Berlin

Guide de voyage à Berlin - Aide au voyage

Berlin est la capitale et la plus grande ville d'Allemagne, avec environ 3,7 millions d'habitants. Cela en fait la ville la plus peuplée de l'Union européenne en termes de superficie. La région métropolitaine de Berlin-Brandebourg compte plus de six millions d'habitants. Berlin s'étend sur environ 891 kilomètres carrés de la plaine d'Europe du Nord. Rivières et lacs la traversent (la Spree traverse le centre-ville, la Havel la bordant à l'ouest), et environ un tiers de la ville est recouvert de parcs, de forêts et de voies navigables. Historiquement, Berlin a été multiple : capitale de la Prusse et de l'Empire allemand, centre de la République de Weimar et siège de l'Allemagne nazie. Aujourd'hui, c'est une ville mondiale de culture, de politique, de médias et de sciences. Son économie est axée sur les services, forte de la technologie, des industries créatives, de l'éducation et du tourisme. En 2024, le produit intérieur brut de Berlin s'élevait à environ 207 milliards d'euros, soit environ 53 000 euros par habitant. Berlin prospère également comme un lieu de rencontre pour l'innovation ; Au cours des années 2010, elle a attiré la plus grande part de capital-risque pour les startups en Europe.

La population de la ville est relativement jeune et cosmopolite. Près d'un quart des Berlinois sont nés hors d'Allemagne, représentant quelque 170 pays. L'âge médian est d'environ 43 ans, et plus de la moitié des habitants ont moins de 45 ans. Cette diversité se reflète dans les langues parlées, les festivals et la cuisine internationale de la ville. Berlin a reçu des surnoms affectueux qui reflètent son âme. On l'appelle parfois « Berlin ». Spreeathen – « Athènes sur la Spree » – en hommage à son ambition du XIXe siècle d'être un centre de la philosophie et des arts. Pourtant, les habitants la surnomment souvent Ville grise ou « Ville grise », un clin d'œil aux vastes étendues de béton construites dans l'austère période d'après-guerre. Ces images contrastées – la vision cultivée de Spreeathen contre le graveleux Ville grise – tous deux témoignent de la complexité de Berlin. Au fil des siècles, la ville a été surnommée « le cœur de l'Europe » en raison de sa situation centrale et de son rôle central dans l'histoire. Des ambitions royales et de la splendeur impériale à l'iconographie de la Guerre froide et à la créativité avant-gardiste, l'identité de Berlin se définit par sa capacité à se réinventer malgré les épreuves. Son esprit durable – résilient, innovant et conscient de lui-même – est ce qui captive véritablement le monde.

Planifiez votre voyage parfait à Berlin : un guide pratique

Combien de jours à Berlin suffisent ? Élaborer l'itinéraire idéal

Pour la plupart des visiteurs, deux à trois jours suffisent pour découvrir les principaux sites touristiques de Berlin. Les principales attractions – la Porte de Brandebourg, le Reichstag, le Mémorial de l'Holocauste, l'Île aux Musées et quelques musées à proximité – sont regroupées dans le quartier central de Mitte. Une seule journée de visite à pied ou de circuit en tramway suffit à découvrir ces incontournables. Les guides de voyage soulignent que « la plupart des voyageurs passent deux à trois jours à Berlin… ce qui est largement suffisant pour découvrir les principales attractions et se familiariser avec la ville ». Cela suppose un rythme soutenu : on peut facilement marcher (ou prendre de courts trajets en métro) entre Unter den Linden (où se trouve la Porte), Unter den Linden et Alexanderplatz (avec la Tour de Télévision), ainsi que le Tiergarten et le Mémorial de l'Holocauste tout proches. Si l'on est pressé, un voyage de 48 heures peut permettre de visiter les trois principaux sites touristiques et peut-être un musée ou un parc. Même un week-end peut constituer une visite éclair enrichissante des incontournables de Berlin.

Cependant, quatre à cinq jours offrent une expérience plus approfondie. Avec plus de temps, les voyageurs peuvent échelonner leurs visites : visiter davantage de musées de l'Île aux Musées, savourer des dîners tranquilles dans différents quartiers et s'aventurer dans des quartiers comme Prenzlauer Berg ou Charlottenburg, situés juste à l'extérieur du centre historique. Par exemple, un programme de quatre jours pourrait consacrer le jour 1 aux monuments centraux, le jour 2 à l'Île aux Musées et aux sites adjacents, le jour 3 à un quartier comme Kreuzberg ou Prenzlauer Berg (street art, marchés, cafés) et l'East Side Gallery, et le jour 4 à une activité spéciale (voir Excursions d'une journée ci-dessous). Cinq jours permettent un rythme plus tranquille : les matinées peuvent être consacrées à une promenade dans le Tiergarten verdoyant ou à un marché alimentaire, les après-midis aux églises ou aux galeries, et les soirées à la vie nocturne locale ou aux cabarets.

Une semaine ou plus à Berlin transforme un séjour en mini-résidence. En sept jours, on peut aisément organiser deux ou plusieurs excursions d'une journée, tout en explorant des recoins moins connus. Avec plus de temps, les voyageurs partagent souvent leur séjour entre l'Est historique et l'Ouest élégant : on peut passer quelques nuits dans le centre de Mitte, puis se rendre à Charlottenburg ou Prenzlauer Berg pour une perspective différente. Dès la deuxième semaine, on peut vraiment vivre comme un Berlinois : faire la grasse matinée, flâner dans les marchés aux puces, se familiariser avec les transports en commun et, pourquoi pas, s'adonner à un passe-temps berlinois comme la tournée des cafés ou les balades à vélo dans les parcs le week-end. En bref, chaque jour supplémentaire permet de découvrir de nouvelles facettes de Berlin, des attractions familiales aux galeries indépendantes, en passant par les brasseries en plein air décontractées et les bars de jazz.

Le meilleur mois pour visiter Berlin : analyse saisonnière

Berlin offre quelque chose de particulier à chaque saison. Les visiteurs se demandent peut-être quand meilleur À venir. En réalité, Berlin est « toujours en effervescence », mais chaque saison a ses propres charmes :

  • Printemps (mars-mai): Les fleurs printanières transforment la ville. Les parcs et les avenues se parent de couleurs éclatantes, tandis que les cerisiers, les magnolias et les jonquilles fleurissent. Les chroniqueurs de voyage soulignent la floraison des cerisiers en avril, notamment autour du Gendarmenmarkt et d'Unter den Linden. Les températures se font douces (10 à 20 °C en moyenne), idéales pour les terrasses de café et les promenades. Le calendrier culturel de la ville s'anime avec des concerts en plein air et des foires de rue. Le début du printemps voit des festivals comme le Concert du Nouvel An (à Potsdam) et les marchés de Pâques. À la fin du printemps, la saison des festivals bat son plein – par exemple, le Karneval der Kulturen (un défilé multiculturel) en mai offre des spectacles de rue et des costumes vibrants.

  • Été (juin-août): Les étés chauds (températures diurnes de 22 à 25 °C) sont synonymes de longues journées ensoleillées propices à la découverte et à la fête. Les Berlinois affluent vers les lacs voisins (Wannsee, Schlachtensee) pour se baigner et faire des barbecues. Les célèbres brasseries en plein air de la ville (bière sous les châtaigniers) bourdonnent d'activité. De nombreux événements en plein air et festivals de musique y ont lieu : parmi les plus emblématiques, citons la Fête de la Musique et le Festival de Jazz de Berlin. En juillet, on peut assister à la marche des fiertés de Christopher Street Day, tandis qu'en août, on trouve Lollapalooza (un grand festival international de musique) et le Festival international de littérature. Selon les guides locaux, « Berlin offre de nombreux lacs et plages de parcs… des concerts en plein air et des festivals comme Lollapalooza… Les clubs, brasseries en plein air et bars sur les toits s'animent ». Les soirées d'été sont idéales pour prendre un verre sur les toits ou faire une croisière sur la Spree le week-end.

  • Automne (septembre-novembre)L'automne marque le début d'une saison chaleureuse et culturellement riche. Le début de l'automne est encore doux (on peut enfiler des t-shirts en septembre), et les arbres du Tiergarten et du Grunewald se parent de doré. Le Festival des Lumières en octobre est un moment fort, lorsque monuments et ponts s'illuminent artistiquement. À la fin de l'automne, le temps se rafraîchit (autour de 5 à 15 °C) et la vie intérieure reprend son cours. Les musées se remplissent à mesure que la foule se raréfie ; les galeries d'art ouvrent souvent des expositions à succès pour l'hiver. Les célébrations de l'Oktoberfest et les nombreux marchés fermiers célèbrent les récoltes. Comme le souligne un guide de voyage : « L'automne est le moment idéal pour explorer les musées berlinois avec moins de monde. » La saison culmine avec des soirées chaudes dans les cafés et des dîners matinaux, ainsi qu'avec le lancement des saisons d'opéra et de théâtre.

  • Hiver (décembre-février): L'hiver à Berlin peut être froid (presque zéro degré), mais il est aussi festif. Les marchés de Noël de décembre (Weihnachtsmärkte) attirent les Berlinois comme les touristes : imaginez du vin chaud et du pain d'épices sous les lumières du Gendarmenmarkt, de l'Alexanderplatz ou de Charlottenburg. La grande fête du Nouvel An à la Porte de Brandebourg (avec feu d'artifice) est légendaire. La culture en intérieur est à son apogée : les musées et les salles de spectacle affichent un programme complet, et les pubs chaleureux accueillent les foules. Un blog observe : « Les hivers sont froids mais débordent de charme : marchés de Noël en plein air, vin chaud et des centaines de lumières. » La neige est possible (ajoutant un charme féérique), même si elle pourrait ne pas durer. Globalement, Berlin en hiver est plus calme mais charmante, parfaite pour une escapade romantique ou pour profiter des grands musées en toute tranquillité.

En bref, il n'y a pas vraiment de « mauvaise » période pour visiter Berlin. Le printemps et le début de l'été sont la haute saison touristique (chaude et festive), tandis que l'hiver et la fin de l'automne sont plus calmes (et moins chers), et le début de l'été et l'automne offrent un climat modéré. Quelle que soit la saison, Berlin est une ville pleine d'énergie.

Berlin est-elle chère à visiter ? Budget détaillé

Berlin est une ville aux prix modérés comparée aux autres capitales européennes. Selon les études de voyage, un voyageur moyen dépense environ 175 € par jour. Ce montant se répartit approximativement comme suit : 128 € pour l'hébergement, 90 € pour la nourriture et environ 18 € pour les transports locaux (le reste étant consacré aux visites touristiques, aux cartes SIM, etc.). Un budget d'une semaine pour une personne s'élève à environ 1 225 €. Cependant, les coûts varient considérablement selon le style : les voyageurs à petit budget peuvent dépenser moins de 70 à 90 € par jour (auberges et restauration de rue), tandis que les voyages de luxe dépassent facilement les 300 €.

Hébergement: L'offre d'hébergement à Berlin permet de maîtriser les coûts. Les dortoirs des auberges de jeunesse coûtent entre 20 et 30 € la nuit, et les chambres doubles économiques entre 60 et 100 € (selon l'emplacement et la saison). Un hôtel milieu de gamme ou un Airbnb dans le centre de Mitte peut coûter entre 100 et 150 € ; les hôtels haut de gamme peuvent dépasser les 200 €. Selon un guide des prix, les hôtels milieu de gamme coûtent en moyenne 128 € la nuit, tandis que les chambres dans les auberges de jeunesse ou les pensions de famille sont beaucoup moins chères (souvent moins de 50 €). Le choix du quartier est important : séjourner à Mitte est pratique mais plus cher, tandis que des quartiers comme Neukölln ou Charlottenburg peuvent être plus abordables tout en restant accessibles en transports en commun.

Nourriture et boissons : Berlin offre de tout, de la cuisine de rue bon marché aux restaurants étoilés. Les options pour petits budgets abondent : une currywurst ou un döner kebab ne coûtent que quelques euros ; un café ou une bière dans un café coûte environ 3 à 4 €. Un repas au restaurant classique (assiette complète avec boisson) coûte environ 10 à 20 € par personne ; les restaurants milieu de gamme 20 à 40 €. Les repas plus haut de gamme (gastronomie) peuvent facilement dépasser les 60 €. En moyenne, les voyageurs dépensent environ 90 € par jour en repas, soit environ 30 € par repas, boisson comprise. Pour faire des économies, on peut combiner la cuisine de rue (currywurst, falafel ou döner), les marchés de snacks et la cuisine des auberges. Notez que les pourboires sont modestes : 5 à 10 % sont d'usage dans les restaurants (beaucoup de gens arrondissent simplement l'addition).

Transport: Les transports en commun berlinois sont efficaces et abordables. Un ticket aller simple pour la zone AB (qui couvre tout le centre de Berlin) coûte 3,80 €. Cependant, la plupart des visiteurs achètent des pass journaliers ou multi-jours : un pass 24 heures pour les zones AB coûte 10,60 €, et un pass 7 jours environ 44,50 €. Avec ces pass, les trajets en U-Bahn, S-Bahn, bus ou tram sont illimités. Les taxis et les services de covoiturage sont généralement plus chers (une course en taxi de 5 km peut coûter entre 10 et 15 €). De nombreux voyageurs optent pour la Berlin WelcomeCard, qui combine les transports illimités (zones AB ou ABC) avec des réductions (souvent de 25 à 50 %) dans les musées et les attractions. Par exemple, la WelcomeCard 5 jours inclut la gratuité des transports et l'entrée à moitié prix dans plus de 170 sites touristiques, ce qui peut vous faire économiser si vous visitez plusieurs sites payants.

Attractions et billets : Les tarifs d'entrée varient. De nombreux mémoriaux (Mémorial aux Juifs assassinés, East Side Gallery, etc.) sont gratuits. Les grands musées (Pergamon, Neues Museum, etc.) coûtent entre 12 et 18 €. Les petits musées et les églises coûtent souvent moins de 10 €. Les visites guidées et les événements spéciaux (soirées au dôme du Reichstag, représentations théâtrales) peuvent coûter entre 10 et 30 €. Il est conseillé de prévoir au moins une ou deux visites payantes par jour si vous êtes intéressé. Certaines attractions nécessitent une réservation à l'avance (par exemple, le dôme du Reichstag est gratuit, mais doit être réservé en ligne). Globalement, combiner des sites gratuits avec quelques activités payantes permet de maintenir un budget moyen modéré.

En résumé, Berlin peut être aussi bon marché ou aussi chère que vous le souhaitez. On y trouve de nombreux lits en auberge et des marchés de rue pour les voyageurs économes, ainsi que des restaurants de renommée internationale et des hôtels de luxe pour les budgets plus conséquents. Comme le souligne un guide de voyage : « Berlin est une ville dynamique qui offre un large éventail d'activités… Berlin peut certes faire grimper les dépenses, mais il existe des stratégies pour les minimiser » (comme manger bon marché et utiliser les transports en commun). En pratique, un budget quotidien confortable de 150 à 200 € par personne permet de couvrir un hébergement moyen, trois repas, les transports et une ou deux entrées de musée. Séjourner en auberge et cuisiner peut diviser ce budget par deux, tandis que s'offrir des hôtels de luxe et des dîners gastronomiques peut le doubler.

La Berlin WelcomeCard est-elle rentable ? Analyse coûts-avantages

Pour de nombreux visiteurs, la Berlin WelcomeCard peut être une bonne affaire. Elle inclut les transports en commun illimités (zone AB ou ABC) et des réductions sur les musées, les visites, les théâtres et les restaurants. Une carte valable 5 jours en zone AB coûte environ 55 € (prix 2025) et offre environ 25 à 50 % de réduction sur les principales attractions. Si votre itinéraire comprend plusieurs entrées payantes et que vous prévoyez d'utiliser fréquemment les transports en commun, les économies sont conséquentes. Par exemple, une WelcomeCard de 5 jours offre non seulement des déplacements illimités, mais aussi des réductions allant jusqu'à 50 % sur de nombreux sites et attractions berlinois. Imaginez que vous visitiez 3 musées (15 € chacun) et assistiez à une visite guidée ou à un concert ; les réductions de la WelcomeCard pourraient couvrir son prix. En revanche, les séjours très courts ou les itinéraires purement en plein air pourraient ne pas la justifier. En général, la WelcomeCard est particulièrement intéressante pour les séjours de plus de 3 jours avec un usage intensif des visites et des transports en commun. Elle est également fournie avec des guides et un plan de la ville, ce que certains voyageurs trouvent pratique.

Un voyage dans le temps : l'histoire définitive de Berlin

La fondation de Berlin : d'un comptoir commercial marécageux à une résidence royale

Les origines de Berlin remontent à l'époque médiévale. Deux colonies commerciales slaves, Berlin et Cölln, se développèrent sur les rives opposées de la Spree. À la fin du XIIe siècle, ces petits villages étaient reliés par un pont de bois et, en 1237, leur nom apparaît dans des documents écrits. Les deux villes fusionnèrent officiellement en 1307, mais conservèrent chacune leur propre conseil municipal. Berlin fut d'abord une ville marchande du margraviat de Brandebourg. Son importance grandit lorsqu'elle rejoignit la Ligue hanséatique en 1310, la reliant ainsi au grand réseau commercial nord-allemand. En 1400, les villes jumelles comptaient environ 8 500 habitants.

Le tournant eut lieu en 1411, lorsque l'empereur Sigismond conféra le margraviat de Brandebourg à Frédéric Ier (Frédéric de Nuremberg), issu de la famille des Hohenzollern. Ainsi débutèrent cinq siècles de règne des Hohenzollern. En 1450, Berlin devint l'unique capitale du Brandebourg. La puissance du Brandebourg-Prusse grandit, entraînant la ville dans son sillage. En 1701, Frédéric III se couronna roi de Prusse, élevant Berlin au rang de capitale royale. Au cours du XVIIIe siècle, une ville royale baroque prit forme : le boulevard Unter den Linden et de somptueux palais comme le Zeughaus (aujourd'hui le Deutsches Historisches Museum). Frédéric le Grand (règne de 1740 à 1786) transforma Berlin en un centre culturel européen, allant jusqu'à faire construire le palais de Sanssouci pour sa résidence d'été à Potsdam (construit de 1745 à 1747). À la fin du XVIIIe siècle, le réseau de rues et de bâtiments de Berlin rivalisait avec celui des capitales européennes.

L'essor de la Prusse et de l'Empire allemand : Berlin, puissance européenne

Au XIXe siècle, le destin de Berlin s'alignait sur l'ascension de la Prusse. Lorsqu'Otto von Bismarck unifia les États allemands sous la direction de la Prusse, Berlin devint la capitale du nouvel Empire allemand en 1871. (En effet, Berlin était déjà la capitale du Royaume de Prusse depuis 1701.) Sous l'Empire, Berlin devint une métropole industrielle fulgurante. Sa population passa de 800 000 habitants en 1875 à 2 millions en 1900. Usines, chemins de fer et tramways consolidèrent une ville en pleine modernisation. Des projets emblématiques comme le Reichstag (achevé en 1894) et la rénovation de la Porte de Brandebourg marquèrent son prestige impérial. Cette période fut également marquée par une grande vitalité culturelle : compositeurs (Wagner, puis Schönberg) et penseurs (Planck, Einstein) y étaient actifs.

Après la défaite de l'Allemagne lors de la Première Guerre mondiale, la monarchie s'effondra en 1918 et Berlin devint la capitale de la République de Weimar (le gouvernement démocratique qui suivit). L'« Acte du Grand Berlin » de 1920 élargit considérablement les frontières de la ville, quadruplant la population pour atteindre près de 4 millions. Les années 1920, souvent appelées les « Années folles », furent un âge d'or culturel. Les Berlinois dansaient dans les cabarets modernes, des cinéastes comme Fritz Lang émergeaient, et des artistes et écrivains d'avant-garde (George Grosz, Brecht, Tucholsky) repoussaient les frontières culturelles. La ville était une pionnière mondiale en matière de mode et de vie nocturne. Comme le souligne un historien, Berlin devint à cette époque « la plus grande ville industrielle du continent européen », où Einstein, Gropius et Dietrich vécurent à divers moments.

Berlin-Weimar : les Années folles et un âge d'or de la culture

Dans les années 1920, Berlin était en pleine effervescence. Les cafés du Kurfürstendamm et les théâtres de l'avenue Unter den Linden débordaient d'énergie créative. L'architecture Bauhaus commençait à prendre de l'ampleur. Le jazz et le swing quittaient les salles de danse. Malgré les difficultés économiques de l'après-Première Guerre mondiale (hyperinflation, troubles politiques), les Berlinois adoptèrent une philosophie libérale. Les clubs restaient ouverts tard et expérimentaient de nouvelles formes d'art. La population de la ville était exceptionnellement jeune et diversifiée ; les artistes étrangers affluaient. Le cinéma, le cabaret et la littérature étaient florissants : la première de « Metropolis » (1927) eut lieu au UFA-Palast du Kurfürstendamm, symbole de l'influence de Berlin sur le cinéma. Nombreux sont ceux qui considèrent cette décennie comme l'âge d'or de la liberté et de la créativité à Berlin.

Mais c'était aussi une période d'instabilité. La violence politique était monnaie courante et, en 1929, la crise économique mondiale plongea la République de Weimar dans la crise. La vie nocturne berlinoise coexistait avec la montée des affrontements de rue extrémistes. En 1932, les difficultés économiques et la politique de la corde raide préparèrent le terrain à la catastrophe.

Berlin sous le Troisième Reich : le chapitre le plus sombre

Le destin de Berlin prit un tournant tragique en 1933, lorsqu'Adolf Hitler devint chancelier et que les nazis prirent le pouvoir. Presque immédiatement, l'incendie du Reichstag permit à Hitler d'abolir la démocratie. Le bâtiment du Reichstag – le parlement allemand (théâtre de la fondation de la République en 1919 et de l'incendie criminel de 1933) – devint le siège du gouvernement nazi. Les nazis célébrèrent Berlin en grande pompe (par exemple, en accueillant les Jeux olympiques d'été de 1936 dans des stades nouvellement construits), mais ils transformèrent également la ville en un État policier.

La communauté juive de Berlin, qui comptait environ 160 000 personnes en 1933, fut persécutée. Les pogroms de la Nuit de Cristal de 1938 virent des commerces et des synagogues juifs attaqués. La ville devint un centre de commandement central du régime nazi, et une architecture de propagande massive fut planifiée : le projet « Germania » d'Albert Speer, resté sans suite, envisageait un nouveau Berlin monumental. En pratique, seuls quelques projets nazis furent réalisés, comme un grand aérodrome (Tempelhof) et l'extension des lignes de métro. L'Holocauste frappa Berlin de plein fouet ; en 1945, la plupart des Juifs de la ville avaient été déportés ou assassinés, et des quartiers entiers furent ravagés.

La Seconde Guerre mondiale fut marquée par des bombardements incessants. Les raids aériens alliés, à partir de 1940, dévastèrent les usines et le paysage urbain. Fin 1944, Berlin était une ville forteresse. En avril-mai 1945, elle fut le théâtre de l'affrontement final : la bataille de Berlin. Les troupes soviétiques encerclèrent Berlin ; les combats de rue firent rage. Le 30 avril 1945, Hitler et son entourage se suicidèrent dans le Führerbunker. La ville capitula le 2 mai. À la fin de la guerre, environ un quart des logements berlinois étaient détruits et la moitié des bâtiments endommagés. Le résultat fut la Stunde Null (« heure zéro »), une page blanche.

La bataille de Berlin et les conséquences de la Seconde Guerre mondiale

La chute de Berlin ne mit pas fin à ses épreuves. La ville fut divisée en quatre secteurs (américain, britannique, français et soviétique), comme convenu par les Alliés en 1945. Contrairement aux autres villes allemandes, Berlin, bien que située en zone soviétique, fut partagée. Staline exigea de lourdes réparations du secteur soviétique, détruisant des usines entières. Pendant ce temps, les tensions entre les puissances occupantes s'intensifièrent. En 1948, les secteurs occidentaux fusionnèrent et reformatèrent la monnaie, ce qui poussa les Soviétiques à bloquer l'accès routier et ferroviaire à Berlin-Ouest (le pont aérien de Berlin s'ensuivit). Le blocus fut levé en 1949.

Néanmoins, la ville resta divisée en pratique. Berlin-Est devint capitale de la République démocratique allemande (RDA) en octobre 1949, bien que l'Ouest ne reconnaisse jamais officiellement cette désignation. Berlin-Ouest était officiellement alliée à l'Allemagne de l'Ouest, mais était juridiquement sous le contrôle des quatre puissances. À la fin des années 1950, les conditions de vie divergeaient : l'économie et les services de Berlin-Ouest se redressèrent vigoureusement, tandis que la croissance de Berlin-Est stagnait sous la planification communiste. L'anxiété liée à la Guerre froide s'intensifia, créant un obstacle insurmontable.

Une ville divisée : la guerre froide et le mur de Berlin

La construction du mur de Berlin : une nuit de séparation. Le 13 août 1961, les forces est-allemandes commencèrent soudainement à isoler Berlin-Est de l'Ouest. Des barbelés et des blocs de béton furent érigés du jour au lendemain. Ce mur devint finalement le mur de Berlin – une barrière de 155 km encerclant Berlin-Ouest (dont 88 km étaient constitués de murs, le reste étant constitué de bandes de sécurité, de clôtures et de champs de mines). Il fut officiellement surnommé « Mur de protection antifasciste » par la RDA, qui le présenta comme une défense contre l'agression occidentale. En réalité, il fut construit pour stopper l'émigration massive d'Est en Ouest. L'érection du Mur piégea des familles du jour au lendemain. Des photos emblématiques montrent des parents terrifiés jetant leurs enfants par-dessus des barbelés sous le regard des gardes est-allemands.

La vie à Berlin-Est et à Berlin-Ouest : deux mondes dans une seule ville. Le Mur a transformé Berlin en deux villes distinctes. À Berlin-Ouest, divisée entre les trois Alliés occidentaux, la prospérité s'est accrue – subventionnée par le gouvernement de Bonn et l'aide alliée – et les cafés, clubs et universités ont prospéré. À l'inverse, Berlin-Est (capitale de la RDA) est devenue un modèle de planification socialiste : on peut admirer son immense boulevard stalinien Karl-Marx-Allee et la tour de télévision futuriste (Fernsehturm, construite en 1965) qui perce le ciel. Berlin-Est possédait des marchés en plein air et des églises, mais aussi une surveillance omniprésente de la Stasi. Le passage entre les secteurs n'était autorisé qu'aux points de contrôle gardés. Le point de passage le plus connu était Checkpoint Charlie sur la Friedrichstraße ; un affrontement tendu entre chars s'y est produit quelques semaines seulement après la construction du Mur, lorsque chars américains et soviétiques se sont affrontés à quelques mètres l'un de l'autre.

Évasions célèbres et destins tragiques au Mur. Durant ses 28 ans d'existence, le Mur a été le théâtre de milliers de tentatives d'évasion. La plupart étaient dangereuses : on estime que 136 personnes ont été tuées en tentant de le franchir, souvent abattues par les gardes-frontières. D'autres y sont parvenues par des moyens audacieux : montgolfières, tunnels, dissimulations dans des coffres de voiture. Chaque année, Berlin-Ouest organisait des commémorations en hommage aux victimes du « Mur de Berlin » et de la « frontière oubliée ». Les autorités est-allemandes ont tenté de justifier le Mur auprès de leurs citoyens, mais la frustration a grandi. À l'Ouest, les « visites guidées du Mur » sont devenues un moyen de protester contre la division et d'enseigner l'histoire.

La chute du mur de Berlin : une révolution pacifique. En 1989, la pression politique s'intensifia dans toute l'Europe de l'Est. Le 9 novembre 1989, un communiqué de presse gouvernemental bâclé provoqua un rassemblement euphorique de foules aux postes frontières. Tard dans la soirée, des gardes, ébranlés, commencèrent à ouvrir les postes de contrôle. Des Berlinois de l'Est et de l'Ouest, en liesse, franchirent les postes de contrôle, dansant au sommet du Mur et en ramassant des morceaux en guise de souvenirs. La chute du Mur, observée en direct dans le monde entier, devint l'emblème de la fin de la Guerre froide. En quelques semaines, les Allemands de l'Est vivaient sous le droit occidental et, le 3 octobre 1990, l'Allemagne était officiellement réunifiée.

Réunies et réimaginées : Berlin depuis 1990

La chute du Mur marqua le début d'une nouvelle ère. Berlin connut une « réunification négative » – l'Allemagne de l'Ouest s'étendant de fait vers l'Est. Les industries est-allemandes s'effondrèrent et les travailleurs émigraient. Pourtant, Berlin se ressaisit peu à peu. Le 3 octobre 1990 devint la nouvelle fête nationale de la réunification. Les stations fantômes du S-Bahn (arrêts inutilisés des trains de l'Ouest à Berlin-Est) furent rouvertes. En 1999, la boucle complète du S-Bahn fut remise en service, et en 1995, le métro de Berlin-Ouest fusionna avec celui de Berlin-Est. En juin 1991, le Bundestag vota de justesse le rapatriement de la capitale de Bonn à Berlin. Au cours des années 1990 et du début des années 2000, les ministères et les missions diplomatiques furent transférés. Le Reichstag, longtemps à l'abandon (depuis son incendie de 1933), fut reconstruit avec une coupole de verre (1999) et devint la salle du Parlement. Ce projet symbolique souligna une nouvelle politique transparente.

Sur le terrain, la réunification physique a pris du temps. De nombreux quartiers marqués par les bombardements ou les vestiges du Mur sont restés vacants pendant des années. La Potsdamer Platz en est un exemple frappant : autrefois un « chemin de la mort » en ruine, elle est devenue dans les années 1990 l'un des plus grands chantiers d'Europe, se transformant en une place moderne abritant commerces, bureaux et espaces artistiques. L'architecture berlinoise d'aujourd'hui est un patchwork : des palais baroques restaurés, des immeubles brutalistes encore debout et des projets contemporains avant-gardistes comme le Musée juif ou la Hauptbahnhof (gare centrale).

Sur le plan démographique, Berlin réunifié a connu des vagues d'arrivées de nouveaux résidents. La ville est passée d'environ 3,4 millions d'habitants en 1990 à près de 3,9 millions en 2024. Une grande partie de cette croissance est due à l'immigration et à un baby-boom record dans les années 2010. Berlin est redevenue la capitale allemande de la jeunesse (âge moyen : environ 43 ans). Sur le plan économique, la ville s'est réinventée une fois de plus dans les années 2000 : des start-ups technologiques (comme Zalando et SoundCloud) ont pris racine, conférant à Berlin la réputation de « Silicon Alley » européenne. La scène artistique a également connu un essor : Berlin est devenue célèbre pour ses galeries de squatteurs et ses studios bon marché. Au total, Berlin réunifiée est devenue une ville dynamique, quoique diversifiée, où passé et avenir convergent. Son histoire reste celle d'une réinvention : elle a préservé son histoire sans devenir un musée et elle accueille avec enthousiasme de nouvelles expériences sociales et culturelles.

À la découverte des quartiers de Berlin (Kieze) : guide local

Berlin est une ville de villages. Chaque quartier, ou quartier, a sa propre saveur et, ensemble, ils forment une mosaïque culturelle. Contrairement à de nombreuses capitales, Berlin ne possède pas de centre unique dominant ; elle possède plutôt plusieurs pôles. Voici quelques-uns des Kieze les plus remarquables :

  • Mitte (Cœur historique). « Mitte » signifie littéralement « milieu ». Ce quartier est le cœur historique de Berlin et abrite de nombreux sites incontournables. Le boulevard Unter den Linden, ancienne avenue royale, traverse Mitte, bordé de monuments emblématiques : la porte de Brandebourg, la cathédrale de Berlin (Berliner Dom) sur l'île aux Musées et l'Opéra d'État. C'est ici que se trouve l'île aux Musées, avec son ensemble de cinq musées classés au patrimoine mondial de l'UNESCO. Les bâtiments gouvernementaux (le Reichstag et la Chancellerie) sont regroupés au nord du fleuve. Le quartier autour de l'Alexanderplatz (autrefois cœur de Berlin-Est) abrite la Fernsehturm (tour de télévision) et l'Horloge universelle. Mitte abrite également des lieux branchés comme le Hackescher Markt, avec ses cours, ses galeries et ses bureaux de start-up. C'est un mélange éclectique : haute culture et histoire le jour, restaurants internationaux et vie nocturne la nuit. Comme le souligne un site officiel : « Le centre-ville de Berlin : culture à l'état pur, sites historiques incontournables autour du Forum Humboldt… Mitte, Friedrichshain-Kreuzberg et Neukölln sont les lieux de la vie berlinoise. » En bref, Mitte est le lieu où les visiteurs passent leur première journée, mais aussi le lieu de rencontre et de convivialité des Berlinois.

  • Kreuzberg : l’épicentre de la culture alternative. Juste au sud de Mitte, à l'ancienne frontière entre l'Est et l'Ouest, se trouve Kreuzberg. Célèbre depuis longtemps pour sa scène multiculturelle et contre-culturelle, Kreuzberg est le lieu où l'esprit libre berlinois s'épanouit. Une importante communauté turque, l'une des plus importantes hors de Turquie, a donné au quartier une touche internationale : à chaque coin de rue, on trouve un stand de döner kebab, un café végétalien, une boutique indépendante ou un groupe de rue improvisé. Des quartiers historiques comme SO36 (quartier de la Sachsenplatz) ont des marchés nocturnes et une histoire punk, tandis que le nouveau Bergmannkiez regorge de cafés et de boutiques. La Spree borde Kreuzberg au nord, et l'East Side Gallery (voir Attractions) la longe à Friedrichshain. Kreuzberg est également connu pour ses hauts lieux de la vie nocturne (le club Watergate sur la Spree, les clubs punk SO36, etc.). Le célèbre pôle créatif urbain berlinois « RAW-Gelände » – un ancien dépôt de trains à Friedrichshain – se situe juste à l'est de Kreuzberg et abrite de nombreux clubs et espaces artistiques. En bref, Kreuzberg (souvent associé à Friedrichshain sous le nom de « Kreuzkölln ») incarne le côté bohème de la ville. Officiellement, Friedrichshain-Kreuzberg est synonyme de « modes de vie alternatifs et de créativité », et ce quartier est en effet le cœur de la culture jeune berlinoise contemporaine.

  • Friedrichshain : Street Art, vie nocturne, architecture de l'ère soviétique. À l'est de Kreuzberg, Friedrichshain faisait partie de Berlin-Est. Il a connu un nouveau souffle après la réunification. Son artère principale, la Karl-Marx-Allee (anciennement Stalin-Allee), est bordée d'imposants immeubles des années 1950 et des majestueuses tours de la Frankfurter Tor, témoins du style monumental est-allemand. Aujourd'hui, Friedrichshain attire les foules pour sa vie nocturne : on y trouve des clubs comme le Berghain/Panorama Bar et le Kater Blau (musique techno/house), ainsi que des salles et bars indépendants près de la Boxhagener Platz. À l'extrémité nord du quartier se trouve l'immense East Side Gallery, une portion de 1,3 km du Mur d'origine recouverte de fresques murales. Le street art est également omniprésent (on peut y faire un circuit pédestre dédié). Pour le reste, c'est un mélange de rues résidentielles tranquilles, de nouveaux cafés branchés et de quelques quartiers industriels branchés. Faisant partie du quartier « alternatif » de Kreuzberg-Est/Friedrichshain, il incarne la vie nocturne berlinoise branchée.

  • Prenzlauer Berg : charme bohème et ambiance familiale. Au nord-est, Prenzlauer Berg offre une atmosphère plus calme et verdoyante. Autrefois quartier ouvrier, il a subi une gentrification massive après la réunification et est aujourd'hui prisé des familles et des professionnels de la création. Ses anciens immeubles est-allemands (Ancien bâtiment) ont été rénovés avec goût. La Kollwitzplatz, très animée, regorge d'étals de marché fermier le samedi, d'aires de jeux pour enfants et de cafés-terrasses. À proximité se trouvent le marché aux puces de Mauerpark (où chaque dimanche, les foules se rassemblent autour d'un karaoké et d'objets artisanaux) et la brigade des brunchs du dimanche sur la Schönhauser Allee. Le quartier compte de nombreuses galeries, boutiques de design et microbrasseries. Si sa vie nocturne est plus calme que celle de Kreuzberg, Prenzlauer Berg offre des bars de quartier et des clubs de musique chaleureux. De nombreux jeunes parents s'y installent pour les écoles et les parcs ; il est connu pour être l'un des quartiers résidentiels les plus agréables de Berlin.

  • Neukölln : la frontière branchée et multiculturelle. Au sud de Kreuzberg, Neukölln a longtemps été considéré comme un quartier populaire et méconnu. Lui aussi a connu une évolution rapide. La partie nord de Neukölln (autour de la Weserstraße et de la Sonnenallee) est désormais branchée : elle regorge de bars branchés, d'espaces artistiques et de restaurants fusion, notamment à la frontière où Kreuzberg et Neukölln se confondent. Les anciens jardins du château de Britz et les jardins communautaires (Gärten der Welt) lui confèrent une atmosphère verdoyante, et des marchés internationaux accueillants prospèrent (le marché turc de Maybachufer est célèbre). Les parties sud et est de Neukölln conservent une forte présence d'immigrants, notamment d'importantes communautés arabes et turques. L'ambiance générale est animée, rustique et étonnamment cosmopolite. Un site touristique décrit Neukölln comme « vivante et animée, et d'une diversité vibrante ». Pour les voyageurs aventureux, sa vie nocturne propose des clubs de musique éclectiques et des bars sur les toits avec vue sur la ville (le Klunkerkranich, situé au-dessus d'un parking, est un monument emblématique). En bref, Neukölln est le point de rencontre entre le Berlin d'antan et la nouvelle vague d'artistes et de startups.

  • Charlottenburg-Wilmersdorf : l'élégant Berlin-Ouest. Du côté de l'ancien Berlin-Ouest, Charlottenburg et Wilmersdorf représentent le patrimoine de l'Ouest de la ville. On y trouve l'église du Souvenir de l'Empereur Guillaume sur le Kurfürstendamm (le grand boulevard commerçant et hôtelier), le luxuriant Tiergarten à l'est et le château de Charlottenburg à l'ouest. Le Kurfürstendamm (ou « Ku'damm ») respire encore le chic du milieu du siècle : on y trouve des boutiques, des théâtres (comme le Theater des Westens) et des grands magasins classiques. Wilmersdorf abrite la place chic de Savignyplatz, avec ses restaurants. L'architecture y est majestueuse : des façades du XIXe et du début du XXe siècle bordent les rues. Ce quartier illustre parfaitement le côté cosmopolite et légèrement formel de Berlin : un goûter au grand magasin KaDeWe, un dîner dans une cuisine étoilée au Michelin et une promenade dans les jardins du château. On s'y sent bien différent de l'Est, plus turbulent. Aujourd'hui, il connaît un renouveau culturel, avec des inaugurations de galeries et de nouveaux clubs. En bref, Charlottenburg-Wilmersdorf est l'élégant quartier de Berlin, une « petite ville dans une grande ville » – un rappel que Berlin n'est pas que rude ; il a aussi ses quartiers raffinés.

  • Autres domaines remarquables : Au-delà des grandes enseignes, de nombreux autres quartiers méritent d'être explorés. Schöneberg était autrefois le cœur gay du Berlin (Marlene Dietrich et Christopher Street Day le célèbrent encore aujourd'hui) ; elle possède une charmante vieille ville autour de l'Akazienstraße. Pankow au nord (qui comprend Prenzlauer Berg) est généralement paisible et verdoyant, avec le château de Schönhausen (palais présidentiel de la RDA) comme point de repère. Spandau à l'extrême ouest, on se croirait dans une petite ville médiévale, avec une vieille citadelle et un lac. Mariage et Moabit (arrondissement de Mitte) sont populaires et multiculturels, avec des bars branchés et des restaurants bon marché. Chaque arrondissement possède sa propre place centrale ou station de métro ; explorer ces quartiers à pied ou en transports en commun est un des plaisirs de Berlin. L'agencement de la ville incite à la flânerie : on peut commencer par un quartier et, quelques stations de métro ou balades à vélo plus loin, se retrouver dans un paysage totalement différent. Ce caractère « patchwork » – plusieurs villages se partageant une même ville – est la quintessence de Berlin.

Les incontournables : les principaux sites et monuments de Berlin

  • La porte de Brandebourg (Brandenburger Tor) : un symbole d'unité. Aucune image de Berlin n'est plus emblématique que la Porte de Brandebourg. Cet arc de triomphe de la fin du XVIIIe siècle (achevé en 1791 par l'architecte Carl Gotthard Langhans) fut construit sous le roi de Prusse Frédéric-Guillaume II, inspiré des Propylées d'Athènes. Il devint rapidement le monument le plus emblématique de la ville. À l'époque de la Guerre froide, la Porte se dressait seule dans le couloir de la mort, juste derrière le Mur ; ses colonnes témoignaient silencieusement de la division. Après 1989, elle devint un symbole national de paix. Un site touristique la qualifie de « monument le plus célèbre de Berlin », un haut lieu de l'histoire et de l'unité européennes. Aujourd'hui, la Porte accueille les visiteurs au pied de l'avenue Unter den Linden. Magnifiquement restaurée, elle est surmontée du Quadrige doré. Son entrée est gratuite et les foules se pressent (jour et nuit) pour l'admirer. Les photos de la Porte de Brandebourg sont typiquement berlinoises : en hiver, des couronnes de fleurs peuvent l'orner, en été, des pique-niques sont organisés sur la pelouse devant.

  • Le bâtiment du Reichstag : histoire, politique et vues panoramiques. Juste au nord de la Porte se trouve le Reichstag, bâtiment du Parlement allemand, surmonté d'une coupole de verre. Construit en 1894, il fut incendié en 1933 (un événement qui contribua à la prise du pouvoir par Hitler). Pendant des décennies, il resta inutilisé après la chute du Mur ; depuis la réunification, il renaît. L'architecte britannique Norman Foster a dirigé sa rénovation dans les années 1990, ajoutant une impressionnante coupole de verre moderne. Le Reichstag abrite aujourd'hui le Bundestag et accueille les visiteurs. Une passerelle en spirale à l'intérieur de la coupole vous emmène au-dessus de la salle des débats, offrant un panorama à 360° sur le quartier gouvernemental de Berlin. (Les visiteurs peuvent admirer la salle de réunion historique d'origine en contrebas.) La visite est gratuite, mais nécessite une inscription préalable. Depuis la coupole, on aperçoit la Potsdamer Platz, la Colonne de la Victoire et bien plus encore – une manière vivante de relier passé et présent. Comme le souligne une source, la Porte de Brandebourg et le Reichstag sont deux symboles, la Porte étant depuis longtemps considérée comme une icône d'unité et la verrière moderne du Reichstag symbolisant la transparence du gouvernement. (Cette même source regroupe les deux : « La porte de Brandebourg est emblématique… elle représente un symbole d'unité et de paix. Le bâtiment du Reichstag… a été remodelé par Norman Foster, avec un dôme en verre ».) Ensemble, ils encadrent le Tiergarten et résument le voyage de Berlin de la monarchie, à travers la division, jusqu'à la démocratie.

  • Le mémorial du mur de Berlin et la East Side Gallery. Pour comprendre Berlin, il faut prendre en compte le Mur. Deux sites commémoratifs clés témoignent de son héritage. À Mitte, près de la gare du Nord, se dresse le Mémorial du Mur de Berlin (Gedenkstätte Berliner Mauer), sur la Bernauer Straße. Les visiteurs peuvent y admirer environ 70 mètres du Mur d'origine encore debout, avec l'ancien couloir de la mort, la tour de garde et une exposition en plein air. Un centre de documentation adjacent propose un historique détaillé (photos, témoignages). En parcourant cette section préservée, on imagine à quoi ressemblait un poste-frontière. De l'autre côté de la ville, à Friedrichshain, se trouve l'East Side Gallery, le plus long tronçon du Mur encore existant (environ 1,3 km). En 1990, 118 artistes y ont peint des fresques murales vibrantes – une galerie à ciel ouvert de paix et d'espoir. Des images emblématiques (comme le « Baiser fraternel ») accueillent les piétons le long de la Spree. Ce site est devenu l'un des plus visités de Berlin. L'entrée des deux sites est gratuite. Ensemble, ils permettent aux visiteurs d'apprécier le Mur : le mémorial témoigne de son oppression, tandis que la galerie présente sa postérité créative. Pour en savoir plus sur l'histoire du Mur, consultez la section « Histoire » ci-dessus, qui détaille sa construction (1961) et sa chute (1989).

    • Histoire du Mur (pour les visiteurs) : En bref, après la Seconde Guerre mondiale, les Alliés divisèrent Berlin. En 1961, la RDA ferma la frontière pour stopper l'émigration, érigeant le Mur du jour au lendemain. Jusqu'en 1989, celui-ci coupa la ville en deux ; environ 5 000 personnes empruntèrent des tunnels ou nageèrent vers la liberté, au prix d'environ 136 vies. Berlin-Est et Berlin-Ouest vivaient des vies très différentes de chaque côté (Ouest capitaliste contre Est socialiste). Le 9 novembre 1989, en pleine agitation politique à l'Est, les postes de contrôle du Mur ouvrirent. La foule s'y déversa, arrachant le béton. Les Berlinois commencèrent alors à démolir la barrière, et l'Allemagne fut réunifiée en 1990. Aujourd'hui, de petits fragments du Mur sont commémorés à travers la ville (l'un se dresse sur la Potsdamer Platz, un autre devant le Bundestag, etc.), mais le mémorial Bernauer et l'East Side Gallery en sont les témoins les plus complets.

  • L'île aux musées : un site classé au patrimoine mondial de l'UNESCO. Au cœur de Mitte se trouve une île sur la Spree – L'île aux musées – entourée de bras de rivière et de cinq grands bâtiments muséaux. Ces musées, construits entre 1824 et 1930, abritent certaines des plus belles œuvres d'art et objets d'Europe. L'Altes Museum (1828) expose des antiquités grecques et romaines ; le Neues Museum (1859) conserve des trésors égyptiens comme le buste de Néfertiti ; l'Alte Nationalgalerie (1876) expose des œuvres de maîtres du XIXe siècle comme Caspar David Friedrich, Renoir et d'autres. Le Pergamonmuseum (1930) est mondialement connu pour ses reconstructions monumentales : l'autel de Pergame, la porte d'Ishtar de Babylone et la porte du Marché de Milet. Le Bode Museum (1904) est spécialisé dans la sculpture et l'art byzantin. L'UNESCO a classé cet ensemble « Châteaux et parcs de Potsdam et Berlin » au patrimoine mondial en 1990. Souvent surnommée « l'Acropole » de Berlin, les dômes et portiques néoclassiques et baroques de l'île forment une étonnante unité d'art et d'architecture. Les visiteurs peuvent y passer des heures, voire des jours : Pass Île aux Musées (environ 18 € actuellement) donne accès aux cinq musées en une journée. Il est judicieux de privilégier l'histoire et l'archéologie à Pergamon et Neues Museum, ou l'art à la Nationalgalerie et à Bode Museum.

    • Meilleurs musées sur l'île aux musées : Si vous manquez de temps, le Musée de Pergame arrive en tête de la plupart des listes (expositions sur le Proche-Orient ancien et l'Islam). Le Neues Museum arrive en deuxième position (Égypte antique/Allemagne). L'Alte Nationalgalerie met en valeur le romantisme et l'impressionnisme. Chaque musée est une véritable mine d'or. Le Neues Museum abrite également certains des objets les plus célèbres de la ville (dont le buste de Néfertiti). La visite de l'Île aux Musées est un moment fort de tout séjour à Berlin. Attention, certains musées sont fermés le lundi ; consultez les horaires à l'avance.

  • Le Mémorial de l'Holocauste (Mémorial aux Juifs assassinés d'Europe). À l'ouest de la Porte de Brandebourg s'étend un champ solennel de 2 710 stèles de béton posées sur un terrain vallonné. Il s'agit du Mémorial de l'Holocauste, inauguré en 2005. Son design moderne (conçu par l'architecte Peter Eisenman) est abstrait : pas de noms ni d'explications sur les pierres, mais un centre d'information souterrain humanise les victimes grâce à des données personnelles. L'intention de l'artiste était de désorienter les visiteurs qui marchent entre les stèles et ressentent un malaise en descendant dans ce « cimetière inversé ». L'entrée est gratuite ; on peut simplement entrer par la rue. Le mémorial est ouvert 24 h/24 et 7 j/7. À proximité, la Topographie de la Terreur (sur le site de l'ancien siège de la Gestapo) propose un musée gratuit sur les crimes nazis. Ensemble, ces éléments évoquent l'engagement de Berlin à se souvenir de son chapitre le plus sombre. (Pour plus de détails, consultez les sources dédiées au mémorial : il s'étend sur 19 000 m² et comprend un centre d'exposition consacré aux Juifs assassinés.)

  • Checkpoint Charlie : un aperçu de la guerre froide. Dans le quartier de Kreuzberg, on peut encore admirer une réplique du poste de garde en bois qui se dressait autrefois à Checkpoint Charlie, le plus célèbre poste-frontière entre Berlin-Est et Berlin-Ouest. Pendant la Guerre froide, ce lieu de la Friedrichstraße était un point de passage pour les étrangers et les diplomates. En octobre 1961, des chars des armées américaine et soviétique s'y affrontèrent lors d'un affrontement intense. Aujourd'hui, une signalétique et une exposition de photos entourent le site, et un petit musée (Mauermuseum) relate des anecdotes inédites. Bien qu'il soit devenu quelque peu touristique, Checkpoint Charlie reste un symbole fort. Une photo sous son panneau (« Vous quittez le secteur américain ») est quasiment obligatoire pour les nouveaux visiteurs de Berlin, rappelant ainsi le passé divisé de la ville.

  • La cathédrale de Berlin (Berliner Dom). Dominant l'extrémité est de l'Île aux Musées se trouve le Berliner Dom, une imposante cathédrale baroque construite entre 1894 et 1905. Son dôme en cuivre vert est surmonté d'une croix dorée. À l'intérieur, la crypte des Hohenzollern (le caveau des rois prussiens) abrite de majestueux tombeaux en marbre et en bronze. Gravement endommagée pendant la Seconde Guerre mondiale, la cathédrale a été restaurée en 2002. Les visiteurs peuvent gravir les 268 marches du dôme pour admirer la vue sur l'Île aux Musées et le centre-ville. Bien que moins importante aujourd'hui sur le plan religieux, c'est un monument architectural. L'entrée coûte quelques euros ; les concerts d'orgue y sont réputés. Située à côté du parc Lustgarten et face à l'Île aux Musées, elle constitue un complément idéal à toute visite touristique.

  • Alexanderplatz et la tour de télévision. À l'est du centre, l'Alexanderplatz est une place animée et un carrefour de transit qui fut le point central de Berlin-Est. Elle abrite une imposante horloge universelle et de nombreux centres commerciaux. La plus célèbre est la Fernsehturm (tour de télévision), visible de presque partout à Berlin. Construite par la RDA en 1969, elle culmine à 368 mètres, devenant aujourd'hui le plus haut bâtiment accessible d'Europe. Une nacelle circulaire abrite une plateforme d'observation et un restaurant tournant à environ 200 mètres de hauteur. Plus d'un million de visiteurs par an empruntent l'ascenseur rapide pour une vue panoramique. Par temps clair, on peut voir loin jusqu'au Brandebourg. La tour symbolise l'ancien Est (sa conception était destinée à mettre en valeur les prouesses technologiques), mais elle est aujourd'hui un symbole fédérateur, visible sur les cartes postales souvenirs. Il est conseillé de réserver ses billets à l'avance pour éviter les longues files d'attente, surtout au coucher du soleil. Le quartier voisin regorge de bons cafés et bars si vous souhaitez redescendre pour prendre un verre.

  • Tiergarten : le poumon vert de Berlin. Au cœur de la ville se trouve le Großer Tiergarten (Grand Tiergarten), d'une superficie de 210 hectares. À l'origine un terrain de chasse royal fondé en 1527, il a été aménagé en parc aux XVIIIe et XIXe siècles (par les mêmes architectes qui ont conçu les jardins de Sanssouci). Aujourd'hui, c'est le parc urbain le plus populaire de Berlin. Il s'étend sur le côté ouest du centre-ville, offrant un vaste havre de paix au milieu des immeubles. Parmi les sites célèbres du parc, citons la Siegessäule (Colonne de la Victoire) surmontée d'or au rond-point Große Stern, et le Mémorial soviétique près de la Tiergartenstrasse. Ses larges allées sont propices à la promenade à pied ou à vélo ; joggeurs, pique-niqueurs et même calèches se partagent les pelouses. Le mélange de jardins anglais, de forêts et de champs du parc en fait le cœur vert de Berlin. Une piste cyclable sinueuse entoure tout le parc ; l'une des meilleures façons d'admirer ses monuments est de faire le tour à vélo. Les dimanches d'été, certaines parties du Tiergarten sont interdites à la circulation automobile, ce qui favorise la détente et le jeu.

  • Quel est l’endroit le plus visité de Berlin ? Le nombre exact de visiteurs varie, mais des sondages ont classé la Porte de Brandebourg et la Potsdamer Platz parmi les principales attractions. Parmi les autres sites très populaires (souvent visités par des millions de personnes chaque année), on trouve l'Île aux Musées, le Mémorial de l'Holocauste, Checkpoint Charlie et le quartier du Zoo/Tiergarten. Les sites classés au patrimoine mondial de l'UNESCO (Île aux Musées et Sanssouci/Potsdam) attirent naturellement les touristes. En général, la Porte et le Reichstag, situé à proximité, sont des sites incontournables, ce qui leur confère une place de choix. La Potsdamer Platz, reconstruite en place moderne, est également très fréquentée. Mais le charme de Berlin ne se résume pas à un seul monument ; le « lieu » le plus visité de la ville est peut-être son centre-ville tout entier. Selon les données, la Porte de Brandebourg, les sites du Mur et les grandes places attirent des foules considérables. En bref, l'attraction principale de Berlin réside dans l'ensemble de ses sites centraux, dont la Porte est le point d'ancrage.

Une plongée profonde dans la scène culturelle et artistique de Berlin

La vie culturelle de Berlin est extraordinairement riche et variée, reflétant son histoire et son caractère ouvert. On dit souvent que Berlin possède plus de musées et de galeries que toute autre ville d'Europe ; sa réputation de capitale culturelle est amplement méritée. En 2005, l'UNESCO a même qualifié Berlin de « Ville du design » pour honorer ses industries créatives. La ville possède à la fois des institutions de renommée mondiale et une scène underground dynamique.

Musées : Au-delà de l'Île aux Musées, les musées berlinois s'étendent sur de nombreux quartiers. Le Musée juif (une remarquable création de Daniel Libeskind) et la Topographie de la Terreur (ancien site de la Gestapo) se trouvent à Kreuzberg. La Hamburger Bahnhof (une ancienne gare transformée en musée d'art moderne) se trouve à Mitte et présente de l'art contemporain. Côté sciences et technologies, le Musée de la Technologie (à Kreuzberg) et le Musée historique allemand (dans l'ancien Zeughaus) attirent les foules. Les galeries d'art abondent, comme par exemple les bunkers Sammlung Boros (art contemporain dans un ancien bunker de la Seconde Guerre mondiale) et les collections de la Nationalgalerie. Le Musée de la RDA (expositions interactives sur la RDA) est idéal pour les familles. L'Orchestre philharmonique de Berlin (Philharmonie) est l'un des plus grands orchestres du monde ; sa salle de concert en forme d'étoile, située sur le Kulturforum, est célèbre pour son architecture. Des représentations classiques régulières, ainsi que des opéras au Staatsoper Unter den Linden (reconstruit en 2021) et au Deutsche Oper, font prospérer la musique traditionnelle.

Street Art et Scènes Indépendantes : Les rues de Berlin sont une véritable toile de fond. Comme indiqué précédemment, l'East Side Gallery présente 118 fresques murales internationales sur le Mur. Mais presque tous les arrondissements possèdent des murs de graffitis légaux et des œuvres d'art non officielles. Des quartiers comme RAW-Gelände à Friedrichshain et Teufelsberg (une station d'écoute abandonnée de la Guerre froide) sont des hauts lieux du street art. Des visites guidées dédiées au street art sont proposées, témoignant de l'ancrage profond du muralisme dans l'identité créative de la ville. En été, des expositions et des performances impromptues en plein air sont organisées dans les parcs. Berlin a également adopté la techno comme un produit d'exportation culturel : des clubs légendaires (Tresor, Berghain, Watergate, Sisyphos, etc.) sont ouverts à toute heure et accueillent des DJ de renommée mondiale. La communauté queer de Schöneberg et Kreuzberg favorise une vie nocturne inclusive (le Berghain est connu pour être à l'origine un club gay ouvert après les heures d'ouverture). En résumé, la musique à Berlin va des symphonies classiques à la techno audacieuse et au rock indépendant, reflétant le mélange de culture pop et de haute culture de la ville.

Théâtres, Cinémas et Festivals : La ville possède une scène théâtrale importante. Des scènes prestigieuses comme la Schaubühne, le Deutsche Theater et le Berliner Ensemble (associé à Brecht) aux lieux insolites comme la Volksbühne et le Maxim Gorki Theater (avec des répertoires multiculturels), on y trouve des pièces de théâtre de renommée internationale et des performances expérimentales. En été, la Waldbühne (scène forestière de Charlottenburg) accueille des concerts de rock et des opéras en plein air. Berlin compte également des dizaines de cinémas, des multiplexes de la Potsdamer Platz aux cinémas d'art et d'essai. Un moment fort est la Berlinale, qui se déroule chaque année en février, « le plus grand festival de cinéma au monde », attirant stars et cinéphiles. Des festivals spécialisés rythment l'année : le Karneval der Kulturen (Semaine du livre juif, mai), la Berlin Art Week (septembre), la Longue Nuit des Musées (juillet), le Christopher Street Day (Pride, juillet/août), le JazzFest (novembre) et la Transmediale (art médiatique, janvier) sont autant d'attractions majeures. Chaque genre et sous-culture a une plateforme : par exemple le festival annuel du film juif, la semaine du film turc, etc.

Littérature et médias : Berlin est la capitale allemande des médias. Elle abrite la plupart des principaux journaux et maisons d'édition du pays (Springer et De Gruyter, entre autres). Des écrivains comme Theodor Fontane, Christa Wolf et Wladimir Kaminer y ont établi leurs œuvres. La ville compte des centaines de librairies, de nombreuses presses indépendantes et une scène de spoken word dynamique (les soirées de slam poétique sont fréquentes). Les éditeurs anglophones (pour les expatriés) prospèrent. De plus, Berlin, multiculturel, a inspiré la littérature mondiale : par exemple, « Berlin Alexanderplatz » de Döblin (roman de l'époque de Weimar de 1929) et "Taxi" de Theodore Dreiser, qui se déroule en partie en ville. Aujourd'hui, des visites guidées à pied des sites littéraires (par exemple, les résidences de Brecht) sont proposées. Festival international de littérature de Berlin début septembre, met en avant des auteurs internationaux et souligne le penchant littéraire de la ville.

Patrimoine culturel : Les institutions culturelles berlinoises reconnaissent l'histoire. Un effort important est déployé pour tirer les leçons du passé : monuments commémoratifs dédiés aux Sinti et aux Roms, journaux de guerre ou d'exil à l'exposition « Histoire de Berlin », et préservation active du patrimoine juif (par exemple, le musée de la Nouvelle Synagogue et le Centre communautaire juif de la Fasanenstraße). L'engagement de la ville en faveur de la diversité est également culturel : par exemple, les collections d'art asiatique de Dahlem sont vastes (Berlin possède l'une des plus grandes bibliothèques d'art asiatique au monde). Berlin s'enorgueillit du Musée historique allemand et du Musée des Alliés (à Zehlendorf) pour son histoire d'après-guerre. Cette diversité permet aux visiteurs, quels que soient leurs centres d'intérêt – art, musique, histoire, cinéma – de trouver une offre pléthorique de premier ordre. Ce n'est pas un hasard si l'UNESCO a qualifié Berlin de ville culturelle : les visiteurs soulignent souvent qu'ils apprennent autant des quartiers eux-mêmes que d'un site isolé.

Le guide ultime de la scène culinaire berlinoise

Le paysage culinaire berlinois est aussi multiculturel que sa population. On y trouve des étals de rue modestes aux restaurants raffinés, mais la ville est peut-être surtout connue pour ses en-cas classiques et emblématiques. La currywurst est légendaire : une saucisse de porc cuite à la vapeur puis frite, badigeonnée de ketchup et de curry, généralement servie avec des frites. Selon la tradition berlinoise, elle aurait été inventée à la fin des années 1940 par Herta Heuwer à Charlottenburg. Presque tous les kiosques en vendent, et elle reste un favori des Berlinois comme des touristes. Un autre plat de rue omniprésent est le döner kebab. Ironiquement, ce sandwich turco-turco-allemand (viande coupée en tranches dans un pain pita à partir d'une rôtissoire verticale) a en fait été inventé à Berlin vers 1972 par Kadir Nurman. Aujourd'hui, on compte des centaines de stands de döner dans toute la ville. Le Kurfürstendamm est surnommé « Dönerstraße » en raison de ces spécialités. Ces deux plats à eux seuls témoignent du mélange d'influences allemandes et immigrées de Berlin.

Par ailleurs, les Berlinois apprécient la cuisine allemande traditionnelle : on trouve de l'Eisbein (jarret de porc), des escalopes panées (schnitzel) et des Buletten (boulettes de viande) dans de nombreux pubs. Une gourmandise plus sucrée est le Berliner Pfannkuchen, un beignet fourré à la confiture (appelé simplement « Berliner » ailleurs en Allemagne). Cette pâtisserie est populaire autour du Nouvel An (on mange du Berliner le soir du Nouvel An) et constitue un en-cas quotidien. La cuisine des immigrants est florissante : on y trouve d'excellents restaurants turcs, vietnamiens, éthiopiens et italiens. Berlin abrite notamment la plus grande communauté turque après Istanbul, ce qui explique l'omniprésence du riz à la dinde (Pilav) et du baklava. Les stands de cuisine de rue thaïlandaise, les boutiques de falafels syriens et les marchés de pierogi polonais envahissent les quartiers de Kreuzberg et de Moabit. Les marchés alimentaires annuels, comme celui de Markthalle Neun (Kreuzberg) ou de Winterfeldtmarkt (Schöneberg), mettent en valeur les artisans locaux et internationaux. Vous pourrez y trouver de tout, de la charcuterie artisanale aux alternatives végétaliennes au currywurst.

Pour une cuisine plus raffinée, Berlin a gagné en réputation. Un recensement de 2025 recensait 22 restaurants étoilés au Michelin dans la ville. Des chefs renommés comme Tim Raue et Maximilian Lorenz dirigent des cuisines créatives de gastronomie asiatique et moléculaire. Les guides de quartier recommandent des pépites de milieu de gamme (par exemple, la cuisine allemande traditionnelle du Restaurant Zillemarkt, ou la cuisine européenne moderne du Restaurant Doré). Le choix est infini pour tous les budgets : les pubs chaleureux de la Stammersplatz servent des soupes et des escalopes schnitzel copieuses, tandis que les restaurants haut de gamme de Charlottenburg ou de Mitte proposent des menus dégustation. La gamme de bières va de l'incontournable Berliner Pilsner (bière blonde légère) aux bières artisanales. La scène de la bière artisanale berlinoise s'est développée : des microbrasseries comme BRLO (Kreuzberg) et Lemke (près de Hackescher Markt) brassent des bières allemandes et américaines (IPA, froment). La ville est également une grande amatrice de café : ses cafés spécialisés (Five Elephant, The Barn, Bonanza, etc.) ont valu à Berlin une place de choix sur la carte européenne du café. Les quartiers branchés comme Prenzlauer Berg, Neukölln et Friedrichshain regorgent de torréfacteurs artisanaux et de cafés chaleureux, servant du café filtre ou un expresso accompagné d'un toast à l'avocat.

Les rituels culinaires du week-end incluent le marché turc de Maybachufer (mardi/vendredi) et le marché de rue mensuel de la Markthalle Neun (jeudi), où des chefs de rue de nombreuses nationalités proposent des en-cas inventifs. Tôt le matin, vous verrez les Berlinois faire la queue pour les meilleures pâtisseries de la Bäckerei : petits pains aux graines de pavot, bretzels et petits pains fourrés au fromage (« Käsebrötchen »). En été, ne manquez pas les pickles Spreewaldgurken (concombres conservés en saumure avec des herbes), une spécialité locale de la région de la Spreewald.

En bref, la gastronomie berlinoise est un mélange de fusion et d'histoire. Les spécialités culinaires de la ville (currywurst, döner) racontent chacune l'histoire du Berlin d'après-guerre et de ses vagues d'immigration. Manger à Berlin peut être une aventure : à côté d'un stand de kebabs pour routards, vous pourriez trouver un restaurant de renommée mondiale. nouvelle cuisine restaurant. Pour citer un guide touristique spécialisé dans la cuisine de rue : la currywurst « est l'un des plats de cuisine de rue les plus populaires de Berlin », et il est vrai que goûter à la cuisine locale est un incontournable.

Les meilleurs restaurants de Berlin pour tous les budgets

Les options de restauration à Berlin sont très variées. Pour les petits budgets : outre la cuisine de rue, optez pour des plats ethniques à emporter dans les marchés animés (marchés turcs à Kreuzberg et Neukölln, vietnamiens à Lichtenberg) ou les stands Imbiss (snack-bars) servant des escalopes, des saucisses grillées ou des kebabs pour 5 à 8 €. Les stands de currywurst comme Curry 36 (à Kreuzberg) sont réputés pour leurs en-cas copieux et bon marché. Les restaurants de nouilles asiatiques autour de Warschauer Straße ou de Hermannplatz proposent des bols copieux pour 6 à 10 €. Pour le petit-déjeuner, de nombreuses boulangeries ou pâtisseries turques proposent des sandwichs et des simit (bretzels turcs).

Restaurants milieu de gamme : Pour 15 à 35 € par personne, on peut déguster une cuisine internationale ou allemande moderne. Des quartiers comme Kreuzberg, Friedrichshain et Prenzlauer Berg regorgent de charmantes trattorias, de bars à tapas et de restaurants de curry thaïlandais (par exemple, Transit à Mitte). Parmi les incontournables, citons la Markthalle Neun à Kreuzberg (un marché couvert historique avec des vendeurs locaux), le Prater Garten à Prenzlauer Berg ou un restaurant de pide (pain plat) turc. Plusieurs restaurants étoilés Michelin proposent également des menus déjeuner à environ 50-60 €, un excellent rapport qualité-prix pour une cuisine haut de gamme.

Gastronomie : La scène gastronomique berlinoise est en plein essor. Trois restaurants détiennent désormais trois étoiles Michelin (par exemple, le restaurant Reinstoff). Dix-neuf autres en détiennent une ou deux. Parmi eux, on trouve des établissements innovants comme Facil (Mandala Hotel) et Tim Raue (ancien restaurant de l'année), qui proposent une cuisine fusion euro-asiatique avant-gardiste, ou encore CODA Dessert Dining (un bar à desserts étoilé au Michelin). Il est indispensable de réserver. De nombreux bars à vin font également office de restaurants gastronomiques (Rutz, Weinbar Rutz). Vous pourrez déguster une cuisine allemande traditionnelle au Lorenz Adlon Esszimmer de l'hôtel Adlon, près de la porte de Brandebourg.

Marchés de rue et cafés : Ne manquez pas les marchés quotidiens : le marché turc (mardi/vendredi près du canal Maybachufer, à Neukölln), le marché du parc Viktoria (près des gares de Kreuzberg) et les marchés fermiers hebdomadaires de Charlottenburg et de Mitte. Ils sont parfaits pour se procurer des produits frais, des fromages, du pain et des en-cas. Les Berlinois adorent pique-niquer dans les parcs avec les gourmandises du marché.

Café et bière : Les Berlinois prennent cela très au sérieux. Des torréfacteurs internationaux y ont élu domicile : Five Elephant, Silo et d'autres servent des expressos et des pâtisseries de premier ordre. La culture de la bière comprend aussi bien des brasseries historiques (Berliner Kindl, Schultheiss) que de nouvelles brasseries artisanales (BRLO, Heidenpeters). Chaque rue de Kreuzkölln et de Neukölln compte au moins une brasserie branchée ou un bar à bières artisanales. Et bien sûr, les pubs traditionnels servent la Berliner Weisse (une bière de blé acidulée souvent accompagnée de sirops de fruits) et la Pils dans des verres d'un mètre de long.

Globalement, les voyageurs affamés trouveront leur bonheur à tous les prix. Tout comme Berlin elle-même allie raffinement et brutalité, sa gastronomie l'est tout autant : vous pourrez siroter du champagne dans un restaurant high-tech, puis savourer une bratwurst tard le soir dans la rue le lendemain. La devise de la ville en matière de gastronomie pourrait être : attendez-vous à des surprises.

Découvrez la vie nocturne légendaire de Berlin

La vie nocturne berlinoise est riche et variée. Connue comme l'une des capitales européennes de la fête, Berlin a vraiment de quoi satisfaire tous les goûts, des clubs techno de renommée mondiale aux brasseries en plein air tranquilles.

Les meilleurs quartiers de la vie nocturne de Berlin

Le clubbing se concentre sur deux quartiers principaux : Friedrichshain/Kreuzberg (l'ancien carrefour Est/Ouest) et Mitte/Prenzlauer Berg. À Friedrichshain, on trouve les clubs les plus légendaires : le Berghain/Panorama Bar (le temple de la techno, souvent ouvert tout le week-end) et le Kater Blau/Sisyphos (salons artistiques au bord de l'eau). À proximité, le Watergate propose de la techno avec vue sur le fleuve, et le Tresor (à Mitte, près de l'Alexanderplatz) est le club de danse underground original de Berlin. Le centre-ville de Mitte offre un mélange varié : le KitKatClub (célèbre pour ses soirées portes ouvertes), le Matrix, et bien d'autres. Prenzlauer Berg et Neukölln, bien que plus calmes, proposent des bars branchés et des clubs plus petits (comme le complexe Kulturbrauerei). Le site officiel du tourisme souligne que la vie nocturne berlinoise est « la plus diversifiée et la plus animée » du genre. En effet, depuis que les loyers bon marché des années 1990 ont attiré la jeunesse créative, la scène berlinoise a explosé : plus d'une centaine de boîtes de nuit fonctionnent désormais, la plupart ouvertes 24h/24 et 7j/7 le week-end.

En dehors des clubs, les Berlinois apprécient aussi les clubs de musique et les bars : vous trouverez des concerts punk dans les sous-sols de Kreuzberg, du jazz nocturne à l'A-Trane (Charlottenburg) et des bars à cocktails artisanaux dans le quartier de Mitte. Les quartiers Simon-Dach-Straße à Friedrichshain et Weserstraße/New Kreuzkrener Straße à Kreuzberg regorgent de pubs et de lounges de tous styles. Schöneberg possède une scène gay dynamique (bars comme Schwuz et KitKat). En hiver, les salles sont majoritairement couvertes, mais de nombreux clubs disposent de brasseries en plein air ou de cours intérieures en été.

Guide des meilleurs clubs techno de Berlin

Pour les passionnés de techno, Berlin est la Mecque. Berghain (Friedrichshain) est mondialement connu pour son système de son et ses concerts marathon ; sa politique d'interdiction de photos et sa politique d'entrée notoirement stricte (faire la queue toute la nuit) sont légendaires. Bar Panorama (à l'étage du Berghain) propose de la musique house dans un dôme lumineux. Trésor (Mitte) est également légendaire, fondé en 1991 dans une ancienne centrale électrique – un haut lieu de la scène. Des clubs de l'Eastside comme Watergate (Terrasse panoramique surplombant la Spree) et ://à propos de vide (un jardin d'entrepôt) attirent une foule internationale. À Kreuzberg, Club des Visionnaires est un lieu incontournable de l'été, au bord du canal. Pour une ambiance plus originale, Bleu Tomcat Mélange de techno et de performances artistiques live. Au total, le nombre de clubs est impressionnant : un guide local répertorie plus d'une douzaine de lieux réputés, précisant que les quartiers est de Berlin « regorgent de boîtes de nuit, notamment de clubs techno comme le Tresor, l'E-Werk, le KitKatClub et le Berghain ». Ces lieux peuvent devenir des marathons nocturnes, où les concerts durent jusqu'au lever du soleil, voire plus.

Bars alternatifs et expériences nocturnes uniques

La vie nocturne ne se résume pas uniquement à danser. Berlin possède une riche scène de bars. Kreuzberg et Neukölln regorgent de pubs à bières artisanales (Lutter & Wegner à Charlottenburg est un classique, tandis que BRLO Brwhouse à Kreuzberg est branché). Les cocktails sont omniprésents : Mitte abrite des bars clandestins cachés (Buck & Breck, Bonbon Bar) et des bars à thème (Goldkind, Barschwein). Pour un dîner tardif et un verre avec vue, le Panoramabar au sommet du Ritz-Carlton ou le Monkey Bar (au-dessus du Zoo) sont des choix élégants. Le théâtre est également un lieu de vie nocturne : des représentations nocturnes au Berliner Ensemble ou un cabaret au Bar Jeder Vernunft (une tente vintage) sont des options.

La cuisine berlinoise nourrit également la vie nocturne : stands de currywurst et vendeurs de kebabs ouverts tard le soir, les noctambules sont rassasiés. Pour un moment typiquement berlinois, dégustez une Berliner Weiße au sirop de framboise à minuit.

Est-il sécuritaire de se promener la nuit à Berlin ? Un aperçu réaliste

Berlin est généralement sûre après la tombée de la nuit, selon les normes internationales. Le taux de criminalité est modéré et les crimes violents sont relativement rares. La plupart des quartiers résidentiels et touristiques sont bien éclairés et animés jusqu'en soirée. Les trains de nuit (U-Bahn et S-Bahn) circulent le week-end (et les bus le reste du temps), facilitant ainsi les déplacements. Cela dit, la prudence est de mise : surveillez vos affaires dans les boîtes de nuit ou les trains bondés, et privilégiez les rues bien éclairées lorsque vous êtes seul. Certains quartiers (certains quartiers de Neukölln ou Wedding à 3 h du matin) peuvent paraître louches, mais les agressions contre les touristes sont rares. Des cas de harcèlement de rue (comme des sifflements) sont parfois signalés, principalement autour des bars ; comme dans toute grande ville, il est conseillé de marcher avec assurance et, si nécessaire, de traverser la rue. Les pickpockets opèrent parfois dans les endroits bondés (tramways, Alexanderplatz), il est donc prudent de sécuriser portefeuilles et smartphones.

Globalement, il n'est pas rare de voir des Berlinois se promener ou faire du vélo tard dans la nuit. Les policiers tolèrent généralement un comportement relativement détendu (les bières tardives sont courantes et il est permis de fumer dans la plupart des bars). Les Berlinois ont tendance à être directs, mais sans hostilité. En cas de doute, respectez les usages locaux : faites la queue (par exemple pour entrer dans les boîtes de nuit), respectez l'espace personnel dans les transports en commun et maintenez les rues propres (une tolérance zéro est appliquée aux détritus et aux graffitis en dehors des zones désignées). Il est important de noter que fraude aux billets Dans les transports en commun, la désobéissance est sévèrement punie : des contrôleurs en civil contrôlent les titres de transport, et ne pas valider son titre de transport peut entraîner une amende de 60 €. En résumé, les nuits berlinoises sont animées et (avec du bon sens) suffisamment sûres pour le visiteur lambda.

Informations pratiques pour une visite sans accroc

Se rendre à l'aéroport de Berlin-Brandebourg (BER) et en revenir

La porte d'entrée internationale moderne de Berlin est l'aéroport de Berlin-Brandebourg (IATA : BER), inauguré en 2020. Il a remplacé les aéroports de Tegel et de Schönefeld et est situé juste au sud-est de la ville. BER dispose de deux terminaux passagers principaux (T1 et T2) reliés à une grande gare ferroviaire. Depuis BER, le train régional Flughafen-Express (FEX) dessert deux fois par heure la gare centrale de Berlin (Hauptbahnhof), en environ 30 minutes. Les lignes de S-Bahn de banlieue S9 et S45 desservent également la gare de l'aéroport (chacune à environ 20 minutes d'intervalle). La S9 passe par Alexanderplatz ; la S45 passe par Südkreuz. Ces lignes desservent les principaux pôles d'attraction comme Ostbahnhof, Alexanderplatz et Südkreuz en environ 30 à 40 minutes. Les bus urbains (X7 et X71 depuis l'arrêt de métro Rudow) relient l'aéroport au réseau de métro (20 minutes jusqu'à Rudow). Pour ceux qui préfèrent les transports privés, les taxis pour le centre-ville coûtent environ 50 à 60 €. Une Berlin WelcomeCard (zones AB) ou un titre de transport VBB est valable pour BER. Remarque : les terminaux 1 et 2 de BER sont adjacents ; le terminal 5 (ancien Schönefeld) est désormais relié par navette.

Se déplacer à Berlin : les transports en commun expliqués

Le réseau de transports en commun de Berlin est très étendu. Le système BVG/VBB comprend le U-Bahn (10 lignes), le S-Bahn (14 lignes, dont le Ringbahn), les tramways (principalement à Berlin-Est), les bus (plus de 150 lignes) et les ferries (sur le Wannsee et le Müggelsee). Tous utilisent les mêmes titres de transport. La ville est divisée en zones tarifaires : la plupart des visiteurs utilisent la zone AB (à l'intérieur des limites de la ville), qui comprend tout Berlin et les principaux sites touristiques. Un ticket aller simple en zone AB coûte 3,80 € et est valable jusqu'à 2 heures avec correspondances. Cependant, les tickets journaliers (un jour AB : 10,60 €) ou les tickets 7 jours (44,50 €) sont souvent plus économiques si vous prévoyez de voyager beaucoup chaque jour. Les tickets doivent être achetés et validés avant l'embarquement ; les risques de contrôle sont élevés. De nombreux voyageurs préfèrent la Berlin WelcomeCard (voir ci-dessus) pour les transports en commun et les attractions.

Le U-Bahn est rapide pour se déplacer en centre-ville. Le S-Bahn le complète, circulant en partie en surface. Les tramways comblent les lacunes, notamment dans Prenzlauer Berg et la banlieue est. Les bus desservent tous les coins de rue (certaines lignes circulent 24h/24 et 7j/7). Les transports en commun sont propres et sûrs ; les annonces et les plans sont souvent en anglais. Les taxis et Uber sont disponibles à toute heure, mais ne sont guère plus rapides que les transports en commun en cas de circulation dense (et plus coûteux). Le vélo est également populaire : Berlin compte des milliers de kilomètres de pistes cyclables. Les vélos en libre-service (Lime, Nextbike) et les vélos en location sont omniprésents ; beaucoup préfèrent les deux-roues pour se déplacer en quartier. Attention cependant : les tramways et les vélos partagent l'espace ; il faut donc surveiller les voies de tramway. Globalement, les transports en commun sont l'un des atouts de Berlin : on peut se rendre presque partout à moindre coût et en toute sécurité.

Berlin est-elle une ville piétonne ? Découvrir à pied

Les quartiers berlinois sont dotés de larges rues et de promenades, rendant la marche très agréable dans de nombreux endroits. Le centre-ville (Mitte) est compact : on peut facilement se promener du Reichstag, en passant par Unter den Linden, l'Île aux Musées, jusqu'à l'Alexanderplatz, puis jusqu'au Hackescher Markt, le tout en une seule journée. De même, l'Oranienstraße de Kreuzberg, le Maybachufer de Neukölln ou le Tiergarten méritent tous une exploration piétonne. Les trottoirs sont larges et les sites touristiques sont souvent entrecoupés de cafés et de parcs.

Cependant, Berlin est géographiquement vaste. Si vous souhaitez visiter des sites situés dans des quartiers éloignés les uns des autres (par exemple, le château de Charlottenburg et l'East Side Gallery en une journée), vous aurez besoin des transports en commun ou du vélo. En général, chaque quartier On peut se promener à pied, par exemple, sur les canaux de Moabit ou à pied depuis la Kollwitzplatz de Prenzlauer Berg jusqu'au Mauerpark. Le terrain plat facilite la marche (Berlin ne présente pas de collines). De nombreux Berlinois font leurs courses quotidiennes à pied ou à vélo. Alors oui, Berlin est accessible à pied Au sens de trottoirs sécurisés et de culture piétonne. Mais ne sous-estimez pas les distances : pour les trajets rapides, optez pour le métro ou le tramway.

Phrases allemandes essentielles pour votre voyage

Bien que la plupart des Berlinois parlent anglais, apprendre quelques phrases en allemand est poli et utile. Saluez les gens par « Hallo » (bonjour) ou « Guten Tag » (bonne journée). Pour attirer l'attention poliment, dites « Entschuldigung » (excusez-moi) ou « Verzeihung ». Les bonnes manières sont importantes : utilisez « Bitte » pour « s'il vous plaît » et « de rien », et « Danke » pour remercier. Un simple « Sprechen Sie Englisch ? » (parlez-vous anglais ?) peut être utile en cas de besoin. Pour commander, « Ein Bier, bitte » est un modèle facile (« Une bière, s'il vous plaît »), ou « Die Rechnung bitte » pour demander l'addition. Vous pouvez également mémoriser « Wo ist… ? » (Où est… ?) pour les adresses. Connaître les chiffres (eins, zwei, drei…) aide à trouver les adresses et les prix. Des expressions comme « Entschuldigung, ich verstehe nicht » (désolé, je ne comprends pas) peuvent combler les lacunes linguistiques. Dans l’ensemble, les phrases de base polies sont très utiles et les Berlinois apprécient tous les efforts.

Rester connecté : cartes SIM et Wi-Fi à Berlin

Se connecter à Berlin est simple. Les touristes peuvent acheter des cartes SIM prépayées avec des forfaits de données généreux pour environ 15 à 30 €. Les principaux réseaux allemands (Telekom, Vodafone, O2) et les fournisseurs à prix réduits (Lidl Connect, Aldi Talk) en vendent à l'aéroport, dans les magasins d'électronique ou les supermarchés. Aucune inscription n'est nécessaire pour les petits forfaits prépayés. De nombreux visiteurs utilisent désormais des eSIM (cartes SIM numériques) achetées avant leur arrivée. Le Wi-Fi public gratuit est disponible dans de nombreux cafés, restaurants et hôtels. D'ailleurs, même certaines stations de métro et certains bus proposent le Wi-Fi. La ville propose également un Wi-Fi ouvert dans les lieux touristiques comme la Potsdamer Platz. Comme toujours, méfiez-vous des réseaux non sécurisés pour les transactions sensibles, mais Berlin est globalement bien connectée : on peut capter du signal presque partout pour consulter des cartes, les horaires de transport ou simplement se tenir informé sur les réseaux sociaux.

Sécurité et étiquette à Berlin

Berlin est une ville relativement sûre. La criminalité violente y est faible et il est généralement possible de se promener sans danger, même la nuit (voir ci-dessus). Cela dit, comme dans toute grande ville, Berlin est confrontée à la petite délinquance : fermez vos portefeuilles, surveillez votre consommation d'alcool dans les bars et soyez prudent avec les appareils électroniques dans les zones fréquentées. Ayez toujours sur vous une pièce d'identité (la loi l'exige si la police vous la demande). Conservez une copie de votre passeport/carte d'identité et de tout document de voyage séparément des originaux.

En matière d'étiquette, les Berlinois sont directs mais polis. Ils s'adressent généralement aux inconnus par « Sie » (le « tu » formel) plutôt que par le « du » habituel, sauf s'ils sont invités à changer. La ponctualité est appréciée ; si vous réservez une table dans un café ou participez à une visite guidée, arrivez à l'heure. Faire la queue est important en Allemagne : maintenez l'ordre aux arrêts de bus et aux distributeurs automatiques. Le pourboire s'arrondit ou s'ajoute de 5 à 10 % dans les restaurants ; les bars arrondissent souvent à l'euro supérieur. Il est acceptable de fumer dans de nombreux bars et pubs (mais pas dans les restaurants), et vapoter ou ouvrir des contenants (bouteilles de bière) en public est toléré, contrairement à certains pays. Parler doucement dans les transports en commun le soir est poli ; les conversations bruyantes lors des fêtes peuvent agacer certains Berlinois. Comme indiqué, la fraude est prise au sérieux : les contrôleurs infligent une amende de 60 € si vous voyagez sans titre de transport validé.

Les Berlinois sont connus pour leur tolérance et leur ouverture d'esprit. Ils accueillent généralement avec enthousiasme les visiteurs qui respectent les règles de la ville et son esprit multiculturel. Ne jetez pas vos déchets (les poubelles sont nombreuses). Ne présumez pas que vous connaissez l'histoire ou la géographie de Berlin ; les Berlinois vous aideront volontiers si on leur demande poliment. En résumé, un conseil pratique : profitez de la convivialité des Berlinois, dites « Danke » et « Bitte » et ne causez pas de problèmes, et vous vous intégrerez parfaitement.

Au-delà des limites de la ville : les meilleures excursions d'une journée au départ de Berlin

Berlin est facilement accessible depuis plusieurs destinations fascinantes. Si vous avez quelques jours de libre, pensez à ces excursions classiques :

  • Potsdam et le palais de Sanssouci : À seulement 30 km au sud-ouest de Berlin, Potsdam est un lieu de retraite royale avec des palais et des jardins dignes de Versailles. Le joyau de la ville est le palais de Sanssouci, résidence d'été rococo de Frédéric le Grand (construite entre 1745 et 1747). Le parc environnant (classé au patrimoine mondial de l'UNESCO) s'étend sur 500 hectares et comprend le Nouveau Palais, des fontaines ornées et un salon de thé chinois. Frédéric II y reçut Voltaire. Des visites guidées (ou la location de vélos) permettent de découvrir les vastes jardins. La petite Altstadt de Potsdam est également charmante, avec son quartier hollandais et sa place du marché. Vous pouvez rejoindre Potsdam en environ 30 minutes en S-Bahn (S7) ou en train régional depuis Berlin. Une visite du palais de Sanssouci, flâner dans les jardins en terrasses et admirer l'intérieur du palais, est une excursion d'une journée incontournable qui vous transportera dans la grandeur prussienne.

  • Mémorial de Sachsenhausen (Oranienburg) : Au nord de Berlin (à environ 35 km), le camp de Sachsenhausen-Oranienburg fut le premier camp de concentration nazi, en activité de 1936 à 1945. Aujourd'hui, mémorial (site commémoratif) est un musée qui donne à réfléchir. Les visiteurs peuvent visiter les baraquements d'origine, la tranchée d'exécution et la petite chambre à gaz. L'inscription « Le travail rend libre » (Arbeit macht frei) sur le portail d'entrée est toujours là, tel un sombre rappel. L'entrée est gratuite. Il offre un contexte saisissant aux sites berlinois ; c'est ici que furent développés les prototypes architecturaux des camps ultérieurs. Le mémorial est accessible par la ligne S1 du S-Bahn (environ 40 minutes). Malgré son atmosphère solennelle, c'est l'une des visites pédagogiques les plus importantes de la ville ; il est recommandé d'y consacrer au moins une demi-journée et d'envisager une visite guidée pour une compréhension plus approfondie.

  • Forêt de Spreewald : À environ une heure de train au sud-est se trouve la Spreewald, une réserve de biosphère unique. Cette forêt aquatique est sillonnée de 300 km de canaux à faible débit. Dans des villages comme Lübbenau ou Lübben, les touristes embarquent à bord de bateaux à fond plat (Spreewaldkähne) pour des promenades pittoresques en barque ou en kayak à travers les forêts paisibles. La Spreewald est également célèbre pour ses cornichons (Spreewälder Gurken) ; les villes organisent des spectacles de « Gurkenkönigin » (reines des cornichons) et des musées. Les balades à vélo le long des canaux sont également très appréciées. Le paysage y est romantique : cigognes, vieux moulins et nature paisible sont au rendez-vous. Le charme rural de la région contraste fortement avec le rythme urbain de Berlin. Les trains régionaux au départ de Berlin vous emmènent à Lübbenau en environ une heure et demie. (Prévoyez un anti-moustique en été !)

  • Autres options à proximité : Si le temps le permet, d'autres excursions d'une journée sont possibles. Leipzig (à environ 2 heures au sud en train) offre une architecture Renaissance et baroque, ainsi que le musée Bach. Au nord, Hambourg est accessible en une journée en train à grande vitesse ICE. Le château de Magdebourg (la cathédrale gothique restaurée et le musée Otto von Guericke) est une autre étape historique. Pour une escapade nature, les plages de la côte baltique près de Rostock ou les charmantes vieilles villes de Brandebourg-sur-la-Havel et de Rheinsberg sont accessibles en voiture ou en train en moins de deux heures. Même dans le Land de Brandebourg, de courtes excursions comme les lacs autour de Potsdam (Weißer See) ou le village d'artistes de Werder (sur une île de la Havel) sont enrichissantes. Mais pour la plupart des visiteurs, Sanssouci, Sachsenhausen et la Spreewald sont les trois principales excursions hors de Berlin.

Conseils de voyage supplémentaires : Berlin est bien desservie par les trains (Deutsche Bahn) pour toutes ces excursions d'une journée. Billet week-end sympa (ou un Deutschland-Ticket) peut rendre les voyages régionaux économiques. De nombreux voyagistes proposent également des excursions guidées d'une journée avec transport inclus, ce qui simplifie la logistique. Quoi qu'il en soit, ces excursions offrent un aperçu plus large de la culture et de l'histoire allemandes, complétant ainsi votre itinéraire berlinois.

Euro (€) (EUR)

Devise

1237

Fondé

+49 30

Code d'appel

3,878,100

Population

891,7 km² (344,3 milles carrés)

Zone

Allemand

Langue officielle

34 m (112 pi)

Élévation

CET (UTC+1) / CEST (UTC+2)

Fuseau horaire

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Bad Brambach

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Bad Brambach, station thermale reconnue par l'État et située dans le Vogtland, est la commune la plus méridionale de Saxe, en Allemagne. Bad Brambach, petite mais remarquable station thermale…
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Bad Bramstedt

Bad Bramstedt

Bad Bramstedt est une commune de la région de Segeberg, dans le Schleswig-Holstein, en Allemagne. Sa population s'épanouit dans un contexte historique et culturel exceptionnel. Située à environ ...
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Bad Brückenau

Bad Brückenau

Bad Brückenau, une charmante ville thermale située au pied des montagnes de la Rhön dans la région de Basse-Franconie de Bad Kissingen, avec une histoire ...
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Bad Dürkheim

Bad Dürkheim

Située dans la région métropolitaine Rhin-Neckar, Bad Dürkheim est une charmante ville thermale et le centre administratif du district de Bad Dürkheim en Rhénanie-Palatinat, en Allemagne.
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Bad Ems

Bad Ems

Située sur les rives de la rivière Lahn en Rhénanie-Palatinat, en Allemagne, Bad Ems est une ville idyllique avec un passé riche et une population de ...
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Bad Endorf

Bad Endorf

Situé dans la pittoresque région de Rosenheim, en Bavière, en Allemagne, Bad Endorf illustre parfaitement la fusion entre beauté naturelle, importance historique et bien-être contemporain. Ce lieu attrayant…
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Bad Essen

Bad Essen

Bad Essen, petite commune située dans la région d'Osnabrück, en Basse-Saxe, compte environ 15 000 habitants. Cette charmante station thermale, située…
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Bad Feilnbach

Bad Feilnbach

Bad Feilnbach, une commune pittoresque nichée dans le district de Rosenheim, en Haute-Bavière, en Allemagne, compte environ 7 500 habitants. Cette charmante ville, située à…
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Bad Frankenhausen

Bad Frankenhausen

Bad Frankenhausen, officiellement connue sous le nom de Bad Frankenhausen/Kyffhäuser, est une ville thermale nichée dans l'État allemand de Thuringe, avec une population d'environ 8 000 habitants.
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Bad Freienwalde

Bad Freienwalde

Bad Freienwalde, charmante station thermale nichée dans le district de Märkisch-Pays de l'Oder, dans le Brandebourg, en Allemagne, bénéficie d'une riche histoire et d'un emplacement pittoresque. Située sur la ...
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Bad Gottleuba-Berggießhübel

Bad Gottleuba-Berggießhübel

Située dans l'État de Saxe, à l'est de l'Allemagne, la ville thermale de Bad Gottleuba-Berggießhübel compte une population dispersée sur plusieurs villages du district de Suisse saxonne-Monts-Métallifères de l'Est.
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Bad Homburg

Bad Homburg

Bad Homburg vor der Höhe, chef-lieu du district de Hochtaunuskreis en Hesse, en Allemagne, est niché sur le versant sud du Taunus. Avec…
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Bad Kreuznach

Bad Kreuznach

Bad Kreuznach, une ville pittoresque nichée en Rhénanie-Palatinat, en Allemagne, compte environ 50 000 habitants. Ce charmant village, situé le long de la…
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Bad Kissingen

Bad Kissingen

Bad Kissingen, une ville thermale pittoresque nichée dans la région bavaroise de Basse-Franconie, en Allemagne, possède une riche histoire et une population d'environ 22 000 habitants...
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Bad Karlshafen

Bad Karlshafen

Bad Karlshafen, station thermale baroque située dans l'arrondissement de Cassel, en Hesse, en Allemagne, compte environ 4 200 habitants. Le quartier principal…
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Bad Reichenhall

Bad Reichenhall

Bad Reichenhall est une ville thermale et la capitale administrative de la région de Berchtesgaden, en Haute-Bavière, en Allemagne. Ce charmant village est le point de départ idéal pour...
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Bad Oeynhausen

Bad Oeynhausen

Bad Oeynhausen, une ville nichée dans le district de Minden-Lübbecke en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, en Allemagne, compte près de 50 000 habitants, ce qui en fait la deuxième plus grande ville ...
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Bad Muskau

Bad Muskau

Bad Muskau, charmante station thermale nichée dans la région historique de Haute-Lusace, en Allemagne, compte environ 3 600 habitants. Cette commune pittoresque, située…
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Bad Salzuflen

Bad Salzuflen

Bad Salzuflen est une ville et une station thermale située dans l'arrondissement de Lippe, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, en Allemagne. Avec 52 121 habitants en 2013, ce lieu enchanteur était très apprécié…
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Badenweiler

Badenweiler

Badenweiler, pittoresque station thermale, se situe à l'ouest de la Forêt-Noire, dans le Bade-Wurtemberg, en Allemagne, dans la région du Brisgau-Haute-Forêt-Noire. Cette région pittoresque, autrefois intégrée au Markgräflerland, possède…
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Heiligendamm

Heiligendamm

Heiligendamm, située au bord de la mer Baltique dans le Mecklembourg-Poméranie-Occidentale, en Allemagne, est une station balnéaire remarquable. Intégrée à la commune de Bad Doberan, cette petite mais importante station balnéaire…
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Wiesbaden

Wiesbaden

Wiesbaden, capitale du Land de Hesse, compte environ 283 000 habitants, ce qui en fait la 24e plus grande ville d'Allemagne. Nichée au bord du Rhin et…
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