La France est reconnue pour son important patrimoine culturel, sa gastronomie exceptionnelle et ses paysages magnifiques, ce qui en fait le pays le plus visité au monde. De la découverte des monuments anciens…
Mombasa occupe une position historique sur la côte de l'océan Indien, au sud-est du Kenya. Fondée au moins au Xe siècle, la ville émergea vers l'an 900 de notre ère comme une modeste colonie littorale qui se transforma progressivement en un entrepôt prospère. Les géographes arabes mentionnèrent son existence pour la première fois en 1151 et, au début du XIVe siècle, elle tomba sous le sultanat de Kilwa. Des monuments en pierre tels que la mosquée Mnara (vers 1300) et la mosquée Mandhry (1570), caractérisée par son minaret à arc en ogive, témoignent de l'héritage islamique médiéval de la ville.
Pendant des siècles, Mombasa a joué un rôle crucial au sein des vastes réseaux commerciaux de l'océan Indien. Ivoire, millet, sésame et noix de coco expédiés depuis l'intérieur du Kenya transitaient par son port naturel profond, Kilindini, dont le nom même signifie « profond ». Les plantations, dépendant de la main-d'œuvre asservie, ont proliféré dans l'arrière-pays à la fin de l'ère précoloniale, ancrant une société de plantation qui reliait la ville à des circuits de marchandises plus vastes, centrés sur l'ivoire.
À la fin du XVIIe siècle, l'Empire omanais s'empara de la ville, la remplaçant par la suzeraineté de Kilwa. L'occupation portugaise aux XVIe et début du XVIIe siècles marqua l'histoire de la ville sous domination étrangère. Le Protectorat britannique d'Afrique de l'Est désigna Mombasa comme première capitale ; ce n'est qu'en 1907 que ce statut fut transféré à Nairobi. À l'indépendance, Mombasa fut réaffirmée comme siège du comté de Mombasa.
Aujourd'hui, la ville est le plus ancien centre urbain du Kenya et le deuxième plus grand, avec quelque 1 208 333 habitants recensés lors du recensement national de 2019. L'érosion côtière et les inondations périodiques ont été exacerbées par le changement climatique : le niveau de la mer monte d'environ 2,5 à 20 centimètres par an, et l'inondation d'octobre 2006 a déplacé quelque 60 000 habitants. De telles pressions environnementales aggravent les défis liés au maintien des infrastructures dans un paysage plat et soumis aux marées.
Géographiquement, l'île de Mombasa constitue le noyau autour duquel s'étendent les quartiers de la ville. Deux criques de marée – Tudor Creek au nord et Port Reitz au sud – séparent l'île du continent. La connectivité dépend du pont de Nyali au nord, de la chaussée de Makupa à l'ouest, le long de la ligne de chemin de fer Kenya-Ouganda, et du ferry de Likoni au sud. L'aéroport international Moi se trouve à Chaani, dans la banlieue continentale, tandis que le terminus de Mombasa du chemin de fer à écartement standard, achevé en 2017, relie la ville portuaire à la capitale, Nairobi.
Le climat est classé comme tropical humide et sec, avec la plupart des précipitations lors des longues pluies d'avril et mai, avec un bref pic en novembre. Les températures varient peu tout au long de l'année, avec des maxima quotidiens compris entre 28,8 °C et 33,7 °C. Cependant, les fortes pluies peuvent provoquer de graves inondations urbaines, tandis que les périodes de sécheresse prolongées menacent les réserves d'eau et intensifient l'érosion côtière.
L'île et sa périphérie s'étendent sur une mosaïque de quartiers. La vieille ville, divisée en Kibokoni, Englani, Kuze et Makadara, conserve une architecture swahilie caractéristique, des ruelles labyrinthiques et le Fort Jésus, classé au patrimoine mondial de l'UNESCO. Le quartier central des affaires, regroupé autour des avenues Moi et Nyerere, abrite d'importants bureaux financiers, juridiques et gouvernementaux. Kizingo, autrefois centre pastoral de plantation, abrite aujourd'hui le palais présidentiel et des écoles prestigieuses, dont l'Académie Aga Khan.
De l'autre côté du pont de Nyali, l'enclave de Nyali sur la côte nord comprend Old Nyali et New Nyali, un quartier résidentiel huppé avec des centres commerciaux, des cinémas multiplex et des complexes hôteliers en bord de mer. Bamburi, à quinze minutes de route de Malindi, abrite la plus grande cimenterie de la région et la réserve écologique Haller Park. Au sud de l'île, Likoni demeure une communauté swahilie de la classe moyenne inférieure ; au-delà, se trouve Diani Beach, une station balnéaire de renommée mondiale, à trente-six kilomètres de là, desservie par l'aéroport d'Ukunda.
Les townships continentaux tels que Changamwe, Miritini, Magongo et Mikindani se sont développés parallèlement à des projets industriels – raffineries de pétrole, centrales électriques et chantiers navals. Malgré les opportunités économiques, ces zones sont confrontées à des conditions sanitaires inadéquates, à une pénurie de logements et à des services publics limités. L'encombrement des matatus, tuk-tuks et boda-bodas souligne la vitalité – et le désordre – de la vie en périphérie.
D'un point de vue démographique, Mombasa est une ville cosmopolite. Les Swahili et les Mijikenda y sont majoritaires, aux côtés d'importantes communautés Akamba, Taita, Luo et Luhya. L'islam prédomine avec 56,4 % de fidèles, tandis que le christianisme compte 37,3 %. Des vagues de commerçants et de colons venus d'Arabie, d'Inde et d'ailleurs ont laissé une empreinte indélébile sur les coutumes, la cuisine et l'architecture religieuse locales.
Sur le plan économique, le port de Kilindini est un pilier du commerce régional. Il abrite dix-neuf postes d'amarrage en eau profonde, assurant la manutention de marchandises à destination du Kenya, de l'Ouganda et de la Tanzanie. Le profil industriel de la ville comprend une raffinerie de pétrole moderne (capacité de 80 000 barils par jour), un laminoir à aluminium, une aciérie et une cimenterie produisant plus de 1,1 million de tonnes par an. Grâce à ses câbles sous-marins à fibre optique, Mombasa est une plaque tournante des télécommunications et des services de centres d'appels.
Le tourisme joue un rôle central. Si l'île elle-même attire un tourisme patrimonial avec Fort Jesus et la vieille ville, les plages de sable de Shanzu, Nyali, Bamburi, Shelly, Tiwi et Diani attirent les amateurs de soleil. Les hébergements de luxe côtoient les hébergements économiques plus à l'intérieur des terres. La vie nocturne, les sports nautiques, les festivals culturels et les réserves naturelles comme le parc national marin de Mombasa contribuent à une économie de loisirs diversifiée.
Sur le plan culturel, la ville est réputée pour sa musique. Parmi les genres musicaux autochtones, on compte le Bango, le Chakacha et le Mwanzele ; le Taarab, importé de Zanzibar, reste populaire. La scène contemporaine s'ouvre au hip-hop, au reggae et au bhangra au sein de la diaspora indienne. Les événements sportifs annuels vont du marathon de Mombasa au Driftwood Sevens de rugby. Les clubs de football locaux de Premier League et de Nationwide Super League entretiennent de ferventes rivalités.
Mombasa est présente dans la culture populaire mondiale. Elle est évoquée au cinéma, d'Out of Africa à Dark de Paul Schrader, et célébrée dans la musique de Jabali Afrika. Des représentations fictives apparaissent dans la franchise Halo, une mégalopole futuriste. Ces représentations reflètent la résonance durable de la ville, carrefour d'histoires et d'imaginaires.
Face aux défis du XXIe siècle – stress climatique, inégalités urbaines et besoins en infrastructures – Mombasa s'appuie sur une histoire d'adaptation. Ses eaux profondes, ses architectures stratifiées et la diversité de ses populations témoignent de siècles d'échanges et de résilience. À Mombasa, les courants du passé et du présent convergent vers un littoral dont les histoires continuent de se dévoiler.
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Fondé
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Mombasa se dresse sur une île baignée par les eaux chaudes de l'océan Indien, réputée pour son port séculaire et son brassage de cultures. Deuxième ville du Kenya et plus ancienne agglomération continue, elle est un carrefour d'échanges commerciaux et de traditions depuis plus d'un millénaire. Les explorateurs portugais et les sultans omanais y ont laissé des forts de pierre et d'étroites ruelles, tandis que les marchands venus d'Inde et de la péninsule arabique y ont apporté épices et gastronomie. Aujourd'hui, le visiteur découvre une ville animée où les portes en bois swahilies s'ouvrent sur des marchés grouillants de vie, où l'architecture coloniale côtoie des hôtels modernes et où des plages dorées se fondent dans une mer turquoise. Le Fort Jesus, ancien fort portugais désormais inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO, témoigne du passé stratégique de Mombasa.
Les visiteurs sont souvent frappés par les contrastes qui caractérisent l'île. Son centre urbain compact mêle gratte-ciel, marchés et mosquées, tandis qu'à quelques minutes en voiture, on découvre des stations balnéaires paisibles et des réserves naturelles. Le climat tropical et humide baigne la ville de soleil une grande partie de l'année. Un séjour à Mombasa, c'est l'occasion de se prélasser au soleil à l'aube, de flâner dans les ruelles embaumées d'épices en milieu de journée et de savourer des fruits de mer frais au coucher du soleil, face aux boutres de pêche traditionnels. Ce guide de voyage vous fera découvrir Mombasa sous toutes ses facettes : son histoire, sa culture, sa gastronomie, ses plages et ses safaris, avec des conseils pratiques pour un voyage réussi et inoubliable.
Mombasa offre une diversité d'attractions qu'on ne trouve nulle part ailleurs au Kenya. Ses plages de sable fin et sa mer chaude en font une destination de choix pour des vacances balnéaires. Des étendues de sable blanc comme Nyali et Bamburi, bordées de cocotiers et baignées par des vagues douces, sont idéales pour la baignade ou le farniente. Les amateurs de sports nautiques peuvent explorer les récifs coralliens du Parc national marin en snorkeling ou même plonger pour découvrir des épaves et une faune marine colorée. Le climat chaud et humide de la côte garantit un temps idéal pour profiter de la plage toute l'année, seules de brèves périodes de pluie venant perturber les festivités.
Au-delà du littoral, l'histoire et la culture de Mombasa lui confèrent un charme unique. Les ruelles étroites de la vieille ville sont bordées de portes swahilies sculptées, de mosquées de style arabe et de vestiges coloniaux. Le Fort Jesus abrite un musée fascinant consacré à cette forteresse portugaise du XVIe siècle. Même lors d'un court séjour, on peut retracer les multiples strates historiques de la ville. Des marchés animés, comme le bazar aux épices de la vieille ville, offrent une immersion sensorielle dans la culture swahilie. La ville est également une porte d'entrée vers la faune sauvage du Kenya : les parcs nationaux de Tsavo se trouvent à proximité, permettant aux visiteurs de combiner vacances balnéaires et safaris à la rencontre des Big Five.
La gastronomie de Mombasa est un attrait en soi. Les plats locaux mêlent saveurs africaines, arabes et indiennes : currys riches en noix de coco, riz épicé et fruits de mer grillés sont des incontournables. Les grillades de rue proposent du nyama choma (viandes rôties) et du jus de canne à sucre, tandis que les cafés servent du café kenyan et des pâtisseries. Véritable carrefour culturel, Mombasa abrite également d'excellents restaurants nord-indiens et moyen-orientaux, ainsi que des bars à jus de fruits frais à tous les coins de rue. Les visiteurs désireux de découvrir la cuisine locale trouveront dans cette ville une multitude de saveurs à savourer et de découvertes à faire.
La ville s'anime également à la nuit tombée. Les stations balnéaires de la côte nord s'illuminent de bars de plage et de musique, et l'île de Mombasa regorge de clubs et de lounges où se produisent des groupes locaux et des DJ. Pour une expérience plus paisible, les croisières en boutre au coucher du soleil dans le port de Kilindini proposent un dîner de fruits de mer aux chandelles, tandis que le bateau vogue sous un ciel étoilé. En bref, Mombasa invite les visiteurs non seulement pour ses plages paradisiaques, mais aussi pour une immersion totale dans l'histoire, la culture et la gastronomie.
Mombasa, de par sa situation côtière, se distingue des safaris à l'intérieur des terres kenyanes. Contrairement à Nairobi ou au Masai Mara, le rythme de vie de Mombasa est rythmé par l'océan et l'histoire du commerce plutôt que par la faune de la savane et les hauts plateaux. Les voyageurs y trouveront une chaleur humide, une brise tropicale et des palmiers, contrastant avec la fraîcheur des hauts plateaux ou des prairies des régions centrales. La culture dominante est le swahili, synthèse d'influences bantoues, arabes et sud-asiatiques, qui se manifeste dans la langue locale (le kiswahili), l'architecture et la vie quotidienne. Cette ambiance côtière contraste avec la culture masaï souvent mise en avant lors des safaris.
Mombasa est également un point de départ idéal pour combiner différentes expériences. En une journée de route ou d'avion, on peut troquer le littoral contre un lodge de safari. Un voyageur peut ainsi passer une nuit sur la plage et se réveiller le lendemain dans la brousse kenyane. Mombasa se révèle donc un carrefour polyvalent : elle offre des rues historiques et la possibilité de se détendre sur son île, avec un accès facile au parc national de Tsavo et à d'autres parcs de l'intérieur des terres. Comparées à celles de Zanzibar (située juste de l'autre côté de la frontière, en Tanzanie), les plages de Mombasa sont tout aussi tropicales, mais souvent moins fréquentées et plus abordables. Zanzibar est une île à l'identité bien marquée ; Mombasa, quant à elle, est une ville portuaire dynamique, dotée d'une vie urbaine plus animée et de vols directs depuis l'Europe et le Moyen-Orient.
Pour les voyageurs indécis entre plages et faune sauvage, Mombasa offre les deux en une seule destination. On y trouve une plus grande variété de complexes hôteliers que dans les petites villes côtières, et une scène culturelle plus riche que dans les camps de safari isolés. En résumé, Mombasa est la meilleure option au Kenya pour ceux qui recherchent soleil, mer, histoire et même un safari, sans avoir à changer constamment d'hôtel ou de pays.
Choisir la bonne période pour voyager peut enrichir votre expérience à Mombasa. La ville bénéficie d'un climat tropical, avec des températures stables tout au long de l'année (généralement entre 28 et 33 °C pour les maximales et entre 22 et 24 °C pour les minimales). On y observe deux principales saisons des pluies : la grande saison des pluies, d'avril à juin, et la petite saison des pluies, autour de novembre. La grande saison des pluies peut engendrer de fortes averses et parfois perturber les déplacements. Pour la plupart des visiteurs, les mois les plus secs et les plus ensoleillés sont janvier-février et juillet-octobre. De ce fait, décembre-février et juillet-septembre correspondent généralement à la haute saison touristique, avec des tarifs hôteliers légèrement plus élevés et une plus forte affluence sur les plages les plus populaires.
Pour les activités de plage, tous les mois hors saison des pluies conviennent. La plongée sous-marine et avec tuba est optimale d'octobre à mars, lorsque l'eau est claire et calme. Pour les safaris ou l'observation des oiseaux, la période idéale s'étend de juin à octobre : la végétation est moins dense et la faune se rassemble autour des points d'eau. Ces mois sont également synonymes de températures plus fraîches. Il est préférable d'éviter les périodes de vacances scolaires (vacances de décembre et vacances d'été d'août), sauf si vous appréciez l'effervescence des fêtes ; les hôtels affichent souvent complet et les plages et les ferries sont très fréquentés.
Quelques événements culturels locaux peuvent également influencer le choix des dates. Le festival de courses de boutres en avril et les foires culturelles pendant la saison sèche égayent le calendrier. Les fêtes islamiques, qui suivent le calendrier lunaire, varient d'une année à l'autre ; pendant le Ramadan, de nombreux restaurants restent ouverts plus tard le soir et l'ambiance est plus calme en journée. En général, planifier son voyage pour les intersaisons (comme janvier-mars ou septembre) permet de profiter d'une météo agréable et de prix plus bas. Même pendant la courte saison des pluies (novembre), le soleil brille souvent. En résumé, Mombasa se visite toute l'année, moyennant quelques compromis mineurs entre la pluie et l'affluence touristique.
Le climat de Mombasa est influencé par sa proximité avec l'équateur et l'océan. Les températures oscillent généralement entre 25 et 30 °C. L'humidité dépasse souvent 60 à 70 %, rendant l'ombre, les vêtements amples et la protection solaire indispensables. Même pendant les mois les plus frais, l'utilisation de crème solaire reste recommandée, car le rayonnement UV est élevé toute l'année. La température de l'eau de l'océan Indien est agréablement chaude : environ 26 à 29 °C la majeure partie de l'année, avec un pic en avril/mai. La mer descend rarement en dessous de 25 °C, ce qui rend la baignade généralement agréable.
La « grande saison des pluies » d'avril à juin coïncide avec les mois les plus chauds, car les vents d'intérieur puisent l'humidité de l'océan. Ces pluies, parfois fortes, tombent généralement par brèves averses entrecoupées d'éclaircies ; la chaleur diminue légèrement pendant et juste après les averses. Les courtes pluies de novembre sont plus légères, même si des orages tropicaux peuvent occasionnellement survenir. Le ciel de Mombasa est généralement dégagé de juillet à octobre, ce qui fait de ces mois les plus ensoleillés. Il est important de noter que, même si les précipitations moyennes sont modérées par rapport aux normes tropicales mondiales, certaines pluies pendant les mois humides peuvent se présenter sous forme d'averses soudaines et intenses ou d'orages.
Il y a peu de périodes à éviter absolument à Mombasa, mais certaines sont moins propices. La principale est le pic de la saison des grandes pluies (en particulier en mai), où des averses persistantes peuvent compromettre les activités balnéaires et entraîner des retards de voyage. Les inondations à l'intérieur des terres sont rares, mais possibles en cas de très fortes pluies. De plus, les vacances scolaires kényanes de fin décembre et début janvier attirent de nombreux touristes locaux ; les plages et les attractions populaires peuvent alors être plus fréquentées. Enfin, si vous êtes sensible à l'humidité ou à la foule, essayez d'éviter la période la plus humide ou le pic de la saison touristique. Sinon, Mombasa reste agréable toute l'année, et la plupart des excursions et activités sont maintenues même pendant la saison des pluies.
La durée idéale du séjour dépend de vos centres d'intérêt. Un court séjour de 3 jours permet de découvrir les principaux attraits : une ou deux journées sur les plages et une journée consacrée à la visite du Fort Jesus et de la vieille ville. Cela offre un aperçu rapide des plages et de la culture locale. Pour un rythme plus tranquille, 5 à 7 jours sont recommandés. Cela peut inclure une excursion sur une île, un court safari et plusieurs journées de détente sur la plage. Une semaine ou plus permet des excursions à la journée dans les réserves animalières voisines (comme Tsavo ou les collines de Shimba) ou même une courte excursion à Watamu ou Lamu.
Les familles ou les groupes combinant plusieurs safaris peuvent prolonger leur séjour, jusqu'à 10 jours ou plus. La beauté du Kenya invite à la flânerie : 10 à 14 jours suffisent amplement pour un programme varié (découverte de l'histoire des villes, pêche en haute mer, safaris en lodge, séjours balnéaires et villages culturels). Si vous envisagez un safari de plusieurs jours au départ de Mombasa, prévoyez quelques jours supplémentaires. En résumé, 3 jours minimum permettent de découvrir l'essentiel, 5 à 7 jours offrent un équilibre idéal entre détente et exploration, et 10 jours ou plus permettent de multiplier les étapes le long de la côte et à l'intérieur des terres.
Presque tous les visiteurs étrangers au Kenya ont besoin d'un visa. Le Kenya a mis en place un système de visa électronique ces dernières années. La plupart des voyageurs peuvent faire leur demande de visa électronique en ligne avant leur départ ; l'approbation est généralement délivrée en quelques jours. Le visa électronique couvre les séjours touristiques jusqu'à 90 jours. Les citoyens de certains pays (principalement d'autres pays membres de l'Union africaine, certains pays des Caraïbes, etc.) peuvent entrer sans visa pour des séjours limités. Il est toujours conseillé de vérifier les conditions d'éligibilité en vigueur, car la réglementation peut évoluer.
L'entrée se fait généralement à l'aéroport Jomo Kenyatta de Nairobi ou directement à l'aéroport international Moi de Mombasa (en cas de vol direct). À votre arrivée, vous devrez présenter votre passeport et votre visa (impression du visa électronique ou approbation de visa à l'arrivée). Votre passeport doit être valide au moins six mois après la date de votre voyage, et un billet de continuation est souvent requis. Pour les voyageurs arrivant en voiture ou en train depuis Nairobi, les contrôles d'immigration sont effectués aux points de départ, mais vous devez tout de même être muni d'un visa valide.
Le Kenya exige une preuve de vaccination contre la fièvre jaune pour les voyageurs en provenance de pays à risque de transmission. Même si le Kenya est votre première étape, certaines compagnies aériennes vérifient le statut vaccinal ; il est donc plus sûr de se faire vacciner au moins 10 jours avant le voyage. Le paludisme est présent dans les zones côtières, notamment à Mombasa. Il est conseillé aux voyageurs de prendre un traitement antipaludique (consultez un médecin pour choisir le plus adapté) et d’utiliser un répulsif anti-moustiques. Une prophylaxie quotidienne à base de doxycycline ou d’atovaquone-proguanil est courante. Porter des vêtements à manches longues et dormir sous une moustiquaire peut également réduire les risques.
Les vaccins de routine, tels que ceux contre l'hépatite A, la typhoïde, le tétanos et la rougeole, sont généralement recommandés. (Le Kenya dispose d'hôpitaux et de cliniques fiables à Mombasa en cas de besoin.) En 2025, aucune restriction d'entrée liée à la COVID-19 n'était en vigueur au Kenya. Toutefois, il est prudent de maintenir son assurance voyage à jour et d'emporter des médicaments pour les affections bénignes (diarrhée, maux de tête, etc.). L'eau du robinet à Mombasa est traitée, mais il est préférable de consommer de l'eau en bouteille ou filtrée ; évitez l'eau du robinet et les glaçons provenant de sources inconnues afin de prévenir les troubles digestifs.
À Mombasa, le coût de la vie s'adapte à tous les budgets. La monnaie locale est le shilling kényan (KES), mais les établissements haut de gamme acceptent souvent les dollars américains. Un voyageur à petit budget peut prévoir entre 50 et 80 dollars américains par jour : hébergement en auberge de jeunesse ou pension économique (15 à 30 dollars américains par nuit), repas dans des restaurants locaux et des échoppes de rue (100 à 300 KES par repas) et déplacements en minibus partagés. Les voyageurs au budget moyen peuvent compter sur 100 à 200 dollars américains par jour, incluant hôtels confortables, repas décontractés et quelques visites guidées. Les voyageurs en quête de luxe doivent prévoir plus de 300 dollars américains par jour pour les complexes hôteliers haut de gamme, les restaurants gastronomiques, les transferts privés et les excursions exclusives.
Catégories de planification budgétaire : – Hébergement: Les auberges et pensions économiques coûtent entre 1 500 et 4 000 KES (15 à 40 USD) par nuit. Les hôtels et chambres d'hôtes de catégorie moyenne coûtent entre 70 et 150 USD. Les complexes hôteliers de luxe coûtent entre 250 et 500 USD, voire plus. Réserver à l'avance permet de bénéficier de meilleurs tarifs, surtout en haute saison. Nourriture: La cuisine de rue et les restaurants locaux proposent des repas copieux pour 100 à 300 KES (1 à 3 USD). Un repas dans un restaurant de gamme moyenne peut coûter entre 600 et 1 200 KES (6 à 12 USD). Les restaurants haut de gamme ou les dîners dans les complexes hôteliers peuvent coûter entre 20 et 40 USD par personne (2 000 à 4 000 KES). Transport: Les bus et matatus locaux pratiquent des tarifs abordables (50 à 200 KES par trajet). Les tuk-tuks coûtent entre 100 et 300 KES sur l'île. Les courses en Uber ou en taxi de l'aéroport à la ville coûtent en moyenne entre 1 000 et 2 000 KES. Les vols au départ de Nairobi coûtent environ 6 000 à 10 000 KES l'aller simple (60 à 100 USD). Le train SGR coûte environ 1 000 à 3 000 KES. La location de voiture commence à environ 40 USD par jour. Activités: L'entrée à Fort Jesus coûte 1 500 KES pour les non-résidents. Les safaris d'une journée au départ de Mombasa coûtent généralement entre 140 et 250 USD par personne (droits d'entrée au parc et déjeuner inclus). Les sorties plongée sous-marine ou avec tuba coûtent entre 50 et 100 USD. Une croisière-dîner traditionnelle en boutre (comme le célèbre Tamarind Dhow) coûte environ 60 à 100 USD par personne.
Utilisez les taux de change les plus récents : actuellement environ 150 à 160 KES pour un USD, mais vérifiez-les car ils fluctuent. Les distributeurs automatiques et les paiements par carte sont courants à Mombasa, mais il est indispensable d’avoir un peu d’argent liquide sur soi pour les marchés et les petits commerçants. Le pourboire est d’usage, mais modeste : il est apprécié d’arrondir l’addition au restaurant ou de donner 10 % dans les taxis et aux guides de safari.
Les voyageurs à petit budget peuvent : – Visiter la région en intersaison (fin du printemps ou début de l’automne) pour bénéficier de prix plus avantageux. – Privilégier les minibus locaux (matatus) aux taxis lorsque c’est possible. – Manger dans des restaurants non touristiques et des stands de rue pour faire des économies. – Marchander sur les marchés, mais avec politesse. – Rechercher des formules combinant plusieurs activités. – Réserver leur hébergement et leurs transports locaux à l’avance pour profiter des meilleurs tarifs. – Profiter des activités gratuites ou peu coûteuses : de nombreuses plages sont publiques, les visites guidées à pied des villes sont gratuites (seuls les droits d’entrée sont payants) et sur les marchés locaux, vous ne payez que le prix de vos achats.
En planifiant soigneusement et en alternant quelques plaisirs raffinés avec des options locales, vous pouvez profiter pleinement de Mombasa sans vous ruiner.
Mombasa est bien desservie par avion, train, route et mer, ce qui la rend accessible depuis de nombreux points du Kenya et au-delà.
L'aéroport international Moi (MBA) se situe à l'ouest de l'île de Mombasa, dans la banlieue de Miritini. C'est le deuxième aéroport le plus fréquenté du Kenya après Nairobi. Plusieurs compagnies aériennes internationales proposent des vols directs depuis des destinations telles que Dubaï, Doha, Istanbul et certaines villes européennes. Les principales compagnies aériennes nationales, comme Kenya Airways et Jambojet, assurent des vols fréquents entre l'aéroport Jomo Kenyatta de Nairobi et Mombasa (environ 45 minutes de vol). Des vols charters saisonniers sont également proposés depuis les marchés touristiques européens.
L'aéroport dispose d'un terminal moderne avec distributeurs automatiques de billets, bureaux de change et quelques boutiques/restaurants. Après l'atterrissage, rejoindre le centre-ville est facile. Des taxis et des services de VTC (Uber, Bolt) sont disponibles à la sortie du hall des arrivées. Comptez environ 1 500 à 3 000 KES pour une course en taxi jusqu'à l'île de Mombasa ou les hôtels de plage à proximité (environ 30 à 40 minutes de trajet, selon la circulation). De nombreux hôtels proposent également un service de navette aéroport à prix fixe. L'aéroport n'est pas desservi par le train, mais vous pouvez vous y rendre en voiture ou en taxi depuis la gare SGR la plus proche (voir ci-dessous). Des chariots à bagages, le Wi-Fi et d'autres commodités sont disponibles ; c'est un aéroport propre et sûr.
Le chemin de fer à écartement standard (SGR) du Kenya offre un moyen moderne de voyager entre Nairobi et Mombasa. La gare de Nairobi se situe près du Centre international de conférences Kenyatta, tandis que celle de Mombasa se trouve à Miritini, en périphérie de la ville. Le trajet dure environ 4 à 5 heures et offre de magnifiques paysages des plaines intérieures du Kenya. Plusieurs trains circulent quotidiennement. Il existe deux classes : la classe économique (sièges rigides) et la première classe, plus spacieuse et incluant un repas ou une collation. Les billets de première classe coûtent environ le double du prix de la classe économique.
Réservation : Il est préférable de réserver vos billets en ligne ou en gare à l’avance, surtout pour la première classe ou pour voyager pendant les vacances. Les tarifs varient mais restent raisonnables (environ 1 000 à 1 200 KES en classe économique et environ 2 000 à 2 500 KES en première classe, l’aller simple). Les horaires sont disponibles sur le site web officiel de Kenya Railways. Des trains de banlieue assurent la liaison entre la gare de Mombasa et le centre de l’île de Mombasa (pont de Nyali) pour seulement 50 KES, ce qui est pratique pour les déplacements urbains.
Voyage : Le SGR offre un voyage confortable et climatisé à travers des paysages pittoresques, bien que semi-arides, avec la possibilité d'apercevoir des animaux sauvages (girafes ou antilopes). Les trains sont ponctuels selon les normes africaines, et des en-cas et des boissons sont disponibles à bord. À votre arrivée à la gare de Mombasa, des navettes (takshuttles) ou des taxis (ainsi qu'un court trajet en train de banlieue) vous conduiront en ville ou sur les plages. De nombreux voyageurs apprécient le SGR pour sa fiabilité et ses paysages, et il est plus sûr la nuit que l'ancienne route Nairobi-Mombasa.
Pour les voyageurs à petit budget ou ceux qui privilégient les trajets terrestres, les bus sont nombreux. Des bus de jour et de nuit relient Nairobi à Mombasa, parcourant plus de 450 kilomètres en 10 à 12 heures environ sur la Transafricaine. Des compagnies comme Modern Coast, Crown (espagnole) et Mash proposent des liaisons régulières. La plupart des bus partent des gares routières de la côte sud ou est de Nairobi et arrivent à Mombasa ou aux agences situées près de Nyali. Les billets coûtent environ 1 500 à 2 000 shillings kenyans (15 à 20 dollars américains). Les bus de jour sont plus chers que les bus de nuit, mais certains voyageurs apprécient de découvrir la campagne environnante.
Les conditions varient selon les compagnies : de nombreux bus sont des autocars modernes climatisés et équipés de télévision, mais il peut y faire chaud ; pensez donc à emporter de l’eau. Les bus de nuit incluent souvent un arrêt pour dîner. La circulation étant parfois dense, il est possible de dormir dans les embouteillages lors des trajets de nuit. La sécurité est généralement bonne ; les autoroutes sont surveillées. Il est conseillé de choisir des compagnies réputées (elles proposent des billets numérotés et le port de la ceinture de sécurité est obligatoire). Les gares routières peuvent être bondées ; gardez vos bagages près de vous. Si vous voyagez en bus pendant la saison des pluies, sachez que des retards peuvent survenir en raison d’accidents ou de fortes averses. Dans l’ensemble, les bus sont fiables et les départs sont fréquents.
Conduire soi-même peut être une aventure. La distance depuis Nairobi par la route de Mombasa (A109) est d'environ 525 kilomètres. Le trajet dure environ 8 à 10 heures sans arrêt. La route est goudronnée et à deux voies, mais les accidents sont fréquents ; la prudence est donc de mise. De nombreux arrêts sont possibles en cours de route (pour les repas ou le carburant) dans des villes plus importantes comme Voi ou Mtito Andei. Il est possible de louer une voiture aux aéroports et en ville de Nairobi, avec des tarifs journaliers à partir d'environ 50 USD, plus le carburant (l'essence coûtait environ 190 KES le litre en 2025). Les conducteurs étrangers doivent être munis d'un permis de conduire international (PCI) ou d'un permis de conduire national valide et d'un carnet de passage en douane.
L'un des atouts majeurs de ce voyage est la beauté des paysages : après avoir dépassé la banlieue de Nairobi, vous traverserez la réserve naturelle de Tsavo. Avec un peu de chance, vous pourrez apercevoir des antilopes, voire des éléphants. Certains voyageurs réservent une nuit dans un lodge en bord de route à Tsavo pour une véritable expérience de safari. Il est possible de conduire de nuit, mais la prudence est de mise en raison des portions non éclairées et de la présence d'animaux sauvages. À votre arrivée, les routes de Mombasa peuvent être encombrées aux abords de l'île ; prévoyez donc un temps de trajet plus long. Il est conseillé d'avoir une carte SIM locale avec des cartes ou un GPS, ainsi que de l'argent liquide pour les péages et autres frais de passage. En résumé, la voiture offre une grande flexibilité (vous gérez votre emploi du temps), mais exige une attention constante sur ce long trajet.
La géographie de Mombasa est particulière : une grande partie de la ville se trouve sur l’île de Mombasa, reliée au continent par des ponts et un ferry. Comprendre cette configuration facilite les déplacements.
L'île de Mombasa (parfois appelée Mvita) constitue le cœur historique de la ville. Le Fort Jesus et la vieille ville se situent à l'est de l'île, surplombant le port de Kilindini. Le centre de Mombasa (près du City Mall et du pont de Nyali) se trouve au nord de l'île. Le continent, au nord (banlieues de Kisauni et Nyali) et au sud (Likoni, Changamwe), abrite de nombreux hôtels, plages et zones industrielles. Le principal cours d'eau, le Tudor Creek, sépare l'île de Kisauni/Nyali ; il est enjambé par le pont de Nyali et la chaussée de Makupa. Au sud, le chenal de Likoni sépare l'île de la côte sud ; un ferry (le ferry de Likoni) assure la traversée entre l'île et la côte sud, transportant véhicules et piétons.
Pour les visiteurs, les hôtels et les attractions se concentrent dans quelques zones : les plages de la côte nord (Nyali, Bamburi, Shanzu) sont reliées par la route via le pont de Nyali. Les stations balnéaires de la côte sud (Diani, Tiwi, etc.) se situent au-delà de Likoni et sont accessibles par ferry ou par la route via la chaussée de Makupa, puis en continuant vers le sud (un trajet beaucoup plus long). Sur l’île même, la vieille ville et le Fort Jesus sont accessibles à pied ; le centre-ville abrite des boutiques et des restaurants autour de l’avenue Moi et du centre commercial Forum/Galleria. Le port de Kilindini marque le sud-est de l’île. De ce fait, beaucoup choisissent de séjourner soit sur l’île pour profiter de la culture et du shopping, soit sur l’une des côtes pour accéder aux plages.
Le matatu, minibus partagé circulant sur des itinéraires fixes, est essentiel aux transports urbains. Ces minibus, souvent jaunes, bleus ou blancs, arborent fréquemment des décorations colorées. Les principaux axes relient l'île de Mombasa à Nyali, Kisauni et Mtwapa. Par exemple, une ligne peut aller de l'avenue Jomo Kenyatta, sur l'île, à Nyali en passant par le pont de Nyali. Le prix du billet varie de 30 à 350 shillings kenyans (environ 0,30 à 3,50 dollars américains) pour les trajets plus longs en dehors de la ville. Il suffit de monter à un arrêt de matatu (les principaux arrêts) et de payer le conducteur en espèces à la descente.
Les matatus sont bon marché mais souvent bondés, et les arrêts sont fréquents et à la demande. Ils s'arrêtent généralement n'importe où le long du trajet, alors indiquez votre destination au conducteur dès que possible. Pour un touriste, les matatus offrent une expérience locale authentique et permettent de se rendre presque partout pour quelques shillings. Cependant, le confort y est parfois limité, et il est conseillé de faire attention à ses affaires (les vols à la tire sont rares mais possibles dans la foule). Les véhicules peuvent freiner brusquement, alors tenez-vous bien. Certains trajets comportent des arrêts fixes (comme celui entre l'île de Mombasa et Nyali). Si vous ne savez pas quel matatu prendre, les chauffeurs et les contrôleurs sont généralement serviables : montrez-leur le quartier sur une carte de leur téléphone ou demandez-leur conseil.
Pour les courts trajets, de nombreux habitants et touristes utilisent des tuk-tuks (auto-rickshaws) ou des boda-bodas (moto-taxis). Les tuk-tuks sont des taxis à trois roues vert-jaune, pouvant accueillir jusqu'à trois passagers à l'arrière. Ils sont plus chers que les matatus : une course typique sur l'île coûte entre 100 et 200 KES pour un court trajet. Il est toujours conseillé de négocier le prix avant de partir, ou d'insister pour que le compteur soit enclenché s'il fonctionne. Les tuk-tuks sont pratiques pour les courts trajets en centre-ville ou tard le soir, lorsque les matatus sont moins fréquents, mais ils peuvent se faufiler dans la circulation et s'y retrouver coincés.
Les boda-bodas sont des motos-taxis qui permettent de se faufiler dans les embouteillages. Le tarif est calculé au kilomètre (des applications comme Uber proposent également ce service). La sécurité peut être un problème : les casques ne sont pas toujours fournis et les conducteurs ont souvent une conduite imprudente. Il est conseillé de les utiliser uniquement pour de très courtes distances, voire de les éviter, et de privilégier les routes principales. Par exemple, elles peuvent être pratiques pour traverser rapidement un carrefour encombré, mais il est préférable de les éviter sur les autoroutes ou en cas de fortes pluies. Le port du casque est indispensable lorsque vous utilisez un boda-boda. En général, les tuk-tuks sont une option plus sûre et plus adaptée aux familles, tandis que les boda-bodas sont à privilégier en dernier recours ou pour les conducteurs solitaires aventureux.
Mombasa propose à la fois des taxis traditionnels avec compteur et des services de VTC comme Uber ou Bolt. Les taxis n'utilisent pas toujours leur compteur pour les trajets courts ; il est donc conseillé de négocier le prix à l'avance (comptez entre 800 et 1 500 KES pour un transfert aéroport-ville). Uber et Bolt offrent souvent des tarifs plus bas et transparents ; utilisez simplement l'application comme d'habitude. Ces applications couvrent une grande partie de Mombasa et de Nyali, mais leur disponibilité peut être réduite tard le soir. Le paiement se fait sans espèces (ou en espèces via Bolt si cette option est choisie), ce que de nombreux visiteurs trouvent pratique et plus sûr contre les arnaques.
L'aéroport, la plupart des hôtels et les centres commerciaux regorgent de chauffeurs Uber. Des applications de navettes partagées (comme Little Cab) sont également disponibles. Astuce : les trajets en groupe (Hakuna Matatu, minibus local accessible via application) peuvent s'avérer encore moins chers que les taxis traditionnels, par exemple environ 150 KES par personne pour se rendre à Nyali ou au ferry (les chauffeurs attendent que tous les passagers soient pris). En général, si vous recherchez le confort et un prix fixe, Uber ou Bolt sont recommandés. Les locaux privilégient généralement les matatus pour leurs déplacements économiques et les applications de taxi lorsqu'ils ont des bagages ou voyagent à des heures tardives.
La traversée vers la côte sud (ou depuis celle-ci) se fait par le ferry de Likoni. La partie piétonne du ferry est gratuite 24h/24 et 7j/7 ; les véhicules doivent s'acquitter d'un petit droit d'entrée. Les ferries partent toutes les 15 à 20 minutes et la traversée dure environ 15 minutes. Cependant, les files d'attente peuvent être très longues, surtout aux heures de pointe ou le week-end, avec parfois plus d'une heure d'attente. Les habitants s'organisent souvent pour éviter les heures de pointe de 9h à 10h et de 16h à 19h, qui correspondent à un trafic dense lié aux déplacements domicile-travail. Si possible, planifiez votre itinéraire pour traverser en dehors des heures de pointe (en milieu de journée ou en fin de soirée).
La traversée en ferry est courte et sûre, offrant une brise rafraîchissante sur le port. Les véhicules débarquent et rejoignent Likoni, porte d'entrée des plages de la côte sud comme Diani et Tiwi. Les piétons peuvent embarquer à pied, y compris les conducteurs de moto-taxi (boda-bodas) qui attendent également dans une file d'attente dédiée. Conseils : conservez votre ticket pour pouvoir remonter à bord si nécessaire, surveillez vos affaires sur le pont et prévoyez un peu d'attente. Malgré cette attente, la traversée en ferry est mémorable : vous pourrez apercevoir des pêcheurs, de grands navires ancrés à Kilindini ou des troupeaux de chèvres en cours de traversée. Attention aux vendeurs ambulants qui vous abordent et vous demandent de l'argent pour vous « guider » ; refusez poliment, aucun pot-de-vin n'est requis.
Conduire à Mombasa même peut s'avérer difficile en raison des routes étroites, des sens uniques et de la circulation. Cependant, pour explorer la région (comme les plages de la côte sud au-delà du ferry ou les parcs de l'arrière-pays), une voiture de location offre une grande flexibilité. Les principales agences (Avis, Europcar et des agences locales) sont présentes à l'aéroport et en ville. Les tarifs journaliers (petite voiture) commencent autour de 40 à 50 USD. L'assurance est en supplément et un permis de conduire international est requis. On conduit à gauche à Mombasa, comme à Nairobi ou à Londres.
Points importants pour les conducteurs de voiture de location : les stations-service sont nombreuses en ville ; la plupart des hôtels et centres commerciaux proposent des parkings (parfois payants). Attention aux dos d’âne dissimulés par de la peinture : ils peuvent surprendre. La vitesse est limitée en ville (30 à 50 km/h). À Likoni et Nyali, les routes sont en bon état, mais des nids-de-poule peuvent apparaître dans les rues secondaires. Pour explorer la vieille ville, il est préférable de se garer et de marcher, car le stationnement y est limité. En résumé, si vous prévoyez des excursions à la journée (par exemple, dans les plantations masaï, à Malindi ou dans la campagne environnante), une voiture est utile. Pour une simple visite de la ville, les transports en commun ou les taxis suffisent.
À Mombasa, l'offre d'hébergement est variée, allant des auberges de jeunesse économiques aux complexes hôteliers de luxe en bord de mer. Choisir le bon quartier est essentiel pour accéder facilement aux activités qui vous intéressent.
Séjourner sur l'île de Mombasa vous place à proximité de la vieille ville, du Fort Jesus et des restaurants. Vous avez le choix entre des maisons d'hôtes de charme et des hôtels de catégorie moyenne. Ce quartier offre une ambiance urbaine et des attractions culturelles accessibles à pied. L'accès à la plage est limité (pas de plage municipale, mais la plage publique Jomo Kenyatta se trouve au sud de l'île). Un séjour sur l'île est idéal pour une première visite, notamment pour les passionnés d'histoire et de marchés locaux. Les hôtels y sont généralement plus modestes (50 à 100 USD la nuit) et orientés vers la ville, parfaits pour un court séjour de 2 à 3 nuits consacré aux visites touristiques.
Ces banlieues contiguës de la côte nord du continent concentrent la majeure partie des stations balnéaires. Nyali, la plus proche de l'île de Mombasa (juste de l'autre côté du pont de Nyali), regorge d'hôtels, de restaurants et de boutiques. Bamburi, au nord de Nyali, et Shanzu, plus au nord encore, bordent une longue plage de sable fin aux eaux cristallines. On y trouve une grande variété d'hébergements, des hôtels économiques aux chaînes internationales en passant par les complexes hôteliers familiaux (de l'auberge de jeunesse à 30 USD aux hôtels de luxe tout compris). C'est la zone la plus touristique de Mombasa : elle abrite des centres commerciaux (City Mall), un parc aquatique (Wild Waters) et offre un accès facile au parc marin pour la plongée avec tuba. L'ambiance y est animée le soir grâce aux bars de plage, et le quartier est également bien équipé pour les familles. Séjourner ici permet un accès rapide à l'autoroute et le centre de Mombasa est à seulement 10-15 minutes en voiture.
Le côté sud du ferry offre une expérience radicalement différente. Le quartier de Likoni est principalement résidentiel, mais au-delà s'étend la plage de Diani, 20 km de sable blanc parmi les plus célèbres d'Afrique. On y trouve de nombreux complexes hôteliers, des lodges de charme aux grands complexes de vacances, souvent nichés dans des jardins tropicaux en bord de mer. Diani est plus calme et plus huppée que la côte nord, et est prisée des jeunes mariés. La traversée en ferry depuis l'île de Mombasa jusqu'à Diani dure environ 45 minutes. De nombreux visiteurs séjournent plusieurs nuits à Diani pour se détendre sur la plage ou combiner leur séjour avec un court safari dans les terres. Ces complexes hôteliers sont généralement plus chers (de 100 à 300 USD, voire plus, selon la catégorie), mais offrent intimité, piscines et activités incluses. À noter : la traversée en ferry est quotidienne, il est donc conseillé de prolonger votre séjour si vous choisissez Diani.
En résumé, séjours insulaires = accès facile aux activités culturelles, côte nord = animation balnéaire, côte sud = luxe et tranquillité. Choisissez selon vos priorités : l’effervescence de la ville ou la détente au bord de la mer.
Même avec un petit budget, Mombasa propose de bons hébergements. Pour les auberges de jeunesse, Tulia House Backpackers À proximité de la vieille ville, on trouve des dortoirs et des chambres privées (environ 20 USD/nuit). Plusieurs maisons d'hôtes sont présentes sur l'île (par exemple Kizingo Heritage, Gentili ou The Aga Khan) pour 30 à 60 USD avec un confort basique. De nombreux hôtels de milieu de gamme proposent des tarifs de 50 à 80 USD en basse saison. Sur la côte nord, on trouve des chaînes hôtelières économiques comme Hôtel Sun n Sand Beach ou Hôtel Safari Park Beach On peut trouver des chambres aux alentours de 50 à 100 USD. Elles peuvent être un peu vieillottes, mais elles comprennent une piscine et un accès à la plage.
Conseils : Utilisez les plateformes de réservation pour comparer les offres de dernière minute. Un hébergement légèrement excentré (comme Mombasa Island East) peut être moins cher tout en restant à proximité des attractions touristiques. Consultez les avis concernant la propreté et la sécurité. Les cuisines partagées ou le petit-déjeuner inclus sont des atouts appréciables pour faire des économies sur les repas. Vérifiez toujours si le prix inclut la TVA et s’il y a une taxe de séjour supplémentaire.
Les voyageurs disposant d'un budget moyen (80 à 150 USD) ont l'embarras du choix. Voici quelques recommandations :
– Hôtel Bahari Beach (Nyali)Hôtel en bord de mer au charme colonial, avec piscine d'eau salée et buffet. Apprécié pour son jardin et son ambiance décontractée.
– Severin Sea Lodge (Bamburi)Hôtel de charme insulaire situé dans une baie privée, réputé pour son accueil chaleureux et sa piscine lagon. Bar en plein air, aire de jeux et accès à la plage.
– Marina et appartements EnglishPoint (Île)Complexe moderne situé sur le port de Kilindini, comprenant des chambres et des appartements, une marina avec restaurants, une piscine et une belle vue sur le port.
– Sarova Whitesands Beach Resort (Shanzu)Situé sur une magnifique plage de sable blanc, cet hôtel propose de nombreuses piscines, restaurants et activités nautiques. Les prix se situent dans la partie supérieure de la moyenne gamme, mais incluent des installations comme le tennis et le kitesurf.
Ces hôtels de catégorie moyenne proposent souvent la pension complète, le service de blanchisserie et le Wi-Fi gratuit, ce qui en fait une option très avantageuse pour les familles ou les longs séjours. Ils offrent un bon compromis entre confort et prix. Réserver directement ou via des sites de confiance permet de bénéficier d'avantages tels que le petit-déjeuner offert ou un départ tardif.
Les amateurs de luxe ne seront pas déçus. Les établissements haut de gamme (à partir de 250 USD) proposent une formule tout compris ou des services à la carte de qualité supérieure. Parmi les noms les plus connus :
– Serena Beach Resort & Spa (Shanzu)Un complexe hôtelier de luxe classique, niché derrière les dunes, avec plage privée, spa et décor élégant. Calme, romantique et impeccablement entretenu.
– Voyager Beach Resort (Nyali)Grand complexe hôtelier avec de vastes piscines, restaurants et activités nautiques, proposant souvent des formules tout compris. Malgré sa taille, il reste prisé pour son excellente offre de restauration et de divertissement.
– Sarova Whitesands Resort & Spa (Shanzu)(Également de milieu de gamme), mais il s'aventure dans le segment du luxe avec ses suites haut de gamme et son spa. Il pourrait être mentionné deux fois selon la catégorie.
– Village de Tamarind (Île)Un charmant hôtel de charme dans la vieille ville ; murs aux teintes orangées et cours intérieures paisibles, offrant un luxe intimiste niché au cœur de sites historiques.
– Tulia Zanzibar (une brève mention)Non, en dehors de la région de Mombasa.
Dans ces complexes hôteliers, vous trouverez de magnifiques jardins paysagers, plusieurs piscines (souvent à débordement), une cuisine raffinée, des cocktails au coucher du soleil, des soins spa et des animations. Nombre d'entre eux proposent des clubs pour enfants et des centres de plongée. Ils sont parfaits pour une lune de miel ou un séjour de détente. Notez que la formule « tout compris » inclut généralement les activités et les repas sur place, mais pas les boissons dans les bars, qui peuvent être en supplément. Pensez à réserver longtemps à l'avance pour les vacances, car elles affichent souvent complet.
Le Fort Jesus est un incontournable du patrimoine historique de Mombasa. Construit par les Portugais entre 1593 et 1596 pour protéger leurs routes commerciales, il se dresse comme une imposante forteresse de pierre dominant le port. Aujourd'hui, les visiteurs peuvent explorer ses bastions et ses remparts, qui offrent une vue imprenable sur la crique de Kilindini et la ville. À l'intérieur, un musée expose des vestiges de son riche passé : canons sculptés, cartes anciennes, céramiques et même des restes du Santo Antonio de Tanna, une épave portugaise.
La vieille ville est le cœur historique vivant de l'île. Elle se compose de ruelles sinueuses bordées de maisons en pierre de corail, de portes sculptées en swahili et de petites places. S'y promener, c'est comme remonter le temps, à l'époque où les boutres arabes accostaient encore sur les plages.
La mosquée Mandhry se dresse discrètement au cœur des ruelles de la vieille ville. Son minaret d'un blanc immaculé, orné de motifs architecturaux arabes, la rend facilement reconnaissable. Construite par des marchands arabes installés dans la région, elle témoigne du patrimoine islamique de la ville. Les photos sont autorisées de l'extérieur. L'accès à la mosquée étant interdit aux non-musulmans, prévoyez de la visiter après votre promenade dans la vieille ville. Repérez le haut minaret cylindrique surmonté d'un fleuron pointu. Son inscription arabe se traduit approximativement par : « Si Dieu vous aide, nul ne peut vous vaincre. » La découverte de cette petite mais ancienne mosquée ajoute une touche d'authenticité à votre expérience de la vieille ville.
Sur l'avenue Moi se dresse un monument insolite de Mombasa : deux paires de défenses géantes en aluminium, arquées au-dessus de la chaussée et formant un « M ». Elles furent érigées en 1956 en l'honneur de la visite de la reine Élisabeth. Malgré leurs origines coloniales, les habitants se sont approprié ces défenses comme un symbole original de la ville. Elles marquent l'entrée de la rue piétonne commerçante.
Pour les visiteurs, se faire photographier avec les défenses est devenu un incontournable. Le meilleur moment : tôt le matin ou en fin d’après-midi pour éviter les embouteillages. Une petite place (le jardin Uhuru) se trouve à proximité, où des vendeurs proposent des cacahuètes grillées et des jus de fruits. Si l’accès aux défenses est gratuit, certains apprécient de s’arrêter dans les restaurants voisins (Java House, Artcaffe) pour prendre un verre en les admirant.
Le parc Haller à Bamburi est un remarquable sanctuaire naturel aménagé sur une ancienne carrière. C'est l'une des attractions familiales les plus populaires de Mombasa. De vastes enclos et des espaces ouverts abritent diverses espèces animales, certaines recueillies, d'autres résidentes : girafes, hippopotames, zèbres, oryx, élands, autruches et tortues géantes. Parmi les animaux préférés des visiteurs figurent Owen (un hippopotame) et Mzee (une tortue), deux vieilles tortues qui ont tissé des liens d'amitié célèbres par le passé.
Non loin du parc Haller se trouve Mamba Village, le plus grand élevage de crocodiles d'Afrique de l'Est. On peut y observer, en toute sécurité relative, l'un des reptiles les plus redoutés de la région.
Nguuni, un joyau méconnu, se situe à seulement 4 km de Bamburi. Ce sanctuaire géré par la communauté abrite une faune sauvage qui évolue en liberté dans de vastes prairies et des bosquets. Contrairement à un zoo ou un parc clôturé, les animaux y interagissent de manière plus naturelle. Lors d'un safari à pied accompagné d'un guide du parc, vous pourrez observer des girafes, des élands, des autruches, des cobes de Buffon et d'autres antilopes broutant dans le maquis. Il arrive parfois que des buffles et des zèbres fassent leur apparition.
Mombasa est une ville religieusement diverse, où cohabitent musulmans swahilis, hindous et chrétiens. On y trouve d'impressionnants lieux de culte de toutes les traditions.
La visite de ces sites offre un aperçu culturel précieux : chacun recèle des histoires et des œuvres d’art reflétant la foi de la communauté. Il est préférable de s’y rendre en journée et de demander la permission en cas de doute. La vue des pêcheurs devant une mosquée ou les chants religieux dans une église ajoutent une dimension supplémentaire à la riche mosaïque de croyances de la ville.
Kongowea, l'un des plus grands marchés à ciel ouvert d'Afrique de l'Est, s'étend sur des centaines d'étals ombragés. Ouvert tous les jours (fermé le dimanche matin), il offre une expérience authentique à quiconque s'intéresse à la vie locale. Les étals regorgent de fruits tropicaux (mangues, ananas, fruits de la passion) et de légumes. On y trouve, dans les allées aux épices, du curcuma frais, de l'écorce de cannelle, du piment et de l'encens. Le marché propose également des tissus, des perles, des sandales en cuir et des sculptures africaines.
Lors de votre visite à Kongowea (situé près de la chaussée de Makupa), veillez à la sécurité de vos objets de valeur : des vols à la tire peuvent survenir si vous n'êtes pas attentif. Le marchandage est de rigueur, surtout pour l'artisanat. Commencez par proposer la moitié du prix demandé et négociez entre un tiers et la moitié. Il est préférable d'avoir une idée de ce que vous souhaitez acheter – par exemple, une liste d'épices ou de souvenirs – car le marché est immense. Prévoyez du liquide (KES ou USD). L'ambiance est animée : les commerçants annoncent souvent leurs promotions à voix haute, les boutiquiers préparent des samoussas sur place et les clients marchandent. C'est un véritable festin pour les sens et l'occasion de goûter à la cuisine de rue, comme les beignets de maïs fraîchement frits ou le jus de canne à sucre.
Bombolulu se situe un peu au nord de l'île de Mombasa (à Kilifi). Ce village artisanal soutient les artisans en situation de handicap. On y trouve des bijoux, des tissus et des sculptures sur bois faits main, à prix fixe (ou au prix que vous souhaitez). Acheter sur place, c'est soutenir directement une bonne cause. Le site propose également des spectacles de danses traditionnelles et des performances de percussions l'après-midi. Il y a un petit musée consacré à la sensibilisation au handicap et un atelier ouvert aux visiteurs. Il est agréable de flâner dans les jardins et d'admirer le travail des artisans, puis de se détendre autour d'un déjeuner au restaurant du village.
Pour les souvenirs, recherchez : – Tissus : Tissus swahilis kanga et kikoi aux motifs colorés. Ce sont des étoles fines en coton (les kanga sont souvent imprimés de proverbes swahilis). Cadeaux excellents et foulards ou sarongs polyvalents. On les trouve aussi bien chez les vendeurs ambulants que sur les marchés. Sculptures : Les masques, chaises et animaux en stéatite (tortues, éléphants) sculptés dans le bois sont très appréciés. On en trouve sur les étals de Kongowea et de la vieille ville, mais il faut vérifier la qualité (la peinture doit être lisse et les sculptures détaillées). Paniers : Paniers en sisal tressé colorés (pakacha) de la côte. Tressage robuste ; prix : environ 500 à 1 500 KES. Bijoux: Pièces en argent et en or, mêlant souvent motifs tribaux et arabes. Renseignez-vous sur le carat des métaux précieux. Sandales : Les sandales en cuir Ndala sont emblématiques. Proposez un prix de 200 à 300 KES la paire ; si le vendeur demande plus, négociez jusqu’à 200 KES. Épices: Des sachets de cardamome, de clous de girofle ou de poivre noir constituent un joli souvenir comestible.
Soyez toujours poli lors du marchandage : les vendeurs apprécient une attitude aimable. Les boutiques de qualité peuvent avoir des prix fixes ; il est normal d’y payer un peu plus cher pour soutenir les artisans.
Pour une soirée romantique, optez pour une croisière-dîner en boutre au coucher du soleil. Ces boutres traditionnels, souvent motorisés aujourd'hui, accueillent de 20 à 100 passagers. Les départs se font depuis le Vieux Port (près du Fort Jesus) ou depuis des ports du nord/côte comme Nyali. Le plus célèbre est le Tamarind Dhow : il propose un buffet de fruits de mer gastronomique, de la musique taarab en direct et une vue imprenable sur la côte au crépuscule. Vous pourrez admirer les lumières de la ville, la mangrove et même des paquebots de croisière ancrés dans la baie. L'ambiance y est festive, en compagnie d'autres voyageurs et d'habitants locaux.
Les croisières durent environ 3 heures et débutent au coucher du soleil (18h-19h). Une tenue élégante et décontractée est de mise. Les boissons (vin, cocktails) sont généralement en supplément. Les prix varient de 60 à 100 USD par personne. D'autres compagnies (comme Faraja Dhow) proposent des formules similaires, incluant parfois la prise en charge à l'hôtel. Même en formule plus simple, un dîner sur l'eau avec la silhouette de la ville en toile de fond est une expérience inoubliable. Si la gastronomie est un critère important pour vous, consultez les menus à l'avance (certains boutres proposent un dîner complet à base de homard). La plupart des itinéraires empruntent les eaux protégées des ports, ce qui les rend accessibles même aux personnes ne sachant pas nager.
Pour une expérience locale unique, le Tamarind Floating Island (un restaurant sur un radeau ancré au large) est une autre façon de savourer un repas inspiré des boutres sans s'éloigner de chez soi. Pensez à réserver ces croisières à l'avance, car elles affichent rapidement complet les week-ends et jours fériés.
Le littoral de Mombasa est son joyau. Des plages les plus proches de l'île aux célèbres rivages du sud, chaque plage possède son propre caractère.
La plage de Nyali se trouve juste de l'autre côté du pont qui relie l'île de Mombasa, ce qui la rend très accessible aux citadins. Cette vaste étendue de sable borde les résidences et les complexes hôteliers du quartier de Nyali. L'eau y est émeraude et calme, grâce à une zone classée réserve marine. C'est un lieu idéal pour les familles et les nageurs.
Nyali est une excellente première étape à la plage : proche des restaurants de la ville et idéale pour un jogging matinal. Le coucher de soleil y est souvent magnifique, teintant d’orange les voiliers et les boutres de pêche à leur retour.
Au-delà de Nyali se trouve la plage de Bamburi, la zone touristique la plus développée de Mombasa. Elle possède une large bande de plage animée bordée d'hôtels, de boutiques et de bars.
Pour l'hébergement, Bamburi offre un large choix, des cottages de plage aux grands complexes hôteliers. C'est une destination idéale pour les voyageurs en quête de soleil et de divertissement, mais sachez que la plage est très fréquentée en milieu de journée. Si vous le souhaitez, vous pouvez rejoindre à pied ou en tuk-tuk des endroits plus tranquilles au nord ou au sud.
Plus au nord de Bamburi se trouve la plage de Shanzu. Plus calme et plus pittoresque que l'effervescence de Bamburi, elle est bordée de palmiers qui surplombent le sable et son eau est d'une clarté exceptionnelle.
Si Nyali est le cœur vibrant des plages de Mombasa, Shanzu s'apparente davantage à un jardin privé : un havre de paix et de beauté. C'est un lieu idéal pour les couples ou quiconque recherche la tranquillité tout en restant proche des commodités de la ville.
À 20 km au sud de Mombasa, après avoir pris le ferry de Likoni, vous atteindrez la plage de Diani, sans doute la plus célèbre du Kenya. Diani est réputée pour ses eaux turquoise cristallines et son sable blanc fin qui s'étend sur 10 km. Grâce à un récif corallien au large, l'océan y est calme, ce qui en fait un lieu idéal pour la baignade à toute heure de la journée.
Diani, c'est un peu la carte postale tropicale de Mombasa. On la retrouve souvent dans les magazines de voyage et le rythme de vie y est radicalement différent de celui de la ville : au lieu des centres commerciaux, on y pratique la plongée avec tuba ou le yoga sur la plage. Même sans y passer la nuit, une excursion d'une journée à Diani vaut le détour, ne serait-ce que pour la beauté des paysages.
Les plages de la côte kényane sont généralement sûres pour la baignade, mais quelques précautions vous permettront de passer un voyage sans souci : Conditions de baignade : Les plages de Mombasa sont généralement calmes, mais soyez attentifs aux drapeaux rouges et jaunes (zones de baignade surveillées) et aux conseils locaux. Les récifs peuvent engendrer de forts courants ou des dénivellations abruptes. Attention aux courants de retour, surtout en dehors des réserves naturelles. En cas de doute, demandez aux sauveteurs ou aux habitants. Protection solaire : Le soleil équatorial est intense. Appliquez toujours une crème solaire résistante à l'eau et à indice de protection élevé, portez un chapeau et des lunettes de soleil anti-UV, et buvez beaucoup d'eau. L'ombre peut être rare sur certaines plages, alors utilisez des parasols ou les arbres. Vendeurs ambulants sur la plage : À Mombasa, vous croiserez de sympathiques « garçons de plage » proposant massages, tatouages au henné ou photos. Un simple « pole pole » (mot swahili signifiant « doucement », autrement dit « non merci ») suffit généralement à les faire taire. Si vous souhaitez un service, convenez d'un prix avant de commencer. Le racolage est courant et fait partie intégrante de la vie balnéaire locale, mais les vendeurs sont généralement respectueux en cas de refus. Objets de valeur: Ne laissez jamais vos affaires sans surveillance. Utilisez les coffres-forts ou les casiers de l'hôtel lorsque c'est possible. Si vous emportez des objets de valeur à la plage, gardez-les avec vous ou confiez-les momentanément à une personne de confiance. Prenez des photos avant de poser vos affaires, au cas où quelqu'un les oublierait. Respect de l'environnement : Contribuez à la propreté des plages : ramassez vos déchets ou utilisez les poubelles. Ne marchez pas sur les coraux et ne dérangez pas les tortues qui viennent y pondre (elles nichent dans certaines zones comme Diani d’avril à octobre). Code vestimentaire : En dehors des zones balnéaires principales, une tenue vestimentaire modeste est de rigueur lors de vos déplacements en ville ou dans les quartiers résidentiels. Sur la plage, le maillot de bain est autorisé, mais il est préférable de se couvrir avant de quitter les lieux.
Grâce à ces conseils, les visiteurs pourront profiter pleinement des magnifiques côtes de Mombasa tout en restant en sécurité et en respectant les coutumes locales.
Les eaux chaudes de l'océan Indien invitent les amoureux de la mer à plonger pour vivre de nombreuses aventures.
Situé à proximité de Bamburi et au nord de Nyali, le parc national marin de Mombasa est un écosystème récifal corallien protégé. Il s'étend sur environ 10 kilomètres carrés et est bordé de plages. Le récif abrite des coraux aux couleurs éclatantes et une faune marine tropicale abondante.
Pour les plongeurs certifiés ou souhaitant l'être, Mombasa offre d'excellentes plongées au large de ses récifs.
Les bateaux de plongée partent généralement tôt (entre 6 h et 7 h) et des collations sont offertes. Si vous plongez pendant la saison des pluies, attendez-vous à une eau plus fraîche et à d'éventuelles averses lors des intervalles de surface (mais la plongée se poursuit). Toutes les plongées commencent et se terminent au site de plongée de Turtle Bay, près du parc de la carrière de Bamburi, qui dispose des installations nécessaires.
Nager avec les dauphins sauvages est une expérience unique à Mombasa. La population de grands dauphins et de dauphins à bosse au large des côtes est florissante. Des excursions en bateau pour observer les dauphins sont proposées à Diani et Watamu (Watamu étant plus au nord).
Note éthique : Choisissez des opérateurs respectueux de la faune sauvage. Ne payez pas pour nager avec des dauphins en captivité (illégal au Kenya). Privilégiez plutôt une excursion en bateau pour observer les groupes de dauphins dans leur habitat naturel. C’est une sortie mémorable si les dauphins sont actifs, qui se termine souvent par l’observation de poissons volants ou une pause pique-nique sur la plage.
La tradition de pêche à Mombasa s'étend à la pêche sportive. Les sorties en mer ciblent les grands poissons comme le marlin, le voilier, le thon et le barracuda.
Ce n'est pas un endroit pour tous les visiteurs, mais pour les pêcheurs, c'est un lieu de pêche exceptionnel. Même observer un professionnel ferrer un marlin est captivant, et on ne sait jamais quand un voilier bondissant hors de l'eau va surgir.
Outre les activités nautiques, la côte de Mombasa offre de nombreuses distractions :
En résumé, la chaleur et la biodiversité de l'océan Indien font de Mombasa un paradis pour les amoureux de la mer. Que vous préfériez la plage ou l'aventure, vous trouverez de quoi vous divertir.
Même depuis la côte, on peut apercevoir la faune sauvage emblématique du Kenya. De nombreux parcs sont accessibles depuis Mombasa pour des excursions d'une journée ou des séjours de plusieurs jours.
Le parc national de Tsavo Est, l'un des plus grands du Kenya (plus de 13 700 km²), se situe à environ 100 km au nord-ouest de Mombasa. Célèbre pour ses « éléphants rouges » (dont le pelage est recouvert de poussière en raison de la terre rouge), il offre un paysage africain emblématique : broussailles, baobabs et affleurements rocheux.
Globalement, le parc national de Tsavo Est se prête bien à un safari d'une journée. Il offre un panorama spectaculaire sur la faune typique de la savane africaine, mais n'oubliez pas que le trajet est long ; prévoyez donc de partir tôt.
Souvent associé au Tsavo Est, le Tsavo Ouest est géographiquement limitrophe (bien que séparé par une voie ferrée) et se situe à environ une heure de route à l'ouest du Tsavo Est. Plus petit (environ 9 400 km²), il offre une plus grande variété de paysages : collines volcaniques, forêts de montagne, rivières et sources.
Tsavo Ouest, avec ses sources et ses collines boisées, offre une expérience plus variée. Plus calme (moins fréquenté), il permet d'observer la faune sauvage dans toute sa splendeur. Combiner Tsavo Est et Ouest permet de réaliser un séjour de plusieurs jours avec une nuit en lodge (par exemple, au barrage d'Aruba ou au parc safari de Taita Hills).
À une heure de route au sud de Mombasa (après Diani), la réserve de Shimba Hills offre la possibilité d'observer la faune forestière et des paysages tropicaux. Cette petite réserve (environ 260 km²), principalement boisée, abrite quelques dizaines d'éléphants et l'antilope sable, une espèce menacée.
Combiner une visite du parc Shimba avec une journée à la plage (ou l'alterner avec une visite du parc Diani et un retour) est une option populaire. C'est particulièrement adapté aux familles ou aux passionnés de faune sauvage qui recherchent une alternative aux parcs classiques abritant les Big Five.
Pour les voyageurs souhaitant prolonger leur séjour, Mombasa sert de point de départ pour des safaris plus longs :
Pour les excursions de plusieurs jours, les prix varient considérablement selon la catégorie d'hébergement : deux personnes pour un séjour de deux jours et une nuit au parc national de Tsavo, en hébergement de catégorie moyenne, peuvent payer entre 300 et 400 USD chacune, tandis que les lodges de luxe, avec tous les repas, les guides et les safaris, peuvent coûter plus de 700 USD par personne et par nuit. Il est préférable de faire appel à un voyagiste réputé qui gère le transport, l'hébergement et les droits d'entrée dans les parcs. La plupart des safaris peuvent être réservés en ligne ou auprès de la réception de votre hôtel à Mombasa.
De nombreuses entreprises proposent des excursions, il est donc crucial d'en choisir une de qualité. Recherchez : – Réputation: Consultez les avis sur TripAdvisor ou SafariBookings. Les opérateurs locaux proposant des guides agréés (badge vert) et des véhicules 4x4 en bon état sont idéaux. Services inclus : Les excursions doivent inclure le transport, les droits d'entrée dans les parcs, les repas et l'hébergement (pour les excursions de plusieurs jours), ainsi que les honoraires du guide. Veuillez vérifier ce qui est optionnel ou en supplément. Groupe vs. Privé : Les safaris en groupe sont moins chers mais avec des horaires de départ fixes. Les excursions privées (même pour votre seul groupe) coûtent plus cher mais sont flexibles. Confort du véhicule : Les fourgons de safari 4x4 ou les Land Cruiser sont la norme. Vérifiez s'il s'agit d'un hayon de toit pour une meilleure visibilité (important pour les photos). Expérience de guide : Un chauffeur-guide expérimenté fait toute la différence ; il repère les animaux et partage ses connaissances sur le comportement de la faune sauvage. Si possible, choisissez des guides affiliés à la Kenya Professional Safari Guides Association (KPSGA).
Ne choisissez pas uniquement l'option la moins chère ; économisez un peu plus pour garantir fiabilité et sécurité. De plus, réservez le plus tôt possible en haute saison (juin à octobre, vacances de décembre). Un acompte est généralement demandé ; consultez les conditions d'annulation en cas de changement d'horaire.
En résumé, depuis un camp de base en bord de mer, un monde de faune sauvage s'offre à vous. La situation géographique de Mombasa permet d'associer facilement un safari kenyan à des loisirs côtiers, offrant ainsi deux facettes très différentes du pays en un seul voyage.
Au-delà des plages et de la faune sauvage, Mombasa offre des sites culturels et des villes voisines qui méritent d'être visitées.
[Excerpt: Off-site: found separate info no direct open, rely on knowledge.] The Gedi Ruins lie about 120 km north of Mombasa (near Watamu) and date back to the 13th–17th centuries. They represent a medieval Swahili settlement reclaimed by forest until excavated by archaeologists. The site includes the remains of a palace, mosques, and houses with intricately carved pillars. A distinctive “Arabic sundial” stands under a baobab tree.
Encore plus près de Mombasa, Jumba la Mtwana est un autre site archéologique swahili (à environ 30 km au nord). Plus petit, il est situé sur une plage magnifique. C'est un endroit pittoresque pour admirer le coucher du soleil ; une mosquée, un palais et un fort subsistent au milieu des cocotiers. Un musée sur place présente des objets anciens. Une visite rapide de deux heures est possible sur la route de Mombasa ou en revenant ; le site est souvent inclus dans les excursions d'une journée à Watamu.
(Comme décrit plus haut, Bombolulu propose des boutiques, mais aussi des spectacles culturels.) Des démonstrations d'artisans (perlage, sculpture) d'une heure sont également proposées, ainsi que des spectacles de danse l'après-midi (danses et musique Mijikenda). Pour les passionnés de culture, le Centre offre un aperçu de l'artisanat et des traditions locales. Les spectacles (incluant chants et percussions) coûtent généralement environ 300 KES et ont lieu en milieu de journée ou en soirée pour les groupes ayant réservé.
Un peu plus au nord le long de la côte (100–130 km), les villes de Watamu et Malindi sont d'excellentes destinations pour des excursions.
Comment s'y rendre : Des navettes touristiques relient Mombasa à Malindi. Vous pouvez également louer une voiture ou opter pour une excursion organisée le long de la côte. Si le temps vous le permet, une excursion de deux ou trois jours à Watamu, Malindi (et peut-être au musée Giriama à Malindi) constitue un prolongement agréable de votre séjour côtier. Le paysage se transforme alors, passant de l'effervescence de Mombasa à l'atmosphère plus paisible des stations balnéaires.
Plus près, la ville de Kilifi (sur le continent, au nord de Mombasa) et la crique de Kilifi qui la borde méritent d'être mentionnées. Le principal attrait de Kilifi réside dans sa crique pittoresque enjambée par un pont à haubans sinueux. Les excursions en kayak sont très prisées sur les criques de Mtwapa et de Kilifi, où les chenaux bordés de mangroves abritent des périophtalmes et des martins-pêcheurs. Le week-end, les restaurants du front de mer de Kilifi s'animent au son de la musique swahilie et proposent des pizzas swahilies (une spécialité régionale). De petits boutres transportent locaux et touristes sur la crique pour des excursions ou des repas (Kilifi Sailing propose des sorties en boutre au coucher du soleil). Même une simple traversée du pont historique de Kilifi à l'heure dorée est un moment inoubliable. Kilifi offre une atmosphère décontractée, avec ses cafés accueillants servant des jus de fruits frais et des en-cas côtiers.
Une excursion d'une demi-journée à Kilifi ou Mtwapa est possible si vous avez une voiture. À Kilifi, ne manquez pas l'aquarium de tortues de Mnarani, un petit centre de conservation où vous pourrez tenir une tortue et découvrir leurs habitudes de nidification. L'entrée coûte moins de 5 USD. Petit mais captivant, il est idéal pour les familles.
Pour les voyageurs en quête d'une aventure culturelle enrichissante, envisagez de prolonger votre séjour jusqu'à Lamu. C'est plus loin : environ 10 heures de route et de ferry depuis Mombasa, ou 1 heure de vol depuis Mombasa (avec correspondance à l'aéroport Wilson de Nairobi) jusqu'à l'aéroport Manda de Lamu.
Lamu offre un rythme de vie totalement différent et plus paisible, et permet de découvrir le patrimoine culturel qui a influencé Mombasa (notamment son architecture et sa langue). Même si elle ne figure pas au programme principal, la mentionner ici offre une option intéressante aux voyageurs aventureux.
La cuisine swahilie de Mombasa est une savoureuse mosaïque de saveurs africaines, arabes et indiennes. Le lait de coco et l'huile de palme constituent la base onctueuse de nombreux plats, tandis que des épices comme la cardamome, la cannelle et le cumin leur confèrent une chaleur réconfortante. Le passé commercial de la côte explique que même les plats traditionnels d'Afrique de l'Est se parent souvent d'une touche indienne (comme le riz biryani ou le chapati). Les fruits de mer occupent une place de choix : poissons grillés, currys et ragoûts se côtoient à presque tous les coins de rue. Les repas sont souvent accompagnés de mets de base tels que l'ugali (une bouillie de farine de maïs), le wali wa nazi (riz au lait de coco) ou les chapatis (pains plats).
La cuisine de rue est une véritable tradition ici. Par exemple, on trouve des samosas (beignets indiens fourrés à la viande ou aux légumes épicés) et des bajias (beignets de pois chiches) sur les étals. Les jus de fruits frais – canne à sucre, mangue, noix de coco – sont omniprésents. Le café traditionnel (« kahawa thungu », café fort, sucré et épicé) est une spécialité locale, souvent accompagné de beignets locaux (mahamri). À Mombasa, manger, c’est bien plus qu’une question de goût : c’est un moment de partage et de convivialité. S’asseoir sur une caisse en bois dans une ruelle du marché avec les habitants, c’est l’expérience la plus authentique qui soit.
Ce riz parfumé est cuit avec du lait de coco et de l'eau, parfois agrémenté d'une pointe de cardamome. Il est crémeux et légèrement sucré. Le wali wa nazi accompagne souvent les currys de poisson ou de coco – le riz absorbe les sauces onctueuses. Essayez-le avec du thon grillé.
Un plat swahili classique : du poulet grillé ou rôti nappé d’une épaisse sauce à la noix de coco et aux cacahuètes, teintée de rouge par les épices masala. Son nom signifie « poulet enrobé ». Riche et acidulé, il est généralement servi avec du riz ou du chapati. La plupart des restaurants touristiques proposent une version classique, tandis que les restaurants locaux le préparent plus épicé.
Le biryani de Mombasa témoigne de l'influence indienne. Des couches de riz épicé et de viande (souvent de chèvre ou de poulet) sont cuites au four avec des oignons frits, des raisins secs et des noix. Il est souvent garni d'un œuf dur et servi avec du kachumbari (salade de tomates et de concombres). Le biryani local est moins gras que certaines versions urbaines ; un plat copieux et parfumé.
Savourez-les au petit-déjeuner. Ce sont des beignets moelleux, frits et parfumés à la cardamome, souvent en forme de losange. Les locaux les trempent dans le thé. Croustillants à l'extérieur, moelleux à l'intérieur et légèrement sucrés, vous les trouverez vendus fumants sur les marchés tôt le matin.
Bien que d'origine kenyane, le nyama choma (viande grillée) est également très apprécié à Mombasa. Le chevreau et le bœuf sont les viandes les plus courantes. Les vendeurs le grillent sur des supports à charbon de bois ; on l'achète généralement au poids. On le déguste souvent simplement avec du sel ou un chutney épicé, et on le mange avec les doigts, trempés dans du kachumbari. Un barbecue de rue en soirée est une tradition : les brochettes qui grésillent et l'arôme de fumée font partie intégrante de l'expérience.
Crabes, crevettes, poulpe, homard – tout ce qui est fraîchement pêché. Les pêcheurs swahilis vendent leur pêche tôt le matin sur les marchés de la ville, et les restaurants la grillent simplement avec des épices et du citron vert. Goûtez peut-être au « namtat », un poisson entier (vivaneau ou poisson-perroquet), ou au curry de poulpe. Les fruits de mer sont souvent accompagnés de wali wa nazi. N'oubliez pas de les accompagner d'un verre de jus de canne à sucre ou d'eau de coco.
Pour un repas d'ambiance au cœur de l'histoire : – Café Jahazi : Dans les ruelles étroites de la vieille ville, ce café aux murs de pierre propose une cuisine fusion swahilie et indienne. Goûtez leurs plateaux de fruits de mer ou leurs currys végétariens. Ils servent du café filtre local et du chai dans des tasses traditionnelles. Le Tamarin (Port de Kilindini) : Une expérience gastronomique haut de gamme sur une terrasse surplombant le port. Spécialisé dans les fruits de mer (goûtez les huîtres et la bisque de homard). Tenue décontractée chic. C'est un peu plus cher (plats principaux environ 20 USD), mais la vue et l'ambiance sont superbes. Restaurant Blue Room (Vieille Ville) : Propose une cuisine fusion italo-swahilie : pizzas et pâtes, samoussas et poulet au curry. Ouvert tard, ambiance décontractée, avec terrasse. Idéal pour un dîner tardif. Plats insulaires : Un petit restaurant local près du marché aux poissons. Fréquenté par de nombreux habitants du coin, il propose une cuisine sans prétention : des plats de curry copieux et du poisson frais. Très abordable (3 à 6 USD par plat). Restaurant Forodhani : Sous une tente blanche au bord du ruisseau, les fruits de mer sont à l'honneur : grosses crevettes grillées et vivaneaux, par exemple. Le soir, on y trouve parfois de la musique en direct et une délicieuse brise marine.
La zone balnéaire recèle des trésors : – Plage de Tamarind (Nyali) : L'établissement The Tamarind situé en bord de mer. Il propose une cuisine internationale et swahilie, un cadre verdoyant et des feux de camp tous les soirs. Idéal pour déguster des fruits de mer et admirer le coucher du soleil. Bollywood Bites (Nyali) : Excellente cuisine indienne (curry, biryani, tandoori). De nombreux habitants affirment que c'est le meilleur curry de la ville. Ambiance décontractée et abordable, situé près d'un centre commercial. Java House (Mombasa Mall et autres succursales) : La chaîne kenyane (café, sandwichs, pâtes). Idéale pour un petit-déjeuner rapide (jus de fruits frais, viennoiseries) ou un déjeuner. – De nombreux hôtels de plage (Sarova, Voyager, Diamonds Dream, etc.) proposent des buffets ou des restaurants gastronomiques ouverts aux personnes extérieures à l'hôtel, moyennant un supplément. Les buffets offrent souvent un mélange de plats kenyans et internationaux.
Les vendeurs ambulants de Mombasa raviront les gourmets aventureux : – Viandes grillées : Cherchez les stands en bord de route proposant des brochettes de nyama choma (chèvre ou poulet). Accompagnez-les d'ugali ou de chapati. C'est sans danger car fraîchement grillé, mais évitez la salade et les plats froids. Chapati et Mbuni : Dans les petits restaurants africains de rue, on peut trouver des chapatis garnis de kuku ou d'autres farces. Le mbuni est du bœuf haché frit avec des légumes et des épices – délicieux dans un chapati roulé. Poulpe et poisson : Certains restaurants d'influence indienne proposent des grillades de poisson tandoori/de thon (thon rouge) ou de poulpe. Café sec : On trouve des vendeurs de jus de canne à sucre à presque tous les coins de rue. Le jus de canne frais est sucré et légèrement fibreux. Autre incontournable de la cuisine de rue : le kahawa thungu, un café chaud épicé à base de gingembre, de cardamome, de cannelle et fortement sucré. Les locaux le boivent comme du thé. Fruits: Sur le front de mer, des vendeurs proposent des ananas frais coupés en rondelles pour 100 KES, et les marchés regorgent de mangues. Pour vous désaltérer, optez pour une noix de coco fraîchement ouverte (environ 200 KES), souvent vendue sur la plage ou en bord de route.
Les voyageurs à petit budget peuvent bien manger pour moins de 5 USD par jour en suivant ces conseils (chaque repas coûte entre 200 et 400 KES). Assurez-vous simplement que les grillades soient bien cuites et que les jus de fruits soient fraîchement servis. Se laver les mains ou utiliser du gel hydroalcoolique est indispensable avant de goûter quoi que ce soit.
Pour ceux qui restent plus longtemps ou qui cuisinent, les supermarchés modernes sont nombreux : – Carrefour (Grand hypermarché du City Mall, Nyali) : Vaste choix de fruits et légumes, de viandes et de produits internationaux. Naïf, Défenses, Chandarana: Chaînes d'épiceries kényanes ayant des points de vente à Mombasa. – Marché de Kongowea C'est idéal pour faire de bonnes affaires sur les produits locaux et les fruits de mer, surtout si vous avez un réfrigérateur. Les prix sont assez bas ; par exemple, un kilo de mangues peut coûter 50 KES.
Si vous prévoyez de cuisiner vous-même, vous pouvez acheter du poisson typiquement kenyan (comme un gros tilapia) et le faire griller ou frire. N'oubliez pas de négocier les prix sur les marchés : le poisson frais est très bon marché par rapport aux standards occidentaux, mais prévoyez de payer au kilo. Cuisiner dans un appartement de location est facile une fois les ingrédients réunis.
Avec de l'eau et du jus : – Bière Tusker : La bière blonde locale est omniprésente. On trouve également des bières artisanales plus petites comme la Pilsner. Les prix des boissons alcoolisées sont plus élevés que ceux des boissons non alcoolisées (une bouteille coûte environ 250 KES en magasin). Cocktail Dawa : Une spécialité des bars de Mombasa : vodka, citron vert, miel et menthe, servie avec un bâtonnet trempé dans le miel. On la trouve dans les pubs de Nyali ; elle est douce et forte. Mandazi et Chai : Il ne s'agit pas d'une boisson, mais d'un accord petit-déjeuner local : un mandazi (beignet d'Afrique de l'Est) accompagné d'une tasse de chai (thé épicé au lait). Épices: L'achat de mélanges d'épices permet de recréer chez soi le chai swahili (souvent appelé « chai masala » ici). On trouve également au menu du jus de fruit de la passion (préparé avec le fruit frais du même nom) et des sodas aromatisés comme le « soda à la banane » ou le « cola ».
La vie nocturne de Mombasa se concentre principalement dans deux zones : la route côtière de la côte nord (Nyali/Bamburi) et la ville de Mtwapa au nord.
Pour un aperçu des traditions musicales kenyanes : – Char Choma Bar (Kizingo)Tirant son nom de la viande rôtie (nyama choma), ce bar propose des concerts de Benga (un style musical local axé sur la guitare) et d'autres tubes kenyans. L'ambiance y est enfumée et animée, idéale pour une soirée locale. Aucune enseigne n'est visible à l'extérieur ; demandez à un taxi de vous indiquer le Char Choma Bar. Spectacles culturels de l'hôtel : De nombreux hôtels (comme le Leopard Beach Resort à Diani ou le Voyagers à Nyali) proposent des danses masaï ou des spectacles de percussions swahilies en soirée. Généralement gratuits pour les clients de l'hôtel ou sur réservation. C'est une façon touristique, mais agréable, d'assister à des danses traditionnelles sans trop s'éloigner de la ville. Musique Taarab : Originaire de Zanzibar, le taarab est joué dans certains complexes hôteliers d'Afrique de l'Est. Les locaux apprécient également les musiques folkloriques luo et côtières. Avec un peu de chance, vous pourrez assister à un spectacle de taarab en direct, par exemple au restaurant Dhow Bird à Diani, ou encore, il arrive que des hôtels kenyans fassent appel à des artistes zanzibarites.
Mombasa possède une petite scène cinématographique : – Lampe Cinemax : Le principal cinéma de la ville projette des films hollywoodiens et bollywoodiens (Mombasa abrite une importante communauté indienne). Prix des billets : environ 800 KES pour la 2D, plus cher pour la 3D. Le complexe comprend également un bowling et un petit casino. Idéal pour une sortie par temps de pluie ou simplement pour se divertir. Événements en plein air : Il arrive que des parcs ou des centres culturels organisent des projections de films ou des spectacles (surtout pendant les vacances scolaires). Consultez les affiches locales si cela vous intéresse.
Pour les jeux de hasard : – Le casino Golden Key (restaurant Tamarind Tamasha)Situé à l'hôtel Tamarind, cet établissement élégant propose poker, blackjack, roulette et machines à sous. Petit mais haut de gamme (déconseillé aux enfants, tenue de soirée exigée). – On trouve également des casinos plus petits dans de grands hôtels comme le Voyager et le Nyali Beach Hotel. Jouez de manière responsable et sachez que la loi kényane interdit aux locaux de jouer (réservé aux touristes). Les horaires d'ouverture sont souvent jusqu'à 4 h du matin.
La vie nocturne à Mombasa est globalement sûre à condition de rester vigilant. Évitez les zones non éclairées après la tombée de la nuit, restez groupés et rentrez toujours en taxi ou en VTC de confiance. Consommez de l'alcool avec modération, surtout par forte chaleur, car la déshydratation est un risque. En prenant certaines précautions, les soirées à Mombasa peuvent être une conclusion animée à des journées d'exploration.
Mombasa, comme toute grande ville, exige les précautions d'usage, mais la plupart des voyageurs y séjournent sans encombre. La ville est généralement sûre en journée : la police et les agents de tourisme patrouillent la vieille ville et les plages. La criminalité envers les touristes est relativement faible comparée à certaines capitales, mais des vols à la tire peuvent survenir. Les problèmes les plus fréquents sont les vols à la tire ou les vols de sacs dans les lieux fréquentés (marchés, stations de matatus) et les amendes de police non officielles.
Globalement, Mombasa n'est pas dangereuse. Les incidents impliquant des touristes sont rares si vous êtes prudent. Les complexes hôteliers et les grands hôtels appliquent des mesures de sécurité strictes. Les sauveteurs sur les plages surveillent les baigneurs. Sur le plan humain, la plupart des habitants sont accueillants ; ils dépendent du tourisme. Fiez-vous à votre intuition et, si quelque chose vous paraît suspect (comme un vendeur insistant ou un rabatteur trop zélé), éloignez-vous poliment. Comme dans toute grande ville, un peu de vigilance vous garantira un séjour réussi.
En suivant ces quelques conseils pratiques, la plupart des visiteurs se sentent suffisamment en sécurité pour explorer les environs librement. Les habitants vous proposeront généralement leur aide si vous semblez en véritable besoin ; n’hésitez donc pas à demander de l’aide au personnel de votre hôtel ou aux commerçants si vous avez des doutes sur votre itinéraire ou sur la sécurité.
Mombasa est classée comme zone à risque de paludisme toute l'année. Il n'existe pas de quartiers miraculeusement « sûrs », car les moustiques sont actifs le soir et tôt le matin. Des stratégies de prévention efficaces sont donc essentielles.
Les symptômes du paludisme (fièvre, frissons, maux de tête) peuvent apparaître jusqu'à plusieurs semaines après le retour ; surveillez donc votre santé. Emportez une petite trousse de premiers secours comprenant des antipaludiques si prescrits. En cas de maladie grave, l'hôpital le plus proche est l'hôpital de Mombasa (privé) ou l'hôpital Coast General. Une assurance voyage couvrant le rapatriement sanitaire est recommandée, car le paludisme grave nécessite une prise en charge rapide dans un établissement adapté.
Les pharmacies locales (« Dawa ») sont nombreuses à Mombasa ; vous y trouverez des analgésiques et des médicaments pour l’estomac. Elles ne délivrent d’antipaludiques et d’antibiotiques que sur ordonnance ; pensez donc à les emporter. Les hôpitaux et les cliniques de Mombasa sont bien équipés.
Même si vous êtes en bonne santé, une assurance voyage est indispensable en cas de maladie ou de blessure imprévue. Les Kenyans prennent la santé très au sérieux et insisteront pour que vous consultiez un médecin si votre état s'aggrave (ils considèrent souvent qu'il est de leur devoir moral d'encourager les soins médicaux).
Rester connecté est facile à Mombasa : – Cartes SIM : Les cartes SIM kényanes (Safaricom ou Airtel) sont bon marché et faciles à acheter (un passeport peut être requis). Les forfaits prépayés offrent des données abordables (environ 10 USD pour 5 à 10 Go). Le réseau Safaricom est légèrement plus étendu, mais les deux opérateurs couvrent bien Mombasa. Le rechargement se fait dans les commerces et le paiement mobile (M-Pesa) est omniprésent. M-Pesa est pratique pour les petits paiements (vous pouvez payer les chauffeurs de taxi ou les petits commerces avec M-Pesa). par exemple : Si vous préférez ne pas utiliser de carte SIM locale, pensez aux forfaits eSIM (Airalo et d'autres opérateurs proposent des forfaits data au Kenya à la semaine ou au mois à des tarifs intéressants). C'est une bonne solution pour conserver votre numéro d'origine tout en ayant accès à internet. Wi-Fi : La plupart des hôtels et de nombreux cafés/restaurants proposent le Wi-Fi gratuit. La qualité de la connexion varie ; les complexes hôteliers offrent généralement un Wi-Fi fiable partout. Attendez-vous à des débits plus lents dans les zones reculées ou dans les bus. Lignes d'assistance téléphonique : Les grands hôtels indiquent l'indicatif régional (041). Urgences : Police/Ambulance/Pompiers – 999 ou 112. Ligne d'assistance téléphonique de la police touristique : 0800-720000. Office du tourisme : 0722-204-276 pour toute information ou assistance.
Rester en contact avec ses proches via WhatsApp, Skype ou e-mail est facile une fois connecté à Internet (données mobiles ou Wi-Fi). Uber et Bolt nécessitent également des données mobiles ; assurez-vous donc d'avoir un forfait. Google Maps est un bon outil de navigation (mais vous pouvez utiliser des cartes hors ligne si besoin).
Pour s'intégrer avec respect : – Habillez-vous modestement : Surtout en dehors de la plage. Couvrez vos épaules et vos genoux lorsque vous visitez des villes ou des sites religieux. Dans les stations balnéaires, il est acceptable de porter un maillot de bain sur le sable, mais couvrez-vous toujours une fois hors de la plage (avec un paréo ou une chemise). Salutations: Salutations swahili comme « La chose » ou "Nouvelles" Un simple « Bonjour » ou « Comment allez-vous ? » suffit amplement. Les hommes peuvent se serrer la main ; les femmes hochent souvent la tête ou effleurent légèrement la personne lorsqu’elles saluent des musulmans. « Asante » signifie merci ; "S'il te plaît" C'est agréable. Un sourire est universel. Règles de conduite à la mosquée : Si vous êtes invité à entrer dans une mosquée (ce qui est rare pour les touristes, sauf au temple hindou de Shree Dwarikadham), retirez vos chaussures et portez des vêtements qui couvrent vos bras et vos jambes. Les femmes doivent apporter un foulard pour se couvrir les cheveux. Photographie: Demandez la permission avant de photographier des personnes, surtout des femmes. Prendre des photos d'enfants sur les marchés demande souvent un petit pourboire s'ils acceptent de poser. Ne photographiez pas les bâtiments militaires, les commissariats de police ni les bureaux de vote/agents de la force publique. Négociation : Sur les marchés et les étals de rue, le marchandage est de mise. Soyez toujours poli et souriez. non non. – Respect: Manifester sa colère en public ou hausser le ton peut être perçu comme un manque de respect. Il est préférable de rester calme et patient en cas d'imprévu (par exemple, surréservation ou légers retards, ce qui arrive). Ramadan: Si vous voyagez pendant le Ramadan, sachez qu'il est considéré comme impoli de manger ou de boire en public pendant la journée. De nombreux restaurants continuent de servir, mais il est plus prudent de dîner discrètement avant le coucher du soleil. La ville est un peu plus calme pendant la journée, surtout dans les quartiers musulmans. LGBTQ+ : Le Kenya est un pays socialement conservateur. Les relations homosexuelles n'y sont pas acceptées ouvertement. Les démonstrations d'affection en public entre couples de même sexe peuvent susciter des réactions négatives. Les voyageurs LGBTQ+ sont invités à faire preuve de bon sens et de discrétion.
Le respect de ces normes culturelles témoigne de votre courtoisie envers vos hôtes et vous vaut généralement un accueil chaleureux. Les Kenyans sont généralement très polis et serviables, et ils apprécient que les visiteurs fassent l'effort de respecter les coutumes locales.
Le climat chaud et les activités variées de Mombasa en constituent les éléments essentiels : – Vêtements légers : Des chemises, des shorts et des robes d'été en coton ou en lin respirant conviennent parfaitement pour la journée. Une chemise légère à manches longues et un pantalon sont utiles pour les soirées (protection contre les moustiques, discrétion). Maillots de bain : Un ou deux maillots de bain (les hommes peuvent apporter un short de bain). Un t-shirt anti-UV ou un maillot de bain peut vous protéger du soleil. Apportez un paréo ou un sarong. Protection solaire : Une crème solaire à indice de protection élevé (au moins 30 ou 50), un chapeau ou une casquette à larges bords et des lunettes de soleil anti-UV sont indispensables. Le soleil de midi est intense. Pensez à utiliser un baume à lèvres avec protection solaire. Chaussure: Des tongs ou des chaussures d'eau pour la plage ; des chaussures de marche confortables ou des sandales pour explorer la ville ; une paire de chaussures fermées légères pour la randonnée ou les safaris. Vêtements de pluie : Un imperméable léger et pliable ou un poncho, surtout si vous voyagez pendant la saison des petites pluies. Un parapluie est utile. Répulsif contre les insectes : Utilisez un spray à base de DEET ou de picaridine. Pensez également à traiter vos vêtements avec de la perméthrine avant le voyage ou à acheter des articles traités en usine. Médicaments : Vos médicaments personnels ainsi qu'une petite trousse de premiers secours (pansements, analgésiques, comprimés contre le mal des transports si vous y êtes sujet, etc.). Emportez également des comprimés antipaludiques si vous en prenez à titre préventif (et s'ils ne sont pas facilement disponibles localement sans ordonnance). Technologie et accessoires : Adaptateur de voyage universel (le Kenya utilise des prises de type G, 240 V). Batteries externes pour téléphones. Une coque étanche est pratique pour la plage. Appareil photo avec batteries ou chargeur supplémentaires. N'oubliez pas vos chargeurs et cartes SD. Documents de voyage : Passeport (valide 6 mois après la date de voyage), copies du passeport/visa, documents d'assurance voyage. Il est conseillé de conserver les copies papier séparément des originaux. Divers: Petit sac à dos pour les excursions. Sac de plage ou sac étanche. Serviette à séchage rapide. Gourde réutilisable (l'eau du robinet n'est pas potable, mais vous pouvez la remplir d'eau achetée). En-cas ou barres énergétiques (surtout pour les longues promenades dans les parcs). Divertissement: Livres ou liseuse pour les jours de voyage. Guide de conversation local ou application pour les phrases en swahili (utile pour les salutations et la communication de base). Supplémentaire: Une écharpe ou un châle léger (pratique en cas de fraîcheur soudaine due à la climatisation, ou pour couvrir les épaules dans les lieux de culte). Si vous voyagez avec des nourrissons, emportez du lait en poudre, car il est cher au Kenya.
Un conseil important : voyagez léger mais malin. Les services de blanchisserie sont nombreux, vous pourrez donc reporter vos vêtements. Évitez d’emporter des bijoux ou des objets de valeur que vous ne pouvez pas vous permettre de perdre ; les vols sont rares, mais les portefeuilles peuvent disparaître. Enfin, gardez de la place pour les souvenirs (mais ne ramenez pas de sable ni de corail !). Avec ces quelques conseils, vous serez parés pour profiter du soleil, de la mer et de la culture de Mombasa.
Ces itinéraires illustrent comment concilier culture, aventure et détente à Mombasa. Ils sont modulables en inversant les jours ou en remplaçant certaines activités (par exemple, le parc Haller par le parc Nguuni, ou en ajoutant une visite au spa ou au golf). L'astuce consiste à bien organiser son temps en fonction des lieux : privilégiez les activités proches les unes des autres (évitez les allers-retours en ville) et commencez les safaris tôt le matin. Ces itinéraires reflètent également un rythme de vie typique : ne pas surcharger son programme et prévoir des moments de détente à la plage après les excursions.
Apprendre quelques mots vous rendra sympathique aux yeux des locaux. Phrases utiles : – Salutations: « Jambo » ou « Habari yako » (bonjour/comment vas-tu ?). "Mzuri" (bien). – Merci: « Asante » (merci). « Asante sana » (merci beaucoup). S'il te plaît: « Tafadhali. » (Les locuteurs swahilis disent souvent « s'il vous plaît » en anglais.) Oui/Non: « Oui » / « Non. » – Combien? “Bei gani?” (Lorsqu'on fait les courses). – Où est…? « … où est-ce ? » (par exemple, « où sont les toilettes ? »). Manger/Boire : « Ninakula » (je mange), « Ninakunywa » (je bois). – Instructions: « Kuwaangalifu » (attention, fais attention) – utile avant de descendre d'un trottoir. Nombres: Un (1), deux (2), trois (3), (en apprendre seulement 5 est utile). – Oui, un peu : “Ndiyo, kidogo” (utile quand on a besoin d'aide). – Urgence: « Nisaidie » signifie « aidez-moi ». Conseils de prononciation : accentuez les syllabes, par exemple, salama (paix/sécurité) se prononce sah-LAH-mah. Les habitants apprécient même les tentatives hésitantes.
Au Kenya, le courant est de 240 V à 50 Hz, avec des prises de type G (trois broches carrées comme au Royaume-Uni). La plupart des grands hôtels disposent d'adaptateurs de prise sur demande (et de multiprises). Emportez un adaptateur universel avec protection contre les surtensions pour vos appareils. La tension étant stable, vos appareils électroniques personnels (téléphones, appareils photo) fonctionneront sans problème sur une tension de 100 à 240 V. Pour les sèche-cheveux ou les rasoirs, utilisez un modèle de voyage ou votre adaptateur ; certains hôtels ayant un nombre limité de prises, il est conseillé de charger un seul appareil à la fois.
Notez ces informations et gardez-en une copie dans votre portefeuille. Informez votre famille de ces contacts. Idéalement, séjournez dans un endroit où vous pourrez obtenir de l'aide rapidement en cas de besoin.
Mombasa fait souvent partie d'un voyage plus long au Kenya, voire en Afrique de l'Est. Voici quelques extensions possibles :
De nombreux voyageurs combinent ville et littoral. Vous pouvez emprunter le SGR ou un vol court (45 minutes) entre Nairobi et Mombasa. Nairobi offre la fraîcheur des hauts plateaux, des parcs et des musées. Incontournables : le parc national de Nairobi (safari en pleine ville), le Giraffe Centre et les marchés culturels. Selon votre itinéraire, vous pouvez commencer par Nairobi (pour des correspondances plus sûres à l'aéroport) et terminer par Mombasa, ou inversement. Prévoyez au moins 2 à 3 jours à Nairobi pour découvrir les principaux sites. La fraîcheur des soirées de Nairobi contraste avec les nuits tropicales de Mombasa ; emportez donc une veste légère.
Si la plage et un safari pour observer les Big Five sont vos priorités, pensez à ajouter le Maasai Mara à votre programme. Prenez un vol depuis Nairobi ou Wilson jusqu'au Mara. Idéalement, prévoyez 4 à 5 jours dans le Mara pour profiter pleinement des safaris (la migration annuelle des gnous a lieu de juillet à octobre). Un itinéraire possible : Nairobi (2 jours) → Mara (3 jours) → Mombasa (3 à 5 jours). Le transport est le principal facteur à prendre en compte : soit Nairobi dessert toutes les destinations (il existe des vols Mumbai-NBO-Mombasa), soit vous pouvez louer une voiture depuis le Mara (mais le trajet est très long). Certains forfaits incluent un vol du Mara à Mombasa. Notez que les visas et les formalités de frontière sont gérés par le Kenya, ce qui simplifie grandement l'organisation.
En descendant vers le sud depuis Mombasa, on arrive en Tanzanie. Zanzibar est une suite logique pour les amoureux de la plage. Plusieurs options s'offrent à vous : Ferry pour Dar es Salaam : Prenez le ferry (voiture/piétons) jusqu'à Likoni, puis rejoignez Dar es Salaam en voiture (ou faites une halte à Dar es Salaam), et enfin le ferry pour Zanzibar. Le ferry Katamaran reliant Dar es Salaam à Zanzibar est efficace (environ 2 heures). Vol: Volez directement de Mombasa à Dar es Salaam ou Zanzibar (Kenya Airways propose des vols, ou vous pouvez opter pour un vol charter). À Zanzibar, vous découvrirez un autre éventail de plages (Nungwi, Kendwa) et la ville historique de Stone Town. Un visa spécifique est nécessaire pour la Tanzanie. Zanzibar a su préserver sa culture swahilie (et de nombreux visiteurs kényans apprécient de la comparer à la vieille ville et à la cuisine de Mombasa). Lamu et Zanzibar partagent une histoire coloniale et commerciale commune, mais la mosquée ottomane et les plantations de cannelle de Zanzibar lui sont propres. Prévoyez 3 à 4 jours pour bien apprécier l'île.
Si vous avez plus de temps, le reste de la côte kényane vous invite à la découverte : – Watamu étendu : Outre les excursions d'une journée, Watamu peut se prêter à un séjour de 2 à 3 jours. C'est une ville paisible, avec de superbes plages (Watamu Beach, Turtle Bay) et un parc marin idéal pour la plongée avec tuba. Kilifi : Une nuit à Kilifi est paisible (large ruisseau, un peu d'animation nocturne). La crête de Vipingo, toute proche, possède un terrain de golf. Autres villes balnéaires : Ukunda et Tiwi, près de Diani, sont de véritables petits coins de paradis. Les complexes hôteliers de Tiwi Beach sont moins chers et entourés de palmeraies. Kipini et Kizingitini sont des villages isolés qui méritent le détour si vous appréciez les villages ruraux et les estuaires de mangroves (ils sont très peu desservis par les transports en commun, mais accessibles aux visiteurs). Forêt d'Arabuko-Sokoke : Au nord de Mombasa, près de Malindi/Watamu, se trouve la plus grande forêt côtière indigène du Kenya. Les ornithologues l'adorent (on y trouve des espèces rares comme le tisserin de Clarke). Vous pouvez y faire de la randonnée ou réserver un safari en jeep avec le KWS. Plage de Galu : Juste au sud de Diani se trouve la plage calme et rocheuse de Galu, avec ses cottages coloniaux et son ambiance conviviale typique de Malindi.
Chacun de ces endroits est plus tranquille que Mombasa et offre détente ou immersion en pleine nature. On peut facilement s'y rendre en voiture ou en navette depuis Mombasa. Même si votre destination principale est Mombasa, pensez-y pour un prochain voyage !
Les voyageurs sont de plus en plus soucieux de leur impact positif. Voici comment être un voyageur responsable :
En faisant preuve d'attention, vous serez accueilli chaleureusement. Les habitants engageront souvent la conversation, et tisser ces liens interculturels est l'un des plus grands plaisirs du voyage. L'hospitalité kenyane est authentique ; la courtoisie en retour contribue à préserver cette chaleur humaine.
L'histoire de Mombasa est celle d'une résilience et d'une hospitalité exceptionnelles, où se mêlent tradition et modernité. En voyageant de manière responsable – en respectant la culture, l'environnement et la communauté – vous enrichirez votre expérience et contribuerez à préserver ce qui fait la singularité de Mombasa pour les générations futures.
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