La Grèce est une destination populaire pour ceux qui recherchent des vacances à la plage plus libres, grâce à son abondance de trésors côtiers et de sites historiques de renommée mondiale, fascinants…
Le Gabon est situé à cheval sur l'équateur, sur la façade atlantique de l'Afrique centrale. D'une superficie de quelque 270 000 kilomètres carrés et comptant environ 2,3 millions d'habitants, la République gabonaise est délimitée par la Guinée équatoriale au nord-ouest, le Cameroun au nord, la République du Congo à l'est et au sud, et le golfe de Guinée à l'ouest. Libreville, sa plus grande ville et siège du gouvernement, gouverne un pays dont le territoire s'étend des plaines côtières bordées de mangroves aux montagnes de Cristal et au massif du Chaillu, densément boisés, jusqu'à la savane orientale.
Dès ses origines, le Gabon fut occupé par les peuples Bambenga. À partir du XIVe siècle, des vagues de migrants bantous modifièrent la composition démographique et, vers 1700, le royaume d'Orungu s'était consolidé le long de la côte. Les ambitions européennes apparurent à la fin du XIXe siècle, lorsque la France engloba la région dans son domaine colonial. La République du Gabon émergea en 1960 sous la présidence de Léon M'ba ; quatre hommes ont depuis occupé la présidence. Une constitution nominalement démocratique fut adoptée au début des années 1990, inaugurant des élections multipartites destinées à accroître la transparence. Néanmoins, le Parti démocratique gabonais (PDG) conserva son hégémonie jusqu'à ce qu'un coup d'État militaire en août 2023 mette fin à son influence de longue date.
The state is divided into nine provinces—Estuaire (Libreville), Haut‑Ogooué (Franceville), Moyen‑Ogooué (Lambaréné), Ngounié (Mouila), Nyanga (Tchibanga), Ogooué‑Ivindo (Makokou), Ogooué‑Lolo (Koulamoutou), Ogooué‑Maritime (Port‑Gentil), and Woleu‑Ntem (Oyem)—which in turn comprise fifty departments. All provincial governors, prefects and subprefects serve at presidential pleasure, reinforcing executive control over regional administration.
La géographie physique du Gabon reflète son environnement équatorial. Les plaines côtières s'étendent jusqu'à 300 kilomètres à l'intérieur des terres, laissant place à une forêt pluviale avant de s'élever jusqu'à des pics cristallins. Le pays occupe une partie de l'écorégion des forêts côtières équatoriales atlantiques, avec des mangroves le long de ses côtes et de l'estuaire du fleuve Muni. À l'intérieur des terres, le fleuve Ogooué coule sur environ 1 200 kilomètres vers l'ouest, constituant la principale voie navigable du pays. Sous ses pieds se trouve un socle de roches cristallines archéennes et paléoprotérozoïques – certaines datant de plus de deux milliards d'années – recouvertes par endroits par des sédiments marins et continentaux plus récents. C'est au cœur de cette géologie que des réacteurs à fission nucléaire naturelle ont fonctionné dans la région d'Oklo il y a près de deux milliards d'années, un phénomène découvert lors de l'extraction d'uranium dans les années 1970.
Un climat équatorial prévaut partout, avec de fortes précipitations qui entretiennent la forêt tropicale sur près de 90 % du territoire. Pourtant, cette même densité de population côtière et cette dépendance à l'agriculture pluviale rendent le Gabon extrêmement vulnérable au changement climatique. L'élévation du niveau de la mer menace les villes côtières, tandis que les inondations, les sécheresses et les tempêtes sont de plus en plus fréquentes. Reconnaissant son rôle de puits de carbone, le gouvernement place la préservation des forêts au cœur de sa stratégie d'adaptation, ce qui lui vaut d'être salué à l'échelle internationale comme l'un des pays les plus positifs en carbone au monde.
La conservation a pris une forme concrète : en 2002, environ dix pour cent du territoire gabonais a été classé parc national, géré par l'Agence nationale des parcs nationaux. Treize parcs abritent aujourd'hui une richesse d'espèces : 604 oiseaux, près d'une centaine d'amphibiens, plus de quatre-vingt-dix reptiles et près de deux cents mammifères. Des espèces endémiques comme le guenon du Gabon partagent les forêts avec des espèces menacées comme le pangolin et le picathal à cou gris. Le parc national de la Lopé abrite une station d'étude des gorilles et des chimpanzés, tandis que Minkébé protège plus de la moitié des éléphants de forêt d'Afrique centrale.
Sur le plan économique, le Gabon se classe parmi les États les plus riches d'Afrique en termes de revenu par habitant, avec un PIB nominal par personne d'environ 10 149 dollars en 2023. Le pétrole représente environ 46 % des recettes publiques, 43 % du PIB et 81 % des exportations, bien que la production soit tombée d'un pic de 370 000 barils par jour en 1997 à environ 200 000 b/j aujourd'hui. L'exploitation forestière et l'extraction du manganèse ont précédé le pétrole comme piliers de l'économie, et les perspectives d'extraction de minerai de fer persistent dans les gisements inexploités. Cependant, la volatilité des marchés des matières premières et les épisodes de surendettement budgétaire – notamment les dépenses excessives pour le chemin de fer Transgabonais et la dévaluation du franc en 1994 – ont entraîné des interventions répétées du Fonds monétaire international, notamment des accords en 2005 et 2007. Alors que les réserves de pétrole approchent probablement de leur épuisement d’ici le milieu du siècle, il est devenu urgent de planifier un avenir post-pétrolier.
La société gabonaise est composée d'une quarantaine de groupes ethniques distincts. Les locuteurs bantous représentent environ 95 % de la population, les plus importants étant les Fang, les Myènè, les Punu-Échira, les Nzebi-Adouma, les Teke-Mbete, les Mèmbè, les Kota et les Akélé ; les pygmées Baka et Bongo représentent la seule tradition linguistique non bantoue du continent au Gabon. Le français est la seule langue officielle, parlée par environ 80 % des citoyens, tandis que quelque 64 % maîtrisent au moins une langue autochtone. Le christianisme prédomine – environ 79 % des Gabonais se reconnaissent dans ses confessions – tandis que l'islam, principalement sunnite, représente environ 10 % ; les pratiques spirituelles traditionnelles persistent parallèlement à ces croyances.
La vie culturelle s'appuie sur un riche patrimoine oral. Le folklore et la mythologie perdurent grâce aux « raconteurs » qui préservent des chants tels que le mvett des Fang et l'Ingwala des Nzebi. La sculpture de masques reste au cœur des pratiques rituelles : le n'goltang stylisé des Fang et les figures reliquaires des Kota incarnent à la fois maîtrise artistique et vénération ancestrale. Les coutumes culinaires reflètent l'influence française tout en valorisant les produits locaux – manioc, plantain, viande de brousse et poisson d'eau douce – servis avec des sauces à l'huile de palme et des ragoûts épicés.
Le Gabon se trouve aujourd'hui au cœur d'un ensemble de contrastes : richesses naturelles abondantes et pauvreté persistante, conservation rigoureuse malgré une économie fragile, autorité centralisée et aspirations démocratiques naissantes. Ses forêts et sa faune évoquent une réserve de biodiversité de classe mondiale ; ses revenus pétroliers ont financé des infrastructures et des programmes sociaux tout en accentuant les inégalités. Alors que le Gabon trace une voie au-delà de son héritage fossile, la résilience de ses institutions, la gestion de ses écosystèmes et la vitalité de ses populations détermineront si cette république équatoriale tiendra les promesses tracées le long de ses plaines côtières et de ses pentes montagneuses.
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Population
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Élévation
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Le Gabon, pays luxuriant de la côte ouest de l'Afrique centrale, est souvent surnommé le « dernier Éden africain ». Cette île, avec sa forêt tropicale émeraude et ses cours d'eau sinueux, déjoue les idées reçues. Relativement peu visitée, elle n'en offre pas moins une remarquable diversité : forêts et océan s'y côtoient, et la faune sauvage de la jungle partage le paysage avec les bassins côtiers. Les visiteurs pénètrent au cœur d'une nature sauvage immense, où les éléphants galopent de la forêt aux vagues et où les hippopotames se prélassent au bord de l'océan. À bien des égards, le Gabon se révèle à la fois brut et généreux, sa nature profonde et relativement préservée.
S'étendant sur quelque 268 000 kilomètres carrés (une superficie comparable à celle de l'Oregon ou du Michigan), le Gabon possède une population étonnamment faible. Environ 2,5 millions de Gabonais y vivent, principalement dans quelques villes côtières. En dehors de ces agglomérations, le territoire est recouvert d'une jungle dense, typique de la forêt tropicale. Avec moins de six habitants par kilomètre carré, le Gabon affiche l'une des densités de population les plus basses d'Afrique. Libreville, la capitale et plus grande ville, compte environ un demi-million d'habitants, tandis que Port-Gentil, centre névralgique de l'industrie pétrolière, en compte environ 140 000. Au-delà de ces zones urbaines, le Gabon est majoritairement constitué de brousse.
Près de 88 % du Gabon est recouvert de forêts. Rivières et marais sillonnent cette végétation luxuriante, notamment l'immense fleuve Ogooué, qui serpente des hauts plateaux de l'intérieur jusqu'à la côte atlantique. Le Gabon compte 13 parcs nationaux (créés en 2002) qui protègent environ 10 % de son territoire, confirmant ainsi son statut de sanctuaire pour la faune sauvage. Dans ces parcs, on peut apercevoir des gorilles des plaines de l'Ouest ou des groupes de mandrills aux couleurs chatoyantes. Les éléphants de forêt – cousins plus petits et aux oreilles plus rondes des géants de la savane – vivent loin des routes, et des troupeaux uniques arpentent même les plages côtières à l'aube.
Un bref rappel géographique permet de situer le Gabon. Le pays est bordé au nord par le Cameroun, à l'est et au sud par la République du Congo, et à l'ouest par le golfe de Guinée (océan Atlantique). Libreville et de nombreux parcs se trouvent quasiment sur l'équateur. De ce fait, le Gabon bénéficie d'un climat chaud et humide toute l'année, même si les hauts plateaux de l'intérieur peuvent être légèrement plus frais. Le climat est tropical, caractérisé davantage par les précipitations que par la température. Le Gabon connaît une courte saison sèche et chaude (de juin à août) et une longue saison des pluies le reste de l'année. Ces pluies nourrissent les forêts et arrosent abondamment le paysage pendant des mois.
Pourquoi choisir le Gabon plutôt qu'une autre destination ? Les voyageurs aguerris le décrivent souvent comme un dévoilement constant de surprises. Ici, le mot « sauvage » prend tout son sens. Il ne s'agit pas d'un circuit de safari baladé avec des flots incessants de cars de touristes. Au contraire, on y trouve la solitude et de véritables espaces sauvages. Imaginez-vous sur une plage de sable doré au coucher du soleil – la forêt à un souffle derrière vous – observant les éléphants sortir des vagues pour brouter l'herbe. Cette scène improbable illustre ce qui rend le Gabon si particulier : rares sont les endroits où la forêt atteint littéralement la mer, et où la vie est si foisonnante entre les deux.
Au Gabon, les saisons sont principalement marquées par l'alternance de périodes de pluie et de sécheresse. La saison sèche, plus fraîche, s'étend approximativement de mai à septembre. Durant cette période, les déplacements sont facilités : les routes, transformées en pistes boueuses pendant la saison des pluies, restent praticables, et les plages et les savanes s'offrent à la découverte. La faune sauvage a tendance à se concentrer près des points d'eau restants pendant la saison sèche, ce qui peut faciliter l'observation des animaux lors des safaris. De juillet à septembre, les baleines à bosse migrent le long des côtes gabonaises ; si vous vous y rendez à cette période, vous aurez peut-être la chance de les apercevoir faisant surface au large ou surfant sur les vagues.
Le reste de l'année (d'octobre à avril environ) est beaucoup plus humide. La longue saison des pluies atteint son apogée entre décembre et février, avec parfois de fortes averses. De nombreuses routes non goudronnées, notamment dans les parcs nationaux, deviennent impraticables et le trafic aérien peut être perturbé par les tempêtes. En revanche, la forêt se pare d'une végétation luxuriante et s'anime : l'activité des oiseaux est à son comble et des événements spéciaux sont organisés. D'octobre à février, c'est la période de ponte principale des tortues luth sur Pongara et d'autres plages, et des excursions d'observation des tortues sont proposées en soirée. Avril et mai voient fleurir des nuées de papillons et de chenilles. En résumé, la saison sèche est généralement la plus propice à l'organisation et à l'observation des éléphants, tandis que la saison des pluies offre un spectacle de verdure luxuriante, une faune aviaire abondante et la possibilité d'observer les tortues venant pondre – mais il faut s'attendre à de la pluie et à des routes en mauvais état.
Pour une expérience enrichissante, la plupart des voyageurs prévoient au moins 7 à 10 jours au Gabon. Le pays est vaste et les déplacements peuvent être longs ; les séjours plus courts se concentrent donc généralement sur une seule région. Par exemple, un voyage de 5 jours pourrait être entièrement consacré au parc national de Loango (éléphants sur la plage, safaris en forêt, et peut-être une journée à Pointe-Denis). Un séjour de 7 à 10 jours pourrait inclure le parc national de Lopé (art rupestre et observation des mandrills) ou celui de Pongara (tortues), tout en prévoyant du temps à Libreville. Pour découvrir toute la diversité du Gabon, 10 à 14 jours sont idéaux. Cela permet de visiter plusieurs parcs et villes, avec des jours de marge pour d'éventuels retards de transport (route ou avion). Si vous disposez de moins d'une semaine, choisissez une ou deux activités incontournables (par exemple, Loango pour la faune sauvage, ou une combinaison Loango-Pongara).
Le Gabon est généralement stable et plus sûr que nombre de ses voisins, mais les voyageurs doivent prendre les précautions d'usage. La petite délinquance – vols à la tire ou vols de sacs – peut se produire dans des villes comme Libreville et Port-Gentil. Il est conseillé d'éviter de marcher seul après la tombée de la nuit et de ne pas laisser d'objets de valeur en évidence. Les agressions violentes contre les étrangers sont rares, mais des vols dans les voitures ont lieu aux abords des marchés. En voiture, verrouillez toujours les portières et gardez les fenêtres fermées. Contrairement à certaines villes d'Afrique de l'Est, des vols à l'arraché dans la circulation (vols par effraction à travers les vitres ouvertes) ont été signalés ; restez donc vigilant.
Les tensions politiques au Gabon se sont apaisées depuis le coup d'État militaire d'août 2023, mais il est prudent d'éviter les grandes manifestations et les rassemblements, même s'ils sont imprévus. Actuellement (2025), le gouvernement de transition ne cible pas les touristes. En cas d'observation de la faune sauvage, suivez scrupuleusement les instructions des guides : n'approchez aucun animal à pied et gardez une distance de sécurité, même s'il semble apprivoisé au campement. La nuit est plus risquée : évitez les plages isolées et les rues mal éclairées. Les femmes voyageant seules doivent être particulièrement vigilantes la nuit, en ville comme ailleurs ; il est recommandé de prendre un taxi après la tombée de la nuit.
Une assurance voyage complète est absolument indispensable pour le Gabon. Les infrastructures médicales du pays sont très limitées en dehors de Libreville, et une maladie ou une blessure grave peut nécessiter une évacuation sanitaire coûteuse. Assurez-vous que votre assurance couvre les évacuations par hélicoptère ou avion sanitaire (vols médicaux vers les pays voisins) ainsi que les activités d'aventure. Elle devrait également couvrir l'annulation ou le retard de voyage, car les perturbations aériennes et routières sont fréquentes. Il est recommandé d'emporter avec vous les documents relatifs à votre police d'assurance et les numéros de téléphone d'urgence (car il n'y a pas de Wi-Fi dans les aéroports ni de couverture téléphonique fiable au Gabon).
Tout voyageur se rendant au Gabon a besoin d'un visa, quelle que soit sa nationalité. Il n'existe pas d'exemption de visa (sauf dans de rares cas de transit diplomatique). En pratique, cela signifie que la plupart des visiteurs doivent obtenir leur visa à l'avance. Le Gabon dispose d'un système de visa électronique, mais celui-ci est réputé peu fiable et les voyageurs signalent fréquemment des dysfonctionnements. Il est donc plus sûr de déposer sa demande auprès d'une ambassade ou d'un consulat du Gabon bien avant le départ. Les visas touristiques sont valables pour des séjours à entrée unique (1, 2, 3 ou 6 mois). Le prix du visa dépend de la nationalité et de la durée du séjour ; prévoyez un budget d'environ 150 à 180 $. De nombreuses ambassades conseillent de faire la demande au moins 5 à 7 jours ouvrables à l'avance.
Si l'ambassade du Gabon dans votre pays est difficilement accessible, certains voyagistes à Libreville ou dans les pays voisins peuvent vous fournir une lettre d'invitation pour un visa. Une lettre d'une agence de voyages ou d'un hôtel local peut vous permettre de déposer votre demande auprès d'une ambassade régionale ou, parfois, d'obtenir un visa à l'arrivée. (Attention : il est fortement déconseillé de voyager sans visa. Le visa à l'arrivée n'est délivré que sur autorisation ou invitation préalable.) À l'ambassade du Gabon à Washington, D.C. (par exemple), une demande de visa touristique nécessite un passeport (valide au moins six mois après la date de voyage) comportant deux pages vierges, un itinéraire de vol aller-retour imprimé, une preuve de réservation d'hôtel ou un programme de voyage, ainsi qu'un certificat de vaccination contre la fièvre jaune. Deux photos d'identité sont généralement requises. Si vous arrivez directement à Libreville par avion, vous devrez également présenter ces documents à l'aéroport.
Tous les voyageurs âgés d'un an et plus doivent présenter un certificat de vaccination contre la fièvre jaune valide à leur arrivée au Gabon. La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire. Aucune exception ne sera faite. Si vous ne pouvez pas présenter un certificat de vaccination officiel (souvent appelé « Certificat international de vaccination » ou « Carnet jaune »), l'entrée sur le territoire vous sera très probablement refusée. La fièvre jaune étant présente dans la région, la vaccination est à la fois une mesure de précaution sanitaire et une obligation légale.
Votre passeport doit être valide au moins six mois après votre date de départ prévue du Gabon. Les agents d'immigration contrôlent systématiquement les visas, les billets et les justificatifs d'hébergement. Il est conseillé d'avoir sur vous des copies de votre confirmation d'hôtel ou de circuit (imprimées ou sur votre téléphone) et un peu d'argent liquide (en francs CFA) pour les frais de visa à l'aéroport. Une attestation d'assurance voyage est également recommandée ; les douaniers l'ont déjà demandée. Enfin, assurez-vous que votre passeport comporte au moins deux pages vierges pour les visas.
Les visas touristiques sont généralement valables pour des séjours à entrée unique de 30, 60 ou 90 jours, selon la demande. Certaines ambassades délivrent également des visas de 6 mois, valables une seule fois. Si vous avez besoin de plus de temps, vous pouvez demander une prolongation de visa une fois au Gabon. Cette démarche s'effectue à Libreville, auprès de la Direction de l'Immigration et de l'Émigration. Vous devrez présenter votre passeport, votre visa en cours de validité, un formulaire de demande dûment rempli et une lettre d'un garant local (par exemple, votre hôtel ou votre agence de voyages). La prolongation est payante (en francs CFA). Le traitement pouvant prendre plusieurs jours, il est conseillé de faire votre demande au moins deux semaines avant l'expiration de votre visa. Les prolongations sont généralement accordées par périodes d'un mois. En pratique, la plupart des visiteurs de longue durée obtiennent une carte de séjour s'ils restent plus de 3 à 6 mois.
Le principal aéroport international du Gabon est l'aéroport international Léon M'ba (LBV) de Libreville, situé à environ 12 km au nord du centre-ville. Cet aéroport moderne gère tous les vols internationaux et constitue la plaque tournante du trafic aérien gabonais. Parmi les principales compagnies aériennes desservant Libreville figurent Air France (en provenance de Paris), Ethiopian Airlines (en provenance d'Addis-Abeba ou avec correspondance en Afrique), Royal Air Maroc (en provenance de Casablanca) et Turkish Airlines (en provenance d'Istanbul). Quelques compagnies africaines proposent également des vols (par exemple, ASKY Airlines depuis Lomé ou divers vols charters). Il n'existe pas de vols directs depuis les Amériques ; les vols en provenance des États-Unis, du Canada ou d'Amérique du Sud transitent généralement par l'Europe ou l'Afrique (les escales les plus fréquentes sont Paris, Addis-Abeba, Istanbul ou Casablanca).
Les vols vers Libreville comportent souvent au moins une escale. Par exemple, un itinéraire possible avec Air France est New York–Paris–Libreville. Depuis de nombreuses destinations asiatiques, le trajet peut passer par Addis-Abeba (Éthiopie) ou Istanbul (Turquie), avant de rejoindre Libreville. Il est préférable de prévoir une escale suffisamment longue en cas de retard, car les correspondances manquées peuvent être difficiles à gérer.
Après votre arrivée à Libreville, dirigez-vous vers le contrôle d'immigration. Munissez-vous de votre visa, de votre passeport et de votre certificat de vaccination contre la fièvre jaune. Les agents d'immigration vous poseront probablement quelques questions sur votre itinéraire. Officiellement, vous devez vous acquitter des frais de visa à l'arrivée, le cas échéant (de nombreux visas sont payants et payables en monnaie locale ou en dollars américains). La taxe de départ (environ 32 000 francs CFA) est généralement incluse dans le prix des billets d'avion, mais vérifiez tout de même le vôtre. L'aéroport ne dispose ni de Wi-Fi ni de salons confortables ; prévoyez donc un peu d'attente. Dans le hall des arrivées, vous trouverez un comptoir Airtel ou Moov vendant des cartes SIM (passeport requis pour l'enregistrement). C'est le moment idéal pour acheter une carte SIM avec forfait de données, car la connexion internet sera limitée en dehors des hôtels. Un distributeur automatique de billets est disponible à l'aéroport (retraits en francs XAF), mais son stock d'espèces est souvent limité.
Pour changer de l'argent, vous pouvez en échanger une petite somme à la banque de l'aéroport, mais les taux sont peu avantageux. Si possible, emportez des euros à changer à Libreville où les taux sont plus intéressants. En sortant du terminal, vous verrez la station de taxis. Les taxis de l'aéroport facturent environ 10 000 à 15 000 francs CFA (environ 15 à 25 dollars) pour rejoindre le centre-ville de Libreville ; négociez le prix avec le chauffeur avant de partir. Les hôtels proposent souvent un service de navette (plus sûr et pratique, à réserver à l'avance). Soyez toujours vigilant avec vos bagages et effets personnels à l'aéroport et dans le taxi.
Le Gabon figure généralement parmi les destinations les plus chères d'Afrique. La richesse pétrolière et les taxes à l'importation maintiennent les prix élevés. En moyenne, les voyageurs constatent que les dépenses quotidiennes de base (nourriture, transports locaux, droits d'entrée dans les parcs) s'élèvent à environ 40-50 € par personne, même avec un budget serré. Les voyageurs au budget moyen peuvent dépenser entre 80 et 100 € par jour, tandis que les voyageurs de luxe dépensent beaucoup plus pour l'hébergement et les excursions privées.
À Libreville et Port-Gentil, les prix des chambres d'hôtel varient d'environ 80 $ (catégorie moyenne) à 150-250 $ (standard international comme Radisson ou Pullman). Les lodges et camps de safari dans les parcs sont onéreux selon les standards internationaux, souvent entre 300 et 600 $ par personne et par nuit (pension complète, incluant tous les repas, les guides et les activités). Par exemple, un safari guidé classique de 5 jours (incluant les guides, les lodges et les transferts) peut coûter jusqu'à 4 000 $ par personne. De nombreux voyageurs prévoient un budget de 3 000 à 5 000 $ pour un itinéraire d'une semaine incluant Loango, Lopé et Libreville.
Si vous voyagez de manière indépendante et non dans des hôtels de luxe, prévoyez un budget journalier modeste (hors hébergement et vols internationaux) d'environ 50 à 70 €. Dans les stands de street food ou les cafés simples, un repas basique composé de viande, de riz et de légumes coûte environ 5 000 à 10 000 francs CFA (8 à 15 $). Un dîner au restaurant en ville peut coûter entre 10 000 et 20 000 francs CFA (16 à 32 $) par personne pour un plat principal (avec bière ou soda). À Libreville, une course en taxi coûte environ 3 000 à 5 000 francs CFA (5 à 8 $) ; un trajet plus long, de l'aéroport au centre-ville, coûte environ 10 000 à 15 000 francs CFA. Les droits d'entrée dans les parcs et les guides augmentent le budget : par exemple, l'entrée au parc national de Lopé coûte environ 10 à 20 $ par jour, et les visites guidées peuvent coûter entre 50 et 100 $ par jour.
La monnaie du Gabon est le franc CFA (XAF), indexé sur l'euro (1 EUR = 655,957 XAF). Au Gabon, l'argent liquide est roi. Les cartes de crédit ne sont acceptées que dans les hôtels et restaurants haut de gamme de Libreville et Port-Gentil ; même là, Visa est plus largement acceptée que MasterCard. Les distributeurs automatiques de billets sont extrêmement rares (même à Libreville, seuls quelques-uns fonctionnent correctement) et souvent vides. Prévoyez d'avoir la majeure partie de votre argent en espèces. Le plus simple est d'apporter des dollars américains ou des euros au Gabon et de les changer dans les banques ou les bureaux de change de Libreville (les euros sont les bienvenus). Gardez les petites coupures : les billets de plus grosse valeur (par exemple 200 €) peuvent être refusés. Pour des raisons de sécurité, évitez les changeurs au marché noir ; les taux officiels sont légèrement inférieurs, mais plus sûrs.
Pourquoi tout est-il si cher ? Le Gabon importe la quasi-totalité de ses biens (nourriture, carburant, pièces détachées), et les droits d’importation élevés, conjugués à une économie dépendante du pétrole, maintiennent les prix locaux à un niveau élevé. Les habitants ont des revenus relativement faibles, ce qui explique pourquoi faire appel à des guides et séjourner dans des lodges coûte plus cher pour les soutenir. De plus, le Gabon attire très peu de touristes, ce qui ne permet pas aux prestataires de services de bénéficier d’économies d’échelle. En pratique, attendez-vous donc à payer… 2 à 3 fois ce que vous paieriez pour des services similaires dans de nombreux autres pays africains.
Prévoyez suffisamment d'argent liquide – environ 50 à 100 $ par jour de voyage – pour éviter de dépendre des distributeurs automatiques. Utilisez les distributeurs situés en plein jour et à l'intérieur (banques ou centres commerciaux) pour limiter les risques de fraude. Lors d'un change, comptez votre argent et soyez vigilant face aux faux billets (surtout si une personne vous propose un échange de gré à gré dans la rue). Demandez toujours un reçu à la banque ou au bureau de change.
Il est d'usage de donner un pourboire au Gabon. Pour les guides ou chauffeurs locaux, il est d'usage de prévoir environ 5 à 10 euros (ou l'équivalent) par jour en guise de remerciement ; ce n'est pas obligatoire, mais très apprécié compte tenu des revenus modestes de la population. Au restaurant, il est courant de laisser 5 à 10 % de l'addition si le service est bon, même si les petits restaurants sans prétention disposent souvent d'une boîte à pourboires. Dans les fast-foods, les serveurs n'attendent généralement pas de pourboire. Dans les hôtels de luxe, les bagagistes et le personnel d'entretien apprécient également un petit pourboire (environ 1 000 à 2 000 francs CFA par intervention). La pauvreté et la richesse coexistant de manière visible, la générosité discrète est valorisée et considérée comme une marque de politesse.
Se déplacer au Gabon peut s'avérer difficile en raison des infrastructures limitées. Les principaux moyens de transport sont la route, le bateau ou l'avion.
Le taxi est une option pratique en ville. Libreville dispose de deux systèmes de taxis : les taxis partagés (vans ou minibus partagés) et les taxis privés.
Comment fonctionnent les taxis à Libreville ? Les taxis circulent lentement avec un panneau « Taxi » sur le toit, à la recherche de clients. Pour en héler un, levez la main ou criez « Taxi ! ». Les taxis privés font souvent la queue aux stations ou sont joignables par téléphone (demandez à votre hôtel ou à un habitant de vous recommander un taxi fiable). Une fois à bord, demandez au chauffeur s’il accepte les cartes ou uniquement les espèces. Il est courant que les chauffeurs écoutent de la musique forte ; si le volume est trop élevé, demandez-leur simplement de baisser le son. Les taxis n’ont pas de compteur ; convenez d’un prix à l’avance. Un taxi de l’aéroport au centre-ville (ou inversement) devrait coûter environ 10 000 à 15 000 francs CFA si le prix est bien négocié.
Louer une voiture est possible, mais généralement déconseillé aux conducteurs inexpérimentés. Si vous louez une voiture, doit Pour tout trajet hors de la ville, prenez un 4x4. Des sociétés comme Europcar et Payless ont des agences à Libreville. Prévoyez un budget d'environ [montant manquant]. 100 à 150 $ par jour Pour une location de 4x4 avec assurance tous risques (le tarif peut inclure des frais de chauffeur si vous ne conduisez pas), un permis de conduire international est requis. Même dans ce cas, il est fortement conseillé de faire appel à un chauffeur local. Les routes hors de Libreville sont très mal signalisées et la circulation est difficile. Camions surchargés, semi-remorques et même bétail représentent des dangers fréquents. Les contrôles routiers (police ou armée) sont fréquents et de routine (ayez toujours sur vous des copies de votre passeport, de votre permis de conduire, des papiers du véhicule et de vos réservations d'hôtel).
Si vous prévoyez de voyager sur des routes de campagne ou dans des parcs nationaux, c'est absolument indispensable. Des parcs comme Loango, Ivindo, Pongara et Lopé présentent des pistes de terre accidentées, même en saison sèche. Un 4x4 offre la garde au sol nécessaire pour franchir les nids-de-poule et les gués. Pendant la saison des pluies, la capacité d'un 4x4 est essentielle : de nombreuses routes se transforment en bourbiers. Pour vos déplacements en ville, à Libreville, une voiture standard suffit (attention toutefois aux nids-de-poule). Sachez qu'en dehors de Libreville, il n'y a pratiquement pas de services routiers. En cas de panne, l'assistance peut se trouver à plusieurs heures de route. Louer une voiture avec chauffeur vous permet de voyager l'esprit tranquille et de lui confier l'entretien du véhicule.
Le Gabon possède une seule ligne de chemin de fer, exploitée par la SETRAG, reliant Owendo (près de Libreville) à Franceville, au sud-est, en passant par Bongoville. Elle transporte principalement des marchandises (minerai de fer, manganèse, bois), mais des trains de voyageurs circulent quelques fois par semaine. Le trajet est lent (plus de 20 heures de Libreville à Franceville) mais offre de magnifiques paysages. Les billets sont bon marché (environ 40 000 à 60 000 francs CFA pour une couchette de seconde classe), mais le confort est très rudimentaire – imaginez des wagons datant de l’époque soviétique. Les bagages doivent être surveillés attentivement (ils sont transportés dans des wagons séparés). Prendre le train est une aventure pour les voyageurs en quête d’expériences hors des sentiers battus ; beaucoup l’apprécient pour son originalité et ses paysages. Cependant, les horaires peuvent changer et les retards sont fréquents. Il est donc conseillé de toujours vérifier les horaires à l’avance et de faire preuve de flexibilité.
Les bus interurbains (SOGATRA) relient les principales villes. Ces autocars, bien que parfois anciens, sont climatisés et desservent des itinéraires tels que Libreville–Port-Gentil, Libreville–Franceville, etc. Par exemple, un trajet en bus-couchettes de Libreville à Franceville peut coûter entre 30 000 et 40 000 francs CFA et durer environ 12 à 15 heures. Des minibus (appelés localement « clandos ») assurent la liaison entre les petites villes. Les clandos partent lorsqu'ils sont pleins et peuvent être bondés. Nombre d'entre eux ne sont pas équipés de ceintures de sécurité ni de climatisation. Ils peuvent être secoués pendant des heures sur des routes non goudronnées. Les locaux les utilisent quotidiennement, mais les touristes devraient les réserver aux courts trajets. Conseil : achetez votre billet auprès d'un agent agréé ou à la gare routière la veille de votre voyage afin de confirmer les horaires de départ (les horaires sont imprévisibles).
Les transports en commun sont-ils sûrs ? En général, oui, mais restez vigilant. Les vols à la tire sont rares dans les bus longue distance, mais surveillez toujours vos affaires. Évitez de voyager la nuit dans des minibus bondés. Asseyez-vous à l'avant ou à portée de vue du conducteur. Sur les lignes régionales, gardez les fenêtres fermées et vos objets de valeur en vue. Si un véhicule s'arrête brusquement, méfiez-vous des complices qui pourraient descendre et vous demander de l'argent.
La plupart des voyageurs optent pour des transferts privés. Par exemple, des voyagistes comme 241 Tours, Across Africa Tours & Travel et d'autres vous accueilleront à l'aéroport, s'occuperont de toutes les formalités d'entrée dans les parcs et vous conduiront dans leurs véhicules. C'est la solution la plus simple pour se déplacer au Gabon si votre budget le permet. Si vous voyagez de manière indépendante, envisagez de louer les services d'un chauffeur auprès de votre lodge ou agence pour chaque étape de votre voyage. Par exemple, un chauffeur peut venir vous chercher en 4x4 à l'aéroport de Port-Gentil et vous conduire confortablement au Loango Lodge. Avoir un chauffeur/guide vous évitera les soucis liés aux barrages routiers : il présentera sa pièce d'identité et les documents nécessaires. Dans tous les cas, munissez-vous de copies de la page d'identité de votre passeport, de votre permis de conduire, de la carte grise de votre véhicule et de la confirmation de vos réservations d'hôtel ; les agents peuvent vous demander de vérifier que tous vos documents sont en règle.
Au Gabon, les possibilités d'hébergement sont très limitées en dehors des grandes villes et généralement onéreuses. On distingue deux grandes catégories : les hôtels en ville et les lodges en pleine nature. Les deux sont onéreuses comparées à celles de nombreux autres pays africains.
Libreville offre le plus grand choix d'hébergements. Le Radisson Blu Okoume Palace (récemment rénové) est le choix de prédilection : situé en bord de mer, il est entièrement équipé et propose des chambres confortables (150 à 250 $ la nuit). Il dispose d'une piscine, d'un restaurant et d'un centre d'affaires. D'autres chaînes internationales (comme le Pullman) sont parfois présentes, mais hormis le Radisson, la plupart des hébergements sont de petits hôtels locaux. Quelques établissements de catégorie moyenne (souvent familiaux, parfois installés dans des bâtiments anciens) proposent des chambres standard à environ 80 à 120 $ la nuit. Citons par exemple l'Hôtel Leete-Dorian ou la Résidence du 14 Juillet. Ces hôtels sont propres mais simples : chambres climatisées avec équipements de base. Voyager avec un budget limité est un véritable défi au Gabon ; même les hôtels les moins chers coûtent souvent entre 50 et 70 $ la nuit et peuvent paraître vétustes. Quelques auberges de jeunesse ou pensions (comme l'Hostel la Baobab ou similaire) ont fait leur apparition, proposant des lits en dortoir (10 à 20 $), mais leur qualité est très variable. Apporter un bon matelas de sol et une moustiquaire peut s'avérer utile pour un hébergement économique. À Port-Gentil (pour les visiteurs de Loango), les hôtels sont également chers : une chambre double correcte peut coûter entre 100 et 150 $ dans les meilleurs hôtels. En général, les principaux centres urbains (Libreville, Port-Gentil, Lambaréné, Franceville) comptent quelques hôtels, mais de nombreux voyageurs réservent les grands hôtels à l’avance.
En dehors des villes, la plupart des visiteurs séjournent dans des lodges de safari ou des camps en brousse. Ces établissements, généralement écologiques et isolés, proposent une formule tout compris (repas, guides et activités inclus dans le prix de la nuitée). Le choix est limité, mais remarquable :
En dehors de ces zones, la plupart des parcs ne proposent pas d'hébergement. Par exemple, le parc national d'Ivindo possède un lodge assez cher (l'Ivindo Lodge, près de l'entrée), mais peu d'autres options ; Minkébé n'en compte aucun pour les touristes. Dans ces cas-là, seuls les camps de tentes (organisés par des voyagistes) ou les excursions à la journée sont envisageables. Il ne faut pas s'attendre à des prestations hôtelières : dans les camps et lodges situés hors de Libreville, l'électricité peut être limitée par l'énergie solaire (les lumières s'éteignent tôt) et l'accès à Internet ou au réseau téléphonique est généralement inexistant. L'eau chaude n'est disponible qu'aux heures des repas. En résumé, les hébergements au-delà de Libreville sont rudimentaires mais confortables pour les voyageurs en quête de nature ; le prix comprend l'accès et les repas.
Le Gabon a créé 13 parcs nationaux en 2002, protégeant ainsi plus de 10 % de son territoire. Ces parcs interdisent l'exploitation forestière et la chasse, et contribuent à la réputation du pays comme haut lieu de la faune sauvage. (Remarque : le Gabon possède également des « aires protégées » où l'exploitation forestière contrôlée est autorisée, mais seuls les parcs nationaux offrent une protection totale.) Chaque parc a son propre caractère et ses propres attraits :
Le parc national de Loango, sur la côte atlantique, est le plus célèbre du Gabon, souvent surnommé « le dernier Éden d'Afrique ». Il est véritablement unique : forêt, savane et océan s'y rencontrent. C'est le seul endroit au monde où des troupeaux d'éléphants de forêt arpentent régulièrement les plages de sable. À l'aube ou au crépuscule, on peut apercevoir 10 à 20 éléphants pataugeant dans les bassins de marée ou broutant les herbes de plage. À Loango, on peut également observer des hippopotames broutant dans les vagues (« hippopotames surfeurs »), des buffles de forêt s'abreuvant dans les mangroves et des crocodiles se prélassant sur les vasières.
– Faune: Outre les éléphants et les hippopotames, vous pourrez observer des buffles de forêt, des céphalophes, des potamochères, de nombreux singes (mandrills, colobes à moustaches et colobes roux) et des milliers d'oiseaux (calaos, ibis, aigrettes). Des tortues marines viennent pondre au large (voir ci-dessous). Deux familles de gorilles des plaines de l'Ouest ont été habituées à la présence humaine dans ce lieu grâce au projet Fernan-Vaz. Lorsque les conditions le permettent, de petits groupes de visiteurs (4 personnes maximum par excursion) peuvent accompagner les chercheurs en forêt pour observer les gorilles se nourrir dans une clairière – une occasion exceptionnellement rare.
– Comment s'y rendre : Loango est un parc isolé. L'itinéraire habituel consiste à prendre un vol de Libreville à Port-Gentil (Afrijet, vols quotidiens). De Port-Gentil, un 4x4 ou un minibus vous conduira à Mayumba (3 à 4 heures de route). De nombreux visiteurs passent la nuit à Mayumba et poursuivent leur voyage en bateau 4x4 jusqu'à Loango (traversée du fleuve puis court trajet en voiture). Il est également possible, lorsque les conditions météorologiques le permettent, de prendre un vol charter qui atterrit sur la petite piste d'atterrissage de Loango. Tout accès doit être organisé à l'avance avec un tour-opérateur ou le lodge, car il n'existe aucune route publique menant directement au parc.
– Activités: Les safaris en 4x4 permettent d'explorer les sentiers forestiers et de savane (après plusieurs heures, on peut apercevoir des éléphants, des buffles et des primates). Les excursions en bateau guidées sur le fleuve Akaka et la lagune de Mpivié offrent l'occasion d'observer de près les animaux le long des berges. Les promenades en forêt avec un guide permettent d'observer des oiseaux, des serpents et des insectes. Les safaris nocturnes (ou les promenades avec des projecteurs) peuvent révéler des créatures nocturnes comme les genettes, les civettes et les insectes. Bien sûr, on peut aussi tout simplement s'asseoir tranquillement sur une plage au coucher du soleil : la vue des éléphants sortant des vagues donne l'impression d'être aux portes du monde sauvage.
– Meilleur moment : La saison sèche (mai à septembre) est généralement la meilleure période pour visiter Loango : les routes et les bateaux sont plus praticables et les éléphants fréquentent souvent les côtes. Les baleines sont également plus nombreuses au large de juillet à septembre. Pendant la saison des pluies, certaines zones deviennent inaccessibles. Notez qu’octobre à février correspond à la saison de ponte des tortues ; des excursions pour observer la ponte des tortues luth sur les plages de Loango peuvent être organisées (généralement à la nuit tombée, accompagnées de gardes forestiers afin de minimiser les perturbations).
– Hébergement: Les principaux camps sont Loango Lodge et Akaka Bush Camp. Loango Lodge offre un confort appréciable (cabanes en bois, vrais lits, restaurant) et se situe au bord d'un lagon, juste à l'extérieur des limites du parc. Akaka Camp, plus profondément enfoui dans la forêt, propose des cabanes sous tente et des installations très rudimentaires (douches extérieures, pas d'eau courante) pour une immersion totale dans le bush. Les deux camps proposent des formules incluant tous les repas et les services d'un guide.
Le parc national d'Ivindo est le plus grand parc du Gabon, une vaste étendue de forêt tropicale vierge située au nord-est du pays. Il est célèbre pour deux attractions majeures : les chutes de Kongou et la baie de Langoué.
– Chutes de Kongou : Souvent surnommée le « Niagara du Gabon », la cascade de Kongou est une chute d'eau colossale située sur le fleuve Ivindo, près de Makokou. En période de crue, elle atteint environ 4 km de large et se jette dans une gorge enveloppée de brume. Les visiteurs y accèdent généralement après une excursion de plusieurs jours en bateau depuis Makokou (environ 6 à 8 heures de remontée en pirogue). La cascade est particulièrement spectaculaire juste après la saison des pluies (janvier-mars), lorsque son débit est maximal. Un camp de recherche est installé au pied de la cascade ; les voyageurs en quête d'aventure peuvent y séjourner deux nuits pour une immersion totale dans la forêt.
– Langoué Bai: UN Oui Langoué Bai est une clairière naturelle où les animaux viennent lécher des minéraux. C'est l'un des sites d'observation de la faune sauvage les plus réputés d'Afrique. Située au centre d'Ivindo, elle reste inondée, drainée par les cours d'eau voisins. Les guides des réserves y amènent parfois des gorilles habitués à la présence humaine (l'accès est réservé aux groupes de recherche). Même sans gorilles, Langoué abrite une faune forestière riche : éléphants, buffles et diverses antilopes y ont été aperçus. Pour s'y rendre, il faut entreprendre une longue marche (plusieurs jours) depuis les routes principales ou prendre un vol charter jusqu'à une piste d'atterrissage en herbe, puis poursuivre à pied. C'est une aventure extrême, plutôt réservée aux groupes aguerris en milieu sauvage.
– Faune et activités : Outre les gorilles, Ivindo abrite des colobes noirs, des sitatungas (antilopes des marais), des paons du Congo et une myriade d'oiseaux. Les randonnées dans la jungle au départ de Makokou permettent d'observer des éléphants de forêt ou des sangliers. La diversité des amphibiens et des reptiles est une de ses particularités ; les promenades nocturnes guidées après la pluie sont fascinantes (certaines excursions ont permis d'apercevoir des grenouilles ou des insectes rares). Les ornithologues amateurs pourront observer des espèces endémiques, comme l'aigle serpentaire du Congo ou certains barbus.
– Accéder: La ville de Makokou (accessible par les vols Afrijet ou après un très long trajet en voiture) est le point d'entrée du parc. Le siège du parc se trouve à proximité. Au-delà (Kongou ou Langoué), tout est isolé. La plupart des voyageurs visitent Ivindo en participant à une excursion de plusieurs jours (souvent organisée par un voyagiste local) qui comprend le transport en bateau sur le fleuve. Voyager seul dans cette région est extrêmement difficile sans contact ni guide.
Le parc national de Lopé mêle forêt tropicale dense et clairières de savane, créant un paysage en mosaïque unique au Gabon. Il est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO. Les anciens monolithes de pierre (les Monts de Cristal) qui se dressent au-dessus de la jungle ont inspiré le mouvement des parcs nationaux au Gabon.
– Points forts: L'un des points forts est l'art rupestre des collines de Lopé : des pictogrammes représentant des personnes et des animaux, datant de plusieurs siècles. Situés près du village de Lopé, ces sites sont accessibles lors de courtes randonnées guidées. Les mandrills, le plus grand singe du Gabon, reconnaissable à son visage coloré, sont une attraction majeure : ils vivent dans les forêts de Lopé. Les randonnées guidées sur les traces des mandrills sont presque garanties, surtout si vous partez en forêt tôt le matin. Le fleuve Ogooué, qui traverse Lopé, est souvent fréquenté par des sitatungas sur ses rives et des buffles de forêt dans les prairies.
– Comment s'y rendre et installations : Lopé est accessible par le Transgabon (le train passe à quelques kilomètres du village) ou par une longue route depuis Lambaréné ou Makokou. Le village de Lopé (à l'entrée du parc) dispose d'un gîte géré par l'État avec des chalets simples et un restaurant. Quelques gîtes écotouristiques, offrant un hébergement plus confortable, sont également disponibles juste à l'extérieur du parc.
– Activités: Les safaris en véhicule à Lopé permettent d'explorer le paysage mixte de savane et de forêt ; vous pourrez y observer des éléphants (rares dans la région), des mandrills, des buffles et des potamochères. Des randonnées pédestres sont possibles (certains sentiers nécessitent un guide). Des excursions en bateau sur l'Ogooué, au départ de l'hôtel, proposent des croisières au coucher du soleil à travers les forêts inondées, avec la possibilité d'apercevoir des chauves-souris et des singes. L'observation des oiseaux est excellente : rapaces, calaos et oiseaux d'eau y sont nombreux.
– Meilleur moment : La saison sèche est recommandée pour que les routes (et le quai de la gare de Lopé) soient accessibles. Contrairement aux parcs côtiers, Lopé reste relativement praticable toute l'année, même si les fortes pluies peuvent rendre les sentiers boueux. L'observation de la faune sauvage y est récompensée par la patience : contrairement à une jungle dense, les animaux sont plus faciles à apercevoir le long des berges et dans les clairières.
Le parc national de Pongara est une étroite bande de terre située juste au sud de Libreville, protégée pour ses mangroves côtières, ses plages et sa savane. Sa principale attraction est la présence des tortues luth. Chaque année (d'octobre à février), des centaines de tortues géantes viennent pondre leurs œufs sur les plages de Pongara. Des éco-guides locaux organisent des patrouilles nocturnes pour observer les tortues creuser leurs nids (le port de lampes frontales est obligatoire et l'observation se fait à plusieurs mètres de distance). Il s'agit d'un site de ponte sécurisé et réglementé.
– Plages et marais : Le parc abrite des plages immaculées et une mangrove dense. Des excursions en bateau (à 30 minutes de Libreville) permettent de naviguer sur la lagune et la mangrove. Vous pourrez y apercevoir des pygargues vocifères, des pélicans, et même des varans ou des crocodiles se prélassant sur les bancs de sable.
– Accéder: Grâce à sa proximité avec la capitale, Pongara est le seul parc facilement accessible en excursion d'une journée. Des guides locaux ou des hôtels peuvent organiser une excursion en pirogue ou en bateau à moteur depuis Owendo (près de Libreville) pour traverser la lagune. Il est également possible de se rendre en voiture au sud de Libreville et de louer un 4x4 sur la piste accidentée menant à la presqu'île, mais le bateau est de loin l'option la plus courante. De nombreux visiteurs passent simplement quelques heures dans un bar de plage à la Pointe Denis (l'extrémité sablonneuse du parc) après midi, puis partent à la recherche des tortues lors d'une promenade nocturne guidée. Activités: L'observation des tortues est l'activité phare. Des excursions en bateau pour observer la faune et la simple promenade sur la plage sont d'autres options. Il n'y a pas de routes à l'intérieur de Pongara (à l'exception d'une piste de sable très accidentée), et aucun hébergement n'est disponible, hormis le Pongara Lodge près de la pointe (bungalows basiques en bord de mer). Les familles y pique-niquent souvent le week-end ; les jours de semaine ou tôt le matin sont donc plus calmes.
Le parc national d'Akanda se situe au nord-est de Libreville et protège les zones humides côtières composées de mangroves, de vasières et de lagunes. C'est avant tout un paradis pour l'observation des oiseaux. Oiseaux : Attendez-vous à observer des volées de hérons, d'aigrettes, de canards, d'ibis et d'oiseaux de rivage migrateurs (comme des bécasseaux et des flamants roses en saison). Des pygargues vocifères et des pélicans sont communs près des embouchures des rivières. On peut rarement apercevoir le grébifoulque d'Afrique ou l'oiseau national du Gabon, le perroquet gris d'Afrique, dans les forêts environnantes. Navigation de plaisance : Des excursions en bateau guidées (souvent en pirogue) permettent de naviguer sur les voies navigables d'Akanda. Les excursions au coucher du soleil sont particulièrement magiques, avec des milliers d'oiseaux aquatiques regagnant leurs dortoirs et la silhouette de Libreville qui s'illumine à l'horizon. Accéder: Akanda ne possède pas de routes touristiques. Les visites se font avec un guide local de Libreville ou d'Owendo. De nombreux ornithologues se rendent au port d'Owendo juste après la marée haute pour observer les vasières. Des excursions organisées d'une demi-journée ou d'un après-midi sont courantes. En chemin, vous pourrez faire une halte à l'embouchure du fleuve Kondili pour observer les sternes et les pêcheurs.
Le parc national de Minkébé, situé à l'extrême nord-est du Gabon, est le plus isolé du pays. Il couvre près de 800 000 hectares de forêt tropicale vierge et abrite certaines des populations d'animaux sauvages les plus denses du Gabon, notamment… éléphants de forêt.
– Faune: Les éléphants de Minkébé comptent parmi les plus grands troupeaux forestiers d'Afrique. Le parc abrite également des gorilles, des chimpanzés, des buffles et de grands prédateurs comme les léopards, bien que les observations soient extrêmement rares, sauf dans le cadre d'un recensement ciblé. Même les petits carnivores comme les civettes sont rarement aperçus. Accéder: Se rendre à Minkébé est une véritable expédition. Le point d'entrée habituel est un vol charter jusqu'au village de Makokou ou à l'aérodrome local de Minko (la rivière qui a donné son nom au parc). De là, il faut descendre la rivière en pirogue à moteur (ou à pied). Il n'existe aucune infrastructure touristique à l'intérieur de Minkébé. Seuls des camps scientifiques ou de conservation sont opérationnels (par exemple, de petites stations de recherche Ecofac). Les visiteurs participent généralement à des circuits spécialisés ou à des expéditions de recherche. En pratique, Minkébé est réservé aux explorateurs chevronnés. Activités: Ce parc est réservé aux aventuriers chevronnés en pleine jungle. L'observation de la faune se fait principalement à pied ou en canoë avec des guides expérimentés. Si vous le visitez (souvent en combinant avec Ivindo), attendez-vous à un camping rudimentaire et à de longues attentes. La récompense ? L'opportunité de vivre une immersion totale au cœur de la nature sauvage africaine.
Bien qu'il ne s'agisse pas d'un parc national, Lekedi est une réserve remarquable du sud. Elle possède son propre petit éco-lodge et des programmes de conservation. Sanctuaire des mandrills : Lekedi est réputé pour l'excellente qualité de ses sites d'observation des mandrills. Les gardes du parc emmènent les visiteurs en forêt pour observer des groupes de mandrills habitués à la présence humaine. Les observations y sont très fiables (les hommes masqués sont souvent en train de se nourrir). Centre de réadaptation : La réserve abrite également un centre de réhabilitation pour les chimpanzés orphelins et d'autres animaux. Lors de courtes visites, vous pourrez apercevoir de jeunes chimpanzés ou des buffles de forêt secourus et soignés.
– Caractéristiques uniques : Lekedi a une longueur de 325 mètres pont couvert Enjambant un ravin forestier, il offre un point de vue imprenable sur la jungle. Cela permet un accès facile à des espèces comme les éléphants arboricoles ou les gorilles réhabilités dans des enclos forestiers. Hébergement: Le lodge de Lekedi propose des cabanes confortables et les repas. Il est souvent possible d'y séjourner en complément d'excursions à Ivindo (accessible par la route de Franceville). Les visiteurs y passent généralement 2 à 3 jours pour observer les mandrills et explorer les sentiers de la forêt tropicale environnante.
Les parcs du Gabon regorgent d'animaux sauvages : on y recense plus de 200 espèces de mammifères et 700 espèces d'oiseaux. Nombre d'animaux emblématiques d'Afrique vivent dans la forêt dense plutôt que dans la savane ouverte, ce qui rend leur observation particulièrement précieuse. Voici quelques exemples des créatures les plus recherchées :
Le Gabon est célèbre pour ses éléphants de plaine de l'Ouest. Ces éléphants de forêt sont plus petits et ont des oreilles plus arrondies que leurs cousins de la savane. Le parc national de Loango est le meilleur endroit pour les observer. À l'aube et au crépuscule, les promenades sur les plages de Loango permettent souvent d'apercevoir des troupeaux de 10 à 20 éléphants broutant l'herbe ou pataugeant au bord de l'eau. C'est l'un des rares endroits au monde où l'on peut voir des éléphants dans les vagues. N'oubliez pas de garder une distance de sécurité et de suivre les instructions de votre guide : les éléphants sauvages sont imprévisibles et méritent le respect. Dans les forêts riveraines, les éléphants nagent ou se baignent parfois, mais ils sont timides en présence d'humains. Les éléphants de forêt ont une mémoire remarquable ; ils fuient généralement s'ils sont surpris. Si vous avez la chance de les observer quelques minutes, vous vivrez un moment privilégié en compagnie de ces doux géants dans leur élément.
Les gorilles des plaines de l'Ouest du Gabon sont extrêmement timides à l'état sauvage. Le moyen le plus sûr de les observer est de participer à des programmes d'habituation. Au parc national de Loango, le projet Fernan-Vaz a habitué deux familles à la présence humaine. De petits groupes de visiteurs (jusqu'à 4 personnes) peuvent partir en randonnée dans la forêt pour assister à leur repas. La randonnée dure généralement de 3 à 4 heures aller-retour, et la brève rencontre dans une clairière est inoubliable : un gorille à dos argenté qui vous observe par-dessus des tiges de bananier est une vision impressionnante. Des règles strictes interdisent les photos avec flash et les bruits forts, garantissant ainsi la sécurité des gorilles et des visiteurs. En dehors de ces programmes, il est quasiment impossible d'observer des gorilles sauvages au Gabon lors d'un safari classique ; les randonnées d'habituation à Loango (et les visites de recherche à Langoué Bai, dans le gabonais) sont donc les seules rencontres concrètes pour la plupart des voyageurs.
Presque chaque promenade en forêt permet d'observer des singes. Les mangabeys à joues grises et les colobes roux bondissent dans la canopée des parcs comme Lopé et Ivindo. Les colobes noir et blanc se prélassent souvent tranquillement au milieu des arbres. Parmi les espèces emblématiques, on trouve le mandrill : ces grands singes au visage bleu et rouge prospèrent à Lopé et dans la réserve privée de Lekedi, où les excursions guidées permettent souvent de les apercevoir. Chaque groupe de mandrills compte plusieurs centaines d'individus, et il n'est pas rare de les voir descendre au sol pour se nourrir, offrant un spectacle magnifique. Les cercopithèques (Cercocebus) sont communs près des rivières et des lagunes des parcs côtiers ; ils se distinguent par leurs favoris blancs et se perchent souvent sur les troncs d'arbres. Même les singes plus petits, comme les agiles cercopithèques à nez retroussé ou cercopithèques couronnés, sont omniprésents. En observant attentivement les arbres et en tendant l'oreille aux hurlements, vous pourrez rapidement identifier plusieurs espèces de primates lors d'une seule randonnée.
Le littoral gabonais abrite une faune marine impressionnante. Chaque année, d'octobre à février, les tortues luth viennent pondre leurs œufs sur les plages protégées (notamment dans le parc national de Pongara). Des promenades nocturnes guidées permettent d'observer avec respect ces géantes de plus de 400 kg remontant le sable (toujours à distance, sous une faible lumière rouge). Entre juillet et septembre, les baleines à bosse migrent au large. Les excursions en bateau au départ de Loango permettent souvent d'observer des baleines faisant surface et parfois des bancs de dauphins de l'Atlantique jouant dans les vagues. Ces excursions en mer sont un complément passionnant au safari en forêt : imaginez observer une baleine mère caresser doucement son baleineau au coucher du soleil. Lors de ces sorties, vous pourrez également apercevoir des tortues plongeant, voire des requins-baleines près de la surface. Notez que la baignade est possible sur certaines plages (avec prudence) ; l'Atlantique y est traversé par de forts courants, les nageurs restent donc généralement près du rivage ou accompagnés de guides locaux.
Le Gabon abrite une faune bien plus riche. Les buffles de forêt (beaucoup plus petits que les buffles de savane) apparaissent dans les prairies tôt le matin ou en fin d'après-midi. Les crocodiles guettent le long des berges, et le timide crocodile nain se cache dans les mares forestières ; guettez ses yeux au-dessus de la surface de l'eau si vous naviguez tranquillement sur une rivière. Les antilopes sitotunga (bovins des marais aux sabots écartés) parcourent les mangroves de Pongara et d'Akanda ; vous pourrez peut-être en apercevoir une traversant une lagune si le bateau est silencieux. Les guibs et les céphalophes à dos rouge se cachent dans le sous-bois de tous les parcs, tandis que les écureuils arboricoles et les porcs-épics se faufilent dans la litière de feuilles. Les potamochères – ces animaux rouges à la fourrure hérissée de soies et de touffes – grognent dans la jungle basse. Les amoureux de la nuit pourront écouter le hululement des chouettes et espérer apercevoir des civettes ou des genettes lors des safaris nocturnes. Autrefois, des léopards, des pangolins et des rhinocéros de forêt peuplaient ces lieux, mais ils sont aujourd'hui extrêmement rares dans les parcs du Gabon. Si vous vous aventurez à la nuit tombée, accompagné de guides armés, vous pourrez peut-être apercevoir des engoulevents en vol ou des étourneaux perchés dans les banians.
L'observation de la faune sauvage au Gabon est un exercice de patience. Les animaux se dissimulent souvent dans l'épaisse forêt, et les rencontres sont parfois fugaces. Mais lorsqu'on aperçoit enfin un animal sauvage – un gorille à dos argenté surgissant des sous-bois ou une famille d'éléphants au crépuscule – on a l'impression de contempler l'âme de la nature. Ici, l'observation attentive est bien plus gratifiante que l'agitation des safaris en plein air d'Afrique de l'Est. Au Gabon, le plaisir réside dans la découverte de la vie cachée dans l'ombre et la brume : chaque rencontre est unique et intime, un souvenir impérissable.
Libreville est une capitale relativement petite à l'atmosphère tropicale. Ses larges boulevards bordés de manguiers lui confèrent une tranquillité qui contraste avec l'effervescence de nombreuses villes africaines. La plupart des visiteurs utilisent Libreville comme point d'entrée et de sortie, mais il est judicieux d'y passer un jour ou deux pour s'imprégner de la culture locale et régler les aspects pratiques avant de partir explorer les parcs.
Libreville doit une grande partie de son charme à ses marchés et à ses promenades le long du quai. Le marché Mont-Bouët, le plus grand marché en plein air de la ville (près de l'aéroport), est un véritable festival pour les sens les matins d'affluence : les étals regorgent de poissons frais, de fruits tropicaux, d'épices et d'artisanat traditionnel. Un guide local vous aidera à vous y retrouver, car il est facile de s'y perdre ! Le marchandage est de rigueur ; un petit souvenir comme un masque sculpté ou un tissu batik coûte entre 10 000 et 20 000 francs CFA. Non loin de là se trouve le marché des Fougères, dédié aux souvenirs culturels et à l'art. Y faire ses achats soutient les artisans locaux, et les prix y sont souvent fixes.
Le Palais de la Présidence n'est pas ouvert au public, mais flâner devant ses salles dorées entourées de grilles et le monument au roi Bateke est un beau sujet de photos (malheureusement, impossible d'y entrer). Une autre promenade prisée est celle de la Baie des Rois, qui s'étend du port au Casino. Elle est magnifique au coucher du soleil, avec ses palmiers et ses bancs. Vous y croiserez des locaux faisant leur jogging ou sirotant un verre au bord de l'eau ; ne soyez pas surpris si, par moments, les vagues déferlent sur la promenade à marée haute !
À Libreville, la scène gastronomique est variée, allant des adresses décontractées aux restaurants cosmopolites. Nombre d'entre eux proposent une cuisine fusion franco-africaine. Goûtez le Poulet Nyembwé (poulet à la sauce épicée aux noix de palme) ou le poisson frais grillé accompagné de piments. Le vin d'ananas national est une curiosité sucrée (bien que l'eau et les boissons non alcoolisées soient les plus sûres). Si vous préférez des plats français ou européens, plusieurs restaurants du boulevard Triomphale proposent des steaks, des pâtes et du vin pour 15 à 25 € par repas.
Le front de mer de La Baie des Rois s'anime à la nuit tombée. On y trouve un casino et quelques bars où se côtoient expatriés et voyageurs. L'Hippocampe Café-Bar (en bord de plage) est un lieu prisé, avec sa terrasse et ses concerts occasionnels. L'ambiance y est décontractée : de nombreux locaux y apprécient des cocktails et des plats français réconfortants en fin de soirée. Le casino (Casino Croisette) propose poker, machines à sous et un bar climatisé (tenue décontractée). La plupart des établissements ferment vers minuit ou 1 h du matin, et de nombreux bars ne servent pas d'alcool le vendredi pour des raisons religieuses ; pensez-y avant de sortir.
La situation géographique de Libreville permet des escapades rapides. Une excursion d'une demi-journée populaire est la visite du musée Albert Schweitzer de Lambaréné (sur le fleuve Ogooué, à 2 heures de route au sud). Ce musée préserve le domaine du lauréat du prix Nobel Albert Schweitzer. Vous pourrez y voir son petit hôpital et en apprendre davantage sur son travail dans la jungle. Le prix d'entrée est modique, mais attention, le musée ferme à midi le week-end. Autre option : le River Lodge Resort, un éco-lodge récent en bord de rivière, à 30 minutes de route de la ville. On peut y faire du kayak, pêcher et observer les singes depuis des cabanes perchées dans les arbres ; une escapade nature en toute tranquillité. Pour des excursions plus longues, un circuit organisé peut vous emmener dans les régions de Minkébé ou d'Ivindo (en vol charter) pour découvrir une nature préservée, mais ces voyages nécessitent une planification sur plusieurs jours. Enfin, les amateurs d'art pourront visiter le Musée des Beaux-Arts près de Mont-Bouët, qui présente de l'art gabonais contemporain (renseignez-vous à l'avance, car il est parfois temporairement fermé).
Si les parcs nationaux et Libreville constituent des attractions majeures, d'autres sites méritent d'être mentionnés :
– Port-Gentil: Capitale pétrolière du Gabon, la ville est un important carrefour de transit (les ferries pour Mayumba et Loango partaient autrefois d'ici). On y trouve peu d'intérêt, hormis une place en bord de mer et quelques petits marchés. Si votre itinéraire y fait escale, prévoyez d'y passer la nuit pour prendre votre prochain vol, mais attendez-vous à des rues bruyantes et à des hébergements chers.
– Lambaréné: Lambaréné, ville riveraine célèbre pour l'hôpital Albert Schweitzer, offre un cadre paisible sur ses îles de l'Ogooué, en dehors du musée. Les voyageurs à petit budget séjournent parfois à l'auberge de l'hôpital. Si vous avez le temps (surtout en route vers Lopé), faites une halte d'une nuit et profitez d'une agréable promenade en bateau dans les jardins de l'hôpital, où vous pourrez observer des poules d'eau géantes et des loutres d'Afrique.
– Lodges du lac caché (Tsam-Tsam) : Au nord de Bitam, ces éco-lodges sont nichés au bord de ruisseaux forestiers et d'un lac de cratère. Conçus selon les principes du tourisme communautaire, ils proposent des visites guidées des villages et des randonnées en pleine nature. La forêt dense, loin des sentiers battus, offre un cadre idéal pour une expérience authentique et hors des sentiers battus.
– River Lodge Resort : Au sud de Libreville, ce site d'excursion à la journée propose du kayak et des sentiers de randonnée le long de la rivière, au milieu des mangroves. On peut y observer des singes et des hippopotames (de l'autre côté de la rivière). Idéal pour une pause détente à proximité de la ville.
– Omboué (Evengué Island): Au sud-ouest du Gabon, Omboué est la porte d'entrée de la région de Fernan-Vaz. On y trouve le Projet Gorilles de Fernan-Vaz, qui abrite un centre de réhabilitation pour les grands singes. Avec suffisamment de temps et un moyen de transport adapté (quatre jours de trajet en 4x4 et en bateau depuis Libreville), il est possible de visiter ce projet écologique isolé. À proximité se trouve également le sentier de Kirindy, où l'on peut observer une faune adaptée aux milieux marécageux.
– Franceville, Makokou: Ces villes sont les portes d'entrée respectives des parcs de Minkébé et d'Ivindo. Franceville possède une architecture coloniale et le Musée régional (qui abrite une petite collection de fossiles). Makokou dispose d'un marché animé. La plupart des voyageurs y font escale lors de leur visite des parcs déjà mentionnés.
Voyager au Gabon implique souvent de réserver un circuit organisé, car les voyages individuels sont complexes. Plusieurs voyagistes réputés sont spécialisés dans le Gabon :
Qu'il s'agisse de safaris en groupe ou privés, la plupart des safaris de 5 à 7 jours au Gabon coûtent désormais plusieurs milliers de dollars par personne. Les prix indiqués comprennent la quasi-totalité des prestations (hébergement, repas, droits d'entrée dans les parcs, transferts, guide). Les frais non inclus sont généralement les vols internationaux, les visas, les pourboires et les dépenses diverses (boissons, Wi-Fi, etc.). Le paiement anticipé, parfois en plusieurs fois, est courant.
Pour les voyageurs au budget serré, organiser soi-même son voyage est extrêmement difficile (et souvent plus coûteux). Les voyageurs indépendants doivent gérer tous leurs transferts eux-mêmes et risquent de se retrouver bloqués par des problèmes de route. Presque tous les voyageurs sérieux au Gabon, même les routards, finissent par participer à au moins une excursion d'une journée ou par louer les services d'un chauffeur. Le coût d'un chauffeur privé est élevé, mais le partager entre amis permet de réduire les frais.
Tous les itinéraires doivent être flexibles. Les conditions météorologiques et routières obligent souvent à les modifier. Il est judicieux de prévoir des jours de marge et de ne pas surcharger le programme.
La culture du Gabon est aussi diverse que sa faune. Plus de 40 groupes ethniques y vivent, chacun avec ses traditions. Une grande partie du pays est peuplée de Bantous, les Fang étant le groupe le plus important. La culture gabonaise moderne mêle traditions indigènes, influences françaises et christianisme. Voici quelques exemples culturels marquants :
De manière générale, la culture gabonaise est accueillante. Le Gabon n'est pas un pays figé sur le temps, avec des attractions touristiques classiques ; elle s'anime lorsqu'on échange avec les habitants, qu'on flâne sur les marchés et qu'on goûte à la cuisine locale. Même des interactions informelles – partager un repas avec les villageois ou apprendre quelques mots de français (ou les salutations Fang) – laissent des souvenirs culturels impérissables.
La cuisine gabonaise est un mélange de traditions bantoues et d'influences coloniales françaises. Les aliments de base comprennent le manioc, la banane plantain, le gombo et le riz, souvent servis avec des ragoûts ou des sauces. Le porc et le poulet sont très consommés, ainsi que les fruits de mer comme le poisson (souvent de la carpe ou du thon) et le crabe, compte tenu de la situation côtière. Un plat local typique est le Poulet Nyembwé : du poulet mijoté dans une sauce épaisse à base de noix de palme (nyembwé). Un autre est le Saka-Saka : des feuilles de manioc pilées cuites avec des cacahuètes et des épices (semblable au grande-saka congolais). Les ragoûts de viande ou de poisson sont richement assaisonnés de piments et d'herbes aromatiques. On trouve sur les étals de rue des brochettes de viande ou de saucisse grillées, souvent accompagnées d'une sauce piquante. Les fruits tropicaux abondent (mangues, bananes, ananas), mais il est conseillé de les peler soigneusement pour éviter les parasites.
Le Gabon n'est pas particulièrement adapté aux végétariens. La viande et le poisson dominent l'alimentation ; les plats à base de légumineuses sont rares. Si vous ne mangez pas de viande, il est conseillé de demander des repas végétariens lors de vos réservations de lodges ou de restaurants. Pour les voyages organisés, prévenez le lodge à l'avance : ils peuvent généralement proposer du riz, des légumes et des plats à base d'œufs ou de fromage à la place de la viande. Libreville offre quelques options végétariennes et véganes, mais en dehors de la capitale, le choix est limité. Emportez des en-cas protéinés (noix, barres protéinées) pour les safaris ou les séjours en zone rurale. Sachez que la « salade gabonaise » (salade de crudités) est une option végétarienne courante. Les jus de fruits locaux et les bananes plantains fraîches sont également rassasiants. Si vous mangez du poisson, la plupart des lodges de safari servent chaque soir du poisson ou du poulet grillé en abondance, de quoi satisfaire les pesco-végétariens.
La bière est largement disponible (par exemple, la Castel, une bière locale, et des lagers importées). Le vin de palme local, issu de la fermentation de la sève de palmier, est souvent vendu sur les marchés. On trouve facilement des boissons non alcoolisées et de l'eau en bouteille. Il est déconseillé de boire l'eau du robinet en dehors des hôtels de Libreville (privilégiez l'eau en bouteille, même au restaurant). À noter : il est généralement mal vu de consommer de l'alcool dans les lieux publics ou dans la rue ; les Gabonais se retrouvent plutôt chez l'habitant ou dans les bars pour prendre un verre.
Libreville offre un large choix de restaurants. Les établissements de gamme moyenne (environ 15 000 à 25 000 francs CFA par plat) comprennent des bistrots français et des grillades de fruits de mer. Parmi les adresses à ne pas manquer : le restaurant Raffolé (rue des Gourmets) propose une cuisine française de qualité ; Duc et Gourmet (près du cinéma) est réputé pour ses spécialités locales ; l’Auberge du Bivouac offre un décor forestier et une bouillabaisse (n’hésitez pas à demander poliment). Pour les fruits de mer, Le Cabestan à Pointe Denis est un restaurant prisé (avec une belle vue). Pour un repas rapide, les petits établissements près de Mont-Bouët ou Le Boulanger (boulangerie-café) proposent des sandwichs, des viennoiseries et du café. Si vous souhaitez cuisiner ou faire vos courses, le marché de Mont-Bouët regorge de produits frais et abrite quelques petites boutiques.
Dans la brousse, la plupart des repas sont inclus dans votre forfait. Les lodges de safari sont réputés pour leurs repas copieux : salades, soupes, grillades de viande ou de poisson, riz, haricots, bananes plantains et ragoûts locaux sont proposés en abondance. Des en-cas comme des muffins, des fruits ou des cacahuètes sont souvent disponibles en milieu d’après-midi. Les régimes spéciaux (sans gluten, végétalien, etc.) peuvent être pris en compte, mais doivent être signalés à l’avance. La qualité de la cuisine des lodges est généralement élevée (ils s’adressent à une clientèle étrangère), avec souvent une touche française sur des produits locaux. Le prix du vin et de la bière dans les lodges est élevé ; prévoyez donc suffisamment d’argent liquide pour les boissons alcoolisées, le cas échéant.
Le français est la langue officielle et celle dont vous aurez besoin partout. Quelques personnes à Libreville et dans le secteur du tourisme parlent un peu anglais, mais en dehors de ce secteur, le français est indispensable. Plusieurs dizaines de langues africaines sont parlées par les habitants (fang, myène, nzebi, etc.), mais vous ne les utiliserez pas à moins d'engager un guide local ou de visiter des villages isolés. Phrases françaises utiles : Bonjour (bonne journée), merci (merci), s’il vous plaît (s'il te plaît), où est… (où est…), Je ne parle pas français (Je ne parle pas français). Il est fortement recommandé d'avoir une application de traduction hors ligne (comme Google Traduction) sur votre téléphone, ainsi qu'un guide de conversation français si vous en possédez un.
Il est facile d'acheter une carte SIM à l'aéroport de Libreville ou dans les commerces de la ville. Airtel Gabon et Moov sont les principaux opérateurs. Comptez environ 10 000 à 15 000 francs CFA (16 à 24 dollars) pour une carte SIM avec 10 à 15 Go de données. L'enregistrement est obligatoire (présentez votre passeport). La couverture est bonne en ville et sur les grands axes routiers, mais inexistante dans de nombreux parcs. Prévoyez en conséquence : la plupart des lodges sont hors réseau et ne reçoivent aucun signal. Beaucoup proposent le Wi-Fi uniquement dans un espace commun (souvent facturé à l'heure). Ne comptez pas sur Internet dans les parcs : téléchargez des cartes et des applications de traduction à l'avance.
Le Gabon utilise le courant 220 V/50 Hz, comme en Europe. Les prises sont de type européen (deux broches). Les coupures de courant sont fréquentes, même à Libreville. Rechargez vos appareils dès que possible (certains lodges coupent les générateurs la nuit).
Le fuseau horaire du Gabon est UTC+1 (comme en Europe de l'Ouest en hiver, ou au Nigéria). Il n'y a pas d'heure d'été.
La photographie est généralement autorisée, mais évitez de photographier le personnel et les installations gouvernementales, militaires ou policières. Demandez toujours la permission avant de photographier des personnes (certaines poseront volontiers, la plupart sont amicales). L'utilisation de drones est réglementée ; ne les faites pas voler sans vous renseigner sur la réglementation en vigueur (la plupart des voyageurs n'utilisent pas de drones au Gabon).
Le Gabon est une société conservatrice. Adoptez une tenue vestimentaire modeste : les débardeurs et les shorts courts peuvent attirer les regards dans les petites villes, même si le port du maillot de bain est tout à fait acceptable sur les plages. Les Gabaonais sont aimables mais formels : une poignée de main et un « Bonjour » suffisent. Il est impoli de prendre quelqu’un en photo sans son autorisation. Si vous êtes invité chez l’habitant, attendez-vous à des repas simples et à une hospitalité chaleureuse (il est poli d’accepter au moins un peu à manger ou à boire). Évitez de parler de politique ou d’argent avec vos nouvelles connaissances.
Le Gabon est relativement plus sûr que de nombreux pays africains, mais la criminalité existe. À Libreville et à Port-Gentil, soyez vigilant face aux pickpockets et aux voleurs à l'arraché, surtout dans les rues et les marchés bondés. Les vols à la tire peuvent survenir lorsque les touristes semblent distraits. Évitez de porter des bijoux ou des montres ostentatoires en public. Laissez vos passeports et votre argent liquide en lieu sûr dans le coffre-fort de votre hôtel ; n'emportez que le nécessaire pour la journée. Si vous voyagez en taxi la nuit, asseyez-vous à l'arrière et gardez vos sacs au sol, et non sur vos genoux.
Il est généralement sûr de marcher seul(e) uniquement dans les zones fréquentées et en journée. Évitez les rues sombres et isolées ainsi que les plages après le coucher du soleil, même en groupe. À la nuit tombée, prenez un taxi. Si vous vous sentez mal à l'aise, placez votre chemisier, votre portefeuille ou votre sac sous le siège avant (hors de vue) par précaution.
Arnaques : méfiez-vous de toute personne vous proposant spontanément de l’aide pour de l’argent ou des indications ; elle pourrait vous voler votre argent en vous distrayant. Si l’on vous rend la monnaie, comptez-la. Les pourboires ne sont pas inclus dans les taxis et les marchés ; renseignez-vous toujours sur le prix de la course au préalable. Soyez prudent si quelqu’un vous propose de vous emmener à un distributeur automatique de billets (des cas de fraude à la carte bancaire ont été signalés).
Les rencontres guidées avec la faune sauvage sont généralement sûres, mais écoutez toujours les consignes de sécurité de votre guide. N'approchez jamais un grand animal à pied, sauf indication contraire. Pour les gorilles, des règles de distance strictes s'appliquent. Les éléphants sur la plage peuvent sembler apprivoisés, mais restez toujours dans le véhicule ou maintenez une distance d'au moins 50 mètres. Si vous apercevez des hippopotames ou des crocodiles, ne tentez pas de les toucher ni de les nourrir. Tous les lodges et les agences de tourisme insistent sur le principe « observer, ne pas toucher ». Si un gorille ou un éléphant montre des signes d'agitation (fausse charge, barrissement), suivez les instructions du guide pour vous éloigner calmement. Les gardes du parc sont bien formés pour assurer votre sécurité et celle des animaux.
Conduire au Gabon en dehors de Libreville est dangereux. Les routes sont mal éclairées et souvent parsemées de nids-de-poule. Les camions surchargés peuvent déverser leur cargaison de manière inattendue. La conduite de nuit est dangereuse, même dans les zones fréquentées : il n’est pas rare de croiser des piétons errants ou des véhicules en panne. Attachez toujours votre ceinture de sécurité. En cas d’accident mineur (par exemple, un accrochage), ne tentez pas de négocier sur place ; insistez pour appeler la police afin de déposer un constat (votre permis de conduire et votre attestation d’assurance seront vérifiés). Ayez toujours sur vous tous les papiers du véhicule (carte grise, contrat de location, permis de conduire), car ils peuvent vous être demandés aux points de contrôle. Ne tentez jamais de forcer un barrage de police : cela ne fera que vous attirer des ennuis.
Le Gabon a connu un coup d'État militaire en août 2023, mais la situation est actuellement stable. Cependant, la présence militaire à Libreville est plus importante qu'avant le coup d'État. Des élections sont prévues pour 2025. Les gouvernements étrangers recommandent la prudence et de se tenir informés via leur ambassade. Évitez toute manifestation ou rassemblement politique important, car des événements peuvent survenir sans prévenir. Un couvre-feu peut être instauré en ville à certaines heures, notamment en période de forte tension (renseignez-vous auprès des habitants ou du personnel de votre hôtel). Dans tous les cas, voyagez calmement et avec respect : les manifestations d'étrangers sont extrêmement rares et fortement déconseillées.
Les femmes voyageant seules doivent être prudentes. Les Gabonais sont généralement polis, mais le harcèlement est possible, surtout la nuit. Il est fortement déconseillé de marcher seule après la tombée de la nuit et, même en groupe, de rester vigilante. Adoptez une tenue vestimentaire modeste (évitez les vêtements indécents) pour ne pas attirer l'attention. Si vous vous sentez mal à l'aise, quittez les lieux ou demandez de l'aide. De nombreuses voyageuses témoignent qu'être accompagnée d'une amie ou d'un guide renforce considérablement leur sécurité la nuit.
Les numéros d'urgence au Gabon ne sont pas aussi fiables que dans d'autres pays. Le numéro de la police est le 177 et celui des urgences médicales le 173, mais en pratique, il faut souvent passer par son hôtel ou son guide pour appeler les secours. Ayez toujours à portée de main les coordonnées de votre agence de voyages et l'adresse/le numéro de téléphone de votre ambassade. Emportez une copie des coordonnées de votre ambassade (américaine, britannique ou autre) ; il est conseillé de déclarer votre voyage en ligne auprès de votre gouvernement avant le départ.
Le Gabon offre des possibilités uniques pour acheter des souvenirs, notamment sur les marchés et dans les boutiques d'artisans de Libreville. Voici quelques suggestions :
Lors de vos achats sur les marchés, il est courant de marchander. Commencez par proposer environ 30 % de moins que le prix affiché. Vérifiez toujours que les objets sculptés portent la signature de l'artiste ou la mention « Fabriqué au Gabon » afin d'éviter les contrefaçons. Prévoyez de la monnaie en petites coupures de francs CFA (les vendeurs ont rarement de la monnaie sur les gros billets). Les stands de souvenirs affichent souvent des prix fixes.
Voici des exemples de trajets de différentes longueurs :
Safari express de 5 jours au Gabon :
7 jours : Faune et culture
Expérience complète de 10 jours au Gabon :
Grand circuit de 14 jours au Gabon : Ajoutez au plan de 10 jours :
Conseils saisonniers : – Focus sur les baleines et les tortues : Si votre séjour a lieu entre juillet et septembre, prévoyez un maximum de jours sur la côte atlantique (Loango). Saison sèche : Inclure Pongara pour un accès facile à la plage (plus facile par la route). Saison des pluies: Plus de temps dans les parcs forestiers (Ivindo, Lopé) et les arrêts culturels (musées, marchés) lorsque la côte est moins accessible.
Le Gabon vaut-il le détour ? Absolument idéal pour les amoureux de la nature et les aventuriers. Le Gabon est l'une des destinations sauvages les plus préservées d'Afrique, offrant des rencontres uniques avec la faune sauvage (éléphants de plage, hippopotames surfeurs, forêts tropicales vierges). Ce pays n'est pas fait pour les voyageurs à petit budget ni pour ceux qui recherchent le luxe : le coût est élevé et l'organisation peut s'avérer complexe. Mais la récompense est à la hauteur : une immersion totale dans des paysages et une faune que peu d'autres endroits proposent encore. Si vous appréciez l'exploration hors des sentiers battus, le Gabon vaut tous les défis.
Combien de jours me faut-il au Gabon ? Il vous faudra plus de temps que vous ne le pensez. Pour le seul parc national de Loango, prévoyez au moins 4 à 5 jours (arrivée, une journée de voyage, 2 à 3 jours de safari). et Lopé, prévoyez 3 à 4 jours supplémentaires. Pour visiter 3 parcs (Loango, Lopé, Ivindo ou Pongara), comptez 10 à 14 jours. Les déplacements à l'intérieur du pays sont lents et chaque transfert peut prendre une journée. Un séjour plus long (2 à 3 semaines) vous permettra de vous acclimater et de vous adapter aux changements d'horaires.
Puis-je visiter le Gabon de manière indépendante ? Techniquement, oui, mais c'est extrêmement difficile. Peu de panneaux sont en anglais, les transports en commun sont rares et les routes sont en mauvais état. Il vous faudrait coordonner vous-même de nombreux vols, chauffeurs et hébergements. Pour la plupart des visiteurs internationaux, participer à un voyage organisé ou, au moins, faire appel à des guides locaux pour chaque étape est beaucoup plus simple et sûr. Conduire soi-même est possible, mais préparez-vous à des conditions très rudimentaires et à une navigation cauchemardesque.
Qu'est-ce qui fait la renommée du Gabon ? Le Gabon est surtout connu pour sa faune et ses forêts. Les images d'« éléphants se promenant sur les plages » (Loango), d'« hippopotames surfant » et de vastes étendues de jungle équatoriale sont particulièrement emblématiques. On le surnomme le dernier Éden d'Afrique car une grande partie du pays demeure sauvage et protégée. Le Gabon abrite également des populations importantes de gorilles des plaines de l'Ouest et de mandrills. Sur le plan culturel, il est célèbre pour les cérémonies Bwiti et l'hôpital Albert Schweitzer de Lambaréné.
Le Gabon est-il une bonne destination pour un premier safari ? Le Gabon est une destination de safari exigeante. L'expérience y est très différente de celle de l'Afrique de l'Est ou du Sud : pas de vastes plaines ouvertes ni de garantie d'observer de grands animaux. L'observation est plus lente et nécessite de parcourir à pied ou en bateau des forêts denses et des clairières marécageuses. Pour un premier safari, les savanes d'Afrique de l'Est offrent peut-être des animaux plus faciles à observer. Le Gabon est plus adapté si vous recherchez la nouveauté et l'endurance. Préparez-vous à des conditions rustiques et soyez capable de passer de longues heures à attendre en silence. Beaucoup conseillent d'aborder le Gabon plus enrichissant après avoir effectué des safaris plus faciles ailleurs.
Puis-je combiner le Gabon avec d'autres pays ? Oui, il est possible de combiner plusieurs régions pour un voyage plus long. Au nord, le Cameroun offre culture et faune sauvage (bien que la région frontalière soit isolée). Au sud, la République du Congo (Congo-Brazzaville) possède des parcs forestiers similaires (par exemple Odzala) et est accessible par vols charters depuis le sud du Gabon. Le Gabon est parfois combiné par avion avec d'autres destinations. São Tomé et Príncipe (État insulaire à 240 km à l'ouest) – deux vols par semaine relient Libreville à São Tomé. Si vous disposez de plus de trois semaines, vous pouvez ajouter la visite des parcs nationaux du Congo ou des îles.
Saisons touristiques : La haute saison touristique se situe pendant la saison sèche gabonaise (juin à septembre), période où l'observation de la faune est optimale. Les prix des lodges et des vols charters peuvent augmenter en conséquence ; il est conseillé de réserver 3 à 6 mois à l'avance si vous voyagez durant cette période. La basse saison (mois des pluies) attire moins de touristes et les prix sont légèrement inférieurs, mais les conditions météorologiques peuvent perturber une partie de votre itinéraire.
En résumé, le Gabon récompense les voyageurs qui planifient soigneusement leur voyage, restent flexibles et s'ouvrent à l'aventure. Il n'y a pas de raccourci pour surmonter ses difficultés, mais les paysages et les expériences qu'il offre sont uniques au monde.
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