Nourriture et restaurants à Manama

Guide de voyage : Restaurants à Manama, Bahreïn, par Travel S Helper

La ville animée de Manama n'est pas seulement le centre politique et économique de Bahreïn, mais aussi le cœur de sa vie culinaire. Ancrée dans d'anciennes routes commerciales et des connexions internationales modernes, la culture culinaire de Manama reflète un mélange unique d'influences. Promenez-vous dans ses souks étroits et ses centres commerciaux élégants et découvrez une cuisine bahreïnienne maison aux saveurs épicées, ainsi que des plats internationaux venus d'Asie et d'ailleurs. À Manama, les repas sont un moment convivial : les plats sont disposés au centre de la table, invitant famille et amis à partager. Ici, la gastronomie unit les gens aussi profondément que les saveurs unissent les cultures. Que ce soit dans un simple café ou un hôtel raffiné, manger à Manama est souvent synonyme de convivialité, où l'hospitalité est la règle implicite. Le visiteur comprend vite que dans cette ville, la cuisine raconte l'histoire du patrimoine, des traditions de la pêche perlière aux plats apportés par des générations d'expatriés.

Cuisine traditionnelle bahreïnienne : plats principaux et influences

Un plat fumant de riz épicé et de viande tendre illustre parfaitement la cuisine bahreïnienne. Parmi les plats les plus emblématiques figure le Machboos, le plat national de riz tout-en-un. Le riz basmati à long grain est mijoté lentement avec du poulet, de l'agneau ou du poisson et un savoureux mélange d'épices, dont la cannelle, la cardamome, les clous de girofle, le curcuma et le citron vert séché local (loomi). Les oignons sont souvent caramélisés jusqu'à ce qu'ils soient bien dorés avant de faire revenir les épices et de griller le riz, ce qui imprègne chaque grain de son arôme. Le résultat est un lit de riz doré, parsemé de viande ou de poisson (des gorgées de bouillon au gingembre se déposent au fond), garni de noix grillées et de raisins secs. Le Machboos est servi sur de grands plateaux, un plat généreux à partager, reflétant son importance lors des réunions de famille et des occasions festives.

Lors des grandes occasions, le Quozi est la pièce maîtresse royale. Un agneau entier est mariné dans un yaourt épicé (gingembre, ail, muscade et safran), puis farci de riz assaisonné, d'œufs durs, de noix et de raisins secs avant d'être rôti lentement. Au moment de servir, sa croûte croustillante, couleur safranée, se détache pour révéler le riz et les noix parfumés à l'intérieur. Chaque bouchée allie les saveurs fumées et rôties aux douces notes de pruneau et d'amande de la farce. Le Quozi incarne la générosité bahreïnienne : un seul plat peut nourrir une douzaine de membres de la famille, chacun savourant à la fois la viande tendre et la farce de riz aromatique. C'est une tradition lors des mariages et des fêtes, symbole d'abondance et de fête.

La géographie insulaire de Bahreïn implique une présence omniprésente de fruits de mer. Les poissons frais comme le hammour (bar), le safi (poisson-lapin) et le thazard sont des incontournables, souvent simplement grillés au sel ou marinés dans des épices comme la coriandre et le cumin avant d'être cuits à la flamme nue. Le masli de poisson est un plat réconfortant et apprécié : un poisson entier est ouvert en papillon et farci de feuilles de fenugrec épicées et d'oignons, puis frit jusqu'à ce que les bords soient croustillants. Currys et bouillons mijotent également dans les cuisines côtières, par exemple un ragoût de poisson acidulé au tamarin et au lait de coco (une touche d'influence sud-indienne) ou des crustacés cuisinés avec des clous de girofle et du tamarin. Même les plus simples chaudrées bénéficient d'une touche locale, le safran ou le curcuma leur donnant une chaude couleur dorée.

Le riz se retrouve même dans les desserts. Le Muhammar est un plat de riz de type dessert : du riz à grains courts est cuit avec du sirop de dattes ou de la cassonade et infusé au safran, puis moulé en pain et coupé en tranches. Il accompagne souvent le poisson frit lors de repas spéciaux, créant une expérience sucrée-salée contrastée. Autre trésor national : le Jareesh (aussi appelé Harees dans certaines régions du Golfe), une bouillie de blé concassé et de viande assaisonnée de cannelle et de cardamome. Cuits lentement dans une marmite, les grains de blé se décomposent jusqu'à obtenir une consistance crémeuse, souvent agrémentée d'oignons frits arrosés de ghee et dégustée pendant le Ramadan ou lors des soirées fraîches.

La cuisine de rue et les inspirations étrangères s'intègrent également à la tradition bahreïnienne. Le samboosa (samoussa), une pâtisserie triangulaire croustillante, est un en-cas populaire. De fines feuilles de pâte phyllo ou de rouleaux de printemps sont garnies d'agneau ou de poulet haché épicé, d'oignons et de pignons de pin (similaire aux samosas indiens, mais avec un mélange d'épices typique du Golfe), puis frites jusqu'à ce qu'elles soient dorées. Aucun coin de rue animé n'est dépourvu de spectacles et d'odeurs de shawarma et de kebabs. Des broches tournantes de poulet et d'agneau marinés (une importation du Levant) tournent lentement, chaque tranche se glissant dans un pain plat moelleux, accompagnée de cornichons acidulés et de sauce à l'ail. De même, des brochettes de kofta et de tawook (viande hachée et poulet) marinés aux épices du Moyen-Orient grésillent sur les grillades au charbon de bois des cafés. Un stand de shawarma animé à minuit, avec son arôme enivrant et sa rôtisserie étincelante, est aussi bahreïni que la mer au clair de lune.

Les cuisiniers bahreïnis privilégient les épices aromatiques qui révèlent des siècles d'histoire. Dans les cuisines familiales, on trouve toujours des bâtons de cannelle, des gousses de cardamome, des clous de girofle, du poivre noir et du curcuma. L'acidité du loomi (citron vert séché) égaye les soupes et le riz. Un soupçon d'eau de rose ou de fleur d'oranger parfume un ragoût ou un pudding, reflétant les influences persanes. Même les plats les plus simples, comme les ragoûts de lentilles épicés ou les currys de légumes, portent cette signature : des notes chaudes et légèrement sucrées, équilibrées par une profondeur savoureuse. L'identité culinaire de Manama est imprégnée de ce mélange de traditions : riz et pains arabes, ragoûts persans, currys et snacks indiens, techniques de grillades africaines, le tout mijoté dans une même ville.

Desserts et boissons locaux

À Bahreïn, même après un repas copieux, la fin est joyeuse et sucrée. Trésor national, le halwa bahreïni est un bonbon gélatineux et collant qui n'a rien à voir avec le halwa friable que l'on trouve ailleurs. Préparé dans des chaudrons géants, le halwa est une pâte mijotée de fécule de maïs et de sucre, parfumée au safran, à la cardamome et souvent à l'eau de rose, jusqu'à ce qu'elle se transforme en une masse couleur rubis. Des noix grillées – amandes, pistaches, noix de cajou – sont incorporées, donnant à chaque bouchée un croquant au milieu de cette douceur moelleuse. Sa texture, entre la gelée et le fudge, exerce une attraction presque magnétique lors des réceptions. Généralement servi à la cuillère dans les assiettes des invités lors des mariages, des fêtes de l'Aïd ou des dîners, le halwa bahreïni est toujours servi avec une petite tasse de café arabe. D'autres douceurs l'entourent : des plateaux de baklavas feuilletés, garnis de pistaches ou de noix et imbibés de sirop de miel ; qatayef en forme d'entonnoir fourré au fromage ou aux noix pendant le Ramadan ; ou kunafa, pâte filo râpée enroulée autour de fromage sucré.

Des plaisirs simples comme les dattes occupent également une place essentielle dans la culture des desserts : les dattes brunes et moelleuses sont souvent fourrées d'amandes grillées ou enrobées de chocolat. Des écorces d'agrumes et des figues confites se retrouvent dans les assortiments sucrés, et parfois un um ali (pouding au pain) d'inspiration iranienne, au lait et aux noix, complète les propositions. Dans l'ensemble, les desserts bahreïnis sont profondément parfumés et souvent très sucrés, destinés à persister en bouche après les épices savoureuses.

À Manama, les boissons ont également une importance culturelle. Le thé karak est omniprésent : un thé crémeux bouilli avec du lait, une poignée de gousses de cardamome (parfois un bâton de cannelle) et beaucoup de sucre. Les vendeurs ambulants comme les particuliers préparent des pots de karak pour les foules matinales et pour les pauses de l'après-midi, son arôme chaleureux étant constant par temps frais ou pendant les matinées plus claires du Ramadan. Le café arabe (gahwa) est tout aussi essentiel. Servi dans de minuscules tasses en porcelaine sans anse, il est très légèrement torréfié et épicé principalement à la cardamome verte (on peut y ajouter du safran). Un hôte remplit souvent votre tasse plusieurs fois, et servir pour les autres est considéré comme poli. La chaleur amère du gahwa est traditionnellement contrebalancée par la dégustation d'une datte sucrée, un rituel qui symbolise l'hospitalité elle-même.

Les boissons locales à base de fruits et de produits laitiers sont également populaires. Le laban froid (une boisson au yaourt salé) est servi dans une carafe lors des chaudes après-midis pour rafraîchir les convives épuisés. Des jus simples à base de grenade, de citron vert (sharab el-loomi) ou de pastèque sont vendus sur les étals de rue. Pendant le Ramadan, le sharbat à la rose maison (une boisson aux fruits parfumée à la rose) désaltère à l'iftar. Ces dernières années, une curieuse tradition s'est répandue : le Vimto, un sirop britannique aux fruits rouges, est largement dégusté en fin de soirée lors des rassemblements de rupture du jeûne, son goût sucré de fruits rouges étant un signe familier de fête.

Les boissons alcoolisées occupent une place modeste dans la scène moderne de Manama. Bahreïn était autrefois l'un des rares pays du Golfe où les débits de boissons autorisés vendaient librement de l'alcool, et les visiteurs peuvent encore trouver des bières (Carlsberg et marques locales) et des cocktails dans les hôtels et les bars. Les bars bahreïniens servent souvent un mélange de bières européennes et de spiritueux locaux. Une boisson distillée locale, l'arak (une liqueur anisée à base de dattes ou de sève de palmier fermentée), autrefois produite dans les villages, est aujourd'hui rare ; mais les touristes et les amateurs recherchent parfois de l'arak aux dattes ou des variétés importées.

Le plus souvent, les derniers verres sont généralement composés de vin ou de whisky servis à huis clos. Le thé à la menthe sans alcool et les cocktails gahwa ont également gagné en popularité, alliant saveurs traditionnelles et modernité. Même si la législation évolue, la norme sociale à Manama reste claire : si l'on souhaite boire une boisson alcoolisée, il faut la déguster discrètement, dans un cadre privé ou avec licence. En dehors de cela, l'accent reste mis sur les rites intemporels du café, du thé et des rafraîchissements sucrés qui réchauffent chaque table bahreïnienne.

Établissements de restauration haut de gamme remarquables

Dans les hôtels haut de gamme et les restaurants primés de Manama, les saveurs internationales sont généreusement mises en valeur tout en respectant les sensibilités locales. Le Bushido by Buddha-Bar, situé dans le quartier de Seef, près du Ritz-Carlton, illustre parfaitement la fusion entre spectacle et tradition de la ville. Entrer au Bushido, c'est pénétrer dans un théâtre japonais stylisé : des douves peu profondes et des statues de samouraïs en pierre encadrent l'entrée, et les clients sont conduits, au milieu de lanternes scintillantes, vers des salles à manger richement lambrissées. À l'intérieur, on trouve un grill teppanyaki, un bar à sushis et même une élégante terrasse extérieure. La carte propose une cuisine japonaise authentique préparée avec précision : sushis et sashimis élaborés par des chefs attentifs, et des spectacles hibachi à table avec steaks et fruits de mer poêlés à la flamme. Ici, on savoure le rituel de la cuisine japonaise (de l'architecture délicate des sushis au service artistique du saké), le tout sur fond de musique lounge éclectique. L'expérience Bushido est marquée par son décor indulgent et son service théâtral - ce n'est pas seulement un repas, mais une immersion culturelle mettant en valeur l'esprit de la « voie du guerrier » dans son art culinaire.

Au Gulf Hotel, le Rasoi by Vineet propose une expérience gastronomique unique : une aventure gastronomique à travers la cuisine indienne moderne. Dirigé par le célèbre chef Vineet Bhatia (anciennement le premier Indien à obtenir une étoile Michelin), le Rasoi présente les traditions indiennes sous un angle contemporain. La salle à manger est élégante et spacieuse, avec ses lustres scintillants et son parquet ciré, mais décorée de subtiles touches indiennes (bols en bronze à motifs, œuvres d'art rappelant les motifs moghols). Ici, des classiques comme l'agneau rogan josh épicé ou le poulet tikka masala au beurre sont déclinés en versions déstructurées ou raffinées. Parmi les spécialités, on retrouve le malai kadai, un pain plat feuilleté enroulé autour d'un poulet grillé au charbon de bois, ou une réinterprétation ludique du biryani avec du riz à l'encre de seiche. Le service est soigné et attentionné ; les plats sont présentés avec une touche artistique. Dans l'ambiance du Rasoi – lumière chaude et ambrée, douces mélodies orientales et serviettes en lin – on se croirait à la cour d'un maharaja moderne, dégustant un mélange de saveurs du nord et du sud de l'Inde, teintées d'influences du Golfe (comme le poisson local dans les currys de poisson ou l'utilisation généreuse du safran cultivé à proximité). Si l'accent est mis sur la gourmandise, les épices sous-jacentes le relient à l'essence même des cuisines traditionnelles indienne et bahreïnienne.

Le China Garden, troisième pilier de la scène haut de gamme de Manama, fait également partie du complexe hôtelier Gulf et est reconnu comme le restaurant chinois phare de Bahreïn. Le décor du China Garden évoque d'emblée l'élégance orientale classique : paravents en bois laqué, lanternes en soie et mobilier aux touches dorées créent une atmosphère de luxe discret. De grandes tables rondes accueillent souvent des familles pour un brunch dim sum ou un dîner de style banquet. La carte propose une sélection des meilleures cuisines chinoises : canard laqué cantonais et crevettes au miel côtoient des fondues épicées du Sichuan et du savoureux bœuf du Hunan. Les chefs maîtrisent parfaitement les méthodes traditionnelles : par exemple, le canard laqué est découpé à table en fines tranches, ou les rouleaux de crevettes enveloppés de riz sont frits jusqu'à ce qu'ils soient croustillants. Les ingrédients varient des fruits de mer vivants (pour le poisson entier cuit à la vapeur) aux importations authentiques comme la sauce XO et le vin de Shaoxing. Même dans ce cadre somptueux, les saveurs conservent le réconfort chaleureux de la cuisine chinoise authentique, avec un équilibre et une technique délicats. Le résultat est une « oasis de Chine continentale » à Bahreïn, où un banquet chinois à plusieurs plats peut se dérouler en une soirée sous des lustres dorés.

Favoris de milieu de gamme

Au-delà des adresses cinq étoiles, Manama offre un éventail coloré de restaurants milieu de gamme où locaux et expatriés se côtoient librement. Bahay Kubo, situé dans le quartier de Gudaibiya, apporte l'esprit philippin à Bahreïn. Sa façade sans prétention s'ouvre sur une salle à manger spacieuse, égayée par des imprimés tropicaux, et un bar modeste. L'atmosphère est chaleureuse et décontractée ; les convives s'attendent souvent à partager des plats en famille. La carte propose des classiques philippins préparés avec soin : lechon kawali croustillant (poitrine de porc frite), la soupe sinigang acidulée au tamarin et aux légumes, et le pata croustillant (jarret de porc frit) trempé dans une sauce vinaigrée. Personne ne repart de Bahay Kubo le ventre vide : les assiettes de pancit ou de poulet adobo sont servies généreusement. Le service reflète la tradition culinaire philippine : les plats sont placés au centre et les convives se servent. Fruits de mer frais grillés et jus de fruits tropicaux sont également au programme. La chaleur du personnel et les portions généreuses font de Bahay Kubo une maison de quartier, populaire auprès des familles et des groupes d'amis.

Le Café Lilou (souvent écrit Café Lilou) est un autre établissement très prisé, avec des succursales à Adliya et au centre commercial Al A'ali. Il offre une ambiance différente : le design évoque une brasserie parisienne du XIXe siècle. Les murs sont peints en bleu pastel, le sol est recouvert de carrelage à carreaux noir et blanc, et le mobilier est un mélange fantaisiste de chaises de bistrot et de banquettes capitonnées. Des centres de table floraux et des souvenirs parisiens (gravures anciennes, livres empilés) ajoutent au charme. La carte est volontairement éclectique : on peut commencer la journée par des œufs Bénédicte ou un pain perdu brioché au beurre, et revenir pour un risotto au poulet citron-ail ou un jarret d'agneau libanais au dîner. On y trouve même des plats fusion audacieux : je recommande les « nachos arabes » garnis de bœuf épicé et de yaourt au sumac, ou les kibbeh labaniyeh (boulettes de viande frites à la sauce yaourt avec du riz). La carte des boissons est quant à elle riche et variée : réputée pour ses délicieux milk-shakes au chocolat et aux fruits, ainsi que pour ses cafés et thés élégamment préparés et servis dans des théières en céramique. Le charme du Café Lilou réside dans son élégance décontractée ; c'est un lieu de prédilection pour les brunchs décontractés ou les desserts romantiques.

Lanterns est une chaîne de restaurants indiens populaire à Bahreïn, dont le nom s'inspire d'un éclairage tamisé créant une ambiance chaleureuse. Situé près du centre commercial Seef, le restaurant Lanterns est spacieux et moderne, avec une décoration indienne contemporaine : paravents en bois à motifs, lampes colorées et œuvres d'art représentant des épices ou des temples. Les chefs y sont spécialisés dans une cuisine indienne accessible. On y trouve du poulet au beurre crémeux et du palak paneer (épinards et fromage), ainsi que des biryanis maharashtriens ou hyderabadi plus aromatiques. Lanterns propose des grillades tandoori du nord de l'Inde (kebabs, pains plats cuits au tandoor) et des plats du sud de l'Inde. Par exemple, un moilee de poisson légèrement au curry ou un rasam acidulé peuvent figurer au menu. Les portions sont généreuses et les prix raisonnables, ce qui fait de Lanterns un lieu de prédilection pour les familles. Loin de l'atmosphère feutrée d'un restaurant gastronomique, l'endroit est animé, avec un personnel qui s'active pour resservir les boissons et se resservir. Les niveaux d'épices peuvent être ajustés selon les goûts, de « Feu de Shiva » (très piquant) à « Doux Lounge ». Lanterns capture ce « goût de l'Inde » classique pour de nombreux résidents, sans prétention.

Nando's n'a pas besoin d'être présenté aux visiteurs internationaux, mais même chez Nando's, on perçoit la touche unique de Bahreïn. Cette chaîne sud-africaine (avec son poulet peri-peri d'inspiration portugaise) attire une clientèle fidèle, notamment dans son restaurant du centre commercial Juffair. Le décor est indéniablement Nando's : des fresques murales colorées représentant des masques africains et des piments, des banquettes décontractées et une bande-son rock décontractée. Le menu est axé sur le poulet grillé à la flamme, arrosé de marinades peri-peri. Vous pouvez commander un poulet entier grillé à la flamme si vous avez faim, ou un quart de poulet dans un wrap. Les sauces vont de la douce citron et fines herbes à la célèbre « Extra Hot – The Fiery One ». Les accompagnements incluent des frites peri-peri épicées, du riz à l'ail et du maïs à la mozambicaine. Un bar à sauces commun permet aux convives de personnaliser leurs plats. La clientèle de Nando's va des adolescents engloutissant des burgers épicés aux expatriés britanniques nostalgiques des saveurs originales. À Bahreïn, Nando's est un lieu où familles et jeunes se retrouvent sans chichis. Il ne cherche pas à évoquer l'héritage bahreïnien ; il montre plutôt comment les marques internationales se sont intégrées à la scène locale.

Upstairs Downstairs (aussi appelé U&D) était une institution de longue date du quartier diplomatique. Malgré un récent changement de propriétaire, son héritage demeure ancré dans l'histoire de Manama. Installé dans une villa coloniale reconvertie, le restaurant était réputé pour son élégant intérieur crème et or, ses hauts plafonds et ses somptueux fauteuils en rotin. Il offrait de quoi satisfaire tous les goûts : en entrée, on pouvait déguster des classiques français comme la soupe aux champignons et la tarte aux légumes rôtis, tandis que les plats principaux allaient du bœuf rendang indonésien au fish and chips britannique, en passant par le curry d'agneau épicé et même la pizza. Le week-end, des concerts de jazz ou des concerts au piano-bar contribuaient à l'ambiance. Upstairs Downstairs attirait une clientèle cosmopolite : expatriés, diplomates et habitants du quartier lors de soirées romantiques. Bien qu'il ait fermé pendant un certain temps, sa longue existence lui a valu une place de choix dans la mémoire des Bahreïnis, un lieu convivial et abordable où l'on pouvait passer des sushis aux pâtes en passant par le kebab et se sentir comme chez soi.

Señor Paco's apporte les saveurs vibrantes du Mexique à Manama, et ce, avec succès depuis plus de deux décennies. Bénéficiant d'un emplacement privilégié à Juffair, ce restaurant-bar déborde de couleurs. Les murs s'illuminent de néons à la nuit tombée, et lors des soirées animées du week-end, on entend une musique festive s'échapper. La carte, telle une ode à la cuisine tex-mex, mêle cuisine mexicaine et touche de Sud-Ouest américain. On peut commencer par des nachos épicés, de la salsa et du guacamole préparés à la table, ou des quesadillas fourrées au fromage et aux jalapeños. Côté plats, on trouve des fajitas grésillantes servies sur des plateaux en fonte (généralement du poulet ou du bœuf aux poivrons), des enchiladas nappées de sauce chili et des chimichangas. De nombreux plats sont saupoudrés de piment de Cayenne ou de piment serrano, et les margaritas sont ici quasiment un groupe alimentaire, servies glacées ou sur glace dans des verres bordés de sel. Des soirées spéciales sont souvent organisées avec des concerts de mariachis ou de groupes latinos. Chez Señor Paco, la musique est résolument bruyante et conviviale, un lieu où les locaux se retrouvent pour déguster des plats copieux et se détendre avec une ou deux tequilas. Même les plus simples y trouveront leur bonheur (on trouve souvent des steaks et des pâtes au menu), mais l'esprit du lieu est résolument fiesta.

Situé au sein du Ritz-Carlton, le Trader Vic's propose à Manama une cuisine milieu de gamme très originale, inspirée de la culture tiki polynésienne. Son décor unique – plafonds en chaume, masques tiki en bois sculpté et même un canoë suspendu – en fait un incontournable de Bahreïn depuis la fin du XXe siècle. Le bar est la star, connu pour être le berceau du cocktail Mai Tai. Des barmans en chemises hawaïennes préparent des boissons tropicales à base de rhum (Mai Tai, Scorpion Bowl, Pina Colada) servies dans des mugs en céramique décorés comme des tikis. La cuisine est panasiatique et fusion : imaginez des travers de porc croustillants glacés au piment doux, du poulet à l'ananas aigre-doux ou des crevettes à la noix de coco. Le cadre est presque une nouveauté dans le Golfe : une « cabane tiki » intérieure avec une cascade d'hippocampes animatronique à un angle. Beaucoup de visiteurs viennent ici davantage pour l'expérience (et les cocktails colorés) que pour la gastronomie. Malgré cela, Trader Vic's propose des dim sum à volonté le week-end après-midi et un menu fixe à prix raisonnable pour le déjeuner. Pour les gourmets en quête de kitsch et de touches tropicales, Trader Vic's est un restaurant typiquement bahreïnien.

Enfin, Zahle (situé dans l'hôtel Gulf) incarne l'amour de Manama pour l'hospitalité levantine. Ce restaurant libanais propose des mezzés raffinés : salades rafraîchissantes comme le fattouche (pita croustillante et sumac), le taboulé (persil et boulgour), le baba ganoush fumé et le houmous onctueux arrosé d'huile d'olive, le tout servi en portions généreuses. La salle à manger est traditionnellement décorée de nappes en lin blanc et d'un éclairage tamisé. Après les mezzés, place aux grillades : succulentes brochettes de poulet citron-ail, kafta (agneau haché épicé) et kebbeh (boulettes d'agneau aux pignons de pin), toutes grillées à point au charbon de bois. Zahle propose également des spécialités comme les rakakat (pâtisseries au fromage frites) et le mutabal (sauce épicée aux aubergines). Le soir, des tables de oud ou de backgammon animées transforment le repas en une véritable fête conviviale. Des desserts à partager, comme le knafeh (pâtisserie au fromage sucré) ou le muhallabia (pudding à l'eau de rose), peuvent couronner le dîner. Zahlé incarne l'ambiance d'un bar libanais : rires et conversations sont au rendez-vous, mais les saveurs évoquent les influences syriennes et irakiennes, courantes dans les plats du Golfe et du Levant (par exemple, l'utilisation de sauces au yaourt ou de tamarin dans certains ragoûts). En résumé, Zahlé est l'adresse incontournable pour un festin libanais riche et familial sans quitter Bahreïn.

Options économiques

À Manama, les repas ne sont pas forcément extravagants. Plus modestes, la ville propose des restaurants simples servant des plats copieux à des prix locaux. Al Abraaj (qui signifie « Les Tours ») est un restaurant chaleureux, implanté à Adliya et dans d'autres quartiers. Il est apprécié pour son vaste choix de plats abordables aux saveurs arabes, indiennes et chinoises. Les clients y trouvent souvent des buffets où ils peuvent se servir à leur guise : shawarmas, kebabs grillés, biryanis tendres et plats de riz savoureux aux allures de machbous. Les murs d'Al Abraaj sont décorés simplement d'œuvres d'art du Moyen-Orient, et les tables sont décontractées : de longues tables idéales pour les groupes. L'Umm Ali, un riche pudding au pain et aux noix sucré au lait concentré, est un attrait unique, que les habitués qualifient de « meilleur de Bahreïn ». Les portions généreuses d'Al Abraaj permettent à un groupe de quatre de se régaler avec un petit budget. On s'y sent plus comme dans une cafétéria communautaire que dans un restaurant chic, mais la nourriture est préparée avec une sincérité simple, ce qui en fait un favori local pour les repas quotidiens ou les grands dîners de famille.

Dans le même esprit, le restaurant Al-Siraj (parfois mentionné avec Abraaj par les habitants) propose des wraps et des sandwichs rapides pour les pressés. Cette épicerie simple et sans chichis est spécialisée dans les wraps au shawarma. Pour seulement 0,3 à 0,5 BHD (environ 0,80 à 1,30 USD), on peut déguster une pita chaude ou un pain plat garni de poulet ou d'agneau rôti à la broche, d'oignons grillés, de cornichons et d'une bonne dose de sauce à l'ail ou au piment. Les frites peuvent être fourrées à l'intérieur du wrap ou servies à côté. Derrière un simple comptoir vitré, le personnel découpe la viande et prépare rapidement des sandwichs pour les employés de bureau ou les étudiants de passage. La réputation d'Al-Siraj réside dans son prix abordable et sa rapidité ; il s'adresse également aux noctambules. Après une représentation au théâtre ou une sortie le week-end, on voit souvent des jeunes faire la queue pour leur dose de shawarma après la fête. La décoration est minimaliste, mais les murs sont parfois tapissés de coupures de presse ou de menus du jour manuscrits (par exemple, le « Kessa du lundi » avec poulet et riz). C'est le genre d'endroit où la propreté est irréprochable, où les chefs reconnaissent votre commande au bout de quelques passages et où la nourriture vous remplit l'estomac sans vous ruiner.

Habara Snacks & Fish, niché dans le bloc 327 à Adliya, est un autre restaurant modeste qui accueille les clients du midi et de la nuit. Comme son nom l'indique, sa carte met l'accent sur le poisson et les snacks. Une spécialité locale est le sandwich au poisson : un filet de hammour (ou tilapia) local est enrobé d'une pâte croustillante à la semoule de maïs, frit, puis servi dans un petit pain moelleux avec une sauce tartare. De nombreux Bahreïnis apprécient la version de Habara pour sa fraîcheur : le poisson est remarquablement tendre, la panure légère et pas trop grasse. Outre les sandwichs, Habara propose de petits plateaux de fish and chips et des assiettes de shawarma. On peut également commander des ailes de poulet frites croustillantes ou des boulettes de falafel. L'atmosphère ressemble davantage à celle d'une boutique qu'à celle d'un restaurant ; les places sont limitées, souvent quelques tabourets au comptoir. La plupart des clients prennent leurs repas à emporter. Les murs sont décorés de carrelage bleu et blanc simple et parfois d'une image de l'océan. Pour un repas copieux et bon marché après un film ou pour une bouchée rapide à Adliya, Habara est un lieu de prédilection local – ce n'est peut-être pas un restaurant confortable, mais la nourriture est savoureuse et bon marché.

Dernier trésor à petit budget : le Burjuman Coffee Shop, au nom trompeur puisqu'il n'a rien à voir avec le centre commercial Burjuman de Dubaï. Ce café géré par des Philippins est situé au sous-sol d'un immeuble commercial, à côté de la gare routière principale de Manama, et s'adresse principalement aux lève-tôt et aux travailleurs. Dès l'entrée, on découvre de simples chaises en plastique et des tables basses, avec une radio diffusant des tubes tagalog. La carte se présente comme une carte de plats réconfortants : sandwichs copieux, burgers et assiettes de riz et de nouilles asiatiques. La plupart des entrées coûtent entre 0,5 et 2 BHD. Pour se désaltérer, on peut déguster un café glacé, des sodas ou des milk-shakes à la mangue fraîche. L'assiette de hammour frit est un incontournable : de gros morceaux de poisson pané servis avec du riz et des légumes, aussi bons que dans certains restaurants milieu de gamme, mais pour une fraction du prix. Le service est très chaleureux (la famille propriétaire salue souvent les clients par leur nom s'ils sont des habitués). Les portions sont généreuses, souvent à partager. Bien que peu connu des touristes, le Burjuman Coffee Shop est un lieu prisé des habitants au budget serré. Il ouvre très tôt (de nombreux clients prennent les bus 24h/24 à proximité) et ferme vers minuit. Pour ceux qui souhaitent découvrir la cuisine bahreïnienne quotidienne avec un budget limité, et découvrir l'influence des expatriés philippins, ce café animé est idéal.

Considérations culturelles sur la scène gastronomique de Manama

Manger au restaurant à Manama ne se résume pas au menu : cela fait partie intégrante des coutumes et de l'étiquette sociales. L'hospitalité est primordiale dans la culture bahreïnienne. Les hôtes encouragent souvent leurs invités à goûter davantage de plats ; il est poli de goûter à tout ce qui est proposé (même un peu) en signe de respect. Les repas se dégustent généralement en famille ou entre amis, les plats étant donc placés au centre pour être partagés. Si vous êtes invité chez un bahreïnien, ou même dans de nombreux restaurants, soyez prêt à accepter une deuxième ou troisième portion, et à partager votre assiette si vous le souhaitez. Un petit compliment sur le plat (« C'est délicieux ! ») est très précieux. Lors de l'achat de nourriture, les prix négociés ou les menus ne comportent presque jamais de frais de service fixes. Il est courant de laisser un pourboire d'environ 10 % aux serveurs si le service est bon, bien que ce ne soit pas obligatoire.

La tenue vestimentaire et le comportement font également partie intégrante de l'expérience culinaire. Bien que Bahreïn soit l'un des pays du Golfe les plus libéraux, une tenue décente reste recommandée en public. Les hommes en short ou en chemise sans manches peuvent être gênants dans les quartiers traditionnels ou sur les marchés locaux. Les femmes ne sont pas tenues de se couvrir la tête ni de suivre un code vestimentaire strict, mais beaucoup optent pour une tenue respectueuse – jupes longues ou pantalons, chemisiers couvrant les épaules – surtout dans les quartiers conservateurs ou pendant le Ramadan. Les démonstrations d'affection en public (embrasser ou s'embrasser) sont généralement mal vues, même dans les restaurants plus libéraux. En revanche, une poignée de main polie ou un léger contact sur le bras (entre amis du même sexe) sont acceptables. Il est de coutume de couper les téléphones portables dans les restaurants pendant les prières (vous entendrez souvent l'appel à la prière le soir, et la musique ou l'office peut s'interrompre brièvement).

Pendant le Ramadan, les coutumes changent considérablement. De l'aube au coucher du soleil, les musulmans jeûnent (interdiction de manger, de boire et de fumer en public). En tant que visiteur, il est conseillé de s'abstenir de manger ou de boire en public pendant la journée par respect (bien que de nombreux restaurants soient fermés par des rideaux et ne servent que des non-musulmans). Après le coucher du soleil, de nombreux restaurants ouvrent et servent de copieux repas d'iftar. C'est une période particulière de l'année à Bahreïn, et partager un repas d'après-jeûne avec une famille d'accueil ou au buffet d'un restaurant est une expérience réconfortante, mais n'oubliez pas de respecter les traditions locales.

La langue et les salutations sont également importantes. L'anglais est couramment parlé dans les restaurants, mais apprendre quelques phrases en arabe est apprécié. Commencez un repas ou toute conversation par « As-salamu alaykum » (Que la paix soit sur vous) pour saluer les gens, une salutation traditionnelle musulmane. La réponse est « Wa alaykum as-salam ». En partant, dire « shukran » (merci) à votre hôte ou aux serveurs est une politesse. Vous entendrez souvent des expressions comme « Inshallah » (si Dieu le veut) dans les conversations ; c'est une façon courante de sous-entendre des intentions ou des accords futurs. Sourire et exprimer sa gratitude pour un repas vous rendra cher à vos hôtes.

À Manama, les repas se transforment souvent en longues conversations. Le dîner peut commencer vers 21 h ou 22 h et durer jusqu'à tard dans la nuit, surtout pour les familles et les personnes âgées. Si vous êtes invité à dîner, prévoyez d'arriver 15 à 30 minutes après l'heure indiquée. Les bruits de couloir sont normaux ; l'hospitalité moyen-orientale privilégie généralement les conversations en même temps, contrairement aux conversations à voix basse de certaines cultures. Si un repas est servi sur une table basse (style traditionnel du Golfe), les invités peuvent s'asseoir sur des coussins ou des chaises basses ; il suffit de suivre les autres. L'alcool étant interdit, il n'y a aucune pression pour trinquer avec du vin. Au lieu de cela, offrir du kahwa (café) à chaque conversation est la manière habituelle de montrer son respect. Il est courant que l'hôte continue de remplir votre tasse de café ou de vous servir des dattes longtemps après la fin du repas. Lorsqu'il est vraiment temps de partir, le simple « Iftar alaykum » (l'adieu en arabe) est une façon polie de dire adieu à votre hôte.

Conclusion : L'esprit de la gastronomie à Manama

Dîner à Manama est à la fois un plaisir personnel et un dialogue culturel. Chaque bouchée raconte une histoire : celle des pêcheurs de l'île qui rapportaient leur pêche du jour, celle des perles autrefois échangées dans le Golfe, celle des marchands d'épices d'Inde ou des commerçants de Perse. Du plus simple stand de shawarma à la salle à manger d'hôtel la plus décorée, les repas sont ici ponctués de sourires chaleureux et (souvent) d'une douce insistance pour « juste une tasse de thé de plus ». L'esprit culinaire de la ville est remarquablement inclusif : elle accueille les nouveaux arrivants comme les résidents de longue date pour découvrir ses traditions.

À Manama, ce qui définit avant tout la gastronomie, c'est l'hospitalité. On se souvient de vous par ce que l'on mange avec eux. Un simple repas de poisson grillé et de riz peut être aussi précieux qu'un somptueux banquet, car dans tous les cas, la nourriture est offerte avec générosité. Les rythmes de la vie bahreïnienne – les appels à la prière à l'aube, la douce chaleur de l'après-midi, l'animation nocturne – se reflètent dans la gastronomie. Lorsque le soleil se couche et que la ville s'illumine, les parfums d'épices et de viandes grillées embaument l'air chaud. Et à cet instant, que l'on partage des dattes autour d'un café ou que l'on savoure un halwa sucré après le dîner, on ressent combien manger à Manama nourrit non seulement le corps, mais aussi l'âme. L'esprit de la ville se ressent autant dans l'attention portée à ses hôtes que dans ses saveurs – une douce chaleur qui persiste en bouche et dans la mémoire longtemps après le repas.

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