Avec ses canaux romantiques, son architecture remarquable et son importance historique, Venise, charmante ville au bord de la mer Adriatique, fascine les visiteurs. Le grand centre de…
L'Égypte se situe à la croisée des continents, inscrite dans les déserts et l'étroit ruban de la vallée du Nil. Son histoire n'est pas celle d'une grandeur statique, mais d'une adaptation ininterrompue. Bordée par la Libye, le Soudan, la Méditerranée, la mer Rouge et le patchwork complexe des frontières du Moyen-Orient, sa géographie relie l'Afrique et l'Asie à la confluence de la péninsule du Sinaï. À travers Le Caire – grouillante, incontrôlable et culturellement cruciale – et Alexandrie, le pays porte le pouls du passé et du présent. Aujourd'hui, avec plus de 109 millions d'habitants, l'Égypte doit composer avec les complexités d'être le troisième pays le plus peuplé d'Afrique et l'un des vingt premiers au monde en termes de population, tandis que ses terres cultivables restent confinées à un mince croissant toujours peuplé.
L'histoire de l'Égypte est ininterrompue, visible dans un échange bidirectionnel entre continuité et changement. L'Égypte antique, prospère le long du Nil depuis des millénaires avant l'ère chrétienne, fut l'une des premières sociétés à codifier l'écriture, l'agriculture, la vie urbaine, la religion et l'autorité centralisée. Son héritage se caractérise autant par des structures durables que par des évolutions plus subtiles : l'adoption du christianisme à ses débuts, l'arrivée et l'établissement de l'islam à partir du VIIe siècle, et l'émergence du Caire comme capitale sous des dynasties successives.
Au début du XVIe siècle, l'Égypte intégra le monde ottoman, formant un nœud au sein d'un empire tentaculaire et aux frontières floues. Mais c'est le règne de Méhémet Ali au XIXe siècle qui marqua la naissance de l'Égypte moderne, avec l'avènement de l'autonomie, limitée par l'arrivée du contrôle britannique à la fin du XIXe siècle, notamment après l'ouverture du canal de Suez. L'indépendance s'imposa progressivement, culminant avec la monarchie de 1922 – une phase bientôt éclipsée par la révolution de 1952, qui transforma l'Égypte en république. Une brève expérience d'union avec la Syrie suivit, et un conflit armé avec Israël ponctua la fin du XXe siècle jusqu'à ce que les accords de Camp David symbolisent un accord historique, quoique imparfait. Plus récemment, les turbulences du Printemps arabe provoquèrent des vagues qui réorganisèrent la politique du pays, remplaçant un leadership par un autre, dont les échos demeurent présents dans la gouvernance et la vie quotidienne sous Abdel Fattah el-Sissi, dont le régime a été largement qualifié d'autoritaire.
L'immensité du territoire égyptien – plus d'un million de kilomètres carrés – cache un profond paradoxe environnemental. Bien qu'il soit le 30e plus grand pays du monde, l'aridité y domine : 99 % de la population habite une bande de territoire bordant le Nil et son delta, tandis que l'immensité du Sahara et du désert de Libye est restée largement intacte, à l'exception de tribus nomades et de colonies oasiennes comme Bahariya, Siwa, Kharga et Dakhla.
La péninsule du Sinaï, à cheval sur les continents, abrite le plus haut sommet d'Égypte (le mont Catherine, culminant à 2 642 mètres) et la Riviera de la mer Rouge, réputée auprès des biologistes marins et des amateurs de soleil pour ses récifs coralliens remarquablement préservés. La géographie exerce une profonde influence sur la démographie, le climat et l'économie : les précipitations sont rares et irrégulières au sud du Caire, et le climat chaud et sec, façonné par les brises méditerranéennes, les vents oppressants du Khamaseen et les chaleurs extrêmes, influence l'agriculture, l'architecture et le rythme de vie quotidien. Le changement climatique introduit une nouvelle volatilité, mettant à rude épreuve l'eau, la sécurité alimentaire et les bases économiques, soulevant chaque année des questions existentielles pour la santé publique, l'agriculture et les établissements côtiers.
Aujourd'hui, l'Égypte est divisée en vingt-sept gouvernorats, gérés selon une structure descendant de région en ville et en village. Chacun est ancré dans une capitale, parfois portant le même nom, représentant plus souvent une allégeance à la géographie du Nil plutôt que des frontières mathématiques arbitraires. Le Caire demeure la plus grande ville et un géant urbain, un carrefour essentiel pour la culture, la gouvernance et les migrations. Alexandrie conserve son caractère unique, un port chargé de mémoire, désormais reconnu pour son industrie et son aura intellectuelle persistante, renforcée par sa bibliothèque historique.
Dans ce paysage vivable et compact, l'Égypte n'a cessé de développer ses infrastructures. Ses lignes ferroviaires, exploitées par la Société nationale des chemins de fer égyptiens, s'étendent d'Alexandrie à Assouan. Des lignes à grande vitesse et de nouveaux systèmes de métro et de monorail sont en construction, pour répondre à l'urbanisation et aux goulets d'étranglement des transports. Les travaux routiers menés dans le cadre du Projet de routes nationales ont apporté des améliorations spectaculaires ; en une décennie, la qualité des routes est passée de la 118e à la 18e place mondiale, modifiant ainsi la circulation et le commerce intérieurs. La flotte de 80 avions d'EgyptAir relie le pays à des destinations aussi lointaines que l'Amérique du Nord et l'Asie, sa plateforme de correspondance à l'aéroport international du Caire marquant le rayonnement continu du pays vers l'extérieur.
Au carrefour continental se trouve le canal de Suez, une artère artificielle reliant la Méditerranée et la mer Rouge, essentielle non seulement à l'économie égyptienne, mais aussi au transport maritime mondial. Les travaux d'agrandissement réalisés en 2015 ont presque doublé sa capacité de transport. Les revenus ont atteint un sommet de 9,4 milliards de dollars en 2023, soulignant son importance géopolitique et économique.
Longtemps soumise aux chocs externes et aux mutations internes, l'économie égyptienne s'est orientée vers le marché ces dernières décennies. Son adhésion à des organisations mondiales et régionales – de l'Union africaine à la Ligue arabe en passant par les BRICS – reflète une aspiration à une influence plus large. Les réformes budgétaires et de marché, associées à des investissements d'infrastructures à grande échelle, ont amélioré la stabilité macroéconomique, mais ont également révélé des failles en matière de pauvreté, de chômage et de dépendance aux flux de capitaux mondiaux.
Le tourisme, à la fois baromètre de stabilité et moteur de l'activité économique, connaît un rebond : en 2024, les arrivées ont dépassé les 15 millions, l'Allemagne, la Russie et l'Arabie saoudite étant les principaux contributeurs. Les initiatives visant à améliorer les infrastructures, à ouvrir le Grand Musée égyptien et à enrichir l'expérience des visiteurs témoignent de l'ambition de l'État de reconquérir et de redéfinir l'intérêt mondial. La nécropole de Gizeh, unique parmi les Sept Merveilles par sa survie, attire l'attention du monde entier, tout comme les plages bordant la mer Rouge et la mer Méditerranée, l'attrait culturel de Louxor et les richesses sous-marines du golfe d'Aqaba et de Safaga.
Depuis les estimations de Napoléon, qui évaluaient la population à trois millions, jusqu'aux chiffres actuels dépassant largement les 100 millions, la croissance démographique de l'Égypte a été quasi exponentielle, tirée par les progrès médicaux, l'augmentation de la productivité agricole et l'urbanisation. Aujourd'hui, environ 43 % de la population est urbaine, concentrée au Caire, à Alexandrie et dans les villes denses du delta, tandis que le reste, les fellahs, conservent diverses traditions rurales sur de précieuses bandes de terres arables. L'émigration, autrefois restreinte, est devenue un phénomène social majeur, notamment depuis les années 1970, avec des millions d'Égyptiens désormais établis à l'étranger, notamment dans les États arabes voisins, en Amérique du Nord et en Europe. La migration inverse attire plus de neuf millions de résidents de 133 pays, les Soudanais, les Syriens, les Yéménites et les Libyens représentant les communautés les plus importantes.
Les Égyptiens constituent l'écrasante majorité, mais des minorités persistent : Abazas, Grecs, Turcs, Berbères Siwis, Bédouins, Nubiens, Béjas et Roms, chacun possédant des langues et des traditions distinctes. L'arabe littéraire prévaut comme langue officielle ; l'arabe égyptien parlé et ses dialectes prédominent, se superposant à un héritage copte disparu, désormais conservé uniquement dans la liturgie.
L'Égypte demeure un pays majoritairement musulman, abritant la plus grande minorité chrétienne de la région, majoritairement issue de l'Église copte orthodoxe. La composition religieuse du pays est majoritairement musulmane, mais elle n'est pas officiellement quantifiée en raison de sensibilités qui reflètent une coexistence ancienne et parfois difficile entre les religions.
Le leadership culturel est un motif de longue date : du cinéma égyptien des débuts aux intellectuels du XXe siècle tels que Taha Hussein et Salama Moussa, le pays a exercé une influence exceptionnelle sur le monde arabophone. Dans la littérature, la musique, les arts et même les marionnettes, les innovations égyptiennes ont trouvé un public bien au-delà de ses frontières, trouvant un écho tant au niveau régional que dans la culture populaire au sens large. Les réformes éducatives, la fascination pour l’Antiquité et les périodes de libéralisme politique ont façonné une identité moderne faite de contradictions, alliant tradition et modernité.
Sur les tables égyptiennes, légumineuses, légumes et céréales abondent, influencés par les contraintes géographiques et la disponibilité inégale des protéines animales. Des plats comme le kushari – un copieux mélange de riz, de lentilles et de macaronis – rivalisent avec le ful medames (purée de fèves) et le ta'miyah (falafel égyptien) comme aliments de base quotidiens. La soupe molokhiya apporte astringence et profondeur grâce aux feuilles de jute hachées et à l'ail aromatique frit à la coriandre. Le long de la côte, les poissons et les fruits de mer dominent, mais pour la plupart, les traditions végétariennes ont prévalu par nécessité et ingéniosité.
L'Égypte est un pays construit sur des millénaires d'adaptation – géographique, politique et culturelle. Son histoire, ses réalités climatiques, sa dynamique démographique et son économie révèlent à la fois la résilience et les défis qui caractérisent son présent. Des splendeurs archéologiques de la vallée du Nil à l'énergie cacophonique de ses villes, l'Égypte moderne demeure un mélange singulier de continuité ancienne, de diversité complexe et de transformations rapides, parfois explosives.
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Les monuments et les villes d'Égypte se dévoilent telles des pages d'histoire. Le visiteur d'aujourd'hui arrive dans un pays débordant d'énergie : l'Égypte a accueilli un nombre record de 15,7 millions de touristes en 2024, alors même qu'elle se prépare à ouvrir le spectaculaire Grand Musée égyptien (GEM) en novembre 2025. Les infrastructures modernes s'améliorent également rapidement : de nouveaux terminaux et des systèmes de sécurité de pointe dans les aéroports améliorent la qualité des voyages, et de nouvelles liaisons routières entre les principaux sites sont en projet. En bref, l'Égypte est prête à accueillir les explorateurs. Des pyramides intemporelles aux récifs coralliens éclatants de la mer Rouge, chacun trouvera son bonheur. Ce guide présente les dernières informations – avis officiels, règles de visa, ouvertures de musées, etc. – afin que les voyageurs puissent planifier un voyage informé et mémorable au berceau du Nil.
Table des matières
L'aura antique de l'Égypte coexiste avec une transformation dynamique. Les monuments antiques – les pyramides de Gizeh et les temples de Louxor – demeurent des attractions majeures, mais de nouvelles attractions fleurissent. Parmi elles, le Grand Musée égyptien (GEM), situé sur le plateau de Gizeh. Fin 2025, l'inauguration du GEM est imminente, et des milliers d'objets nouvellement exposés quitteront bientôt le musée du Caire bondé pour rejoindre ses salles caverneuses. Le long de la côte de la mer Rouge et du Sinaï, des complexes hôteliers et des parcs de plongée chics fleurissent pour répondre à la forte demande, et les autorités se sont engagées à moderniser les aéroports et les routes. Les compagnies aériennes nationales et le réseau ferroviaire élargi relient désormais le pays plus facilement que jamais.
Cette croissance fait suite à l'essor du tourisme. Entre 2023 et 2024, les arrivées de visiteurs ont bondi de plus de 20 %, et début 2025, la hausse s'est poursuivie malgré les incertitudes régionales. L'Égypte vise 30 millions de visiteurs par an d'ici 2030, et chaque voyageur y trouvera les avantages d'une plaque tournante mondiale en plein essor. L'anglais est couramment parlé dans les centres touristiques, les cartes de crédit sont acceptées dans les grands hôtels et restaurants, et les distributeurs automatiques de billets distribuent des livres égyptiennes (EGP) dans les villes. Il convient de noter que le dollar américain s'est fortement apprécié face à la livre en 2024, rendant les droits d'entrée actuels plus abordables qu'il y a quelques années. En bref, les ressources pratiques pour les voyages se multiplient et de nombreuses attractions classiques disposent désormais de zones d'observation ou de centres d'accueil des visiteurs agrandis. Grâce à cette dynamique, visiter l'Égypte en 2025 offre aux nouveaux venus l'occasion de découvrir une époque passionnante et dynamique.
Le climat et la fréquentation de l'Égypte fluctuent selon un cycle prévisible. La haute saison s'étend de novembre à début avril environ, avec des journées agréablement chaudes (20-25 °C dans le nord) et des nuits fraîches. C'est idéal pour visiter les monuments du désert : un masque ou un foulard peut être nécessaire pour se protéger du soleil, mais des températures atteignant 50 °C l'après-midi sont peu probables. La vallée du Nil bénéficie d'un ciel clair et d'un hiver doux, même si le printemps peut apporter les vents poussiéreux du khamsin (mars-avril). Le nord méditerranéen est plus pluvieux en hiver, mais des excursions vers Alexandrie et la côte nord restent alors envisageables.
L'été (juin-août), en revanche, est extrêmement chaud au Caire et à Louxor (souvent entre 40 et 45 °C). Ce n'est pas un problème, mais il se limite principalement aux premières heures de la matinée ou à la fin d'après-midi, avec des pauses climatisées en milieu de journée. Si votre voyage inclut la mer Rouge ou le Sinaï, la saison chaude a ses avantages : la température de l'eau grimpe en flèche pour la plongée sous-marine ou avec tuba, et la brise marine rend les zones côtières supportables. Des stations balnéaires comme Charm el-Cheikh, Hurghada et Marsa Alam bénéficient d'un ensoleillement maximal, mais sont idéales pour les loisirs estivaux : elles offrent piscines, complexes hôteliers et sports nautiques lorsque les ruines de l'intérieur des terres sont humides.
Les saisons intermédiaires (printemps et automne) offrent un temps plus frais et une fréquentation plus faible. Octobre et avril/mai sont exceptionnels : la fréquentation en haute saison n'a pas encore atteint son pic (ou a déjà diminué), tandis que les températures sont agréables dans toutes les régions. Une analyse mensuelle est instructive : décembre-février est la période la plus propice au tourisme, mars-avril connaît des températures plus élevées et coïncide souvent avec le ramadan (les dates changent chaque année), fin mai-juillet : la foule est moins dense malgré les pics de chaleur de midi, août : les marchés sont déserts mais les plages des stations balnéaires sont animées, et septembre-octobre : les visites sont agréables et les fêtes des récoltes animées.
Visiter l'Égypte pendant le Ramadan (le mois de jeûne musulman) peut être une expérience unique. Les dates du Ramadan sont avancées d'environ dix jours chaque année ; en 2025, il commencera vers début mars. En journée, les cafés et les vendeurs ambulants peuvent fermer ou ne servir que des plats à emporter, et manger ou boire en public est mal vu (par respect pour les habitants qui jeûnent). Les matinées et les après-midis dans les musées et les temples sont généralement calmes. Après le coucher du soleil, en revanche, l'Égypte déborde d'énergie : les marchés s'illuminent de lumières, les familles rompent le jeûne lors des festins d'iftar dans les hôtels et sur les places, et les restaurants rouvrent tard. Pourvu que les touristes se montrent respectueux (couvrant leur nourriture en public), le Ramadan peut se traduire par une affluence réduite sur les sites historiques et une vie nocturne animée dans les villes.
La sécurité en Égypte est multiforme. En général, les principales zones touristiques (Le Caire, Louxor, Assouan, Alexandrie, Charm el-Cheikh, etc.) restent bien surveillées par les forces de sécurité et sont des destinations habituelles pour des millions de visiteurs. Selon le Département d'État américain (juillet 2025), l'Égypte est soumise à un avis de « niveau 2 » (redoublement de prudence). Les principales précautions à prendre : éviter de se rendre dans le nord et le centre du Sinaï (à l'exception des zones touristiques du Sinaï comme Charm el-Cheikh et Dahab) et dans les régions éloignées.zones de commande Dans le désert occidental. En pratique, des sites populaires comme le plateau de Gizeh, la rive ouest de Louxor et les stations balnéaires de la mer Rouge ne figurent sur aucune liste à haut risque. Les structures médicales du Caire et de Louxor répondent aux normes internationales en matière d'urgences.
Au Caire, les précautions habituelles s'appliquent. Surveillez vos effets personnels (la foule peut attirer des pickpockets) et soyez vigilant dans le métro tard le soir ou dans les rues désertes après la tombée de la nuit. La police touristique est visible sur les sites. Il est conseillé de se tenir informé : consultez les avis en direct de votre gouvernement (par exemple, US Travel.State.Gov ou le ministère des Affaires étrangères de votre pays) juste avant votre voyage et inscrivez-vous au programme STEP ou à un programme similaire, si disponible. Ayez sur vous une copie de la page d'identité de votre passeport et conservez-en des copies numériques chez vous. Le harcèlement peut parfois survenir chez les femmes dans les foules (voir ci-dessous), voyager accompagné est donc plus facile. En règle générale, la vigilance est essentielle. Souscrivez toujours à une assurance voyage et envisagez une couverture santé pour l'Égypte (selon les recommandations des CDC, l'eau en bouteille est plus sûre, les hôpitaux acceptent les paiements en espèces).
Le conseil est de éviter Certaines régions peu peuplées sont accessibles sans guide. Ne vous rendez pas dans le nord ou le centre du Sinaï sans excursion organisée (Charm et le mont Sinaï font exception). De même, le désert occidental (au sud-ouest du Caire, en direction de la Libye et du Soudan) nécessite une escorte de convoi agréée ; les déplacements indépendants sont donc déconseillés. Ne vous aventurez pas dans les zones militaires comme les frontières avec la Libye ou le Soudan. Le reste de l'Égypte – villes de la vallée du Nil, côte méditerranéenne, stations balnéaires du Sinaï – est ouvert aux touristes. Même pendant les conflits de Gaza, les zones touristiques sont restées calmes. L'essentiel est de suivre l'actualité locale : la vie quotidienne peut changer rapidement en réaction aux événements régionaux.
Les femmes voyageant seules doivent planifier soigneusement leur voyage. L'Égypte est une société conservatrice ; des gestes simples comme éviter les promenades isolées la nuit et s'habiller décemment peuvent éviter toute attention indésirable. Le Département d'État recommande aux femmes d'éviter de voyager seules, de faire preuve de prudence dans la foule et les transports en commun, et de s'attendre à ce que les contrôles de police ou le personnel des hôtels puissent interroger ou harceler les femmes non accompagnées. En pratique, les femmes voyageant en groupe ou accompagnées d'un homme rencontrent moins de difficultés. Portez des manches longues ou un châle sur les épaules en public ; c'est également utile dans les temples ensoleillés. De nombreuses femmes apprécient les voitures réservées aux femmes du métro du Caire. Les attouchements en public peuvent se produire dans les embouteillages ou dans les taxis. Affirmez fermement vos limites ; même un rapide « la, shukran » (« non, merci ») décourage généralement le harcèlement.
Les visiteurs LGBTQ+ doivent faire preuve de discrétion. L'Égypte ne dispose pas de loi interdisant explicitement l'homosexualité, mais les comportements non hétérosexuels sont culturellement sensibles. Les démonstrations publiques d'affection ou de références homosexuelles sont imprudentes ; les autorités locales ont parfois arrêté des habitants LGBTQ en vertu des lois sur les bonnes mœurs. Dans les zones touristiques populaires, la plupart des voyageurs déclarent s'amuser sans problème, mais une prudence élémentaire est de mise. Pour des raisons de sécurité, les voyageurs gays privilégient souvent les hôtels ou les groupes où l'orientation sexuelle est respectée et évitent d'aborder ouvertement des sujets personnels avec des inconnus. En bref, les femmes et les visiteurs LGBTQ peuvent pleinement profiter de l'Égypte, mais il est préférable de respecter les normes locales et de voyager en évitant toute attention inutile.
Les arnaques touristiques sont monnaie courante sur les principaux sites, mais être prévenu est la moitié de la bataille. Autour de Gizeh et de Louxor, achetez toujours vos billets officiels aux guichets (conservez le talon). À faire pas Laissez-vous tenter par des cartes ou des bracelets « gratuits », généralement suivis de demandes d'argent. De même, de nombreux rabatteurs sur le Plateau proposent des photos de chameaux « gratuites » ou des visites nocturnes des pyramides, qui se transforment en promenades hors de prix. La meilleure défense est un refus poli mais ferme : souriez et dites simplement « la, shukran » en poursuivant votre chemin. Si vous montez à dos de chameau ou à cheval, convenez d'un prix à l'avance (par exemple, 50 à 100 LEG pour une promenade en pyramide) et tenez-vous-y ; cela évitera les disputes ultérieures. Si un guide non officiel vous aborde de manière agressive, dites simplement que vous êtes accompagné d'un guide agréé ou déclinez poliment sans susciter de débat.
Au Caire et dans d'autres villes, méfiez-vous des arnaques aux devises : utilisez les distributeurs automatiques des banques ou des hôtels (l'application de votre banque peut vérifier les tarifs). Les taxis ne facturent pas de frais fixes si le compteur fonctionne ; au Caire, insistez pour qu'ils l'activent ou négociez le prix avant de démarrer. Si quelqu'un vous « aide » (par exemple, en vous montrant comment utiliser une machine ou en vous aidant avec vos bagages), déclinez son aide pour éviter le pourboire obligatoire. Si une personne d'apparence officielle insiste pour vérifier votre réservation d'hôtel ou porter vos bagages, insistez pour ne payer qu'une seule fois. Dans les souks comme Khan el-Khalili, attendez-vous à du marchandage (voir la section Shopping) ; mais si quelqu'un vous suit à la descente du bus pour vous « aider à trouver votre hôtel », déclinez poliment toute aide supplémentaire. En résumé, gardez un sourire amical et un plan précis. Ayez une expression locale prête – « ma'alesh » (c'est bon) et « Ana Safer » (je suis un voyageur) – pour dissuader les vendeurs insistants.
Presque tous les nouveaux touristes ont besoin d'un visa. Pour les États-Unis, le Royaume-Uni, l'UE, l'Australie et bien d'autres pays, l'option classique est un visa touristique de 30 jours à l'arrivée. Ce visa coûte environ 30 USD (payable en espèces à l'aéroport). Lorsque vous faites la queue au contrôle des passeports au Caire (ou à Alexandrie, Charm el-Cheikh), faites la queue au guichet de paiement des visas, payez les frais et récupérez votre visa. Conservez-le précieusement ; vous devrez le remettre à votre départ.
Une option plus récente est le visa électronique pour l'Égypte. Le portail officiel égyptien (visa2egypt.gov.eg) délivre des visas électroniques à entrée unique de 30 jours pour les citoyens d'environ 46 pays, dont les États-Unis et l'UE. Le formulaire en ligne est simple : il suffit de télécharger les données de votre passeport et une photo. Les frais s'élèvent également à environ 25 USD. Une fois votre demande approuvée (généralement sous quelques jours), imprimez la confirmation. Cela vous permet de gagner du temps à l'arrivée, car vous évitez le délai de visa et passez directement à l'immigration. Cependant, méfiez-vous des agences tierces : réservez uniquement via le site officiel ou les conseils de votre ambassade.
Il existe également des visas à entrées multiples (pour 60 USD, principalement utilisés par les voyageurs régionaux) et des possibilités de prolongation de visa de 30 jours (auprès des bureaux d'immigration du Caire ou aux postes-frontières). Si vous prévoyez de rester plus d'un mois, vous pouvez demander une prolongation une fois au Caire (ajoutant 15 ou 30 jours supplémentaires). Aucun visa n'est requis pour la Jordanie et Israël, mais tous les autres pays en ont besoin.
Si vous prévoyez une escale dans le Sinaï ou un retour prochain, sachez qu'un visa à l'arrivée de 30 jours est généralement à entrée unique. Vous aurez besoin d'un visa à entrées multiples (60 $) si vous prévoyez de traverser Israël ou la Jordanie en cours de voyage et de revenir. Tout dépassement de visa entraîne des amendes (environ 10 à 25 $ US par semaine de dépassement). Il est possible d'ajuster les dates aux bureaux de l'immigration, mais tenez-vous-en à votre plan : les autorités sont strictes.
Les ambassades égyptiennes à l'étranger peuvent délivrer des visas préétablis pour toute durée. Le visa électronique couvre les besoins touristiques courants ; la plupart des visiteurs effectuant un court séjour n'auront donc pas besoin de visas particuliers. Il suffit de surveiller votre tampon ou votre vignette. Le passeport doit avoir une validité d'au moins six mois à l'entrée.
La monnaie locale est la livre égyptienne (EGP). Au moment de la rédaction de cet article, un dollar américain permet d'acheter environ 50 à 60 EGP (il était d'environ 15 EGP en 2022 ; vérifiez donc les taux actuels). Les dollars de voyage sont encore très utiles, mais il est essentiel d'avoir sur soi des espèces locales. Les distributeurs automatiques sont nombreux en ville et acceptent les cartes Visa/MasterCard (rarement AmEx). Retirez toujours un montant important (et prévoyez des billets plus petits pour les pourboires). Remarque : les distributeurs automatiques peuvent ne distribuer qu'un nombre limité de billets par transaction ; les retraits multiples sont généralement possibles.
Les cartes de crédit sont acceptées dans la plupart des grands hôtels, restaurants milieu de gamme et boutiques. Cependant, de nombreux petits commerces, cafés et vendeurs de marché acceptent uniquement les espèces (surtout en dehors du Caire et d'Alexandrie). Lorsque vous payez par carte, attendez-vous à ce que le débit soit effectué en EGP et évitez si possible les frais de conversion de devises dynamiques. Il est conseillé d'avoir sur soi des dollars américains ou des euros en espèces en cas de panne de réseau ou d'éloignement.
Gardez une réserve de petites pièces et billets EGP. Les pourboires (et les achats courants) sont souvent exorbitants, et les chauffeurs de taxi ou les serveurs apprécient la monnaie facile. Par exemple, un billet de 200 EGP est encombrant pour les petits achats, tandis que des pièces et billets de 5 à 20 EGP facilitent les transactions. Certains magasins et cafés affichent les prix en USD pour les touristes (surtout dans les grands hôtels), mais la monnaie sera rendue en livres sterling.
Le pourboire en Égypte (appelé bakchich) est une coutume, mais devrait être perçu comme une reconnaissance, et non comme une obligation. Cela fait partie intégrante des transactions quotidiennes. Restaurants: Si l'addition ne comprend pas déjà le service, laissez environ 10 % en espèces. Pour les petits cafés ou la restauration de rue, arrondir l'addition à l'entier supérieur suffit. Hôtels : Les grooms reçoivent généralement entre 10 et 20 livres égyptiennes par bagage. Le personnel de ménage reçoit environ 20 livres égyptiennes par nuit (laissez-les chaque jour sur l'oreiller ou le bureau en les remerciant). Guides touristiques : Pour une excursion d'une journée complète, prévoyez 5 à 10 $ (environ 200 à 300 EGP) par personne et par jour pour un égyptologue ou un guide agréé – plus s'ils le méritent. Conducteurs : Si vous avez un chauffeur privé pour la journée, un pourboire de 10 € ou 10 $ (environ 400 EGP) par jour est courant. Les chauffeurs de taxi n'en attendent pas beaucoup ; arrondir aux 5 ou 10 livres supérieures est une politesse si la course s'est bien passée.
Les chameaux et les chevaux sur les sites des pyramides attendent généralement un pourboire, d'environ 50 à 100 EGP par tour (à payer après la balade, pas avant). Si quelqu'un vous rapporte un petit quelque chose (comme une pièce d'une EGP dans votre porte-monnaie), une brève poignée de main et 1 à 2 EGP suffisent. Lors des croisières sur le Nil ou des locations de dahabies, un pourboire est généralement mis en commun à la fin : environ 5 à 10 $ par personne et par jour, partagés entre tous les membres de l'équipage.
Sur les marchés, aucun pourboire n'est attendu pour le marchandageEn fait, si vous donnez de l'argent à un vendeur simplement pour son temps ou ses conseils, sans rien acheter, vous risquez de mal démarrer la transaction. Si quelqu'un tente de vous facturer des frais de service supplémentaires non convenus, refusez poliment. En règle générale, le pourboire est très important dans l'hôtellerie (hôtels, restaurants, excursions) et fait partie intégrante du service. Les habitants apprécient cette reconnaissance : c'est un geste plus qu'un simple signe de la main.
La connectivité mobile en Égypte est simple. À votre arrivée, rendez-vous à l'aéroport dans une borne d'un grand opérateur (Vodafone, Orange ou Etisalat). Des cartes SIM touristiques sont vendues même à minuit, sur simple demande d'une photo d'identité. L'enregistrement s'effectue sur place et la carte SIM est active en quelques minutes. Les forfaits classiques (en 2025) coûtent entre 10 et 20 dollars américains pour des dizaines de gigaoctets de données et des appels locaux illimités. Plus tôt vous activez votre forfait, plus vite vous aurez accès à des données pour Maps et Uber.
Si vous préférez, les eSIM sont disponibles en ligne auprès d'opérateurs internationaux. Par exemple, une eSIM de 10 Go à court terme (via Airalo, SimOptions ou similaire) coûte environ 26 $. Cela peut être utile si vous souhaitez bénéficier de données immédiatement à votre arrivée, sans avoir à vous déplacer en borne. En revanche, les offres SIM locales dans les aéroports sont compétitives, ce qui explique les tarifs légèrement plus élevés. De plus, les opérateurs locaux ne vendent actuellement pas d'eSIM pour les touristes ; seules des applications comme SimOptions le font.
Applications: Téléchargez Uber et Careem sur votre téléphone avant de partir. Dans le Grand Caire et à Alexandrie, ces applications de VTC fonctionnent très bien pour les voitures et les taxis (les prix peuvent être assez abordables, souvent moins de 5 $ pour un trajet de 15 à 20 minutes en ville). À Louxor et Assouan, Uber/Careem dessert les principaux sites et villes. Téléchargez Google Maps pour la navigation : vous pouvez précharger des cartes d'Égypte lorsque vous êtes connecté au Wi-Fi de votre hôtel. Pour la signalisation ou les conversations en arabe, le pack d'arabe égyptien hors ligne de Google Traduction est précieux. Si vous prévoyez un voyage dans le désert ou une région reculée, ayez également des applications de cartographie hors ligne (Maps.me ou OSMAnd).
Pour une connectivité au-delà de la carte SIM, de nombreux hôtels et cafés proposent le Wi-Fi gratuit. Il est recommandé d'emporter une batterie externe et un adaptateur multi-pays (l'Égypte utilise la prise européenne de type C/E), car l'utilisation du téléphone sera intensive pour les guides, les photos et les traductions. Les données en itinérance des opérateurs nationaux étant généralement coûteuses, utilisez la carte SIM locale. Pensez également à télécharger un convertisseur de devises hors ligne (xe.com) et l'application STEP pour smartphone si votre gouvernement en propose un.
Le code vestimentaire égyptien est détendu pour les touristes, mais la pudeur et la protection solaire sont de mise. Vêtements pour les villes et les sites : Les tissus légers et respirants comme le coton ou le lin sont idéaux pour la chaleur. Hommes comme femmes privilégient les pantalons ou les jupes longues aux shorts, ainsi que les chemises couvrant les épaules. Pour les femmes qui se rendent à la mosquée ou dans les villages traditionnels, emportez un châle ou un foulard à draper sur la tête et les épaules (ils sont souvent fournis dans les grandes mosquées, mais il est de bon ton d'en avoir un). Les hommes doivent porter une chemise légère à manches longues ou un t-shirt à manches longues lorsqu'ils entrent dans une mosquée. Les sous-vêtements et les maillots de bain ne doivent pas être trop couvrants selon les normes locales : les femmes en maillot de bain peuvent bronzer sur les plages des complexes hôteliers, mais évitez les bikinis string ou les bains de soleil seins nus, même à la piscine.
Été vs hiver : Pour l'été (d'avril à septembre), pensez chapeau, lunettes de soleil, crème solaire forte et gourde. Pantalons amples, hauts aérés et sandales fermées (pas de tongs sur les ruines accidentées) sont parfaits. Les soirées dans les stations balnéaires du désert peuvent être fraîches ; une veste légère ou un pull est donc pratique après le coucher du soleil. Pour l'hiver (de fin novembre à février), il est préférable de superposer les couches : une polaire légère ou un pantalon long pour les nuits fraîches, et un imperméable pour la côte nord en cas de risque de pluie.
Chaussure: Des chaussures de marche fermées et robustes ou des sandales offrant un bon maintien sont essentielles pour les sols irréguliers des temples et les randonnées dans le désert. Une paire de chaussures fines, réservée à la douche, peut être utile dans les auberges. Si vous prévoyez une balade à dos de chameau, portez un pantalon long et des chaussures fermées (pour vous protéger de la selle et des épines calcanéennes).
Essentiel: Crème solaire (sans danger pour les récifs), baume à lèvres et quelques pansements pour les ampoules seront utilisés quotidiennement. Une petite trousse à pharmacie (Immodium, analgésiques, médicaments sur ordonnance) est conseillée. Pensez à un chapeau et une écharpe pour le sable, surtout en cas de tempête de khamsin. En été, emportez des bouchons d'oreilles ou un masque pour les yeux si vous êtes sensible aux appels à la prière du matin ou au bruit des rues.
Matériel photo : Les trépieds et les drones sont à prendre avec précaution. En règle générale, les trépieds nécessitent souvent une autorisation de musée (surtout à l'intérieur des tombes) et sont parfois tout simplement peu pratiques dans les sites bondés. Point crucial : les drones sont strictement interdits en Égypte. N'en emportez même pas un en soute ; les autorités le confisqueront et vous exposeront à des amendes, voire pire. Côté appareil photo, un bon hybride ou un reflex numérique est idéal pour les paysages et les couchers de soleil ; les smartphones prennent parfaitement en charge les repas et les scènes de rue. Demandez toujours la permission avant de photographier des locaux, quelle que soit votre situation personnelle.
L'Égypte interdit formellement les drones touristiques. Ces lois sont appliquées et les sanctions sont sévères (allant de lourdes amendes à la confiscation ; elles sont souvent formulées en termes antiterroristes). N'essayez pas de faire voler un drone autour des pyramides, des temples ou ailleurs en Égypte. Vous le perdrez (et vous risquez de graves ennuis). De même, les téléphones satellites sont techniquement interdits aux civils ; laissez-les chez vous.
Les transports en Égypte offrent de nombreuses saveurs, chacune adaptée à différents budgets et niveaux de confort.
L'Égypte peut s'adapter aux budgets serrés comme aux envies de luxe. Voici quelques chiffres approximatifs (tous en dollars américains) :
Le Pass du Caire (couvre de nombreux musées et sites du Caire/Gizeh) coûte environ 130 $. Le Passe de Louxor (incluant les temples de la rive Est et de la rive Ouest) coûte environ 130 $. Ces billets peuvent vous faire économiser si vous visitez beaucoup de temples ; sinon, le paiement à l'entrée peut être plus avantageux.
Renseignez-vous toujours sur les taux de change en vigueur avant de partir. Les prix en Égypte sont sujets à la volatilité de la livre égyptienne, ce qui peut entraîner des fluctuations du dollar américain. Dans la mesure du possible, payez dans la monnaie locale pour éviter une conversion défavorable. Il est conseillé de posséder une carte de crédit de voyage sans frais de transaction à l'étranger (même si de nombreux magasins et restaurants n'acceptent que les espèces). En bref, l'Égypte peut être visitée avec un budget limité ou confortablement : déterminez votre style de vie et évaluez les prix des hôtels et des transports à l'avance.
Si vous avez ajouté un 11e jour, prenez l'avion ou le train pour retourner au Caire ; s'il vous reste du temps, vous pouvez rester une nuit de plus à Assouan ou partir.
Maintenant, pour la dernière ligne droite, choisissez votre aventure :
Les excursions dans le désert et les oasis nécessitent des guides et des permis de conduire réputés. Ces voyages offrent des paysages magnifiques et un aperçu de la vie rurale traditionnelle. Cependant, gardez à l'esprit les recommandations gouvernementales : dans le désert occidental, voyagez uniquement avec un groupe expérimenté (une escorte policière peut être nécessaire si vous partez seul). Des excursions bien organisées de plusieurs jours dans les oasis sont disponibles au départ du Caire ou de Louxor.
Les pyramides de Gizeh sont le symbole immuable de l'Égypte. Même en 2025, se tenir sur le plateau de Gizeh parmi ces géants de pierre vieux de 4 500 ans est un souvenir inoubliable. Obtenir des billets est simple : une entrée combinée vous permet de visiter le plateau (l'extérieur des pyramides, le Sphinx et le Temple de la Vallée). Un léger supplément vous permettra d'accéder au site. à l'intérieur Certaines pyramides ou tombes (selon disponibilité). Notez que l'intérieur de la Grande Pyramide (Khéops) est actuellement fermé. Les visiteurs d'aujourd'hui peuvent donc grimper à l'intérieur de la pyramide de Khéphren ou de Mykérinos, ou simplement admirer l'extérieur. La meilleure stratégie est de venir aux premières lueurs du jour ou en fin d'après-midi, lorsque la lumière est optimale et que les visites guidées sont plus petites. Le soleil de midi peut être intense ; pensez donc à faire une pause dans la fraîcheur d'un hôtel voisin ou au Musée national de la civilisation égyptienne (à Fustat), qui présente des expositions comme les momies royales.
Visite du GEM vs. Musée égyptien vs. NMEC : Pendant des décennies, le Musée égyptien du Caire, situé au centre-ville, a abrité la plupart des trésors antiques. Fin 2025, le nouveau GEM (à la périphérie de Gizeh) devrait en devenir la pièce maîtresse : il sera le plus grand musée archéologique du monde. Il abritera l'intégralité des trésors de Toutânkhamon et de nombreuses autres reliques célèbres. En attendant l'ouverture du GEM, le Musée du Caire, place Tahrir, est toujours en activité (bien que certains artefacts aient été retirés). L'ancien musée conserve toute sa valeur pour sa collection de Toutânkhamon et ses statues de Ramsès II. De plus, le Musée national de la civilisation égyptienne (NMEC), situé sur le Nil dans le Vieux Caire, est d'une renommée internationale : il abrite la salle des momies royales, où des pharaons comme Ramsès II et Hatchepsout sont exposés dans des sarcophages. En bref, planifiez vos visites de musées en fonction de ceux qui sont ouverts : après novembre 2025, le GEM sera probablement le premier choix pour les antiquités pharaoniques, avec le NMEC comme un incontournable secondaire pour les momies et le contexte culturel.
Au-delà des antiquités, les autres facettes du Caire sont tout aussi captivantes. Le Caire islamique (le cœur de l'époque fatimide autour d'Al-Azhar) regorge de marchés et de mosquées. Ne manquez pas l'approche de la mosquée Al-Azhar (photo), dont les minarets vertigineux dominent le paysage de la vieille ville. Promenez-vous dans le dédale de ruelles du bazar Khan el-Khalili, datant du XIVe siècle, pour une expérience à la fois shopping et immersion dans l'architecture mamelouke. Privilégiez une tenue décente : les femmes peuvent se couvrir les cheveux dans les mosquées (des foulards sont prêtés à l'entrée) et se déchausser avant d'entrer dans les salles de prière. Ce bazar animé est touristique, mais offre néanmoins l'occasion de marchander épices, bijoux ou lanternes dans une ambiance animée. Pour le Caire copte, au sud du quartier des mosquées, visitez l'église suspendue, les musées grec et copte, et la forteresse de Babylone. Chaque église a sa propre histoire et elles ferment souvent à 16 h ; prévoyez donc votre visite en conséquence.
Choisir son hébergement au Caire dépend de son style. Le quartier de Gizeh compte quelques hôtels de luxe avec vue sur les pyramides (un vrai luxe pour un dîner avec vue), mais la vie nocturne y est limitée. Le centre-ville ou Zamalek (une île sur le Nil) sont deux excellents points de chute. Le centre-ville (Tahrir/Corniche) est le plus proche des principaux sites touristiques et musées ; ses hôtels vont de l'économique au haut de gamme (Mena House, Cairo Marriott, Hilton). Zamalek est verdoyant et haut de gamme, avec ses hôtels-boutiques et ses cafés le long du fleuve, plus calme, bien qu'à 15-20 minutes de route de Gizeh. Le Caire islamique propose des maisons d'hôtes près d'Al-Azhar et de Khan (confortables et pleines d'ambiance), mais les rues peuvent être très étroites pour les taxis. Planifiez votre hébergement en trouvant le juste équilibre entre commodité et ambiance : pour un premier voyage, beaucoup choisissent les hôtels du centre du Caire pour faciliter les visites, puis peut-être une nuit sur un bateau de croisière sur le Nil à Louxor ou un hôtel-boutique à Dahab pour varier les plaisirs.
Les excursions d'une journée au sud du Caire dévoilent encore plus de magie pyramidale. La pyramide à degrés de Saqqarah (IIIe dynastie), antérieure de plusieurs siècles à celle de Gizeh, offre un cadre intimiste. Son vaste plateau désertique abrite des dizaines de tombes et de pyramides plus petites. La pyramide à degrés elle-même est accessible pour quelques livres (attention à la tête dans les chambres basses) et offre une vue panoramique sur la nécropole. Moins de visiteurs se rendent à Dahchour, où se dressent deux pyramides à parois lisses isolées : la pyramide rhomboïdale (ancêtre de la forme lisse de Gizeh) et la pyramide rouge (la première véritable pyramide à parois lisses). On peut souvent y accéder à pied jusqu'aux façades des pyramides, entouré de quelques touristes seulement. Les prix d'entrée à Saqqarah/Dahchour sont moins élevés qu'à Gizeh, et les visites guidées sont rares (vous permettant ainsi d'explorer à votre rythme en toute intimité). Les visites combinées (Saqqarah + Dahchour + Memphis) sont populaires au départ du Caire et généralement bien organisées (souvent en minibus partagé).
Pourquoi s'en préoccuper ? Outre le fait d'échapper à la foule des pyramides, ces sites sont le berceau de la construction pyramidale. Les tunnels artisanaux et les sculptures murales de Saqqarah sont bien préservés. À Memphis, le musée en plein air expose un colosse de Ramsès II et des sphinx d'albâtre, donnant un contexte à la capitale pharaonique. Un voyageur disposant d'une journée supplémentaire au Caire trouvera ces sites enrichissants et d'une tranquillité rafraîchissante ; ils surpassent véritablement Gizeh pour des rencontres privées et contemplatives autour des pyramides.
La Vallée des Rois de Louxor est le joyau de l'égyptologie. L'entrée comprend trois tombes standard (en rotation mensuelle), mais certaines tombes extraordinaires sont payantes. Les plus prisées sont : la tombe de Séthi Ier (richement peinte, la scène de la terrasse supérieure est fascinante) et la tombe de Néfertari (si elle est ouverte, c'est la chapelle Sixtine d'Égypte). Depuis 2025, Néfertari est fermée pour travaux de restauration, mais restez attentifs : elle a rouvert régulièrement. La tombe de Toutânkhamon est soumise à un supplément modéré (environ 200 LEG) et, bien que son mobilier funéraire soit désormais exposé au musée, la tombe elle-même est petite et discrète. Si c'est votre seule visite, la plupart des visiteurs estiment que la tombe de Séthi Ier vaut bien les 200 LEG supplémentaires ; son art est incomparable. D'autres tombes bonus (comme celles de Ramsès V/VI à 100 LEG) sont également magnifiques et souvent calmes.
Choisissez en fonction de vos centres d'intérêt : les amateurs d'art pourraient se permettre de dépenser une fortune pour Séthi. Si votre budget est serré, le billet de base pour les trois tombes inclut déjà Ramsès VI ou VII pour ce mois, plus peut-être Mérenptah. Pensez également au tombeau de Nebamon (TT 159) sur la rive ouest : son extérieur est sans intérêt, mais il abrite de magnifiques reliefs peints (inclus dans le billet pour la rive ouest).
Après la vallée, retournez sur la rive est du Nil. Le temple de Karnak est immense ; la visite peut prendre des heures. La salle hypostyle (avec ses 134 colonnes, hautes de quelque 21 m) est inoubliable. Le spectacle son et lumière nocturne est un moment fort facultatif (une narration en anglais raconte l'histoire des pharaons). Juste à côté, le temple de Louxor est plus petit mais magnifiquement restauré ; il est magnifique au crépuscule, illuminé, avec ses palmiers et ses obélisques qui se dessinent en silhouette.
S'il vous reste de l'énergie, visitez le musée de Louxor ou détendez-vous sur la corniche de Louxor. Pour la photographie, les trépieds à l'intérieur des grands temples nécessitent généralement une autorisation ou sont tout simplement peu pratiques dans la foule ; un kit mains libres ou un monopode peuvent être préférables.
Un vol en montgolfière au-dessus de la rive ouest de Louxor est un rêve pour beaucoup. La vue aérienne imprenable sur les collines parsemées de tombeaux au lever du soleil est magique – pensez à la faible luminosité sur la Vallée des Rois et le Nil. Cependant, la sécurité est une préoccupation majeure. Des montgolfières à Louxor ont déjà connu de graves accidents (le crash de 2013 qui a tué 19 touristes et d'autres incidents plus mineurs). Mi-2024, les vols ont été brièvement suspendus après un accident mineur.
Si vous souhaitez prendre de l'altitude, optez uniquement pour un opérateur réputé et reconnu. Par exemple, une compagnie liée au Hilton ou un grand voyagiste est généralement plus sûre qu'une offre de montgolfière solo « happy hour ». Vérifiez que votre réservation comprend une assurance et que la nacelle est robuste. Les vols matinaux impliquent un départ de votre hôtel vers 4 ou 5 heures du matin, ce qui peut être un choc, mais nécessaire pour profiter de l'aube. Prévoyez plusieurs couches de vêtements (l'air en altitude peut être frais avant le lever du soleil) et des chaussures robustes (pas de tongs dans la nacelle). En cas d'annulation du vol (pour cause de météo ou de problèmes techniques), tout acompte versé est généralement remboursable ; vérifiez donc cette politique à l'avance. En 2025, les autorités égyptiennes continuent de réglementer strictement les montgolfières. Les vols sont donc autorisés, mais il faut peser le pour et le contre : ce n'est pas obligatoire si l'altitude ou les accidents vous gênent.
Assouan a un rythme paisible. La ville est située au bord du lac Nasser, avec le vaste barrage d'Assouan à une extrémité et les temples de l'île à l'autre. Le temple de Philae (accessible en bateau depuis le lac construit par le barrage jusqu'à l'île d'Agilkia) est une attraction incontournable : son sanctuaire dédié à Isis brille de couleurs sur ses sculptures. Arrivée en bateau touristique depuis Assouan, ne manquez pas l'Obélisque inachevé, un monolithe de granit abandonné en pleine sculpture, toujours enchâssé dans la roche (il offre un aperçu du travail des tailleurs de pierres pharaoniques).
Un luxe à Assouan est la promenade classique en felouque : une courte navigation autour d'Éléphantine ou une excursion d'une journée en amont. Les felouques n'ont pas de moteur ; elles utilisent le vent et les rames, ce qui rend les voyages lents et paisibles. Voguez le long des palmiers, guidé par un jeune marin à l'aide d'une longue canne en bois, une expérience typiquement nubienne. Une croisière de deux heures au coucher du soleil peut coûter environ 30 $ pour deux personnes, rafraîchissements compris. Pour les nuits plus longues, des excursions de plusieurs nuits en felouque permettent d'explorer des îles comme Kitchener's Garden ou même de naviguer jusqu'aux cataractes (rare de nos jours, car la plupart des touristes optent pour une croisière plus longue).
À Assouan, découvrez la culture nubienne locale. Promenez-vous dans un village nubien de l'île Éléphantine (par exemple, dans le quartier de Kitchener) ou réservez un séjour chez l'habitant. Les maisons colorées en briques crues et l'artisanat local (paniers tressés, argenterie, tisane épicée) témoignent de ce patrimoine. Goûtez aux spécialités locales. faire attention Dégustez des haricots ou un tajine de poisson, et sirotez du thé à la menthe chaud tout en discutant avec des villageois hospitaliers.
Abou Simbel, deux imposants temples taillés dans la roche, est isolé sur le lac Nasser, près de la frontière soudanaise. Les visiteurs peuvent s'y rendre en avion ou à vélo :
Quel que soit votre moyen de transport, vous visiterez les deux temples rupestres de Ramsès II. Prévoyez environ deux heures sur place : admirez les statues de 20 mètres de haut et explorez les sanctuaires intérieurs faiblement éclairés. Les façades des temples sont alignées de telle sorte que deux fois par an (les 22 février et 22 octobre), la lumière du soleil illumine les sculptures de Ramsès à l'intérieur – bien qu'actuellement, la lumière pénètre quotidiennement pendant une grande partie de l'année grâce à l'alignement des étoiles. Après la visite, retournez à Assouan (en avion) ou en voiture, ou poursuivez votre route vers Louxor/Le Caire (souvent par avion depuis Assouan le soir même). En 2025, Abou Simbel sera très sec et peu fréquenté ; il pourrait y faire plus chaud qu'à Assouan ; prévoyez donc de l'eau et une protection solaire, même si vous voyagerez probablement à l'aube ou au crépuscule.
Une croisière sur le Nil est une expérience égyptienne emblématique, mais elle se décline sous différentes formes. En gros :
En résumé : une croisière classique sur le Nil convient à la plupart des voyageurs : elle combine transport, hébergement et sites touristiques. Une dahabieh convient à ceux qui ont plus de temps et qui recherchent le romantisme ou l'intimité. Une felouque est plus adaptée aux courtes croisières nostalgiques qu'aux randonnées épiques.
Les croisières de trois nuits relient souvent Assouan à Louxor. Par exemple : le jour 1, départ d'Assouan, escale à Kom Ombo et Edfou ; le jour 2, arrivée anticipée à Louxor. Une croisière de 4 nuits (Assouan-Louxor) peut s'étendre sur une journée supplémentaire (par exemple, au temple d'Esna, à Médamoud, ou simplement pour une navigation tranquille). Les croisières en sens inverse (Louxor-Assouan) suivent le Nil dans l'autre sens, faisant généralement escale à des sites similaires, sauf Kom Ombo (qui est atteint plus tard). Quoi qu'il en soit, les points forts incluent Philae à Assouan (selon la direction), Edfou (temple d'Horus), Kom Ombo (temple aux doubles crocodiles) et Karnak/Louxor en fin de voyage. Certaines versions de 7 à 10 nuits relient également Le Caire à Assouan via Gizeh, mais il s'agit de forfaits complets (généralement par la route, suivis d'une croisière de 3 nuits).
Si vous préférez ne pas faire de croisière : les voyageurs indépendants peuvent effectuer des excursions d'une journée en taxi ou en train entre les villes (comme indiqué ci-dessus). Pour trouver un compromis, certains prennent l'avion pour Assouan, visitent Abou Simbel et Philae, puis naviguent vers le nord ; d'autres font un aller simple et prennent l'avion ou le train pour l'autre. Une courte croisière en dahabieh (par exemple, 4 jours) permet également de découvrir progressivement certains sites, comme Kom Ombo, jusqu'à Louxor.
La côte de la mer Rouge offre loisirs et détente, en harmonie avec l'histoire de l'Égypte. Chaque station balnéaire a sa propre saveur :
Logistique pour le côté Sinaï (Mont Sinaï, Sainte-Catherine) : Depuis Sharm ou Dahab, vous pouvez organiser une excursion terrestre vers Sainte-Catherine et le mont Sinaï (généralement deux jours avec une nuit à la base ou au gîte communautaire). Pendant le Ramadan ou les jours fériés, réservez à l'avance. Le chemin principal pour gravir le mont Sinaï part de la porte arrière du monastère (environ 750 mètres de dénivelé par marches ; 2 à 3 heures de montée). La descente se fait par le même itinéraire ou par le nouveau sentier (construit en 2004) de 3 750 marches sur la face nord, légèrement plus facile. Prévoyez une lampe frontale ou une lampe de poche pour votre téléphone si vous grimpez dans l'obscurité. Le monastère Sainte-Catherine (Vallée de Moïse) est ouvert tous les jours. Que vous soyez croyant ou non, ses mosaïques et sa bibliothèque sont impressionnantes.
Excursions sur les plages du nord de la mer Rouge : Si votre itinéraire comprend Le Caire, Louxor et le Sinaï, vous pouvez soit entrer/sortir par l'aéroport du Caire, soit prendre un vol de Louxor à Hurghada (vols quotidiens d'environ 1 heure, prix modéré). Depuis Hurghada, vous pouvez vous rendre au Caire en voiture ou en bus pour environ la moitié du prix de l'avion. Dans la région de la mer Rouge, les vols intérieurs (Le Caire-Hurghada, Le Caire-Charm) sont fréquents.
Les déserts occidentaux de l'Égypte sont vastes et peu peuplés, mais les poches de civilisation et les paysages surréalistes sont une récompense pour les voyageurs intrépides.
Planifiez toujours votre voyage dans le désert avec une agence réputée. En bref : ne laissez aucune trace de votre passage ; ne jetez pas de détritus et ne faites pas de graffitis sur la roche fragile. Respectez les terres tribales et les terres agricoles privées lors de vos visites. Ramassez tous vos déchets, utilisez des savons écologiques près des sources et minimisez le bruit du groupe. De nombreuses excursions dans le désert proposent des nuitées dans des camps bédouins simples ; laissez un pourboire aux guides locaux (quelques dollars) en guise de remerciement.
La cuisine égyptienne est l'une des plus grandes traditions culinaires du monde. Les plats faits maison et les charcuteries sont très populaires.
Faire du shopping en Égypte est une véritable aventure. Les touristes affluent dans les bazars et les marchés, mais la culture occidentale des centres commerciaux a également envahi les grandes villes. Pour des trouvailles authentiques :
Faire du shopping est un plaisir en Égypte, à condition d'adopter un esprit de négociation respectueux. N'oubliez pas qu'une petite phrase égyptienne et un sourire peuvent faire toute la différence : la phrase « Ma'alish » (pas de problème) peut apaiser les tensions et éviter tout marchandage agressif.
L'Égypte peut être abordée par des voyageurs de tous horizons, mais chaque groupe planifiera différemment :
Les trésors culturels et les merveilles naturelles de l’Égypte nécessitent des visiteurs attentifs.
Voyager de manière responsable en Égypte, c'est avant tout découvrir ses merveilles tout en les préservant et en faisant preuve de courtoisie envers ses habitants. Cela préserve l'authenticité et la vitalité des sites égyptiens, ainsi que son économie hôtelière, pour les futurs voyageurs.
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