La Grèce est une destination populaire pour ceux qui recherchent des vacances à la plage plus libres, grâce à son abondance de trésors côtiers et de sites historiques de renommée mondiale, fascinants…
Grand-Bassam se déploie tel un tableau vivant de l'histoire plurielle de la Côte d'Ivoire, où ses façades aux tons ocres et ses rivages bordés de palmiers témoignent de siècles d'échanges culturels. Nichée à 45 kilomètres à l'est d'Abidjan, sur le golfe de Guinée, le nom même de la ville – peut-être dérivé d'un ancien mot nzema désignant l'embouchure du fleuve Comoé – évoque ses origines d'humble village de pêcheurs. Pourtant, à la fin du XIXe siècle, Grand-Bassam allait devenir une capitale coloniale, et aujourd'hui, son quartier colonial patiné, Ancien Bassam, dialogue avec élégance avec le commerce animé de Nouveau Bassam, de l'autre côté de la lagune Ébrié.
Les premiers habitants de Nzema s'installèrent dans cet estuaire fertile dès le XVe siècle, exploitant les riches eaux côtières et commerçant l'ivoire, l'or et les noix de kola avec les marchands maritimes. En 1843, un traité avec les dirigeants locaux inaugura Fort Mémours, et avec la Conférence de Berlin de 1885, le fort devint la porte d'entrée de la France vers l'intérieur. De 1893 jusqu'à ce que les ravages de la fièvre jaune entraînent le transfert de la capitale à Bingerville en 1900, Grand-Bassam servit de cœur administratif à la colonie française de Côte d'Ivoire. Son imposant hôtel de ville néoclassique, son palais de justice et son palais du gouverneur, aujourd'hui transformé en Musée national du Costume, reflètent les ambitions ambitieuses de l'époque.
Aujourd'hui, le Musée national du costume occupe cet ancien palais, un imposant édifice de pierre couronné d'un imposant escalier. Entre ses murs, près de quatre mille mètres carrés de galeries abritent des costumes traditionnels, des masques de cérémonie et des tableaux grandeur nature de danseurs, offrant un aperçu des sociétés précoloniales et de la métamorphose provoquée par le contact avec les Européens. Non loin de là, la mairie de Grand-Bassam restaurée et l'élégant ancien bureau de poste – qui ne sert plus le courrier mais chante une ode discrète à la pérennité architecturale – témoignent d'une préservation minutieuse. En revanche, le Palais de Justice, érigé en 1910, a souffert de décennies d'abandon, ses colonnes délabrées rappelant avec force que l'histoire peut s'effacer lorsque la protection faiblit.
Séparée par la lagune Ébrié, d'un brun tannique, Grand-Bassam se divise en deux parties, chacune dotée de son propre caractère. Ancien Bassam fait face à la houle céruléenne de l'Atlantique ; ses larges esplanades et sa majestueuse cathédrale, le Sacré-Cœur, reconstruite en 2004 sur ses fondations de 1910, s'étendent jusqu'à une plage étroite où les pirogues des pêcheurs flottent dans les vagues. De l'autre côté d'un modeste pont se trouve Nouveau Bassam, autrefois les logements exigus des domestiques des maisons coloniales, aujourd'hui le cœur commercial de la ville. Ici, les marchés regorgent de batiks, de chapeaux en raphia tissés à la main et du fracas rythmé des artisans du Centre Céramique, où des récipients en argile, façonnés par des générations de potiers, émergent des fours à bois dans des tons d'ambre et de rouille.
Sur le plan linguistique, Grand-Bassam est un microcosme de la diversité ivoirienne. Le discours officiel se déroule en français, plus souvent dans le créole chantant appelé localement « français populaire ivoirien » ou, chez les jeunes, en argot nouchi, que sur le ton guindé du parler parisien. Parmi les langues nzema, abouré et ehotilé, on entend la cadence des proverbes ancestraux et les rires faciles des conversations quotidiennes. Sur les marchés et dans les cafés, une polyphonie de la soixantaine de langues vernaculaires ivoiriennes se mêle aux phrases arabes lacérées des commerçants musulmans et aux hymnes des congrégations protestantes.
La vie religieuse à Grand-Bassam est aussi variée que ses langues. Le diocèse catholique romain, créé en juin 1982, siège sur une colline incurvée surplombant Ancien Bassam. Monseigneur Raymond Ahoua, l'évêque actuel, siège dans la cathédrale du Sacré-Cœur, dont les deux flèches sont visibles depuis l'autre côté de la lagune. Non loin de là, la mosquée Sulla abrite une communauté musulmane florissante, tandis que les Assemblées de Dieu, l'Église méthodiste unie et des missions évangéliques plus récentes, comme la Mission évangélique du salut et de la vie abondante (MESVA), ponctuent la ville de salles de prière et de rassemblements dominicaux.
Après l'indépendance en 1960 et le transfert de tous les bureaux administratifs restants à Abidjan, Grand-Bassam sombra dans le sommeil. Pendant des décennies, les imposants bâtiments restèrent silencieux, les couloirs résonnant du souvenir des gouverneurs et des courtisans. Seuls les plus pauvres fermaient leurs portes ; des squatteurs s'appropriaient des pièces délabrées pour se protéger des pluies équatoriales. Mais à partir de la fin des années 1970, une vague de redécouverte déferla. Les touristes, attirés par les guides touristiques et l'inscription du centre historique par l'UNESCO en 2012, recommencèrent à arpenter les ruelles ombragées d'Ancien Bassam. Les artisans rouvrirent leurs galeries ; les chefs réinventèrent les étals de rue avec du vin de palme frais et du poisson grillé.
Grand-Bassam d'aujourd'hui offre bien plus qu'un tableau architectural. Le long du rond-point de la Place de la Paix se dresse l'unique gare routière de la ville, d'où partent les taxis-brousse – fourgonnettes arborées remplies de passagers et de bagages – pour la gare d'Adjamé à Abidjan, leurs chauffeurs exigeant la modique somme de 500 francs CFA par place. Pour ceux qui préfèrent une allure plus tranquille, des voitures particulières parcourent la route côtière en moins d'une heure, transportant les voyageurs de la ville scintillante d'Abidjan aux rythmes plus langoureux de Grand-Bassam.
Pourtant, l'histoire de la ville reste incomplète si l'on ne reconnaît pas des chapitres plus sombres. En mars 2016, des hommes armés islamistes ont frappé près des cafés du front de mer, massacrant dix-neuf civils innocents dans une vague de terreur. Ce massacre a stupéfié un pays qui s'efforçait de concilier son passé avec un présent pacifique. Depuis, la sécurité s'est renforcée et la résilience communautaire s'est enracinée. Des monuments aux morts se dressent au milieu de jardins fleuris et, chaque année, au son des appels à la prière et des cloches des églises, Grand-Bassam rend hommage aux vies perdues tout en célébrant ceux qui ont survécu.
En parcourant ses rues étroites, on ressent à la fois le poids de l'histoire et l'effervescence du renouveau. Les enfants jouent sous les manguiers de Nouveau Bassam ; les retraités sirotent un café dilué aux terrasses ombragées d'Ancien Bassam. Au coucher du soleil, les silhouettes des toits coloniaux se dessinent à l'horizon tandis que les pêcheurs hissent leurs filets dans les vagues. Ici, à la croisée de l'empire et de la vie indigène, Grand-Bassam continue de tisser son récit : une tapisserie inachevée de pierre et de sable, de mémoire et d'espoir.
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Fondé
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Population
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Grand-Bassam, ancienne capitale coloniale française de Côte d'Ivoire, est aujourd'hui inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO. Elle est réputée pour son architecture coloniale remarquablement bien préservée et ses plages paisibles bordées de palmiers. Fondée en 1893 sur le golfe de Guinée, elle fut le premier centre administratif européen de Côte d'Ivoire jusqu'en 1896. Durant cette brève période de prospérité coloniale, de somptueuses villas, un palais du gouverneur, une cathédrale et d'autres bâtiments officiels furent construits selon un plan soigneusement planifié. Des décennies plus tard, la nature et l'abandon ont transformé une grande partie de la ville en une paisible ville fantôme.
Aujourd'hui, Grand-Bassam renaît comme un haut lieu culturel sur la côte atlantique. Sa vaste plage de sable doré s'étend à l'est, bordée de cocotiers. La lagune Ébrié, soumise aux marées, caresse l'un des côtés de la ville, où se rassemblent de petits bateaux de pêche. Les marchés locaux vibrent au son de la musique et des couleurs ivoiriennes. Chaque façade en pierre calcaire et chaque véranda aux volets clos raconte une histoire. Des bibliothèques et tribunaux de l'époque coloniale aux ateliers d'artisans animés, Grand-Bassam est un véritable musée vivant de l'histoire de l'Afrique-Occidentale française. Elle conserve pourtant un charme balnéaire décontracté, un lieu où étudiants, photographes et familles peuvent flâner dans les ruelles ombragées par les bougainvilliers.
Ce guide va en profondeur. Il explique pourquoi Grand-Bassam est un lieu particulier (berceau du patrimoine ivoirien), comment pour planifier votre visite (meilleures saisons, visas, vaccins, conseils pour faire vos bagages), et quoi Au programme : musées, visites de sites coloniaux, croisières sur la lagune, festivals, marchés et bien plus encore. Vous y trouverez des conseils pratiques sur la sécurité, les coûts, la langue, les transports et l’hébergement, spécialement conçus pour les voyageurs indépendants en quête d’expériences authentiques. Avec des détails précis – des traversées en ferry sur le fleuve Comoé aux recettes d’attiéké –, ce guide répond à toutes vos questions.
Que vous soyez un passionné d'histoire désireux de photographier chaque façade coloniale, une famille en quête d'une escapade culturelle paisible, ou un aventurier curieux de découvrir les traditions N'zima, ce guide éclaire Grand-Bassam. Il allie des informations factuelles complètes à des témoignages authentiques recueillis auprès des habitants et des visiteurs de longue date. En bref : considérez-le comme votre guide de voyage complet pour Grand-Bassam. À sa lecture, vous serez prêt à explorer les rues tranquilles de Bassam comme si vous y étiez. N'oubliez pas votre appareil photo et votre curiosité : une expérience ivoirienne unique vous attend.
L'histoire de Grand-Bassam commence en 1893, lorsque l'administration coloniale française choisit ce village côtier comme capitale de sa nouvelle colonie de Côte d'Ivoire. Les autorités y tracèrent un plan en damier de rues pour leurs habitations et leurs bureaux, juste à l'est d'un comptoir commercial existant. En moins d'une décennie, Grand-Bassam devint une ville portuaire florissante. Son port stratégique sur l'Atlantique permettait aux navires à vapeur français de s'y ravitailler. La richesse afflua grâce au commerce – ivoire, café et cacao – et la ville connut un essor considérable.
Sur le plan architectural, l'influence française est indéniable. Des villas aux hauts plafonds et des bâtiments officiels aux teintes pastel de jaune et de brun s'élevaient le long de boulevards ombragés. Les architectes avaient adapté leurs plans au climat tropical : larges vérandas pour se protéger du soleil, persiennes pour capter la brise et toits pentus pour évacuer la pluie. Le Palais du Gouverneur (aujourd'hui la mairie) incarnait parfaitement ce style : une grande demeure jaune dominant la mer. Le plan d'urbanisme de Bassam séparait les fonctionnaires européens des quartiers autochtones, reflétant ainsi les structures sociales coloniales. La majestueuse cathédrale catholique et le palais du gouverneur, richement orné, témoignaient du prestige de la ville.
Mais cette prospérité fut de courte durée. En 1896, une terrible épidémie de fièvre jaune frappa Bassam. Des centaines de fonctionnaires et de soldats périrent, et la capitale coloniale fut transférée à Bingerville, à l'intérieur des terres, pour des raisons sanitaires. Le développement de Grand-Bassam s'enraya et la ville redevint un havre de paix. Elle demeura un port actif jusque dans les années 1920 pour l'exportation de produits agricoles, mais en 1960 (à l'indépendance de la Côte d'Ivoire), Bassam n'était plus qu'un vestige oublié de l'Empire. De nombreux bâtiments tombèrent en ruine.
En 2012, l’UNESCO a inscrit Grand-Bassam au patrimoine mondial, en raison de sa « valeur universelle exceptionnelle ». Cette désignation met en lumière plusieurs aspects clés :
En résumé, Bassam a obtenu son label UNESCO pour être un microcosme de l'histoire coloniale tropicale, riche d'une culture vivante et pérenne. La visiter offre une expérience immersive du temps, de l'empire du XIXe siècle à la nation africaine moderne. La ville est à la fois un musée d'architecture à ciel ouvert et un haut lieu de la vie culturelle.
Avant l'arrivée des Français, la région était habitée par le groupe ethnique N'zima (également orthographié Nzima), une branche du peuple Akan. Ils parlent une langue gur (Niger-Congo) et vivent traditionnellement de la pêche, de la récolte de vin de palme et de la chasse en forêt. Les N'zima de Grand-Bassam pêchent encore dans le lagon et l'océan Atlantique à bord des mêmes pirogues que leurs ancêtres.
Leur culture anime encore aujourd'hui la ville. Par exemple, la Fête de l'Abissa, une cérémonie N'zima annuelle ancestrale, est célébrée en l'honneur des ancêtres et pour implorer la prospérité. Pendant l'Abissa, des processions colorées défilent dans les rues de Bassam ; les hommes portent des pagnes traditionnels et des colliers de perles, les femmes arborent des masques et des coiffes richement ornés. Des rituels tabous, comme la consommation de vin de palme, témoignent de la persistance des croyances précoloniales. Même en dehors de l'Abissa, des sanctuaires religieux N'zima (avec des sculptures et des offrandes) côtoient les bâtiments officiels.
La langue perdure également. Si le français domine le monde des affaires et de l'éducation, on entend le n'zima dans les villages et sur les marchés. La cuisine n'zima influence les plats du quotidien (ragoûts de poisson fumé, soupe de palme et plats à base de manioc). Les techniques de tissage et de sculpture sur bois, transmises de génération en génération au sein des familles n'zima, se retrouvent dans l'artisanat local.
En visitant Grand-Bassam, vous découvrez un lieu où deux mondes se sont rencontrés sans disparaître. Les N'zima y vivaient avant la colonisation et y sont toujours présents, conférant à Bassam une importance historique et une culture vivante. Cette coexistence explique en partie pourquoi l'UNESCO souligne l'authenticité de Bassam : ce n'est pas un musée figé, mais une ville aux racines et aux ramifications ancrées dans plusieurs époques.
Grand-Bassam compte aujourd'hui environ 5 000 habitants permanents, mais accueille chaque année des dizaines de milliers de visiteurs. Depuis les années 1970, la ville connaît un renouveau progressif : quelques maisons et monuments ont été restaurés (souvent grâce à des fonds français ou de l'UNESCO), et la plage a retrouvé sa popularité. Ces dernières années, le tourisme à Grand-Bassam a connu une croissance régulière, apprécié tant par les Ivoiriens que par les voyageurs étrangers en quête d'authenticité, loin des sentiers battus.
L'enjeu est désormais de trouver un équilibre entre l'accueil des visiteurs et la protection d'un patrimoine fragile. En traversant la ville, on découvre un contraste saisissant : des villas soigneusement repeintes côtoient des ruines, des cafés animés font face à des terrains vagues. Le gouvernement et l'UNESCO ont imposé des réglementations strictes : par exemple, aucune nouvelle construction dans le centre historique ne doit perturber le style colonial. Les visites guidées incluent souvent des commentaires sur les efforts de conservation. Les habitants participent également : de nombreux Bassamiens sont guides ou artisans, et les anciens de la communauté donnent leur avis sur les événements.
Des défis subsistent. Le climat tropical et l'air salin mettent constamment les bâtiments à rude épreuve. L'entretien est coûteux. Par exemple, le Musée national du costume a fait l'objet d'importantes réparations de toiture dans les années 2010, financées par des donateurs internationaux. La forêt sacrée est menacée par l'empiètement. Le tourisme peut mettre à rude épreuve les ressources (consommation d'eau, gestion des déchets) d'une petite ville. Mais dans l'ensemble, la renaissance de Grand-Bassam est prudente et impulsée par la communauté.
Grand-Bassam est aujourd'hui bien plus qu'un vestige figé. Sa population jeune (dont de nombreux habitants font la navette entre Bassam et Abidjan pour travailler) et ses festivals culturels animent la ville. On entend de la musique locale dans les cafés, les enfants jouent au football dans les rues poussiéreuses et les pêcheurs remontent leurs filets à l'aube. Lors de votre visite, n'oubliez pas que vous pénétrez dans un lieu où l'histoire est vivante. Chaque euro dépensé par les touristes pour un repas ou un produit au marché contribue à sa préservation, que ce soit pour soutenir une famille ou pour financer indirectement des programmes culturels. L'inscription au patrimoine mondial de l'UNESCO a certes mis Grand-Bassam sous les projecteurs, mais c'est le respect constant des visiteurs comme vous qui assure la pérennité de ce site patrimonial.
Grand-Bassam bénéficie d'un climat tropical côtier avec deux saisons principales. La saison sèche s'étend de novembre à avril, tandis que la saison des pluies dure de juin à octobre. Généralement, le temps est le plus agréable entre fin novembre et février. Durant cette période, l'humidité diminue légèrement, le ciel se dégage et les températures diurnes oscillent entre 24 et 30 °C. Les nuits sont agréablement fraîches. Les après-midi ensoleillés et venteux de décembre et janvier font de cette période une destination de vacances prisée des familles ivoiriennes et des visiteurs. Le soleil est alors plus doux et les conditions extérieures (promenades, plage, marchés) sont très agréables.
La saison des pluies (surtout de juillet à septembre) est marquée par de fortes averses l'après-midi et une humidité élevée. Les routes peuvent être boueuses et inondées par endroits. Les activités de plein air peuvent être perturbées par des averses soudaines. Cependant, après la pluie, le paysage se pare d'un vert éclatant, offrant de magnifiques opportunités de photos (notamment au lever du soleil sur le lagon ou dans la Forêt Sacrée). Si vous voyagez pendant la saison des pluies, emportez des vêtements imperméables et un répulsif anti-moustiques. Notez que les tarifs d'hébergement sont généralement plus bas durant cette période. De nombreux voyageurs au budget serré planifient leur voyage d'avril à juin ou de septembre à octobre (en intersaison), profitant ainsi d'une moindre affluence et de prix plus avantageux tout en évitant les fortes pluies.
Un événement local incontournable a lieu fin octobre ou début novembre : la Fête de l'Abissa. Ce festival N'zima honore les ancêtres avec des costumes colorés, des tambours, des danses et des cérémonies publiques. Toute la ville s'anime alors de défilés et de festins. Assister à l'Abissa offre une immersion culturelle profonde, mais il est conseillé de réserver tôt : les hôtels affichent souvent complet et certaines routes peuvent être encombrées. En dehors de cet événement, les plages et les musées de Grand-Bassam accueillent des visiteurs tout au long de l'année, mais restent relativement peu fréquentés.
En résumé, la période idéale pour la plupart des voyageurs s'étend de fin novembre à début avril. Grand-Bassam bénéficie alors d'un climat stable, d'une brise agréable et d'une vie locale animée. Visiter la ville à cette période vous permettra d'éviter les fortes pluies et de profiter pleinement de son ambiance touristique.
Grand-Bassam se situe à seulement 40-45 km au sud-est d'Abidjan, ce qui en fait une excursion facile. Une visite complète peut même se faire en une seule journée. Par exemple, un voyageur séjournant à Abidjan pourrait partir vers 8 h, puis passer la matinée au Musée national du costume et faire une visite guidée à pied de la ville. Le déjeuner pourrait se faire dans un maquis en bord de mer, suivi d'une promenade sur la plage l'après-midi et d'une visite d'un marché artisanal. Un retour le soir même permet de découvrir les principaux sites à un rythme soutenu.
Néanmoins, une journée est brève. Il est recommandé de rester 2 à 3 jours Pour explorer la ville à votre rythme. Passer une nuit sur place vous permet de voyager tranquillement et de profiter des soirées à Bassam. Voici une suggestion : Jour 1 – explorer les musées et les sites coloniaux ; Jour 2 – Détendez-vous sur la plage de sable fin et découvrez l'artisanat local. Une troisième journée vous permettra de visiter des sites plus isolés : par exemple, une excursion en bateau le matin sur la lagune de Comoé ou une courte visite de la forêt sacrée d'Abouré, où vous pourrez vous initier aux traditions spirituelles N'zima.
En pratique, les visiteurs optent souvent pour un séjour de week-end. Les parents viennent avec leurs enfants pour deux nuits, ce qui convient au rythme de chacun. Les passionnés de photographie peuvent s'attarder parmi les palais en ruine et prévoir des séjours plus longs. Les voyageurs à petit budget répartissent également leurs visites sur plusieurs nuits pour éviter un rythme trop soutenu. Quel que soit le nombre de jours choisis, ajouter une nuit à Grand-Bassam vous permettra de profiter de l'ambiance du soir et des levers de soleil à votre rythme.
La plupart des visiteurs internationaux se rendant en Côte d'Ivoire ont besoin d'un visa. Grâce à un portail en ligne dédié, la procédure a été simplifiée. Pour faire votre demande, munissez-vous d'un passeport valable au moins six mois après la date de votre séjour, d'une photo d'identité numérique et des détails de votre itinéraire (hébergement et vol retour, par exemple). Remplissez le formulaire de demande sur le site officiel des visas et payez les frais par carte bancaire. Le traitement prend généralement quelques jours ; il est donc conseillé de faire votre demande au moins une à deux semaines avant votre départ.
À votre arrivée à l'aéroport Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan, vous devrez présenter votre passeport, votre autorisation de visa et votre formulaire d'entrée aux agents d'immigration. Ils vérifieront vos documents et apposeront un tampon sur votre passeport. Que vous entriez par voie terrestre ou maritime, les mêmes formalités s'appliquent au poste frontière. (Veuillez noter qu'un certificat de vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire ; vous devrez être prêt à le présenter.)
Les voyageurs d'Europe, d'Amérique du Nord et de la plupart des autres régions devraient trouver le visa électronique simple à obtenir, mais la réglementation peut évoluer. Certains pays proposent un visa à l'arrivée ou des exemptions ; vérifiez toujours la réglementation en vigueur pour votre nationalité. Si vous prévoyez de prolonger votre séjour ou de visiter plusieurs pays, assurez-vous d'utiliser le type de visa approprié.
Après avoir passé l'immigration à Abidjan, Grand-Bassam se trouve à environ 45 à 60 minutes de route (environ 40 km). Il n'y a pas d'autres points de contrôle entre Abidjan et Grand-Bassam. En pratique, l'essentiel est de s'assurer que votre visa et vos documents sont prêts avant votre arrivée en Côte d'Ivoire.
Avec ces articles dans votre sac, vous serez prêt pour le soleil, le sable, l'histoire et l'hospitalité de Bassam.
Grand-Bassam se situe à environ 40-45 km d'Abidjan, soit environ 45-60 minutes de route par l'autoroute principale. Options de transport :
Le moyen le moins cher est par compter— un taxi collectif. À Abidjan, deux points de départ principaux sont la gare routière d'Adjamé et la gare de Bassam (près du Plateau). Une place dans un gbaka coûte environ 500 à 700 francs CFA. Ils partent lorsqu'ils sont pleins, prévoyez donc un peu d'attente. Le trajet peut accueillir jusqu'à 12 passagers et leurs bagages, pour une immersion totale dans la vie locale. Les gbaka déposent les passagers à Grand-Bassam, près du pont de la lagune ou du marché. Soyez vigilants avec vos affaires et restez sur vos gardes dans la gare.
Il y a aussi taxis de brousse (appelé localement nouvellesOn trouve des taxis-brousse au départ du centre d'Abidjan en direction de Bassam. Leur fonctionnement est similaire à celui des gbakas et leurs tarifs sont comparables. Si vous avez des bagages, prévenez le chauffeur afin qu'il puisse prévoir de la place. Malgré leur aspect rustique, les taxis-brousse sont un moyen de transport incontournable pour les voyageurs à petit budget et sont très utilisés par les Ivoiriens.
Pour plus de rapidité et de confort, prenez un taxi privé ou utilisez une application de VTC. Négociez le prix de la course à l'avance (le compteur peut ne pas fonctionner). Comptez environ 15 000 à 20 000 francs CFA pour un trajet du centre-ville d'Abidjan à Bassam (environ 25 à 35 dollars). Des applications comme Uber ou Bolt sont disponibles à Abidjan ; vous pouvez essayer de saisir « Grand Bassam » pour obtenir un devis. Ces véhicules sont climatisés et directs, mais plus chers. Voyagez tôt le matin ou tard le soir pour éviter les embouteillages aux heures de pointe en sortie d'Abidjan.
À Abidjan, des agences de voyages proposent des excursions d'une journée au Grand-Bassam, transport et guide inclus. Ces excursions garantissent une organisation sans tracas. Les prix varient considérablement : par exemple, une visite privée peut coûter entre 86 000 et 300 000 francs CFA par personne (environ 150 à 520 $). Les visites de groupe sont généralement moins chères par personne. Elles incluent souvent les principaux sites et parfois les repas. C'est une bonne option si vous préférez des commentaires en anglais et un itinéraire planifié. Renseignez-vous sur les formules en petit groupe (6 à 8 personnes) pour une expérience plus personnalisée.
Si vous aimez conduire, louez une voiture à Abidjan. Les agences internationales ont des comptoirs à l'aéroport et en ville. L'autoroute du Grand-Bassam est une voie rapide gratuite et goudronnée. Le stationnement près des sites touristiques de Bassam est facile et peu coûteux (parfois gratuit dans la rue). Une voiture vous permettra de faire des excursions (par exemple, un détour par Bingerville ou Assinie). Attention toutefois : la conduite locale peut être imprévisible et les patrouilles routières sont fréquentes. Ayez toujours sur vous votre permis de conduire et votre contrat de location, et garez-vous dans des endroits bien éclairés la nuit.
L'aéroport international d'Abidjan (Félix Houphouët-Boigny) se situe à environ 25 km au nord de la ville. À votre arrivée :
Une fois sorti de l'aéroport, suivez les panneaux indiquant l'autoroute Bassam/Abidjan. La route longe la rive sud de la lagune d'Ébrié. En semaine, la circulation est généralement fluide. Le samedi entre 15 h et 17 h et le dimanche en fin d'après-midi, la route de Bassam peut être très fréquentée par les vacanciers du week-end. Prévoyez votre trajet en conséquence.
Grand-Bassam se compose de deux parties principales. Le quartier historique colonial, Ancien Bassam, se situe juste au sud de l'embouchure du fleuve Comoé. C'est là que se trouvent les grandes villas construites par les Français, la cathédrale, le musée et la plage principale. Nouveau Bassam, au nord de la lagune, est le centre-ville moderne, avec ses commerces, ses bureaux et la plupart des hôtels. Un pont bas enjambant le fleuve (inauguré dans les années 1970) relie les deux parties.
En pratique, la plupart des attractions touristiques se trouvent dans le quartier historique de Bassam, sur un périmètre restreint. Le quartier colonial et la plage sont facilement accessibles à pied. La distance entre le palais du gouverneur, à une extrémité, et l'accès le plus éloigné à la plage, à l'autre extrémité, n'est que d'environ 2 km.
Le quartier historique de Bassam se découvre idéalement à pied. Une visite guidée à pied vous permettra de découvrir de nombreux sites incontournables sans avoir besoin de transport. Des chaussures confortables et une protection solaire sont indispensables ; pensez à emporter de l’eau et à adapter votre rythme de vie à la chaleur. Le cœur du quartier colonial s’étend sur environ 1 à 2 kilomètres. Vous pourrez facilement vous rendre à pied des cafés du front de mer au Palais Royal et au musée. Le marché artisanal se trouve également à moins d’un kilomètre. La ville est principalement plate et l’ombre des arbres et des vérandas offre un agréable répit. Cependant, le soleil de midi peut être intense et les commerces peuvent fermer pour la sieste (vers midi-14 h). Prévoyez vos visites de musées le matin et votre temps à la plage l’après-midi.
Pour éviter la foule et la chaleur, promenez-vous tôt le matin ou en fin d'après-midi. L'éclairage public d'Ancient Bassam est minimal après la tombée de la nuit ; il est donc conseillé de faire la plupart des visites en journée. Les villageois et les retraités français expatriés se promènent souvent dans les rues coloniales le soir, ce qui les rend généralement sûres, mais la plupart des touristes sont partis après le coucher du soleil.
Les transports en commun à Bassam sont peu développés, les distances étant courtes. Voici les options : – Taxis-motos (zémidjans) : plus courants à Abidjan, ils existent aussi à Bassam. Vous trouverez peut-être un conducteur de moto proposant une courte course (pour quelques centaines de francs CFA). Négociez toujours le prix au préalable. – Location de véhicules : certains hôtels louent des vélos ou des scooters. C’est agréable pour une petite virée hors de la ville, mais pas indispensable pour visiter Bassam. On loue généralement une voiture pour une excursion à la journée plutôt que pour les courses locales. – Navettes d’hôtel : certains grands hôtels disposent de navettes qui peuvent vous conduire à un restaurant ou à une zone commerçante sur demande. Renseignez-vous à la réception si vous avez besoin d’un transport. – Marche : compte tenu de la configuration des lieux, la marche reste le moyen le plus simple de se déplacer. La plupart des rues sont calmes et agréables pour les piétons. Si vous êtes fatigué, vous pouvez toujours héler un taxi dans la rue (les chauffeurs connaissent les adresses) ou demander à votre hôtel d’en appeler un.
La lagune d'Ébrié et le fleuve Comoé se naviguent en bateau. De petites pirogues en bois font office de taxis informels. Par exemple, on peut traverser de la cathédrale jusqu'à Nouveau Bassam à bord de l'une d'elles pour quelques centaines de francs CFA. Le plus souvent, les visiteurs louent des bateaux pour des excursions. Croisières sur le lagon : Les bateaux partent du rivage de la lagune (près du musée ou à l'ouest du pont). Un batelier peut proposer une courte croisière au lever ou au coucher du soleil pour environ 5 000 francs CFA par personne pour une heure ou deux. Ces excursions font souvent le tour de l'Île Bouët, permettant d'apercevoir des filets de pêche et des mangroves. Ile Bouët/Morin Trips: Si vous souhaitez débarquer sur les îles, négociez un aller-retour (comptez environ 10 000 à 15 000 francs CFA au total pour 2 ou 3 passagers). La traversée jusqu’aux îles dure entre 15 et 30 minutes. Les ferries pour ces îles partent d’un petit quai situé sur la rive est du lagon. Conseils généraux : Portez toujours un gilet de sauvetage si on vous en propose un. Gardez vos sacs en hauteur et faites attention aux vagues. Ne faites d'excursions que de jour. Le lagon est généralement calme, mais n'y allez jamais en cas d'orage.
Ces excursions en bateau ne sont pas obligatoires – on peut très bien voir à terre – mais elles ajoutent une dimension pittoresque à la découverte de Bassam. Les sorties en mer tôt le matin ou en fin d'après-midi offrent une lumière magnifique sur l'eau.
Installé dans l'ancienne et majestueuse résidence du gouverneur français, le Musée national du costume est l'attraction phare de Grand-Bassam. Ses murs jaune ocre et ses fenêtres à volets évoquent l'époque coloniale. À l'intérieur, les salles regorgent de textiles et de vêtements traditionnels de nombreux groupes ethniques ivoiriens, reflétant la diversité culturelle du pays. Les visiteurs peuvent admirer des jupes richement brodées, des robes de cérémonie et des coiffes élaborées. Une exposition spéciale présente l'uniforme du président Houphouët-Boigny lui-même, parmi d'autres vêtements historiques. La collection comprend également des uniformes militaires coloniaux, des instruments de musique, des masques traditionnels et même une exposition d'outils de pêche locaux. La plupart des étiquettes étant en français, il est conseillé de faire appel à un guide (uniquement en français) ou à un guide local pour une compréhension complète.
Le musée est ouvert du mardi au dimanche, de 9h à 17h environ (fermé le lundi). Le prix d'entrée est modique (environ 1 000 à 2 000 francs CFA). Prévoyez environ 1h30 à 2h pour la visite, car la collection est vaste. La photographie (sans flash) est autorisée dans la plupart des espaces. Un appareil photo est pratique : les couleurs éclatantes permettent de prendre de superbes photos, et vous voudrez immortaliser certains objets rares. Après la visite, ne manquez pas la petite cour donnant sur le lagon : un endroit paisible pour une pause ou un moment de contemplation face à la riche histoire de Bassam.
Autrefois centre administratif florissant, le quartier colonial de Grand-Bassam est aujourd'hui un quartier empreint d'histoire, riche de ses bâtiments historiques. Une visite à pied, à faire soi-même, permet de découvrir ce passé, la plupart des sites étant facilement accessibles le long de la rue du Musée, bordée d'arbres, et des rues adjacentes. Parmi les sites incontournables :
L'élégant Palais Royal se distingue par sa façade jaune et brune. Construit pour servir de résidence au gouverneur de France, il est doté d'une haute véranda et de fenêtres à volets. Malgré les années et les intempéries, ses arcades et ses colonnes de style méditerranéen sont restées intactes. Aujourd'hui, ce bâtiment abrite la mairie de Grand-Bassam. L'accès à l'intérieur est généralement interdit aux touristes, mais on peut l'admirer de l'extérieur. Le portique a été récemment restauré et les services municipaux veillent à la bonne conservation de l'extérieur. Sous la lumière de l'après-midi, sa façade est particulièrement chaleureuse.
Un bungalow colonial jaune vif aux volets verts, l'ancien bureau de poste a été construit vers 1910. Il abritait autrefois le poste de douane de la ville. Ce bâtiment rectangulaire simple possède un toit en tôle légèrement incliné et des volets à chaque fenêtre. Aujourd'hui, il est inoccupé mais fraîchement repeint. Son enseigne « POSTE ET TÉLÉGRAPHE » est encore visible en lettres délavées. De loin, il ressemble à une maison de poupée à côté du palais du gouverneur, plus imposant. Il offre un sujet de photo pittoresque – ses couleurs sont presque trop parfaites – capturant le charme désuet de Bassam.
Cette cathédrale catholique, construite en 1910 et rénovée en 2004, présente une façade couleur crème et un clocher sobre, caractéristiques de l'architecture religieuse de l'époque coloniale. Toujours en activité, elle dessert la communauté catholique de Grand-Bassam. À l'extérieur, un sanctuaire dédié à la Vierge Marie est entouré de palmiers. L'intérieur abrite des bancs en bois et des vitraux d'origine représentant des saints. Les visiteurs sont les bienvenus, mais sont priés d'entrer dans le silence en dehors des offices. Une tenue vestimentaire modeste est appréciée à l'intérieur, en ce lieu de culte. La sérénité de la cathédrale est accentuée par son emplacement sous de grands cocotiers : un cadre idéal pour des photos contemplatives.
Ce palais de justice trapu fut construit en 1910 et utilisé jusqu'en 1954. Sa façade blanche symétrique, ornée d'un fronton central, évoque une grandeur passée, mais il n'en reste aujourd'hui qu'une ruine pittoresque. Fenêtres et portes sont condamnées, l'herbe s'infiltre dans les fissures et la nature reprend peu à peu ses droits. Pourtant, les élégantes colonnes et l'entrée demeurent visibles derrière des treilles de vigne. Le site n'est pas clôturé, mais il est conseillé aux visiteurs de rester sur les allées pour éviter les sols instables. Le Palais de Justice illustre parfaitement le vieillissement des bâtiments dans cette région : élégants par leur conception, mais marqués par le temps. Il est un sujet de prédilection pour les photographes passionnés d'histoire, qui capturent la « beauté dans la décrépitude ».
Sans doute la ruine la plus envoûtante, cet ancien manoir privé est désormais envahi par la nature. Les murs de briques rouges et de stuc entourent une cour intérieure en grande partie inondée, créant un bassin d'eau miroitant où flottent des nénuphars. Des lianes grimpent le long des murs délabrés. Des graffitis colorés recouvrent de nombreuses surfaces. Il arrive que des visiteurs s'aventurent dans la cour ombragée, mais prudence : le sol est inégal et une partie du toit s'est effondrée. Les photographes trouveront dans la beauté délabrée de ce lieu un point fort de la promenade. La lumière du soleil filtrant à travers les toits délabrés et le contraste entre la nature et la ruine offrent des clichés saisissants. Au coucher du soleil, les reflets dans le bassin intérieur sont d'une beauté magique.
La vieille ville de Grand-Bassam est parsemée de nombreuses autres maisons coloniales. Par exemple, Maison Varlet est une grande villa au bord du lagon, avec des volets verts et de larges balcons. L'ancien hôtel de ville et La maison d'Édouard Aka Deux bâtiments roses de deux étages se dressent près de la plage. Ces constructions partagent le même style architectural français du XXe siècle : hauts plafonds, fenêtres à persiennes et vérandas aérées. La plupart sont des propriétés privées ou louées, et ne sont donc généralement pas ouvertes au public. On peut admirer leurs couleurs vives et imaginer l’animation qui régnait dans la ville à son apogée colonial.
En général, la photographie est facile ici : l’architecture est mise en valeur. Respectez les propriétés privées (certains bâtiments abritent encore des fonctionnaires ou des familles). La police patrouille occasionnellement pour prévenir le vandalisme, car ce quartier est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. À la tombée de la nuit, le quartier colonial est très calme ; la plupart des touristes sont partis et peu de lampadaires fonctionnent. Planifiez votre promenade en journée et envisagez de partir tôt le matin pour photographier les sites avec une lumière douce.
La plage atlantique de Grand-Bassam est une vaste étendue de sable doré bordée de palmiers et bercée par de douces vagues. Plusieurs kilomètres de littoral s'étendent à l'est de la ville. De petits cafés et des paillotes installent des parasols et des transats. Sous le soleil tropical, l'eau est chaude et scintillante. En fin d'après-midi, des pirogues et des bateaux de pêcheurs parsèment l'horizon. Grâce aux alizés, une agréable brise marine souffle souvent. Le sable est ferme près de l'eau, ce qui permet de marcher pieds nus sans problème.
La baignade en mer est fortement déconseillée. Les courants sont imprévisibles et les remous puissants. Il n'y a pas de sauveteurs et plusieurs noyades ont eu lieu ces dernières années. Des panneaux d'avertissement officiels sont affichés aux entrées de la plage. Les visiteurs doivent se limiter à la marche dans l'eau. De nombreux habitants préfèrent se baigner près du lagon ou sur les îles. Au lieu de nager, profitez de la plage en vous promenant dans l'eau peu profonde, en prenant un bain de soleil ou en laissant vos pieds se rafraîchir dans les vagues.
La plage de Grand-Bassam est idéale pour se détendre. Les visiteurs aiment flâner le long du rivage, admirant le coucher du soleil derrière les palmiers. Les cafés de plage proposent des jus de fruits frais, des grillades de fruits de mer (poisson braisé) ou des boissons fraîches. Le week-end, l'ambiance s'anime : les familles pique-niquent sous les parasols et les enfants font voler des cerfs-volants. Le coucher du soleil est un moment particulièrement prisé, lorsque les pêcheurs rentrent au port et que la lumière teinte le ciel d'un rose pastel. Parfois, la musique s'échappe des restaurants en terrasse.
Pour une petite escapade, certains touristes optent pour une balade à cheval sur le sable (selon les disponibilités). D'autres préfèrent l'ombre pour lire ou faire une sieste. Ce n'est pas une plage festive, mais plutôt un endroit paisible, moins fréquenté que beaucoup d'autres plages touristiques. Les amateurs de photographie y trouveront une lumière magnifique à l'aube et au crépuscule.
Le 13 mars 2016, le front de mer de Grand-Bassam a été la cible d'une attaque terroriste visant un hôtel et un café. Des hommes armés ont tué plusieurs personnes et en ont blessé d'autres. L'attaque a profondément choqué la population et a entraîné un renforcement des mesures de sécurité. Aujourd'hui, ces mesures ont été renforcées, avec des patrouilles de police et des contrôles d'identité plus stricts dans les hôtels. Bien que cet événement fasse partie de l'histoire récente de Grand-Bassam, aucun incident similaire ne s'y est produit depuis 2025. Grand-Bassam est désormais considérée comme une destination touristique sûre ; néanmoins, les voyageurs doivent rester vigilants et suivre les consignes officielles.
Cette petite bibliothèque municipale est un havre de paix et de culture en bordure du quartier colonial. Elle propose un accès Wi-Fi gratuit et une collection de livres, journaux et magazines en français. On y trouve également des ouvrages d'auteurs ivoiriens et de philosophes africains. La bibliothèque organise parfois des ateliers, des lectures de poésie ou des cours de langues (français et dialectes locaux). C'est une ressource précieuse pour les nomades numériques et les étudiants ayant besoin d'internet (ouverte en semaine). La cour intérieure, ombragée par des arbres, offre un cadre agréable pour faire une pause. Il n'est pas rare que des parents y amènent leurs enfants pour lire ou jouer tranquillement pendant qu'ils font leurs courses à proximité.
Le fleuve Comoé pénètre ici dans la ville et se jette dans la lagune Ébrié, plus vaste, qui sépare Ancien et Nouveau Bassam. Ce cours d'eau calme et saumâtre offre un paysage pittoresque. Depuis la plage coloniale, on peut observer le mélange de ses eaux avec les vagues de l'Atlantique. Des mangroves bordent une partie de la lagune, et l'on peut y apercevoir des hérons, des aigrettes ou des pêcheurs jetant leurs filets.
De nombreux bateliers locaux proposent des excursions sur le lagon. Une courte croisière longe généralement la côte ou permet de rejoindre l'une des îles du lagon. Les excursions incluent souvent des sorties au lever ou au coucher du soleil, lorsque la lumière est particulièrement belle.
Il est nécessaire de négocier : les prix ne sont pas fixés par la loi. Une excursion d'une heure dans le lagon peut coûter environ 5 000 FCFA par personne (le coût peut être partagé entre les passagers d'un bateau rond). Si vous préférez, demandez à votre hôtel ou à votre maison d'hôtes de vous réserver une excursion avec un opérateur de bateau réputé. Portez toujours un gilet de sauvetage si vous en avez un et pensez à prendre des médicaments contre le mal de mer si vous êtes sensible au roulis.
À l'embouchure de la lagune se trouvent deux petites îles : l'île Bouët et l'île Morin. Des excursions en bateau permettent d'en faire le tour ou même de débarquer sur leurs rivages sablonneux. Ces îles abritent des huttes de chaume utilisées par les pêcheurs locaux et offrent une ambiance villageoise authentique. On n'y trouve pas de commerces, mais les pêcheurs proposent parfois des grillades de poisson frais du jour, que les visiteurs peuvent déguster. Le sable de la lagune est idéal pour un pique-nique. Il est conseillé de rentrer en bateau avant la tombée de la nuit, car les îles ne sont pas éclairées.
Depuis les îles, on aperçoit le point de rencontre de la lagune Ébrié et de l'océan Atlantique. Ce panorama – barques en bois, palmiers et mer à perte de vue – est l'une des images emblématiques de Grand-Bassam. Une excursion ici ajoute une touche d'aventure qui dépasse les limites de la ville.
Situé à quelques pas de la route principale menant à Grand-Bassam, le Village des Artisans est un marché artisanal à ciel ouvert. Des dizaines d'échoppes bordent les allées sablonneuses, tenues par des artisans locaux. On y trouve de la poterie traditionnelle (pots et vases en terre cuite faits main), des masques et des statues en bois sculpté, des peintures sur toile ou sur tissu, des textiles tissés aux teintures naturelles et des bijoux en perles ou en bois. Les artisans font la démonstration de leur savoir-faire ; observer un potier à l'œuvre ou un peintre peut donc faire partie intégrante de la visite.
Les prix sont généralement raisonnables, mais il est conseillé de marchander poliment. Les vendeurs annoncent souvent des prix plus élevés au départ ; une petite négociation est donc de mise. (Par exemple, si une pancarte indique 8 000 FCFA, vous pouvez commencer par proposer 5 000 et vous entendre sur un prix intermédiaire.) Faire ses achats ici, c’est soutenir l’économie locale. Les articles de Grand-Bassam constituent d’authentiques souvenirs.
Le marché est le plus animé en fin de matinée. Les vendeurs peuvent faire une pause déjeuner, prévoyez-le en conséquence. La plupart des étals sont ouverts tous les jours. Dans cette ambiance animée, faites attention à votre portefeuille, même si les habitants sont généralement honnêtes. Si vous achetez un objet fragile, assurez-vous qu'il soit bien emballé.
Au-delà de l'artisanat, certains stands proposent des savons naturels ou des cosmétiques au beurre de karité. Les photographes apprécieront immortaliser ces scènes colorées de travail. Même sans intention d'achat, une promenade dans le Village des Artisans offre une immersion vivante et sensorielle dans les traditions artistiques de Grand-Bassam.
Pour s'adonner à la créativité, Grand-Bassam compte plusieurs centres d'art communautaires. Le Centre de Céramique de Grand-Bassam, rue Bouët, est particulièrement réputé. On peut y prendre des cours de poterie ou observer des potiers expérimentés façonner l'argile. Le centre propose des cours pour tous les niveaux, du débutant au confirmé ; les participants apprennent les techniques traditionnelles et peuvent même confectionner de petits souvenirs à emporter. Ouvert tous les jours, son personnel accueillant parle souvent un peu anglais. À l'intérieur, on découvre des présentoirs de céramiques peintes et de poteries non émaillées séchant au soleil.
À proximité se trouve un atelier partagé, souvent appelé la Maison des Artistes, où travaillent peintres et sculpteurs. Les visiteurs peuvent admirer les œuvres exposées ou acheter des tableaux directement auprès des artistes. Ces ateliers proposent parfois des stages de perlage, de teinture sur tissu et d'autres activités manuelles. Il est possible de s'inscrire à un atelier même à la dernière minute, mais il est conseillé de réserver par l'intermédiaire d'un hôtel ou d'un bureau d'excursions pour être sûr d'avoir une place.
Les enfants apprécieront ces séances, qui comprennent généralement de courtes pauses pour se rafraîchir. Les prix sont variables : un atelier de poterie peut coûter quelques milliers de francs CFA, tandis qu’un cours d’art pourrait coûter un prix similaire. Participer à un atelier est une façon de soutenir les artisans locaux et de repartir avec un souvenir unique de Grand-Bassam.
À environ 30-40 kilomètres au nord de Grand-Bassam, la forêt sacrée d'Abouré est un sanctuaire ancestral du peuple N'zima. Caché au cœur d'une dense végétation, ce bosquet abrite des autels et des reliques utilisés lors de rituels traditionnels (notamment pendant la fête d'Abissa). Il est possible de la visiter, mais uniquement accompagné d'un guide local ou avec l'autorisation du village hôte. Les excursions partent généralement de Grand-Bassam en véhicule tout-terrain et sont accompagnées d'un ancien du village ou d'un prêtre qui explique les coutumes.
Il est demandé aux visiteurs de s'habiller respectueusement : épaules et jambes couvertes, et chaussures retirées avant d'entrer dans certaines parties de la forêt. La photographie des sanctuaires sacrés est généralement interdite. L'expérience est axée sur l'écoute et l'observation : vous entendrez peut-être des battements de tambour ou verrez des offrandes de vin de palme et de perles sur les autels. L'atmosphère peut être empreinte de solennité et hors du commun. Si la religion N'zima vous intrigue et que vous souhaitez vivre une expérience culturelle authentique, cette excursion d'une demi-journée offre un contraste saisissant avec les rues coloniales de la ville. Prévoyez une demi-journée pour cette excursion. Le trajet en voiture par les routes de campagne dure environ une heure aller-retour. Lors de votre visite, veuillez vous déplacer silencieusement et ne jamais déranger les offrandes. Ce lieu offre un aperçu des croyances traditionnelles qui influencent encore la vie locale aujourd'hui.
Le pont de la Victoire enjambe la lagune à l'est de la ville. Construit en 1921, ce pont en fer fut érigé en hommage aux soldats de la Première Guerre mondiale (d'où son nom). Le traverser offre une vue imprenable sur la lagune. Son architecture est sobre : poutres métalliques rouillées et planches de bois sous les pieds. Il est entièrement ouvert à la circulation des piétons et des véhicules. De l'autre côté se trouve un petit monument aux morts avec des inscriptions. De nombreux visiteurs s'y arrêtent pour photographier la lagune et le littoral, encadrés par la structure métallique.
Un modeste phare blanc se dresse à Nouveau Bassam, près de la lagune, à environ 5 km du quartier colonial. Il n'est pas situé en bord de mer. Construit durant la période coloniale, il guidait autrefois les navires à l'approche de la lagune. Aujourd'hui, il a une fonction essentiellement décorative. L'accès au phare est interdit au public. On peut l'apercevoir de loin en longeant la rive nord de la lagune. Bien qu'il ne constitue pas une attraction touristique majeure, le phare témoigne du passé maritime de la ville.
Chaque année, Grand-Bassam accueille la Fête de l'Abissa fin octobre ou début novembre. Cette célébration de la communauté N'zima honore les ancêtres et implore leurs bénédictions pour l'année à venir. Le festival est ponctué de défilés colorés à travers la ville : les gens portent des masques élaborés, des coiffes éclatantes et des robes traditionnelles tissées. On entend sans cesse des tambours, des chants de louanges et des danses. Dans les quartiers, de petites lampes à huile de palme s'allument sur les autels familiaux et les porches des maisons. Même les visiteurs de passage seront frappés par l'intensité des tambours au coucher du soleil et par le lien profond qui unit les habitants à leur patrimoine.
Pendant la semaine d'Abissa, l'atmosphère est électrique à Bassam. Les marchés restent ouverts tard et l'on sert aux visiteurs une cuisine de rue improvisée. C'est un événement profondément communautaire : les villageois se rassemblent pour recevoir la bénédiction des chefs. Les touristes sont les bienvenus, mais doivent participer avec respect (généralement en applaudissant et en dansant lors des spectacles publics, sans entrer dans les cérémonies privées). Si vous comptez y assister, réservez votre hébergement au moins un mois à l'avance ; les hôtels et les maisons d'hôtes de Bassam affichent rapidement complet. Le festival attire des participants de toute la région et même du Ghana, conférant à Bassam une atmosphère à la fois intime et cosmopolite.
L'artisanat ivoirien est très vivant à Grand-Bassam. Dans certaines familles, la poterie se transmet de génération en génération. Les potiers affinent souvent leur argile sur les rives de la lagune. Les arts textiles comme le batik et le tie-dye sont également pratiqués localement. Les techniques de sculpture sur bois permettent de réaliser des masques et des statuettes à partir d'essences locales. Les styles picturaux reflètent des motifs traditionnels côtoyant des scènes de la vie quotidienne contemporaine. Au Village des Artisans, les artistes mêlent souvent ancien et moderne : un pot peut avoir une forme traditionnelle mais être orné d'un motif contemporain.
Lors de votre visite, vous pourrez observer des artisans modelant l'argile ou peignant des tissus au bord des routes ou dans leurs ateliers. Acheter directement auprès de ces créateurs contribue à la préservation de ces savoir-faire. Si vous visitez un atelier, n'hésitez pas à vous renseigner sur l'origine des matériaux et la symbolique des motifs. Les artisans se feront un plaisir de répondre à vos questions. Leur savoir-faire est un témoignage vivant de l'histoire : par exemple, les motifs des tissus peuvent faire référence aux tribus Abo ou à des événements de l'époque coloniale. Lors de vos achats, évitez de marchander avec trop d'insistance ; souvenez-vous que vous soutenez ainsi des moyens de subsistance et un patrimoine culturel.
Le cœur du commerce quotidien est le marché municipal, près de la place de Paix. Les Ivoiriens y font leurs courses, fruits et légumes et articles ménagers. Tôt le matin, on peut voir les bateaux décharger du poisson sur les quais de la lagune ou les vendeurs disposer des étals d'ignames, de bananes plantains et de poivrons. L'air s'emplit des arômes de maïs frit, de bananes plantains et de poisson grillé. Le marché est une véritable immersion dans la cuisine ivoirienne : épices étalées, fruits colorés et conversations animées des commerçants.
Les visiteurs peuvent flâner entre les étals et déguster des spécialités de rue. Il est poli de saluer les vendeurs avec “Bonjour.” On s'attend à ce que le marchandage soit léger pour l'artisanat et les textiles, mais les prix des produits alimentaires sont généralement fixes. Une salutation locale courante est : “Ça va ?” Une poignée de main suffit. Les habitants sont fiers de leur marché ; cherchez un homme qui donne parfois des cacahuètes aux singes apprivoisés que l’on croise souvent près des étals. L’ambiance y est animée et conviviale. Le marché ferme en début d’après-midi ; il est donc préférable de le visiter le matin pour en profiter pleinement.
La maîtrise du français vous sera très utile à Grand-Bassam. Quelques expressions essentielles : « Bonjour », « S'il vous plaît », « Merci », « Combien ça coûte ? », « Je ne comprends pas ». Apprendre quelques mots de français est une marque de respect et sera apprécié.
Les habitants sont généralement chaleureux et patients. Saluez toujours les commerçants en entrant dans un magasin. Ne prenez pas de photos de personnes (surtout de femmes ou d'enfants) sans leur permission ; un sourire et un signe de tête approbateur suffisent. Les démonstrations d'affection en public sont rares ; si vous rencontrez quelqu'un pour la première fois, une poignée de main ou une légère inclinaison de la tête sont appropriées.
La tenue vestimentaire est décontractée, mais la modestie est de mise dans les lieux de culte ou les zones rurales. Par exemple, couvrez vos épaules et vos genoux si vous assistez à un office à l'église du Sacré-Cœur. Lors de votre visite de la Forêt Sacrée, suivez scrupuleusement les instructions de votre guide : vous devrez généralement retirer votre chapeau et vos chaussures à certains endroits et parler à voix basse.
Le pourboire n'est pas obligatoire, mais reste une attention appréciée. Un petit pourboire de 10 % ou un arrondi pour les guides et les chauffeurs est apprécié. Au restaurant, quelques pièces suffisent.
En général, faire preuve de politesse, de respect et d'un intérêt sincère pour les coutumes locales vous assurera un accueil chaleureux. Les habitants de Bassam sont fiers de leur patrimoine et aiment le partager avec les visiteurs qui viennent avec l'intention d'apprendre plutôt que de simplement prendre des photos.
L'attiéké est un accompagnement incontournable à base de manioc fermenté, râpé et cuit à la vapeur pour obtenir des granules semblables à du couscous. Son goût est léger et légèrement acidulé. À Grand-Bassam, on le sert souvent avec du poisson braisé ou de la viande grillée, généralement nappé d'une sauce épicée (oignons, piment, huile) et de légumes frais. L'attiéké constitue un repas copieux et léger, idéal par temps chaud. On le trouve sur tous les marchés et dans tous les restaurants proposant une cuisine locale.
L'alloco est composé de bananes plantains mûres frites dans de l'huile de palme. Elles caramélisent et forment de fines tranches dorées à cœur tendre. On le sert généralement en en-cas ou en accompagnement, servi avec une sauce tomate-oignon acidulée. Les vendeurs ambulants le proposent en sachets (souvent dans des cornets en papier) pour quelques centaines de francs CFA seulement. C'est un mets réconfortant très apprécié ici : croustillant, sucré et salé à la fois.
Le poisson braisé est un poisson entier, généralement du vivaneau ou du barracuda, grillé au charbon de bois. Assaisonné d'épices, enveloppé dans des feuilles de bananier, il est rôti sur des braises ardentes. Le résultat ? Un poisson succulent et fumé. De nombreux restaurants en bord de mer à Bassam le préparent frais chaque jour. Servi avec des frites ou de l'attiéké, il est nappé de l'incontournable sauce au poivre épicée (dju). À déguster à la fourchette et au couteau, savourez sa chair délicate et fumée, agrémentée d'yeux et de queue de poisson frais.
Le kedjenou est un ragoût mijoté de poulet ou de chèvre. La viande mijote dans une cocotte en terre cuite hermétique avec des tomates, du piment et des herbes locales jusqu'à ce qu'elle soit fondante. Ce ragoût, épicé et copieux, est traditionnellement servi avec de l'attiéké, du riz ou du foutou (igname pilée). On le prépare généralement à la maison ou au restaurant, à l'heure du déjeuner. Frais, son arôme de piment et d'huile de palme est particulièrement appétissant. Il incarne à merveille la cuisine ivoirienne réconfortante.
Ces plats reflètent le mélange de saveurs de l'Afrique de l'Ouest : sucré, acide, épicé et salé.
Les maquis sont des restaurants de plein air typiques, souvent tenus par des familles. Ce sont les endroits les plus authentiques pour déguster la cuisine ivoirienne familiale. Installés dans des huttes rustiques ou sous des toits de chaume, les maquis sont spécialisés dans le poisson grillé, le poulet frit et les ragoûts. L'ambiance y est décontractée : certains proposent des bancs en rondins et des tables sous des palmiers.
Les repas dans un maquis sont bon marché, environ 1 900 à 2 300 francs CFA. Commander est simple : les menus ne sont pas toujours traduits en anglais, vous pouvez donc montrer les plats exposés ou demander « Qu'est-ce que c'est ? » pour connaître le menu. À Ancien Bassam, deux maquis sont recommandés : Le Quai, qui propose un mélange de plats ivoiriens et français, et le Maquis L'Estomac, réputé pour sa cuisine locale de qualité. N'hésitez pas à demander de l'alloco, de l'attiéké ou du poisson braisé ; les serveurs vous indiqueront ce qu'ils ont. Vous trouverez souvent la spécialité locale, le poulet braisé ou le poulet bicyclette (un petit poulet grillé), servi avec des bananes plantains ou du riz.
Dans un maquis, les repas sont servis rapidement, mais l'ambiance est décontractée. Les serveurs vous apportent les boissons (jus de fruits frais, sodas ou eau) et vous laissent profiter de la musique ou des conversations. C'est une excellente façon de dîner comme un local.
Certains hôtels de Bassam possèdent leur propre restaurant. Ces établissements offrent plus d'intimité et proposent parfois une cuisine internationale. Par exemple, La Maison de la Lagune (un hôtel de charme) et La Taverne Bassamoise (un hôtel en bord de mer) disposent de restaurants servant une cuisine ivoirienne et continentale. Les prix y sont plus élevés qu'au maquis : comptez entre 3 000 et 5 000 francs CFA par personne pour une entrée, un plat et une boisson. L'avantage est généralement de bénéficier de places climatisées ou, à défaut, de tables réservées sous la véranda de l'hôtel. Ces restaurants incluent souvent un petit-déjeuner buffet simple dans le prix de la chambre, qui peut être satisfaisant (croissants, œufs, fruits, café chaud).
Notamment, Etoile du Sud La plupart des restaurants de l'hôtel restent fermés au public, mais ils peuvent accueillir les clients de l'établissement. Sinon, n'hésitez pas à découvrir les restaurants indépendants pour une cuisine locale plus authentique.
Quelques restaurants décontractés bordent la route principale de la plage. L'Assoyam Beach Restaurant est un établissement populaire : tables rustiques sur le sable et carte de fruits de mer grillés, bières et autres boissons. Le Coco Grill, avec sa terrasse en béton donnant sur les vagues, est un autre exemple. Les prix y sont modérés : comptez environ 2 500 à 4 000 francs CFA pour un repas complet (poisson, accompagnements, boisson). Ces restaurants restent généralement ouverts tard, permettant ainsi aux clients de profiter du coucher de soleil sur la mer.
Un minuscule centre-ville pizzeria (Bassam Pizza) propose des pizzas et des boissons. Près du village artisanal, un étal vend des demi-noix de coco fraîches ; ouvrez-en une pour en boire l’eau. Les bars des hôtels servent des cocktails ou de la bière fraîche si vous préférez une ambiance lounge. À Central Bassam, vous trouverez également quelques stands proposant des pâtisseries françaises et des expressos, un clin d’œil à l’influence coloniale.
Dans tous les établissements, on échange des amabilités françaises et on apprécie le rythme du repas, souvent tranquille. À Bassam, le déjeuner et le dîner sont des moments de convivialité.
On trouve facilement des bières locales : privilégiez les marques Solibra comme Flag ou Beaufort. Ces lagers légères s’accordent bien avec les plats épicés. L’eau en bouteille glacée est vendue partout – vérifiez toujours que le bouchon est bien fermé. On propose souvent des jus de fruits tropicaux (ananas, mangue, fruit de la passion). Parmi les boissons sans alcool les plus appréciées, citons le jus de gingembre (une boisson épicée et sucrée) et le bissap (infusion d’hibiscus). Si l’on vous propose du vin de palme (bangui), il est préférable de le consommer en dehors des repas – il est sucré et peut être fort. Enfin, évitez l’eau du robinet, même pour vous brosser les dents.
Pour donner des chiffres concrets :
– En-cas de rue/de marché : 500 à 1 500 francs CFA (pour des articles comme l'alloco ou les petits poissons)
– Maquis Meal: 1 900 à 2 500 francs CFA (ce prix comprend généralement un plat principal et ses accompagnements)
– Repas dans un restaurant de gamme moyenne : 3 000 à 5 000 francs CFA par personne (avec une boisson)
– Repas haut de gamme : 5 000 francs CFA et plus (dans un restaurant d’hôtel plus chic ou avec fruits de mer et boissons)
Comme de nombreux commerces n'acceptent que les espèces, ayez toujours sur vous de petites coupures (500, 1 000 et 2 000 francs CFA). Il existe des distributeurs automatiques, mais ils peuvent être à court d'argent ; prévoyez donc le coup.
Pourboires : Il est courant d’arrondir au millier supérieur si le service est bon. Par exemple, pour un repas à 3 200 FCFA, laisser 3 500 FCFA est une marque de politesse. Pour les excursions ou les chauffeurs de taxi, un pourboire de 5 à 10 % en FCFA est apprécié.
Les options végétariennes sont limitées ; de nombreux plats contiennent du poisson ou de la viande. Cependant, un végétarien peut se nourrir d’attiéké accompagné de gombos mijotés, de bananes plantains frites ou de salades (moins courantes). On trouve de nombreux fruits frais (mangues, bananes, noix de coco) dans les stands de rue pour les petites faims. Si vous avez des restrictions alimentaires, n’hésitez pas à vous renseigner poliment en français ; les restaurants feront leur possible pour vous aider.
À Grand-Bassam, les hébergements se concentrent dans quelques quartiers. La zone du front de mer d'Ancien Bassam (près de la rue de la Plage) est pittoresque ; certains hôtels offrent une vue imprenable sur la mer au réveil. En contrepartie, elle est légèrement plus éloignée des bâtiments coloniaux (bien que toujours accessible à pied). Séjourner ici, c'est comme s'offrir une escapade en station balnéaire.
Sinon, le centre historique d'Ancien Bassam (près du Palais Royal et de la cathédrale) vous place au cœur du quartier historique. Vous serez à deux pas des musées et des cafés. Les hébergements y vont des pensions économiques aux auberges de catégorie moyenne, généralement installées dans des bâtiments anciens.
Au nord de la lagune, Nouveau Bassam propose des hôtels plus modernes (comme l'Hôtel Maffouet) dotés de prestations fiables. On s'y croirait presque en banlieue d'Abidjan. Il vous faudra une voiture ou un taxi pour rejoindre la plage et la vieille ville, mais vous y trouverez peut-être des chambres plus spacieuses ou la climatisation permanente.
Un point pratique : Grand-Bassam est une petite ville où la plupart des hôtels se trouvent à seulement 5 à 10 minutes à pied de la plage principale et à 15 minutes de la place coloniale. Choisissez selon vos préférences (plage, calme ou proximité des sites touristiques). Si séjourner à Abidjan ne vous dérange pas, vous pouvez visiter Grand-Bassam à la journée ; cependant, beaucoup trouvent qu’y passer la nuit enrichit considérablement l’expérience.
L'Étoile du Sud, ancien fleuron de l'hôtellerie à Bassam, se situe à l'extrémité nord du Vieux Bassam, en bord de mer. Ce vaste complexe comprend une piscine, un grand bar et des jardins paysagers. Les chambres, spacieuses et climatisées, offrent une vue sur la mer ou les jardins. Les tarifs actuels débutent aux alentours de 50 000 francs CFA par nuit (environ 85 $). À noter : depuis l'attentat de 2016, les espaces communs (dont la discothèque et la grande piscine) sont interdits d'accès et la sécurité est renforcée. Le restaurant et le bar de l'hôtel proposent néanmoins une cuisine ivoirienne et française traditionnelle. Séjourner ici, c'est comme faire un bond dans le passé, dans une station balnéaire des années 1970 : un peu vieillot, mais fiable.
Ce lodge balnéaire de milieu de gamme, très apprécié, est situé directement sur la route de la plage. Il propose quelques bungalows et chambres organisés autour d'une cour, ainsi qu'un restaurant attenant. Les chambres sont simples mais propres et climatisées (un atout non négligeable !). Comptez entre 20 000 et 30 000 francs CFA par nuit. Les clients apprécient la gentillesse du personnel et la vue imprenable sur la mer depuis la terrasse du restaurant. Ce n'est pas un établissement de luxe, mais un choix très confortable, notamment pour les couples ou les petits groupes. Le Wi-Fi est disponible et le petit-déjeuner est inclus. Compte tenu de sa taille, il est souvent complet ; il est donc conseillé de réserver à l'avance.
Une charmante maison d'hôtes située côté lagune de Bassam. Avec seulement 6 ou 7 chambres, elle offre un séjour paisible et intimiste. La décoration est éclectique et originale, et une piscine couverte se trouve dans la cour. Les chambres standard (environ 30 000 à 40 000 francs CFA) incluent le petit-déjeuner et le Wi-Fi gratuit. C'est un excellent choix pour les jeunes mariés ou toute personne en quête de charme : imaginez un petit-déjeuner sous des lanternes, bercé par la douce brise de la lagune. Les propriétaires parlent français et anglais et partagent volontiers leurs connaissances locales. Son emplacement légèrement à l'écart de l'agitation urbaine garantit une tranquillité absolue.
Situé à Nouveau Bassam (juste de l'autre côté de la lagune), l'hôtel Maffouet est un établissement haut de gamme destiné aux voyageurs d'affaires et aux diplomates. Les chambres, de style occidental, sont dotées de tout le confort moderne (climatisation, minibar, télévision, coffre-fort). L'hôtel dispose d'un véritable bar-restaurant buffet, d'une salle de sport et de salles de conférence. Le prix est de 50 000 francs CFA et plus par nuit. Bien qu'il ne présente pas de charme colonial, il offre luxe et services modernes. Si vous privilégiez le confort et ne prévoyez pas de visites à pied, c'est une option à considérer ; il vous suffit de prendre un taxi pour vous rendre chaque jour dans la vieille ville. Certains diplomates et employés d'ONG le choisissent également pour des raisons de sécurité.
Plusieurs autres hôtels se situent entre 20 000 et 35 000 francs CFA. Par exemple :
– Hôtel International – en bord de mer avec piscine.
– La Nouvelle Paillote – Ambiance conviviale, prix modérés.
– Hôtel Le Koral Beach – une simple propriété en bord de mer.
– Hôtel La Maison de l’Azuretti – Bel emplacement au bord du lagon.
Leur qualité est variable ; il est conseillé de consulter les avis récents. Nombre d'entre eux disposent d'un balcon ou d'une terrasse privés, et la plupart proposent le petit-déjeuner. Dans tous les cas, attendez-vous à l'hospitalité ivoirienne traditionnelle (personnel chaleureux, ambiance conviviale) plutôt qu'au confort impersonnel des chaînes hôtelières.
C'est sans doute l'hébergement économique le plus prisé d'Ancien Bassam. Situé directement sur la plage, il propose des chambres simples : ventilateurs à la place de la climatisation, matelas fins et salles de bain partagées, mais d'une propreté impeccable. Les prix sont très bas (environ 12 000 à 15 000 francs CFA la nuit pour une chambre privée ; encore moins cher pour un lit en dortoir). Les espaces communs donnent sur la plage et les propriétaires servent un petit-déjeuner simple chaque matin (thé, toasts, œufs). Très apprécié des routards, cet hébergement offre un cadre idéal pour un prix dérisoire. Si la simplicité ne vous dérange pas (et si la moustiquaire se déchire), vous bénéficiez d'un emplacement exceptionnel à un prix imbattable.
Dans les deux quartiers de la ville, de petites pensions et auberges proposent des chambres pour 10 000 à 20 000 francs CFA. Hôtel Mantchan et Hôtel Restaurant Le Quai Voici quelques exemples. Ces hébergements comprennent souvent un bon repas par jour et le wifi. On peut trouver des lits en dortoir (10 000 à 12 000 CFA) en cherchant un peu, surtout dans le village de Bassam. Les installations sont rudimentaires (parfois des douches au seau), alors pensez à emporter une serviette et des chaussons. La présence de rongeurs peut être un problème ; consultez les avis sur la propreté. Pour un budget plus serré, envisagez de partager une chambre plus grande ou de réserver des auberges de jeunesse à Abidjan et de faire des excursions à la journée. Mais si votre objectif est de… expérience L'ambiance nocturne de Bassam vaut le détour, même en séjournant dans une maison d'hôtes.
En résumé, Grand-Bassam propose des hébergements pour tous les budgets. Choisissez selon votre style de voyage : offrez-vous un séjour unique en bord de mer ou économisez quelques francs pour savourer des fruits de mer frais. Assurez-vous simplement que l’établissement choisi bénéficie de bons avis concernant la propreté et la sécurité.
Ce sont des fourchettes de prix approximatives. Bassam est relativement bon marché, surtout comparée aux destinations européennes ou nord-américaines.
CFA signifie Communauté Financière Africaine Le franc CFA est indexé sur l'euro (1 euro = 655,957 francs CFA). À titre indicatif, 600 francs CFA équivalent à environ 1 dollar américain. Les banques d'Abidjan et des grandes villes effectuent des opérations de change classiques en dollars, euros et francs CFA. À Grand-Bassam, les banques sont rares et ne traitent généralement que les transactions importantes. Il est donc préférable de changer de l'argent ou de retirer suffisamment de francs CFA à Abidjan ou à l'aéroport. On trouve des distributeurs automatiques de billets à Grand-Bassam (au port et près du marché), mais ils peuvent être à court d'argent ou avoir des limites de retrait. Prévoyez suffisamment de petites coupures (1 000, 2 000 et 5 000 francs CFA) pour vos dépenses quotidiennes.
Grand-Bassam fonctionne principalement avec de l'argent liquide. Les cartes de crédit sont acceptées dans quelques hôtels et restaurants haut de gamme (prévoyez une majoration possible de 5 %). Ne comptez pas sur les cartes pour payer les taxis, la nourriture de rue ou les commerces ruraux ; ayez toujours des francs CFA sur vous. Gardez votre argent liquide caché ou répartissez-le (par exemple, une partie dans une ceinture porte-billets et une autre dans une pochette séparée). Évitez d'exhiber de grosses sommes. Si vous payez par carte, vérifiez toujours le montant final (en francs CFA) avant de signer.
Grâce à ces conseils, vous pourrez profiter pleinement du Grand-Bassam sans vous ruiner.
Grand-Bassam est généralement considérée comme une ville assez sûre selon les normes ouest-africaines. Les principaux risques sont les vols à la tire et les accidents de transport, et non la criminalité violente. En prenant les précautions d'usage, les touristes peuvent se détendre et profiter pleinement de leur séjour.
Les habitants sont accueillants et généralement honnêtes. Vous croiserez peut-être quelques personnes proposant des visites non officielles ou des articles à bas prix, mais les arnaques sont rares. Les pickpockets peuvent se produire dans n'importe quel marché bondé ; veillez donc à bien fermer vos sacs et à ranger votre argent dans une pochette discrète. Verrouillez la porte de votre chambre d'hôtel et utilisez le coffre-fort s'il y en a un. Évitez d'afficher vos bijoux ou votre argent en public. Abidjan (la ville voisine) a un taux de criminalité plus élevé, mais Bassam est une ville tranquille. La vie nocturne est peu animée ; si vous vous promenez après la tombée de la nuit (peu de gens le font), privilégiez les rues bien éclairées.
L'attentat de mars 2016 à Grand-Bassam a eu un retentissement international, mais depuis, la sécurité a été renforcée. Des points de contrôle de police sont désormais installés sur la route principale en provenance d'Abidjan, et certains hôtels exigent une pièce d'identité à l'entrée. Ces mesures se sont avérées globalement efficaces : aucun attentat similaire n'a eu lieu depuis 2016. Actuellement, les grandes villes du Sahel (Mali, Burkina Faso) sont confrontées à des menaces plus importantes, mais la région côtière de Bassam est stable.
Cela dit, il est prudent de rester informé. Avant de voyager, consultez les conseils aux voyageurs de votre gouvernement concernant la Côte d'Ivoire. Conservez des copies de votre passeport et de votre visa, et inscrivez-vous auprès de votre ambassade si possible. Utilisez des moyens de transport fiables (évitez les chauffeurs anonymes la nuit) et suivez l'actualité locale pour toute alerte. Globalement, les zones touristiques de Bassam ressemblent désormais à n'importe quelle petite ville paisible. Restez vigilant, mais ne laissez pas un incident passé gâcher votre séjour.
Les voyageuses se sentent généralement en sécurité à Grand-Bassam. Les femmes seules peuvent se promener librement, mais il est conseillé de rester vigilantes. Adoptez une tenue vestimentaire sobre (genoux et épaules couverts), surtout dans les zones non touristiques. Les taxis sont sûrs, mais uniquement la nuit ; il est recommandé de voyager à deux après la tombée de la nuit. Évitez les endroits isolés lorsque vous êtes seule. Si une personne insistante vous aborde (ce qui est rare), un « Non, merci » ferme suffit généralement.
Dans les restaurants et les marchés, les vendeurs sont généralement polis. Si l'un d'eux insiste trop, éloignez-vous calmement. Rencontrer d'autres voyageurs, demander conseil à la réception de votre hôtel ou participer à des excursions de groupe peut vous rassurer et faciliter votre séjour. Globalement, Bassam est accueillante pour les voyageuses, mais comme toujours, fiez-vous à votre instinct et prévoyez de rentrer à votre hôtel bien avant l'heure du coucher si vous voyagez seule.
Bien que Bassam soit discret, attention à : – Surcharge : Certains chauffeurs de taxi ou vendeurs peuvent pratiquer des prix excessifs pour les étrangers. N'hésitez pas à négocier poliment ou à demander à un habitant le prix habituel.
– Faux guides : Si une personne extérieure à un musée ou à un hôtel vous propose les services d'un « guide officiel » à un prix anormalement bas, renseignez-vous d'abord auprès du personnel de l'hôtel. Il est préférable de réserver auprès d'une agence reconnue.
– Offres de visites touristiques fictives : Si une offre semble trop belle pour être vraie (par exemple, une visite de musée « gratuite » suivie d'achats forcés), refusez poliment. N'acceptez que les visites organisées par des agences réputées. Distractions des pickpockets : Il arrive parfois qu'un habitant bien intentionné vous signale quelque chose au sol ou vous demande un petit service ; rester vigilant vous évite de vous laisser distraire de vos affaires.
En conclusion, Grand-Bassam exige les mêmes précautions que toute autre destination touristique. En l'absence de conflit tropical et grâce à la gentillesse générale des habitants, la plupart des visiteurs profitent de Bassam en toute sérénité. Marchez la tête haute, surveillez vos affaires et comportez-vous avec respect ; vous pourrez ensuite vous concentrer sur l'aventure et la culture qui vous attendent.
Le français est essentiel. C'est la langue officielle, utilisée dans tous les commerces, sur les menus et les panneaux officiels. En dehors des zones touristiques, l'anglais est rare. Apprenez les expressions clés : salutations (« Bonjour », « Bonsoir »), remerciements (« Merci ») et formules de politesse (« S'il vous plaît »). Demander « Parlez-vous anglais ? » peut vous mettre dans l'embarras si la réponse est non ; mieux vaut commencer par le français. Les locaux apprécient tout effort, alors même un « Je ne parle pas français » suivi d'un sourire témoigne de votre bonne volonté.
Outre le français, vous entendrez les langues locales. Le n'zima (une langue kwa), langue autochtone, est parlé par les familles de pêcheurs. Les commerçants peuvent utiliser le dioula (langue véhiculaire en Afrique de l'Ouest) lorsqu'ils communiquent avec d'autres Africains. Il n'est pas nécessaire de les apprendre, mais vous pourriez en saisir quelques mots. Les applications de traduction proposant le français hors ligne peuvent s'avérer très utiles ; téléchargez-en une avant votre départ.
Le Wi-Fi est disponible dans la plupart des hôtels et à la bibliothèque municipale, mais le débit peut être modéré. De nombreux voyageurs utilisent internet mobile. À leur arrivée, il est facile d'acheter une carte SIM prépayée (les réseaux Orange et MTN sont les plus répandus). Celle-ci coûte quelques milliers de francs CFA et ne nécessite qu'une copie du passeport. Les forfaits de données sont abordables et fonctionnent à Bassam.
À Bassam, la couverture réseau est bonne pour les appels et les données (la 4G est courante). Pensez toutefois à emporter un chargeur et éventuellement une petite batterie externe. Des coupures de courant surviennent occasionnellement, surtout en fin d'après-midi. Avoir suffisamment de batterie pour votre téléphone et votre appareil photo vous permettra de rester connecté et d'utiliser les cartes hors ligne si besoin.
En Côte d'Ivoire, la tension est de 220 V, 50 Hz. Les prises sont de type européen (types C et E). Si vous utilisez des appareils provenant d'Amérique du Nord ou du Royaume-Uni, munissez-vous d'un adaptateur de voyage universel. Les hôtels et les cafés disposent de prises sur les tables ou aux murs ; dans les lieux publics, il est parfois nécessaire de demander l'autorisation pour les utiliser. Des coupures de courant surviennent sporadiquement en raison du réseau électrique tropical. Si vous prévoyez d'utiliser la climatisation ou de recharger des appareils, il est conseillé de le faire lorsque le courant est disponible (par exemple, en fin de matinée). Un petit parasurtenseur est également utile en cas de fluctuations de tension.
Grand-Bassam est un endroit très photogénique. Les meilleurs clichés s'obtiennent tôt le matin ou en fin d'après-midi. Pour l'architecture coloniale, placez-vous de l'autre côté de la rue et utilisez un objectif grand angle pour photographier les façades dans leur intégralité. L'heure dorée (une heure après le lever du soleil ou avant son coucher) confère une lumière magique aux vieux bâtiments.
Cependant, respectez toujours la vie privée. Demandez la permission avant de photographier les gens. Un sourire et un « Bonjour » suffisent amplement. Ne prenez jamais de photos à l’intérieur des maisons, des chapelles en présence de fidèles ou dans la Forêt Sacrée sans leur consentement explicite. Au musée du costume, les photos prises sur le vif sont généralement acceptées (sans flash).
Évitez de faire survoler des drones sans vous renseigner sur la réglementation (il n'y a pas d'interdiction formelle, mais soyez discret). Si une prise de vue par drone risque de déranger les habitants ou la faune, il est préférable de s'abstenir. En général, privilégiez les paysages, l'architecture et l'artisanat dans les lieux publics. Capturez l'essence de Bassam, mais faites-le avec respect.
Grand-Bassam est située sur une côte tropicale. Les températures maximales moyennes en journée varient de 25 °C pendant les mois les plus frais à 32 °C pendant la saison chaude. Les nuits peuvent être fraîches, avec des températures descendant jusqu'à 20-24 °C ; un pull léger peut donc être utile. L'humidité est élevée (souvent supérieure à 80 %) en dehors de la saison des pluies, ce qui rend l'ombre indispensable. Le soleil est très intense ; la crème solaire est obligatoire toute l'année. Un parapluie ou un chapeau sont recommandés.
Les précipitations se concentrent sur deux périodes : mai-juin et août-octobre (avec parfois une brève accalmie en juillet). De décembre à février, le ciel est généralement dégagé. Téléchargez une application ou consultez un site web météo local pour les mises à jour quotidiennes. Si vous voyez des nuages se former, il est conseillé de vous mettre à l'abri ou de protéger vos affaires : des averses soudaines peuvent éclater rapidement.
La Côte d'Ivoire est à l'heure de Greenwich (GMT+0) toute l'année. C'est la même heure qu'au Royaume-Uni (en hiver). Il n'y a pas d'heure d'été. Prévoyez vos vols et vos appels en conséquence, surtout si vous êtes en contact avec des proches ou des collègues situés dans des fuseaux horaires différents.
Le pourboire est apprécié mais non obligatoire. Au restaurant, il est d'usage d'arrondir ou de laisser environ [montant manquant]. 5 à 10 % Il est d'usage de laisser un pourboire pour un bon service. Par exemple, si l'addition s'élève à 3 000 FCFA, il est poli de laisser entre 3 200 et 3 300 FCFA. Les chauffeurs de taxi et les guides apprécient également les petits pourboires (par exemple, entre 500 et 1 000 FCFA pour une courte course, ou 10 % du prix de la visite guidée). Les porteurs d'hôtel s'attendent à environ 500 à 1 000 FCFA par bagage. Donnez toujours le pourboire en francs CFA ou en monnaie locale, jamais en devises étrangères.
Matin: Départ d'Abidjan vers 7h-8h en taxi-brousse ou en voiture privée. Arrivée à Grand-Bassam vers 9h. Visite du Musée national du costume (ouverture de 9h à 10h). Durée : environ 90 minutes.
Aujourd'hui: Promenez-vous dans le quartier colonial. Découvrez le palais du gouverneur, l'ancien bureau de poste et la cathédrale du Sacré-Cœur. Vers midi, rendez-vous dans un restaurant local. maquis (par exemple, Le Quai) pour le déjeuner (poisson ou poulet grillé avec attiéké et alloco).
Après-midi: Après le déjeuner, flânez sur la plage de Grand-Bassam. Détendez-vous à l'ombre d'un palmier ou promenez-vous sur le sable pendant une heure. À 14 h, visitez le marché du Village des Artisans pour y dénicher des objets artisanaux. Achetez des souvenirs ou profitez simplement de l'ambiance.
Fin d'après-midi : Prévoyez de quitter Bassam entre 15h30 et 16h00 pour arriver à Abidjan en soirée.
Cet itinéraire vous permettra de découvrir les incontournables à un rythme soutenu. Il est idéal si vous disposez de peu de temps ou si vous venez d'Abidjan pour une excursion d'une journée.
Jour 1 (samedi) : Arrivée en milieu de matinée, installation à l'hôtel. Visite du Musée du Costume, puis traversée de la rue du Musée pour photographier les bâtiments coloniaux (Palais du Gouvernorat, cathédrale). Déjeuner au Maquis L'Estomac vers 13h. L'après-midi, détente sur la plage ou, si disponible, croisière en bateau sur le lagon en fin d'après-midi (croisière au coucher du soleil). Dîner dans un restaurant en bord de mer (plage d'Assoyam) sous les étoiles.
Jour 2 (dimanche) : Petit-déjeuner matinal, puis excursion en bateau jusqu'à l'Île Bouët (admirez le lever du soleil sur le lagon). Retour vers 9h30. Profitez du reste de la matinée à la bibliothèque ou détendez-vous au bord de la piscine de l'hôtel. Départ de l'hôtel vers midi et déjeuner tranquille en ville. Consacrez votre dernière heure à flâner au marché artisanal. Départ de Bassam vers 15h00-16h00.
Jour 1 : Immersion dans l'époque coloniale : Musée du Costume, quartier du Palais Royal, Poste, cathédrale. Fin d'après-midi : promenade sur la plage. Soirée : dîner dans un café avec vue sur le lagon.
Jour 2 : Plage et lagon : croisière matinale en bateau sur le lagon jusqu’à Bouët/Morin. Midi : dégustation de fruits de mer locaux. Après-midi : visite d’un village d’artisans et atelier de poterie. Soir : coucher de soleil sur le lagon et dîner.
Jour 3 : Immersion culturelle : assistez à une démonstration de percussions ou de cuisine (sous réserve de disponibilité). Visitez la Forêt Sacrée avec un guide. En fin de journée : détendez-vous dans un hamac sur la plage.
Jour 4 (facultatif) : Excursion à la station balnéaire d'Assinie ou deuxième journée d'excursion à Abidjan. Retour en fin d'après-midi.
Cet itinéraire de plusieurs jours vous permet de savourer chaque aspect de Bassam à un rythme tranquille, avec du temps pour faire des pauses et vous imprégner de l'ambiance.
Grand-Bassam est étonnamment accueillante pour les enfants. Les expositions colorées du Musée du Costume les divertissent et l'espace intérieur est vaste. Les parents doivent veiller à ce que leurs enfants portent un chapeau et de la crème solaire. La plage est l'attraction principale pour les enfants : ils peuvent construire des châteaux de sable et patauger dans l'eau peu profonde sous la surveillance d'un adulte (il est fortement déconseillé de se baigner en haute mer). Des ateliers de peinture sur céramique (dans des ateliers locaux) peuvent intéresser les plus grands. Les repas dans les maquis sont généralement décontractés et les parents apprécieront les prix abordables. Prévoyez un rythme modéré : par exemple, une demi-journée de visite du musée et du site archéologique, un après-midi à la plage, avec des pauses entre les deux. Les habitants sont chaleureux avec les enfants et le rythme de vie paisible de Grand-Bassam fait que personne ne s'offusquera de quelques heures de bruit. Gardez toujours un œil sur les enfants près de l'eau et dans la rue, mais sinon, la ville est sûre pour un séjour en famille.
Prenez le temps d'explorer les ruines. Munissez-vous d'un appareil photo avec zoom pour immortaliser les détails des poignées de porte, des carreaux et des inscriptions. Observez les noms français effacés sur les plaques. Vous pourriez même découvrir d'anciennes gravures de l'époque coloniale sur les bâtiments. Pensez à télécharger des photos historiques de Bassam pour comparer les paysages anciens et modernes. Faites appel à un guide local ou à un chauffeur de taxi passionné d'histoire pour recueillir des anecdotes (renseignez-vous sur l'épidémie de fièvre jaune ou sur les techniques de construction). À la nuit tombée, parcourez les rues désertes à la lampe torche pour admirer la façon dont le clair de lune met en valeur les vestiges du passé. Cet itinéraire est une véritable mine d'informations : prenez votre temps et faites des pauses, et vous repartirez avec une compréhension plus approfondie de la place de Bassam dans l'histoire.
Réservez un hôtel en bord de mer et privilégiez la détente. Commencez chaque matinée tranquillement – inutile de faire des excursions matinales. Savourez un long petit-déjeuner sur la plage et une promenade. Passez votre après-midi à l'ombre ou sous un parasol, sur le sable. Commandez du poisson grillé ou des spécialités locales pour le déjeuner et lisez un livre au son des vagues. Si la baignade en mer n'est pas possible, optez pour un plongeon dans le lagon ou la piscine de l'hôtel. Laissez filer les après-midi ; offrez-vous un soin au spa si votre hôtel en propose (certains établissements haut de gamme en proposent). Admirez le coucher de soleil depuis le sable (il est magnifique, avec ses nuages orangés). Le soir, profitez de dîners tranquilles au son d'une douce musique sur la terrasse d'un restaurant. Peu de visites et beaucoup de détente : Bassam est l'endroit idéal pour ce genre de vacances balnéaires paisibles.
La situation géographique de Grand-Bassam en fait un excellent point de départ pour explorer la région.
Chaque excursion vous offre un aperçu différent de la vie ivoirienne, de la mégapole d'Abidjan aux villages de la jungle. Si vous aimez conduire, louez une voiture pour plus de flexibilité. Sinon, les agences de voyages locales ou les réceptions d'hôtel peuvent organiser des excursions à la journée. Prévoyez toujours soigneusement votre temps de trajet (surtout pour le retour de lieux plus éloignés comme Yamoussoukro) et appréciez la dimension supplémentaire que ces excursions apportent à votre voyage en Côte d'Ivoire.
Saisissez l'essence de Grand-Bassam, mais faites-le en invité respectueux. La courtoisie vous offrira bien plus d'occasions de prendre des photos que n'importe quel cliché pris à la dérobée.
En somme, le principe « Ne laisser aucune trace » s’applique non seulement aux déchets, mais aussi à l’état d’esprit. En voyageant de manière responsable – respectueuse de l’environnement et des cultures locales –, vous contribuez à préserver le dynamisme et l’authenticité de Grand-Bassam pour les autres voyageurs et ses habitants.
Grand-Bassam vaut-elle le détour ?
Oui. C'est l'une des villes coloniales les mieux préservées d'Afrique de l'Ouest et un site classé au patrimoine mondial de l'UNESCO. Elle offre histoire, architecture et une véritable plage en un seul voyage, loin des foules des destinations plus touristiques.
Puis-je visiter Grand-Bassam par moi-même ou ai-je besoin d'une excursion organisée ?
Vous pouvez tout à fait visiter la ville par vous-même. Il est facile de s'y repérer et la signalétique en anglais est minimale ; quelques indications simples (montrer du doigt, demander en français) suffiront. Des visites guidées à pied d'une demi-journée sont proposées.
Grand-Bassam est-elle adaptée aux familles avec enfants ?
Absolument. Les distances à parcourir à pied sont courtes et les sites sont intéressants pour les enfants plus âgés (costumes colorés, jeux de plage). Il suffit de surveiller les enfants sur la plage et aux passages piétons.
Quelle est la population de Grand-Bassam ?
Environ 5 000 à 10 000 habitants vivent ici. La zone classée au patrimoine mondial de l’UNESCO ne compte que quelques centaines de maisons, mais la ville dans son ensemble, y compris Nouveau-Bassam, en compte plusieurs milliers.
Quel âge ont les bâtiments coloniaux ?
La plupart des bâtiments les plus importants datent de 1900 à 1930. La cathédrale et le palais de justice ont été achevés en 1910. Ils ont donc environ 110 à 120 ans.
Y a-t-il des distributeurs automatiques de billets à Grand-Bassam ?
Il y a un ou deux distributeurs automatiques (au port et au marché). Cependant, ils peuvent être à court d'argent. Il est donc préférable de retirer suffisamment d'argent à Abidjan. Les bureaux de change sont rares ; prévoyez donc d'apporter ou de changer de l'argent à l'avance.
L'eau du robinet est-elle potable ?
Non. Buvez uniquement de l'eau en bouteille ou purifiée. Utilisez également de l'eau en bouteille pour vous brosser les dents.
Quel est le numéro d'urgence en Côte d'Ivoire ?
Pour les urgences policières ou médicales, composez le 17. Pour les ambulances/pompiers, composez le 18. Ces numéros fonctionnent dans tout le pays.
Y a-t-il un hôpital à Grand-Bassam ?
Grand-Bassam dispose d'un petit dispensaire pour les soins de base. En cas d'affections graves, rendez-vous dans les principaux hôpitaux d'Abidjan (à 45 minutes). Vérifiez que votre assurance couvre l'évacuation sanitaire si nécessaire.
Puis-je utiliser Uber à Grand-Bassam ?
Non, Uber, Bolt, etc. ne sont disponibles qu'à Abidjan, pas à Bassam. Utilisez plutôt les taxis locaux ou les minibus partagés.
Quelle est la religion principale à Grand-Bassam ?
Le christianisme (principalement catholique) est répandu en raison de l'influence coloniale française. De nombreux habitants pratiquent également les croyances traditionnelles N'zima. L'islam est minoritaire. Vous verrez une cathédrale catholique et quelques sanctuaires villageois.
Existe-t-il un code vestimentaire à respecter ?
Les vêtements de plage décontractés conviennent parfaitement sur le sable. En ville, et plus particulièrement dans les églises ou les villages sacrés, il est de coutume de couvrir ses épaules et ses genoux par respect.
Puis-je venir pendant le Ramadan ?
Oui. La Côte d'Ivoire respecte la liberté religieuse. Certains résidents musulmans jeûnent, mais les touristes peuvent manger et boire librement sans problème. Certains magasins ou restaurants peuvent avoir des horaires réduits ; il est donc conseillé de se renseigner le matin.
Quels souvenirs devrais-je acheter ?
Recherchez l'artisanat authentique : textiles tissés, masques en bois sculpté, calebasses peintes, bijoux de perles et surtout la poterie traditionnelle, souvent ornée de motifs Bassam. Pensez également aux produits naturels comme le beurre de karité ou les épices africaines vendues localement.
La négociation est-elle attendue ?
Oui, sur les marchés et dans les petites boutiques. C'est une pratique courante. Commencez par proposer un prix inférieur à celui demandé et trouvez un terrain d'entente. Les vendeurs s'attendent souvent à ce type de négociation amicale.
Puis-je visiter Bassam lors d'une croisière ?
Si vous faites escale à Abidjan ou à San Pedro, une excursion à Bassam est possible. Cependant, Bassam ne possède pas de port de croisière. Renseignez-vous auprès du bureau des excursions de votre compagnie de croisière à Abidjan pour connaître les excursions disponibles.
Y a-t-il des places de parking disponibles à Bassam ?
Oui, il est généralement possible de se garer dans les rues autour d'Ancien Bassam (près du musée ou de la plage) et aux abords des hôtels. Le stationnement y est généralement gratuit et informel.
Les animaux domestiques sont-ils autorisés ?
Pas vraiment. Peu d'hébergements acceptent les animaux de compagnie et il n'existe pas de services dédiés à leur prise en charge. De plus, les espaces communs ne sont pas adaptés aux animaux.
Liste de vérification des articles à emporter (version abrégée) :
Passeport et visa, certificat de vaccination contre la fièvre jaune, billets d'avion, réservations d'hôtel, espèces (CFA), adaptateur de voyage, chargeur de téléphone, appareil photo et batteries de rechange, vêtements légers, vêtements de pluie, chapeau de soleil et lunettes de soleil, crème solaire respectueuse des récifs, répulsif anti-insectes, trousse de premiers secours de base (médicaments, pansements), guide de conversation français et articles de toilette de base.
Lectures complémentaires :
– Héritage colonial : « Côte d'Ivoire : Histoire et société coloniales » par Émile-Roger Lompo.
– Culture locale : « Arts africains : Volume sur l'artisanat ivoirien. »
– Informations UNESCO : Le site whc.unesco.org répertorie les critères patrimoniaux de Grand-Bassam.
– Blogs de voyage : Recherchez des récits de voyage d'explorateurs culturels en Côte d'Ivoire ; des anecdotes de première main peuvent enrichir votre planification.
Grand-Bassam est un joyau côtier méconnu où se rencontrent l'histoire et le présent de la Côte d'Ivoire. Ses plages paisibles et son architecture coloniale offrent un cadre idéal pour se détendre et s'enrichir de connaissances. Classée au patrimoine mondial de l'UNESCO, la ville offre un aperçu authentique de la vie coloniale française en Afrique-Occidentale, préservée dans ses façades patinées par le temps et ses places tranquilles. Parallèlement, la culture vivante de Grand-Bassam – de l'animation de ses marchés aux festivités – rappelle aux visiteurs qu'il s'agit d'un lieu de traditions bien vivantes, et non de simples ruines.
Voyager ici offre de nombreux bienfaits : découvrir un subtil équilibre des cultures, s’imprégner d’art au quotidien et savourer des instants de calme et de contemplation au bord de la lagune. Qu’il s’agisse d’explorer des musées, de déguster du poisson frais sur la rive ou de discuter avec des potiers artisans, chaque expérience contribue à la richesse de ce lieu. Contrairement aux centres touristiques plus fréquentés, Grand-Bassam a su préserver son atmosphère de découverte et de sérénité.
Lors de la préparation de votre voyage, pensez à régler les détails pratiques : obtenir votre visa et vos vaccins, prévoyez des vêtements adaptés au soleil et à la pluie, et révisez quelques notions de français. Veillez à vos effets personnels et à votre santé, mais sachez que la Côte d’Ivoire a fait d’énormes progrès en matière de sécurité touristique. En gardant ces précautions à l’esprit, tout voyageur prudent pourra apprécier le charme de Grand-Bassam.
Grand-Bassam nous rappelle que, même dans notre monde moderne, l'histoire peut perdurer à travers l'architecture et les traditions. Cette ville paisible invite à la détente, à la contemplation et à l'apprentissage. Laissez-vous émerveiller par ses places baignées de soleil et son lagon scintillant. Votre aventure à Grand-Bassam, joyau colonial de la Côte d'Ivoire, est sur le point de commencer.
Évadez-vous du quotidien. Commencez dès aujourd'hui à planifier votre voyage à Grand-Bassam.
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