La France est reconnue pour son important patrimoine culturel, sa gastronomie exceptionnelle et ses paysages magnifiques, ce qui en fait le pays le plus visité au monde. De la découverte des monuments anciens…
Située sur le golfe de Guinée, à l'extrémité sud-ouest du Togo, Lomé est à la fois la capitale et la ville la plus peuplée du pays. Selon le recensement de 2022, la commune urbaine compte 837 437 habitants, tandis que l'agglomération, incluant l'agglomération transfrontalière avec Aflao au Ghana, compte 2 188 376 habitants. En 2020, cette conurbation binationale approchait les deux millions d'habitants, soulignant le rôle durable de Lomé comme pôle régional du commerce, de la culture et de l'administration.
L'empreinte originelle de la ville était définie par des repères naturels et les agglomérations environnantes : au nord, une lagune étroite ; au sud, l'océan Atlantique ; à l'est, le village de pêcheurs de Bè ; et à l'ouest, la frontière d'Aflao. Au fil du temps, les limites de Lomé se sont considérablement élargies. Aujourd'hui, le campus du Groupe d'assurance togolais marque sa limite nord, une raffinerie de pétrole se trouve à l'est, et le Golfe et la frontière ghanéenne définissent respectivement ses marges sud et ouest. L'agglomération urbaine s'étend désormais sur 333 kilomètres carrés, dont 30 kilomètres carrés sont gagnés sur la mer ou intégrés à l'écologie de la lagune.
L'appellation « Lomé » vient de l'expression éwé « alo(ti)mé », qui signifie « au milieu des alo », en référence à une forêt indigène d'alo. Les Éwés ont d'abord établi des colonies le long de ce littoral paisible à l'époque précoloniale. Lomé est restée un village modeste jusqu'à la fin du XIXe siècle, lorsque des commerçants – principalement des Éwés d'Anlo originaires de la Côte-de-l'Or (aujourd'hui le Ghana) – ont cherché refuge face aux droits de douane britanniques sur l'alcool et le tabac. Vers 1880, la proximité des territoires sous contrôle britannique, tout en bénéficiant d'une immunité douanière, a propulsé Lomé comme un point stratégique pour le déchargement des marchandises et l'évasion fiscale.
Dans les années 1880, des entreprises européennes, principalement allemandes et britanniques, avaient établi des comptoirs commerciaux à Lomé. Lomé devint la capitale du protectorat allemand du Togo en 1897. Des caravanes de marchands haoussas arrivèrent de l'intérieur par les routes de la cola, apportant noix de cola, céréales et textiles. La population de la ville augmenta, son économie se diversifia et elle acquit la réputation d'un lieu où « l'on faisait de bonnes affaires ».
Après la Première Guerre mondiale, la Société des Nations a cédé le territoire à la France. Sous l'administration française, le rôle de Lomé comme porte d'entrée pour le café, le cacao, le coprah et les palmistes s'est renforcé. En 1968, une zone franche a été inaugurée à proximité du port, renforçant ainsi sa position au sein des réseaux maritimes d'Afrique de l'Ouest.
Lomé occupe une niche climatologique unique, la « Dahomey Gap », où prédomine la savane tropicale plutôt que la forêt équatoriale. Les précipitations annuelles moyennes se situent entre 800 et 900 mm, réparties sur environ 59 jours de pluie. Malgré sa latitude équatoriale, un brouillard persistant, provenant du courant de Benguela, en direction du sud, enveloppe la ville une grande partie de l'année. Néanmoins, Lomé enregistre environ 2 330 heures d'ensoleillement par an, un chiffre modeste comparé à des villes de l'intérieur comme Bamako ou Kano, qui dépassent les 2 900 heures par an.
Les températures moyennes oscillent autour de 26,9 °C (80,4 °F). Les variations saisonnières sont faibles : juillet, le mois le plus frais, affiche une moyenne de 24,9 °C (76,8 °F), tandis que février et avril représentent le pic de chaleur, avec des moyennes mensuelles proches de 29,6 °C (85,3 °F).
Divisions administratives et organisation urbaine
Aujourd'hui, la commune de Lomé est divisée en cinq arrondissements, qui englobent collectivement 69 circonscriptions administratives :
Les anciens grands districts – Dékon, Tokoin, Xédranawoe, Adjangbakomé et Adidogomé – ont été subdivisés afin d'améliorer la gouvernance locale. Au-delà des périmètres officiels, des communes satellites comme Adewi, Agbalépédogan, Agoè, Attikoumè et Kélékougan contribuent au paysage métropolitain.
Le complexe portuaire de Lomé soutient une grande partie de l'économie togolaise. Principal port du pays, il facilite les exportations de phosphates, de café, de cacao, de coton et d'huile de palme. Compte tenu de l'instabilité politique en Côte d'Ivoire voisine, les États enclavés – le Ghana, le Mali, le Niger et le Burkina Faso – dépendent de plus en plus de Lomé pour accéder au transport maritime international.
Une raffinerie de pétrole adjacente aux quais ajoute une valeur stratégique, tandis qu'un chantier naval inauguré en 1989 a élargi les capacités de réparation régionales. En 2018, la concession de deux terminaux à conteneurs au groupe Bolloré a donné lieu à des enquêtes judiciaires en France, mettant en évidence les enjeux mondiaux dans les infrastructures ouest-africaines.
Au-delà du commerce maritime, Lomé accueille des entreprises manufacturières. L'usine togolaise de HeidelbergCement produit du ciment pour la construction nationale. Des ateliers locaux fabriquent des matériaux de construction, des meubles et des biens de consommation, soutenant une main-d'œuvre urbaine active dans les secteurs formel et informel.
Le paysage urbain de Lomé juxtapose les vestiges de la domination coloniale et les monuments de l'après-indépendance. Dans le centre historique, le Palais des Gouverneurs restauré se dresse au cœur d'un jardin botanique, sa façade néogothique allemande rappelant l'architecture de la fin du XIXe siècle. Non loin de là, la cathédrale du Sacré-Cœur, érigée en 1902, est toujours en activité, notamment grâce à la messe célébrée par le pape Jean-Paul II en 1985.
Les tours de bureaux modernes témoignent de l'importance régionale de Lomé : la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), la Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) et la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) y ont chacune leur siège. La Banque togolaise de commerce et d'industrie (BTCI) complète ces institutions. L'architecture hôtelière varie du Mercure Sarakawa, sponsorisé par la France, au Palm Beach Hotel, en bord de mer. Dominant l'horizon, l'Hôtel du 2 Février : une célébration de 36 étages et de 102 mètres de haut, alliant béton et verre, la plus haute structure du Togo.
Le commerce prospère dans les bazars de Lomé. Le Grand Marché occupe une halle de trois étages regorgeant de poivrons rouges, de citrons verts, de poissons séchés et de sacs de voyage. Au rez-de-chaussée, des commerçantes « Nana Benz » vendent des pagnes colorés, fabriqués à la main au Togo ou importés d'Europe et d'Inde.
À quelques pâtés de maisons, le marché aux fétiches d'Akodesséwa propose des objets religieux traditionnels : fétiches vaudous, gongons et gris-gris protecteurs. L'entrée coûte 3 000 FCFA, ou 2 000 FCFA pour les photographes. Pour les souvenirs, le Centre artisanal propose des sculptures en bois, des textiles, des poteries et des peintures réalisées par des artisans locaux. Le marchandage reste une pratique courante.
Le christianisme prédomine à Lomé. L'archidiocèse catholique romain, l'Église évangélique presbytérienne du Togo et la Convention baptiste du Togo comptent de nombreux fidèles. Les mouvements pentecôtistes, tels que l'Église mondiale de la Foi Vivante et les Assemblées de Dieu, ont connu une expansion rapide. L'Église chrétienne rachetée de Dieu et les confessions de la Foi Vivante soulignent la diversité religieuse de la capitale. Les mosquées musulmanes accueillent des congrégations plus petites, reflétant la mosaïque nationale.
En ville, taxis collectifs et voitures de location privées cohabitent avec les omniprésents taxis-motos (zémidjans). Une course en moto coûte généralement 300 FCFA ; une course en taxi peut commencer à 500 FCFA, et atteindre 2 000 FCFA pour les longues distances. Les taxis de ligne, bien que peu coûteux (200 à 400 FCFA), restent déroutants pour les visiteurs.
Les applications de mobilité sur smartphone gagnent en popularité. Gozem propose des services de location de motos, de tuk-tuks et d'automobiles à la demande, avec des tarifs souvent inférieurs à ceux négociés dans la rue. Des agences de location de voitures sont présentes en centre-ville, mais les visiteurs de passage privilégient généralement les motos.
Dans le secteur ferroviaire, Lomé a été privée de service voyageurs de 1997 à 2014, date à laquelle l'entreprise française Bolloré a inauguré la Blueline Togo. Le train inaugural a circulé le 26 avril 2014 entre Lomé et Cacavéli. Une ambitieuse boucle ferroviaire reliant Lomé, Cotonou, Niamey, Ouagadougou et Abidjan devrait être achevée en 2024.
La connectivité aérienne est centrée sur l'aéroport international de Lomé-Tokoin (IATA : LFW), appelé aéroport international Gnassingbé Eyadéma. Situé à cinq kilomètres au nord-est de la ville, il accueille des vols vers l'Europe, l'Amérique du Nord et toute l'Afrique. Ethiopian Airlines relie Lomé à Newark, New York-JFK, Washington-Dulles et Addis-Abeba ; Brussels Airlines assure des liaisons vers Bruxelles ; Air France dessert Paris-Charles de Gaulle. Les compagnies régionales – Air Côte d'Ivoire, Royal Air Maroc, Air Burkina et Ceiba Intercontinental – opèrent des vols au départ d'Abidjan, Casablanca, Cotonou, Ouagadougou et Malabo. ASKY Airlines, affiliée à Ethiopian Airlines, propose de nombreuses liaisons en Afrique de l'Ouest et en Afrique centrale, notamment à Dakar, Lagos, Monrovia et São Tomé.
En plus de la manutention du fret, le port dispose d'un terminal de croisière, où les paquebots de passagers accostent de façon saisonnière.
Le littoral offre un ruban de plages. La plage Marcelo, à quelques kilomètres à l'est du centre-ville, est bordée de bars aux toits de chaume ; la plage Royale de Lomé offre un cadre balnéaire plus structuré. Plus près de la ville, les lacs Est et Ouest offrent de paisibles promenades.
Après la tombée de la nuit, la vie nocturne de Lomé bat son plein. Des lieux chics comme le Privilège, rattaché à l'hôtel Palm Beach, et le 7Clash, boulevard Dékon, attirent une clientèle élégante. On peut aussi flâner sur la rive, près de la frontière, en savourant une Castle Milk Stout bien fraîche ; la prudence est de mise après la tombée de la nuit, car ce tronçon est considéré comme dangereux.
Les traditions en matière de boissons sont profondément ancrées. Le tchouk, une bière de mil fermentée, se vend à la calebasse à 100 francs CFA. Le deha, un vin de palme, est très apprécié sur les stands de bord de route. Pour les plus aventureux, le sodabe, une puissante liqueur de grain distillée et brassée dans des cuves de fortune, offre une expérience intense.
L'art public et les monuments de Lomé témoignent de son histoire. Le Monument de l'Indépendance, érigé pour commémorer le 27 avril 1960, arbore une silhouette humaine sculptée. Non loin de là, le Musée national, installé dans le Palais des Congrès, expose des bijoux, des instruments de musique, des poteries et des armes issus du patrimoine culturel togolais. L'entrée est de 1 500 francs CFA.
Le Musée international du Golfe de Guinée, situé boulevard du Mono, présente des objets d'Afrique de l'Ouest couvrant plusieurs siècles : masques cérémoniels, chaises en bois et coffres mortuaires. Ouvert du lundi au samedi de 8 h à 17 h, l'entrée est de 3 000 CFA et récompense le voyageur curieux qui s'éloigne du centre-ville.
Points de repère à Lomé :
Malgré les difficultés politiques rencontrées depuis les années 1990, Lomé a conservé ses infrastructures essentielles et continue d'attirer le commerce régional. La future boucle ferroviaire promet de relier les pôles côtiers aux capitales sahéliennes, renforçant ainsi le rôle de la ville comme carrefour de circulation et d'échanges. Les investissements dans la modernisation du port et l'expansion de la zone franche laissent présager que la primauté commerciale de Lomé perdurera, même si le Togo doit composer avec les complexités de la gouvernance, du développement et de l'intégration régionale.
Lomé naît d'une forêt d'alo pour devenir le cœur administratif, économique et culturel du Togo. Sa croissance, stimulée par des commerçants cherchant à s'affranchir des tarifs coloniaux, a transformé un village de pêcheurs en une porte d'entrée métropolitaine. Le climat de la ville, façonné par la faille du Dahomey et les courants côtiers, offre une harmonie mesurée entre brouillard et soleil. Cinq arrondissements structurent ses quartiers tentaculaires, tandis que le port soutient les exportations nationales et l'économie de l'arrière-pays. Cathédrales de l'époque coloniale et tours modernistes dialoguent, et les marchés bourdonnent de poivre, de textiles et de fétiches. Les motos sillonnent les boulevards qui dessinent les lagunes et les mers, et l'aéroport attire les voyageurs du monde entier. Dans chaque quartier et sur chaque plage, l'histoire de Lomé se dévoile – un récit de commerce, de culture et de résilience qui continue de s'écrire le long des côtes du golfe de Guinée.
Devise
Fondé
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Population
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Élévation
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Lomé est une ville côtière au charme irrésistible, où les plages bordées de palmiers côtoient le rythme trépidant de la vie citadine. Capitale du Togo et son port le plus actif, elle se situe au carrefour de la tradition et de la modernité. Le visiteur qui y vient pour la première fois est souvent frappé par la gentillesse des habitants et l'atmosphère décontractée qui distingue Lomé de nombreuses grandes villes d'Afrique de l'Ouest. Les marchés regorgent de couleurs : masques artisanaux, tissus imprimés à la cire aux teintes chatoyantes et statues en bois finement sculptées témoignent du savoir-faire local. L'air embaume le poisson grillé et les sauces épicées, tandis que la musique s'échappe des fenêtres ouvertes lors des douces soirées.
À chaque coin de rue à Lomé, une surprise attend les visiteurs. Le matin, une douce brise marine porte les arômes de maïs grillé ou de poulet fumé d'un étal de plage. L'après-midi, on peut observer les pêcheurs remonter leurs filets sur le sable ou flâner dans une galerie d'art africain moderne installée dans un café-boutique. Lomé invite à la promenade sur le front de mer, à partager des repas conviviaux avec des locaux et à s'imprégner du riche mélange d'expressions culturelles qui confère à la ville sa chaleur si particulière. C'est une ville de doux contrastes : d'un côté, des bâtiments de l'époque coloniale et des quartiers d'affaires ; de l'autre, de paisibles villages de pêcheurs et des bosquets sacrés à proximité.
Lomé reste souvent gravée dans la mémoire des visiteurs pour son authenticité. Loin d'être un parc d'attractions aseptisé, c'est une véritable ville où la vie quotidienne se déroule au grand jour. Un chauffeur de taxi peut s'arrêter pour s'arrêter chez un herboriste de bord de route ou vous inviter à déguster du vin de palme dans la propriété d'une famille. Chaque jour réserve son lot de nouvelles expériences sur les avenues ombragées et dans les ruelles commerçantes de Lomé. Ici, le monde est accueillant et le voyageur peut explorer librement et méditer, repartant souvent avec une compréhension nourrie par une multitude de petits moments.
L'histoire de Lomé remonte à plusieurs siècles avant ses rues modernes. La région était à l'origine habitée par des communautés de pêcheurs de langue éwé qui commerçaient le long du golfe de Guinée depuis des générations. Au début du XVIIIe siècle, des marchands européens – d'abord portugais, puis néerlandais et britanniques – étaient actifs sur cette portion de côte. Le village qui allait devenir Lomé a débuté comme un modeste comptoir de traite négrière, sous l'autorité de chefs locaux, connu sous le nom d'Aného aux alentours du fleuve qui coule à proximité.
Un tournant majeur survint en 1884, lorsque le Togoland devint un protectorat allemand. Les Allemands fondèrent officiellement Lomé en 1897 et la proclamèrent capitale de la colonie. Sous domination allemande, la ville connut une croissance rapide : de nouvelles routes, une ligne de chemin de fer vers l’intérieur des terres, des églises et une gare furent construites. Le port de Lomé fut agrandi pour gérer les exportations agricoles (cacao, café, coton) provenant de l’arrière-pays fertile. La ville entra alors dans l’histoire internationale comme siège de l’administration coloniale.
Le contrôle allemand dura jusqu'à la Première Guerre mondiale. En 1914, les forces britanniques et françaises occupèrent la colonie ; après la guerre, le territoire fut divisé. Lomé et la majeure partie du Togo actuel passèrent sous mandat français. La domination coloniale française entraîna une nouvelle vague d'urbanisation. Les rues de Lomé furent élargies et pavées, des places publiques aménagées et l'administration développée. La cathédrale catholique du Sacré-Cœur, monument emblématique aux deux flèches, date de cette période (achevée en 1902 sous l'administration allemande et agrandie ultérieurement par les Français). En 1960, le Togo accéda à l'indépendance : le 27 avril de cette année devint la fête nationale. Le gouvernement nouvellement indépendant érigea un monument à l'Indépendance (un obélisque avec un bassin réfléchissant) sur le front de mer pour commémorer l'événement.
L'indépendance n'a pas marqué la fin de l'importance de Lomé ; bien au contraire. La ville s'est développée pour devenir une capitale multiethnique. Dans les années 1960 et 1970, Lomé a connu des bouleversements politiques majeurs. Le premier président, Sylvanus Olympio, figure influente, a été assassiné lors d'un coup d'État en 1963. Après une brève succession de gouvernements, le général Gnassingbé Eyadéma s'empare du pouvoir en 1967. Il a gouverné jusqu'en 2005 et a profondément marqué le développement de Lomé au milieu du XXe siècle : nouveaux boulevards, vaste place d'armes pour la fête nationale et un ambitieux hôtel d'État (l'Hôtel 2 Février, achevé en 1980) qui demeure le plus haut bâtiment d'Afrique de l'Ouest. Sous le régime d'Eyadéma, la ville s'est rapidement étendue à sa périphérie. Les projets d'électrification et d'adduction d'eau ont modernisé la vie urbaine, même si les libertés politiques restaient limitées.
Après 2005, Lomé est entrée dans une nouvelle ère. Des élections multipartites ont eu lieu et l'économie de la ville s'est diversifiée. Des projets de développement international ont ciblé le port et le réseau routier. Aujourd'hui, Lomé mêle harmonieusement ses différentes strates d'histoire : une villa coloniale française côtoie un centre commercial moderne, et l'on entend le français et les chants éwés résonner aux coins des rues. En flânant sur le front de mer, on croise la fontaine du Monument à l'Indépendance et l'on entend les cloches de la cathédrale Notre-Dame. Autant de témoignages du parcours de Lomé, d'un petit village à une capitale cosmopolite, un parcours qui se poursuit discrètement au quotidien.
La plupart des visiteurs étrangers ont besoin d'un visa avant leur arrivée au Togo. Depuis 2024, Lomé exige que les touristes fassent leur demande en ligne via le portail officiel « Togo Voyage » avant leur voyage ; les visas délivrés à l'arrivée sont désormais largement supprimés. Les visas touristiques sont généralement valables 30 ou 90 jours. Un visa à entrée unique de 15 jours coûte environ 25 000 francs CFA (environ 45 USD), les visas de plus longue durée étant plus chers. Il est conseillé de faire sa demande au moins une semaine à l'avance, car le traitement peut prendre plusieurs jours. Un passeport valide au moins trois mois après la date de départ prévue est obligatoire.
Exigence sanitaire essentielle : vaccination contre la fièvre jaune. Tous les voyageurs âgés de plus d’un an doivent présenter un certificat officiel de vaccination contre la fièvre jaune à leur arrivée à Lomé, sous peine d’amende et de mise en quarantaine. Les autres vaccinations recommandées incluent celles contre l’hépatite A, la typhoïde et les vaccins de routine (rougeole, tétanos, etc.) conformément aux recommandations de votre pays d’origine. Consultez toujours la réglementation en vigueur avant votre départ, car les règles peuvent évoluer.
L'aéroport international de Lomé, Gnassingbé Eyadéma (LFW), est la principale porte d'entrée du pays. Il est desservi par des compagnies aériennes régionales et intercontinentales. Des liaisons directes existent avec des plateformes aéroportuaires d'Afrique de l'Ouest telles qu'Accra (Ghana), Abidjan (Côte d'Ivoire), Lagos (Nigeria) et Ouagadougou (Burkina Faso), principalement via des compagnies comme ASKY et Air Côte d'Ivoire. Lomé propose également des vols réguliers vers des plateformes européennes : Air France via Paris, Brussels Airlines via Bruxelles, Royal Air Maroc via Casablanca et Ethiopian Airlines via Addis-Abeba. La plupart des vols en provenance des États-Unis ou d'Asie nécessitent une ou deux escales (généralement en Europe ou en Afrique de l'Ouest).
Lomé est accessible par voie terrestre depuis les pays voisins. Depuis le Ghana, des minibus et des taxis privés assurent la liaison entre Accra et Lomé (comptez environ 2 h 30 à 3 h de route jusqu'à la frontière d'Aflao, puis un court trajet jusqu'à Lomé). Depuis le Bénin, le trajet en voiture depuis Cotonou dure environ trois heures. Les voyageurs doivent savoir que des frais de passage de frontière peuvent être exigés et que leur passeport doit comporter un visa ou un permis CEDEAO en cours de validité. Les routes terrestres en provenance de pays plus éloignés (Burkina Faso, Mali) transitent souvent par le Ghana ou le Bénin. L'état des routes principales est généralement bon, mais il faut s'attendre à des contrôles de police et les temps de trajet peuvent varier en fonction du trafic.
L'aéroport de Lomé-Wilk (LFW) se situe à environ 10 kilomètres au nord du centre-ville (soit environ 15 à 20 minutes en voiture). Des taxis sont disponibles 24h/24 et 7j/7 à la sortie du hall des arrivées. Les taxis officiels de l'aéroport facturent environ 3 000 à 5 000 francs CFA (5 à 9 dollars américains) pour rejoindre le centre-ville ou les principaux hôtels ; il est conseillé de confirmer le prix de la course avec le chauffeur avant le départ. Il n'existe pas d'applications de VTC (comme Uber) à Lomé ; prévoyez donc de payer en espèces. Certains voyageurs réservent une navette privée ou un transfert depuis leur hôtel à l'avance ; de nombreux hôtels proposent un service de navette aéroport sur demande.
Les transports en commun sont très limités à l'aéroport. Il n'y a ni bus ni train direct. Les voyageurs à petit budget peuvent parfois marcher jusqu'à la route principale pour prendre un minibus collectif (« trotro »), mais cela nécessite l'aide d'un local et peut s'avérer déroutant pour les novices. La solution la plus simple est de prendre un taxi. Pour les budgets serrés, le bus public longue distance n° 39 s'arrête devant l'aéroport les mardis et samedis, mais sa fréquence est faible. En pratique, la plupart des visiteurs optent pour un taxi ou un transport réservé à l'avance, surtout après la tombée de la nuit.
Le climat de Lomé se divise en une saison sèche et une saison des pluies. La principale saison des pluies s'étend d'avril à juillet, avec des averses tropicales souvent fortes l'après-midi et parfois des orages. Une période de pluies plus courte a lieu vers septembre-octobre. La plus longue saison sèche s'étend approximativement de décembre à mars. Durant ces mois, les précipitations sont rares et l'humidité plus faible, rendant les visites touristiques et les journées à la plage plus agréables. Les températures diurnes avoisinent les 30 °C tout au long de l'année. Les nuits sont plus fraîches pendant la saison sèche.
Le calendrier culturel de Lomé propose des événements tout au long de l'année, mais certains se distinguent :
En résumé, Lomé se visite toute l'année, mais pour un temps sec garanti, privilégiez la période de décembre à février (ou août). Pour moins de touristes et des prix plus avantageux, les mois d'été (août ou novembre) sont une bonne option, même s'il faut s'attendre à quelques averses. Consultez le calendrier des événements si vous souhaitez faire coïncider votre visite avec un festival ou un défilé.
À Lomé, l'offre d'hébergement est variée, allant des grands hôtels de ville aux maisons d'hôtes familiales en passant par les gîtes en bord de mer. Généralement, les hôtels se concentrent dans certains quartiers : le centre-ville (près de la cathédrale et des administrations), le front de mer du boulevard du 30 Août et le quartier plus calme de Bè, à l'ouest.
Adapté aux familles : De nombreux grands hôtels mentionnés précédemment (2 Février, ONOMO, Sarakawa) accueillent les enfants et disposent de piscines ou d'un accès à la plage où ils peuvent se baigner en toute sécurité. Les résidences en bord de mer (Madiba, Sarakawa) sont particulièrement adaptées aux familles souhaitant séjourner en bord de mer. Toutefois, il est important de noter que les trottoirs peuvent être irréguliers et que de nombreux hôtels sont sécurisés par des portails. Les poussettes peuvent avoir des difficultés à franchir les bordures de trottoir. Si vous voyagez avec des enfants, réservez des chambres spacieuses ou communicantes et emportez une trousse de premiers secours (pensez à la chaleur et aux insectes).
Conseils de réservation : Certains hôtels affichent rapidement complet, surtout en décembre-janvier et aux alentours de la fête nationale. Il est conseillé de réserver au moins quelques semaines à l'avance pendant les périodes de forte affluence. Consultez attentivement les avis récents : la fiabilité des services (eau, propreté, électricité) varie d'un hôtel à l'autre à Lomé. Assurez-vous que l'hôtel choisi dispose d'une réception ouverte 24 h/24 et d'un groupe électrogène, et renseignez-vous sur la disponibilité de l'eau courante. Globalement, les hébergements à Lomé sont abordables comparés aux villes occidentales, mais les équipements (débit Wi-Fi, eau chaude, etc.) sont généralement plus rudimentaires. Pour un séjour réussi, privilégiez les hôtels avec de bons avis et un personnel serviable.
Taxis et motos : Les taxis (généralement des petites voitures blanches ou bleues) sont nombreux et bon marché selon les standards occidentaux. Négociez toujours le prix de la course avant de monter. Les trajets courts (par exemple, du centre-ville à la plage) coûtent généralement entre 1 000 et 2 000 francs CFA (2 à 4 dollars). Une autre option courante est le zemidjan (taxi-moto). Chaque zemidjan est reconnaissable à son casque orange ; les conducteurs en portent souvent, mais pas toujours les passagers. Comptez environ 500 francs CFA par kilomètre (soit environ 1 000 francs CFA pour un trajet de 2 à 3 km). Les zemidjans se faufilent dans la circulation et sont donc plus rapides sur les courtes distances, mais le port du casque et la sécurité varient. Ils sont particulièrement adaptés aux voyageurs seuls avec peu de bagages.
Minibus : Pour une expérience authentique, prenez un trotro : ces minibus ou vans partagés circulent sur des itinéraires fixes en ville. Ils prennent et déposent les passagers n’importe où le long du trajet ; vous pouvez donc en héler un dans la rue. Repérez le nom de la destination inscrit à l’avant. Les tarifs sont minimes (souvent entre 200 et 500 francs CFA, soit environ 0,30 à 0,80 $) pour les déplacements en ville. La principale station de trotro se trouve près du Grand Marché (quartier de Kadjatou Est) et à Tri Poste ; de là, vous pouvez prendre des bus pour la banlieue ou les villes environnantes. Les trotros peuvent être bondés et les chauffeurs peuvent attendre d’être pleins avant de partir ; prévoyez donc un peu plus de temps.
Privé et piétonnier : Des agences de location de voitures existent, mais conduire à Lomé exige de la prudence : les embouteillages sont fréquents et la signalisation routière peut être en français ou inexistante. La conduite hors route, en dehors de Lomé, est encore plus difficile en raison des nids-de-poule. Les applications de VTC (Uber, etc.) ne sont pas disponibles ; privilégiez les taxis locaux ou réservez un chauffeur privé par l’intermédiaire de votre hôtel.
Le centre de Lomé est relativement compact, et certains sites d'intérêt (marché, cathédrale, Monument de l'Indépendance) sont accessibles à pied par temps frais. De nombreux voyageurs apprécient une promenade matinale sur le boulevard du 30 Août (la promenade bordée de palmiers). Les trottoirs peuvent être irréguliers ou absents, soyez donc prudents. La location de vélos et de trottinettes électriques est rare pour les touristes.
Conseils: Ayez toujours de la monnaie et des petites coupures sur vous pour tous vos déplacements. Si l'on vous demande de payer en grosses coupures, insistez pour qu'on vous rende la monnaie. Observez comment les locaux négocient les tarifs : une astuce simple consiste à demander au personnel de votre hôtel ou du café quel est le prix habituel. La nuit, privilégiez les taxis officiels ou les navettes de votre hôtel, car il y a moins de véhicules en circulation et il peut être plus difficile de trouver une course.
Ces incontournables représentent les sites à ne pas manquer à Lomé. Au-delà, flâner dans les allées bordées de palmiers, pousser la porte de petites galeries (comme la Institut Français S'arrêter à un café (s'il est ouvert) ou déguster un jus de gingembre frais en terrasse permet de s'imprégner du rythme de la ville. Souvent, les expériences les plus marquantes naissent des scènes du quotidien : un coiffeur travaillant en plein air, des enfants jouant au football sur un terrain vague, une famille réunie sous des manguiers. À Lomé, le voyage est aussi enrichissant que la destination.
La scène culinaire de Lomé est un véritable régal pour les gourmets aventureux. On y trouve de tout, des plats togolais traditionnels à la cuisine internationale. Commencez par les spécialités locales : le fufu (pâte de manioc ou d’igname pilée) servi avec de riches soupes ou ragoûts, et l’akume (pâte de semoule de maïs) souvent accompagné de gboma (soupe de gombos) ou d’une savoureuse sauce aux cacahuètes. Le chevreau ou le poulet grillés sont des mets de rue courants, généralement servis avec des bananes plantains frites et du kpoti (sauce pimentée). Sur les étals du marché, on trouve des brochettes de viande ou de poisson marinés, enfilées sur des bâtonnets et rôties au feu de bois. L’influence de la mer est omniprésente : l’éti (tilapia frais) grillé entier et le dohono (vin de palme local) sont très appréciés des habitants.
Plats signature : Le koklo méme (« beaucoup de viande ») est un plat incontournable : un poulet entier grillé (souvent coupé en deux) servi avec des bananes plantains frites et une sauce piquante au piment. Autre spécialité : l’akpan, une pâte de maïs fermentée que l’on déguste avec des ragoûts savoureux. Pour un repas copieux, goûtez au tchokoe (un ragoût épicé de tomates et de légumes) sur du lama (une épaisse pâte de millet) ou au klako (un pudding de manioc à la texture spongieuse). Les fruits de mer frais abondent naturellement ici, grâce à la situation atlantique de Lomé. Essayez l’étouffé (du poisson mijoté dans un bouillon épicé) et le dohono (vin de palme fermenté) dans les cafés de plage ou les restaurants de grillades locaux.
Lieux de restauration : Quelques restaurants se distinguent : La Maison de Joël (dans le quartier du Plateau) est réputée pour sa cuisine togolaise authentique et son ambiance chaleureuse ; les clients raffolent de son ragoût de chèvre et de ses plats de poisson. Des établissements d'influence française comme Cento per Cent Togo et Namiélé marient les ingrédients locaux aux techniques européennes (pensez au curry de chèvre ou au risotto de plantain). Si vous avez envie d'une pizza ou d'un hamburger, les chaînes locales telles que Sumo Pizza et Taco King sont populaires et abordables. Pour déguster des fruits de mer dans une ambiance agréable, essayez le bar à rhum Le Barbarin ou Rivera Beach, sur le lagon. Ces deux établissements proposent des terrasses et des grillades du jour.
Marchés et cuisine de rue : Les marchés de Lomé sont aussi des marchés alimentaires. À l'aube, rendez-vous au marché aux poissons près du port pour admirer les vivaneaux et les thons d'un rouge éclatant fraîchement pêchés. Partout en ville, vous trouverez des femmes vendant des jus de fruits frais – mangue, ananas, hibiscus (bissap) – sur des charrettes en bois. Pour le petit-déjeuner ou une collation, goûtez aux yovo doko (beignets épicés) ou aux koko je (beignets de maïs et de haricots) proposés par les vendeurs ambulants. Par temps chaud, un verre de jus de bissap ou de jus de gingembre maison est incroyablement rafraîchissant.
Douceurs sucrées : Les desserts traditionnels sont simples : le dogbolo (un pudding de maïs) et le pain glacé (un petit pain sucré et beurré) sont des spécialités locales très appréciées. Les cafés modernes proposent parfois du café glacé et des viennoiseries, mais le vrai plaisir réside dans la dégustation d’un pain glacé chaud, tout juste sorti du four, ou dans la dégustation d’un thé au gingembre épicé accompagné d’une tranche de gâteau au gingembre.
À Lomé, les prix sont bas comparés aux standards occidentaux. Un repas de rue coûte environ 1 à 2 dollars ; un dîner dans un restaurant de gamme moyenne, entre 10 et 15 dollars. Il est d'usage de laisser un pourboire de 5 à 10 % au restaurant. En résumé, apprécier la gastronomie de Lomé, c'est avant tout se détendre, goûter à de nombreux plats, laisser les vendeurs, toujours aimables, expliquer leurs spécialités et partager un repas dans la chaleureuse tradition togolaise du partage.
À Lomé, la vie nocturne est décontractée et conviviale. Les bars de plage sont incontournables. Le long du boulevard du 30 Août et à l'ouest de la ville, des établissements comme La Cale et Les Pirogues se transforment en lounges à ciel ouvert le soir venu. On peut y siroter un cocktail ou une ginger beer, les pieds dans le sable, au son de groupes locaux ou de DJ qui passent du highlife et de l'afrobeat. Le week-end, des fêtes improvisées s'organisent parfois sur la plage, avec des cracheurs de feu ou des DJ locaux. N'oubliez pas de guetter les annonces d'« happy hour » dans les restaurants en bord de mer.
En centre-ville, de nombreux hôtels et restaurants proposent des animations en soirée. Par exemple, le bar sur le toit de l'hôtel ONOMO (OYO Bar) offre des cocktails avec vue panoramique. Le Patio accueille régulièrement des concerts ou des soirées DJ dans sa cour. L'Azko Lounge et la discothèque Volume sont des boîtes de nuit prisées, avec DJ et danseurs, qui attirent une clientèle variée composée de jeunes locaux et d'expatriés. Si vous préférez le jazz ou la musique acoustique, recherchez les concerts intimistes organisés dans des lieux comme Le Collège Jouvence ou les événements éphémères des centres culturels. Consultez les panneaux d'affichage des hôtels ou les réseaux sociaux pour connaître les dernières dates (la programmation des concerts peut changer fréquemment).
Performances culturelles : Des manifestations culturelles ponctuelles sont organisées, comme des cérémonies de tambours ou des spectacles de danse folklorique Ewe. Elles sont souvent annoncées localement lors des grandes fêtes ou à l'Institut français. Si vous en avez l'occasion, assister à un spectacle de danse traditionnelle (dans le cadre d'un festival ou d'un événement organisé, par exemple) est une expérience inoubliable.
Conseils de sécurité : Comme dans toute ville, soyez prudent la nuit. Les rues peuvent être sombres en dehors des grands boulevards. Après la tombée de la nuit, prenez un taxi plutôt que de marcher. Restez dans les quartiers connus (Plateau, Route de la Plage, Wazo-Wazo) et évitez les ruelles tranquilles. Les vols à la tire sont possibles dans la foule, alors portez vos objets de valeur discrètement. De nombreux voyageurs se disent en sécurité dans les boîtes de nuit de Lomé, mais surveillez votre consommation d'alcool et déplacez-vous en groupe. Les taxis sont très abordables ; il est judicieux d'en prendre un pour rentrer tard le soir, même pour de courtes distances.
En résumé, Lomé offre un mélange de bars de plage décontractés et de boîtes de nuit animées. On peut facilement alterner un verre au coucher du soleil face à la mer avec une soirée dansante endiablée en centre-ville. Le point commun ? L’hospitalité togolaise : attendez-vous à un service chaleureux, des conversations amicales au bar et une ambiance généralement paisible.
Lomé est un paradis pour les amateurs de shopping. Le Grand Marché, immense marché central de la ville, propose une incroyable variété de produits. D'étal en étal, vous trouverez des textiles colorés, des vêtements en imprimés africains, des articles en cuir, des épices et bien d'autres choses encore. Pour découvrir l'artisanat authentique, ne manquez pas le Village Artisanal (juste à côté du Grand Marché) : ce marché artisanal en plein air présente des sculptures, des batiks, des bijoux et des poteries à des prix fixes (mais raisonnables). Les vendeurs sont accueillants et les artisans font souvent des démonstrations de leur savoir-faire – idéal pour dénicher des souvenirs comme des masques, des paniers tressés ou des tambours en bois. Le marchandage est rare, les prix étant généralement fixes, mais pour plusieurs achats, vous pouvez poliment demander une petite réduction.
Si vous aimez les tissus, Lomé est idéale pour les imprimés wax et le kente. Les marchés (notamment le Grand Marché) vendent du tissu au mètre pour la confection sur mesure, ainsi que des vêtements prêts-à-porter. On y trouve également un célèbre marché de chaussures où des baskets et des sandales de contrefaçon sont vendues à bas prix (la qualité est variable). Les appareils électroniques et les accessoires pour téléphones sont disponibles au rayon électronique du Grand Marché (attention : les contrefaçons y sont nombreuses, achetez donc uniquement dans des boutiques de confiance).
Pour trouver des produits frais et des spécialités du marché, rendez-vous au Carrefour ou au marché de Cadjèhoun. Vous y verrez des caisses de poivrons, d'ignames, de manioc et des étals colorés d'épices. Les stands d'épices y proposent d'excellentes sauces au piment et du gingembre séché. Pensez aussi à acheter du beurre de karité et des gousses de vanille à rapporter chez vous.
Conseils de négociation : Le marchandage est de mise sur les marchés. Souriez et proposez d'abord la moitié du prix demandé, puis négociez autour de 60 à 70 % du prix initial. Apprenez quelques unités de mesure françaises (ou utilisez la calculatrice de votre téléphone). Si un article vous plaît sur un étal, n'hésitez pas à vous éloigner ; le vendeur pourrait vous proposer un meilleur prix. Évitez de refuser catégoriquement après avoir négocié : trouvez un terrain d'entente ou passez poliment votre chemin. Les vendeurs apprécient la fermeté lorsqu'elle est exprimée avec politesse. Dans les boutiques à prix fixe (comme beaucoup de boutiques touristiques), le marchandage est mal vu.
Quoi acheter : Vous trouverez de bons souvenirs tels que des tissus imprimés à la cire (même découpés en accessoires), des statues et des masques en bois sculptés à la main, des articles en cuir (portefeuilles, sacs) et des bijoux en perles. Sur les étals artisanaux, vous trouverez également des tambours sculptés et des instruments de musique. Côté gourmandises, pensez aux épices, au beurre de karité ou aux confitures locales (vérifiez les dates limites de consommation).
Découvertes uniques : Si vous êtes curieux, le marché fétichiste (Akodessawa) propose des objets vaudous, généralement destinés à la décoration plutôt qu'à être offerts en cadeau. Dans les petites boutiques du centre-ville, vous trouverez de la littérature togolaise et des livres d'art. Enfin, si vous avez un penchant pour l'originalité, le marché Koala, récemment ouvert (sous une galerie marchande couverte), regorge d'articles tendance de créateurs locaux, allant des œuvres d'art modernes aux savons écologiques.
Que vous soyez à la recherche de cadeaux ou simplement en train d'observer les passants, l'atmosphère des marchés de Lomé est inoubliable. Pensez à bien vous hydrater, gardez un petit sac près du corps et laissez-vous emporter par le spectacle du troc : c'est une véritable institution à Lomé.
La situation côtière de Lomé offre de nombreuses possibilités d'exploration aux alentours :
Pour organiser vos excursions, il est conseillé de faire appel à une agence de voyages locale réputée ou de demander à votre hôtel de s'occuper du transport et du guide. Emportez toujours votre passeport (surtout près des frontières), de l'eau et un répulsif anti-moustiques. Chaque excursion vous permettra de découvrir la diversité du Togo, des plages aux forêts, tout en séjournant à Lomé.
Lomé est une ville où se côtoient de multiples traditions. La majorité de ses habitants sont Ewe ; vous entendrez parler l’éwé (prononcé « ay-WAY ») partout. Le français, langue officielle, domine le commerce, l’administration et l’éducation : la plupart des panneaux et des conversations dans les magasins se font en français. Peu de gens parlent anglais, aussi apprendre quelques phrases en français ou en éwé vous sera utile. Un simple « bonjour » ou « wɔézɔ » (salut en éwé) suffit généralement à susciter des sourires amicaux.
La religion est omniprésente dans la vie quotidienne. Le christianisme (principalement catholique et protestant) est largement répandu : églises et chapelles parsèment la ville. Cependant, les traditions vaudou restent vivantes. Il n’est pas rare, même dans les foyers chrétiens, de posséder un autel vaudou dans sa cour, en hommage aux esprits ancestraux ou aux divinités locales. Ces croyances influencent les fêtes et les pratiques de guérison. Si vous assistez à une cérémonie vaudou ou si vous consultez un prêtre fétichiste, soyez respectueux et demandez la permission avant de prendre des photos. Les célébrations vaudou publiques (comme la Journée vaudou du 10 janvier) sont animées et conviviales ; les visiteurs peuvent observer avec curiosité, mais doivent garder une distance respectueuse.
Il existe également une petite communauté musulmane (des mosquées sont disséminées dans la ville). Si vous entrez dans une mosquée (en tenue modeste et sans chaussures), veuillez rester discrètement à l'écart, sauf si vous y êtes invité officiellement. Le Ramadan et l'Aïd sont célébrés par beaucoup, comme au Ghana voisin. Au quotidien, les religions coexistent pacifiquement ; il suffit de respecter les usages et les salutations locales (par exemple, une poignée de main peut être remplacée par « Sallam Aleikum » pour les musulmans pendant les prières).
La culture togolaise est généralement polie et conviviale. La poignée de main est la salutation de coutume, généralement accompagnée d'un contact visuel direct. Hommes et femmes se serrent la main entre personnes du même sexe ; les amis proches peuvent s'échanger une brève accolade. Il est d'usage d'utiliser sa main droite pour manger, donner ou recevoir. La pudeur est une valeur importante : hommes et femmes s'habillent généralement de façon conservatrice en public (en couvrant les genoux et les épaules, notamment dans un cadre formel ou religieux).
Il est poli de saluer les aînés en premier. Une brève question sur la santé ou la famille (« Comment ça va ? » ou « Woezɔ » en éwé) est courante lors d'une première rencontre. On mange souvent ensemble dans un plat commun ; si quelqu'un vous offre à manger, il est poli d'en accepter une petite portion. Si vous êtes invité chez quelqu'un, demandez où vous asseoir et remerciez toujours votre hôte. Essayez de vous souvenir des gestes locaux : par exemple, une légère inclinaison de la tête témoigne du respect envers les aînés.
À Lomé, la famille et la communauté sont très présentes. Le week-end, les familles se réunissent dans les quartiers ou pique-niquent sur la plage. Les fêtes traditionnelles (dont certaines sont liées aux cycles agricoles) sont ponctuées de percussions, de danses et de festins. Si vous assistez à une célébration, n'hésitez pas à y regarder, mais faites-le discrètement. La fête nationale (27 avril) est marquée par la fierté nationale et des défilés ; de même, en décembre, Noël est célébré dans les églises. La musique, en particulier les rythmes de percussions Ewe (comme l'agbadza), et la danse font partie intégrante de la vie locale ; vous pourriez même apercevoir des sessions de percussions improvisées dans la rue.
Les Togolais sont réputés pour leur hospitalité. N'hésitez pas à engager la conversation (en français si possible) ou à sourire et saluer les commerçants. Nombre d'entre eux apprécient d'accueillir les étrangers. En cas de doute, demander « Excusez-moi » ou « S'il vous plaît » en français est toujours apprécié. Munissez-vous d'un guide de conversation ou d'une application de traduction ; les gens seront souvent ravis si vous tentez même quelques phrases locales simples.
N'oubliez pas : la patience et le respect sont essentiels. Les disputes bruyantes ou les gestes déplacés sont considérés comme impolis. Demandez toujours la permission avant de photographier quelqu'un, surtout au marché ou dans un village. Un simple « ouay eye » (merci) après un service ou un petit pourboire seront très appréciés. En respectant ces coutumes, vous constaterez avec quelle rapidité les habitants vous accueilleront comme un invité de marque.
Lomé est généralement une ville sûre pour les voyageurs, mais certaines précautions vous permettront de passer un séjour sans encombre. Le principal risque est la petite délinquance : les vols à la tire et les vols de sacs sont possibles, surtout dans les marchés bondés ou dans les transports en commun. Gardez toujours vos effets personnels (portefeuille, téléphone) en sécurité. Une ceinture porte-billets ou un sac bandoulière porté devant vous peuvent dissuader les voleurs. À la nuit tombée, privilégiez les rues bien éclairées et les quartiers de confiance. Prenez un taxi pour rentrer chez vous tard le soir plutôt que de marcher. Si vous voyez un groupe de jeunes traîner dans une rue déserte, traversez ou prenez un trotro – fiez-vous à votre instinct.
Des arnaques circulent : méfiez-vous des inconnus trop amicaux qui proposent leur aide sans que vous l’ayez demandée, ou des chauffeurs de taxi qui prétendent détenir de faux billets de grande valeur. Retirez de l’argent uniquement aux distributeurs automatiques situés dans les banques ou les halls bien éclairés, et comptez toujours votre monnaie. La présence policière dans les zones touristiques est discrète ; les agents sont généralement serviables en cas de problème. Conservez les numéros d’urgence locaux (Police : 117, Pompiers : 118, Ambulance : 8200) et les coordonnées de l’ambassade ou du consulat de votre pays.
La circulation est un autre point à prendre en compte. Le code de la route est similaire à celui de l'Europe (on roule à droite), mais les passages piétons sont rares. Regardez toujours des deux côtés et attendez une accalmie, même aux passages piétons. Le port du casque chez les motocyclistes est aléatoire ; si vous prenez une moto, exigez le port du casque ou évitez-la. Les accidents arrivent, alors soyez prudent en voiture.
Sur le plan sanitaire, assurez-vous d'être à jour dans vos vaccinations. Le vaccin contre la fièvre jaune est obligatoire (les certificats seront vérifiés à l'entrée). Les vaccins contre l'hépatite A, la typhoïde et les vaccins de routine sont également recommandés. Le paludisme est présent toute l'année autour de Lomé. La prévention est essentielle : dormez sous une moustiquaire, utilisez un répulsif (surtout au crépuscule et à l'aube) et envisagez un traitement antipaludique (consultez un médecin spécialisé en médecine des voyages avant votre départ).
Sécurité alimentaire et hydrique : Ne buvez que de l’eau en bouteille ou traitée et évitez les glaçons, sauf si vous êtes certain(e) qu’ils ont été fabriqués avec de l’eau potable. Privilégiez les fruits que vous pouvez peler vous-même (bananes, oranges) plutôt que la salade lavée à l’eau du robinet. La nourriture de rue est tentante et souvent sans danger si elle est fraîchement préparée ; privilégiez les vendeurs ambulants où le débit est important (par exemple, les stands de poisson grillé).
En cas de maladie, Lomé dispose de pharmacies et de cliniques pour les soins de base (pensez à emporter vos médicaments habituels ainsi que des solutions de réhydratation). Pour les urgences graves, les hôpitaux de Lomé peuvent prendre en charge les soins urgents, mais les cas plus complexes peuvent nécessiter une évacuation sanitaire à l'étranger. C'est pourquoi une assurance voyage avec rapatriement sanitaire est fortement recommandée.
En résumé, les risques liés à Lomé sont gérables avec un peu de vigilance. Gardez vos affaires à portée de main, faites preuve de bon sens la nuit, hydratez-vous régulièrement et protégez-vous des insectes. Les Togolais sont généralement chaleureux et honnêtes ; la plupart des visiteurs témoignent d'un séjour sans incident. En prenant ces quelques précautions, vous pourrez pleinement profiter de la vie animée de Lomé.
Le franc CFA ouest-africain (XOF) est la monnaie de Lomé. Son taux de change est indexé sur l'euro : environ 655 XOF = 1 EUR (environ 600 XOF ≈ 1 USD en 2025). Les cartes de crédit (Visa/Maestro) sont acceptées dans de nombreux hôtels et restaurants haut de gamme, mais il est conseillé d'avoir du liquide sur soi pour les dépenses quotidiennes. On trouve facilement des distributeurs automatiques de billets dans le centre de Lomé (établissements bancaires comme la BECEAO, la Banque Internationale du Togo, etc.). Prévoyez de retirer de l'argent en billets de 10 000 ou 20 000 XOF. Ayez toujours suffisamment d'argent liquide sur vous ; de nombreux commerçants n'acceptent que le franc CFA.
Attention : les changeurs de rue proposent parfois des taux plus avantageux pour les dollars ou les euros, mais ils sont risqués et non officiels. Pour plus de sécurité, privilégiez les services de change des banques ou des hôtels. Votre passeport vous sera nécessaire pour changer de l’argent dans une banque.
Exemples de prix : Une bouteille d'eau (500 ml) coûte environ 250 XOF. Une bière locale (par exemple, Castel) coûte entre 1 500 et 2 500 XOF. Un repas local simple (riz ou fufu avec ragoût) coûte entre 2 000 et 4 000 XOF. Un repas dans un restaurant de gamme moyenne coûte environ 10 000 à 15 000 XOF par personne. Une course en taxi en ville coûte entre 1 000 et 2 000 XOF. Les hôtels de catégorie moyenne coûtent entre 30 000 et 60 000 XOF la nuit. Comparé à l'Europe ou aux États-Unis, le coût de la vie à Lomé est bas ; on peut bien manger et se loger confortablement avec un budget modeste.
Négociation : Il est courant de marchander sur les marchés. Les vendeurs affichent souvent des prix élevés aux touristes ; proposez donc d'abord la moitié du prix, puis trouvez un terrain d'entente. Soyez aimable et patient. De nombreux voyageurs bénéficient de réductions de 20 à 50 % sur le prix initial. Ne marchandez pas dans les magasins à prix fixe ni dans les supermarchés.
Pourboire : Les frais de service (15 %) devraient légalement figurer sur l'addition, mais ils apparaissent rarement sur le reçu. En pratique, il est apprécié de laisser un pourboire au restaurant – environ 5 à 10 % si le service est bon. Les chauffeurs de taxi n'attendent pas de pourboire (vous pouvez arrondir le prix de la course), et les commerçants des marchés n'attendent rien de plus (trouvez simplement le meilleur prix et payez en conséquence).
Le coût de la vie à Lomé est généralement abordable pour les voyageurs. En planifiant à l'avance et en utilisant votre argent liquide avec parcimonie, vous pouvez maîtriser votre budget. Ayez toujours de la petite monnaie sur vous, évitez les changeurs douteux et appréciez le fait qu'à Lomé, tout est d'un excellent rapport qualité-prix.
Cartes SIM et données mobiles : Se procurer une carte SIM togolaise est facile. Les principaux opérateurs sont Togocel (Orange) et Moov. Vous trouverez des bornes à l'aéroport Gnassingbé Eyadéma et dans d'autres points de vente en ville. Présentez votre passeport pour vous enregistrer. Prévoyez de payer environ 2 000 à 3 000 francs CFA (environ 4 à 5 dollars) pour un forfait de base. Les données mobiles sont abordables : des forfaits de 1 à 2 Go par jour ou par semaine coûtent quelques milliers de francs CFA. La couverture est optimale en ville ; le débit est plus faible en zone rurale. Pour recharger votre forfait de données, rendez-vous dans les boutiques des opérateurs ou utilisez les codes de recharge USSD.
Wi-Fi et Internet : De nombreux hôtels, restaurants et cafés proposent le Wi-Fi, mais le débit peut varier. Vérifiez toujours la sécurité du réseau. Beaucoup de voyageurs privilégient les données mobiles plutôt que de chercher un réseau Wi-Fi. Vous trouverez quelques cybercafés en centre-ville (près du Grand Marché) si besoin d'imprimer ou de transférer des fichiers volumineux.
Téléphones et applications : Les appels et SMS locaux sont bon marché une fois que vous avez une carte SIM. Les applications comme WhatsApp fonctionnent bien pour la messagerie (si la connexion internet le permet). Cependant, les appels WhatsApp peuvent être instables avec une bande passante limitée. Pour les appels plus longs, pensez à acheter du crédit pour les applications de paiement mobile ou des cartes d'appel locales.
L'anglais à Lomé : Le français est la langue des affaires. L'anglais n'est pas couramment parlé, surtout dans la rue. On trouve principalement des anglophones dans les hôtels, les services touristiques et chez quelques jeunes locaux. Un guide de conversation ou une application de traduction peuvent s'avérer utiles sur les marchés.
Contacts d'urgence : Enregistrez les numéros de téléphone de votre hôtel ou de votre ambassade dans votre téléphone. La police de Lomé est joignable au 117. Il est conseillé d'avoir une batterie externe (powerbank) en cas de coupures de courant ou de baisses de tension.
En résumé : avec une carte SIM locale et en faisant preuve de patience face à une connexion Wi-Fi parfois instable, un visiteur peut rester connecté pour consulter ses e-mails, utiliser les cartes et envoyer des messages. Il suffit de recharger ses appareils dès que possible pour se repérer en ville et rassurer ses amis.
Les voyageurs peuvent contribuer à la préservation de l'environnement et de la culture de Lomé en adoptant des comportements responsables. Privilégiez les services qui emploient des locaux (guides touristiques, chambres d'hôtes familiales). Pour vos achats, achetez directement auprès des artisans dans des lieux comme Village Artisanal afin de soutenir la région. Évitez le gaspillage de plastique : emportez une gourde et demandez des boissons sans paille. De nombreux cafés proposent le remplissage des gourdes, et certaines auberges disposent de fontaines à eau.
Respectez la faune et les écosystèmes. N’achetez pas de produits issus d’animaux protégés (ivoire, tortues marines, bois précieux). Si vous visitez des espaces naturels ou des fermes à proximité, restez sur les sentiers balisés pour éviter l’érosion. Limiter l’utilisation de la climatisation ou ouvrir les fenêtres de votre chambre permet de réaliser des économies d’énergie.
Participez à des activités de tourisme responsable si possible. Par exemple, certains opérateurs locaux proposent éco-tours des mangroves côtières ou des fermes voisines pratiquant l'agriculture biologique. Cela génère des revenus pour les communautés et encourage la conservation. Participez à des expériences communautaires comme cuisiner des plats locaux dans un village ou apprendre l'artisanat traditionnel (assurez-vous d'être rémunéré équitablement).
Enfin, ayez conscience de votre impact social. Ne donnez pas d'argent aux personnes sans domicile fixe ; privilégiez plutôt les projets communautaires ou les coopératives (par exemple, les coopératives artisanales féminines). Voyager de manière responsable, c'est minimiser son impact : l'avenir de Lomé en tant que ville dynamique repose sur des visiteurs respectueux de sa culture, de son environnement et de ses habitants.
Imprégnez-vous pleinement de la diversité de Lomé : apprenez quelques mots d’éwé, goûtez aux spécialités locales et échangez des sourires avec les habitants. Ne laissez derrière vous que de beaux souvenirs (et peut-être quelques billets recyclés, pas de déchets). Ce faisant, vous enrichirez votre voyage et contribuerez à préserver l’hospitalité de Lomé pour les générations futures.
Voyager avec des enfants : Lomé n'est pas une destination typique pour les parcs d'attractions, mais les enfants apprécient souvent la plage et les jeux en plein air. La plage principale, près de l'hôtel 2 Février, est de sable fin et peu profonde, avec une eau calme, ce qui la rend relativement adaptée aux enfants (certains hôtels disposent d'aires de jeux). On y trouve des manèges et des parcs (par exemple, une aire de jeux près du Monument de l'Indépendance). Les hôtels adaptés aux familles, comme la Résidence Madiba ou l'Hôtel Sarakawa, possèdent des piscines où les familles peuvent se baigner ensemble. Attention cependant, la nourriture de rue et les en-cas peuvent être épicés ; prévoyez donc des en-cas sans épices pour les enfants. Emportez toujours une trousse de premiers secours et un répulsif anti-moustiques ; les médicaments pour enfants sont disponibles en pharmacie, mais souvent en français. Si vous voyagez avec une poussette, sachez que les trottoirs sont irréguliers. Les poussettes auront du mal à rouler sur le sable et les chemins de terre ; un porte-bébé peut donc être plus pratique pour les sorties à la plage.
Accessibilité: L'infrastructure pour les personnes à mobilité réduite est limitée. De nombreux trottoirs sont inégaux ou inexistants ; la plupart des bâtiments traditionnels comportent des marches et ne sont pas accessibles par des rampes. Quelques hôtels récents peuvent proposer des ascenseurs et des chambres adaptées (renseignez-vous lors de la réservation). En cas de difficultés de mobilité, privilégiez les grands hôtels (par exemple, le 2 Février), qui disposent généralement de larges couloirs. Louer une voiture avec chauffeur peut faciliter les visites touristiques. Les toilettes publiques et les transports en commun sont peu accessibles. Les personnes en fauteuil roulant peuvent avoir des difficultés à se déplacer seules à Lomé. Prévoyez plus de temps pour vos déplacements et sollicitez l'aide du personnel de l'hôtel ou de guides en cas de besoin.
Voyageurs LGBTQ+ : Le Togo est un pays socialement conservateur où les relations homosexuelles sont illégales. Il n'existe pas de scène gay visible à Lomé. Il est conseillé aux visiteurs LGBTQ+ de faire preuve de discrétion. Privilégiez les voyages en groupe et séjournez dans des hébergements sûrs et bien notés. Évitez les démonstrations d'affection en public. En règle générale, il est préférable de ne rien demander et de ne rien dire. Les Togolais sont réputés pour leur hospitalité, mais il est plus prudent de rester discret sur son mode de vie.
Dans l'ensemble: Lomé est une destination accessible à presque tous, avec un minimum d'organisation. Les familles apprécient particulièrement la détente sur les plages et la flânerie sur les marchés. Les personnes ayant des besoins spécifiques doivent se renseigner et planifier leur séjour (emporter le nécessaire, vérifier les équipements de l'hôtel). Dans tous les cas, la politesse et le respect des coutumes locales faciliteront grandement votre visite. En adaptant vos attentes concernant les infrastructures et les normes culturelles, les familles et les groupes spécifiques pourront vivre une expérience chaleureuse et enrichissante dans cette ville accueillante.
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