Bogotá

Guide de voyage à Bogota

Bogotá se situe sur un haut plateau (Altiplano Cundiboyacense) des Andes orientales, à environ 2 640 mètres d'altitude. Cette altitude lui confère un climat frais et printanier toute l'année (température annuelle moyenne d'environ 19 °C), malgré sa latitude équatoriale. La ville s'étend sur près de 1 637 km² et compte environ 7,7 à 7,8 millions d'habitants (données de 2020), ce qui en fait de loin la plus grande métropole de Colombie. La campagne environnante est luxuriante et verdoyante, cernée par les sommets andins de Monserrate et de Guadalupe. Le mélange de gratte-ciels modernes et de maisons coloniales aux tuiles rouges, ainsi que ses dizaines de musées, théâtres et universités, lui ont valu des surnoms tels que « l'Athènes de l'Amérique du Sud ». C'est la capitale politique et commerciale de la Colombie, le centre du gouvernement national, de la bourse et des principales industries (en particulier la finance, les produits pharmaceutiques et le raffinage du pétrole).

Nichée au cœur des Andes, la situation géographique de Bogotá influence pratiquement tous les aspects de la ville : de son air pur et de son ensoleillement intense à son climat tempéré et à ses panoramas montagneux spectaculaires. La carte ci-dessus illustre la position centrale de Bogotá en Colombie. Bien que les plateaux puissent paraître plus fins et plus froids que les basses terres tropicales, l'altitude généreuse de Bogotá présente des avantages pratiques : de nombreux habitants bénéficient de poumons puissants grâce à l'altitude, et la campagne environnante compte parmi les terres agricoles les plus fertiles du pays (grâce à ses sols volcaniques et à ses précipitations abondantes).

Une introduction à Bogotá : plus qu'une simple capitale

Bogotá est souvent plus complexe que sa réputation ne le suggère. Des générations de conflits avec la guérilla et les narcotrafiquants ont terni son nom au XXe siècle, mais les deux dernières décennies ont été marquées par des changements remarquables. Aujourd'hui, la ville vibre d'une énergie culturelle intense : des fresques de street art ornent des quartiers entiers, les restaurants et cafés de renommée internationale se sont multipliés, et les nouveaux quartiers d'affaires grouillent de start-ups et de bureaux de multinationales. Pourtant, Bogotá conserve une certaine formalité distinguée : certains habitants affichent une réserve particulière, et les places coloniales semblent presque intemporelles. Les visiteurs arrivent avec toutes sortes d'attentes et d'idées reçues. La vérité est nuancée : Bogotá n'est ni une ville touristique soignée ni une zone de guerre dangereuse, mais un entre-deux. C'est une étude de contrastes.

Bogotá en chiffres (population, démographie, économie)

Avec près de 8 millions d'habitants dans la ville même et peut-être 10 millions dans la zone métropolitaine, Bogotá est une véritable mégapole. Elle abrite plus de 20 emplacements (arrondissements), chacun doté d'une mairie. La population est diversifiée : des migrants venus de toute la Colombie ont élu domicile à Bogotá, ainsi que d'importantes communautés d'immigrants vénézuéliens et sud-américains. Sur le plan ethnique, la plupart des Bogotanos sont métis ou blancs (d'origine espagnole et européenne), bien que la croissance cosmopolite de la ville inclue également des Afro-Colombiens et des autochtones.

Sur le plan économique, Bogotá domine le pays. Son produit intérieur brut est de l'ordre de 80 à 85 milliards de dollars américains (chiffres de 2019), soit environ un quart du PIB total de la Colombie. Bogotá représente environ la moitié des importations colombiennes (comme les carburants raffinés, l'électronique et les machines) et près de 8 % de ses exportations (fleurs, café, produits pharmaceutiques). La bourse et les banques nationales sont situées dans le centre-ville, et Bogotá est la plaque tournante des transports colombiens : Avianca, la compagnie aérienne phare du pays, et le vaste aéroport international El Dorado (qui a accueilli environ 40 millions de passagers en 2017) y sont basés. En bref, Bogotá est le poumon économique du pays, le siège du gouvernement (la Casa de Nariño, palais présidentiel, s'y trouve) et le centre des affaires, de l'éducation et des technologies.

La situation géographique et l'altitude de Bogotá influencent également la vie quotidienne. La ville est organisée en quadrillage avec des rues numérotées (calles d'est en ouest, carreras du nord au sud), mais elle n'est pas plate : elle monte en pente douce vers Monserrate. La place centrale de Bolívar se situe à environ 2 640 m d'altitude, tandis que le sommet de Monserrate culmine à 3 152 m d'altitude. Cette altitude peut produire un fort ensoleillement (UV élevés) et des variations brusques de température entre le jour et la nuit. Les précipitations sont réparties toute l'année, mais il existe deux saisons relativement « sèches » (décembre-mars et juillet-août), où les averses sont moins fréquentes et le ciel plus clair.

Bogotá est une ville de contrastes.

La réputation de Bogotá est multiple. Pour les passionnés d'histoire, la ville offre l'histoire d'une capitale coloniale renaissante. Pour les amateurs d'art, c'est une ville-musée : le Museo del Oro (Musée de l'Or) de La Candelaria abrite la plus grande collection au monde d'objets en or précolombiens, et le Museo Botero présente des œuvres du plus célèbre peintre colombien aux côtés de Monet, Picasso et d'autres. Les établissements d'enseignement (comme l'Université des Andes et l'Université nationale) confèrent à la ville une dimension universitaire, et Bogotá est réputée pour ses salons du livre, ses théâtres et son Festival annuel de théâtre ibéro-américain, l'un des plus grands festivals de théâtre au monde.

Parallèlement, le quotidien de Bogotá est pratique et cosmopolite : de vastes centres commerciaux (le plus grand de Colombie s'y trouve), une scène gastronomique en plein essor (les cafés et restaurants fusion abondent, notamment dans des quartiers comme la Zona G et Chapinero Alto) et un secteur technologique émergent en font un pôle d'attraction pour les voyageurs d'affaires et les expatriés. La vie de rue, des marchés aux puces du week-end aux célèbres Piste cyclable (un événement hebdomadaire sans voiture où les rues principales deviennent des zones piétonnes et cyclables) – témoigne d'un esprit communautaire. La ville est également un point de départ pour l'aventure : les Andes voisines permettent des randonnées (comme la montée abrupte de Monserrate) et des excursions en forêt tropicale, et des excursions pittoresques d'une journée sont facilement organisées hors de la ville.

Bogotá est pourtant une capitale qui rencontre des défis. Les embouteillages sont notoires (les habitants apprécient donc tout ce qui les simplifie, comme le BRT TransMilenio et les ciclovias). Et si le taux de criminalité a considérablement baissé à Bogotá, les visiteurs entendent toujours des avertissements les invitant à rester vigilants et à éviter les zones mal éclairées la nuit. Tout cela : beauté, vitalité, opportunités. et prudence – coexister dans l’histoire de Bogotá.

Bogotá vaut-elle le détour ? Un avis honnête

Les voyageurs qui se demandent «Bogotá en vaut-elle la peine ?« La réponse dépend de ce que vous recherchez. Ceux qui s'attendent à une escapade digne d'un complexe touristique ou à un ciel bleu garanti pourraient être surpris par le côté brut de la ville : certains quartiers peuvent sembler chaotiques et la météo imprévisible. Mais pour de nombreux visiteurs, l'authenticité et la richesse de Bogotá l'emportent sur les inconvénients apparents. Son riche patrimoine artistique, historique et gastronomique offre des horizons de découverte que les capitales plus « sûres » ou plus raffinées n'offrent tout simplement pas.

Les voyageurs expérimentés vantent souvent les contrastes fascinants de Bogotá. Une seule journée peut consister à siroter un café artisanal dans un café moderne et verdoyant, à se déplacer dans une station du TransMilenio avec les voyageurs locaux, à admirer les trésors précolombiens d'un musée et à danser la salsa dans une boîte de nuit de la Zona T. En d'autres termes, Bogotá récompense l'ouverture à l'exploration. C'est une ville qui séduit le visiteur une fois la désorientation initiale passée.

La Bogotá moderne n'a plus rien à voir avec la zone de guerre des années 1980 et 1990. De nombreux témoignages suggèrent que ses rues sont aujourd'hui le théâtre de crimes « opportunistes » (vols à la tire, vols à l'arraché) plutôt que de violence organisée. Une évaluation de la sécurité indique d'ailleurs que Bogotá est considérée comme « relativement sûre par rapport à de nombreuses autres villes colombiennes ». Bien sûr, aucune grande ville n'est totalement exempte de risques. Mais les principaux quartiers touristiques de Bogotá – le centre historique, la Zona Rosa (nord) et le Parque 93, ainsi que les parcs branchés de Chapinero – sont bien surveillés et les étrangers se fondent facilement dans la foule. Nombre de visiteurs se disent aussi à l'aise à Bogotá que dans une grande ville européenne, à condition de prendre des précautions de bon sens.

Cela ne veut pas dire que Bogotá est parfaite. C'est une mégapole aux inégalités sociales persistantes, avec des quartiers informels en périphérie et des manifestations politiques occasionnelles qui peuvent ralentir le rythme de vie. Mais pour un voyageur avide de culture et d'authenticité, ces éléments font partie du contexte et confèrent à Bogotá un réalisme absent des destinations plus aseptisées. Les musées, les places et les marchés alimentaires de la ville offrent un aperçu de l'identité colombienne, et beaucoup affirment que cela leur donne l'impression que Bogotá « vaut le détour » bien plus que ne le laissent entendre les préjugés.

Dissiper les mythes : une perspective moderne sur une ville historique

Il est important de remettre en question certains mythes courants concernant Bogotá. Tout d'abord, la situation sécuritaire : si la Colombie figure toujours sur les avertissements officiels (par exemple, le Département d'État américain recommande la prudence à l'échelle nationale), la réalité sur le terrain à Bogotá s'est grandement améliorée. La modernité des services de police et la stabilité économique ont transformé la vie quotidienne. Les petits vols existent (comme dans toutes les grandes villes du monde), mais les crimes violents contre les touristes sont l'exception plutôt que la règle. En bref, Bogotá est aujourd'hui loin d'être l'endroit le plus dangereux que l'on puisse visiter ; au contraire, elle est souvent plus sûre que d'autres grandes villes colombiennes comme Cali.

Deuxièmement, les mythes climatiques : certains pensent que Bogotá est toujours froide ou pluvieuse. En réalité, grâce à son altitude, la ville peut bénéficier d'un soleil radieux et chaud à midi et de soirées fraîches, mais rarement de températures extrêmes. Les visiteurs apprennent qu'avec des vêtements superposés, on peut rester à l'aise toute l'année. Bien préparé, la météo est plus un atout qu'un obstacle : les jardins restent verdoyants et la foule se raréfie sous les pluies légères, révélant une vie plus locale.

Enfin, le mythe selon lequel Bogotá n'a « rien à faire » est loin d'être vrai. Certes, on entend souvent dire que « le meilleur moment pour visiter la ville est de passage », mais les habitants en rient. Les attractions de Bogotá sont nombreuses : des dizaines de musées (notamment Gold et Botero), les majestueuses cathédrales et palais de La Candelaria, des rues animées dédiées au street art, des marchés animés (Paloquemao pour la gastronomie, Usaquén pour l'artisanat) et des trajets panoramiques en téléphérique jusqu'à Monserrate. De nouveaux quartiers culturels émergent chaque année. En bref, Bogotá mérite le détour si l'on y va avec les yeux ouverts et la curiosité.

Qui devrait visiter Bogotá ? Un guide pour chaque voyageur

Presque tous les types de voyageurs trouveront leur bonheur à Bogotá. Les passionnés de culture se délecteront des galeries d'art et des musées, ainsi que des spectacles nocturnes et des festivals littéraires. Les passionnés d'histoire apprécieront les places et les archives coloniales (la Casa de la Moneda, par exemple, abrite aujourd'hui des pièces de monnaie historiques). Les gourmets découvriront ici la meilleure scène gastronomique de Colombie, des modestes stands d'arepas aux restaurants réputés de la Zona G.

Les aventuriers peuvent utiliser Bogotá comme point de départ : des excursions d'une journée permettent de découvrir les montagnes andines (randonnées vers des cascades ou balades à cheval dans les parcs voisins). Les amateurs de vie nocturne trouveront des bars et des discothèques principalement dans le quartier chic de Chapinero Zona T et dans le secteur du Parque 93. Les familles apprécient souvent les balades en téléphérique jusqu'à Monserrate ou le divertissant Musée national, avec ses expositions sur des sujets aussi variés que les objets coloniaux et la paléontologie.

Les voyageurs solitaires, un groupe croissant, remarqueront que Bogotá propose un circuit de randonnée bien connu (notamment autour de La Candelaria), mais aussi des options plus privées. En général, les voyageurs solitaires qui aiment explorer les grandes villes se sentent à l'aise ici, car l'anglais est parlé dans les principaux hôtels et lieux de visites (bien que l'espagnol soit un atout partout ailleurs). Grâce à la bonne circulation et au bon réseau de transports en commun de Bogotá, de nombreux voyageurs solitaires se sentent à l'aise, à condition d'éviter les endroits isolés après la tombée de la nuit.

Les voyageurs aguerris et les nomades numériques remarqueront que Bogotá est de plus en plus accueillante pour les expatriés : des espaces de coworking apparaissent régulièrement, Internet est moderne et les communautés anglophones prospèrent. Le coût de la vie et de l'hébergement est inférieur à celui de l'Amérique du Nord ou de l'Europe, ce qui rend les séjours de longue durée attrayants. (Une source estime qu'un voyageur de milieu de gamme à Bogotá dépense environ 58 $ USD par jour, ce qui est plutôt abordable au regard des normes internationales.) Cependant, les novices doivent ménager leur temps : l'altitude et la circulation peuvent être fatigantes ; il est donc conseillé de prendre son temps.

Un aperçu de l'âme de Bogotá : premières impressions

Pour un nouveau venu à Bogotá, la première chose qui frappe, c'est l'air : raréfié, légèrement frais, avec un soleil intense à midi. L'altitude peut être palpable, ce qui pousse à ralentir le pas le premier jour. Le ciel est souvent d'un bleu éclatant et les montagnes paraissent étonnamment proches malgré l'étendue de la ville.

Un dimanche, faire du tourisme peut consister à éviter des centaines de cyclistes et de joggeurs sur la Carrera Septima (grâce à la fermeture hebdomadaire de la route Ciclovía), ou à commencer la journée en douceur avec un chocolat chaud au lait completo (chocolat chaud avec fromage et pain) dans un café de la place. Au réveil à La Candelaria, on sent l'odeur des grains de café torréfiés et on entend les cloches de l'église. Les étroites ruelles pavées résonnent de l'espagnol. À l'inverse, un autre jour, on pourrait emprunter les bus-scooters du TransMilenio sur les autoroutes modernes du centre-ville, scrutant les gratte-ciel.

À chaque tournant, on sent l'atmosphère d'une ville en pleine réinvention. Des sculptures modernes côtoient des cathédrales gothiques. Des piétons en baskets croisent des habitants en costume. Partout, les panneaux sont en espagnol, mais les jeunes accueillent souvent les touristes en anglais. Il y a de l'énergie à Bogotá – une confiance en soi grandissante – mais aussi une certaine réserve. Les gens sourient, mais seulement lorsqu'ils ont établi une certaine confiance. On sent que Bogotá est une ville riche d'histoires, et pour la comprendre pleinement, il faut continuer à explorer.

La riche histoire de Bogotá : un voyage dans le temps

Bien avant l'arrivée des Espagnols, le haut plateau sur lequel se dresse Bogotá était le royaume du peuple Muisca, une société indigène sophistiquée des Andes. Pendant des siècles, la Confédération Muisca a dominé cet altiplano fertile, cultivant le maïs, la pomme de terre, le quinoa et la coca, et faisant le commerce du sel et des émeraudes avec ses voisins. Ils étaient célèbres pour leur métallurgie ; leur or fin et leurs statues tumbaga sont aujourd'hui exposés dans des musées. L'héritage le plus durable des Muisca est la légende de l'El Dorado : leurs cérémonies rituelles au bord du lac, au cours desquelles un nouveau chef, couvert de poussière d'or, naviguait jusqu'au centre du lac sur un radeau et jetait des offrandes d'or et de bijoux dans l'eau. Le lac Guatavita, un lac de cratère sacré situé à environ une heure de route au nord de Bogotá, était le lieu privilégié de ces rites. Les Espagnols entendirent parler de cet « homme d'or » et lancèrent pendant des décennies des expéditions infructueuses pour piller les lacs. (Ils ont finalement vidé Guatavita à plusieurs reprises, récupérant quelques trésors, mais le trésor complet de ce rituel ancestral reste en grande partie au fond du lac.) Ce riche héritage Muisca – en particulier le mythe d'El Dorado – est tissé dans l'ADN de Bogotá, commémoré aujourd'hui par des expositions d'or et des noms de lieux.

La conquête espagnole et la fondation coloniale

En 1537-1538, une expédition espagnole venue du nord, menée par Gonzalo Jiménez de Quesada, conquit le cœur du territoire muisca. Un chef muisca (chef de Bacatá) négocia, mais finit par se retirer, et les forces de Quesada fondèrent une ville appelée Santa Fé de Bacatá en août 1538. C'est ainsi que naquit la Bogotá moderne. Le site fut choisi sur une plaine fraîche au pied du Mont Monserrate, et au cours des décennies suivantes, le nom fut simplifié en Bogotá (ou Bacatá par les autochtones).

Bogotá devient la capitale de l'Espagne Vice-royauté de la Nouvelle-Grenade (qui englobait la Colombie, le Venezuela, l'Équateur et le Panama d'aujourd'hui). Sous la domination coloniale, la ville s'est développée autour de sa place centrale (aujourd'hui Plaza de Bolívar) et de la cathédrale. Les Espagnols ont tracé un quadrillage caractéristique : places et églises en étaient les éléments dominants. Nombre des plus anciens bâtiments de Bogotá subsistent encore à La Candelaria, le quartier colonial. On y trouve des églises richement décorées comme la cathédrale de Bogotá et des chapelles plus anciennes (par exemple San Francisco et La Tercera), des couvents et les maisons aux couleurs pastel des fonctionnaires. L'époque coloniale a également laissé une culture de l'érudition : l'Université de Santo Tomás (1580) et le Colegio Mayor de Nuestra Señora del Rosario (1653) y ont été fondés, conférant à Bogotá une réputation de ville universitaire.

Si la vie quotidienne à Bogotá, à l'époque coloniale, était austère, la ville était respectée par les habitants de toute l'Amérique du Sud pour son érudition et son influence. Un chroniqueur espagnol décrivit sa beauté paisible, et ses bibliothèques étaient réputées pour leurs manuscrits rares. Pourtant, la ville resta relativement petite : jusqu'au XVIIIe siècle, son éloignement, au cœur des Andes (les routes menant à la côte étaient dangereuses), freina sa croissance. Elle était si isolée qu'elle se sentit un temps à l'écart de l'agitation des côtes caribéennes colombiennes.

La lutte pour l'indépendance et la naissance d'une nation

Inspirées par les idées des Lumières et les soulèvements d'autres régions, les élites créoles de Bogota se révoltèrent pour la première fois contre l'Espagne le 20 juillet 1810, date aujourd'hui célébrée comme le jour de l'indépendance de la Colombie. Cette révolte dura près d'une décennie. « La patrie insensée » (« la patrie idiote »), résultat de luttes politiques intestines entre libéraux et conservateurs. Les forces espagnoles reprirent temporairement le contrôle de la ville en 1815-1816 (le cruel « régime de la Terreur » sous Pablo Morillo), et Bogotá resta sous la couronne jusqu'en 1819.

Le vent tourna après la campagne décisive de Simón Bolívar lors de la bataille de Boyacá en août 1819. L'armée de Bolívar entra à Bogotá le même jour et, le 7 août, les forces espagnoles capitulèrent. L'indépendance fut proclamée et, en 1821, Bogotá fut choisie comme capitale de la nouvelle République de Grande Colombie (qui comprenait alors la Colombie, le Venezuela et l'Équateur actuels). (Lors de la scission de la Grande Colombie en 1830, Bogotá devint la capitale de l'actuelle République de Colombie.)

Au milieu du XIXe siècle, la ville s'étendit au-delà de ses anciennes murailles. Les premiers ponts de pierre furent construits et des quartiers comme Chapinero (au nord du centre) commencèrent à s'épanouir, abritant de riches demeures. La ville gagna un nouveau surnom : « Bogotá, República Independiente » (République indépendante), car elle était un haut lieu de la politique et de la culture. À la fin du XIXe siècle, les tramways hippomobiles et les lampes à huile avaient modernisé certains quartiers de la ville.

Le XXe siècle : bouleversements, transformations et croissance urbaine

Le XXe siècle fut mouvementé. En 1948, Bogotá fut le théâtre d'un violent soulèvement connu sous le nom de « El Bogotazo ». Le 9 avril, la nouvelle de l'assassinat de Jorge Eliecer Gaitán (un candidat libéral populaire à la présidence) dans les rues de la ville déclencha des émeutes. Une grande partie du centre-ville fut incendiée ou pillée au cours des 24 heures suivantes. Le Bogotazo marqua un tournant : il accéléra des décennies de conflit entre factions libérales et conservatrices, alimentant plus tard la guerre civile colombienne plus vaste, connue sous le nom de La Violencia. Les cicatrices de cette période durèrent des années, mais dans les années 1960, Bogotá commença à se stabiliser politiquement et à se moderniser.

À la fin du XXe siècle, Bogotá fut prise dans la guerre de la drogue, même si la plupart des principaux cartels étaient basés ailleurs. Le cartel de Medellín, dirigé par Pablo Escobar, et celui de Cali exercèrent une influence à Bogotá, notamment par le blanchiment d'argent et la construction de laboratoires secrets dans les montagnes environnantes. Les journaux firent état d'attentats à la bombe et d'assassinats aveugles dans les années 1980 et 1990 (souvent dirigés contre des fonctionnaires ou de riches clients). Les quartiers aisés de la ville, comme Usaquén et Chicó, étaient parfois menacés d'enlèvements ou d'extorsions (un véritable cauchemar à l'époque).

Pourtant, même au plus fort de ces années, Bogotá n'était pas totalement paralysée. Au milieu des années 1990, une nouvelle génération de dirigeants (comme les maires Antanas Mockus et Enrique Peñalosa) prônait des réformes sociales et un renouveau urbain. La sécurité s'améliora, la police luttant contre les cartels et finançant la reconstruction. Des événements comme le procès et l'incarcération de Pablo Escobar en 1993 (à La Catedral, non loin de là) contribuèrent à affaiblir l'emprise des narcos. Au début des années 2000, la criminalité à Bogotá baissait et les investisseurs étrangers commencèrent à arriver.

Le XXIe siècle : une ville qui renaît

Le siècle actuel a vu Bogotá se réinventer. D'ambitieux travaux publics et programmes sociaux ont transformé certains quartiers de la ville. Le plus connu est sans doute le système de bus à haut niveau de service (BHNS) TransMilenio, lancé en 2000. Ce réseau de bus articulés circulant sur des voies réservées transporte désormais plus d'un million de passagers chaque jour, réduisant les temps de trajet et stimulant la construction de nouveaux axes routiers. De même, la Ciclovía hebdomadaire, lancée en 1974, est devenue une institution urbaine majeure : chaque dimanche, plus de 100 km de rues sont piétonnes, encourageant les déplacements à vélo et l'exercice physique. (Ce concept de rues ouvertes a même inspiré des programmes dans des centaines de villes à travers le monde.)

De nouveaux parcs et zones piétonnes ont ouvert leurs portes, Bogotá cherchant à humaniser son espace urbain. Des monuments comme le Parque Simón Bolívar (un immense espace vert au nord) offrent un répit loin du béton. Le Musée Botero et le Musée national ont emménagé dans des bâtiments historiques rénovés, mêlant architecture ancienne et moderne. L'ancienne zone industrielle de La Candelaria a vu fleurir musées et galeries ; son réseau colonial regorge désormais de cafés, d'auberges et de boutiques.

Sur le plan culturel, Bogotá est aujourd'hui un pôle d'attraction pour les arts. Elle accueille l'un des plus grands festivals d'art d'Amérique latine, la Biennale de Bogotá ; ses théâtres présentent une programmation variée, des spectacles de troupes locales aux spectacles de Broadway en tournée ; et sa scène musicale s'étend des clubs de rock underground aux salles de salsa. L'engagement de la ville en faveur de la culture se reflète dans l'éducation : en 2020, plus de 40 universités et des dizaines d'écoles d'art étaient implantées à Bogotá. Cette atmosphère universitaire se conjugue parfaitement avec des espaces publics comme le Planétarium de Bogotá et le Jardin botanique (Jardín Botánico José Celestino Mutis), qui attirent les passionnés de nature et de sciences.

L'entrepreneuriat s'est également développé. Les incubateurs de start-up et les espaces de coworking sont omniprésents, du nord de Chapinero à Usaquén. Google, Facebook et d'autres entreprises technologiques ont ouvert des bureaux colombiens à Bogotá, attirées par sa main-d'œuvre qualifiée. Parallèlement, les industries traditionnelles, comme l'exportation de fleurs et de café, restent vitales dans la ville.

En bref, Bogotá est aujourd'hui bien différente de l'image qu'elle avait il y a une génération. Elle est toujours aux prises avec des défis urbains, mais elle a également gagné en dynamisme. Un visiteur qui flâne dans ses quartiers variés peut ressentir cette énergie : le street art recouvre d'anciennes usines, les marchés gastronomiques partagent les places avec les marchands ambulants d'empanadas, et les majestueuses cathédrales historiques côtoient les galeries d'art d'avant-garde. Le trait le plus durable de la ville est peut-être sa résilience – sa capacité à se réinventer tout en se souvenant de son histoire.

Planifiez votre aventure à Bogotá : informations de voyage essentielles

Planifier un voyage à Bogotá nécessite de prendre en compte l'altitude, le climat, les horaires et la logistique. Cette section présente les détails pratiques pour un séjour agréable.

Quelle est la meilleure période pour visiter Bogotá ?

Bogotá bénéficie de températures douces toute l'année (les maximales journalières oscillent généralement entre 18 et 20 °C, avec des températures nocturnes inférieures à 10 °C). Il pleut toute l'année, mais deux périodes plus ensoleillées sont à noter : décembre-mars et juillet-août. Ces saisons sèches sont celles où les précipitations sont les plus faibles et le soleil le plus présent. C'est durant ces mois que les visites de plein air et les randonnées (par exemple, sur le Mont Monserrate) sont les plus agréables.

En revanche, les périodes intermédiaires (avril-juin, septembre-novembre) sont pluvieuses. Les fortes averses de l'après-midi sont fréquentes et les rues peuvent être rapidement mouillées. Cependant, même pendant la « saison des pluies », Bogotá connaît rarement des averses ininterrompues. Il s'agit généralement de bruines ou d'averses pendant quelques heures, laissant de nombreuses éclaircies. Certains voyageurs préfèrent ces mois car la ville est plus calme et l'hébergement moins cher. Enfin, notez que Bogotá est située près de l'équateur : les heures d'ensoleillement sont à peu près constantes toute l'année (environ 6 h à 18 h), la saisonnalité étant donc principalement liée à la pluie, et non à la température ou à la durée du jour.

Outre la météo, le calendrier culturel peut également vous guider dans vos choix. Bogotá accueille des événements majeurs à certaines périodes : le Festival de théâtre ibéro-américain, qui attire des troupes internationales chaque mois de mars ; le festival de musique Rock al Parque, fin juin, est l'un des plus grands festivals de rock gratuits d'Amérique latine ; et décembre, avec ses illuminations festives et ses concerts pendant les fêtes. Si ces événements vous intéressent, planifiez en conséquence, mais réservez également votre hébergement bien à l'avance, car la ville est très fréquentée.

De combien de jours avez-vous besoin à Bogotá ?

Bogotá est une grande ville aux nombreuses attractions, alors prolongez votre séjour si possible. Voici quelques repères utiles :

  • Un circuit rapide (2 à 3 jours) : Ce court séjour vous offre les points forts : flânez dans le quartier historique de La Candelaria (place Bolívar, musée de l'Or, musée Botero), prenez le téléphérique jusqu'à Monserrate pour une vue panoramique et dégustez des spécialités locales (soupe d'ajiaco, arepas, chocolat chaud) dans un restaurant traditionnel. Prévoyez également un ou deux musées (Musée national ou Casa de Moneda) et pourquoi pas une soirée dans la Zona T ou le Parque 93 pour dîner ou danser. Cet itinéraire vous donnera un aperçu du caractère de Bogotá, même si vous vous déplacerez rapidement.

  • Le rythme de l'explorateur (4 à 5 jours) : Outre les incontournables, passez plus de temps dans des quartiers comme Chapinero (cafés, boutiques) ou Usaquén (un charmant quartier du nord avec un marché artisanal le dimanche). Visitez d'autres musées (par exemple, le musée de cire). Musée de cire ou la collection d'art du Musée Botero. Prévoyez une excursion d'une journée complète hors de la ville (Cathédrale de sel de Zipaquirá ou randonnée jusqu'à la cascade de La Chorrera, voir ci-dessous). Vous pouvez également consacrer un après-midi à une simple promenade dans l'un des parcs de Bogotá (le parc Simón Bolívar ou le jardin botanique) ou à la découverte des délices gastronomiques du Mercado de Paloquemao.

  • La plongée en profondeur (1 semaine ou plus) : Une semaine vous permet de savourer Bogotá comme un local. Vous pouvez suivre un cours d'espagnol ou un atelier de cuisine, explorer des musées moins connus (Musée d'art Miguel Urrutia, Musée de Bogotá) et passer plus de soirées à profiter de la vie nocturne et de la scène artistique. Vous pourriez même faire une deuxième excursion d'une journée (par exemple, Villa de Leyva, une ville coloniale à 3 heures de route, ou la lagune sacrée de Guatavita). Les séjours plus longs permettent également de compenser la fatigue du voyage : les effets de l'altitude s'atténuent souvent après une journée, ce qui permet d'explorer plus confortablement.

En résumé, deux jours complets permettent seulement un aperçu rapide ; quatre ou cinq jours permettent de couvrir les principaux sites touristiques et une ou deux excursions ; une semaine ou plus ouvre Bogotá et ses environs à un rythme tranquille.

Avez-vous besoin d’un visa pour aller à Bogotá ?

Les citoyens de nombreux pays (y compris les États-Unis, les États de l'UE, le Canada, l'Australie, le Japon, etc.) pas Vous avez besoin d'un visa pour un court séjour touristique en Colombie ; un visa touristique est délivré à l'arrivée pour une durée maximale de 90 jours (valable pour plusieurs entrées). Vérifiez toujours les dernières conditions d'entrée avant votre voyage, car les règles d'immigration peuvent changer. Si vous prévoyez de séjourner plus longtemps, de travailler ou d'étudier en Colombie, vous aurez besoin d'un visa approprié (visa de visiteur ou de résident), que vous pouvez obtenir auprès d'un consulat ou en ligne sur le site web de l'immigration colombienne.

Pour tout voyageur, il est important de se munir d'un passeport valide au moins six mois et d'un justificatif de voyage (certaines compagnies aériennes ou agents d'immigration exigent un billet de retour). Conservez des photocopies de la page d'identification de votre passeport et du visa, séparément des originaux, en cas de vol ou de perte. La réglementation colombienne est généralement favorable aux touristes, mais il est essentiel de respecter les conditions de visa.

Monnaie à Bogota : le peso colombien (COP)

La monnaie locale est le peso colombien. Les distributeurs automatiques de billets sont nombreux à Bogotá ; la plupart acceptent les principales cartes internationales (VISA, Mastercard) et distribuent des pesos. Les cartes de crédit (Visa, Mastercard, parfois American Express) sont acceptées dans de nombreux restaurants, boutiques et hôtels, notamment dans les zones centrales et touristiques. Cependant, certains petits commerces (marchés locaux, vendeurs ambulants, petits taxis) n'acceptent que les espèces ; prévoyez donc quelques pesos pour vos besoins quotidiens.

Les bureaux de change et les banques de Bogotá proposent généralement des taux compétitifs pour les dollars ou les euros. Évitez de changer de l'argent au marché noir (dans la rue) : non seulement c'est illégal, mais de faux billets peuvent circuler. Les distributeurs automatiques facturent généralement des frais minimes (environ 10 000 COP par retrait), et les banques peuvent également facturer des frais internationaux. Informez votre banque de votre voyage afin que votre carte ne soit pas bloquée pour « activité suspecte ».

Pourboire : Dans les restaurants, la loi prévoit souvent 10 % de frais de service inclus dans l'addition. Un pourboire supplémentaire est donc facultatif, mais apprécié pour un bon service (par exemple, laisser de l'argent liquide en cas d'excellent service). Dans les taxis, arrondir au millier supérieur ou laisser quelques pesos pour l'aide apportée aux bagages est une politesse, mais pas une obligation. Les porteurs et les grooms d'hôtel reçoivent généralement quelques milliers de pesos par bagage. Les guides touristiques et les chauffeurs apprécient les pourboires s'ils ont fourni un excellent service (pour une excursion d'une journée, comptez environ 20 000 à 30 000 COP par personne). En général, le pourboire en Colombie n'est jamais obligatoire ; il s'agit d'une marque de gratitude si vous vous en sentez obligé.

Est-ce cher à Bogota ? Détail des coûts

Dans l'ensemble, Bogotá offre des prix modérés par rapport à l'Amérique du Nord ou à l'Europe, mais ce n'est pas la ville la moins chère d'Amérique du Sud. Les prix varient selon le mode de vie :

  • Hébergement: Les auberges de jeunesse bon marché peuvent coûter entre 30 000 et 50 000 COP par nuit (environ 8 à 13 USD) pour un lit en dortoir. Les hôtels milieu de gamme corrects coûtent entre 50 et 100 USD (200 000 à 400 000 COP) par chambre double. Les suites d'hôtel de luxe dans le nord peuvent coûter plus de 150 USD. En réservant à l'avance, on trouve parfois des offres intéressantes, même dans des hôtels 4 ou 5 étoiles. Les appartements Airbnb dans les quartiers sécurisés (Chapinero, Usaquén ou Chicó) sont populaires auprès des expatriés et peuvent être abordables pour les longs séjours.

  • Nourriture et boissons : Un simple repas de rue (arepa, empanada ou petit bol de ajiaco Une soupe (par exemple) peut coûter entre 3 000 et 5 000 COP (1 à 2 dollars). Un déjeuner assis dans un restaurant local coûte environ 10 000 à 15 000 COP (3 à 5 dollars). Un bon repas dans un restaurant de milieu de gamme coûte environ 15 à 30 dollars américains par personne. Un dîner gastronomique (la Zona G est le quartier gastronomique de Bogotá) peut coûter entre 40 et 60 dollars américains par personne, hors boissons. Un café dans un café coûte environ 5 000 COP (1,30 dollar) et une bière artisanale environ 8 000 à 10 000 COP (2 à 3 dollars) la pinte dans les brasseries. (À titre indicatif, le budget alimentaire quotidien d'un routard est estimé à environ 23 dollars américains et celui d'un voyageur modéré à environ 58 dollars américains.)

  • Transport: Les transports en commun sont bon marché. Un trajet en TransMilenio ou en bus urbain coûte environ 2 800 COP (moins de 1 dollar). Les taxis proposent un tarif de 6 000 à 7 000 COP (environ 2 dollars), plus 2 000 COP par kilomètre supplémentaire. Un trajet de 20 minutes en taxi en ville peut coûter entre 15 000 et 20 000 COP (4 à 6 dollars). Les applications de covoiturage comme Uber et Didi fonctionnent et coûtent souvent 20 à 30 % de moins que les taxis de rue, mais le statut d'Uber peut être flou (Cali et Medellín ont des interdictions catégoriques, tandis que Bogotá a fonctionné en toute impunité). De nombreux visiteurs se contentent de héler les taxis jaunes (avec compteur) ou d'utiliser Uber discrètement ; il suffit de se renseigner sur la réglementation locale. Les tarifs de transfert de l'aéroport vers le centre-ville coûtent environ 30 000 à 40 000 COP (8 à 11 $), tandis qu'un bus d'aéroport coûte 2 500 à 3 000 COP (0,75 $) plus un court trajet en taxi à l'autre bout.

  • Visites et activités : L'entrée aux musées varie de gratuite à modeste. Par exemple, le Musée de l'Or coûte 4 000 COP (environ 1 dollar) pour les étrangers, et le Musée Botero est gratuit. Les visites guidées en espagnol coûtent environ 20 à 30 dollars américains pour une journée complète, et les visites privées de plusieurs heures sont plus chères. Le téléphérique jusqu'à Monserrate (aller-retour) coûte 22 000 COP (6,50 dollars) en ligne ; le prix peut être plus élevé au guichet les jours fériés. Globalement, les activités ne pèsent pas trop lourd sur le budget. Pour budgétiser, un site spécialisé dans les coûts de voyage suggère aux visiteurs de milieu de gamme de dépenser environ 58 dollars américains par jour à Bogotá.

En bref, Bogotá est moins chère que de nombreuses villes d'Amérique du Nord ou d'Europe. On peut y aller avec des moyens limités (auberges de jeunesse et cuisine de rue) ou avec style (hôtels modernes et restaurants gastronomiques). La ville se situe à peu près dans la moyenne des coûts sud-américains : plus chère que Medellín ou Quito, moins chère que Santiago ou Rio.

Quoi emporter pour Bogotá : l'art de la superposition

Le climat de Bogotá est tempéré ou tropical d'altitude. Le soleil peut être intense à midi (lunettes de soleil, crème solaire et chapeau sont donc conseillés), mais l'air peut devenir frais lorsque les nuages ​​passent. Les températures diurnes oscillent souvent entre 18 et 20 °C (64 et 68 °F), et chutent entre 8 et 12 °C la nuit. Il est donc essentiel de bien superposer les vêtements : prévoyez des t-shirts et des chemises légères pour la journée, ainsi qu'un pull et une veste chaude pour le soir. Une veste imperméable ou un parapluie sont conseillés presque toute l'année (au cas où). En raison de l'altitude, même les journées ensoleillées peuvent être agrémentées d'une brise fraîche.

Des chaussures de marche fermées sont recommandées, surtout si vous prévoyez d'explorer les rues pavées accidentées de La Candelaria ou de gravir le sentier escarpé de Monserrate. Une écharpe ou des gants légers peuvent également être utiles si vous êtes particulièrement frileux. Pour les randonnées autour de Bogotá (en dehors de la ville), des chaussures ou des bottes robustes et une chemise à manches longues vous protégeront des broussailles et des insectes dans les zones rurales.

Dans votre valise, prévoyez une protection solaire (lunettes de soleil, chapeau à larges bords, crème solaire à indice élevé), car les rayons UV sont plus intenses en altitude. Un insectifuge est conseillé si vous vous aventurez à la campagne. Si vous visitez des lacs d'altitude (comme Guatavita), il est important de superposer les couches de vêtements, car les températures chutent avec l'altitude.

Autres indispensables : un adaptateur secteur (la Colombie utilise des prises de type A/B à 110 V), des vêtements de ville confortables (pas de code vestimentaire strict à Bogotá, mais la mode locale privilégie une tenue décontractée et soignée) et des photocopies de vos documents importants. L'eau du robinet à Bogotá est généralement potable ; une bouteille réutilisable suffit donc. Il est inutile de surcharger votre valise d'objets lourds ; la plupart sont facilement disponibles dans les supermarchés ou les centres commerciaux de Bogotá si nécessaire (et souvent moins chers que dans les petites villes). Enfin, ayez une bonne préparation à l'altitude : prévoyez une première journée détendue, hydratez-vous et évitez l'alcool jusqu'à ce que vous vous sentiez bien. Le mal des montagnes peut survenir même chez les voyageurs en bonne santé à 2 600 m, mais il est généralement léger (maux de tête, léger essoufflement) et disparaît en un ou deux jours.

Se déplacer à Bogotá : transports et déplacements

Compte tenu de sa taille et de son aménagement, se déplacer efficacement à Bogotá est un élément essentiel du voyage. Cette section aborde l'accès à la ville et les modes de transport locaux.

Arrivée à l'aéroport international El Dorado (BOG)

L'aéroport El Dorado (BOG) de Bogotá est situé à environ 12 kilomètres à l'ouest du centre-ville. Cet aéroport moderne accueille plus de 40 millions de passagers par an et dessert des dizaines de lignes nationales et internationales. Les douanes et l'immigration colombiennes sont relativement efficaces à El Dorado, mais des files d'attente peuvent se former en haute saison ; il est donc conseillé de s'y préparer en conséquence.

Transferts aéroport : Des taxis sont disponibles au niveau inférieur des arrivées. Les taxis jaunes officiels proposent des tarifs fixes pour les zones centrales (généralement 28 000 à 35 000 COP pour la plupart des zones, soit environ 8 à 10 $), et un préposé vous aide généralement à héler un taxi. Des applications de VTC (Uber, Didi) sont également disponibles à Bogotá et attendent souvent aux stations de taxis ; les chauffeurs vous accueilleront au bord du trottoir. De nombreux voyageurs organisent un transfert privé ou prennent le bus officiel SITP de l'aéroport (ligne P80) jusqu'aux bus Portal Transmilenio, ce qui est moins cher (2 500 COP plus une courte correspondance), mais plus lent et nécessite de naviguer sur le réseau TransMilenio.

Le trajet entre l'aéroport et le centre-ville peut prendre de 30 minutes à une heure, voire plus, selon l'heure de la journée. Les heures de pointe à Bogotá (environ 7h-9h et 17h-20h) peuvent ralentir considérablement la circulation automobile. Les lignes TransMilenio « Portales » (les immenses gares routières de l'aéroport) sont directement reliées aux voies centrales, ce qui réduit le temps de trajet vers le centre-ville si votre destination est proche d'une ligne TransMilenio.

Comment se déplacer à Bogotá : guide local

Une fois en ville, il existe plusieurs façons de se déplacer.

  • TransMilenio (BRT) : Le système innovant de bus à haut niveau de service de Bogotá se compose de longs bus articulés circulant en voies fermées sur les principales artères (par exemple, l'Avenida Caracas, NQS). Il fonctionne comme un métro de surface : les passagers utilisent une carte prépayée.Cartes de briques) aux tourniquets des stations et montez à bord par les portes du quai. Chaque trajet (correspondances comprises) coûte environ 2 800 COP (~0,80 USD). Le TransMilenio peut être très rapide pour les longs trajets le long de ses couloirs, mais attention aux foules aux heures de pointe (les bus peuvent être bondés). Il ne dessert pas tous les quartiers, bien que le service se soit développé au fil des ans. Néanmoins, pour un visiteur, le TransMilenio est une expérience intéressante et très économique. L'avantage est que les voies principales sont souvent desservies par un bus toutes les 2 à 3 minutes, ce qui réduit l'attente. Si vous restez plus longtemps, l'achat d'une carte Tullave et d'un crédit prépayé (vendu dans les supérettes et les stations) peut être judicieux. (Remarque : le dimanche, de nombreuses voies du TransMilenio sont fermées pour Ciclovía ; prévoyez donc vos trajets en bus en conséquence.)

  • Bus et minibus : Outre le TransMilenio, Bogotá dispose d'un réseau de bus urbains plus petits (SITP). Ces bus verts et bleus desservent d'autres quartiers de la ville. Ils utilisent le même système de carte de transport (2 500 COP par trajet). Les bus locaux peuvent être plus lents (plus d'arrêts) et parfois moins confortables, mais ils desservent des endroits non desservis par le TransMilenio, comme les quartiers sud et est. Les horaires et la signalisation ne sont pas toujours en anglais ; il est donc conseillé de vérifier l'itinéraire sur une carte ou d'utiliser Google Maps à l'avance.

  • Taxis et covoiturage : Les taxis jaunes sont nombreux. Assurez-vous qu'ils utilisent le compteur (le prix du taxi jaune est d'environ 6 200 COP en 2025). Les tarifs sont raisonnables, mais peuvent doubler tard le soir (après minuit) ou les jours fériés. Il est généralement prudent de héler un taxi dans la rue, mais certains préfèrent appeler Radio Taxis ou utiliser une application. Les visiteurs internationaux préfèrent souvent réserver des courses Uber ou DiDi ; sachez simplement que (depuis 2025), le VTC est dans une zone grise légale en Colombie (pas formellement interdit à Bogotá, mais certaines autorités le désapprouvent). Lorsque vous prenez un taxi, il est conseillé d'indiquer la destination ou de l'indiquer sur une carte (peu de chauffeurs parlent anglais) et d'insister pour que le compteur se mette en marche immédiatement.

  • Vélo: Bogotá est réputée pour être une ville propice aux vélos. Chaque dimanche (et jour férié), de 7 h à 14 h, plus de 120 km de rues sont fermées aux voitures pour la durée du séjour. Piste cyclableDes dizaines de milliers de cyclistes, de joggeurs et de patineurs empruntent les pistes cyclables. Mais même les autres jours, Bogotá compte plus de 500 km de pistes cyclables balisées (certaines protégées, d'autres peintes). Louer un vélo est un excellent moyen d'explorer les zones plus plates (Chapinero nord, Usaquén, Parque 93). De nombreuses auberges et boutiques louent des vélos, et la ville a mis en place des programmes de vélos en libre-service. Pensez à utiliser vos phares si vous roulez au crépuscule (la circulation est dense) et sachez que tous les conducteurs ne respectent pas les voies. Pour les courtes distances par beau temps, le vélo peut être agréable.

  • Marche: Plusieurs quartiers sont très accessibles à pied. La Candelaria se visite mieux à pied, car la circulation automobile y est limitée. Les parcs d'El Chicó ou d'Usaquén, ainsi que la Zona T, sont également agréables pour flâner, faire du shopping et faire la tournée des cafés. Les trottoirs peuvent être irréguliers dans les quartiers anciens, alors faites attention où vous mettez les pieds. En général, la journée, il est prudent de se promener dans les zones touristiques ; la nuit, privilégiez les rues bien éclairées et animées.

  • L’eau est-elle potable à Bogotá ? Oui. Contrairement à de nombreuses régions d'Amérique latine, l'eau municipale de Bogotá (fournie par des stations d'épuration) est potable. Les voyageurs peuvent boire l'eau du robinet, et de nombreux restaurants en servent sur demande (bien que l'on puisse vous proposer de l'eau en bouteille par défaut). Le gouvernement britannique précise que « l'eau du robinet n'est potable qu'à Bogotá » parmi les destinations colombiennes. Inutile donc de dépenser de l'argent pour acheter de l'eau en bouteille en ville ; munissez-vous simplement d'une bouteille réutilisable.

Sécurité à Bogotá : un guide pratique pour les voyageurs

Les inquiétudes concernant la sécurité sont naturelles, compte tenu du passé de Bogotá. Cette section vise à offrir un point de vue équilibré. En résumé : Bogotá peut être très sûre pour les touristes, à condition de rester informé et prudent, comme dans toute grande ville.

Bogotá est-elle sûre pour les touristes ? La vérité

À Bogotá, la criminalité se divise en deux grandes catégories : la criminalité urbaine opportuniste et le crime organisé historique du XXe siècle. Ce dernier (cartels de la drogue, enlèvements contre rançon, guérilla) a largement reculé à l'intérieur des limites de la ville. Dans la Bogotá d'aujourd'hui, les incidents violents touchant les touristes sont rares. Les principaux risques sont les pickpockets, les voleurs à l'arraché et les petites escroqueries occasionnelles (par exemple, une personne se faisant passer pour un policier demandant à inspecter vos affaires).

Les études et les avis soulignent systématiquement que « le principal risque réside dans la criminalité opportuniste menée par certaines organisations criminelles » et que Bogotá est plus dangereuse pour les Colombiens que pour les visiteurs étrangers. Le rapport de renseignement de Crisis24 (décembre 2023) précise que Bogotá est « réputée pour sa relative sécurité » par rapport à d'autres villes, la criminalité de rue (dans les lieux fréquentés et les centres de transport) étant la principale préoccupation. Concrètement, cela signifie que des vols mineurs peuvent se produire dans les bus, sur les marchés animés, ou sur une moto ou un vélo stationné. Des crimes violents (agressions au couteau, par exemple) peuvent également se produire, mais généralement dans des quartiers peu touristiques ou tard le soir.

Le bon sens est très utile. Utilisez une poche intérieure ou une ceinture porte-monnaie pour transporter vos objets de valeur. Gardez vos appareils photo et téléphones hors de vue lorsque vous ne les utilisez pas. Dans les zones très fréquentées comme les stations TransMilenio ou les marchés (Paloquemao, Mercado del Hueco), soyez vigilant aux personnes qui s'approchent trop près. Évitez de montrer de grosses sommes d'argent. Face à un voleur, il est plus prudent de lui remettre immédiatement ses effets personnels. La plupart des attaques sont des vols à l'arraché : la panique peut augmenter les risques de vol. Les Colombiens recommandent de rester calme et d'obtempérer en cas de menace.

Escroqueries : Les principales arnaques sont mineures. L'une d'elles est la « falsa limosna » (fausse mendicité), où une personne tente de détourner votre attention (par exemple en vous renversant quelque chose sur la tête) pendant qu'un complice vous vole. Une autre consiste à vous proposer des courses de taxi hors de prix ou de faux péages « officiels » ; vérifiez donc toujours que le compteur du taxi démarre au début. Des vols de « brazalete » (être ligoté lors d'un braquage) ont été signalés dans certaines régions. N'acceptez donc pas d'aide non sollicitée pour attacher quelque chose autour de vous. Si une situation vous semble étrange (par exemple, quelqu'un vous aborde avec une question étrange), partez.

Globalement, les expatriés et les visiteurs de longue durée considèrent généralement que Bogotá n'est pas plus risquée que d'autres grandes villes comme Mexico ou São Paulo. Nombreux sont ceux qui affirment qu'en tant qu'étranger, on se fait souvent remarquer dans les quartiers à problèmes, ce qui, paradoxalement, peut vous rendre plus en sécurité dans les zones touristiques. critique Conseil : privilégiez les quartiers connus, surtout après la tombée de la nuit. Ainsi, les quartiers au nord de la Calle 127 (Parque 93, Usaquén) ou de la Carrera 7 jusqu'à la Calle 85 sont les plus propices à la vie nocturne ; évitez de vous promener seule dans les rues mal éclairées de La Candelaria ou Chapinero après minuit. Les femmes voyageant seules doivent prendre les précautions d'usage (éviter les bars vides, prendre un taxi pour rentrer chez elles). En bref, Bogotá exige le respect, mais pas la peur. La ville est loin d'être dangereuse, et de nombreux touristes s'y promènent en toute sécurité, de jour comme de nuit.

Les quartiers les plus sûrs de Bogotá

Certains quartiers de Bogotá sont clairement plus sûrs que d'autres. Les zones nord (Chapinero Alto, Zona Rosa/Parque 93, Chicó, Usaquén) sont considérées comme les plus sûres. On y trouve des quartiers résidentiels aisés, des ambassades, des boutiques et restaurants haut de gamme, ainsi que des hôtels chics. Grâce à la présence de services de sécurité privés et à l'éclairage des rues, les promenades nocturnes sont monnaie courante, même pour les couples ou les petits groupes. Les visiteurs choisissent souvent des hôtels ou des Airbnb à Chicó/Parque 93 et ​​Quinta Camacho/Chapinero, car ces quartiers offrent de nombreuses commodités et un niveau de sécurité élevé. En particulier, le quartier autour des zones G (bons restaurants) et T (vie nocturne) est animé jusque tard dans la nuit, mais généralement exempt de criminalité grave. Des vols mineurs peuvent se produire, comme partout ailleurs, mais les crimes violents sont rares.

Usaquén (nord) est une ancienne ville annexée par Bogotá. Son charmant centre colonial est agrémenté de places pavées et d'un grand marché dominical. C'est une ville de classe moyenne aisée, très appréciée des familles et des touristes. S'y promener est agréable et sûr, même la nuit, même si la plupart des restaurants ferment à 23 h.

Teusaquillo (juste à l'ouest de Chapinero) est réputé pour sa jolie architecture des années 1930 et son atmosphère paisible. Il abrite plusieurs universités. C'est un quartier bourgeois généralement calme après la tombée de la nuit ; on y trouve de jolis parcs (comme le Parque Nacional).

À l'inverse, le centre de La Candelaria est sûr et animé en journée, mais après la tombée de la nuit, les rues plus petites deviennent dangereuses. Des bandes de petits voleurs sévissent parfois autour de la Plaza Bolívar ou de la Carrera 3 après minuit. Il est préférable de quitter La Candelaria vers 21h-22h. Le parc immobilier colonial est magnifique, mais nombre de ces vieux bâtiments ont été transformés en auberges bon marché (idéales pour les routards au budget serré, mais pas optimales en termes de sécurité et de confort). Si vous choisissez de séjourner à La Candelaria, choisissez une maison d'hôtes bien notée et mettez vos objets de valeur sous clé chaque soir.

Autres quartiers de la ville à surveiller : certains quartiers du sud et de l'ouest (comme Ciudad Bolívar, certains quartiers de Kennedy ou de Bosa) affichent des taux de criminalité plus élevés et sont éloignés des services touristiques. Il est peu probable qu'un voyageur les visite ; ils sont hors des circuits habituels. Si vous passez par là (par exemple, si vous prenez un taxi via Kennedy pour prendre une navette aéroport), évitez de passer pour un touriste : rangez vos appareils photo et évitez le lèche-vitrine.

En bref : le nord de Bogotá est sûr, le centre-ville est vigilant, le sud-ouest est à éviter sauf nécessité. Heureusement, la plupart des points d'intérêt (musées, parcs, restaurants) se situent au nord ou au centre, de sorte qu'un itinéraire bien planifié nécessite rarement de s'aventurer dans les zones les plus risquées.

Informations sur la santé et la médecine

À l'altitude de Bogotá (2 640 m), mal de l'altitude Peut affecter les nouveaux arrivants. Il est prudent d'anticiper des symptômes légers. L'avertissement aux voyageurs du Royaume-Uni met en garde : « Le mal des montagnes est un risque dans certaines régions de Colombie, y compris à Bogotá. » Concrètement, cela signifie : buvez beaucoup d'eau à votre arrivée, allez-y doucement le premier jour (évitez peut-être les randonnées difficiles immédiatement) et consommez plus de sel ou de glucides si vous ne vous sentez pas bien. Les symptômes courants sont les maux de tête, la fatigue, l'essoufflement à l'effort et des nausées occasionnelles. La plupart des voyageurs en bonne santé s'adaptent en 24 à 48 heures. Des médicaments en vente libre (comme l'ibuprofène ou des comprimés légers contre l'altitude) et une respiration profonde peuvent aider. Il n'y a pas de clinique spécialisée pour le mal des montagnes dans la ville ; la prise en charge se fait principalement par l'individu. Si les symptômes s'aggravent (rarement, quelques visiteurs signalent des nausées persistantes ou des vertiges), redescendez légèrement (certains hôtels à Usaquén ou près de Tunja si nécessaire) ou consultez un médecin.

Autre point sanitaire : la qualité de l'air à Bogotá, bien que généralement acceptable, peut se dégrader les jours de forte circulation et d'inversion thermique (surtout en juin-juillet). Si vous souffrez de problèmes respiratoires, consultez les prévisions de pollution ou envisagez de porter un masque dans les cas extrêmes. Pour la plupart des visiteurs, ce problème est mineur.

Vaccinations : Les vaccins de routine (ROR, DTC, etc.) doivent être à jour. La fièvre jaune est recommandée par certaines sources, car Bogotá se trouve dans le département de Cundinamarca (un risque existe dans les zones rurales autour de la ville). Consultez les conseils de santé de votre pays avant de voyager. Le paludisme n'est pas autorisé. pas À Bogotá, l'altitude est élevée (uniquement dans les zones de jungle de plaine). L'avis britannique ne mentionne pas Bogotá comme zone impaludée.

Services d'urgence : Bogotá dispose de bons hôpitaux (cliniques), surtout dans le nord. La plupart des grands hôpitaux disposent d'un personnel anglophone. Le numéro d'urgence international est le 123. Les pharmacies sont nombreuses et souvent ouvertes 24h/24 et 7j/7 ; elles peuvent prendre en charge la plupart des affections mineures. Une assurance voyage est néanmoins indispensable, car même les soins médicaux les plus modestes peuvent être coûteux pour les visiteurs. Munissez-vous d'une copie de vos ordonnances si vous prévoyez d'emporter des médicaments.

Bogotá est-elle une bonne destination pour les voyageurs en solo ?

Oui, de nombreux voyageurs solitaires trouvent Bogotá parfaitement gérable – encore une fois, avec les mêmes précautions. Les femmes seules, en particulier, posent souvent cette question. Dans les zones touristiques du quotidien (musées, places, restaurants), être seul n'est pas un inconvénient. Les habitants et les autres touristes peuvent souvent se lier d'amitié avec vous spontanément dans un café ou un stand de rue. Tant que les voyageurs solitaires s'en tiennent aux visites de groupe ou aux lieux de vie nocturne populaires (salles de danse, grands bars) plutôt qu'aux ruelles cachées tard le soir, la ville est idéale pour les voyageurs solitaires.

Quelques conseils pour les voyageurs solitaires : utilisez les compagnies de taxi officielles ou le covoiturage (évitez de héler les taxis tard le soir). Assurez-vous que quelqu'un de votre entourage connaisse les informations concernant votre hébergement. Apprenez quelques phrases en espagnol ; même des salutations simples vous aideront à interagir et sont parfois plus sûres que de paraître désemparé. Participez à des cours de langue ou de cuisine si vous restez longtemps ; c'est un excellent moyen de faire des rencontres. De nombreuses auberges organisent des randonnées en groupe à La Candelaria, une excellente introduction.

En bref, Bogotá est une ville qui privilégie l'indépendance. C'est une grande ville dotée de nombreux équipements et d'une communauté d'expatriés accueillante. Les voyageurs solitaires devraient la considérer comme n'importe quelle grande capitale latino-américaine : être vigilants la nuit, surveiller leurs affaires dans la foule et se fier à leur instinct. De l'avis général, si l'occasion se présentait, la plupart des visiteurs solitaires à Bogotá n'hésiteraient pas à y retourner.

Parle-t-on anglais à Bogotá ?

L'espagnol est la langue officielle et la langue majoritairement parlée à Bogotá. Rares sont les hispanophones de moins de 40 ans qui ne maîtrisent pas au moins quelques notions d'anglais, surtout dans le secteur de l'hôtellerie-restauration. Dans les musées, les offices de tourisme, les boutiques haut de gamme et les hôtels, le personnel parle souvent anglais et la signalétique est généralement bilingue. Les jeunes habitants (étudiants, employés de service) ont souvent étudié l'anglais à l'école ou à l'université.

Cependant, hors des cercles touristiques, l'anglais est beaucoup moins courant. De nombreux chauffeurs de taxi, vendeurs ambulants et habitants des quartiers non touristiques ne parlent pas ou peu anglais. Il est donc extrêmement utile de connaître quelques phrases clés en espagnol (par exemple, les salutations : "Bonjour", "Merci", ou directions : "Comment puis-je aller à…?"Les Colombiens apprécient généralement qu'un étranger s'essaie à leur langue. Si vous ne parlez pas espagnol, un guide de conversation ou une application de traduction (il en existe des compatibles hors ligne) facilitera les tâches quotidiennes comme commander à manger ou demander son chemin. Ce n'est pas indispensable, mais cela enrichit l'expérience.

En cas d'urgence ou de situation médicale, de nombreux membres du personnel hospitalier parlent anglais, mais pas tous. Alors, ayez une expression espagnole pour dire « j'ai mal à la tête » ("J'ai mal à la tête") ou montrez des instructions imprimées si nécessaire. Dans l'ensemble, Bogotá s'internationalise, mais l'espagnol vous mènera loin et suscitera souvent des réponses utiles ou des sourires.

Où séjourner à Bogotá : guide quartier par quartier

Le choix de votre hébergement à Bogotá peut influencer votre voyage. Chaque quartier possède sa propre personnalité ; choisissez donc votre hébergement en fonction de vos priorités (histoire, vie nocturne, budget, calme). Voici un aperçu des principaux quartiers prisés des visiteurs :

La Candelaria : le cœur historique

La Candelaria La vieille ville de Bogotá, centrée sur la Plaza de Bolívar, est à quelques pas de la plupart des monuments coloniaux (la cathédrale, le Capitole, l'église San Francisco, etc.), ainsi que des principaux musées de la ville (Musée de l'Or, Musée Botero, Casa de Moneda). Ses ruelles étroites, ses maisons colorées ornées de fresques murales et son point de vue tout proche (Piedra del Peñol) lui confèrent une atmosphère de ville. musée d'histoire vivante.

  • Avantages : Une situation centrale incomparable. Dès votre hôtel, vous serez au cœur de la Bogotá coloniale. De nombreuses auberges et hôtels-boutiques (souvent installés dans des maisons coloniales restaurées) y sont installés. La vie nocturne de La Candelaria s'adresse aux routards : on y trouve des bars animés (avec musique live et bières bon marché) et une clientèle jeune. Les prix des hébergements sont parmi les plus bas de la ville, ce qui en fait un quartier abordable.

  • Inconvénients : La vie nocturne rend le quartier animé (certains pourraient dire bruyant) le soir, ce qui dérange quelques clients. Comme indiqué, cela devient risqué après la tombée de la nuit : s'aventurer dans des ruelles non éclairées la nuit peut engendrer des rassemblements douteux. Les rues sont très vallonnées et pas toujours bien pavées ; l'accès en taxi à certaines adresses peut être délicat (les chauffeurs peuvent vous déposer à un pâté de maisons). De plus, les commerces comme les cafés et les supermarchés sont moins nombreux à proximité immédiate (à l'exception des cafés touristiques et des boutiques de souvenirs).

  • Conseils d'hébergement : Si vous séjournez ici, privilégiez les hébergements bénéficiant d'excellents avis (notamment sur la sécurité et la propreté). « Masaya Bogotá » et « Selina » sont deux chaînes d'auberges bien connues des étrangers à La Candelaria. Si vous préférez un hôtel, il existe de petits hôtels-boutiques comme « Casona La Azotea » ou « Hotel de La Opera ». Réservez tôt si vous voyagez en haute saison (déc.-févr.) ou pendant les festivals.

La Candelaria est idéale pour les courts séjours. Même si vous n'y dormez pas, prévoyez au moins une demi-journée de randonnée pour vous imprégner de son charme.

Chapinero : le hub branché et diversifié

Chapinero Situé juste au nord de La Candelaria, ce quartier s'étend sur plusieurs sous-quartiers. C'est sans doute le quartier le plus polyvalent pour les voyageurs, offrant des activités pour tous les goûts :

  • Quinta Camacho/Chapinero Alto : Parfois simplement appelé Chapinero, ce quartier est situé au centre, entre la Zona G (la zone gastronomique) et la Zona T (la vie nocturne). Il est diversifié : d'un côté, vous trouverez des boutiques artistiques et des cafés branchés ; de l'autre, d'anciennes demeures transformées en appartements et des stands de street food. Il est prisé des jeunes actifs et de la communauté LGBTQ+ de la ville. Sécurité: Plutôt bien. Le quartier est animé la nuit avec ses bars et ses clubs (dont beaucoup sont ouverts à la communauté LGBTQ), mais il est aussi très résidentiel. Vous pouvez vous rendre à pied à des dizaines de restaurants et de bars sans avoir besoin de transport. Cependant, comme dans tout lieu de vie nocturne, gardez vos objets de valeur en sécurité dans la foule.

    Rester ici : Un quartier recommandé pour les hôtels et les résidences se situe entre les Calle 60 et 68, entre les Carrera 7 et 9. Les auberges de jeunesse comme « Aurora Hostel » et les hôtels milieu de gamme abondent. Comptez un prix moyen (une chambre privée comptez entre 40 et 60 USD).

  • Zone G et Zone T (Chapinero Nord) : À quelques pas de Quinta Camacho, ces « zones » ne sont en fait que des surnoms pour des zones compactes. Zone G (Gastronómica) est célèbre pour ses restaurants colombiens et internationaux de haute qualité. zone T Le Triangulo de la 85 (Triangulo de la 85) forme un triangle de bars, de clubs et de boutiques haut de gamme. Ce quartier est branché et sûr, notamment pour les restaurants et la vie nocturne. Il n'est pas résidentiel au sens de vieilles maisons, mais plutôt composé d'appartements et d'hôtels haut de gamme. Les anglophones y sont nombreux et c'est un quartier prisé des expatriés.

    Rester ici : Les hôtels-boutiques de luxe et haut de gamme sont nombreux. Plus cher que La Candelaria ou le nord de Chapinero, il offre une ambiance cosmopolite et un confort optimal. Si votre budget le permet et que vous souhaitez profiter de la vie nocturne à deux pas, ces quartiers sont de premier ordre.

Usaquén : charme colonial et vie haut de gamme

Plus au nord se trouve Usaquén, autrefois une ville indépendante, aujourd'hui une annexe de Bogotá. Elle est connue pour son parc central datant de l'époque coloniale, ses rues verdoyantes et son atmosphère bien différente de l'agitation du centre-ville. Le dimanche, un grand marché artisanal envahit la place Usaquén avec ses stands d'artisanat, de nourriture et de musiciens, attirant habitants et touristes.

  • Avantages : Usaquén est un quartier tranquille, à l'architecture pittoresque (maisons blanchies à la chaux et tuiles rouges). Relativement haut de gamme, il regorge de maisons, de restaurants et de boutiques de standing le long des rues avoisinantes. On y trouve des chaînes hôtelières réputées (Hilton, Marriott) et de charmantes chambres d'hôtes, souvent dotées de jardins ou de terrasses. Le soir, les dîners sont décontractés, avec des cafés de style européen et des restaurants fusion ouverts jusqu'en soirée.

  • Inconvénients : Il est plus éloigné du centre de Bogotá. La circulation peut être dense sur les avenues principales, ce qui fait que les trajets en taxi jusqu'au centre-ville prennent 30 à 45 minutes. Si vous séjournez à Usaquén, prévoyez du temps supplémentaire pour vos visites quotidiennes. De plus, l'animation y est moins intense ; après les heures de marché et de pointe du dîner, les rues sont plus calmes. Les transports en commun sont bons (des lignes de bus desservent les stations TransMilenio nord), mais pour une animation nocturne, il vous faudra prendre un taxi depuis le cœur de la ville.

  • Rester ici : Usaquén est idéal pour les voyageurs en quête de calme. Il est également apprécié des familles. Nous recommandons les hôtels-boutiques et les appartements avec services situés autour des pâtés de maisons 150-170 (par exemple, près du centre commercial Hacienda Santa Bárbara). Le quartier de la Calle 116, où cafés et boutiques chics ont fait leur apparition, est également agréable.

Teusaquillo : une retraite tranquille et culturelle

Situé au centre-ville, mais néanmoins calme, Teusaquillo est un quartier souvent négligé qui offre un peu de tout. Il se trouve au sud du stade (El Campín) et au nord du centre-ville. Les rues y sont larges et arborées ; de nombreuses maisons possèdent de grands jardins. Teusaquillo a un caractère résidentiel et abrite des bâtiments importants (le théâtre Jorge Eliecer Gaitán et plusieurs universités).

  • Avantages : Très sûr. La police patrouille régulièrement et l'ambiance y est familiale. La proximité du centre est pratique (un taxi pour la Plaza de Bolívar est rapide et bon marché). La vie culturelle y est agréable : cinémas indépendants, cafés pour observer les passants, et l'immense parc Simón Bolívar est à proximité. L'hébergement se compose principalement de petits hôtels et de maisons d'hôtes, souvent installés dans des villas restaurées. C'est un quartier abordable et calme.

  • Inconvénients : Peu de vie nocturne – la plupart des bars et restaurants ferment à minuit. L'offre de restauration internationale est limitée par rapport à Usaquén ou Chapinero. Le quartier est par endroits peu piétonnier (peu de trottoirs continus dans les vieux quartiers). Néanmoins, Teusaquillo est un choix judicieux pour un séjour reposant à proximité des attractions de la ville.

  • Rester ici : Recherchez un hébergement autour des Calle 53–57, entre les Carreras 7 et 13. Des quartiers comme Quinta Paredes sont charmants. Des maisons d'hôtes comme l'Hôtel Ibis ou le Biltmore Suites offrent un confort fiable.

Nord de Bogotá (Chicó, Parque 93) : moderne et exclusif

Au nord d'Usaquén, le quartier Chicó/Parque 93 est le plus moderne et le plus chic de Bogotá. On y trouve de grands centres commerciaux (Andino, El Retiro), des immeubles d'appartements haut de gamme, des bureaux et des hôtels de luxe. Le Parque 93 est un parc branché, lieu de rendez-vous pour déjeuner ou prendre un verre en soirée.

  • Avantages : Ce quartier est extrêmement sûr et prospère. Il dispose d'excellentes infrastructures (rues larges, nombreux taxis, téléphériques en construction). La vie nocturne et les restaurants y sont de premier ordre : terrasses, bars à vin et chaînes internationales. De nombreux expatriés et diplomates y vivent. Se promener dans le Parque 93 ou ses environs, de jour comme de nuit, est très sûr, même pour les voyageurs solitaires.

  • Inconvénients : C'est un lieu assez impersonnel (beaucoup de tours de verre) et assez cher. Les attractions purement culturelles sont moins nombreuses à proximité immédiate, mais les boutiques haut de gamme et les restaurants gastronomiques abondent. De plus, si vous séjournez dans un quartier de Chicó éloigné des attractions (par exemple au-delà de la Calle 140), le trajet en taxi pour retourner au parc principal peut être plus cher.

  • Rester ici : Les hôtels de luxe dominent (JW Marriott, Four Seasons, Sheraton, par exemple), tout comme les locations d'appartements haut de gamme. Les hôtels-boutiques autour de Park 93 offrent du caractère dans un bâtiment moderne. C'est le quartier idéal pour profiter de prestations de luxe, de salles de sport élégantes et d'un service d'étage sur place, tout en proposant les tarifs les plus élevés de la ville.

Chaque quartier de Bogotá a ses avantages. Pour choisir, il faut trouver le juste équilibre entre commodité, ambiance et budget. De nombreux voyageurs fractionnent leur séjour (par exemple, quelques nuits à La Candelaria pour une expérience historique, puis le reste du séjour dans le nord de Chicó pour plus de confort). Tout dépend de votre préférence : dormir dans des murs coloniaux ou admirer la skyline du XXIe siècle.

Les incontournables : les meilleures choses à faire à Bogotá

Les attractions de Bogotá sont remarquablement variées. Voici les incontournables à ne pas manquer, classés par thème :

Montée à Monserrate : le point de vue emblématique

À 3 152 mètres d'altitude, Monserrate est le point de vue le plus spectaculaire de Bogotá. Une église (Santuario del Señor Caído de Monserrate) couronne le sommet. Pour y accéder, trois options s'offrent à vous : le funiculaire, le téléphérique ou (pour les plus sportifs) un sentier de randonnée escarpé. Le téléphérique est agréable et circule plus fréquemment, mais les deux offrent les mêmes vues spectaculaires. Le trajet dure environ 10 à 15 minutes. Au sommet, vous pourrez visiter la petite église, déguster la célèbre chicha locale (une boisson andine à base de maïs fermenté) dans un kiosque de la place, ou flâner dans les boutiques d'artisanat. Par temps clair, le panorama s'étend sur toute la ville et la savane au-delà.

Pour les visiteurs, le timing est important : il est plus sûr et plus agréable de s'y rendre pendant la journée (il peut faire sombre et désert tard le soir). Les sentiers sont susceptibles d'être fermés en cas de mauvais temps ou de manifestations. L'entrée est payante (les billets en ligne coûtent environ 22 000 COP aller-retour). Si vous partez en randonnée, commencez tôt le matin, avant que le soleil ne soit trop fort ; le sentier gagne environ 600 m de dénivelé sur 3 km.

En résumé, Monserrate est emblématique de Bogotá : il allie foi, histoire et nature. Sur la liste de tout voyageur, il est indispensable de se tenir debout sur les toits rouges de Candelaria et de contempler l'étendue verdoyante qui s'étend au-delà.

Explorez La Candelaria : un musée vivant

La Candelaria n'est pas seulement le cœur historique de Bogotá ; c'est un musée à ciel ouvert d'architecture coloniale et républicaine. Parmi les principaux sites touristiques, on peut citer :

  • Place Bolívar : La place centrale est entourée de la majestueuse Cathédrale Primada, du Capitole national (Palais du Congrès), de la Mairie, du Palais national et de la statue de cire de Simón Bolívar. C'est ici que se déroula le Bogotazo de 1948 ; aujourd'hui, elle est en grande partie piétonne. Le week-end ou au petit matin, les pigeons se rassemblent au pied de la statue équestre de Bolívar.

  • Le jet de Quevedo : Une petite place avec une fontaine, connue comme le lieu mythique où Bogotá fut fondée en 1538 sur ordre de Quesada. Charmante et prisée des routards, elle est bordée d'auberges et de cafés. L'art local et le street art y abondent.

  • Église de San Francisco : Une église ornée (années 1590) réputée pour son grand retable en bois retableIl se trouve à quelques pâtés de maisons à l'ouest de la place principale, sur la Calle 11, et l'une de ses cours abrite aujourd'hui une école d'art.

  • Musée de l'or : C'est un incontournable. Sous un bâtiment moderne (près de La Candelaria), les galeries souterraines du musée abritent plus de 34 000 objets en or et autres matériaux, soit la plus grande collection de métaux précieux préhispaniques au monde. Parmi les pièces maîtresses, on trouve le célèbre radeau muisca (le mythe de la naissance de l'El Dorado), des pendentifs en or raffinés et des bijoux. Les explications sont multilingues. Les visiteurs y passent souvent une à deux heures à s'émerveiller devant l'artisanat et à découvrir les cultures indigènes.

  • Musée Botero : À côté du Musée de l'Or se trouve le Musée Botero, installé dans une demeure coloniale. Il expose les œuvres de Fernando Botero (originaire de Medellín), dont les figures charnues caractéristiques ornent toiles et sculptures. Botero lui-même a fait don de centaines de ses œuvres, ainsi que d'œuvres de Picasso, Monet, Giacometti et d'autres. L'ampleur et l'humour de l'art de Botero le rendent accessible et fascinant à tous.

  • Musée national de Colombie : À l'est de La Candelaria (Carrera 7, Calle 28), ce grand musée est installé dans une ancienne prison. Il offre un aperçu complet de l'histoire, de l'archéologie et de l'art colombiens. Ses expositions vont des objets coloniaux à l'art moderne. (Avis : l'entrée est gratuite certains jours.)

  • Casa de Moneda (Monnaie) et Musée d'Art Miguel Urrutia (MAMU) : Tous deux font partie du complexe culturel de la Banque de la République. La Casa de Moneda (Calle 8a, n° 6-62) se concentre sur l'histoire de la monnaie et de la frappe monétaire en Colombie ; elle expose des pièces de monnaie, des équipements historiques et des pièces d'or coloniales. Le MAMU (Calle 11, n° 4-21) présente des œuvres d'art contemporain de la collection nationale colombienne. Bien que plus petits et moins connus, ils méritent tous deux une visite pour les amateurs de musées.

Le cœur colonial de Bogotá est symbolisé par la basilique-cathédrale de la Plaza de Bolívar, photographiée ci-dessus. Ses façades et sa place (ainsi que la statue de Bolívar toute proche) rappellent aux visiteurs les racines espagnoles et l'histoire de l'indépendance de la ville. En flânant dans ces rues, on entend parler espagnol avec un accent désuet, on hume les arômes du café torréfié et on peut s'arrêter à tout moment dans une panadería (boulangerie) ou un stand de tinto.

Les trésors d'or : Musée de l'or

Nous avons déjà mentionné le Musée de l'Or, mais il mérite une attention particulière. Le Museo del Oro est un symbole de Bogotá au même titre que Monserrate ou Bolívar. À Bogotá, les foules utilisent régulièrement le surnom de la monnaie locale – oro – pour dire « on va au Musée de l'Or ».

La collection est organisée par thème : les visiteurs parcourent des vitrines de bijoux, de figures votives et d'objets rituels provenant de divers groupes autochtones (notamment Muisca et Quimbaya). La figure chamanique du Régler (petit bonhomme votif) est omniprésent. Chaque exposition est étiquetée avec son contexte historique. L'un des points forts est la salle « humide » où l'on découvre précisément comment les mineurs d'autrefois extrayaient l'or (spoiler : avec des outils simples et beaucoup de travail) ; c'est presque interactif pour les enfants.

Même si vous n'êtes pas un passionné de métaux précieux, l'histoire du musée est superbe. Comment ces objets sont-ils arrivés là ? Que signifiait l'or pour ceux qui les ont fabriqués ? À la fin de la visite, la plupart des visiteurs comprennent que l'or était un symbole sacré plutôt qu'une « monnaie » pour les Colombiens préhispaniques. Bonus : l'atrium du musée accueille souvent des expositions temporaires d'art ou d'artisanat autochtone. Il est ouvert tous les jours (sauf le lundi) ; il est donc recommandé d'arriver tôt pour éviter les heures de pointe.

L'art volumineux de Fernando Botero : Musée Botero

À quelques rues du Musée de l'Or, le Musée Botero offre un aperçu du patrimoine artistique moderne colombien. Le style distinctif de Botero – figures rondes et proportions exagérées – est immédiatement reconnaissable. Ce qui a commencé comme une donation de ses propres œuvres (en 2000) est aujourd'hui devenu une collection de 200 pièces.

Sont exposés des portraits fantaisistes (même de gros chats et de pigeons), des nus sensuels et des œuvres de réflexion civique (comme sa célèbre série « Abou Ghraib », qui dénonce les abus de pouvoir). Le musée abrite également des tableaux de maîtres internationaux offerts par Botero : l'étude d'un soldat espagnol de Picasso, les paysages impressionnistes de Monet et les dessins au trait de Matisse. L'effet est tel qu'un couloir peut présenter une sculpture sereine de Rodin, le suivant une danseuse trapue de Botero.

Les visiteurs constatent que l'art de Botero n'est pas seulement attrayant visuellement ; il offre également une porte d'entrée vers l'image de soi et l'humour colombiens. L'entrée est gratuite et la petite boutique du musée propose des livres d'art colombiens de qualité et des souvenirs.

Autres musées incontournables

La scène culturelle de Bogotá s'étend au-delà de Botero et de l'or. Si vous avez le temps, pensez à :

  • Musée national de Colombie : Déjà mentionné ci-dessus. La collection permanente s'étend des céramiques précolombiennes aux peintures coloniales, en passant par des expositions modernes sur l'histoire sociale.

  • Maison-musée Quinta de Bolívar : À quelques minutes en taxi (ou TransMilenio) du centre-ville, voici le domaine du XVIIIe siècle où vécut Simón Bolívar. Conservé avec des meubles d'époque et des souvenirs de Bolívar, il met en contexte le libérateur de la Colombie.

  • Musée de Bogotá (Museo de Bogotá) : Situé près du centre-ville, ce musée est spécialisé dans l'histoire de la ville : art, cartes et expositions sur l'évolution de Bogotá. Relativement petit, il est néanmoins captivant et propose souvent des expositions interactives.

  • Maison de l'if : Pour une expérience insolite, visitez ce musée local du sport. Le sport national, le Tejo (lancer de disques métalliques sur des cibles explosives), propose une exposition colorée à proximité.

  • Musée de l'Émeraude : La Colombie est célèbre pour ses émeraudes, et Bogotá possède un musée dédié (dans le quartier de Chapinero) détaillant la géologie et l'exploitation minière de cette pierre précieuse. Fascinant pour les amateurs de bijoux, il met également en garde contre les aspects illégaux du commerce des émeraudes.

  • Planétarium de Bogotá : Ce n'est pas un musée d'histoire, mais un musée scientifique ludique pour les familles. Spectacles d'astronomie et observatoire. Le théâtre sous le dôme est impressionnant.

Le commerce de l'émeraude : un aperçu d'une industrie précieuse

La Colombie est l'un des plus grands producteurs d'émeraudes au monde, et Bogotá est au cœur de son commerce. Le Musée de l'Émeraude, géré par Fenalco Bogotá, offre un aperçu instructif (et gratuit) de ce monde. Des expositions expliquent la géologie des mines du pays (dont beaucoup se trouvent à Boyacá et Cundinamarca) et présentent d'énormes cristaux d'émeraude bruts. On y trouve même une simulation de tunnel minier. Une courte vidéo présente des interviews de mineurs sur leur travail dangereux et met en garde contre l'histoire de la violence dans le commerce de l'émeraude. Si vous aimez les bijoux, la boutique attenante expose de véritables émeraudes (chères, bien sûr). Même si ce n'est pas le cas, le musée permet de comprendre à quel point les émeraudes sont profondément ancrées dans l'identité colombienne, au même titre que le café et les orchidées.

Les poumons verts de Bogotá : parcs et jardins

L'un des charmes de Bogotá réside dans ses nombreux parcs, véritables havres de paix dans cette vallée urbaine. Deux d'entre eux se distinguent :

  • Parc métropolitain Simon Bolivar : Souvent surnommé le Central Park de Bogota, cet immense espace vert (4,3 millions de m²) situé au nord est plus grand que le Central Park de New York. Les habitants s'y rendent pour le jogging, les festivals et les pique-niques. On peut y faire du canoë (location de pédalos pendant les mois chauds) et de vastes pelouses accueillent des concerts en plein air. On y trouve également des attractions plus modestes : le Parque de los Novios (parc de fiançailles, avec l'aire de jeux du bateau pirate Hacienda Napoles) et le Complexe aquatique avec ses piscines. La ville prévoit d'agrandir le parc afin de reboiser les couloirs de communication. Une promenade ici donne l'impression d'être à mille lieues de la circulation urbaine, et l'entrée est gratuite.

  • Jardin botanique: À quelques minutes en taxi au nord du centre-ville, ce jardin (du nom du botaniste José Celestino Mutis) est un joyau paisible. Il recense la riche biodiversité végétale de Colombie. Ne vous attendez pas à la taille du Jardín Botánico de Rio, mais sa collection d'orchidées, de palmiers et de flore de montagne est impressionnante. L'un des points forts est la section consacrée à la forêt de chênes andins et aux orchidées saisonnières exposées sous une serre. C'est une excellente façon de passer un après-midi frais : des sentiers paisibles et ombragés et l'observation occasionnelle des oiseaux (vous pourriez apercevoir des colibris). L'entrée est accessible en minime (environ 4 000 COP).

Les deux espaces offrent des tables de pique-nique, des kiosques de rafraîchissements et des toilettes propres. Visiter un parc à tout moment est sûr et recommandé (même pour faire son jogging avec les accompagnateurs matinaux et les enfants qui jouent). Ils dévoilent un autre visage de Bogotá : une ville qui respire l'oxygène et encourage l'exercice.

Visites Street Art et Graffiti : La ville comme toile

Bogotá a longtemps toléré (et célèbre souvent aujourd'hui) le street art. Ces vingt dernières années, les fresques murales et les graffitis ont explosé, notamment dans des quartiers comme La Candelaria et San Felipe (Chapinero). Il ne s'agit pas de simples tags aléatoires, mais souvent d'œuvres de commande ou de textes de réflexion sociale. Par exemple, les fresques peuvent représenter les droits des autochtones, des messages de paix ou des portraits de Bogotáis.

Pour apprécier cet art, pensez à rejoindre un graffiti tourDes guides locaux vous emmèneront à travers les quartiers, vous montrant des œuvres célèbres (comme la fresque géante « Les Enfants du Carnaval ») et vous expliquant l'histoire des artistes. C'est une façon sûre et enrichissante de découvrir la ville sous un angle créatif. Les visites commencent souvent à l'est de Candelaria et durent une à deux heures. Si vous préférez une visite libre, vous pouvez également vous promener ; les Carrera 4 et 5 de La Candelaria regorgent de dizaines de fresques murales. N'oubliez pas : ne dégradez jamais les œuvres d'art ni les biens, et ne photographiez personne (comme les travailleurs de rue) sans autorisation.

Le street art est profondément ancré dans l'identité contemporaine de Bogota. Il témoigne d'une ville aux prises avec des enjeux sociaux et d'une énergie juvénile. C'est un véritable musée vivant, parfois plus poignant que ce qui se cache derrière les vitrines d'une galerie.

Un voyage culinaire : que manger et boire à Bogotá

La cuisine colombienne est régionale, et la carte de Bogotá reflète sa géographie montagneuse et son mélange culturel. Manger à Bogotá est une attraction en soi, des soupes copieuses aux plats néo-andins inventifs.

Les saveurs de Bogotá : plats incontournables

  • Santafereño Ajiaco : Voici la soupe typique de Bogota. Un épais ragoût de poulet et de pommes de terre, préparé avec trois variétés de pommes de terre locales et des herbes locales. c'est une erreurFromagé et servi avec des câpres, de la crème et du maïs. De nombreux restaurants de la ville proposent de l'ajiaco, notamment à Candelaria. C'est très réconfortant lors des soirées fraîches (et, paraît-il, cela aide à s'acclimater à l'altitude).

  • Bandeja Paisa : Techniquement originaire de Medellín et de la région de Paisa, la Bandeja Paisa (un plat copieux) est néanmoins populaire dans les restaurants de Bogotá. Elle se compose de riz, de haricots, d'œuf au plat, de viande hachée, de chorizo, d'avocat, de bananes plantains et de cette couenne de porc si caractéristique.crépitement). C'est un repas qui correspond aux calories d'une journée entière, mais il est apprécié pour sa générosité démesurée. Essayez-le si vous avez très faim ; de nombreux plats traditionnels décharges électriques (fixer des points de déjeuner) l'indiquer sur le menu.

  • Sélectionner: Spécialité moins connue de Bogota, cette soupe au lait et aux œufs est souvent servie avec du pain. Plat traditionnel du matin dans la capitale, elle est composée de lait bouilli, d'oignons verts et de coriandre, dans lequel sont pochés des œufs. On la trouve dans les restaurants familiaux, généralement servie avec des petites arepas ou du pain au fromage.

  • Empanadas et Arepas : La cuisine de rue colombienne abonde à Bogotá. Les empanadas (chaussons de maïs) fourrés au bœuf, au poulet ou au fromage sont omniprésentes (essayez le chariot à empanadas sur la Carrera 7 près de la Calle 19, ou des marchés comme Paloquemao). Arepas sont omniprésents – Bogotá privilégie les arepas de maïs blanc plus petites. Une variante célèbre est arepa aux œufs (une arepa farcie d'un œuf puis frite), originaire du Tolima, mais vendue par des vendeurs ambulants à Bogotá. À ne pas manquer également. crépitement (poitrine de porc frite) vendue par les locaux – croustillante et salée, un régal.

  • Chocolat complet : Pour une véritable expérience « tinto » (chocolat chaud), commandez un Chocolat completVoici la façon unique de servir le chocolat chaud à Bogotá : la boisson chocolatée est versée sur une assiette de fromage et de pain. L’idée est de tremper le pain et le fromage dans le chocolat. On utilise du cheddar ou du queso campesino (fromage fermier frais). Cela peut paraître étrange pour les étrangers, mais tous les habitants vous diront : « À essayer ! » Nous vous recommandons de le faire dans l’un des restaurants traditionnels. chocolateries (par exemple, « Casa Mayer » ou « Candelaria Antioquia ») près de la Plaza Bolívar.

  • Café: La Colombie est connue pour son café, et les cafés de Bogotá vont des minuscules commerces de quartier vendre une tasse de vin noir étain (café filtre) aux cafés spécialisés chics. Attendez-vous à un café savoureux partout ; mais pour la culture du café, rendez-vous à Chapinero ou Usaquén où vous trouverez des torréfacteurs et des baristas proposant du café filtre et du café infusé à froid. Un phénomène local populaire est le « tinto » (café filtre américain, souvent noir). À tout moment, vous verrez des Colombiens siroter rapidement une tasse de étain Dans la rue. Pour une ambiance plus raffinée, optez pour des cafés comme Devocion ou Amor Perfecto.

Les meilleurs restaurants de Bogota pour tous les palais

La scène gastronomique de Bogotá s'est florissante. Dans le nord et à Chapinero, on trouve d'excellents restaurants dirigés par des chefs renommés. À Candelaria et au-delà, de plus petits restaurants servent une cuisine traditionnelle. Petit guide :

  • Gastronomie (Zone G, Chapinero Alto) : Ce pôle compte plus d'une douzaine de restaurants haut de gamme. Des noms comme Leo, El Cielo et Harry Sasson ont propulsé Bogotá sur la scène culinaire mondiale. Ils allient ingrédients locaux et techniques internationales. (Réservation obligatoire pour les meilleures tables.) Pour une ambiance plus décontractée mais néanmoins haut de gamme, Zona G propose Mail et Ils en bénéficiaient., entre autres. Beaucoup exigent une tenue décontractée et élégante.

  • Restaurants traditionnels colombiens : Rechercher décharges électriques, qui proposent des déjeuners à prix fixe (environ 15 000 à 20 000 COP) comprenant soupe, plat principal et jus. Ils sont parfaits pour un repas matinal bien maîtrisé. Parmi les restaurants familiaux les plus réputés : La Puerta Falsa (très ancien stand à La Candelaria, célèbre pour ses tamales et son completo au chocolat) et Andrés Carne de Res (un steakhouse original sur le thème du carnaval, en périphérie de la ville – une expérience à ne pas manquer si vous avez le temps). Pour les cazuelas (ragoûts) locales, essayez des établissements comme La Abuela ou Lleras à Chapinero.

  • Marché de Paloquemao : Même si vous n'y mangez pas, visitez ce marché matinal pour des produits frais. Il abrite également de nombreux petits restaurants, proposant une variété de fruits, de jus et de mets exotiques (dont un rayon entier proposant des centaines de plats à base de grenouilles comestibles pour les plus aventureux !). C'est un véritable festin pour les sens, emblématique de la gastronomie de Bogotá. Goûtez aux grillades, aux jus de fruits locaux (lulo, feijoa) et aux rouleaux de printemps. arepas de maïs (crêpes de maïs sucré).

  • Cuisine internationale : La diversité de Bogotá permet de trouver des restaurants chinois, indiens, libanais, japonais, etc. Le quartier de La Macarena, près de Chapinero, est devenu une enclave bohème proposant pizzas, sushis et plats végétariens. Chapinero accueille également un nombre croissant de restaurants de cuisine du monde (par exemple, les Tacos Insurgentes mexicains à Quinta Camacho, les classiques indiens de la Calle 82).

  • Cuisine de rue : Ne négligez pas les stands de rue de Bogotá la nuit : ils servent du maïs grillé, gaufrettes (gaufrettes au caramel d'arequipe), churros et snacks épicés à la pomme de terre. Si vous avez l'estomac solide, essayez un choisir pour le petit-déjeuner ou un grill chorizo saucisse provenant d'un chariot de trottoir.

La culture du café à Bogotá

Au-delà du petit-déjeuner, le café à Bogotá est un art de vivre. On compte aujourd'hui des dizaines de cafés spécialisés où les baristas renseignent leurs clients sur l'origine des grains et la méthode d'infusion. Goûtez des grains colombiens d'origine unique, infusés à la machine filtre ; leur saveur peut être fruitée ou chocolatée, une révélation pour les habitués des mélanges classiques. De nombreux cafés font également office d'espaces de coworking, le Wi-Fi étant la norme. Pour une expérience authentique, participez à une visite guidée du café : certains établissements locaux vous emmèneront dans une plantation de café en périphérie ou organiseront un atelier de dégustation approfondi en ville.

Vie nocturne à Bogotá : de la bière artisanale aux clubs de salsa

À Bogotá, les soirées peuvent être aussi décontractées ou frénétiques que vous le souhaitez. Principaux quartiers de la vie nocturne :

  • Zone T/Parque 93 (Chapinero) : Les quartiers les plus prisés pour la vie nocturne. Ils regorgent de bars, pubs et boîtes de nuit chics. Zone piétonne, souvent animée par des DJ ou de la pop latine. Les codes vestimentaires sont plus décontractés (les jeans sont acceptés, mais les baskets sont parfois mal vues en boîte de nuit). Parmi les lieux populaires, on trouve les discothèques. Octave, club de salsa Cantata Breakeret des bars à bières artisanales comme Bogotá Beer Company (BBC).

  • Scène de la bière artisanale : Les habitants ont adopté les bières artisanales. La BBC possède de nombreuses succursales ; parmi les autres microbrasseries, on trouve Grimm et El Mono Bandido. Ces brasseries servent souvent des burgers et des pizzas, dans une ambiance décontractée. Il est courant de laisser un pourboire de 2 000 à 3 000 COP aux barmans après chaque addition.

  • Clubs de danse : Les Colombiens adorent danser. Les soirées salsa et vallenato sont fréquentes, par exemple en boîte. Candelaria Rock & Blues Propose des soirées salsa. Si vous aimez la musique électronique, Bogotá possède une scène underground en plein essor (des salles comme Baum ou Dimensions à Chapinero). Pour une véritable expérience locale, demandez à un ami ou au personnel de l'auberge de jeunesse si vous souhaitez des soirées dansantes ; il arrive que des soirées salsa soient organisées dans les sous-sols des églises ou dans les clubs.

La vie nocturne de Bogotá est plus tardive que dans les autres pays d'Amérique du Nord : le dîner commence vers 20 h-21 h, les bars s'animent à partir de 23 h et les clubs sont animés après minuit. La plupart des établissements ferment entre 3 h et 4 h du matin. Les taxis et les Uber circulent 24 h/24 et 7 j/7, ce qui permet de rentrer tard le soir en toute sécurité.

Soyez attentif à la réglementation : de nombreux clubs exigent un droit d'entrée léger. Emportez toujours vos objets de valeur à l'intérieur (petits objets dans une poche avant, évitez de les laisser sur les chaises). La criminalité peut grimper tard dans la nuit, alors dès qu'une salle est ouverte, dirigez-vous directement vers votre véhicule ou restez dans les zones plus fréquentées.

Au-delà des limites de la ville : les meilleures excursions d'une journée au départ de Bogotá

Si Bogotá offre de quoi occuper une semaine, la province environnante de Cundinamarca offre des destinations exceptionnelles facilement accessibles en une à trois heures. Ces excursions d'une journée mettent en valeur la diversité de la Colombie : villes coloniales, merveilles naturelles et bien plus encore.

La cathédrale de sel de Zipaquirá : une merveille souterraine

À environ 50 kilomètres au nord de Bogotá se trouve Zipaquirá, une ancienne ville minière dotée d'une touche de modernité : une immense cathédrale de sel, construite au cœur d'une montagne d'halite (sel gemme). Pour la visiter, la plupart des voyageurs suivent le parcours suivant : emprunter la route transversale du Sisga (en voiture ou en bus) au départ de Bogotá et gravir les collines.

Tout d'abord, visitez la petite église traditionnelle et le marché du centre-ville de Zipaquirá (les possibilités de déjeuner sont nombreuses). Poursuivez ensuite votre route jusqu'au complexe montagneux. Là, vous devrez payer l'entrée (environ 62 000 COP, transport compris) et descendre en téléphérique dans la montagne. Suivez une spirale illuminée de chapelles creusées dans la roche de sel : c'est le « Chemin de Croix ». Au cœur se trouve l'imposante cathédrale, avec son haut plafond voûté en sel et sa croix symbolique illuminée par des lumières changeantes. C'est un espace surréaliste, aux allures de cathédrale : les murs scintillent légèrement comme saupoudrés de sel.

La visite peut durer une heure ou deux. Une visite guidée (sur réservation) permet de mieux comprendre l'histoire du site : il rend hommage aux mineurs et mêle symbolisme chrétien et culture locale. L'eau est salée, mais non potable ; prévoyez donc une bouteille si vous avez soif. Ce sanctuaire, creusé dans une grotte, est un incontournable pour son caractère unique.

Villa de Leyva : une ville coloniale parfaitement préservée

À environ 3 heures de route au nord se trouve Villa de Leyva, une ville coloniale figée dans le temps. Elle possède l'une des plus grandes places pavées d'Amérique du Sud (la Plaza Mayor, 14 000 m² de dalles). Le centre-ville tout entier dégage une atmosphère pittoresque, avec ses bâtiments blanchis à la chaux, ses balcons en bois et ses toits de tuiles rouges. Parmi les points forts, on peut citer la vieille église. Église paroissiale, un petit musée de paléontologie (Villa possède de nombreux sites fossilifères) et Casa Terracota (une maison en argile).

Bien que l'excursion puisse se faire sur une très longue journée, de nombreux voyageurs préfèrent y passer la nuit pour profiter du charme paisible de la ville. Mais si vous manquez de temps, vous pouvez la visiter sur une longue journée : optez pour une excursion depuis Bogotá ou louez une voiture. Une fois sur place, savourez des fromages et des plats à base de truite locaux, flânez dans les boutiques d'artisanat et terminez votre visite par un café sur la place à la tombée de la nuit.

L'altitude de Villa est encore plus élevée que celle de Bogotá (environ 2 140 m), et le climat y est sec et froid matin et soir. Habillez-vous chaudement, mais vous serez récompensé par un ciel bleu et dégagé (Villa bénéficie de nombreuses journées ensoleillées même lorsque le ciel est nuageux à Bogotá).

Lagune de Guatavita : le lac sacré d'El Dorado

Ce lac de cratère, situé au nord-est de Bogotá, est imprégné de légendes. Le tourisme moderne se concentre sur l'histoire de l'El Dorado. Pour y accéder, empruntez des routes sinueuses à travers des forêts d'eucalyptus jusqu'au bord du lac. L'entrée de la zone protégée est payante (10 000 COP). Une randonnée d'environ 20 minutes mène ensuite au bord de l'eau (le sentier est raide mais bien entretenu).

Au lagon, les gardes vous montreront où se trouvent supposément les trésors engloutis (l'eau est trouble, mais ils utilisent une fenêtre donnant sur une chambre immergée). Vous pouvez également pique-niquer au bord du lac ou simplement vous asseoir sur un rocher et imaginer les radeaux muiscas. Le cadre est magnifique : une eau couleur émeraude entourée de jungle et d'oiseaux. Le conseil habituel : partez par temps sec, car le sentier peut être glissant par temps humide.

Dans la ville de Sesquilé (village le plus proche), essayez de boire le jus de fruits local gronder ou sapote Avant de repartir. L'aller-retour depuis Bogotá (75 km) peut être effectué en 4 à 5 heures, avec une brève visite sur place. Certains circuits le combinent avec la cathédrale de sel pour une journée épuisante.

Cascades de La Chorrera et El Chiflón : une évasion naturelle

Les Andes colombiennes regorgent de cascades. La Chorrera (97 m de dénivelé) et El Chiflón (plus de 80 m) sont deux chutes spectaculaires au sud de la ville. Pour les atteindre, il faut être accompagné d'un guide ou d'un véhicule à garde au sol élevée, car les routes sont non goudronnées et montagneuses. Les voyagistes du centre-ville de Bogotá peuvent organiser des excursions d'une journée (il est conseillé de partir avec un groupe ou un guide pour des raisons de sécurité et de navigation).

À La Chorrera, après une courte promenade dans la forêt nuageuse, vous vous retrouverez au bord d'une falaise, à regarder un torrent tumultueux se déverser dans un bassin dix étages plus bas. El Chiflón (plus loin) est une cascade à plusieurs niveaux sur plusieurs falaises. Des piscines naturelles sont accessibles si le temps le permet. L'air frais de la montagne offre une pause rafraîchissante loin de la chaleur urbaine. Ce lieu est recommandé aux randonneurs qui ne craignent pas les parcours cahoteux. De bonnes chaussures de randonnée et un vêtement de pluie sont indispensables (la forêt est brumeuse).

Parc naturel de Chicaque : une aventure dans la forêt nuageuse

À seulement une heure de Bogotá, Chicano C'est une réserve privée de forêt nuageuse de plus de 2 000 hectares. « Chicaque » signifie « la peur de l'homme » en langue indigène, un nom qui lui est donné en raison des hauts sommets et des bois brumeux du parc. Aujourd'hui, c'est un parc public. Le parc dispose de sentiers bien balisés, de ponts suspendus et d'un jardin de papillons. Les ornithologues amateurs pourront y apercevoir des colibris et des espèces exotiques.

Les visiteurs prennent généralement un bus ou un taxi jusqu'à l'entrée, puis s'acquittent d'un droit d'entrée. Une randonnée modérée et populaire (le sentier El Cucharón) grimpe environ 1 200 m jusqu'à des points de vue panoramiques – exigeante mais gratifiante pour la vue panoramique sur la mer de nuages. Il existe également des boucles plus courtes autour du centre d'accueil des visiteurs. Des cabanes forestières et des campings sont disponibles si vous souhaitez y passer la nuit. Si vous avez le temps, prévoyez une randonnée d'une demi-journée ou d'une journée entière pour profiter de la sérénité de la montagne.

La randonnée à Chicaque est souvent recommandée aux voyageurs souhaitant profiter de la nature sans long voyage. Comme il fait plus frais et humide, prévoyez plusieurs couches de vêtements et un répulsif. Des services de guide sont disponibles dans le parc.

La culture et le peuple de Bogotá

Connaître une ville, c'est connaître ses habitants et ses rythmes. La culture de Bogotá est un mélange de tradition et de créativité moderne.

L'identité bogotano : les « Rolos » et leur mode de vie

Les habitants de Bogotá s'appellent familièrement « Rolos ». L'origine de ce surnom est incertaine (une légende raconte qu'il viendrait d'une expression du XVIIIe siècle signifiant « vraiment méchant », ironiquement reprise par les Bogotáis). Quelle que soit l'étymologie exacte, une chose est sûre : les Rolos sont souvent considérés comme plus réservés ou formels que les Colombiens de la côte ou de la campagne. Vous verrez peut-être un Rolos se saluer d'une poignée de main ou d'un « buenos días » formel plutôt que d'une accolade, surtout dans les contextes professionnels. Ils accordent une grande importance à leur sécurité personnelle et à la ponctualité.

Cependant, les stéréotypes rencontrent la réalité sociale : au fil du temps, Bogotá est devenue plus détendue. Les jeunes professionnels rolo se mêlent aux bars sur les toits le week-end, et les vendeurs ambulants sympathiques engagent la conversation pour vendre des arepas. Une fois la glace brisée (généralement avec un sourire et un Comment vas-tu?), de nombreux habitants sont chaleureux et serviables. Même les Bogotanos de longue date (y compris ceux issus de familles catholiques de longue date) parlent avec fierté de la diversité des idées de la ville et accueillent avec enthousiasme des événements comme les marches de la fierté.

L'identité culturelle de Bogotá est également liée au savoir et aux arts. Les bibliothèques et les librairies de la ville sont très nombreuses (la Foire internationale du livre de Bogotá attire des foules nombreuses). Au coin des rues, poètes et guitaristes jouent parfois dans la rue. On sent que Bogotá accorde une grande importance à l'éducation : on y voit de nombreux jeunes, sac au dos, se diriger vers les universités et les bibliothèques.

Art, musique et théâtre : une scène culturelle florissante

La musique à Bogotá est éclectique. La salsa est reine (la moitié des habitants connaîtraient quelques pas de salsa). On compte des dizaines de clubs de salsa, des sous-sols enfumés de la Candelaria (le Cathedral Bar organise des soirées salsa live) au très chic Armando Records de la Zona T. Le vallenato et la cumbia (rythmes folkloriques colombiens) ont également des adeptes ; parfois, de petits groupes folkloriques se produisent lors de festivals de rue ou sur les marches de la Plaza Bolívar. Pour une ambiance rock ou hip-hop, rendez-vous dans des bars comme le Pitchers ou le Ciclo Club, qui accueillent des groupes locaux. Des salles de concert comme la Movistar Arena et le Coca-Cola Music Hall accueillent des artistes internationaux.

Théâtre: La tradition théâtrale de Bogotá est forte. On y trouve de nombreuses scènes, dont l'imposante Théâtre Colón (restauré en 2010) près de la place Bolívar, qui accueille des productions classiques et contemporaines. Le théâtre Jorge Eliecer Gaitán (à Teusaquillo) est une autre grande salle de théâtre et de comédies musicales. Des théâtres plus petits (Teatro Libre, Casa del Teatro Nacional) présentent des pièces de théâtre locales et des soirées comiques. Le festival annuel de théâtre ibéro-américain de Bogotá (festival de teatro Iberoamericano), qui se tient fin mars, est l'un des plus importants festivals de théâtre au monde, avec des troupes et des artistes de dizaines de pays se produisant en espagnol et dans d'autres langues.

Fêtes et foires : Outre le théâtre, Bogotá organise des festivals de cinéma, des événements de carnaval (Carnaval de Bogotá), des défilés culturels (par exemple, le Festival du patrimoine noir et africain) et des festivals gastronomiques (Blues, Jazz et BBQ Week). Jour de l'indépendance Le 20 juillet est une grande fête : feux d'artifice nocturnes, défilés de fanfares et concerts dans les parcs. Caractéristiques de Noël éclairage (des jeux de lumière élaborés) le long des principales avenues, illuminant le côté festif de la ville.

Sports à Bogota : Football et Tejo

Bogotá est une ville passionnée de sport, et particulièrement de football. Le plus grand stade de la ville est l'Estadio El Campín, domicile des deux équipes professionnelles de Bogotá : les Millonarios et Santa Fe. Les matchs y attirent des foules passionnées (les supporters de Millos portent du bleu, ceux de Santa Fe du rouge). Même si vous n'êtes pas un passionné de football, assister à un match local est une expérience inoubliable, haute en couleur et en énergie. Les billets sont abordables (parfois moins de 10 $ USD pour les places intermédiaires), et les supporters créent une ambiance animée avec tambours, klaxons et acclamations. Un conseil : surveillez attentivement les contrôles de sécurité et gardez votre passeport ou votre pièce d'identité à portée de main à l'entrée du stade.

Un autre sport très local est le Tejo, officiellement sport national de Colombie. Cela peut paraître étrange : les joueurs lancent des disques métalliques sur des cibles en argile garnies de petits sachets de poudre à canon. Lorsqu'elles sont touchées, la cible explose avec fracas. Dans les banlieues de Bogotá, les bars à tejo en plein air (avec leurs stands en bois rustiques) servent de la bière aux joueurs. C'est un jeu bruyant et enfumé, à savourer de préférence après quelques bières. Les visiteurs goûtent parfois au tejo dans des endroits comme le Barrio Teusaquillo (quelques clubs en sont spécialisés). C'est un divertissement traditionnel et amusant, une façon de rencontrer des Colombiens dans une ambiance décontractée.

Étiquette sociale et coutumes pour les visiteurs

Les Colombiens, y compris les Bogotáins, sont généralement courtois et un peu formels, surtout lors d'une première rencontre. Une poignée de main ferme et un contact visuel suffisent pour vous présenter à quelqu'un. Lors d'une rencontre professionnelle ou officielle (comme pour payer en magasin), attendez que le caissier vous dise "Bonjour bien" avant de répondre. Dire « por favor » et « gracias » sans retenue (même pour des petites choses) est très efficace. Au restaurant, on dit souvent demande-moi comment tu aimes ta nourriture personnellement plutôt que de simplement appeler le serveur – profitez de cette hospitalité.

Offrir des cadeaux n'est pas une coutume courante entre inconnus, mais partager de petites collations (comme offrir des fruits ou des bonbons) peut être un geste communautaire. Si vous êtes invité à dîner chez un Bogotano, il est poli d'apporter un petit cadeau : une boîte de chocolats ou un objet artisanal régional sont de bons choix. Enlevez toujours vos chaussures avant d'entrer chez quelqu'un (c'est le cas de nombreux Colombiens) ; en cas de doute, n'hésitez pas à demander. « Dois-je enlever mes chaussures ? ».

Enfin, les Colombiens apprécient la discrétion. Les disputes bruyantes et la consommation d'alcool en public sont mal vues. Il est interdit de fumer à l'intérieur (bars, restaurants) et l'ivresse en public est considérée comme impolie. En résumé, soyez poli, parlez doucement dans les transports en commun et respectez les files d'attente. Bogotá peut paraître décontractée, mais faire la queue aux banques ou aux guichets est pris au sérieux.

Bogotá pour différents voyageurs : des conseils personnalisés

Bogotá pour les familles : activités adaptées aux enfants

Bogotá peut être étonnamment adaptée aux enfants, avec ses nombreux parcs, musées interactifs et événements culturels pour enfants. Le parc Simón Bolívar propose souvent des activités familiales le week-end. Le Musée des Enfants (Maloka) de Teusaquillo propose des expositions scientifiques interactives (étincelles, robots, planétarium) qui fascinent les enfants. Il existe un zoo et un parc ornithologique (bien que le zoo soit modeste par rapport aux normes internationales). Le Musée de l'Or peut également stimuler l'imagination des enfants avec ses histoires de trésors cachés (mais limitez-vous à une heure maximum, car l'environnement souterrain peut paraître long aux plus petits). Côté langue, l'immersion en espagnol fait partie intégrante du plaisir. Pour les adolescents, des cours de salsa ou une dégustation de tequila (pour les adultes) à la Zona Rosa pourraient être mémorables. Le Planétarium propose des spectacles pour enfants, et le Jardin botanique est idéal pour les familles avec enfants : il dispose d'une aire de jeux et de beaucoup d'espace pour courir. Choisissez des hôtels familiaux avec suites ou chambres communicantes (beaucoup dans le nord proposent des forfaits famille).

Bogotá pour les couples : lieux et expériences romantiques

Les couples ne manqueront pas d'options romantiques. Commencez la journée en admirant le lever du soleil sur Bogotá depuis Monserrate ; préparez un pique-nique ou arrêtez-vous au café perché pour un chocolat chaud. Promenez-vous main dans la main dans les paisibles jardins du Parque 93 ou sur les sentiers pittoresques du Jardin botanique. Promenez-vous en calèche dans les rues coloniales d'Usaquén (on offre souvent des pétales de fleurs lorsque vous traversez le pont colonial). Dînez dans un restaurant intimiste (Zonas G ou Usaquén proposent des bistrots aux chandelles). Une soirée dansante dans un club de salsa peut être à la fois amusante et romantique (même si vous n'êtes pas danseur – les Colombiens adorent enseigner aux débutants !). Et ne manquez pas une promenade au crépuscule sur la place souterraine du Musée de l'Or (entrée gratuite le soir, illuminée – ambiance chaleureuse). Pour une occasion spéciale, certaines entreprises proposent des dîners privés sur les toits des gratte-ciel avec vue sur les lumières de la ville. N'oubliez pas : un bon pourboire et une tenue soignée font toujours bonne impression.

Bogotá pour les nomades numériques : espaces de coworking et communauté

Bogotá s'impose comme une plaque tournante du télétravail en Amérique latine. L'internet haut débit est omniprésent dans les cafés et les espaces de coworking. Parmi les espaces les plus prisés, on trouve : WeWork branches, Galaxy Hub À Teusaquillo, on trouve des dizaines de coopératives indépendantes proposant des pass journaliers autour de 10 à 20 dollars. Des quartiers comme Chapinero et Parque 93 regorgent d'espaces de ce type, à quelques pas des cafés. Les nomades anglophones trouveront des lieux de rencontre sur les groupes Facebook d'expatriés locaux. Des cafés comme Café à la fleur d'oranger et Café San Alberto Les restaurants sont équipés du Wi-Fi et proposent des cafés de spécialité pour les séances de travail. Le coût de la vie (loyer, nourriture, transports) est assez raisonnable pour les nomades habitués aux grandes villes. Il faut juste respecter un horaire : une pause nationale en milieu d'après-midi (généralement une courte sieste) peut entraîner une brève interruption du service dans les cafés de rue, mais Bogotá fonctionne globalement avec un Wi-Fi rapide et une alimentation électrique abondante. Pour la sécurité de votre matériel, transportez discrètement votre ordinateur portable (sac à dos ou sac bandoulière) lors de vos déplacements. Globalement, Bogotá allie commodité urbaine, richesse culturelle et prix abordable, ce qui en fait un choix judicieux pour le nomade numérique en quête d'un pied-à-terre en Amérique latine avec un climat quatre saisons.

Bogotá invite chaque voyageur à explorer au-delà des idées reçues. Que vous soyez au sommet de Monserrate à l'aube ou que vous savouriez un chocolat chaud sur la Plaza Bolívar au milieu des habitants, vous ressentirez la complexité et la chaleur de la capitale colombienne. Ce guide se veut votre compagnon de voyage : concis mais complet, factuel mais vivant. À la fin de votre voyage, vous comprendrez pourquoi Bogotá mérite vraiment chaque instant de votre séjour.

Peso colombien (COP)

Devise

6 août 1538

Fondé

+57 1

Code d'appel

7,743,955

Population

1 775 km² (686 milles carrés)

Zone

Espagnol

Langue officielle

2 640 m (8 660 pi)

Élévation

UTC-5 (heure de Colombie)

Fuseau horaire

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