Montevideo, la paisible capitale de l'Uruguay, est une ville aux doux contrastes et aux traditions ancestrales. Située sur la côte sud du Río de la Plata, c'est la plus grande ville et le principal port du pays, mais elle dégage une atmosphère décontractée, presque européenne. Avec environ 1,3 million d'habitants dans la ville même (dont environ 1,7 million dans l'agglomération), Montevideo abrite près de la moitié de la population uruguayenne. La silhouette des immeubles et des bâtiments coloniaux (visibles sur l'image ci-dessous) encadre une ville réputée pour ses larges boulevards bordés d'arbres et son cadre de vie verdoyant. En 2019, Montevideo a d'ailleurs été classée par Mercer comme la ville la plus agréable d'Amérique latine en termes de qualité de vie. Sur le plan économique, elle est forte et stable : la capitale de l'Uruguay a généré un PIB estimé à 53,9 milliards de dollars en 2022. Ce mélange de prospérité et de richesse culturelle fait de Montevideo un joyau caché de l'Amérique du Sud.
La silhouette de Montevideo, avec son mélange de gratte-ciels modernes et de tours historiques, suggère une ville à la fois cosmopolite et intime. Le large littoral Rambla La promenade (en bas) relie les quartiers le long de l'estuaire et est considérée comme l'artère vitale de la ville. Montevideo est souvent décrite comme une « ville ».lieu dynamique et éclectique avec une vie culturelle riche« » – une affirmation confirmée par sa scène artistique florissante, ses carnavals de rue et le rythme des tambours du candombe qui rythment ses soirées. Ce guide explore les chiffres, les quartiers, les sites et les saveurs de Montevideo, répondant à toutes les questions pratiques pour aider le voyageur curieux à comprendre pourquoi Montevideo mérite vraiment une visite.
Environ 1,3 million d'habitants vivent dans la ville, ce qui en fait le cœur de la vie démographique, politique et économique de l'Uruguay. La population est principalement d'origine européenne (notamment espagnole et italienne), ce qui se reflète dans son architecture et ses coutumes. L'Uruguay bénéficie d'un indice de développement humain parmi les plus élevés d'Amérique latine, et Montevideo en est le parfait exemple : le PIB par habitant de la capitale avoisine les 30 000 dollars, et de nombreux services publics, de la santé à l'éducation, sont bien développés. D'ailleurs, le gouvernement uruguayen y siège (le Palais législatif, visible plus loin, abrite le Parlement) et des organismes internationaux comme le Mercosur y ont des bureaux. Avec un revenu par habitant supérieur à celui de nombre de ses voisins et des programmes sociaux étendus, l'Uruguay mérite ce surnom. « la Suisse des Amériques » au 20e siècle pour sa stabilité et ses politiques de bien-être.
Montevideo se situe sur la côte sud de l'Uruguay, à la jonction du pays et de l'Argentine par le large estuaire du Río de la Plata. La côte de la ville n'est pas l'océan, mais l'embouchure du fleuve, offrant des eaux calmes mais saumâtres. Au sud et à l'est, 8 kilomètres de plages bordent des quartiers comme Pocitos et Carrasco. À l'intérieur des terres, le relief est plat, voire légèrement vallonné, le seul relief remarquable étant le Cerro de Montevideo, une colline isolée surmontée d'une forteresse à l'extrémité ouest de la baie.
Le climat est subtropical humide. Les étés (décembre-février) sont chauds et humides ; les températures diurnes maximales avoisinent en moyenne 28 °C (82 °F). Les hivers (juin-août) sont frais, mais rarement gelés, avec des températures diurnes avoisinant les 15 °C (59 °F) et des nuits entre 6 et 8 °C. Les précipitations sont assez uniformément réparties tout au long de l'année (environ 950 mm au total). Entre les deux, l'automne (mars-mai) et le printemps (septembre-novembre) offrent un temps doux et agréable et des jacarandas souvent en fleurs en octobre. La meilleure période pour visiter le pays dépend de vos priorités : pour les plages et les festivals, les mois d'été (surtout janvier-février) sont idéaux, mais ils peuvent aussi être chauds et bondés. Pour les visites culturelles avec des conditions plus clémentes, les saisons intermédiaires (mars-mai ou septembre-novembre) sont excellentes : le ciel est dégagé, les températures agréables et la foule moins dense qu'en plein été.
Montevideo est réputée pour son style de vie paisible et en plein air, mêlant la chaleur latino-américaine au calme européen. La Rambla, promenade ininterrompue de plus de 22 km qui longe tout le front de mer, est l'élément le plus marquant de la ville. Le long de la Rambla, on trouve des parcs, des plages et des places où les habitants font du jogging, se promènent avec un maté et admirent le coucher du soleil. La vieille ville historique, Ciudad Vieja, ancre l'identité culturelle de Montevideo avec ses places coloniales et son vieux marché portuaire. Musicalement, Montevideo est réputée pour être le berceau du candombe – un genre musical afro-uruguayen aux rythmes de tambours, reconnu par l'UNESCO, qui résonne dans certains quartiers le dimanche soir et lors des défilés du Carnaval. La ville est également réputée pour sa vibrante tradition du Carnaval (le plus long carnaval continu au monde, qui dure environ 40 jours en janvier-février) qui allie tango, candombe et fêtes de rue colorées.
On a lighter note, Montevideo is often praised for being more laid-back than its neighbor Buenos Aires. One travel commentator observed that Montevideo “remains, for now, a bit of a hidden gem – a smaller, laid-back version of [Buenos Aires]”. Indeed, visitors find fewer tourists here than in Argentina, cleaner streets, and a remarkably relaxed pace: shops often open late, dinnertime starts after 9 pm, and rambling sessions over mate can last for hours. This does not mean Montevideo is boring – far from it. Its rich theatre, music and arts scenes (centered on theaters like the 1856 Solís and on numerous galleries and peñas) mean there is always a concert, play, or festival to enjoy. But overall the city’s vibe is calm and friendly, often compared to a “big small town.” For those seeking the warmth of Latin culture without the chaos of mega‑cities, Montevideo delivers.
Les chroniqueurs de voyage répondent unanimement « oui ». Le mélange d'histoire, de culture, d'espaces verts et de charme balnéaire de la ville en fait une destination attrayante. Lonely Planet et d'autres guides touristiques soulignent qu'une simple promenade d'un week-end le long de la Rambla, à travers les parcs riverains et en sirotant du vin au Mercado del Puerto, constitue une expérience mémorable. Et comme Montevideo est moins touristique que d'autres capitales, les visiteurs ont souvent l'impression d'être de véritables habitués plutôt que de se retrouver dans une foule. Point essentiel, Montevideo bénéficie d'un excellent bilan en matière de sécurité et d'infrastructures : la capitale de l'Uruguay est considérée comme l'une des villes les plus sûres d'Amérique latine, avec un faible taux de criminalité violente. En bref, pour les voyageurs qui apprécient l'architecture historique, les couchers de soleil en bord de mer et les expériences culturelles authentiques, Montevideo mérite sans aucun doute une visite.
Le calendrier des voyages à Montevideo est souvent divisé par ses quatre saisons tempérées, chacune offrant des points forts différents :
Été (décembre–février) : C'est la saison des plages. De nombreux habitants de Montevideo se rendent sur la plage et surfer le long de la Rambla et dans les stations balnéaires voisines. Attendez-vous à des journées chaudes et à des bars animés en bord de mer. Carnaval (avec des défilés, dont le célèbre Appels La marche du candombe (ou marche du candombe) a lieu de mi-janvier à février. Si vous planifiez bien votre visite, vous pourrez participer à la plus grande fête de rue de la ville. Les hébergements seront plus chers et de nombreux restaurants affichent complet pour les longs déjeuners et les dîners tardifs. Attention, les eaux côtières peuvent être étonnamment vives et des courants de retour peuvent survenir ; nagez donc uniquement là où les maîtres-nageurs sont en poste.
Automne (mars–mai) : C'est une période idéale pour visiter la ville. Les températures restent agréablement chaudes (20–25 °C), mais la foule se raréfie avec le départ des touristes estivaux. Le temps automnal, frais et sec, est idéal pour les visites à pied de la vieille ville ou des vignobles de l'intérieur des terres. Fin mars et avril, les jacarandas ont perdu leurs fleurs violettes, mais une autre merveille locale fait son apparition : foires aux tripes et aux confiseries pendant la Semaine Sainte (Pâques) et les fêtes gastronomiques d'automne.
Hiver (juin–août) : L'hiver à Montevideo est doux pour les normes nordiques, mais souvent gris et parfois pluvieux. Les journées sont plus fraîches (maximum autour de 15 °C) et les soirées fraîches. Cependant, c'est la basse saison touristique, donc les hôtels et les vols peuvent être moins chers. C'est le moment idéal pour une immersion culturelle : visite de musées, de théâtres (le Théâtre Solís a sa saison) et de parrillas (restaurants-grills) chaleureuses pour déguster de copieux ragoûts et des barbecues. Carnavals et danses de rue cèdent la place aux festivals locaux et à l'un des événements dont Montevideo est le plus fier : le Orchestre de rue représentations (théâtre musical satirique) – commencent souvent à la fin de l’hiver.
Printemps (septembre-novembre) : Alors que la ville se réveille de l'hiver, le printemps apporte des journées chaudes et souvent ensoleillées (20 à 25 °C en novembre) et les parcs et avenues de la ville regorgent de jacarandas en fleurs. C'est une période idéale pour la photographie et les terrasses de café. La fréquentation est encore modérée, et c'est le début de la saison culturelle qui reprend après la pause hivernale. Attendez-vous à de l'air humide et à quelques averses passagères d'ici novembre. Globalement, de nombreux habitants affirment que la plupart agréable Les mois les plus chauds sont d’octobre à novembre, lorsque la chaleur et l’humidité sont encore modérées.
En résumé, l'été est idéal pour les plages et les festivités (si la chaleur ne vous dérange pas), tandis que le printemps et l'automne offrent un climat agréable et une fréquentation plus légère. L'hiver est calme, mais étonnamment agréable pour les voyageurs à petit budget.
Pour la plupart des visiteurs, 3 à 5 jours constituent un séjour idéal. Cela laisse le temps de visiter à pied la Ciudad Vieja (vieille ville) avec ses places principales et son théâtre historique, de flâner sur les plages de la Rambla, de visiter un ou deux musées ou parcs, et de goûter à la cuisine locale lors de quelques longs repas. Un long week-end (2 à 3 jours) permettra de découvrir les incontournables (par exemple, la Plaza Independencia, le Palacio Salvo, le Mercado del Puerto et un peu de la Rambla) ; mais avec seulement 48 heures, vous vous sentirez pressé et manquerez une grande partie du charme de la ville.
En 4 à 5 jours, vous pourrez vous imprégner du rythme de la vie quotidienne : arpenter différents quartiers (chacun si particulier – voir la section suivante), tester d'autres restaurants et même faire une excursion (par exemple, une visite de vignobles ou une balade à vélo vers les plages voisines). Une semaine ou plus à Montevideo vous permettra de vivre pleinement la vie locale : faire vos courses dans les marchés hebdomadaires, assister à un match de football en direct à l'Estadio Centenario et assister à une milonga de tango le soir. Les Uruguayens sont fiers de leurs parcs et de leur vie publique ; un rythme plus lent ici est souvent récompensé par des expériences mémorables et authentiques.
Malgré la petite taille de l'Uruguay, Montevideo est bien desservie. Son principal aéroport est l'aéroport international de Carrasco (MVD), situé à environ 20 km à l'est du centre-ville. Il dessert des vols directs en provenance d'Europe (par exemple, Air Europa depuis Madrid, KLM depuis Amsterdam), des principales compagnies aériennes américaines via Miami ou Panama, et de la plupart des capitales d'Amérique latine (Buenos Aires, São Paulo, Santiago, etc.). Plusieurs compagnies aériennes desservent également, via Montevideo, des villes plus petites et des stations balnéaires uruguayennes. Le système de télécommunications public Antel offre un accès internet très rapide dans tout l'Uruguay ; l'aéroport dispose donc généralement d'un Wi-Fi performant et de son propre salon – une première impression agréable.
De l'aéroport au centre-ville : les taxis et les navettes privées sont nombreux, le trajet dure 20 à 30 minutes et coûte environ 40 à 50 USD. Pour une option économique, le bus urbain D (également appelé CI) dessert fréquemment la gare routière principale (Tres Cruces) pour seulement environ 180 UYU (environ 3 USD). Comme le souligne un organisateur de voyages, le bus D part toutes les 10 à 15 minutes et atteint Tres Cruces en environ 40 minutes. (Depuis Tres Cruces, vous pouvez prendre les bus Circulator, de type métro, pour le centre-ville.) Vérifiez toujours le numéro de bus (« D » ou « CI ») figurant sur le ticket.
Une autre option d'entrée est le ferry depuis Buenos Aires. Les ferries Buquebus (ou Colonia Express) traversent le fleuve (Río de la Plata) en 2h30 à 4h environ et accostent près de Ciudad Vieja. Ils circulent plusieurs fois par jour et peuvent même transporter des voitures. Si vous arrivez par ce moyen, un court trajet en taxi ou en bus (environ 5 $) relie le port au centre de Montevideo.
L'Uruguay dispose également de liaisons routières modernes par bus. Depuis Buenos Aires, vous pouvez également prendre un billet combiné ferry + bus via Colonia (ferry rural pour Colonia del Sacramento et bus pour Montevideo – souvent moins cher qu'un ferry direct). Les bus longue distance (comme BQB ou COT) au départ de Santiago, São Paulo ou Rio sont confortables, mais longs. Les voyageurs par voie terrestre peuvent facilement inclure Montevideo dans leur circuit dans le Cône Sud.
Devise: La monnaie locale est le peso uruguayen (code ISO UYU). Son symbole est « $ » ou « $U » pour le distinguer du dollar américain. Mi-2023, le taux de change était d'environ 38 UYU pour 1 USD. Les cartes de crédit (Visa et Mastercard principalement) sont largement acceptées dans les hôtels et les restaurants, même si de nombreux commerces préfèrent encore les espèces, notamment les petits commerces et les taxis. Les distributeurs automatiques de billets sont nombreux en centre-ville et dans les centres commerciaux ; utilisez les distributeurs automatiques des banques (à l'intérieur des banques) pour plus de sécurité. Le pourboire est apprécié, mais pas obligatoire ; 10 % dans les restaurants, et l'arrondi au supérieur est courant.
Langue: La seule langue officielle est l'espagnol, plus précisément le dialecte rioplatense (similaire à l'espagnol argentin). Ne soyez pas surpris si les habitants utilisent parfois « vos » au lieu de « tú » pour dire « you », ou s'expriment rapidement avec le son distinctif « sh » pour « ll » et « y ». La maîtrise de l'anglais est moyenne : selon une estimation officielle, environ 56 % des Uruguayens maîtrisent un peu l'anglais. Dans les zones touristiques et les hôtels, vous trouverez du personnel jeune qui parle anglais, mais apprendre quelques phrases de base en espagnol sera très utile. De nombreux vendeurs ambulants et personnes âgées ne parlent qu'espagnol.
Transports – Uber et taxis : Le covoiturage est légal et largement utilisé à Montevideo. Uber (et Cabify) fonctionnent 24h/24. Une course en centre-ville coûte environ 3 à 5 dollars. Des taxis officiels sont également disponibles (voitures jaunes distinctes) et nécessitent un petit hélage ou un appel téléphonique. Notez que le personnel des hôtels ou des restaurants vous hèlera généralement un taxi ; si vous êtes hélé dans la rue, insistez pour que le taximètre (« taxímetro ») soit en marche. Tous les taxis sont équipés d'une cloison de sécurité. Pour une ville de cette taille, la sécurité à bord des taxis est élevée.
Rester connecté : Les cartes SIM mobiles s'achètent facilement à l'aéroport ou dans les magasins. L'opérateur public Antel domine le marché (internet 4G/5G rapide dans tout le pays), avec d'autres opérateurs comme Movistar et Claro. Le Wi-Fi est omniprésent : la quasi-totalité des hôtels, cafés, centres commerciaux et même certains parcs publics proposent une connexion gratuite. En Uruguay, les débits internet sont parmi les plus rapides d'Amérique latine. Que vous ayez besoin de données pour Google Maps ou pour télécharger des photos de plage, la connectivité est rarement un problème. Emportez un chargeur portable si vous prévoyez de longues journées de sortie, car les rues de Montevideo sont longues, mais les bornes de recharge sont bien indiquées.
Code vestimentaire : Les Montévidiens sont généralement décontractés mais soignés. En été, vêtements légers et protection solaire sont indispensables. Les soirées peuvent être fraîches, surtout près de l'eau ; une veste légère est donc conseillée toute l'année. Pour le théâtre ou les restaurants plus chics, une tenue décontractée et élégante suffit. Pendant le Carnaval, costumes et couleurs vives sont omniprésents ; n'hésitez donc pas à apporter des vêtements festifs si vous prévoyez de participer à des fêtes.
Une fois ces bases maîtrisées, vous êtes prêt à plonger dans l’âme de la ville, en commençant par ses quartiers distincts.
Montevideo n'est pas un monolithe ; c'est une mosaïque de quartiers (barrios), chacun possédant son propre caractère. En fait, on dit généralement que le Grand Montevideo est composé de 62 barrios, regroupés en huit districts municipaux. Pour le visiteur, les principaux quartiers sont :
Vieille ville : Le cœur historique et l'un des quartiers les plus animés de Montevideo. La Ciudad Vieja est délimitée par la Puerta de la Ciudadela (ancienne porte de la ville) et la Plaza Independencia (la place principale). C'est ici que se trouve le cœur du patrimoine de Montevideo : l'élégante Plaza Independencia, avec sa statue imposante du héros national José Artigas et son mausolée souterrain. Derrière la place se dresse le Palacio Salvo, un gratte-ciel richement décoré des années 1920, autrefois le plus haut d'Amérique latine, qui abrite aujourd'hui des bureaux et des appartements (plus d'informations ci-dessous). À proximité se trouvent le majestueux Théâtre Solís (théâtre national d'Uruguay, ouvert aux visites) et la verdoyante Plaza Zabala.
Depuis la Plaza Independencia, descendez la rue piétonne Sarandí, passant devant des boutiques, des cafés et des œuvres d'art urbain, jusqu'à la Plaza Matriz, l'ancienne place principale. Là se dressent le Cabildo (ancien hôtel de ville colonial) et la cathédrale de Montevideo. Les rues pavées et étroites lui confèrent une atmosphère européenne. Le week-end, les artisans investissent la Plaza Matriz et ses marchés. La périphérie est de Ciudad Vieja est le quartier du vieux port : on y trouve le Mercado del Puerto, un célèbre marché alimentaire couvert abrité sous des toits en fonte. Des dizaines de parrillas (restaurants-grills) y servent des barbecues uruguayens (asado) toute la journée, ce qui en fait LE lieu de déjeuner incontournable pour les amateurs de viande.
Conseil pour la visite à pied : Une promenade autoguidée dans la Vieille Ville part généralement de la Plaza Independencia (avec une séance photo au tombeau d'Artigas et au Palacio Salvo), longe Sarandí jusqu'à la Plaza Matriz, puis vers l'est jusqu'au port. Parmi les arrêts clés figurent le musée Torres García (art moderne), l'église Saint-François et la rue Bacacay, animée et pleine de bars. Le matin, le marché aux livres et la foire artisanale de Sarandí remplissent la place.
Centre: Juste après la Plaza Independencia se trouve le Centro, le quartier d'affaires du centre-ville de Montevideo. Il englobe l'Avenida 18 de Julio (le boulevard principal) qui part de la place au nord-ouest, ainsi que les rues qui l'entourent. Le Centro regorge de boutiques, de banques, de cinémas et d'immeubles de bureaux, contrastant avec les remparts coloniaux de Ciudad Vieja. Parmi les sites incontournables, citons le Museo Nacional de Artes Visuales (musée des Beaux-Arts) sur le boulevard José Batlle y Ordóñez et l'impressionnant hôtel de ville moderniste (Intendencia) sur la 18 de Julio. Le soir, la 18 de Julio s'illumine de cafés et de théâtres (sérieusement, se garer est un cauchemar, mais l'ambiance est animée).
En journée, le Centro est un endroit idéal pour découvrir la vie locale : ouvriers en costume, vendeurs ambulants de pâtisseries et familles en pause sur les petites places. Comme le souligne une source officielle, le Centro « abrite des bâtiments administratifs clés, des lieux de divertissement, des espaces commerciaux et des monuments culturels ». Si vous appréciez les façades Art déco et le rythme quotidien de Montevideo, prévoyez quelques heures pour flâner dans ce quartier. (À proximité, les boutiques de Cordón et les boutiques haut de gamme autour de la Villa Biarritz à Punta Carretas débordent également sur le Centro.)
Puits : Au sud du centre, le long du front de mer, se trouve Pocitos, un quartier résidentiel construit sur un littoral gagné sur la mer. Pocitos évoque un peu le « Monterey du bord de mer » : sa longue plage de sable et sa promenade bordée d'arbres en font un lieu emblématique. De hautes tours d'appartements (datant principalement des années 1960-1980) surplombent l'eau. La digue de Montevideo (« Rambla ») est particulièrement large à cet endroit. Les habitants font du jogging, du vélo et pique-niquent dans le parc Pocitos. Grâce à sa plage, Pocitos est l'un des quartiers de loisirs les plus prisés de la ville.
Pocitos possède également une scène animée de cafés et de bars, attirant une clientèle plus jeune. Le panneau Montevideo (le nom de la ville en grandes lettres) a été installé sur la Rambla, près de Pocitos, en 2016 et est devenu un incontournable pour les photographes. Pour les hôtels et la vie nocturne, Pocitos est un choix de premier ordre : selon Kayak, c'est le quartier le plus fréquenté. Des palmiers bordent l'Avenida 21 de Setiembre, principale avenue bordée de boutiques et de restaurants qui mènent à la Plaza Virgilio. Ne manquez pas de flâner le long de la promenade au coucher du soleil : elle offre sans doute les plus belles vues côtières de la ville.
Punta Carretas : Juste à l'ouest de Pocitos, Punta Carretas est un autre quartier balnéaire branché. Plus chic et résidentiel que Pocitos, il abrite des immeubles d'appartements bas, des boutiques et des rues arborées. Un point de repère incontournable est le Phare de Punta Carretas, un phare blanc classique à l'extrémité sud de la péninsule. À proximité se trouvent également le parc Villa Biarritz (avec son marché bio très apprécié le samedi) et des rues commerçantes huppées (l'Avenida 21 de Setiembre se prolonge jusqu'à Punta Carretas).
Punta Carretas abrite également une attraction insolite : le centre commercial Punta Carretas, ancienne prison. L'ancienne prison en pierre (avec ses hautes tours) a été transformée en centre commercial dans les années 1990, et aujourd'hui, on peut faire du shopping au milieu de ses cellules et de ses couloirs – une curiosité locale. Outre le shopping, Punta Carretas offre un autre magnifique coin de la Rambla, et des places comme la Plaza de los 33 Orientales lui confèrent un charme paisible. Pour dîner, les restaurants le long de la Rambla, sur Pocitos et Punta Carretas (et les cafés chaleureux de la rue Jorge Pacheco), comptent parmi les meilleurs de la ville. En résumé, Punta Carretas allie plage, style et une vie nocturne parmi les plus animées de Montevideo, dans des bars et des clubs intimes.
Parc Rodó : Juste à l'intérieur des terres (à l'ouest) de Punta Carretas se trouve le Parque Rodó, nommé d'après un parc urbain verdoyant, agrémenté d'un lac et d'une petite aire de jeux. Le Museo Nacional de Artes Visuales (le plus grand musée d'art du pays) se trouve à sa limite sud, et la Bibliothèque nationale est à proximité. Le quartier du Parque Rodó dégage une ambiance bohème et jeune. Il accueille de nombreux étudiants (le campus universitaire principal étant à proximité) et artistes. Vous y trouverez donc cafés, galeries d'art et antiquaires. Deux rues branchées – Puerto Rico et Eduardo Acevedo – regorgent de bars et de clubs prisés des 20-30 ans. Au printemps, les jacarandas en fleurs qui bordent Puerto Rico offrent une agréable promenade.
Les familles profitent également du parc Rodó le week-end (attractions, pédalos), tandis que les vendeurs ambulants proposent chivitos et churros à la tombée de la nuit. Pour les visiteurs, c'est un agréable espace verdoyant, accessible en tramway depuis le centre-ville. Si vous y séjournez, vous pourrez facilement rejoindre la plage ou le centre-ville à pied. Le parc et ses environs sont si appréciés qu'en été, il est souvent envahi de danseurs de tango et de guitaristes le soir ; la culture de Montevideo se répand ici dans les rues.
Prado : Plus au nord, de l'autre côté de l'Arroyo Miguelete, se trouve Prado, l'un des plus beaux quartiers anciens de Montevideo. Contrairement aux barrios côtiers plats, Prado est composé de douces collines, de larges avenues et de vieilles demeures. À la fin du XIXe siècle, c'étaient des domaines ruraux ; aujourd'hui, le principal attrait du Prado réside dans ses parcs. On y trouve le Jardín Botánico (jardin botanique) et le Parque Prado lui-même (un jardin ombragé abritant une célèbre collection de roses), ainsi que la statue géante « La Carreta » et le musée du Gaucho en plein air, situé dans le parc.
La zone résidentielle du Prado présente une architecture excentrique (un exemple est la Tour de la Cuillère à Soupe, Tour des Anglais). Le quartier abrite également le zoo national et un hippodrome. Notez cependant que le Prado est assez étendu. Séjourner au Prado est idéal si vous recherchez une ambiance locale et paisible (les hôtels sont peu nombreux et beaucoup sont situés dans d'anciens conventillos ou manoirs). Sinon, c'est plutôt un quartier d'excursion : jogging matinal sur l'Avenida del Libertador, pique-nique au bord du lac, visite d'un salon de thé Art nouveau. Quoi qu'il en soit, le Prado offre un aperçu du passé aristocratique de Montevideo, loin de l'agitation urbaine.
Barrio Sur et Palerme : Aux confins sud et est de Ciudad Vieja se trouvent deux barrios apparentés. Ce sont des quartiers traditionnellement ouvriers où vit la majorité de la population afro-uruguayenne. Barrio Sur et Palermo sont le berceau du Candombe, la tradition de tambours et de danses de rue qui fait la renommée de l'Uruguay. Chaque dimanche soir, on peut souvent entendre ou croiser des groupes de candombe (appelés comparsas) s'entraîner sur les places de Sur et de Palermo, ou les voir défiler pendant le Carnaval à la mi-février. Le musée du candombe et les petits centres culturels de Sur témoignent de ce patrimoine. Le jour, le Barrio Sur, près du port, arbore de vieilles maisons colorées et un tourisme culturel en plein essor (avec des restaurants afro-uruguayens et des clubs de tango). Palermo, en revanche, est un quartier résidentiel plus calme, mais son art de rue et ses petites galeries reflètent l'esprit créatif du quartier.
Si vous souhaitez découvrir la musique et la culture uruguayennes, prévoyez au moins une soirée pour flâner dans le Sud et à Palerme. Appels Le défilé de février est un moment fort : des dizaines de groupes de tambours défilent dans ces rues en costumes.) Au-delà de la culture, ces quartiers peuvent être légèrement plus difficiles, alors faites preuve de prudence en ville après la tombée de la nuit.
Trois Croix : Ce n'est pas un quartier historique ni touristique, mais il mérite d'être mentionné comme le centre névralgique des transports de la ville. Le Terminal Tres Cruces (indiqué sur les cartes) est la principale gare routière de Montevideo pour les trajets interurbains ; tous les bus longue distance nationaux et internationaux partent d'ici. Un centre commercial (Tres Cruces Shopping) y est attenant, et la Galerie nationale d'art y possède une galerie annexe. La plupart des voyageurs passent par ce quartier lorsqu'ils arrivent en bus. Tres Cruces compte quelques hôtels milieu de gamme et un immense marché de timba (soupe uruguayenne) le samedi (la Feria Tristán Narvaja se trouve à quelques pâtés de maisons, à Cordón). En bref, c'est un quartier pratique, mais pas un haut lieu culturel.
Carrasco : À l'est de Montevideo se trouve Carrasco, une ancienne station balnéaire devenue aujourd'hui une cité-dortoir aisée. Sa plage de sable et sa Rambla bien entretenue attirent les habitants pour leurs sorties du week-end. Carrasco est un quartier verdoyant et élégant : dans les années 1920-1950, on le surnommait le « Miami du fleuve » pour ses petits palais et ses villas en bord de mer. Aujourd'hui, l'atmosphère des boutiques y est préservée, avec des boutiques indépendantes le long de l'Avenida Arocena et l'emblématique Sofitel Casino Carrasco (un grand hôtel cinq étoiles des années 1920 en bord de mer). La brise marine de la Plata et les pelouses impeccablement entretenues confèrent à Carrasco une atmosphère loin de l'agitation urbaine, bien qu'il fasse partie intégrante de la ville. C'est un excellent choix pour les séjours de luxe ou pour les voyageurs en quête d'une ambiance country club (golf et plage).
Meilleurs quartiers où séjourner : Pour la plupart des visiteurs, les quartiers d'hébergement les plus prisés sont Ciudad Vieja/Centro (pour son charme historique et son côté pratique) et Pocitos/Punta Carretas (pour sa sécurité, son accès à la plage et ses restaurants branchés). Ces zones comptent de nombreux hôtels, allant des auberges économiques aux hôtels-boutiques haut de gamme. Cordón et Parque Rodó sont également prisés des jeunes. En hiver, certains optent pour Carrasco pour une ambiance de villégiature (les hôtels y sont généralement plus chers). Dans tous les cas, le gouvernement déploie des patrouilles de police touristique supplémentaires dans ces quartiers pendant la haute saison, ce qui garantit une sécurité optimale, même la nuit.
Les attractions de Montevideo allient visites urbaines et loisirs de plein air. Voici les principales expériences et attractions à ne pas manquer :
Promenez-vous le long de la Rambla de Montevideo : Comme les habitants de Montevideo aiment le dire, la ville est La Rambla. Cette promenade ininterrompue en bord de mer (en réalité sur le Río de la Plata) s'étend sur plus de 22 km. La parcourir à pied ou à vélo est sans doute le plus grand plaisir de la ville : on y croise des plages, des places et des enfants qui s'amusent à pêcher, le tout sur des eaux calmes. Le week-end, la Rambla est bondée de familles et de pêcheurs, et les chaudes nuits d'été, elle est bondée de promeneurs.
Peut-on nager dans la mer à Montevideo ? Les eaux du Río de la Plata sont généralement sûres, mais fraîches. Des drapeaux de plage signalent les zones de baignade (surtout en été). Certaines plages, comme Playa Pocitos et Playa Ramírez, sont surveillées en saison. Cependant, les courants peuvent être forts ; les habitants conseillent de se renseigner auprès d'un maître-nageur ou d'un résident avant de s'aventurer loin du rivage. En bref, oui, vous pouvez nager, mais tenez compte des avertissements et de la température de l'eau.
Place de l'Indépendance : Voici la grande place centrale de Montevideo, carrefour du passé et du présent. Elle marque la frontière entre la Vieille Ville et le Centre. Au centre se dresse une statue du général José G. Artigas à cheval ; en contrebas se trouve son mausolée (les visiteurs peuvent descendre par ascenseur pour accéder à la crypte et au musée). De part et d'autre de la place se trouve l'élégante porte néoclassique de la Citadelle, vestige des anciens remparts de la ville, rappelant que Montevideo était à l'origine un avant-poste colonial fortifié.
Émerveillez-vous devant l'architecture du Palacio Salvo : Dominant le côté nord de la Plaza Independencia se trouve l'imposante Palais SalvoConstruit en 1928, ce palais de 100 mètres de haut (autrefois le plus haut bâtiment d'Amérique latine) est un mélange raffiné de styles Art déco et baroque. Initialement destiné à un hôtel, il abrite aujourd'hui des bureaux et des appartements. La légende raconte que les créateurs du bâtiment se seraient inspirés de la Divine Comédie de Dante. Optez pour une séance photo : marchez jusqu'au bord de la place et prenez de la hauteur pour admirer sa façade complexe et ses tours arrondies. (Remarque : l'intérieur n'est généralement pas ouvert aux visiteurs, mais son élégance est pleinement appréciable d'en bas.)
Explorez les rues pavées de Ciudad Vieja : Comme indiqué précédemment, une promenade tranquille dans la vieille ville est indispensable. Les étroites ruelles piétonnes (comme Sarandí) regorgent d'art de rue et de petites galeries. À ne pas manquer : le Teatro Solís, riche en œuvres d'art (prenez une visite guidée si possible) ; le Museo del Carnaval près de Sarandí (voir ci-dessous) ; la verdoyante Plaza Matriz avec sa vieille cathédrale ; et la magnifique cour de l'Université pontificale catholique. Près du port de Ciudad Vieja, découvrez le Mercado del Puerto, un incontournable pour se restaurer.
Offrez-vous un festin au Mercado del Puerto : Ce célèbre marché couvert est un lieu incontournable pour le déjeuner. Des dizaines d'étals grillent des viandes sur des braises à ciel ouvert toute la journée. Commandez un asado (côtes de bœuf grillées), un churrasco (entrecôte de bœuf) ou un bife de chorizo (aloyau) ; ils vous seront servis copieusement. Les végétariens auront peut-être moins de choix, mais l'ambiance y est conviviale, quel que soit l'endroit où vous allez. À côté des grillades, des vendeurs proposent de la bière, du vin et de la fainá (galette de pois chiches), une spécialité uruguayenne. Conseil : allez-y en début ou en milieu d'après-midi le week-end, car il peut y avoir beaucoup de monde.
Assistez à une représentation au Teatro Solís : Le majestueux opéra de Montevideo, construit en 1856, est l'un des plus anciens théâtres d'Amérique du Sud. Son hall néoclassique et son auditorium de velours rouge sont éblouissants. Même sans spectacle, des visites guidées vous dévoilent l'histoire du théâtre et vous permettent de monter au balcon pour une vue panoramique sur la scène. La programmation s'étend principalement d'octobre à juin et propose des productions locales et occasionnellement des artistes internationaux.
Découvrez l'art uruguayen au Musée national des arts visuels : Installé dans une élégante villa des années 1930 du Parque Rodó, ce musée expose la plus belle collection de peinture et de sculpture uruguayennes. Vous y découvrirez des œuvres de Joaquín Torres García (Utopiques et Art constructif), de Pedro Figari (Scènes gauchos et carnavalesques) et d'artistes contemporains. Les jardins extérieurs sont agréables à flâner. (À côté se trouve le Teatro de Verano, un amphithéâtre en plein air qui accueille des concerts gratuits les soirs d'été.)
Vivez la passion d'un match de football à l'Estadio Centenario : Dans l'Uruguay, pays passionné de sport, assister à un match au stade national est un rite de passage. Construit en 1930 pour la première Coupe du Monde de la FIFA (remportée par l'Uruguay), ce stade historique accueille encore 60 000 spectateurs. Le musée du football (Museo del Fútbol) sur place retrace l'histoire des débuts glorieux de l'Uruguay. Vérifiez si l'équipe nationale ou les équipes locales (Peñarol, Nacional) y jouent ; les billets peuvent être réservés en ligne. Même si vous n'assistez pas à un match, des visites guidées sont proposées pour parcourir le terrain et se tenir dans le tunnel des joueurs.
Voir un spectacle de Candombe dans le Barrio Sur : Le candombe est une danse de tambour afro-uruguayenne palpitante. Qu'est-ce que le Candombe ? Il s'agit d'un style de musique avec des grosses caisses (tamboriles) et des danseurs en costumes colorés, originaire des esclaves africains. L'UNESCO l'a reconnu comme patrimoine culturel immatériel. meilleur le moment de le voir est pendant le carnaval ou plus précisément le Appeler le défilé Défilé fin janvier/début février, où des dizaines de comparsas (troupes de tambours) défilent dans Sur et Palermo. Par ailleurs, de nombreux dimanches soir (surtout les plus chauds), de petits rassemblements spontanés ont lieu sur les places Matriz et Constituyente, où les habitants jouent du tambour et dansent. Les visiteurs peuvent vivre cette expérience de manière authentique en se joignant à la foule dans les rues de ces quartiers.
Où voir du Candombe : Barrio Sur et Palermo sont ses centres historiques. Certains centres culturels et bars (comme le Bar FunFun dans la vieille ville) organisent également des soirées candombe. Mais rien ne vaut un détour par la rue. appel (appel de tambour) parmi les habitants. (L'image ci-dessous montre des joueurs de comparsa pendant les Llamadas.)
Les soirs de carnaval (et souvent le dimanche), le Barrio Sur/Pan Palermo s'anime au rythme du candombe. Ici, les joueurs de tambours, le visage et la tête peints, parcourent les rues. Les grands tambours (chicos, repiques et graves) créent un rythme de transe – l'une des expériences les plus inoubliables de Montevideo.
Détendez-vous sur le sable de la plage de Pocitos : Passez un après-midi sous les palmiers à Playa Pocitos, facilement accessible en métrobus ou à vélo depuis le centre-ville. Le sable est doux et la pente douce, idéale pour les enfants. Des centaines d'habitants viennent s'y baigner (en été) ou bronzer. Le dimanche, les familles pique-niquent sur l'herbe ou au bord de l'eau. Juste à côté se trouve la Plaza Virgilio, un parc verdoyant où se tiennent les foires du week-end. Si vous avez le moral, louez un vélo ou des rollers et continuez le long de la Rambla, en passant par Pocitos, jusqu'à Punta Carretas, une boucle de 5 km en bord de mer offrant une vue magnifique sur le littoral.
Visitez la Fortaleza del Cerro pour des vues panoramiques : À l'extrémité ouest de la baie, au sommet du Cerro del Castillo (aussi appelé Cerro de Montevideo), se dresse l'ancienne Fortaleza General Artigas. Construite en 1770 par les Espagnols, la forteresse abrite aujourd'hui le musée d'histoire militaire. Plus important encore, elle offre un point de vue imprenable sur la ville et la baie. Grimpez sur la colline (ou conduisez) et vous profiterez d'un panorama à 360° sur l'immensité de Montevideo. C'est particulièrement magnifique au coucher du soleil. Les vieux canons et les remparts méritent également un coup d'œil : les premiers colons utilisaient cette colline pour surveiller les navires au XVIIIe siècle.
Achetez des produits locaux à la foire Tristán Narvaja : Tous les dimanches, à quelques rues au nord-est du Centro, les rues Cordón et Villa Biarritz accueillent le plus célèbre marché aux puces et alimentaire de Montevideo. Vous pourrez y dénicher antiquités, disques vinyles, livres d'occasion, articles ménagers et vêtements à prix cassés, le tout mêlé aux stands de fruits et légumes et aux stands de restauration de rue. C'est une explosion de couleurs et de bruit. Un des en-cas les plus appréciés de la foire est le churros au dulce de leche (bâtonnets de pâte frits fourrés à la confiture de lait) ou coupé en morceauxLe marché commence tôt et dure jusqu'à 14 h environ ; allez-y le matin, avant l'arrivée des foules ou des ramasseurs de pluie. Pour les voyageurs soucieux de leur budget, c'est aussi là que les habitants achètent de tout, de l'électroménager aux meubles, offrant ainsi un aperçu de la vie quotidienne de Montevideo.
Découvrez la culture gaucho au Museo del Gaucho y de la Moneda : Juste au nord de la ville, dans le quartier du Cerro, se trouve ce musée original consacré à l'héritage des cow-boys uruguayens (les gauchos) et à la monnaie. Il expose des selles, des boleadoras et des vêtements traditionnels des gauchos, ainsi que les célèbres pièces argentino-uruguayennes, le peso et le dollar. Le clou du spectacle est une reconstitution grandeur nature d'une pulperia (ancien magasin général) et une collection de masques mortuaires de guachos. Sans être tape-à-l'œil, il est divertissant pour les familles ou les passionnés d'histoire intéressés par le folklore rural à l'origine de l'indépendance de l'Uruguay.
Prenez une photo avec le panneau Montevideo : Le long de la Rambla de Ciudad Vieja (près du port) se trouvent des lettres géantes qui épellent «MONTEVIDEO» aux couleurs de l'arc-en-ciel. Installées en 2016 pour célébrer le Bicentenaire, ces lettres sont devenues un lieu incontournable pour les selfies. Malgré leur aspect relativement récent et kitsch, elles immortalisent magnifiquement le nom de la ville (et sa lumière) sur fond de baie. Pour une photo classique, placez-vous devant par temps clair, de façon à ce que les gratte-ciel et les navires encadrent les lettres. Au rez-de-chaussée, des artistes jouent parfois du tango ou de la musique folk à proximité, contribuant ainsi à l'ambiance.
Promenez-vous dans le jardin botanique : Montevideo possède un splendide poumon vert à quelques pas du Prado. Le Jardin botanique, créé en 1902, abrite une collection de plantes indigènes et exotiques. Promenez-vous le long des sentiers de gravier, le long des cactus, des palmiers et des étangs. Un paisible étang de nénuphars, avec son petit pont, est idéal pour les photos. Le week-end, les ornithologues amateurs affluent (perroquets et hérons y sont nombreux). À proximité du jardin se trouvent le Parque Prado et la Tour Dumontez, une folie médiévale qui offrait autrefois une vue sur le fleuve. Ensemble, ces jardins offrent une évasion paisible et témoignent de l'amour des parcs à Montevideo.
Visitez le Palacio Legislativo : un chef-d'œuvre néoclassique : Au nord du Centro, le Palacio Legislativo est le siège du Parlement uruguayen. Ce majestueux édifice (achevé en 1925) s'inspire du Capitole des États-Unis et du Palais Bourbon de Paris. Sa façade ornée de colonnes ioniques et son imposant dôme sont l'un des joyaux architecturaux de Montevideo. Des visites guidées (sur rendez-vous ou le samedi matin) vous permettent d'entrer dans la salle principale et d'admirer le marbre, le bronze et le verre vénitien qui ornent l'intérieur. Sa visite est particulièrement impressionnante lorsque le soleil projette de longues ombres sur ses 100 colonnes de marbre.
Explorez le musée Andes 1972 : Un détour poignant est Musée des Andes 1972 Près de Tres Cruces. Ce petit musée retrace l'histoire poignante de l'avion de l'équipe uruguayenne de rugby qui s'est écrasé dans les Andes (le célèbre crash de l'« Alive »). À travers des photos, des objets récupérés et des témoignages de survivants, il raconte comment 16 des 45 passagers ont survécu 72 jours dans la neige et des conditions extrêmes. L'exposition est émouvante et détaillée. Si vous prévoyez de visiter d'autres villes que Montevideo, sachez qu'il existe également un musée du Rio Negro, à l'extérieur de la ville où repose l'épave, mais ce musée du centre-ville est très accessible.
Profitez de la verdure du Parque Rodó : Au-delà du musée d'art et des rues commerçantes de ce quartier se trouve un charmant parc urbain. Le Parque Rodó (le parc lui-même) dispose d'un funiculaire pour les enfants, d'un petit lac avec des pédalos et de promenades ombragées. C'est un endroit idéal pour un après-midi. Les clubs de photographie locaux s'y réunissent souvent ; vous pourrez donc y voir des photographes amateurs s'entraîner avec des nuages de bulles de savon oubliées ou des marionnettes colorées sur l'herbe. À proximité du parc se trouve une succursale de la Bibliothèque nationale entourée de cafés, parfaits pour un café tranquille au milieu de la végétation.
Faites une excursion d'une journée dans un vignoble local : Le pays viticole uruguayen est petit, mais en pleine expansion, avec le tannat comme cépage emblématique. Juste à l'extérieur de Montevideo, des visites de vignobles sont proposées, comme la Bodega Bouza et la Viña Edén dans le département de Canelones (à quelques minutes en voiture vers le nord). Bouza est célèbre pour sa luxueuse salle de dégustation et ses excellents tannat et cabernet sauvignon ; Edén offre un décor artistique et une cave de dégustation souterraine. De nombreuses visites incluent un « asado con vino », un déjeuner barbecue accompagné de vin. Si vous louez une voiture ou optez pour un circuit agrotouristique, une excursion d'une demi-journée ou d'une journée entière peut être enrichissante, car les collines verdoyantes de la campagne uruguayenne (des ranchs gauchos avec des chevaux au pâturage) sont étonnamment proches.
Découvrez le charme du quartier du Prado : Nous l'avons mentionné plus haut, mais il mérite sa place dans la liste. L'atmosphère rétro du Prado est enchanteresse : imaginez-vous en calèche sur les larges avenues bordées de villas du XIXe siècle. Parmi les sites incontournables, citons les jardins du Parque Prado, le Rosedal (roseraie) et le petit mais élégant Castillo Pittamiglio (un château-musée en pierre excentrique). Même le Cementerio del Buceo (au Prado) est remarquable pour ses sculptures. Louez un vélo ou faites une visite nostalgique en bus (ancien tramway en été) autour du Prado pour vous imprégner de son calme verdoyant.
Visitez le Musée du Carnaval : Le Carnaval de Montevideo dure plus d'un mois chaque été, au rythme de la samba, des murgas (chorales satiriques) et du candombe. Le Museo del Carnaval de Ciudad Vieja met à l'honneur cette tradition. Ses expositions comprennent une vaste collection de costumes, de masques et de mannequins. Aux murs, des photos et des archives de presse des défilés du Carnaval remontant à plusieurs décennies sont exposées. La visite de ce musée coloré permet de mieux comprendre les masques flamboyants et les paillettes que vous verrez dans les rues en janvier. Le musée propose également des expositions interactives (essayez un costume !). C'est une étape agréable à tout moment de l'année pour apprécier la plus ancienne fête d'Uruguay.
Faites une balade à vélo le long de la côte : La location de vélos est très populaire le long du front de mer. Depuis le centre-ville, louez un vélo près de la Rambla 25 de Agosto (nombreux commerces) et dirigez-vous vers l'ouest en direction de Punta Carretas, ou vers l'est en direction de Pocitos et Buceo. Les promenades de Montevideo sont plates et souvent dotées de pistes cyclables. Vous croiserez des pêcheurs, des parcs, des cours de surf et des dizaines de pélicans accrochés aux lampadaires : un spectacle typiquement monevidien. Une balade à vélo de 10 à 15 km le long du rivage vous permettra de profiter de la brise fraîche et d'une vue imprenable sur le fleuve. Des vélos de ville (Movete ou Modi) sont également disponibles pour de courtes balades moyennant un petit supplément via une application : une façon pratique de découvrir la ville.
Assistez à une Milonga et apprenez le Tango : L'Uruguay partage le Rio de la Plata avec l'Argentine, et le tango fait donc également partie intégrante de la culture de Montevideo. Les milongas (salles de danse de tango) sont fréquentes, par exemple au Teatro Solís certains vendredis soirs ou dans les clubs du quartier de Pocitos/Centro. Même sans danser, c'est un spectacle palpitant d'observer les gauchos et les porteños se balancer au son du bandonéon. De nombreuses milongas accueillent les débutants, ou vous pouvez simplement vous détendre et profiter de l'ambiance. (Il est également courant d'associer les milongas au candombe, autre danse fétiche de l'Uruguay, dans certains spectacles de théâtre de carnaval.)
Explorez la scène artistique contemporaine : Le Montevideo moderne est doté d'une scène dynamique de street art et de galeries indépendantes. Les quartiers de Cordón et Palermo abritent de nombreuses petites galeries contemporaines exposant de jeunes artistes. Des fresques murales de street art surgissent dans des ruelles inattendues. Si vous préférez l'art institutionnel, renseignez-vous sur les expositions du musée MAVI (Parque Rodó) : il présente souvent des œuvres latino-américaines modernes. La ville accueille également des biennales et des festivals de design ; une façon discrète de découvrir cette scène est de flâner, car les graffitis et les expositions éphémères y abondent.
Activités amusantes à faire à Montevideo pour les familles : Nombre des attractions mentionnées ci-dessus (Rambla, plage, foires, parcs) sont idéales pour les familles. Elles apprécieront notamment : une promenade en bateau sur le petit lac du Parque Rodó ; le Museo Pedagógico (musée des sciences pour enfants) à Ciudad Vieja ; une journée à Playa Carrasco (longue étendue de sable) ; et le Musée d'Art Moderne (qui propose souvent des ateliers interactifs). Pensez également à prendre le ferry pour Colonia del Sacramento (à seulement 90 minutes), une ville historique très familiale ; une excursion amusante depuis Montevideo pour tous les âges.
Montevideo est un paradis pour les carnivores et les gourmands. Une promenade dans ses restaurants révèle les influences culturelles de l'Uruguay : une forte influence italo-uruguayenne se traduit par des pâtes et des pizzas dans l'alimentation, mais la star incontestée est le bœuf de la pampa. Voici ce à quoi vous pouvez vous attendre et à déguster :
Le guide gastronomique de Montevideo : Attendez-vous à des portions généreuses et à une ambiance conviviale. La plupart des repas uruguayens sont servis tard (le dîner commence généralement après 21 h). Les habitants se retrouvent entre amis ou en famille autour de longues tables. grillades (grilleries) autour de bouteilles de Tannat. Les ingrédients du marché sont frais : presque tout le monde cuisine avec de l'huile d'olive, des légumes frais (tomates, légumes verts, courges) et des fromages (surtout de la mozzarella). Les fruits de mer sont étonnamment bons pour un pays atlantique : les Uruguayens consomment beaucoup de poissons d'eau douce (pacu, dorade) et de crevettes de rivière, ainsi que du saumon ou du merlu importés.
Un repas typique commence par des empanadas (pâtisseries farcies salées) ou une picada (plateau de charcuterie et de fromages) à partager autour d'un verre de cava pétillant ou de vinos blancos à base de raisin. En plat principal, l'asado (côtes de bœuf grillées au feu de bois) est le Saint Graal d'un asador. Les Uruguayens affirment que leurs steaks sont les meilleurs au monde, grillés simplement au gros sel jusqu'à ce qu'ils soient saignants. Parmi les autres plats populaires, on trouve le sandwich au steak chivito (couches de steak, jambon, fromage, œuf et légumes sur un pain) et la milanesa (escalopes de bœuf ou de poulet panées, semblables à des escalopes panées).
Ne faites pas l'impasse sur la morcilla (boudin noir) ni sur les achuras (abats comme les rognons et les ris de veau) grillés ; ils peuvent être servis en entrée ou en plat final. Après la viande, les accompagnements typiques incluent les frites, les bananes plantains frites et les salades. En dessert, le dulce de leche (confiture de lait) est omniprésent : essayez-le dans des crêpes (panqueques), dans la tarte locale, ou tout simplement sur une glace. Les habitants de Montevideo adorent leurs postres : une visite chez La Pasiva ou Freddo (glaciers) est presque un rituel.
Cuisine traditionnelle uruguayenne à Montevideo – Plats incontournables :
Grill (Barbecue) : Recherchez un authentique gril, comme El Palenque ou La Pasiva (marque originale). Vous serez assis dans une salle face au feu, et le serveur découpera des tranches de viande grillée directement dans votre assiette.
Chivito : Comme indiqué précédemment, le sandwich chivito est un véritable trésor national. Commandez-le « al plato » (sur une assiette) pour l'accompagner de salade et de frites. Un « lomito » plus simple est une variante au porc, si disponible.
Milanais : On les sert souvent en « a caballo » (avec un œuf dessus). De nombreux restaurants (et même des pizzerias !) servent des milanesas ; El Rosedal est célèbre pour son poulet milanesa.
Tarte frite : Les jours de pluie, goûtez-en un au moins une fois : une pâte frite salée saupoudrée de sucre. Les vendeurs les vendent sur des chariots lors des après-midis pluvieux de Montevideo, et ils sont universellement appréciés.
Sauce caramel : Essayez-le dans presque toutes les confiseries. Un excellent choix est la traditionnelle biscuit au caramel fourré au dulce de leche, disponible dans les boulangeries de toute la ville.
Empanadas à la viande : Ces chaussons au bœuf et aux légumes sont parfaits pour un en-cas rapide ou un trajet en bus. Privilégiez ceux dont la pâte est cuite au four (dorée, pas grasse).
Les meilleurs restaurants de Montevideo – Du petit budget au gastronomique :
Montevideo offre une variété de restaurants. Les restaurants économiques (minutas) proposent des plats du jour pour environ 6 à 10 $. Les restaurants milieu de gamme (notamment italiens et parrillas) comptent en moyenne entre 20 et 40 $ par personne (vin compris). Les restaurants haut de gamme, comme Joya, Panini's ou Francis, peuvent coûter entre 50 et 70 $ par repas, vin compris. Pour une ambiance locale, essayez le Mercado del Puerto (populaire pour ses viandes grillées), La Huella à José Ignacio (si vous vous aventurez sur la plage à l'est de Montevideo) ou Jacinto à Cordón pour sa cuisine fusion internationale. Quelques adresses locales appréciées : El Fogón, El Palenque et Bar Facal (pour son café et ses facturas, des pâtisseries locales). Attention, le dîner commence tard ; il est donc courant de réserver avant 22 h.
Quelle est la boisson de l'Uruguay ? Le yerba maté expliqué : Si l'Uruguay n'est pas étranger au vin et à la bière, la boisson rituelle est le maté. Le maté est une infusion de feuilles de yerba maté, servie dans une calebasse creuse avec une paille en métal (bombilla). Les Uruguayens emportent du maté partout – cafés, plages, bureaux – et le partagent en société. Cette boisson mentholée et amère a des effets stimulants. Bien que le maté argentin et le maté paraguayen soient similaires, l'Uruguay affiche la plus forte consommation de maté par habitant au monde. Vous verrez les habitants en siroter dès l'aube ; vous pouvez aussi y goûter, mais c'est un goût acquis pour beaucoup de visiteurs. Sur les stands de rue et dans les supermarchés, le mot « yerba » désigne le maté.
Vin uruguayen : une étoile montante : Grâce à son terroir unique, l'Uruguay produit de nombreux vins réputés. Son emblème est le Tannat, un rouge robuste originaire de France, mais perfectionné ici. Les Tannats locaux sont riches et aptes au vieillissement. Parmi les autres cépages courants, on trouve le Merlot et l'Albariño (blanc). Les bars à vin et les restaurants proposent des vins locaux, souvent à des prix très raisonnables. Un assortiment de Tannats (provenant peut-être de régions comme Canelones ou Maldonado) est un excellent accord avec l'asado. De nombreux gourmets soulignent que les vins uruguayens s'imposent parmi les meilleurs d'Amérique du Sud, notamment grâce à la culture raisonnée des vignes et aux contrôles qualité stricts du pays.
La vie nocturne à Montevideo – Bars, pubs et clubs : La vie nocturne de Montevideo est éclectique mais décontractée. Parmi les sorties nocturnes les plus populaires, on peut siroter des cocktails à Pocitos (Mi Barrio est un bar réputé), écouter du jazz à Ciudad Vieja (The Shannon ou Princess Bar) ou assister à des concerts au Centro (au pub Dublin ou El Pony Pisador). Les discothèques ouvrent généralement après minuit et diffusent souvent de la cumbia ou de la musique électronique ; El Chongo et Fénix attirent un public varié. Cordón et Palermo proposent également une scène underground pour la musique électronique et le funk. Comparés à Buenos Aires, les clubs de Montevideo sont plus petits et les extérieurs sont plus calmes après 3 h du matin. Quoi qu'il en soit, siroter un verre en fin de soirée dans l'une des nombreuses peñas (bars folkloriques), même à La Ronda, en centre-ville, est un moment incontournable.
Café et Alfajores : Au petit matin, la ville s'anime de boulangeries. Goûtez un cortado (café fort avec un peu de lait) dans des lieux historiques comme le Café Brasilero (depuis 1877). Accompagnez-le de bizcochos (pâtisseries fraîches, comme les medialunas ou les justiciers). Ne partez pas sans avoir goûté un alfajor (dulce de leche entre deux biscuits) – aussi uruguayen que le tejo (le jeu d'argile) et vendu dans toutes les boulangeries et kiosques de rue.
La scène culinaire de Montevideo n'est peut-être pas aussi connue à l'échelle internationale que celle de ses voisins, mais elle offre une profond et un délicieux aperçu de la vie locale. Des soirées asado enfumées à la dégustation quotidienne de maté, la cuisine est ici autant un rituel social qu'un moyen de subsistance.
L'histoire de Montevideo s'étend des conflits coloniaux aux vagues d'immigration et aux transformations politiques. Comprendre cette histoire permet de comprendre pourquoi les Uruguayens sont souvent fiers de leur progrès social et de leur unité culturelle.
L'étymologie de Montevideo : Le nom de la ville est pittoresque. La légende (bien que controversée par les experts) raconte que les explorateurs espagnols, apercevant la colline de l'autre côté de la baie, se seraient écriés « Monte vide eu ! », un mélange de portugais et d'espagnol signifiant « J'ai vu une colline ». Une autre théorie avance que ce nom dériverait du latin Montem video (« Je vois une montagne ») prononcé par un membre de l'équipage de l'expédition de Magellan. Les chercheurs notent également d'anciennes cartes espagnoles qualifiant la colline de « Montevié » ou de « Monte Ovídeo ». Quoi qu'il en soit, Montevideo évoque littéralement cette unique colline imposante (aujourd'hui le Cerro de Montevideo), le premier monument de la ville.
Fondation de Montevideo : Le site avait été occupé par intermittence depuis le XVIe siècle, mais la ville fut officiellement fondée en 1724 par le gouverneur espagnol Bruno Mauricio de Zabala. Il y construisit des forts et y installa des familles pour bloquer l'expansion portugaise depuis le Brésil. Initialement appelée San Felipe y Santiago de Montevideo, elle se développa autour d'une citadelle fortifiée sur la baie. Au XVIIIe siècle, Montevideo devint le principal port au nord du Río de la Plata, rivalisant avec Buenos Aires pour le commerce.
Immigration et croissance au XIXe siècle : Au XIXe siècle, des vagues d'immigration transformèrent Montevideo. Des milliers d'entre eux arrivèrent d'Espagne (Galice et îles Canaries) et d'Italie. En 1828, après l'indépendance de l'Uruguay, Montevideo devint la capitale de la nouvelle nation. Des troubles politiques s'ensuivirent : la ville subit des blocus et des guerres civiles au milieu du XIXe siècle (notamment la Grande Guerre). La paix finit par revenir et Montevideo commença à attirer les investissements français et britanniques. Son architecture acquit une touche européenne, avec des bâtiments Art déco et des promenades rappelant Paris.
La « Suisse de l’Amérique » : Au début du XXe siècle, l'Uruguay (et Montevideo par extension) était considéré comme un modèle social et économique en Amérique latine. Le pays fut pionnier en matière de réformes sociales (comme le suffrage féminin et la sécurité sociale) sous la présidence de José Batlle y Ordóñez. Montevideo se développa grâce à des gratte-ciel modernes et à l'expansion de ses banlieues. Sa stabilité et sa démocratie lui valurent le surnom de « Suisse de l'Amérique ». C'est à cette époque que les institutions culturelles de la ville (Théâtre Solís, Archives nationales, université) furent créées. Des artistes comme Joaquín Torres García y furent actifs, donnant à l'Uruguay une réputation d'avant-garde.
Dictature et retour à la démocratie : Cependant, la fin du XXe siècle fut marquée par des difficultés. En 1973, l'Uruguay tomba sous une dictature civilo-militaire répressive qui dura 12 ans. Les rues de Montevideo furent le théâtre de disparitions de dissidents et d'une censure de la scène artistique dynamique. Il est à noter que même les ateliers d'art du Centro devinrent des « foyers de résistance » durant ces années. Pour de nombreux citoyens, les libertés civiles furent suspendues jusqu'au 1er mars 1985, date à laquelle des élections démocratiques rétablirent le pouvoir. Au cours des décennies suivantes, Montevideo reconstruisit sa société ouverte. L'Uruguay d'aujourd'hui se caractérise par la liberté de la presse, le mariage homosexuel (légal depuis 2013) et une législation libérale sur les drogues – des changements inimaginables sous la dictature.
Montevideo au 21e siècle : La ville moderne est souvent perçue comme progressiste et axée sur le consensus. Elle accueille fièrement des événements internationaux (comme un sommet diplomatique ou la Coupe du monde de beach-volley en 2017) et continue d'afficher une qualité de vie élevée. Des défis subsistent : maintenir un niveau de vie élevé exige une adaptabilité économique, mais l'héritage de Montevideo est celui de la durabilité. Ses musées (comme le Musée d'art latino-américain et le nouveau Musée juif) et ses galeries continuent de témoigner du passé, tout en célébrant l'identité multiculturelle de Montevideo. La devise de la ville : « Avec la liberté, nous ne craignons aucune offense » (« Avec la liberté, je n’offense ni ne crains »), inscrit sur ses armoiries, résume son esprit.
Visiter Montevideo, c'est aussi voyager à travers cette histoire : des fortifications coloniales aux majestueux édifices parlementaires, des quartiers d'immigrants aux gratte-ciel modernes. Chaque place et chaque parc recèlent des pans entiers de cette histoire, enrichissant ainsi l'expérience du voyage.
L'Uruguay et sa capitale sont généralement considérés comme plus sûrs que la plupart des capitales sud-américaines, mais les voyageurs prudents prennent toujours des précautions.
Montevideo est-elle une ville sûre ? Généralement, oui. L'Uruguay affiche l'un des taux d'homicides les plus bas de la région. Les crimes violents contre les touristes sont rares. Selon les conseils officiels aux voyageurs, l'Uruguay ne bénéficie d'aucun avertissement aux voyageurs auprès de la plupart des gouvernements étrangers, ce qui témoigne de sa stabilité. Montevideo, capitale du pays, attire naturellement davantage de petits délinquants, simplement parce qu'il y a plus de monde et d'argent. L'avertissement aux voyageurs canadien recommande expressément de « faire preuve d'une grande prudence à Montevideo en raison de la criminalité ». Ne vous laissez pas intimider par le libellé : il s'agit d'un langage courant. Il met principalement en garde contre les vols à la tire et les agressions, en particulier dans certaines zones.
Est-il sûr de se promener à Montevideo ? Oui, dans les zones très fréquentées pendant la journée. De nombreux voyageurs se promènent sans problème dans la Ciudad Vieja, à Pocitos et dans les parcs. Cependant, l'avis de sécurité souligne que les petits vols sont plus fréquents à Montevideo. En effet, les rues étroites de l'avenue 18 de Julio ou de la Plaza Independencia peuvent être la cible de pickpockets, surtout la nuit. Gardez toujours vos objets de valeur fermés, évitez d'exposer vos montres ou appareils photo de luxe et soyez vigilant dans les bus bondés ou aux distributeurs automatiques (utilisez les distributeurs automatiques à l'intérieur des banques). En été, la police touristique est déployée dans les zones à forte fréquentation (Centro, Ciudad Vieja, Pocitos, Punta Carretas), ce qui renforce la surveillance de ces pâtés de maisons.
Zones où il faut être prudent : Comme dans toute ville, certains quartiers connaissent une criminalité plus faible. La liste officielle inclut certains districts. éviter après la tombée de la nuit: notamment certains quartiers de La Teja, 18 de Julio en dehors des heures d'ouverture touristique, et certains quartiers d'habitations sociales (Malvín Norte, Casavalle, etc.). Pour votre sécurité, privilégiez les zones animées et centrales la nuit. Ne vous promenez pas seul dans les rues sombres ou désertes. Si vous sortez tard, privilégiez le taxi plutôt que la marche. Des quartiers comme Carrasco, Punta Carretas et Pocitos (où séjournent de nombreux visiteurs) sont très sûrs même tard le soir, mais les ruelles de Ciudad Vieja peuvent être dangereuses après la fermeture des bars.
Escroqueries courantes à surveiller : Montevideo n'est pas connue pour ses arnaques touristiques élaborées, mais une vigilance de base est de mise. Utilisez uniquement les taxis officiels ou les applications de covoiturage (sinon, les chauffeurs pourraient tenter de surfacturer les touristes non avertis). En bus, ayez la monnaie exacte à portée de main ; il arrive que les chauffeurs prétendent que le terminal de paiement ne fonctionne pas. Méfiez-vous des passants qui prétendent être des guides touristiques ; les guides officiels sont certifiés et seront clairement affiliés. De plus, n'acceptez pas l'aide d'inconnus pour vos bagages. Le change dans les hôtels et les banques est sûr ; évitez les bureaux de change au marché noir dans la rue.
Conseils de sécurité pour les femmes voyageant seules : L'Uruguay est un pays relativement progressiste (il a légalisé l'avortement et le mariage homosexuel très tôt). Les femmes voyagent souvent seules. Les conseils habituels s'appliquent : évitez les zones désertes la nuit, gardez vos effets personnels en sécurité et soyez prudent avec les nouvelles connaissances. Le guide canadien indique explicitement que les femmes voyagent seules. devrait Soyez prudent dans les quartiers isolés de Montevideo. Par exemple, n'hésitez pas à vous promener sur la Rambla ou dans les rues principales animées au crépuscule, mais après l'heure des bars, il est plus prudent de prendre un taxi pour rentrer chez vous. Apprenez quelques phrases clés en espagnol pour pouvoir demander de l'aide en cas de besoin. De nombreux hôtels et auberges disposent d'une réception qui peut appeler un taxi tard le soir.
Sécurité des transports : Les bus publics de Montevideo sont généralement sûrs et desservent toute la ville (le réseau de bus est même en retard). Les taxis sont équipés de boucliers en plastique – une mesure de précaution locale – mais offrent également une protection. Comme indiqué, utilisez Uber ou les radiotaxis officiels et vérifiez le permis affiché. Si vous conduisez une voiture de location, verrouillez les portières et garez-vous dans des zones bien éclairées ; des vols de voiture peuvent se produire si des objets de valeur sont visibles. Ne laissez pas vos bagages sans surveillance, même au restaurant.
Numéros d'urgence : Ayez toujours l'essentiel à portée de main. En Uruguay, le 911 est le numéro d'urgence de la police, et le 105 est spécifiquement destiné à l'assistance touristique. Les pharmacies affichent souvent un panneau « AR » (pour Árbol de la Vida) et proposent un service d'ambulance (composer le préfixe 172 suivi du numéro local permet souvent d'obtenir une ligne téléphonique de premiers secours). L'espagnol est utilisé en cas d'urgence ; assurez-vous donc que le numéro d'urgence de votre téléphone est compatible avec les pays internationaux si vous en possédez un.
En bref, Montevideo exige la même intelligence de la rue que n'importe quelle grande ville. Surveillez votre portefeuille, voyagez à deux la nuit et vous découvrirez un environnement urbain très sûr. Les habitants soulignent souvent que la criminalité n'est pas un problème quotidien, mais plutôt celui des « flasheros », ces petits voyous à moto, surtout aux feux tricolores. En étant attentifs à leur environnement (surtout dans le centre tard le soir) et en considérant la ville comme une capitale européenne de taille moyenne, la plupart des visiteurs s'y sentent parfaitement en sécurité.
L'Uruguay est devenu un peu plus cher qu'avant, mais Montevideo reste abordable par rapport aux capitales occidentales. Voici un aperçu des coûts habituels :
Frais d'hébergement : Selon des données hôtelières récentes, une chambre double moyenne à Montevideo coûte environ 139 $ US par nuit. Il existe cependant des bonnes affaires : on trouve des auberges de jeunesse et des hôtels économiques pour 30 à 50 $ US, surtout en basse saison. Les maisons d'hôtes milieu de gamme coûtent en moyenne 70 à 100 $ US. Les hôtels de luxe coûtent entre 150 et 200 $ US. (Kayak propose des offres à partir de 44 $ US par nuit pour un week-end.) Naturellement, les prix grimpent en haute saison (décembre-février) et lors des grandes fêtes (Carnaval, Nouvel An). Si vous prévoyez un voyage en janvier, réservez bien à l'avance ; les hôtels de Carrasco, en particulier, se remplissent rapidement pour la plage.
Prix des aliments et des boissons : Manger au restaurant est abordable. Comme l'indique le guide de voyage de Kayak, un repas dans un restaurant bon marché coûte environ 350 UYU (environ 7 USD), tandis qu'un menu trois plats pour deux dans un établissement de gamme moyenne coûte environ 650 UYU (environ 18 USD). La restauration rapide (par exemple, un combo McDonald's) coûte environ 300 UYU (8 USD), et une bière artisanale locale dans un bar peut coûter entre 3 et 4 USD. Les courses sont également abordables : le lait coûte environ 1,50 $/L, le pain environ 1 $ (50 UYU) et une douzaine d'œufs environ 3 $. Les en-cas de rue (comme les churros ou la torta frita) ne coûtent qu'un ou deux dollars. À titre de comparaison, les Uruguayens dépensent environ 30 à 35 % du salaire minimum en alimentation, ce qui est comparable à celui des autres pays de la région.
Frais de transport : Les bus publics de Montevideo utilisent une carte prépayée (« carte STM »). Un aller simple coûte environ 43 UYU (moins de 1,20 USD). Il existe également un ticket valable 24 heures pour environ 690 UYU (17 USD) qui permet des trajets illimités. Les taxis coûtent environ 60 UYU (environ 1,70 USD) au kilomètre, puis 38 UYU (1,00 USD) ; un trajet typique de 10 minutes en ville coûte environ 6 à 8 USD. Les courses Uber coûtent en moyenne un peu moins cher que les taxis. Remarque : les motos-taxis existent de manière informelle, mais ne sont pas officiellement réglementées.
Exemple de budget quotidien :
Chaussures à petit prix : Environ 40 à 50 $ par jour peuvent couvrir une couchette en dortoir (10 à 15 $), les trajets en bus, les courses au supermarché (à préparer soi-même ou les sandwichs/souvenirs des marchés locaux), ainsi qu'un café et un repas léger au restaurant. Prévoyez de tout réutiliser (y compris la même bouteille d'eau et la même serviette).
Médium : Environ 100 à 120 $ par jour pour une chambre double (à partager entre deux personnes), déjeuner et dîner assis dans des restaurants de catégorie moyenne, courses en taxi si nécessaire et entrées à un ou deux musées. C'est confortable pour un couple.
Luxe: 200 $ + par jour permettent des hôtels 4 étoiles, des boissons en soirée dans des bars élégants, des guides privés et des folies occasionnelles comme un dîner dans un vignoble.
Montevideo est-elle une ville chère ? Selon les standards latino-américains, le coût de la vie est modéré. Les dépenses quotidiennes y sont généralement moins chères que celles de Buenos Aires ou de Rio de Janeiro, mais plus chères que dans de nombreuses villes colombiennes ou péruviennes. L'offre d'hébergement économique y est moins importante que dans les petites capitales, mais les services publics y sont également de meilleure qualité. La TVA uruguayenne (taxe sur les ventes) est élevée (22 %), ce qui gonfle les prix de détail des appareils électroniques et électroménagers, bien que la plupart de ces produits soient importés. Le carburant et les services publics y sont assez chers, ce qui explique en partie les prix légèrement plus élevés des restaurants par rapport aux pays voisins.
Quoi qu'il en soit, les coûts à Montevideo surprennent généralement les voyageurs par leur prix inférieur à celui de l'Europe ou des États-Unis. Utiliser les restaurants locaux et les transports en commun vous permettra d'optimiser votre budget. Savourez un asado et sirotez un maté ; l'Uruguay offre un bon rapport qualité-prix, notamment pour la qualité de vie qu'il offre.
Pour quoi Montevideo est-elle connue ? Montevideo est connue pour ses Rambla (22 km de promenade en bord de mer), une vie culturelle dynamique (carnaval, tango, candombe) et une atmosphère détendue de « ville au bord de la mer ». Elle est souvent considérée comme une ville plus petite et plus accessible que Buenos Aires. Elle est également réputée pour sa culture du bœuf – goûtez ses parrillas !
Montevideo vaut-elle la peine d’être visitée ? Absolument. Les voyageurs qui visitent Montevideo sont enchantés par son mélange d'héritage colonial et de dynamisme moderne. Comme le souligne un critique de voyage renommé, la ville peut sembler être un « joyau caché » et mérite pleinement d'être explorée pour ses parcs, ses places et sa population. Paisible comparée à certaines capitales, mais riche en sites et en saveurs, Montevideo a de quoi satisfaire tous les goûts : passionnés d'histoire, gourmands, amoureux de la plage et amateurs de culture.
Est-il sûr de se promener à Montevideo ? En général, oui. En journée, le centre-ville et les quartiers populaires sont relativement sûrs. Soyez prudent en ville. L'avis canadien recommande la prudence la nuit, en particulier dans les rues animées du centre-ville comme 18 de Julio et Plaza Independencia, où les pickpockets sont connus pour opérer. Évitez les zones mal éclairées ou désertes après la tombée de la nuit. Les voyageurs signalent que les quartiers abritant la plupart des hébergements touristiques (Ciudad Vieja, Centro, Punta Carretas, Pocitos) sont sûrs même la nuit grâce à des patrouilles renforcées.
Quelle est la meilleure période de l’année pour visiter Montevideo ? Montevideo est une ville agréable toute l'année, mais le printemps (septembre-novembre) et l'automne (mars-mai) sont idéaux pour un climat doux et moins fréquenté. L'été (décembre-février) offre des plages et des festivals (notamment le Carnaval en janvier-février), mais il peut faire chaud et cher. L'hiver est une période creuse : il fait plus frais (environ 10-15 °C), il pleut parfois, mais c'est idéal pour visiter les musées et profiter de la vie urbaine plus calme.
De combien de jours avez-vous besoin à Montevideo ? Prévoyez au moins 3 à 4 jours pour découvrir les points forts sans difficulté. En trois jours, vous pourrez visiter à pied la Vieille Ville, profiter de la plage et du Parque Rodó, et découvrir les principaux restaurants. Cinq à sept jours vous permettront de faire des excursions d'une journée (visites de vignobles ou de Colonia del Sacramento) et d'explorer les quartiers plus tranquillement. Des séjours plus longs vous permettront de vous imprégner de la vie locale : profitez de nombreuses soirées, d'une cuisine raffinée et d'une détente absolue.
Montevideo est-elle une ville chère ? Les prix sont raisonnables. Le taux de change est d'environ 38 UYU pour 1 USD. Ainsi, même si l'Uruguay utilise le peso, les prix ne sont pas particulièrement bas. Comme indiqué précédemment, un bon repas coûte entre 15 et 30 dollars, et une chambre d'hôtel milieu de gamme entre 70 et 140 dollars. Comparé aux capitales européennes ou aux États-Unis, Montevideo est moins cher ; comparé aux villes sud-américaines voisines, il est légèrement plus élevé que des villes comme Lima ou Bogotá, mais inférieur à Santiago ou São Paulo. Globalement, la plupart des touristes trouvent le rapport qualité-prix intéressant, notamment pour la nourriture et les services publics.
Quelle est la monnaie à Montevideo ? Le peso uruguayen (UYU) est utilisé. Les billets sont de 20, 50, 100, 200, 500 et 1 000 pesos. Il existe une « UI » (unidad indexada) non officielle utilisée pour les prêts hypothécaires, mais les visiteurs n'ont besoin que de pesos, de dollars américains ou d'euros, acceptés dans les grands magasins (la monnaie est toutefois rendue en pesos). Les distributeurs automatiques de billets distribuent des pesos ; les bureaux de change et les hôtels peuvent convertir des devises étrangères. Pensez à emporter de petites coupures pour les taxis et les pourboires.
Est-ce qu'on parle anglais à Montevideo ? L'espagnol est la langue dominante. Cependant, de nombreux Uruguayens (surtout les jeunes et ceux qui travaillent dans le secteur des services) parlent au moins un peu anglais. Selon un guide d'affaires américain, environ 56 % des Uruguayens maîtrisent l'anglais, même si leur niveau de maîtrise varie. Dans les hôtels touristiques, les restaurants et les professionnels, on trouve généralement quelqu'un qui peut vous aider en anglais. Cependant, apprendre quelques salutations espagnoles vous fera sourire.
Comment est la nourriture à Montevideo ? Riche et copieux. Attendez-vous à une multitude de viandes grillées (asado), de côtelettes panées (milanesa) et de savoureux ragoûts. Fruits de mer et pâtes sont également à l'honneur grâce à l'influence italienne. Parmi les saveurs locales incontournables, on trouve : chivito sandwich, empanadas et une abondance de dulce de leche. Les restaurants sont souvent axés sur le vin et la bière. L'Uruguay a une excellente tradition de vin rouge (essayez un Tannat avec votre steak). Pour des plats plus légers, vous trouverez des salades fraîches et des soupes de poisson en été, et du poulet rôti au romarin et à l'ail dans les ragoûts d'hiver. Les végétaliens ou végétariens trouveront moins de choix dans les parrillas, mais on trouve quelques restaurants créatifs, « sains » et italiens, notamment à Pocitos et au Parque Rodó.
À quoi ressemble la vie nocturne à Montevideo ? Dynamique mais discret. Le début de soirée – vers 19h-22h – est généralement consacré aux apéritifs (boissons et picadas) dans les bars à vin ou les salons sur les toits. Après 22h, les Argentins reviennent pour des dîners tardifs ou des milongas. Les bars restent ouverts jusqu'à 2h-3h du matin ; les clubs ouvrent vers minuit. Les quartiers les plus prisés pour la vie nocturne sont : Pocitos (bars chics en bord de plage), Vieille ville (pubs de musique live), Centre (salons de bières artisanales et de cocktails), et Parc Rodó/Cordoue (bars de quartier et lieux de prédilection pour les étudiants). Les dimanches et lundis sont très calmes ; les week-ends (vendredi et samedi) sont les plus animés. L'ambiance mélange les tournées des bars décontractées et les soirées culturelles de tango ou de jazz, il y en a donc pour tous les goûts.
Peut-on nager dans la mer à Montevideo ? Oui, en été, les plages de la Rambla sont propices à la baignade. Le Río de la Plata y est plus calme et moins profond que l'océan (le sable est fin). Cependant, comme indiqué, les courants et les marées peuvent surprendre les nageurs imprudents. Il est recommandé de se baigner uniquement sur les plages surveillées (les plages de Pocitos, Ramírez et Carrasco sont surveillées). En cas de doute, renseignez-vous auprès d'un habitant : pêcheurs et moniteurs de surf connaissent les endroits sûrs. En dehors de l'été, la plupart des Uruguayens se contentent de se promener au bord de l'eau ou de pêcher ; il est rare de voir des baignades sérieuses en dehors des mois les plus chauds.
Quels sont les meilleurs quartiers où séjourner à Montevideo pour chaque type de voyageur ?
Première visite : Pocitos ou Punta Carretas – Accès à la plage et à toutes les commodités. Commerces et restaurants accessibles à pied, et centre-ville accessible en bus.
Passionné de culture : Vieille ville – Vous dormirez au cœur de l'histoire, à deux pas des vieux théâtres, des places et du marché portuaire. (Remarque : certaines rues peuvent être plus calmes la nuit.)
Voyageur d'affaires : Centre – À proximité des bureaux et des banques. Bons hôtels, mais un peu moins animés après 18 h.
Voyageur à petit budget : Corde ou Trois Croix – Auberges moins chères et proximité de la gare routière. Vous voyagerez plus, mais économiserez sur l'hébergement.
Famille: Prado ou Parc Rodó – à proximité de parcs et de rues calmes et sûres. (Ces quartiers comptent moins d'hôtels, alors réservez tôt.)
Luxe: Carrasco – des complexes hôteliers et spas en bord de mer, loin du bruit de la ville. Si votre budget le permet, se réveiller au lever du soleil sur la plage de Carrasco est un moment splendide.
Chaque quartier de Montevideo possède son propre style ; adaptez donc votre hébergement à vos centres d'intérêt. Il n'y a pas de « mauvais » quartier pour les visiteurs, juste différentes saveurs de la vie locale.
En répondant à ces questions fréquemment posées, nous espérons que chaque voyageur gagnera en confiance : Montevideo n'est peut-être pas aussi célèbre que Rio ou Buenos Aires, mais pour ceux qui le connaissent, elle est tout simplement irrésistible.
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