Si de nombreuses villes magnifiques d'Europe restent éclipsées par leurs homologues plus connues, l'Europe regorge de trésors de villes enchantées. De l'attrait artistique…
Alger occupe une étroite bande de terre entre le littoral méditerranéen et les contreforts de l'Atlas tellien. Les limites de son district retracent l'histoire de dominations successives : de la domination numide et romaine à la régence ottomane, puis à l'ère de la gouvernance française qui a duré jusqu'à l'indépendance en 1962. La ville s'étend aujourd'hui sur douze communes de la province d'Alger, mais demeure administrée sans appareil municipal distinct. En 2008, les recensements officiels estimaient sa population à 2 988 145 habitants ; en 2025, on estime qu'elle atteindra 3 004 130 habitants sur 1 190 kilomètres carrés. Ces chiffres font d'Alger la ville la plus peuplée d'Algérie, la troisième de la Méditerranée, la sixième du monde arabe et la onzième du continent africain.
La colonie d'origine, connue dans l'Antiquité sous le nom d'Icosium, remonte à un avant-poste commercial phénicien vers 1200 av. J.-C. La ville fut officiellement fondée par Boulgouin ibn Ziri en 972 apr. J.-C., mais son emplacement avait déjà attiré des puissances rivales. Les califats islamiques successifs, l'Empire romain et le royaume numide local ont tous laissé des traces architecturales et culturelles. De 1516 à 1830, Alger fut la capitale de la régence d'Alger sous suzeraineté ottomane. Les forces françaises en firent ensuite le cœur administratif de l'Algérie française jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, malgré un bref ralliement à la France libre de 1942 à 1944. Après la fin de la Révolution algérienne en 1962, Alger reprit son rôle de capitale nationale.
La morphologie de la ville demeure un palimpseste de ces strates. Le long du front de mer, le boulevard Che Guevara fut aménagé au milieu du XIXe siècle par Pierre-Auguste Guiauchain et Charles-Frédéric Chassériau. Leur projet introduisit des promenades à arcades, un hôtel de ville, des tribunaux, un théâtre, un palais du gouverneur et un casino en bord de mer. Plus à l'intérieur des terres, la Casbah se déploie comme un labyrinthe de ruelles étroites descendant vers la mer. Ses deux secteurs – la Ville Haute et la Ville Basse – abritent des mosquées érigées entre le XIe et le XVIIIe siècle, parmi lesquelles Djamaa el Kebir (construite à l'origine sous Yusuf ibn Tashfin), Djamaa el Jedid (datant de 1660) et la mosquée Ali Bitchin (1623). Des demeures de l'époque ottomane, d'anciens palais de deys et l'entrée coiffée d'un escalier de la mosquée Ketchaoua témoignent de l'évolution des fonctions ; ce dernier bâtiment servit de cathédrale Saint-Philippe sous administration française avant de revenir à l'usage islamique en 1962.
Au-delà de la Casbah, Bab El Oued (« Porte du Fleuve ») est devenu un quartier d'ateliers et de manufactures, ancré par sa place emblématique des « Trois Horloges » et le « Triplet du Marché ». Au nord-est, Kouba, autrefois un village, s'est développé sous l'effet de la planification coloniale et de la croissance démographique post-indépendance, pour devenir un quartier de villas basses et d'immeubles résidentiels. El Harrach se trouve à une dizaine de kilomètres à l'est ; son quartier éponyme donne son nom à l'Oued El Harrach, un fleuve qui se jette dans la Méditerranée près de la banlieue. À l'ouest de la ville, le fleuve Mazafran marque la frontière avec la province de Tipaza, irriguant la plaine adjacente de la Mitidja.

Les « Hauteurs d'Alger » – comprenant Hydra, Ben Aknoun, El Biar et Bouzaréah – accueillent des ambassades, des bureaux ministériels et des campus universitaires. De là, les sommets de l'Atlas tellien forment un arrière-plan, leurs neiges hivernales étant rares en ville mais visibles à travers la plaine. Alger se situe à deux mètres au-dessus du niveau de la mer, le long de la baie, culminant à 407 mètres. Les précipitations annuelles moyennes atteignent 600 millimètres, principalement entre octobre et avril, un niveau comparable à celui de la côte française plutôt qu'à celui de l'intérieur de l'Afrique du Nord. Les chutes de neige restent exceptionnelles ; en 2012, les records font état de 100 millimètres de neige après une interruption de huit ans.
L'architecture publique se concentre dans plusieurs quartiers. La place des Martyrs se dresse sur le site d'un ancien consulat britannique, bordée de ministères. Non loin de là, l'ancienne Bibliothèque nationale, ancien palais mauresque érigé en 1799-1800, jouxte une bibliothèque moderne spécialement construite. Les édifices religieux vont de la basilique catholique romaine Notre-Dame d'Afrique (construite entre 1858 et 1872 dans un style mixte romain et byzantin) à la Grande Mosquée, dont les origines sont antérieures à la domination ottomane. L'église de la Sainte-Trinité (1870) conserve des monuments en marbre commémorant les premiers consuls britanniques et des chroniques de la piraterie barbaresque. La Villa Abd-el-Tif, ancienne résidence du dey, a ensuite servi de lieu de retraite pour les artistes.
Monuments et musées contribuent à enrichir le patrimoine. Le Monument des Martyrs (1982) commémore la guerre d'indépendance avec trois palmes au style abstrait abritant une flamme éternelle et des statues de soldats. Le musée du Bardo abrite des mosaïques et des sculptures romaines découvertes à travers l'Algérie. La Grande Poste (1910) évoque un style néo-mauresque. Djamaa el Jedid et Djamaa el Kebir jouent un rôle à la fois religieux et architectural. Près du port, le Palais des Raïs (1576) et le Fort Penon (relié au continent par Khair-ad-Din Barberousse en 1518) témoignent du passé maritime stratégique de la ville.
Parmi les lieux culturels d'Alger, on compte l'Opéra, le Théâtre national Mahieddine Bachtarzi et les galeries de Riadh El-Feth. Les collections du Musée national des Beaux-Arts, du Musée des Antiquités et des Arts islamiques et du Musée des Miniatures reflètent les influences ottomane, andalouse et algérienne moderne de la ville. Le Musée militaire central jouxte le parc mémorial des Martyrs. Djamaa el Djazaïr, inaugurée récemment, compte parmi les plus grandes mosquées du monde.
Alger est un pôle économique. Sonatrach, la compagnie nationale des pétroles, et Air Algérie y ont leur siège. Une bourse, capitalisée à soixante millions d'euros, soutient l'activité financière ; la ville représente environ un cinquième du PIB national, estimé à cinquante et un milliards de dollars américains en 2024. L'indice du coût de la vie place Alger au niveau le plus élevé d'Afrique du Nord et parmi les cinquante premières villes mondiales.
L'infrastructure de transport comprend quatre rocades, un réseau de tramway en expansion (depuis mai 2011), le métro (ouvert en novembre 2011) et un réseau de 54 lignes de bus urbains et suburbains. L'aéroport Houari Boumediene se trouve à vingt kilomètres au sud-ouest, avec un terminal géré par Aéroports de Paris depuis juillet 2006. Un train de banlieue relie la banlieue par l'intermédiaire de la SNTF, et des services de ferry traversent la baie.
L'offre d'hébergement touristique va des grandes chaînes internationales – Hilton, El-Aurassi et El Djazair – aux hôtels locaux. Les stations balnéaires situées à vingt kilomètres à l'ouest comprennent Sidi Fredj, Palm Beach et Zéralda, offrant plages, restaurants et boutiques. Le Jardin d'Essai (créé en 1832) s'étend sur quatre-vingts hectares et abrite une flore exotique. Un parc aquatique, le premier du pays, a récemment ouvert ses portes, bien que le développement touristique soit en retard par rapport au Maroc et à la Tunisie voisins.
Le surnom commun de la ville, Al-Bidha (« la blanche »), fait référence aux façades blanchies à la chaux de ses habitations, qu'elles soient de construction ottomane, andalouse, coloniale ou locale. Des balcons en bois sculpté de la Casbah aux immeubles Art déco, Alger témoigne d'une interaction persistante entre deux rives – méditerranéenne et africaine – et deux héritages – impérial et autochtone.
Devise
Fondé
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Population
Zone
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Élévation
Fuseau horaire
L'Alger moderne regorge de contrastes et d'histoire. La Casbah ottomane blanchie à la chaux – un labyrinthe de ruelles et de mosquées – couronne d'anciennes ruines à flanc de colline, tandis que les boulevards français du XIXe siècle s'étendent vers une baie méditerranéenne aux eaux turquoise. De nouveaux symboles du paysage urbain, comme la Grande Mosquée d'Alger (Djamaa el Djazaïr) et son minaret de 265 m (le plus haut du monde), ajoutent une touche futuriste à une ville imprégnée d'un patrimoine pluriel. Les touristes découvrent aujourd'hui ce mélange d'ancien et de moderne : des palais maures richement décorés se nichent à l'ombre de places modernes, et les falaises calcaires à l'extérieur de la ville abritent les ruines romaines de Tipaza. Alors que l'Algérie vise à quadrupler le nombre de ses visiteurs d'ici 2030, les infrastructures s'améliorent et des services de guides touristiques sont de plus en plus disponibles, ce qui en fait une occasion idéale pour découvrir Alger à un tournant de son essor touristique.
Alger bénéficie d'un climat méditerranéen. Le printemps (mars-mai) et l'automne (septembre-octobre) sont des périodes idéales : journées douces (15-25 °C), parcs fleuris et moins de monde. Les étés (juillet-août) sont très chauds (souvent 30-35 °C), même si la brise marine est un atout. Le tourisme est en baisse, mais si la chaleur ne vous dérange pas, vous trouverez des offres d'hôtels. Les hivers (décembre-février) sont frais et humides (pluie en janvier-février, température diurne d'environ 10-15 °C) ; les visites touristiques sont possibles, mais vérifiez les fermetures pour le Nouvel An.
Alger est généralement une ville sûre selon les normes urbaines, mais les visiteurs doivent prendre des précautions raisonnables. Les principales zones touristiques (Casbah, centre-ville, centres commerciaux) bénéficient d'une forte présence policière.
Pour la plupart des nationalités (y compris les États-Unis, le Royaume-Uni, les pays de l'UE, le Canada et l'Australie), un visa est requis à l'avance. Les touristes doivent déposer leur demande auprès d'un consulat ou d'un centre de visas algérien, en fournissant des photos d'identité, des réservations d'hôtel ou des lettres d'invitation, et éventuellement une attestation d'assurance maladie. Remarque : les voyageurs en provenance de circuits organisés ou de croisières en territoire non continental peuvent parfois obtenir un visa à l'arrivée, mais il ne faut pas y compter ; il faut s'y prendre à l'avance.
Votre passeport doit être valable au moins six mois après votre date d'entrée. En pratique, les demandeurs doivent souvent présenter une preuve d'hébergement ou une invitation officielle. Les autorités peuvent être strictes : déclarez tout objet de valeur (notamment électronique) à l'entrée et n'emportez jamais d'antiquités ni de pièces archéologiques. La loi algérienne punit sévèrement la contrebande d'antiquités ; n'achetez donc que des objets artisanaux d'origine légale. Vous devez également déclarer tout montant en espèces supérieur à 1 000 EUR (ou l'équivalent en DZD). Les douanes de sortie tamponneront votre passeport et n'autoriseront pas le transport de dinars hors d'Algérie.
Concernant la santé, aucun vaccin n'est universellement obligatoire, mais une preuve de vaccination contre la fièvre jaune est nécessaire si vous venez d'un pays endémique. Les vaccins ne sont pas obligatoires, mais les vaccins de routine (tétanos, hépatite) sont recommandés. Assurez-vous que votre assurance voyage couvre l'évacuation médicale et les accidents de voiture ; malgré la modernité d'Alger, les routes peuvent être très fréquentées.
Contrôle aux frontières : À l’atterrissage à l’aéroport d’Alger (ALG), attendez-vous à un contrôle d’immigration efficace mais rigoureux. Gardez à portée de main des copies de vos documents et des informations relatives à votre hébergement. Les douanes peuvent vous poser des questions sur les appareils photo ou les drones (permis requis pour les drones). Les produits agricoles (plantes, aliments) doivent être déclarés.
Pour les voyageurs intrépides, les ferries permettent de traverser la ville en voiture ou de profiter de la traversée panoramique depuis la Sicile et l'Espagne. Une fois au port, des taxis et des bus desservent la ville.
Se rendre de l'ALG (code aéroport) au centre-ville est simple :
Prévoyez du temps supplémentaire pour les files d'attente aux bagages et à l'immigration. Le signal mobile à ALG est suffisant pour se connecter à une application de taxi. Vérifiez toujours le prix ou le compteur avant de partir. Même si le chauffeur dit « compteur ouvert », vérifiez qu'il est en marche.
Alger dispose d'un réseau de transports en commun moderne complété par des taxis et des visites à pied :
Ayez toujours sur vous une carte de transport ou de la monnaie. Les trains et les tramways permettent la recharge sans contact, mais l'argent liquide (DZD) reste roi aux guichets des bus et des tramways. Les contrôleurs vérifient parfois les titres de transport ; ne voyagez donc pas sans. La circulation peut être dense, les transports en commun permettent souvent de gagner du temps.
Les quartiers d’Alger ont chacun un caractère unique :
Types d'hébergement : Alger compte plusieurs chaînes internationales de luxe (Hilton, Marriott, Sofitel, Sheraton, Radisson, Ibis, etc.) ainsi que des hôtels locaux. Les riads-boutiques (de type maison d'hôtes) sont rares, mais on en trouve quelques-uns dans la Casbah ou dans des lieux pittoresques. Airbnb propose des appartements dans les quartiers centraux si vous préférez cuisiner vous-même. Pour les familles, les hôtels près du Jardin d'Essai ou du Club des Pins (station balnéaire en périphérie de la ville) proposent piscines et activités.
Où que vous séjourniez, privilégiez la sécurité. La plupart des zones recommandées ici sont relativement sûres ; cependant, vérifiez les avis en ligne pour connaître les expériences récentes des clients. Réservez via les principales plateformes ou des agences locales réputées pour éviter les arnaques.
Un étal animé de la Casbah, avec ses théières traditionnelles exposées, et les ruelles étroites et en escalier de la vieille ville qui serpentent. La Casbah historique, inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO, est un incontournable pour les visiteurs.
Sur les hauteurs d'Alger, la Casbah est un véritable nid d'abeilles composé de vieux palais, de mosquées et de marchés. Promenez-vous dans son dédale de ruelles escarpées et de majestueuses maisons à cour intérieure. Parmi les sites incontournables, citons la mosquée Ketchaoua au pied de la Casbah, le palais Dar Aziza (centre archéologique) richement décoré et les deux cours de Dar Mustapha Pacha. Les photos sont limitées ; veuillez ne pas photographier les militaires ou les policiers. L'entrée est gratuite, mais un guide peut enrichir l'expérience avec des anecdotes. À découvrir de préférence de jour : commencez par la place des Martyrs et longez les boutiques de souvenirs et les fontaines en basalte noir.
Perchée sur une falaise surplombant la mer, cette basilique du XIXe siècle offre une vue imprenable sur la ville et la baie. L'extérieur est néo-byzantin, avec ses carrelages colorés et ses deux statues de la Vierge protégeant la baie. À l'intérieur, une chapelle voûtée et une crypte commémorent les soldats de la Première Guerre mondiale. Les visiteurs sont les bienvenus (consultez les horaires d'ouverture, souvent du matin au midi). Empruntez le court sentier qui mène de la rue Michelet à l'église ; profitez de la terrasse panoramique où les habitants font voler des cerfs-volants et admirent le coucher du soleil. Attention : tenue décente exigée et silence observé dans l'église.
Ouverte en 2020 et inaugurée en 2024, c'est l'une des merveilles les plus récentes d'Alger. Son immense salle de prière (capacité d'environ 120 000 personnes) et son jardin rivalisent en taille avec la Grande Mosquée de La Mecque. Le minaret de 265 m dispose d'une plateforme d'observation et d'un balcon vitré, mais l'accès aux touristes peut être restreint ; renseignez-vous sur place pour savoir si des visites guidées sont proposées. Au rez-de-chaussée, les non-musulmans peuvent admirer l'élégante cour et certaines des fontaines. La mosquée se dresse sur une presqu'île (Reghaïa) surplombant la côte, à l'est du centre-ville ; sous certains angles, on peut apercevoir son toit étincelant en forme de boîte s'élevant derrière la Casbah. Même la contempler de l'extérieur (surtout la nuit, lorsqu'elle est illuminée) est mémorable.
Voici le monument majestueux d'Alger dédié à la guerre d'indépendance algérienne. Trois structures stylisées en feuilles de palmier s'élèvent d'une base en étoile. Une passerelle mène à un intérieur aux murs de marbre (le Musée national des Martyrs), où des expositions retracent la lutte de libération. Le monument se dresse sur une colline (Bouzaréah) dominant la ville ; grimpez sur sa terrasse pour admirer la vue imprenable sur la baie et les toits de la ville. Le parc commémoratif environnant attire souvent les habitants pour pique-niquer ou profiter des illuminations du soir. L'entrée est gratuite, mais le musée peut avoir des horaires spécifiques ou un billet d'entrée.
L'un des plus anciens jardins botaniques d'Afrique (fondé en 1832), une oasis de 32 hectares en pleine ville, est un incontournable d'Alger par une chaude journée. Promenez-vous dans ses ruelles sinueuses à travers des paysages verdoyants : eucalyptus, camélias, cactus, arbustes à fleurs et orchidées. On y trouve des bancs ombragés, de petits lacs avec des poissons rouges, et même une volière et un bassin à grenouilles. L'entrée principale se trouve boulevard de la République ; une station de métro le dessert (« Jardin d'Essai »). L'entrée est très bon marché (quelques dinars). Prévoyez deux heures de promenade ; les Algérois y viennent pour faire de l'exercice et pique-niquer en famille.
Un remarquable bâtiment néo-mauresque datant de 1910, situé à l'entrée de la vieille ville. Sa façade blanche est ornée de lanternes, de zelliges et d'arcs outrepassés – une image de carte postale de l'Algérie coloniale. À l'intérieur, c'est toujours un bureau de poste en activité : les guichets dorés et les carreaux turquoise sont photogéniques, mais demandez la permission. À l'extérieur, place du Gouvernement, admirez les fontaines et le musée de la police de l'autre côté de la place. La Grande Poste est également un point central pour le tramway et le métro. Souvent bondée, n'hésitez pas à y entrer pour profiter de la climatisation ou pour grignoter un morceau dans un café du quartier.
À quelques pas du port en direction du vieux quartier français (près de la partie basse de la Casbah), le Bastion 23 est un palais-fort restauré du XVIe siècle. Ses hauts murs jaunes et son arche d'entrée se distinguent du rivage. À l'intérieur, flânez dans les cours pavées et les jardins ombragés par les palmiers. On y trouve un petit café-salon de thé, et certains jours, des artisans y vendent leurs produits. La vue sur la mer et la ville depuis la terrasse est magnifique, surtout au coucher du soleil. (Contemplez la basilique au sommet de la falaise en arrière-plan, de l'autre côté de l'eau.)
Au cœur de la Casbah se dresse la mosquée Ketchaoua, un bel édifice mauresque autrefois transformé en cathédrale par les Français (1838-1962). Ses deux minarets octogonaux et ses dômes sont magnifiques de l'extérieur. (L'entrée est restreinte ; vérifiez si elle est ouverte aux visiteurs le vendredi après-midi). Non loin de là se trouve la Djamaa el-Kébir, la plus ancienne mosquée d'Alger (construite au XIe siècle, reconstruite en 1660). Sur la place Émir Abdelkader, son toit de tuiles vertes et sa palette d'orange et de turquoise attirent le regard. Ce sont deux lieux de prière paisibles ; photographiez-les respectueusement de l'extérieur.
Cachées dans les ruelles de la Casbah, Dar Aziza (du nom d'une princesse ottomane) et Dar Mustapha Pacha sont deux maisons de ville richement décorées des XVIe et XVIIIe siècles. Leurs plafonds en cèdre sculpté, leurs murs en stuc et leurs cours intérieures sont représentatifs des demeures de l'élite ottomane algérienne. Aujourd'hui, elles abritent des bureaux gouvernementaux et ne sont généralement pas ouvertes. Cependant, vous pouvez jeter un coup d'œil à travers les portes ou les fenêtres en bois pour apercevoir leur architecture : des grilles complexes, des fontaines en marbre et des arches andalouses. Admirez les carrelages et les calligraphies ; c'est comme un retour en arrière de plusieurs siècles, et pourtant, vous aurez probablement la rue pour vous tout seul.
Ce complexe muséal (souvent appelé simplement « le Bardo »), installé dans un ancien palais du XIXe siècle, abrite des trésors archéologiques retraçant toute l'histoire de l'Algérie. Ses collections comprennent des outils préhistoriques, des mosaïques puniques et romaines de Tipaza et de Djemila, ainsi que de l'art islamique médiéval. La cour à elle seule est photogénique : admirez l'imposante mosaïque romaine du IIIe siècle représentant un banquet à l'entrée. Si vous manquez de temps, privilégiez les sections romaine et vandale (pièces de marbre, bustes) et la salle éclectique « Ethnographie » à l'étage. Fermé le lundi ; consultez les horaires de réouverture car les conservateurs peuvent changer d'exposition.
L'un des plus grands musées d'art d'Afrique, situé au cœur du jardin botanique du Hamma, est ouvert en 1930. Il abrite une impressionnante collection de peintures et de sculptures algériennes et françaises. Le majestueux hall d'entrée est orné de fresques murales et de portraits de dirigeants locaux. Sont exposées des œuvres de peintres orientalistes de l'époque coloniale (l'école d'Eugène Delacroix, entre autres) et d'artistes algériens célèbres (par exemple, des toiles de M'hamed Issiakhem). Sa visite permet de comprendre comment l'art algérien relie les traditions européennes et locales. Les jardins du musée sont également charmants ; si vous avez le temps, attardez-vous près de l'étang.
Connu sous le nom de MaMa, ce musée d'art contemporain circulaire a rouvert ses portes en 2023 après rénovation. Il abrite plus de 8 000 œuvres d'art moderne et contemporain d'artistes algériens et internationaux (une surprise à partir des années 1900). Même si les expositions varient, l'architecture est saisissante : un bâtiment blanc en forme de soucoupe avec un miroir d'eau. Vérifiez si des expositions spéciales sont programmées ; sinon, le hall présente souvent des objets disposés avec art. À proximité, boulevard Frantz Fanon, vous trouverez également de petites galeries présentant l'art d'avant-garde local.
El Kettar est un cimetière musulman à flanc de colline (près du centre-ville) connu pour ses tombes ornées d'intellectuels et de dirigeants algériens (Émir Khaled, Bachir Abdesselam, entre autres). Promenez-vous parmi les oliveraies et les mausolées en terrasses, en admirant la calligraphie arabe sur les tombes. Le cimetière juif, plus récent (aujourd'hui fermé), se trouve juste en contrebas, rappelant l'ancienne importante communauté juive d'Alger. C'est un endroit paisible, à l'air pur, avec des vues imprenables, particulièrement spectaculaires au coucher du soleil. Pour les visiteurs, habillez-vous avec soin et calmez-vous : vous vivrez une promenade urbaine poignante.
La Casbah mérite un chapitre à part entière. Cette médina classée au patrimoine mondial de l'UNESCO mérite d'être abordée avec prudence. Une visite guidée (souvent de 2 à 4 heures) peut valoir le détour : les guides vous indiqueront des gravures cachées et vous raconteront l'histoire familiale des maisons. Ils vous guideront également pour vous orienter et vous assurer de votre sécurité. Si vous partez seul, commencez par la rue Bab Azoun ou près de la mosquée Ketchaoua, puis montez la colline.
Étiquette: À l'intérieur des maisons privées (Dar Aziza, etc.), aujourd'hui transformées en bureaux, jetez un coup d'œil mais n'y entrez pas. Ne vous asseyez pas sur les marches surélevées. De nombreux anciens vivent encore ici ; demandez toujours la permission avant de prendre des photos. Respectez les heures de prière près des mosquées. Dans les souks, vous pouvez marchander des tapis ou des antiquités, mais marchander autour d'un thé ou d'un petit prix est rare. Si un habitant sympathique vous invite à prendre le thé, acceptez gentiment ; il est fier de vous accueillir, mais buvez légèrement par politesse (thé ou jus).
Guidé vs. Solo : Des visites guidées de la Casbah sont proposées par les offices de tourisme ou les guides locaux (vérifiez vos qualifications). Vous éviterez ainsi de vous perdre dans le labyrinthe des ruelles et découvrirez des histoires fascinantes (sur les rois, les combattants de l'indépendance et l'architecture). Vous pouvez y aller seul, mais munissez-vous d'une carte locale ou d'un GPS ; le réseau mobile est parfois instable.
Sécurité dans la Casbah : Le jour, c'est un espace communautaire animé (les enfants jouent dans les cours). Gardez vos objets de valeur en sécurité : un sac en bandoulière est plus sûr dans les escaliers bondés. La nuit, la lumière devient faible ; il est préférable de regagner les grands boulevards bien éclairés. Gardez toujours à l'esprit votre itinéraire d'accès et un point de repère évident pour sortir.
Les points forts de Casbah incluent : – Mosquée Ketchaoua : Minarets jumeaux ornés et colonnes catalanes (datant de l'époque de la cathédrale). À voir depuis la place, mais n'y entrez que si elle est ouverte aux touristes.
– Dar Aziza: Admirez la façade blanc cassé de ce palais de la rue Souika. À l'intérieur, découvrez une magnifique cour carrelée de bleu (aujourd'hui protégée).
– Dar Mustapha Pacha : Une demeure majestueuse (près de Bab el Oued) avec de majestueuses arches. Le jardin intérieur (s'il est ouvert) est agrémenté de fontaines et de bassins à poissons.
– Souks : Près de la place du Gouvernement et de la rue Bab Azoun, achetez des bijoux algériens en filigrane d'argent, des tapis ou des sculptures en bois d'olivier. Conseil : marchandez poliment et vérifiez la qualité. Évitez les antiquaires qui vendent au hasard (il peut s'agir de répliques illégales).
La Casbah a été gravement endommagée au cours des dernières décennies ; la soutenir en engageant des guides ou en achetant des objets artisanaux est une aide précieuse. Surtout, écoutez les guides locaux et observez le rythme de vie local : au-delà des guides, l'âme vibrante de la Casbah réside dans ses habitants.
Alger est riche en musées – voici un petit guide :
Combinez vos visites : Par exemple, combinez le Musée des Beaux-Arts avec le Jardin d'Essai (même quartier). Ou visitez les musées de la Casbah (Bardo et Antiquités) en une seule fois. De nombreux musées sont ouverts de 9 h à 16 h et fermés le lundi et le mardi ; vérifiez les horaires. La plupart sont abordables (moins de 500 DA). La signalisation en anglais étant limitée, les guides touristiques ou les audioguides sont utiles.
La cuisine algérienne est copieuse et savoureuse. Plats phares à découvrir :
Où manger : – Les places du centre-ville (Place du Gouvernement, coin Didouche Mourad) ont des cafés servant des pizzas et des sandwichs. – Pour une cuisine traditionnelle, essayez les groupes de restaurants près de la Grande Poste ou du Bastion 23 (quartier Menzeh) – recherchez les endroits remplis de familles pour dîner. – Les nouveaux centres commerciaux (par exemple le Centre Commercial Bab Ezzouar) ont des aires de restauration internationales. – Dans le quartier de la Casbah, de petits cafés et pâtisseries proposent des viennoiseries comme des makrout (gâteaux de semoule) et des parts de pizza à l'algérienne. – La zone portuaire près du Bastion 23 abrite des grillades de fruits de mer et des restaurants de style club med (surtout au coucher du soleil).
Alcool: Disponible uniquement dans les hôtels ou les bars spécialisés. (Il n'y a pas de caviste au coin d'une rue.) Si vous souhaitez de la bière ou du vin, le mieux est de vous rendre dans un grand bar d'hôtel ou dans un restaurant chic. Ne buvez pas en public ni dans la rue.
Conseils: À Alger, l'eau du robinet est généralement chlorée et potable. Cependant, l'eau en bouteille est plus sûre si vous avez l'estomac sensible. Les glaçons dans les boissons proviennent généralement d'eau filtrée. Un pourboire de 5 à 10 % dans les restaurants est apprécié, mais pas obligatoire.
Alger n'est pas une ville festive, mais les soirées ont du charme. Après le crépuscule :
Les femmes seules devraient rester en groupe dans les lieux de vie nocturne. La ville se calme vers minuit (surtout devant les hôtels), il est donc conseillé de prendre un taxi ou de faire une course avec une application après les spectacles tardifs.
Alger regorge d'artisanat traditionnel. Meilleurs endroits :
Pour le shopping général, les grands centres commerciaux (Bab Ezzouar Mall, Centre Commercial Alger Centre) proposent des marques, mais ils privilégient davantage la flânerie climatisée que le caractère local.
Alger constitue une excellente base pour les attractions à proximité :
Pour les voyages sans voiture, les agences de voyages locales (en ligne ou dans les offices de tourisme) proposent des excursions d'une journée à Tipaza, Cherchell ou Sidi-Fredj. Les transports en commun sont praticables, mais impliquent des transferts. Les taxis (grand taxi) depuis la zone d'Hydra sont partagés par plusieurs voyageurs et peuvent être économiques si vous négociez une place pour l'aller-retour.
La nuit, la zone de loisirs de Sidi Fredj (à l'ouest d'Alger) s'illumine de manèges et de jeux. Cette station balnéaire voisine est prisée pour les journées à la plage ou les promenades nocturnes au bord de la baie. Au loin, la silhouette d'Alger scintille sur l'eau.
Devise: Le dinar algérien (DZD) est la monnaie locale. On trouve des distributeurs automatiques de billets dans les centres-villes et les centres commerciaux ; ils distribuent généralement des billets de 2 000 DZD. Les petits commerces n'acceptent généralement que les espèces. À votre arrivée, retirez suffisamment d'argent liquide pour quelques jours de transit, vos repas et vos déplacements en taxi. Les visiteurs de longue durée utilisent souvent à la fois les distributeurs automatiques et les bureaux de change des banques (renseignez-vous avant votre voyage sur le meilleur taux ; évitez les guichets à taux réduit de l'aéroport). Remarque : Il existe théoriquement un marché de change souterrain aux coins des rues, mais ne pas utilisez-le – c'est illégal et risqué.
Tarifs: Les budgets quotidiens peuvent être très serrés. Un repas de rue ou à la cafétéria peut coûter entre 300 et 500 DZD (environ 3 à 5 €). Un menu trois services dans un restaurant de catégorie moyenne coûte entre 1 500 et 3 000 DZD. Une nuit dans un hôtel économique coûte entre 3 000 et 5 000 DZD. Courses : un taxi de 10 km en ville coûte environ 600 DZD. Prévoyez un budget en DZD pour éviter de faire des calculs à chaque achat.
Électricité/Prise : Prises standard européennes (type C/F). Tension : 230 V/50 Hz.
Communications : Le Wi-Fi gratuit peut être instable en dehors des hôtels. Il est préférable d'acheter une carte SIM locale (Mobilis ou Djezzy) à l'aéroport ; elle nécessite généralement votre passeport. Les forfaits sont abordables (quelques Go de données pour moins de 1 000 DA). La couverture mobile en ville est bonne, mais moins si vous vous aventurez au cœur des montagnes ou du Sahara. Si vous utilisez des applications de traduction ou de cartographie, optez pour une carte SIM. De nombreux voyageurs utilisent également des eSIM internationales (Airalo, Holafly) sans acheter de carte SIM physique.
Conseils d'échange : Les distributeurs automatiques appliquent le taux officiel. Pour changer des espèces, utilisez un bureau officiel (les taux sont affichés) ou votre hôtel. Ne laissez jamais les changeurs de rue manipuler plus qu'une somme négligeable.
Répartition du budget (exemple) : La journée d'un routard (dortoir en auberge + repas de rue + métro + musée) peut coûter environ 25 €. Un couple de milieu de gamme peut dépenser entre 60 et 80 €/jour (hôtel 2 étoiles, repas à table, transports). Un couple de haut de gamme (hôtel de luxe, restaurant gastronomique) dépasse facilement les 150 €/jour. L'Algérie regorge de produits bon marché, vous éviterez donc de dépenser trop par inadvertance. Mais vérifiez toujours vos reçus pour respecter votre budget, car les cartes bancaires peuvent vous inciter à dépenser plus (et les fraudes aux distributeurs automatiques sont possibles ; utilisez les distributeurs automatiques dans les banques ou les centres commerciaux).
Codes vestimentaires : Alger est une ville cosmopolite, mais majoritairement musulmane. Règle générale : épaules et genoux couverts, hommes et femmes, en public. Maillots de bain uniquement à la plage. Le port du hijab n'est pas obligatoire pour les femmes, mais il est obligatoire dans les lieux saints (mosquées) (les mosquées fournissent généralement des foulards). Si vous visitez des sites religieux, adoptez une attitude respectueuse. Évitez les vêtements trop serrés ou trop révélateurs.
Santé: L'eau du robinet est chlorée ; beaucoup d'habitants la boivent, mais si vous avez l'estomac sensible, achetez de l'eau en bouteille (largement vendue). Les glaçons dans les restaurants peuvent être purifiés, mais vous pouvez les demander « avec glaçon » ou non, selon votre niveau de confiance. Ayez du gel hydroalcoolique sur vous. Les pharmacies (ouvertes en journée) sont fiables pour les médicaments mineurs ; les pharmaciens parlent souvent français. Si vous prenez des médicaments sur ordonnance, emportez-en suffisamment pour votre séjour.
Photographie: La photographie non commerciale est généralement autorisée. Mais ne photographiez jamais de sites militaires, d'aéroports, de policiers ou de manifestations. Demandez la permission avant de photographier des personnes (surtout les femmes, qui pourraient refuser). Le seul véritable interdit photographique concerne les agents de sécurité : un voyageur a rapporté que la police ou l'armée peuvent vous arrêter brièvement si vous les photographiez. Évitez les manifestations politiques ; profitez simplement des places publiques à distance.
Étiquette: Les Algériens sont fiers et hospitaliers. La courtoisie élémentaire est essentielle. Apprenez quelques salutations arabes (par exemple, « Salam Alikoum » pour bonjour) ; les locaux apprécient l'effort. Enlevez vos chaussures avant d'entrer chez vous. Donnez/recevez uniquement de la main droite. Marchander est courant sur les marchés, mais restez poli. Si on vous propose du thé, dites « oui, merci » et sirotez, même si ce n'est pas votre tasse de thé.
Environnement: Alger, comme toute grande ville, est confrontée à des problèmes de déchets. Contribuez à la maintenir propre en utilisant les poubelles (même si elles sont parfois rares). Il existe des consignes : de nombreuses bouteilles sont consignées dans les supermarchés. Le recyclage n'étant pas encore généralisé, le mieux est d'utiliser des sacs et des bouteilles réutilisables.
Accessibilité: Alger présente un terrain accidenté (nombreuses collines et escaliers). Les touristes à mobilité réduite doivent noter que la Casbah est accidentée. Certains musées disposent de rampes ou d'ascenseurs, mais les bâtiments plus anciens en sont souvent dépourvus. Les stations de métro sont généralement accessibles, contrairement aux anciens arrêts de tramway et aux bus. Les fauteuils roulants sont rares. Familles : Les enfants adoreront le Jardin d'Essai, le musée naval et les parcs. Les poussettes peuvent avoir des difficultés à circuler dans les ruelles rocailleuses de la Casbah ; un porte-bébé est préférable. Les toilettes publiques sont généralement payantes (quelques dinars), surtout dans les centres commerciaux ou les sites touristiques.
1 jour (24h) Points forts d'Alger : Commencez tôt à la Casbah. Entrez par la mosquée Ketchaoua et remontez la colline en passant par Dar Aziza (palais) et la vieille citadelle. Déjeunez dans un café de la Casbah. L'après-midi, prenez le téléphérique jusqu'à Notre-Dame d'Afrique pour admirer la vue imprenable, puis visitez la basilique. Descendez par le Jardin d'Essai et détendez-vous parmi les palmiers et les fontaines (juste à côté). En soirée : flânez le long de la Corniche (sud ou centre) pour admirer le coucher du soleil et savourez un poisson frais près du Bastion 23.
Alger 2 jours : Jour 1 comme ci-dessus. Jour 2 : Matinée en ville – visite du Mémorial des Martyrs (Maqam) et de son musée, puis direction le Musée national des Antiquités (Bardo) près de la Casbah. Déjeuner en ville (goûtez le couscous traditionnel). Après-midi : prenez le tramway pour la banlieue est, visitez le luxuriant jardin botanique du Hamma et, si le temps le permet, faites un saut au Musée des Beaux-Arts situé à son extrémité. Avant la tombée de la nuit, prenez le tramway ou un taxi jusqu'au port de la corniche et admirez les lumières de la ville sur la baie. Dégustez des douceurs dans un café de la place du Gouvernement.
3 jours Alger + Tipaza : Jours 1 et 2 comme ci-dessus. Jour 3 : Départ matinal pour une excursion d'une journée à Tipaza (visite organisée ou train/bus + taxi Yassir). Explorez les ruines romaines en bord de mer ; l'amphithéâtre et la basilique au bord de la plage sont des incontournables. En fin de matinée, visitez le petit musée et savourez un déjeuner de poisson grillé en bord de mer. Si vous avez envie de vous promener, continuez jusqu'au Tombeau de la Chrétienne (mausolée de Juba), juste à l'extérieur de Tipaza. Retour à Alger en soirée pour un dernier dîner de spécialités algériennes.
Personnalisez selon vos centres d'intérêt : remplacez le jour 3 par Cherchell ou Blida/Chréa si vous préférez. Tenez toujours compte du temps de transit (les routes peuvent être lentes) et habillez-vous en fonction de la culture : évitez les tenues de plage à l'intérieur des terres.
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