La France est reconnue pour son important patrimoine culturel, sa gastronomie exceptionnelle et ses paysages magnifiques, ce qui en fait le pays le plus visité au monde. De la découverte des monuments anciens…
Abidjan se déploie tel un grand manuscrit sur feuille de palmier, chaque page étant gravée au rythme de la métropole la plus dynamique d'Afrique de l'Ouest. Née d'un humble village de pêcheurs sur les rives de la lagune Ébrié, elle s'est développée, en à peine un siècle, pour devenir la sixième ville la plus peuplée du continent, comptant quelque 6,3 millions d'habitants au recensement de 2021, soit plus d'un cinquième de la population ivoirienne. C'est aussi la plus grande ville francophone d'Afrique de l'Ouest, dont les rues résonnent d'une myriade de langues d'une soixantaine de langues vernaculaires, du baoulé au bété en passant par le dioula, se mêlant à l'élégance ciselée du français standard et à l'argot exubérant du nouchi.
L'essor moderne de la ville a commencé en 1931, lorsque les ingénieurs coloniaux français ont creusé un nouveau quai sur le littoral, attirant marchands et migrants. Deux ans plus tard, Abidjan a été proclamée capitale coloniale – un titre qui a perduré jusqu'à l'indépendance en 1960 et n'a disparu, en théorie, que lorsque Yamoussoukro a été désignée capitale politique en 1983. Pourtant, malgré ce changement formel, les leviers du pouvoir n'ont jamais véritablement quitté la ville qui borde le golfe de Guinée. Les ambassades continuent d'occuper les avenues verdoyantes de Cocody, le palais présidentiel veille sur la silhouette impeccable du Plateau, et l'Assemblée nationale, la Cour suprême et le Conseil constitutionnel conservent leurs bureaux au milieu des larges boulevards et des tours étincelantes qui définissent le quartier central des affaires.
Géographiquement, Abidjan est un exemple de dualités. La lagune Ébrié divise la ville en deux parties : le nord et le sud, ses eaux reflétant à la fois les façades lisses des gratte-ciels aux façades de verre et les toits délabrés des quartiers spontanés. Au nord, des communes comme Abobo, caractérisées par des rues en spirale de logements sociaux et des marchés animés, accueillent une multitude de migrants à faibles revenus, attirés par la promesse de salaires stables. Adjamé, autrefois modeste village Ébrié, s'est transformé en un centre commercial dynamique : ses ruelles étroites regorgent de boutiques et sa gare routière interurbaine constitue la principale porte d'entrée de la Côte d'Ivoire vers les capitales voisines. Yopougon, la plus grande commune du pays, s'étend sur les deux rives, abritant des usines industrielles aux côtés de l'Institut Pasteur et de la station de recherche de l'ORSTOM, témoignant de la double vocation de la ville, à la fois puissance économique et avant-poste scientifique.
De l'autre côté de la lagune, les communes du sud racontent une autre histoire. Les larges avenues de Marcory sont bordées par les élégantes villas de Biétry et de Zone 4, où expatriés et riches ivoiriens se retrouvent le soir pour siroter un cocktail. Un peu plus loin sur la côte, Port-Bouët, où se trouvent le principal aéroport et la raffinerie de pétrole du pays, vibre au rythme incessant des cargos et des avions de ligne. Ici, le phare emblématique veille sur les vagues souvent dangereuses du Golfe, et le week-end, le sable de la plage de Vridi grouille de familles en quête d'un havre de paix loin de la chaleur urbaine. Plus à l'ouest, Treichville vibre au rythme de la mer : son palais des sports ultramoderne et son Palais de la Culture accueillent des spectacles allant de la danse folklorique ivoirienne aux festivals de cinéma panafricains, tandis que le complexe portuaire attenant expédie cacao, café et noix de cajou vers les marchés du monde entier.
Entre ces deux pôles se trouve Le Plateau, le cœur battant de la ville. Ici, les gratte-ciel percent le ciel humide, leurs façades d'acier et de béton reflétant la lueur du soleil de midi. Le bâtiment de la CCIA, achevé en 1982, demeure un symbole de la ferveur moderniste de cette époque, un emblème de l'émergence d'Abidjan sur la scène internationale. Pourtant, même ici, la tradition s'affirme : le dimanche, la cathédrale Saint-Paul toute proche devient le point de rassemblement des familles vêtues de coton blanc immaculé, leurs voix s'élevant en des hymnes mêlant liturgie européenne et rythmes de tambours aux accents de savane.
À l'est et à l'ouest, les banlieues et les villes satellites adoucissent le caractère de la ville. Bingerville, avec ses jardins botaniques datant de l'époque coloniale, rappelle les ambitions de la Côte d'Azur française ; Anyama vibre au rythme des fêtes locales ; Songon et Brofodoumé dominent des étendues verdoyantes où les villages ébrié et baoulé perpétuent des rites agricoles ancestraux. Grand-Bassam, à quelques minutes en voiture à l'est, conserve son quartier colonial classé au patrimoine mondial de l'UNESCO, aux tons ocre et vert menthe, écho fantomatique d'une autre époque.
Le climat d'Abidjan façonne également son caractère. À cheval entre un régime tropical humide et sec (Aw) et un régime de mousson (Am), la ville est soumise à deux saisons des pluies – de mars à juillet, puis de septembre à décembre – chacune déclenchant des torrents qui gonflent la lagune et propulsent les pousse-pousse dans les avenues inondées. Le mois d'août, paradoxalement, est le plus sec, le ciel étant dégagé par le souffle frais du courant de Benguela et les températures descendant jusqu'à une moyenne douce de 24,5 °C. Même aux heures les plus chaudes, l'humidité descend rarement en dessous de 80 %, enveloppant la ville d'une humidité constante.
Sous ses boulevards animés, le tissu social d'Abidjan est tissé de liens entre migration, entreprise et résilience. Les années tumultueuses de guerre civile – de 2002 à 2007, puis la crise de 2010-2011 – ont laissé des cicatrices dans les périphéries de la ville et ont amené les Casques bleus de l'ONU à l'ancien hôtel Sebroko à Attécoubé. Les forces françaises, d'abord dans le cadre de l'opération Licorne, puis dans le cadre d'une stratégie antiterroriste plus large, ont fortifié leurs positions à Port-Bouët et à l'aéroport, répondant avec urgence à l'attaque de la plage de Grand-Bassam en mars 2016. Pourtant, la réconciliation et le redéveloppement ont suivi, et la croissance démographique rapide d'Abidjan dans les années 2010 – accélérant les quatre dernières décennies de stagnation – témoigne du magnétisme intact de la ville.
Culturellement, Abidjan est aussi polyphonique que son paysage urbain. La satire cinématographique Danger Permanent (2007) a tourné en dérision les idiosyncrasies du maintien de l'ordre urbain ; des galeries de Cocody présentent des œuvres d'art contemporain mêlant masques traditionnels et projections numériques ; et des troupes de danse en plein air parcourent Treichville les jours de marché, battant des djembés et des sabars dans un rythme traditionnel. La vie intellectuelle est également florissante : l'Université Félix Houphouët-Boigny est le pilier de la communauté universitaire de la ville, tandis que l'Institut français et de nombreux ateliers privés accueillent des salons littéraires où les romanciers émergents débattent de l'identité francophone.
Sur le plan architectural, Abidjan traverse les époques. À Cocody, de fines villas en bois se dressent sur pilotis au-dessus des roselières de la lagune, leurs colonnes gravées des péchés du temps ; à proximité, d'autres évoquent la dignité hellénique, leurs portiques doriques dominant avec incongruité et élégance des jardins tropicaux. Les « concessions » traditionnelles, ces ensembles de résidences familiales de plain-pied, subsistent à Treichville et Marcory, préservant les coutumes communales des cours communes et des foyers de voisinage. À l'opposé, l'hôtel de ville, conçu par Henri Chomette, imprègne la rigueur moderniste d'une touche tropicale, sa façade percée de brise-soleil qui dansent sous une lumière changeante.
Aujourd'hui, Abidjan n'est pas seulement une capitale économique, mais aussi un témoignage vivant de la réinvention – ses ponts entre l'eau, la richesse, la langue et l'histoire. Dans chaque étal de marché animé, dans les couchers de soleil langoureux sur la lagune Ébrié et dans les pas résonnant à travers les salles de réunion vitrées, on entend le refrain constant de la ville : ici, au bord du golfe de Guinée, tradition et modernité ne s'affrontent pas, mais convergent, composant une mélodie vibrante qui continue de façonner l'histoire de la Côte d'Ivoire – et d'une Afrique agitée et pleine d'espoir.
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Abidjan, surnommée le « Manhattan de l'Afrique » pour ses gratte-ciel étincelants et son quartier d'affaires moderne, est le cœur économique de la Côte d'Ivoire et une destination touristique surprenante. Ville de près de cinq millions d'habitants s'étendant sur la lagune Ébrié, Abidjan allie avec brio le raffinement français et la chaleur ouest-africaine. Son horizon, dominé par le quartier du Plateau, est constellé de tours de verre et de flèches de cathédrale. Ici, l'héritage du premier président, Houphouët-Boigny, rencontre l'ambition urbaine : de grands boulevards bordent des villas coloniales blanchies à la chaux, et un quartier nocturne vibrant s'anime aux portes des sièges sociaux.
Autrefois marquée par des troubles civils, Abidjan offre aujourd'hui un sentiment de sécurité et de stabilité. Les visiteurs y découvriront une ville en pleine reconstruction, qui développe ses infrastructures touristiques : nouveaux hôtels, routes améliorées et une scène gastronomique en plein essor. Le mélange culturel de la ville se manifeste dans ses lieux artistiques et ses festivals, reflétant à la fois l'héritage ivoirien et les influences françaises. Abidjan propose une expérience différente des autres capitales d'Afrique de l'Ouest : cosmopolite tout en restant profondément ivoirienne, elle mérite le détour. Ce guide est conçu pour répondre à toutes les questions pratiques qu'un visiteur pourrait se poser – formalités de visa, santé, transports, hébergement – et pour mettre en lumière les sites incontournables, de Grand-Bassam, ville coloniale, aux réserves forestières luxuriantes et aux marchés de rue animés. À la fin de ce voyage, nous espérons que les lecteurs se sentiront parfaitement préparés et inspirés pour explorer les multiples facettes d'Abidjan.
La plupart des voyageurs se rendant à Abidjan doivent obtenir un visa à l'avance. La Côte d'Ivoire exige désormais un visa électronique (e-visa) en ligne pour la quasi-totalité des visiteurs non ressortissants de la CEDEAO. La procédure est simple : faites votre demande en ligne au moins 10 jours avant votre voyage, payez les frais (environ 70 à 100 USD) et téléchargez le document de pré-inscription. À votre arrivée à l'aéroport international Félix Houphouët-Boigny, présentez l'approbation et recevez le visa. (Les frais de visa varient selon la nationalité et la durée du séjour ; par exemple, un e-visa touristique ivoirien coûte environ 73 USD.) Notez qu'il n'existe pas de véritable « visa à l'arrivée » sans pré-approbation ; vous devez obtenir votre e-visa au préalable. Par ailleurs, les citoyens des pays de la CEDEAO (comme le Ghana ou le Burkina Faso) peuvent voyager sans visa, mais les ressortissants d'autres pays doivent prévoir au moins deux semaines pour la procédure d'obtention de l'e-visa afin d'éviter tout problème de dernière minute.
Tous les visiteurs doivent être munis d'un certificat de vaccination contre la fièvre jaune valide. Les règles et recommandations sanitaires du gouvernement ivoirien sont formelles : aucune exception n'est tolérée. Avant votre vol, faites-vous vacciner contre la fièvre jaune au moins 10 jours à l'avance. Les principaux centres de vaccination ou de médecine tropicale peuvent administrer ce vaccin (aux États-Unis, le coût est souvent inférieur à 150 $). Par ailleurs, la vaccination standard est fortement recommandée. Le CDC recommande aux voyageurs d'être à jour de leurs vaccins de routine (ROR, tétanos, etc.) et d'envisager également les vaccins contre l'hépatite A et B et la typhoïde, surtout s'ils consomment de la nourriture de rue ou visitent des zones rurales. Le paludisme est endémique toute l'année à Abidjan et dans le sud de la Côte d'Ivoire ; prévoyez donc un traitement antipaludique pendant votre séjour. En pratique, la plupart des visiteurs utilisent un médicament comme le Malarone ou la doxycycline et dorment sous une moustiquaire ou utilisent un répulsif, car les pluies nocturnes et l'humidité favorisent l'apparition des moustiques à tout moment.
Votre passeport doit être valide au moins six mois après la date de fin de votre voyage et comporter au moins une page vierge pour les visas. De nombreuses nationalités doivent également souscrire une assurance voyage couvrant le rapatriement sanitaire ; bien que ce type de contrôle ne soit pas systématique à l’arrivée, il est fortement recommandé compte tenu des risques potentiels. Pensez à emporter des photocopies de votre passeport (une sur vous et une dans vos bagages) en cas de perte ou de vol de l’original.
Préparez les éléments suivants avant votre départ : obtenez votre visa électronique, faites-vous vacciner contre la fièvre jaune (et munissez-vous d’un certificat écrit), et emportez des comprimés antipaludiques. Prévoyez également une trousse de premiers secours (premiers secours, médicaments antidiarrhéiques, sels de réhydratation, etc.) car, bien que présentes, les pharmacies peuvent ne pas offrir un service en anglais suffisant. Vérifiez les exigences de votre compagnie aérienne : les autorités aéroportuaires acceptent jusqu’à 500 000 FCFA (francs CFA) en espèces sans déclaration, mais tout montant supérieur doit être déclaré.
Le climat d'Abidjan est chaud et humide toute l'année. Située juste au nord de l'équateur, la ville ne connaît pas de véritable hiver ; les températures moyennes journalières oscillent entre 24 et 32 °C environ, avec un taux d'humidité élevé (70 à 85 %). On distingue toutefois deux saisons : une longue saison sèche, de novembre à mars environ, et une saison des pluies, de mai à octobre. Cette dernière connaît deux pics : de fortes pluies de mi-mai à mi-juillet, et des averses plus légères en octobre-novembre.
La période idéale pour voyager est la saison sèche (de fin novembre à début mars environ). Le temps est alors plus ensoleillé et venteux, avec moins de moustiques et un risque d'inondations moindre. Les soirées sont plus fraîches (surtout en janvier), ce qui rend les longues excursions plus agréables. Les festivals et événements culturels sont souvent concentrés pendant la saison sèche. En revanche, la période de juin à mi-octobre est marquée par des averses fréquentes (parfois torrentielles), qui peuvent perturber les déplacements et limiter les activités de plein air. Cependant, même pendant les mois « pluvieux », les averses sont souvent de courte durée et les journées ensoleillées sont nombreuses. Le climat d'Abidjan est tempéré par l'océan Atlantique ; les fortes chaleurs y sont donc rares, mais l'humidité peut rendre les promenades en milieu de journée inconfortables toute l'année.
Par mois : janvier à mars sont chauds et secs (températures annuelles maximales/minimales autour de 30/22 °C), avril est une période de transition (averses l’après-midi), mai à juillet sont les mois les plus humides (paysages verdoyants mais routes boueuses après les orages), août et septembre connaissent une baisse des températures, et octobre et novembre sont marqués par des pluies intermittentes. Un fort vent du nord-est, l’harmattan, peut soulever de la poussière du Sahara en décembre et janvier, affectant davantage le nord de la Côte d’Ivoire qu’Abidjan, mais il peut parfois rendre les levers de soleil à Abidjan voilés par la brume.
Conseils pour faire ses bagages : Quelle que soit la période de votre voyage, prévoyez des vêtements légers et respirants (en coton ou en tissus évacuant l'humidité). Pendant la saison sèche, emportez une veste légère ou un pull pour les soirées fraîches. Pendant la saison des pluies, prévoyez un imperméable léger, des chaussures imperméables (ou un spray imperméabilisant) et un petit parapluie de voyage. Un répulsif anti-moustiques et des vêtements longs (chemises et pantalons) sont conseillés toute l'année, car les piqûres sont possibles au crépuscule. La protection solaire (chapeau, crème solaire) est essentielle pendant la saison sèche, car le soleil est fort. Pour les soirées, prévoyez une tenue élégante et décontractée si vous comptez dîner ou sortir en ville (chemise et pantalon pour les hommes, tenue similaire pour les femmes). De manière générale, Abidjan n'est pas aussi formelle que certaines capitales, mais vous croiserez tout de même de nombreux hommes en costume sur le Plateau ; une tenue élégante et décontractée est donc un choix sûr.
La principale porte d'entrée d'Abidjan est l'aéroport Félix Houphouët-Boigny (ABJ) à Port-Bouët, à environ 15 km au sud-est du centre-ville. Cet aéroport moderne (rénové pour la CAN 2023) dispose de deux pistes et d'un terminal unique pour les arrivées et les départs. La plupart des voyageurs en provenance d'Europe et des Amériques doivent transiter par un hub, car les vols directs sont rares. Parmi les principales compagnies aériennes desservant Abidjan, on trouve Air Côte d'Ivoire (compagnie nationale), Air France (Paris CDG), Brussels Airlines (Bruxelles), Turkish Airlines (Istanbul), Emirates (Dubaï), Ethiopian Airlines (Addis-Abeba), Kenya Airways (Nairobi), Royal Air Maroc (Casablanca) et Tunisair (Tunis). Depuis les États-Unis et le Canada, Delta propose des vols directs depuis New York JFK plusieurs fois par semaine. Les prix des vols varient considérablement selon la saison, mais prévoyez un budget d'au moins 900 à 1 200 dollars américains pour un aller-retour depuis les États-Unis ou l'Europe (souvent plus pendant les périodes de vacances). Réserver 2 à 3 mois à l'avance peut permettre de bénéficier de meilleures offres, surtout en dehors des périodes décembre-janvier et juillet-août.
À l'approche de l'atterrissage, vous survolerez la lagune ; profitez-en pour admirer la presqu'île d'Abidjan. À votre arrivée, vous passerez l'immigration (présentez votre passeport, votre visa et votre certificat de vaccination contre la fièvre jaune) et la douane (où vous devrez déclarer les sommes importantes ou les marchandises destinées à l'exportation). La récupération des bagages est généralement rapide ; les vols en provenance de pays hors d'Afrique déchargent souvent les bagages rapidement. Vous trouverez une connexion Wi-Fi gratuite à l'aéroport (au niveau des arrivées) pour vous orienter, ainsi que des distributeurs automatiques de billets dans le hall (retirez de l'argent avant de partir pour bénéficier de meilleurs taux).
Une fois dans le hall des arrivées, notez que les stations de taxis officielles (taxis blancs) se trouvent immédiatement à gauche. Les taxis à la station officielle pratiquent des tarifs fixes en fonction de la destination ; il est donc conseillé de les utiliser plutôt que de négocier à l’extérieur. Prévoyez un budget d’environ 6 000 à 10 000 FCFA (environ 10 à 18 USD) pour vous rendre au centre-ville de Plateau ou à Cocody en journée, et jusqu’à 15 000 FCFA (environ 27 USD) la nuit ou avec des bagages volumineux. Les chauffeurs acceptent les euros ou les francs CFA ; ayez de la petite monnaie sur vous. Certains guides recommandent de s’asseoir à l’avant après avoir convenu du prix affiché au compteur ou sur la liste des tarifs. Le paiement se fait uniquement en espèces (pas de terminal de carte). Quelques hôtels proposent des navettes prépayées, ce qui peut vous éviter de traiter avec les rabatteurs de taxis à la sortie de l’aéroport. Les applications de VTC (Yango ou Uber) fonctionnent également à l’aéroport : vous devrez peut-être sortir de la douane pour rejoindre le hall des arrivées et ouvrir l’application pour trouver un chauffeur. Un trajet en Yango jusqu'au plateau central coûte généralement entre 4 000 et 5 000 francs CFA.
En dehors de la zone des taxis, vous remarquerez des vendeurs insistants proposant taxis ou souvenirs. Le plus simple est de refuser poliment mais fermement ; si quelqu’un insiste lourdement pour vous faire monter dans une voiture, retournez à l’intérieur, au guichet officiel. Les femmes voyageant seules trouvent les taxis officiels sûrs, mais prendre ses bagages et se diriger rapidement vers le guichet peut dissuader tout importunage. L’aéroport dispose également d’un petit guichet bancaire si vous avez besoin de changer de l’argent (les taux ne sont pas avantageux, il est préférable de retirer de l’argent à un distributeur automatique ou de vous adresser à un bureau de change en ville). Quel que soit votre moyen de transport, prévoyez du temps supplémentaire pour la circulation à Abidjan : aux heures de pointe (7 h à 9 h et 17 h à 19 h), un trajet de 20 minutes peut prendre une heure, voire plus.
Si vous voyagez par voie terrestre (courant pour les voyageurs d'Afrique de l'Ouest), les principaux points de passage frontaliers se situent au Bénin/Togo ou au Ghana. Le poste d'Elubo (frontière ghanéenne) est le plus fréquenté ; tous les visiteurs étrangers doivent être munis d'un visa électronique ou obtenir un visa à l'arrivée (les conditions d'obtention sont susceptibles de changer). Il est fortement conseillé aux voyageurs d'être en possession d'un visa électronique approuvé avant de tenter de traverser la frontière ivoirienne. Les routes sont généralement goudronnées, mais peuvent être mal éclairées ou endommagées. Prévoyez de la monnaie locale et un téléphone portable chargé avec une carte SIM locale dans la ville frontalière afin d'éviter les arnaques. La route Ghana-Côte d'Ivoire depuis Elubo est en bon état ; des bus effectuent régulièrement ce trajet de 5 heures. Les postes frontières moins fréquentés (en provenance du Burkina Faso ou du Mali) appliquent des contrôles plus stricts et ne sont généralement pas adaptés au tourisme.
Abidjan est souvent décrite comme une ville de quartiers, chacun possédant un caractère distinct. La ville s'articule autour de la lagune Ébrié qui la traverse, la divisant ainsi en deux parties : le nord (rive droite) et le sud (rive gauche). Quatre ponts principaux enjambent la lagune, reliant des quartiers tels que… Plateau (le centre-ville) à Cocody (le nord prospère) et Marcory/Treichville au sud. Circuler en voiture à Abidjan demande de la patience, car les embouteillages sont fréquents ; un court trajet peut doubler de distance aux heures de pointe.
Où loger : Pour une première visite, le Plateau est pratique mais cher et moins animé le soir. Cocody/Marcory sont souvent recommandés comme points de chute idéaux : ils offrent sécurité, restaurants et un accès facile aux sites touristiques. Les voyageuses seules privilégient souvent les quartiers animés et bien éclairés comme Marcory ou les hôtels modernes du boulevard Valéry Giscard d'Estaing à Cocody. Vérifiez toujours que votre hôtel propose un service de sécurité 24h/24.
Les bras et les ponts de la lagune méritent d'être mentionnés : la vue depuis les ponts (comme le pont Henri Konan Bédié) est magnifique, avec des bateaux de pêche sur l'eau. Deux îles de la lagune (l'île Boulay et l'île aux Oiseaux) sont accessibles en bateau pour profiter de leurs plages ou faire des promenades en pleine nature ; des taxis peuvent organiser la courte traversée en ferry.
Abidjan propose des hébergements allant des palais de luxe aux simples maisons d'hôtes. Luxe (5 étoiles) : Le joyau de la couronne est l'hôtel Sofitel Ivoire, situé dans le complexe Village Ivoire à Cocody. Symbole de la modernité ivoirienne, il abrite une célèbre piscine lagon de 7 000 m² (qui proposait autrefois des bateaux tamponneurs), plusieurs restaurants, un casino et des salles de bal. Ses chambres confortables répondent aux standards européens ; comptez entre 200 et 300 $ la nuit. Autre établissement haut de gamme, le Pullman Abidjan, un hôtel de luxe récent situé sur le Plateau, est réputé pour son bar sur le toit, son spa et sa vue sur la mer. Les tarifs du Pullman se situent entre 150 et 250 $. Le Noom Hotel Abidjan Plateau (anciennement Kempinski/Prince) est un hôtel d'affaires idéal, doté d'une piscine et d'un design élégant (chambres à partir de 150 $). Pour un séjour plus luxueux, les hôtels Novotel et Tiama, à Cocody, offrent de vastes piscines et de grands jardins.
Milieu de gamme (3-4 étoiles) : L'hôtel Seen Hotel Abidjan à Marcory (navette aéroport gratuite) est un établissement populaire (100-130 $). Le Mövenpick Abidjan (devenu Ibis Plateau après un changement d'enseigne) et l'Ibis Plateau sont des hôtels de chaîne confortables et fiables, situés à proximité du centre du Plateau (80-120 $). La Villa Mango à Marcory propose une piscine et un restaurant dans un cadre de villa (environ 70 $). La Residence Helios à Cocody et l'Hotel Tropical au Plateau sont un peu moins chers, mais bénéficient de bons avis (environ 50-80 $). De nombreux hôtels de milieu de gamme incluent le petit-déjeuner et le Wi-Fi dans leur tarif.
Budget: Abidjan n'est pas une destination prisée des routards, mais on y trouve des hébergements abordables. La Villa Ayaba (à Marcory) et la Villa Ayaba (une maison d'hôtes) proposent des chambres propres à partir d'environ 30 $. La Villa Jaddis à Angré (7ème Tranche) est appréciée des voyageurs à petit budget (environ 25 $), mais attention, elle est plus éloignée du centre-ville. On peut trouver de petites maisons d'hôtes ou des studios Airbnb pour 20 à 40 $. Les auberges de jeunesse sont rares à Abidjan. Attention à l'emplacement : les adresses les moins chères peuvent se trouver dans des quartiers moins sûrs, alors privilégiez la sécurité. Marcory et Cocody proposent encore quelques maisons d'hôtes bon marché.
On trouve des locations Airbnb à Abidjan, principalement des appartements ou des chambres d'hôtes. Comptez environ 15 000 à 20 000 francs CFA (25 à 35 dollars) par nuit pour un studio. Vérifiez toujours l'adresse exacte (les rues ne sont pas toujours clairement numérotées) et assurez-vous que le petit-déjeuner et les charges sont inclus. Lors des grands événements, les hôtels affichent rapidement complet ; pensez donc à réserver tôt.
Hébergement selon le style de voyage : Les voyageurs d'affaires privilégient souvent Plateau ou Cocody (Pullman, Ivoire, Novotel) par commodité. Les couples en vacances préfèrent les hôtels avec piscine (Villa Mango, Helios, Pullman ou un complexe hôtelier à Assinie). Les familles apprécient les appartements de type suite ou les villas plus spacieuses (certains établissements haut de gamme à Cocody proposent des suites avec plusieurs couchages). Les femmes voyageant seules optent souvent pour des hôtels bien éclairés comme l'Ivoire ou le Pullman et évitent les longues marches nocturnes.
Lors de votre réservation, sachez que les grands hôtels acceptent généralement les cartes de crédit, tandis que les petites pensions peuvent exiger un paiement en espèces. Vérifiez les horaires du petit-déjeuner (souvent de 6h30 à 9h30). Les hôtels 4 et 5 étoiles proposent généralement un coffre-fort dans les chambres. Les coupures de courant sont rares dans la capitale, mais certaines pensions disposent d'un groupe électrogène par précaution. Les hôtels de luxe offrent un service de blanchisserie, dont la qualité peut varier.
Applications de covoiturage : Aujourd'hui, le moyen le plus pratique de se déplacer en ville est via des applications. Yango (de Yandex) est le leader local avec le plus grand réseau de chauffeurs. Installez Yango et inscrivez-vous avant votre arrivée (un numéro local ou un numéro vérifiable est requis). Les courses sont très abordables : un court trajet sur le Plateau coûte environ 1 000 à 1 500 FCFA (environ 2 à 3 $), et les trajets plus longs à travers la ville peuvent coûter entre 3 000 et 4 000 FCFA (5 à 7 $). Uber est également présent, mais avec beaucoup moins de véhicules (Yango est plus fiable à Abidjan). Les deux acceptent les FCFA et généralement les cartes de crédit. Des majorations de prix peuvent s'appliquer aux heures de pointe ou la nuit. Vérifiez toujours la plaque d'immatriculation et la photo du chauffeur à son arrivée ; contrairement à certaines grandes villes occidentales, Abidjan est connue pour le risque élevé de fraude si vous montez dans un véhicule non officiel.
Un nouveau service de covoiturage africain, INDrive (connu localement sous le nom de Taxify au Ghana, mais parfois appelé via une application à Abidjan), existe également. Cependant, Yango reste le moyen de transport privilégié. Les files d'attente pour les taxis à l'aéroport étant souvent longues, de nombreux voyageurs réservent un Yango à l'avance pour leur prise en charge à l'aéroport (les chauffeurs attendent généralement l'arrivée des vols). Attention : les points de prise en charge des VTC au terminal de l'aéroport d'Abidjan (ABJ) se situent à l'extérieur de la zone de récupération des bagages, et non directement à la porte d'embarquement.
Taxis rouges contre taxis jaunes : À Abidjan, on distingue deux grandes catégories de taxis. Les taxis rouges (avec plaques personnalisées) sont des voitures individuelles ; le prix est négociable ou le compteur est utilisé s’il est en marche, à partir de 1 000 FCFA. La plupart des guides de voyage mettent en garde contre ces taxis, car les chauffeurs profitent souvent des touristes (risque de vol ou de longs détours). Les taxis jaunes sont de grands minibus qui prennent plusieurs passagers le long d’un itinéraire, généralement indiqué par des panneaux de destination. Ils sont très bon marché, mais compliqués pour les nouveaux arrivants (le trajet est partagé, il est impossible de sauter des arrêts et ils sont souvent bondés). Les personnes ne parlant pas français les trouvent déroutants, car les itinéraires sont connus familièrement (par exemple : « direction Marcory 2 Plateaux »). Nous déconseillons les taxis jaunes et rouges à la plupart des visiteurs. Si vous en prenez un, insistez pour que le compteur soit en marche (cherchez un petit autocollant ou demandez s’il y a un compteur ; sinon, négociez un prix fixe avant de monter). Par exemple, un tarif fixe de Plateau à Cocody peut être de 3 000 FCFA, mais le prix affiché au compteur peut n'être que de 1 500 FCFA si vous appuyez sur le bouton ; convenez toujours de l'utilisation du compteur. Les taxis n'acceptent pas toujours les cartes de crédit. Évitez de prendre un taxi la nuit, sauf si vous avez réservé via une application ou à l'avance.
Transports publics : Le réseau de bus SOTRA existe (bus orange), mais il est complexe et déconseillé aux touristes. Les bus sont souvent en retard ou bloqués dans les embouteillages, et les pickpockets y sont malheureusement présents. Il y a aussi les Gbakas (minibus privés) et les Woro-Woro (taxis collectifs blancs ou jaunes), qui sont en réalité illégaux ou semi-légaux et réputés dangereux et chaotiques. L'avis aux voyageurs du Canada prévient sans détour que « la plupart des bus SOTRA sont bondés et les vols fréquents », et que les Gbakas ne respectent pas le code de la route. En bref, oubliez les bus, sauf si vous êtes très aventureux et que vous avez beaucoup de temps. Pour voyager à petit budget, beaucoup privilégient de toute façon Yango/Uber, car même ces services peuvent ne coûter que quelques dollars par trajet.
Ferries : Le transport fluvial d'Abidjan est un joyau caché. À l'extrémité orientale du Plateau se trouve le Gare Laginaire À la gare de la lagune, vous pouvez prendre un ferry public pour l'Île Boulay ou simplement naviguer sur la lagune. La traversée en ferry vers les villages insulaires coûte environ 500 à 1 000 francs CFA (à pied ou en petites embarcations). Par exemple, une excursion en bateau privé jusqu'à l'Île Boulay depuis la marina du Palm Club coûte environ 5 000 francs CFA l'aller simple (ces bateaux accueillent les passagers au départ du quai d'Abidjan). Les excursions sur la lagune offrent un point de vue unique : vous croiserez des pêcheurs en pirogues, des palapas sur pilotis et profiterez d'une vue imprenable sur la silhouette d'Abidjan de l'autre côté de l'eau. Abidjan-Escale Une croisière en bateau (à réserver via une agence de voyages) est une autre option pittoresque.
Conduite: Compte tenu de la circulation dense, de nombreux visiteurs renoncent à louer une voiture à Abidjan. Si vous conduisez, sachez que les conducteurs ivoiriens sont parfois agressifs et que la signalisation routière est souvent insuffisante. On conduit à droite. Pour la location d'une voiture, la plupart des agences exigent un permis de conduire international (PCI) en plus de votre permis de conduire national. Techniquement, pour les séjours de moins de six mois, votre permis national est valable, mais un PCI permet d'éviter toute confusion. Les routes de la ville sont souvent embouteillées et l'éclairage public peut être faible ; il est donc déconseillé de conduire de nuit. La vitesse est limitée à 60 km/h en ville et à 120 km/h sur autoroute, mais les contrôles sont irréguliers. On trouve de nombreuses stations-service à Abidjan. La location d'une voiture coûte environ 50 à 80 $ par jour ; l'assurance est obligatoire. Pour la plupart des visiteurs, faire appel à un chauffeur privé (pour environ 10 000 à 15 000 FCFA par jour, carburant non compris) est plus pratique et plus sûr.
Trafic: La circulation à Abidjan peut surprendre les nouveaux arrivants. Même un trajet de 5 km peut prendre 20 à 30 minutes en dehors des heures de pointe. Aux heures de pointe (matin et soir), les embouteillages peuvent transformer de courtes distances en trajets interminables d'une heure. Il est donc conseillé de prévoir du temps supplémentaire pour les correspondances ou le retour à l'aéroport. Dans le quartier du Plateau, de nombreuses rues sont à sens unique ou piétonnes. Familiarisez-vous avec les principaux axes : le boulevard Valéry Giscard d'Estaing traverse Cocody, la rue Paul Langevin traverse le Plateau et l'avenue Mattia Polo traverse Marcory. Les Abidjanais disent que la ville est agréable après 22 h (beaucoup plus calme), mais en pleine nuit, attendez-vous à très peu de voitures dans les rues.
La Côte d'Ivoire utilise le franc CFA ouest-africain (XOF), monnaie commune à huit pays. Son taux de change est indexé sur l'euro, à environ 655,957 XOF pour 1 €. En pratique, vous constaterez des taux de change d'environ 570 à 600 XOF pour un dollar américain ou de 675 à 700 XOF pour un euro (ces taux fluctuent légèrement en fonction des variations de l'euro). Vous trouverez des bureaux de change à l'aéroport et dans les banques, mais c'est généralement en ville que vous obtiendrez le meilleur taux. Les distributeurs automatiques de billets (DAB) sont nombreux dans le centre d'Abidjan (notamment dans les centres commerciaux Plateau et Cocody) et acceptent les cartes Visa et Mastercard pour les retraits (généralement limités à 10 000 XOF par transaction). Attention : les DAB bancaires ont souvent des plafonds de retrait (environ 100 000 XOF, soit 150 $ par transaction) et peuvent appliquer des frais. Prévoyez en conséquence.
Gestion de trésorerie : Pour les petites transactions, le paiement en espèces est préférable, et il y a des difficultés à rendre la monnaie à Abidjan. De nombreux commerces peinent à faire l'appoint sur les billets de 10 000 francs CFA (environ 16 $), il est donc conseillé d'avoir toujours sur soi des petites coupures (500, 1 000 et 2 000 francs CFA). Avant de sortir, changez un gros billet dans un supermarché ou une banque pour vos dépenses quotidiennes. Évitez d'exhiber de grosses liasses de billets. Les cartes de crédit sont acceptées dans les hôtels haut de gamme, les restaurants et les grands magasins, mais sont souvent refusées sur les marchés informels, dans les stands de rue et même dans certains restaurants de gamme moyenne.
Budget quotidien (USD) : Selon la plupart des estimations, Abidjan est une destination abordable. Un voyageur à petit budget peut s'en sortir avec 30 à 50 dollars par jour, tandis qu'un touriste au budget moyen peut dépenser entre 80 et 150 dollars. Le site IvoryCoastImmigration.org suggère un budget de 40 à 50 dollars par jour pour un voyage économique. Par exemple, un lit en dortoir ou en maison d'hôtes (10 à 15 dollars), un repas de rue ou un dîner traditionnel (2 à 5 dollars) et les transports locaux (1 à 3 dollars par trajet) permettent de limiter les dépenses. Avec un budget moyen (100 à 150 dollars), vous pouvez trouver un hôtel confortable, des repas au restaurant, des visites guidées et quelques taxis. Les voyageurs les plus aisés dépensent facilement plus de 200 dollars par jour dans des hôtels de luxe et des restaurants gastronomiques.
Exemples de coûts : Un repas dans un restaurant de rue bon marché (aloco et poisson grillé avec attiéké) coûte environ 2 000 à 3 000 XOF (3 à 5 $). Un repas plus raffiné (steak ou cuisine fusion ivoirienne haut de gamme) coûte 20 000 XOF (plus de 30 $) par personne. Une bière locale (marques Flag, Castel) coûte environ 1 000 à 1 500 XOF (2 à 3 $) au restaurant. Un soda coûte environ 800 XOF. Les sachets d'eau (poches en plastique filtrantes) vendus dans la rue coûtent 200 XOF (eau non embouteillée, mais très consommée par les locaux). Une carte SIM touristique avec forfait de données d'une heure coûte environ 10 000 XOF (17 $) (Orange est le réseau le plus performant).
Où échanger : À l'aéroport, les taux sont légèrement moins avantageux ; il est préférable de retirer de l'argent à un distributeur automatique en ville ou dans les bureaux de change officiels. Sur le Plateau, vérifiez Banque Atlantique ou Ecobank Vous trouverez des bureaux de change près des centres commerciaux (notamment au centre commercial Parc Kurou Gnangbo). De nombreux grands hôtels proposent également ce service (avec des frais pouvant atteindre 10 %). Évitez les changeurs de rue : privilégiez les guichets agréés ou les banques pour vous prémunir contre les faux billets.
Pourboire : Le pourboire n'est pas obligatoire en Côte d'Ivoire, mais il est apprécié. Dans les restaurants, il est courant d'arrondir ou d'ajouter environ 10 % dans les établissements urbains. Les porteurs d'hôtel et les guides reçoivent généralement un petit pourboire en francs CFA (500 à 2 000 XOF). Les chauffeurs de taxi et les accompagnateurs de minibus s'attendent à ce que vous arrondissiez. Cependant, il est inutile de donner un pourboire excessif ; un pourboire modeste témoigne de votre gratitude.
Arnaques à surveiller : Les voyageurs signalent deux pièges courants liés au change. Premièrement, les arnaques à la monnaie : un serveur ou un vendeur peut « oublier » de vous rendre la monnaie (ou vous prendre de vieux billets des mains). Comptez toujours votre monnaie discrètement avant de vous éloigner. Deuxièmement, les frais abusifs : certains chauffeurs ou vendeurs peuvent prétendre que vous devez un peu plus que le prix convenu. Exigez le prix négocié. Si vous avez un doute, partez. Gardez toujours vos objets de valeur (argent liquide, passeport) hors de vue et à portée de main.
Le français est la langue officielle et quotidienne d'Abidjan. En effet, il est indispensable au quotidien : toute la signalétique, les menus et les informations officielles sont en français. Ne vous attendez pas à parler anglais, sauf dans les hôtels touristiques ou chez quelques jeunes actifs cosmopolites. Les chauffeurs de taxi, les commerçants des marchés et pratiquement tous les passants ne parlent pas un mot d'anglais. Apprendre quelques phrases en français transformera votre voyage. Commencez par les salutations : « Bonjour », « Merci », « Au revoir ». Les chiffres (pour négocier les prix) sont essentiels : entraînez-vous à dire les nombres de 1 à 100 en français avant votre départ.
Mots clés en français : eau, salle de bain, nourriture. Une formule de politesse comme « S'il vous plaît » et un sourire sont toujours appréciés. La plupart des Ivoiriens apprécient les efforts pour parler français et vous répondront chaleureusement, même avec un simple guide de conversation. Le swahili et les autres langues africaines ne sont pas utiles ici ; seuls le français ou les langues vernaculaires locales (baoulé, dioula, etc.) sont parlées par les habitants.
Le Wi-Fi est disponible dans de nombreux hôtels, centres commerciaux et cafés (mais souvent lent). Si vous avez besoin d'internet, achetez une carte SIM locale pour les données. Orange Côte d'Ivoire offre la meilleure couverture mobile, suivi de MTN et Moov. Vous pouvez vous procurer une carte SIM dans les boutiques Orange/MTN (munissez-vous de votre passeport). Les forfaits coûtent environ 10 000 à 12 000 francs CFA pour 10 à 15 Go de données. La 4G est performante à Abidjan (mais inégale en zone rurale). Les cartes SIM locales n'incluent pas l'itinérance des données à Abidjan ; vous devrez donc la réactiver pour vos déplacements à l'étranger si nécessaire.
Applications: Outre les applications de covoiturage (Yango, Uber), les applications de messagerie (WhatsApp est très populaire) vous seront très utiles. Téléchargez à l'avance un dictionnaire français ou une application de traduction (comme le pack français hors ligne de Google Traduction) : la plupart des Ivoiriens ne comprennent pas l'anglais, mais ils essaieront souvent de vous expliquer en français si vous avez des difficultés. Enregistrez les coordonnées de votre hôtel dans les notes de votre téléphone ; les cabines téléphoniques existent encore, mais posséder un téléphone portable en état de marche est la norme.
En résumé, bien qu'Abidjan soit francophone, un voyageur sympathique maîtrisant quelques notions de français peut s'en sortir. Les habitants passent souvent à l'anglais, même approximatif, si on les interroge, mais ne le prenez pas pour acquis. Saisissez l'occasion de parler français ; même quelques mots suffisent à instaurer un climat de confiance.
Abidjan est relativement sûre comparée à de nombreuses villes africaines, mais aucun lieu n'est exempt de risques. Selon les normes africaines, la criminalité de rue est modérée ; selon les normes européennes, elle est élevée. Les vols à la tire constituent la principale préoccupation. La police elle-même indique que la plupart des délits à Abidjan sont opportunistes (vols à la tire ou vols avec effraction). Le risque de crimes violents (vols à main armée, agressions) est faible pour les touristes, mais il n'existe aucune garantie. L'arnaque la plus courante est le vol de téléphone portable : un voleur à moto ou en voiture peut s'emparer d'un appareil tenu en main par un passager ou un piéton. Pour éviter ce risque, rangez votre téléphone ou votre ordinateur portable lorsqu'il n'est pas utilisé. Évitez d'exhiber des objets de valeur (appareils photo, montres, bijoux) dans les rues.
Les transports en commun sont un terrain propice aux pickpockets. Comme le soulignent les avertissements officiels, les bus SOTRA sont bondés et les voleurs en profitent. Évitez de garder des objets de valeur sur vos genoux dans les bus. Si vous prenez le bus ou un taxi collectif, asseyez-vous à l'avant et mettez votre argent en lieu sûr. À l'aéroport et dans les principaux centres de transport, surveillez attentivement vos bagages et n'acceptez jamais l'aide de personnes non officielles (« qui vous proposent de vous aider avec vos bagages »).
Sécurité du quartier : La plupart des quartiers centraux (Plateau, Cocody, Marcory) sont généralement sûrs en journée. Soyez vigilants tard le soir. Il est souvent conseillé aux visiteurs d'éviter les rues désertes après la tombée de la nuit, surtout s'ils sont seuls. Les zones mal éclairées ou désertes (comme les abords de Treichville la nuit) peuvent être dangereuses. Les principaux quartiers sûrs la nuit sont les quartiers animés : la zone 4 à Marcory pour les boîtes de nuit et les restaurants, et certains quartiers de Cocody où se trouvent les ambassades (présence de gardes). Les femmes se sentent généralement en sécurité dans les zones hôtelières, mais il leur est conseillé de se déplacer en groupe ou en transport privé lorsqu'elles sortent après minuit.
D'après les recommandations officielles, rien n'est plus dangereux à Abidjan que de se déplacer la nuit ; la plupart des incidents violents ont lieu durant cette période. Un avertissement canadien recommande sans détour d'éviter tout déplacement nocturne dans la ville. En résumé : si votre dîner se termine tard, prévoyez de rentrer en Uber ou Yango (plutôt qu'à pied). Si vous devez absolument parcourir une courte distance à pied la nuit (par exemple, du restaurant à votre hôtel), restez sur les artères principales bien éclairées et ne vous arrêtez pas : les voleurs ciblent les personnes qui semblent perdues ou distraites.
Points de contrôle : Vous pourriez rencontrer des points de contrôle de police ou de l’armée à l’entrée de la ville ou près des grands ponts. Il s’agit généralement de contrôles de routine : on vous demandera votre passeport et vos bagages pourront être inspectés. Ayez toujours une copie de votre pièce d’identité sur vous et l’original à portée de main. Ne tentez pas de soudoyer les agents et ne paniquez pas ; éteignez votre radio pour répondre calmement aux questions. Un sourire et de la patience seront toujours appréciés.
Services d'urgence : En cas d'urgence médicale, composez le 132 pour appeler une ambulance. Pour contacter la police, composez le 110 ou le 111. Si vous êtes victime d'un vol ou d'une agression, portez plainte immédiatement au commissariat. Les citoyens américains et européens sont invités à s'enregistrer auprès de leur ambassade dès leur arrivée (bien que la Côte d'Ivoire soit un pays politiquement stable, des manifestations peuvent survenir).
Terrorisme: Le risque d'attentats terroristes est quasi inexistant à Abidjan même. Les violences extrémistes en Côte d'Ivoire sont minimes et se concentrent principalement au nord du pays (frontalière avec le Mali et le Burkina Faso). Nous ne recommandons pas de modifier votre itinéraire à Abidjan par crainte d'attentats.
En résumé : Abidjan exige de la vigilance, mais la plupart des voyageurs y séjournent sans encombre. Le bon sens est essentiel : se fondre dans la masse (éviter d’afficher sa richesse), utiliser des transports fiables (applications ou taxis officiels), mettre ses passeports en lieu sûr et limiter ses sorties nocturnes aux quartiers populaires. Il est prudent de vérifier systématiquement le coffre-fort de l’hôtel et d’informer ses proches de ses projets. Une fois ces précautions prises, vous trouverez Abidjan enrichissante et, pour une ville d’Afrique de l’Ouest, suffisamment sûre pour y vivre une aventure.
Les visiteurs passent généralement de 2 à 5 jours à Abidjan. Cela leur permet de découvrir les principaux sites de la ville et peut-être de faire une excursion d'une journée. Voici les principaux sites à visiter : moments forts à ne pas manquer:
St. Paul’s Cathedral (Cathédrale Saint-Paul du Plateau). Cette église monumentale, avec son toit de béton aux lignes brisées et ses vastes vitraux, est un emblème du Plateau. Consacrée en 1985 sous la présidence d'Houphouët-Boigny, elle a été conçue par l'architecte italien Aldo Spirito. Elle est souvent citée comme la deuxième plus grande église d'Afrique. Son style moderne audacieux (elle ressemble à une montagne de pierre angulaire) est saisissant. À l'intérieur, même en dehors des offices, les visiteurs peuvent apprécier la lumière colorée et la tranquillité des lieux. Mieux encore, l'entrée est gratuite. L'église est ouverte en journée (consultez les horaires des messes dans les kiosques locaux) et une tenue correcte est exigée (pas de shorts). Depuis le parvis, on jouit d'un magnifique panorama sur les toits du Plateau – un cadre idéal pour immortaliser le « Manhattan » d'Abidjan.
La Pyramide. À quelques pas à l'ouest de la cathédrale se dresse La Pyramide, un édifice brutaliste emblématique en forme de pyramide à plusieurs niveaux. Ancien marché de luxe et casino construit dans les années 1970, il abrite aujourd'hui des boutiques à chaque étage vendant artisanat, tissus, électronique et autres produits. Son extérieur, bien que délabré, reste photogénique. À l'intérieur, il est semi-abandonné ; on y trouve un mélange coloré d'entrepreneurs locaux. Les étages supérieurs offrent une vue imprenable sur la ville, mais ne sont pas officiellement accessibles (les visiteurs indiquent y passer par des escaliers dérobés ou se contenter d'observer par-dessus les balustrades). Il s'agit davantage d'une curiosité architecturale à admirer depuis la place, où les jeunes du quartier aiment faire du skate ou jouer au football.
Musée des Civilisations de Côte d’Ivoire. Le Musée national d'Abidjan, situé dans le quartier du Plateau, a rouvert ses portes en 2016 après d'importants travaux de rénovation. Il abrite la plus belle collection d'art, d'objets et de documents historiques de Côte d'Ivoire. Les collections ethnographiques couvrent la soixantaine de groupes ethniques du pays : masques en bois, costumes royaux richement brodés, instruments à cordes, poteries et photographies d'époque coloniale y sont exposés. Parmi les pièces maîtresses, on trouve des présentations de masques Baoulé et Sénoufo. Les cartels étant en français, un guide local (ou un ami bilingue) vous permettra d'approfondir votre visite. Le prix d'entrée pour les étrangers est généralement d'environ 2 000 francs CIF. Le café du musée (avec vue sur la lagune) est un endroit agréable pour prendre un verre après la visite.
Plateau Mosque (Grande Mosquée du Plateau). Cette mosquée moderne remarquable, construite dans les années 1990 grâce à des dons d'Arabie saoudite, domine l'horizon du Plateau avec son intérieur surmonté d'un dôme bleu et son minaret de 65 mètres. Si l'accès à l'intérieur est interdit aux touristes non musulmans pendant les prières, l'esplanade est ouverte à tous : hommes et femmes peuvent s'y promener gratuitement et admirer l'architecture. (Les femmes doivent se couvrir les épaules et les genoux.) Vous pouvez photographier librement les élégantes arches et mosaïques depuis l'extérieur. L'esplanade de la mosquée peut accueillir des milliers de personnes et se reflète dans un bassin poli. Les habitants disent que les heures de prière (surtout le vendredi midi) sont très fréquentées ; en dehors de ces moments, vous aurez probablement la mosquée pour vous seul.
Parc National du Banco (Parc National du Banco). Ce parc naturel exceptionnel se situe en plein cœur d'Abidjan. S'étendant sur quelque 35 km² de forêt tropicale, le parc Banco offre une véritable immersion en pleine jungle au sein de l'agglomération. Des sentiers serpentent à travers une végétation dense, des plantations d'hévéas et des marais, et vous pourrez y observer des singes (dont les timides singes diane et les colobes), des potamochères et de nombreuses espèces d'oiseaux. Le centre d'accueil du parc (situé dans le quartier d'Attécoubé) organise des randonnées guidées et fournit des conseils de sécurité. L'entrée est abordable (environ 5 000 francs CFA pour les étrangers), et il est possible d'engager un guide pour environ 10 000 francs CFA. Les sentiers varient, allant de boucles faciles (30 minutes) à des randonnées plus longues (plusieurs heures). Prévoyez de bonnes chaussures de marche et de l'eau ; la région abrite des sangsues et des insectes. Partir tôt le matin augmente les chances d'observer la faune et permet d'éviter la chaleur de l'après-midi. Même une courte promenade est un véritable havre de paix et illustre parfaitement pourquoi Abidjan est surnommée « la ville dans la forêt tropicale ».
Galerie Cécile Fakhoury. Abidjan est devenue un pôle artistique régional, et cette galerie de référence en est un parfait exemple. Fondée en 2012 (et désormais présente à Dakar et à Paris), la Galerie Fakhoury, située à Cocody, est spécialisée dans l'art contemporain africain. Son espace spacieux accueille des expositions temporaires de peintres, sculpteurs et artistes multimédias venus de toute l'Afrique et de sa diaspora. Les collectionneurs d'art africain la fréquentent régulièrement. La galerie dispose également d'un agréable café-terrasse donnant sur une cour intérieure verdoyante. Mieux encore, l'entrée est gratuite : prenez le temps de découvrir les peintures et installations d'avant-garde. Pour les amateurs d'art, la galerie publie régulièrement des catalogues. Les horaires d'ouverture peuvent être limités (fermé le dimanche), il est donc conseillé de consulter son site web au préalable.
Hôtel Ivoire and Village Ivoire (Lagoon Pool). L'Hôtel Ivoire, construit dans les années 1960, est un emblème national. Bien que son âge d'or soit révolu, il conserve une atmosphère empreinte de nostalgie. Dans son hall, vous pourrez admirer les trophées des victoires de l'équipe nationale de football ivoirienne et des fresques illustrant l'indépendance. À l'extérieur, l'immense piscine lagon bleue, agrémentée de jets d'eau, en est la pièce maîtresse. Première du genre en Afrique de l'Ouest, elle était autrefois si vaste qu'on pouvait la parcourir en bateau à moteur (et oui, ce grand lac est rempli d'eau douce). Même si vous ne séjournez pas à l'hôtel, vous pouvez accéder à l'espace public situé devant l'établissement pour admirer la piscine (ainsi que le casino et le centre de congrès). Actuellement réservée aux clients de l'hôtel (d'après certains clients, elle est partiellement vidée et en cours de rénovation), la visite est gratuite.
Pour se divertir, de nombreux visiteurs, élégamment vêtus, vont patiner sur la patinoire du Casino Ivoire (oui, Abidjan possède une patinoire au casino, et non un lagon !). Renseignez-vous auprès du concierge de votre hôtel concernant l'accès. Le village abrite également des cafés et des boutiques. L'ensemble comprenant l'Ivoire et le Casino s'appelle Village Ivoire ; à son apogée, il comprenait même des boutiques et un parcours de golf artificiel. Aujourd'hui, on le visite surtout pour immortaliser l'architecture kitsch des années 60 et la tour étincelante. Si vous avez soif ou faim, vous trouverez un restaurant de l'hôtel avec vue sur la piscine.
Abidjan Zoo (Parc Zoologique d’Abidjan). Rouvert en décembre 2021 après d'importants travaux de rénovation, le zoo s'étend sur environ 19 hectares et abrite près de 300 animaux (dont des éléphants, des lions, des singes et des oiseaux). C'est un parc verdoyant et agréable, ombragé par de grands arbres. L'enclos des éléphants et le pavillon des primates sont particulièrement remarquables. L'entrée pour les étrangers coûte environ 2 000 francs CFA (prix confirmé sur les sites touristiques), ce qui est très abordable pour un zoo. Prévoyez environ deux heures pour la visite. Le zoo est très apprécié des familles. À noter : bien que le zoo soit actuellement en bon état, il a fermé pour des travaux de modernisation en 2020. Consultez les horaires d'ouverture (généralement de 9h à 16h). Le zoo dispose également d'un service vétérinaire et d'un programme de sauvetage d'animaux.
Marchés d'Abidjan : Aucune visite n'est complète sans un passage par un marché. Marché de Cocody Saint-Jean (Souvent appelé simplement « Marché de Cocody ») vend de l'artisanat, des batiks et des articles touristiques dans un hall couvert. Le marchandage est de mise. Grand Marché Treichville C'est le plus grand marché traditionnel. Il embaume les épices et le poisson grillé ; vous y trouverez des vendeurs de fruits, de vêtements et des chèvres attachées au bord de la route. Marché Adjamé Au nord du Plateau se trouve le plus grand marché de Côte d'Ivoire, un immense espace commercial tentaculaire où l'on trouve de tout. C'est une véritable explosion sensorielle, à découvrir de préférence avec un guide. Pensez à mettre vos objets de valeur à l'abri : ici, l'argent liquide est roi. Même si vous n'achetez rien, ces marchés offrent un aperçu saisissant de la vie quotidienne ivoirienne et sont parfaits pour la photographie (avec autorisation).
Île Boulay and Lagoon Tours: Pour vous détendre, faites une courte excursion en bateau jusqu'à l'Île Boulay ou l'Île aux Oiseaux. Des bateliers locaux peuvent vous emmener en barque jusqu'à un village de pêcheurs sur l'Île Boulay (l'entrée du village coûte environ 1 000 francs CFA, une taxe communautaire). Certains opérateurs proposent des croisières au coucher du soleil sur la lagune (souvent pour les groupes). Ces excursions vous dévoilent un Abidjan paisible : maisons sur pilotis, arbres coralliens, grues du port au loin et pêcheurs jetant leurs filets. La location d'une pirogue privée pour quelques heures coûte environ 5 000 francs CFA. Si vous souhaitez une excursion guidée en pleine nature, combinée à une immersion dans la culture locale, pensez au Domaine Bini (voir ci-dessous).
En résumé, Abidjan offre un mélange d'architecture moderne, d'espaces verts et de sites culturels. Prévoyez au moins deux jours en ville pour découvrir ces incontournables à votre rythme : une journée sur le Plateau/Cocody (cathédrale, La Pyramide, mosquée, musée, déjeuner à Ivoire), une autre journée consacrée aux parcs et marchés (Banco, marché de Treichville, mosquée du Plateau et excursion sur la lagune au coucher du soleil). Un séjour plus long vous permettra d'explorer plus en profondeur les galeries d'art et les quartiers.
La région d'Abidjan recèle plusieurs joyaux qui méritent d'être découverts lors d'excursions d'une journée (ou de courts séjours d'une nuit). Voici quelques destinations prisées pour des excursions à la journée :
Grand-Bassam (ville coloniale classée au patrimoine mondial de l'UNESCO). À seulement 40 km à l'est d'Abidjan (environ une heure en bus ou en voiture), Grand-Bassam fut la capitale coloniale française de 1893 à 1896. Aujourd'hui, c'est une magnifique station balnéaire, classée au patrimoine mondial de l'UNESCO. Son centre historique, le Quartier France, regorge de bâtiments coloniaux du XIXe siècle aux teintes pastel jaune et menthe – un véritable paradis pour les photographes. Parmi les incontournables, citons le Musée national du costume, le Palais du Gouverneur et un centre artisanal où des artisans locaux confectionnent des bijoux et les fameux paréos. À proximité se trouvent un ancien bureau de poste datant du début du XXe siècle et l'ancienne villa du gouverneur Henri Konan Bédié. Après cette découverte historique, profitez de la longue plage de sable fin de Grand-Bassam – plus propre que celle d'Abidjan et bordée de restaurants de fruits de mer décontractés. La baignade est possible, mais attention aux forts courants marins ; restez près des clubs de plage surveillés. Pour les transports : les bus publics sont fréquents (500 à 1 000 XOF, avec une éventuelle correspondance à Treichville), ou louez un yango à la journée (environ 10 000 à 15 000 XOF l’aller simple). Bassam est très fréquenté par les locaux le week-end, l’endroit est donc animé les samedis et dimanches ; la semaine est plus calme. Si vous avez le temps, passez une nuit dans un lodge en bord de mer pour admirer le lever du soleil ou faire du shopping en toute tranquillité. (Le Musée des Civilisations d’Abidjan possède une annexe ici, souvent méconnue, où sont exposés des costumes traditionnels.)
Assinie-Mafia (Station balnéaire). À environ 80 km d'Abidjan (1h30 à 2h en voiture, environ 15 $ en taxi ou 2 000 à 3 000 francs CFA via gbaka), Assinie est un ensemble de villages côtiers situés sur une presqu'île entre l'océan et un lagon. C'est l'une des stations balnéaires les plus prisées du pays. Le sable y est plus fin et plus blanc qu'à Grand-Bassam, et l'eau (sur la plage extérieure) est plus limpide. Des complexes hôteliers bordent le lagon (l'Hôtel Coucoué Lodge et La Maison d'Akoula sont réputés). Le lagon est calme ; côté océan, les vagues sont plus fortes, la baignade est donc plus sûre dans les zones de baignade réservées aux hôtels. Parmi les activités proposées : excursions en bateau vers les îles aux cocotiers, kitesurf (au Kame Surf Camp) ou dégustation de fruits de mer locaux (le homard et les plateaux d'huîtres sont des spécialités). Un atout majeur : les plages d'Assinie sont moins polluées que celles de Bassam, ce qui permet de bronzer en toute tranquillité. C'est particulièrement agréable hors saison (en mai ou fin septembre). De nombreux visiteurs séjournent 2 à 3 jours à Assinie ; il est conseillé aux excursionnistes de partir tôt (la circulation peut être dense après 16 h). Certains voyageurs combinent une journée à Assinie avec la visite du musée d’histoire locale d’Aniaba ou du parc animalier Dipi (une ferme de crocodiles et d’animaux sauvages). En cas d’arrivée tardive, les options de transport sont plus limitées ; certains hôtels proposent un service de navette privée. Les plages constituent le principal attrait, sans oublier l’atmosphère paisible de cette petite ville. Tarifs : Les forfaits journaliers (accès piscine/plage) coûtent environ 5 000 à 10 000 XOF et incluent un achat obligatoire dans les restaurants de l’hôtel.
Domaine Bini (Expérience Éco-Lagune). Situé à environ 20 km à l'est d'Abidjan, dans le village de Koffikro, le Domaine Bini est un havre de paix verdoyant sur les rives d'une lagune cristalline. Il se trouve à une heure au nord de la ville par la route. Ce lodge écotouristique est géré par des coopératives de la communauté Baoulé locale. Une visite typique comprend une promenade guidée dans la lagune à travers la mangrove, des excursions en canoë et un copieux repas. Festin des 10 Doigts Un buffet à déguster avec les doigts (servi sur des feuilles de bananier) propose alloco, frites de manioc, poisson grillé, poulet, attiéké et sauces épicées. Des activités ludiques sont également au programme : toboggans aquatiques, tyrolienne et kayak. Une excursion guidée (déjeuner et activités inclus) coûte environ 18 000 XOF par personne. Le lagon et le village offrent une escapade paisible en pleine nature, à proximité d’Abidjan. Les excursions partent généralement de Plateau (souvent en minibus touristique). Le domaine est ouvert tous les jours et est particulièrement apprécié des familles et des amoureux de la nature.
Yamoussoukro (Capitale politique). À environ 3-4 heures au nord (excursion d'une journée ou avec nuitée), Yamoussoukro, désignée capitale en 1983, a su conserver le charme d'une petite ville (environ 350 000 habitants). Son joyau est la basilique Notre-Dame de la Paix, une église gigantesque dont le dôme est deux fois plus grand que celui de la basilique Saint-Pierre. D'ailleurs, le Livre Guinness des records la considère comme la plus grande église du monde. L'intérieur en marbre et les immenses vitraux de la basilique sont impressionnants. L'entrée (environ 3 000 francs CFA) permet de flâner dans la nef richement ornée. À proximité se trouvent les jardins de l'ancien palais présidentiel, aujourd'hui aménagés en musée et espace événementiel. Au bord du lac du palais, on peut observer plus de 300 « crocodiles sacrés », animaux élevés en captivité depuis l'époque du président Houphouët-Boigny. Sur demande, les gardiens locaux placeront même (brièvement) des poules dans l'eau pour que les touristes puissent nourrir les crocodiles : un spectacle saisissant. À Yamoussoukro, vous pourrez également visiter la cathédrale Saint-Augustin (plus petite mais élégante), le musée de la Paix (qui présente la culture ivoirienne) et une statue d'Houphouët-Boigny. L'accès est facile par l'autoroute Yamoussoukro-Abidjan. Un circuit en bus avec arrêt déjeuner est souvent une bonne option ; pour un autotour, un permis de conduire international est nécessaire (dans les zones de sécurité présidentielles, la présentation d'une pièce d'identité est obligatoire aux points de contrôle). Bien que plus éloignée des plages, Yamoussoukro offre un aperçu de l'histoire ivoirienne et possède une architecture unique.
En résumé, le choix de votre excursion à la journée dépend de vos centres d'intérêt : les amateurs de culture et d'histoire privilégieront Grand-Bassam ou Yamoussoukro ; les adeptes de la plage apprécieront Assinie ; les amoureux de la nature devraient se tourner vers le parc Banco ou le Domaine Bini. Tous ces sites sont sûrs et relativement faciles d'accès depuis Abidjan, avec de nombreux minibus et chauffeurs privés. Tenez compte de la circulation : le retour de Grand-Bassam un dimanche après-midi peut être très dense. La plupart des excursions ont lieu tous les jours, mais il est toujours conseillé de partir tôt et d'avoir de l'argent liquide pour les entrées aux parcs, les honoraires du guide et les en-cas.
La cuisine ivoirienne est généreuse et savoureuse, avec le riz, le manioc et la banane plantain comme aliments de base. Le plat national est l'attiéké (prononcé « a-tchi-ké »), récemment inscrit au patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO. L'attiéké est un couscous de manioc fermenté : de petits granules légers cuits à la vapeur jusqu'à obtenir une texture moelleuse. Légèrement acidulé, il est généralement servi chaud avec du poisson ou du poulet grillé et une salsa épicée. On trouve des vendeurs ambulants et des restaurants qui proposent l'attiéké avec une sauce au gingembre rouge ou une sauce au piment (à base de tomates), agrémentée de salade ou d'oignons crus. Il est plus léger que le riz ou le fufu. Un repas copieux composé de poisson et d'attiéké dans un restaurant local coûte généralement entre 1 500 et 2 500 francs CFA (3 à 4 $).
L'alloco est un autre incontournable. Il s'agit de bananes plantains mûres coupées en tranches et frites jusqu'à ce qu'elles soient dorées, souvent servies avec une pincée de sel et un piment habanero ou une aile de poulet. Vendu par des marchands ambulants au coin des rues ou dans les maquis (restaurants de grillades informels), l'alloco est sucré-salé et irrésistible. Il accompagne de nombreux repas ou se déguste au goûter. Le kedjenou (ou kedjenou) est un ragoût riche et mijoté de poulet (ou autre viande) avec des tomates, des oignons et des épices, généralement cuit dans une marmite en terre cuite hermétique jusqu'à ce que la viande soit tendre. Lié au patrimoine Baoulé, il est mijoté longuement et souvent servi avec de l'attiéké.
Le foutou (fufu) est un mélange pilé de plantain, de manioc ou d'igname – en quelque sorte l'équivalent ivoirien de la purée de pommes de terre, mais beaucoup plus ferme et ressemblant à des quenelles. Il est servi avec une sauce riche à l'huile de palme (par exemple, la sauce arachide, un ragoût de cacahuètes ou le kedjenou). Le poulet braisé (généralement mariné dans une marinade épicée au gingembre) et le poisson braisé (souvent du tilapia ou de la carpe fraîche de lagune) sont omniprésents sur les grillades à flamme nue, aussi bien dans les maquis de bord de route que dans les restaurants chics. Impossible de quitter Abidjan sans avoir goûté une assiette de poulet ou de poisson braisé avec de l'attiéké et de l'alloco.
Le placali ressemble au foutou ; il est préparé à base de farine de manioc et se déguste avec des ragoûts d’arachides ou de gombos. La sauce arachide est une sauce brune épaisse à base d’arachides, souvent servie sur des viandes ou des légumes. De nombreux plats à Abidjan sont accompagnés de riz gras, une variante locale du riz jollof (bien que le riz gras signifie « riz gras », il est en réalité cuit avec de la purée de tomates, de l’huile et du bouillon).
Où manger : Les maquis, ces échoppes informelles en plein air, sont des grillades traditionnelles ivoiriennes. On y trouve des tables en plastique rouge, des ventilateurs et une odeur de fumée de bois. Installez-vous pour un dîner de poisson ou de poulet (souvent attachés au pare-brise devant les vendeurs). Les prix sont bas (500 à 1 000 XOF pour un plat d’allicé et de poisson, 2 000 XOF pour un repas complet). Si vous optez pour un « combo », demandez « à l’achi-ké et à l’allicé » – c’est-à-dire un plat d’allicé et d’allicé.
Pour déguster une cuisine locale dans le respect des normes d'hygiène, rendez-vous au CAVA (Centre d'Artisanat de la Ville d'Abidjan), près du Plateau : son restaurant sur le toit offre une vue imprenable sur la lagune et propose des attiékés et des foutous. Autre conseil : explorez le quartier du Marché de Treichville à l'heure du déjeuner. Vous y trouverez de nombreux stands de maquis (certains s'appellent Zoé, Woubi ou Chez Ayuri) fréquentés par les fonctionnaires. On y trouve les plats les plus abordables, mais pensez à emporter du gel hydroalcoolique et préparez-vous à partager un repas convivial.
Gastronomie : Abidjan possède une scène gastronomique haut de gamme en pleine expansion. On y trouve de la haute cuisine française (Le Toit d'Abidjan, sur le boulevard Borschette, propose une cuisine gastronomique avec vue), des grillades libanaises (de nombreux restaurants tenus par des Libanais se trouvent sur les quartiers du Plateau et de Cocody), et même des sushis et des plats italiens. Des cafés comme le Moulin Rouge (à Cocody) proposent des pâtisseries et des cafés. Parmi les desserts, on trouve notamment : banana flambé, tapioca pudding, ou des fruits frais (papaye, ananas) des étals du marché à 200–500 XOF chacun.
Sécurité de l'alimentation de rue : Malgré les apparences, la nourriture de rue est généralement sans danger si vous faites les bons choix. Privilégiez les vendeurs qui préparent vos plats devant vous et qui ont un service rapide (les aliments restent exposés une minute, pas des heures). Il est indispensable de boire de l'eau en bouteille (avec le bouchon intact) ; évitez l'eau du robinet ou l'eau filtrée. Les boissons gazeuses et la bière sont sans danger si elles ne sont pas ouvertes.
Boissons : Les bières locales Flag et Castel (toutes deux brassées par Solibra) sont des lagers légères, titrant environ 5 % d'alcool. La Flag est légèrement moins chère et très répandue. On la trouve en bouteille à environ 1 000 francs CFA à la pression (dans les bars) ou à 700 francs CFA en magasin. Elles sont moins amères que les bières européennes. Il existe aussi un cidre de mangue de saison. Les boissons non alcoolisées comme le Sucren (un soda à l'orange local) sont populaires, et le vin de palme (vin de palme fermenté) est vendu en petites bouteilles ou en sachets plastiques par des vendeurs ambulants ; à consommer avec modération (il fermente sur place !).
Jus et eau : On trouve souvent des jus de fruits frais (mangue, ananas, bissap) vendus dans des blenders dans la rue – à consommer avec modération (privilégiez les cafés). L'eau de coco est vendue directement de la noix de coco verte (coupée à la machette en forme de rein) ou dans des gobelets en plastique pour environ 300 XOF.
Les cacahuètes et les en-cas au piment ivoiriens sont également réputés. Ne manquez pas de goûter aux kpeké (beignets de cacahuètes sucrés) ou aux dégué (gâteaux de maïs) vendus dans la rue (100 à 200 francs CFA la portion). Pour une pause rapide, le bissap (boisson à l'hibiscus), omniprésent, est acidulé, sucré et rafraîchissant.
Voyageurs végétariens : Les végétariens peuvent se contenter principalement de féculents (attieké, alloco, foutou) et de sauces aux légumes, mais la viande et le poisson sont omniprésents. Demandez “sans viande” Vous pouvez opter pour des plats sans viande ou des sauces aux légumes (comme la sauce au gombo). Les omelettes sont courantes ; on trouve des œufs et du fromage dans les boulangeries françaises. La ville compte quelques restaurants végétariens/végétaliens internationaux, mais ils sont assez chers.
En définitive, explorer la gastronomie d'Abidjan est aussi important que ses monuments. Goûtez à tout, des stands de grillades en bord de route aux restaurants chics sur les toits. Essayez absolument les spécialités (l'alloco avec attiéké, le kedjenou, la bière de gingembre locale) et accompagnez le tout avec modération.
À la tombée de la nuit, Abidjan s'anime au son de la musique et des danses. La vie nocturne de la ville est étonnamment trépidante. Marcory (zone 4) et une partie de Cocody (autour de la rue Ambroise 11) sont les principaux pôles de divertissement. On y trouve des boîtes de nuit, des bars, des salles de concert et des casinos. De nombreux établissements proposent une musique qui s'adresse aux Ivoiriens et aux Africains en général : concerts de coupé-décalé, de zouglou ou de makossa, ainsi que des DJ internationaux occasionnels. Par exemple, Le Warehouse et l'Aura Lounge, en zone 4, sont des boîtes de nuit très prisées. Les bars sur les toits d'hôtels comme le Pullman ou le Noom offrent une ambiance décontractée et des cocktails (tenue élégante décontractée exigée).
La musique live est très populaire : les vendredis soirs proposent souvent des concerts. zouglou ou Afrobeat des groupes dans des endroits comme Jazz à Cocody (Dans un club de jazz à la française) ou sur des scènes en plein air. Si vous souhaitez danser, les clubs n'appliquent généralement pas de droit d'entrée strict (comptez environ 2 000 à 5 000 XOF après 23 h), mais les boissons sont à prix modérés (bière en bouteille environ 1 500 XOF, cocktails environ 5 000 XOF). La plupart des établissements sont vides avant 23 h ; l'affluence est à son maximum vers minuit.
Le Casino Ivoire, situé au Village Ivoire, attire les joueurs en journée et en soirée. Bien qu'il ne soit pas incontournable, ses machines à sous et ses tables de jeux séduisent une clientèle variée, composée de locaux et d'expatriés. À proximité se trouvent également un cinéma et l'Espace Culturel Français (Alliance Française), qui propose régulièrement des concerts et des pièces de théâtre. Pour des spectacles culturels, consultez la programmation du Palais de la Culture (sur le Plateau, près de l'Hôtel Ivoire) : on y trouve parfois des spectacles de danse, de musique traditionnelle et des tournées.
Pour les cinéphiles, quelques cinémas modernes proposent des films internationaux et locaux (souvent doublés en français). Ils sont situés dans les centres commerciaux Cap Sud et Playce Marcory. La fréquence des séances est faible comparée aux standards hollywoodiens, mais un film en anglais (sous-titré en français) est parfois projeté une ou deux fois par semaine.
Conseil de sécurité : Les quartiers animés sont généralement sûrs pour les visiteurs, surtout le week-end. Restez avec vos amis, ne laissez jamais votre verre sans surveillance et utilisez un VTC ou un taxi pour vos sorties tardives. Uber ou Yango sont généralement disponibles tard le soir, mais vérifiez toujours que le véhicule correspond bien à l’application. Il est déconseillé de rentrer seul à pied à son hôtel après 2 h du matin en dehors des zones sécurisées.
Enfin, Abidjan n'offre pas autant de choix que Londres ou New York : après 2 ou 3 heures du matin, la plupart des boîtes de nuit ferment ou se vident. Contrairement à Accra, vous ne trouverez pas de bars animés jusqu'à l'aube (sauf peut-être lors d'événements spéciaux le vendredi ou le samedi). Cependant, les Abidjanais aiment faire la fête, alors profitez de l'ambiance festive tant qu'elle dure.
Abidjan offre un mélange de marchés traditionnels et de centres commerciaux modernes. Les amateurs de souvenirs y trouveront une abondance d'artisanat, de tissus et de spécialités locales. Voici où aller :
La plupart des magasins sont ouverts de 8h à 13h et de 15h à 19h. Les centres commerciaux sont ouverts de 9h/22h à 21h. Les horaires d'ouverture sont réduits le dimanche, surtout en dehors de Plateau. Demandez toujours un reçu pour les achats importants. Si vous rapportez des œuvres d'art volumineuses, certains magasins peuvent vous aider pour l'expédition par DHL ou d'autres transporteurs (ils savent comment exporter en toute sécurité, car leurs voisins ghanéens font de même).
Pour apprécier pleinement Abidjan, il est essentiel de comprendre les coutumes et les normes sociales locales. La culture de la ville est un mélange de traditions indigènes baoulé/congolaises et d'influence coloniale française. Un trait distinctif souvent relevé est ce que l'on appelle… “précieuse” Le français des Ivoiriens urbains – une façon formelle et polie de parler français qui peut paraître ampoulée ou excessivement polie aux yeux des étrangers. Attendez-vous à ce que les gens disent “Bonjour” ou “Bonsoir” Il convient de répondre au salut à toute personne rencontrée, même dans la rue. Éviter le contact visuel ou négliger de saluer en entrant dans un magasin est considéré comme impoli.
Code vestimentaire : Les Ivoiriens s'habillent généralement de façon sobre. Les hommes portent typiquement des pantalons (chinos, pantalons longs) et des chemises à col ; les shorts sont rares en public. Les femmes se couvrent généralement les épaules et les genoux en ville. Pour les lieux de culte (mosquées, églises), une tenue modeste est exigée (épaules et jambes couvertes). Par exemple, pour visiter la mosquée du Plateau, les femmes doivent porter un châle ou un foulard (fournis par la mosquée si besoin). À Abidjan, lors d'événements sociaux, on s'habille souvent élégamment ; si vous allez en boîte de nuit ou dans un restaurant chic, une tenue décontractée chic est de mise. Inutile de porter un costume et une cravate, mais une tenue soignée est un signe de respect.
Salutations: Les poignées de main sont courantes dans le monde des affaires ou lors de nouvelles rencontres ; elles sont souvent légères et durent quelques pressions. Entre amis, les hommes peuvent se serrer les coudes ou se serrer la main plus longuement. Les femmes serrent généralement aussi la main (avec les hommes, elles attendent souvent qu'elle leur tende la main en premier, ou font un léger signe de tête). Une fois la connaissance faite, de nombreux Ivoiriens se saluent par de multiples baisers sur la joue (d'abord la joue droite, parfois jusqu'à 3 ou 4 fois, même entre personnes qui ne se connaissent pas). Ne soyez pas surpris si un nouvel ami vous embrasse.
Règles de savoir-vivre à table : Si vous êtes invité chez un Ivoirien, apportez un cadeau (pâtisseries ou soda, par exemple). On se déchausse à l'entrée. Si vous mangez avec les mains (au maquis), utilisez uniquement votre main droite pour le bol commun d'attiéké ou de foutou – la main gauche est considérée comme impure. Il est poli de se laver les mains avant de manger (une carafe et une bassine sont généralement mises à disposition). Ne commencez pas à manger avant que l'hôte n'invite tout le monde à se servir. Laisser un peu de nourriture dans son assiette est une coutume pour montrer qu'on est rassasié.
Photographie: Soyez prudent. Ne photographiez jamais les forces de sécurité, la police, l'armée, les ambassades, les bâtiments gouvernementaux ou les ponts : c'est illégal et vous risquez une arrestation. En dehors de ces lieux, les gens acceptent généralement d'être photographiés, surtout si vous demandez la permission (« Puis-je prendre une photo ? ») (certaines personnes peuvent même refuser poliment). La photographie de rue sur les marchés est généralement bien acceptée si elle est pratiquée discrètement ; pour les portraits, offrez un petit pourboire (500 XOF) ou souriez simplement et remerciez. Évitez toujours de filmer des personnes ou des manifestations sans leur consentement.
Religion: La Côte d'Ivoire est un pays religieusement diversifié. Le sud est majoritairement chrétien, le nord majoritairement musulman, et les croyances animistes se mêlent aux deux régions. Abidjan reflète cette diversité. Respectez les heures de prière : même en ville, le vendredi midi est un moment particulier pour les musulmans, et les églises sont pleines à Noël et à Pâques. Dans l'espace public, vous croiserez des femmes musulmanes voilées et des hommes en habits traditionnels, ainsi que des chrétiens en tenue décontractée. Si vous êtes invité à assister à une cérémonie (comme un baptême ou un mariage), habillez-vous de manière appropriée et suivez les coutumes locales ; refuser une invitation est souvent considéré comme impoli.
Tabous : La culture ivoirienne valorise l'harmonie. La confrontation est évitée ; les critiques et les corrections sont souvent formulées avec douceur. Il n'est pas rare d'entendre « un petit peu » même en cas de désaccord, pour adoucir un refus. Il est important d'éviter de blesser autrui. Les manifestations de colère en public sont mal vues. De plus, les hommes ne doivent pas toucher les femmes (même par de simples caresses amicales) sans leur consentement. L'homosexualité est légale, mais très rare en public, et les mentalités sont conservatrices. Les visiteurs LGBTQ+ sont invités à faire preuve de discrétion (les marques d'affection en public sont de toute façon déconseillées).
Voyages LGBTQ+ : En Côte d'Ivoire, les relations homosexuelles ne sont pas poursuivies dans la sphère privée, mais les discussions publiques sur le sujet restent délicates. En tant que visiteur étranger, faites preuve de bon sens : évitez les rassemblements et les manifestations, s'il y en a. Soyez souriant et poli avec tout le monde, comme d'habitude ; ne cherchez pas à influencer les mentalités locales. En compagnie d'Ivoiriens libéraux, vous trouverez peut-être une certaine tolérance, mais en général, il est plus prudent d'agir avec discrétion.
Souvenirs et marchandage : Lors de vos achats, il est de coutume de marchander, sauf dans les magasins à prix fixe et les centres commerciaux. Commencez par une offre basse (environ 40 à 50 % du prix affiché) et négociez. Les vendeurs baisseront généralement leur prix, sauf si l'article est déjà très bon marché. Sur certains marchés, il est même d'usage de montrer son argent plutôt que d'annoncer le prix à voix haute ; observez d'abord les locaux. Comptez toujours soigneusement votre monnaie devant le vendeur : les vendeurs ambulants peuvent parfois rendre la monnaie incorrectement aux touristes s'ils sont distraits.
Pourboire : Le pourboire n'est pas obligatoire, mais apprécié. Au restaurant, il est de bon ton de laisser la monnaie (ou d'arrondir au millier supérieur). Les guides et les chauffeurs s'attendent généralement à un pourboire de 5 à 10 %. Si des porteurs transportent vos bagages à l'hôtel, un pourboire de 500 à 1 000 francs CFA est courant. Ne donnez pas d'argent ostensiblement, glissez-le discrètement.
En respectant ces quelques règles de savoir-vivre, vous ferez preuve de respect et vous vous attirerez la sympathie des Ivoiriens. Ces derniers sont réputés pour leur hospitalité : si vous êtes poli, curieux (sans être indiscret) et reconnaissant, vous serez chaleureusement accueilli et vous trouverez des sourires là où vous ne les attendez pas.
Fuseau horaire: La Côte d'Ivoire est à l'heure de Greenwich (GMT+0) toute l'année, sans changement d'heure. Cela signifie qu'il est à la même heure qu'à Londres (en hiver) ou qu'il y a cinq heures d'avance sur New York (heure de l'Est) en hiver.
Électricité: La tension standard est de 220 V, 50 Hz (comme dans la plupart des pays européens). Les prises sont généralement de type français (deux broches rondes). De nombreux hôtels disposent d'adaptateurs pour les prises américaines, mais il est conseillé d'en emporter un par précaution. Des coupures de courant peuvent survenir, mais elles sont moins fréquentes à Abidjan qu'en zone rurale. Dans les grands hôtels, la climatisation et l'éclairage fonctionnent généralement 24 h/24 et 7 j/7.
Eau: Il est plus sûr de boire de l'eau en bouteille (environ 300 à 500 kcal pour 1 à 1,5 litre). De nombreux Ivoiriens consomment également de l'eau en sachets (appelés « sachets d'eau »).bissapLes sachets d'eau filtrée en plastique, vendus partout (environ 200 XOF l'unité), sont généralement sans danger, mais certains voyageurs les jugent potentiellement risqués ; si vous avez l'estomac fragile, privilégiez les bouteilles. Évitez les glaçons dans vos boissons, sauf si vous êtes sûr de leur provenance.
Internet: Le Wi-Fi est courant dans les hôtels et les cafés, mais le débit peut varier. Si vous comptez sur la connexion, pensez à vous procurer une carte SIM locale avec données (les agences Orange proposent des forfaits prépayés avec une bonne couverture). La 4G est disponible dans toute la ville ; seules les zones reculées ou au nord peuvent être couvertes par la 3G ou la 2G. De nombreux bars et cafés du Plateau et de Cocody offrent un accès Wi-Fi gratuit (certains nécessitent une consommation ou un code auprès du personnel).
Santé : Abidjan compte plusieurs bons hôpitaux et cliniques avec du personnel anglophone (Clinique Farah, Polyclinique, CHU Cocody). Les pharmacies sont nombreuses – repérez les croix vertes. Elles proposent des médicaments de base (comprimés contre le paludisme, antibiotiques sur ordonnance, sachets de SRO). Emportez vos médicaments spécifiques, car les marques peuvent varier. Les hôpitaux d'Abidjan prennent bien en charge les urgences, mais en dehors de la ville, les soins médicaux sont limités. Une assurance voyage couvrant le rapatriement sanitaire est fortement recommandée. En cas d'urgence, rendez-vous aux urgences.service d’urgence) d’un grand hôpital ou appelez une ambulance (132).
Boutiques : Contrairement à certaines capitales africaines, de nombreux magasins à Abidjan proposent un large choix de marques internationales. Les supermarchés comme « Casino », « U Express » ou « Leader Price » (dans les centres commerciaux) vendent des articles de toilette, des en-cas et même des produits sans gluten. Cependant, les produits occidentaux peuvent coûter de 50 à 100 % plus cher. Parmi les produits locaux typiques à rapporter, on trouve la farine d'attiéké, les sandales à talons (très populaires) et les babouches (sandales).
Ambassades : Pour obtenir une assistance consulaire, notez l'adresse de l'ambassade de votre pays ou de l'ambassade la plus proche. Par exemple, l'ambassade des États-Unis se trouve à Cocody (Route de l'École Polytechnique) et celle du Royaume-Uni sur le boulevard Latrille, près du Plateau. En cas de perte de passeport, ces ambassades vous guideront dans vos démarches pour obtenir des documents de voyage d'urgence. Si votre pays n'est pas représenté, vous pouvez contacter l'ambassade d'un pays ami (l'Allemagne et la France aident souvent de nombreux Européens en urgence).
Lois et coutumes : Il est interdit de fumer à l'intérieur dans la plupart des lieux publics (cette interdiction est appliquée dans les hôtels et les restaurants). La législation sur les stupéfiants est très stricte : la possession ou le trafic de drogues illégales peut entraîner des décennies d'emprisonnement, et les autorités sont connues pour prononcer de lourdes peines pour de petites quantités. N'apportez aucun objet illicite. Ayez toujours votre pièce d'identité sur vous : la police est autorisée à vous contrôler et à vous demander une pièce d'identité ; les étrangers doivent être munis de leur passeport ou d'une copie certifiée conforme.
Lois LGBTQ+ : Les relations homosexuelles sont légales. Toutefois, afficher publiquement son homosexualité ou militer pour ses droits est un sujet délicat. Aucune loi ne protège explicitement les personnes LGBTQ+ contre la discrimination ; les couples homosexuels doivent donc rester discrets.
Heures d'ouverture : Les commerces et les administrations sont généralement ouverts du lundi au vendredi de 8h à 16h, avec une pause déjeuner de midi à 14h. Beaucoup ferment en milieu de journée. Les banques et les services officiels (comme les services d'immigration) respectent scrupuleusement ces horaires. Les restaurants et les bars restent ouverts tard (jusqu'à 23h ou minuit). Le week-end, les centres commerciaux et les supermarchés ouvrent vers 9h-13h et parfois de 16h à 20h (vérifiez les horaires spécifiques), mais les marchés et les vendeurs ambulants peuvent ouvrir plus tôt.
En quelques jours, vous pouvez découvrir les incontournables d'Abidjan et les attractions touristiques des environs. Voici des exemples d'itinéraires selon la durée du séjour :
Week-end de 2 jours à Abidjan : Jour 1 matin : Arrivée et installation à l’hôtel. Après-midi, découverte du Plateau à pied : visite de la cathédrale Saint-Paul, puis de la Pyramide, et enfin du Palais de la Culture (s’il est ouvert). Soirée : dîner dans un maquis à Marcory (aloco et poulet braisé) et sortie nocturne dans la Zone 4 (en option). Jour 2 : Matinée au Parc Banco (randonnée en forêt tropicale, pique-nique). Après-midi à Cocody : déjeuner dans un café, puis visite du Musée des Civilisations. En fin d’après-midi, excursion en bateau sur la lagune jusqu’à l’île Boulay. Dîner dans un bar sur un toit-terrasse (essayez le Café Ivoire au Plateau). Départ en fin de soirée ou le lendemain matin.
Focus sur Abidjan en 3 jours : Jour 1 : Visite du Plateau/Cocody (cathédrale, mosquée, musée, déjeuner à Ivoire). Jour 2 : Marchés et culture (visite du marché de Treichville, du marché Saint-Jean de Cocody, déjeuner à CAVA, visite d’une galerie d’art à Cocody). Soirée : vie nocturne ou détente à Marcory. Jour 3 : Excursion à Grand-Bassam (quartier colonial, boutiques d’artisanat, plage). Retour dans la nuit.
5 jours à Abidjan et ses environs : Jours 1 à 3 : Idem pour Abidjan. Jour 4 : Grand-Bassam (matinée dans le quartier colonial, après-midi plage, nuit à Bassam ou retour à Abidjan). Jour 5 : Excursion éco-touristique au Domaine Bini (randonnée matinale sur la lagune, dégustation de Feuilles d'Attiéké l'après-midi) ou excursion d'une journée à Assinie (plage et visite de la lagune). Si vous choisissez Assinie pour le jour 5, il vous faudra peut-être partir tôt pour prendre votre vol du soir. Autre possibilité : deux nuits, une à Bassam et une à Assinie (comptez le temps de trajet).
Côte d'Ivoire en 7 jours : Ce circuit permet de découvrir l'intégralité de la Côte d'Ivoire. Jours 1 à 3 : Abidjan. Jour 4 : Route vers Yamoussoukro (visite de la basilique et observation des crocodiles). Nuit à Yamoussoukro. Jour 5 : Départ pour Man (région montagneuse de l'ouest) ou Korhogo (région artisanale du nord). Jour 6 : Découverte des cascades de Man ou des marchés artisanaux de Korhogo. Nuit à l'hôtel. Jour 7 : Retour à Abidjan (long trajet en voiture ou vol retour depuis un aéroport local comme celui de Korhogo). Ce circuit couvre les principales régions, mais à un rythme soutenu. Si vous préférez les plages, passez les jours 4 à 6 à Assinie (avec une nuit) et évitez la région montagneuse.
Week-end (48 heures) : Programme très serré. Jour 1 : Arrivée dans l’après-midi, visite rapide de la ville (cathédrale, mosquée du Plateau). Dîner au maquis. Jour 2 : Excursion matinale à Grand-Bassam (demi-journée), retour, après-midi au parc Banco, shopping rapide au Plateau, départ en soirée.
Chaque itinéraire est conçu pour un transport privé ou loué afin d'optimiser les temps de trajet. Les transports en commun (bus, gbakas) sont plus économiques, mais rallongent considérablement les journées. Prévoyez des pauses : la circulation à Abidjan peut être épuisante, alors si possible, prévoyez des pauses à l'hôtel en milieu de journée. Quelle que soit la durée du séjour, alternez les activités prévues avec du temps libre pour flâner dans les marchés, faire une pause dans un café ou simplement admirer le coucher de soleil sur la lagune.
De nombreux visiteurs étendent leur voyage vers d'autres destinations ivoiriennes :
Voyages dans les pays voisins : Abidjan est une porte d'entrée vers le Ghana (Kumasi, Accra), le Burkina Faso (Ouagadougou) et le Libéria (Monrovia). Des vols réguliers relient Kumasi et Accra ; des bus desservent la frontière ghanéenne (de la gare d'Adjamé à Elubo). L'atmosphère cosmopolite du Ghana offre une comparaison intéressante (notamment pour la vie nocturne et l'histoire ferroviaire). De l'autre côté de la frontière, au Burkina Faso, Ouagadougou est une ville animée, réputée pour ses festivals de musique. Les voyages en voiture sont possibles avec prudence (vérifiez la situation sécuritaire actuelle).
En résumé, Abidjan est un point de départ idéal pour explorer la côte ouest-africaine, ses cultures désertiques ou ses forêts tropicales. Pensez simplement à vérifier les formalités de visa : un visa ghanéen est requis pour entrer au Ghana, par exemple. Les agences de voyages locales peuvent vous aider à organiser des excursions transfrontalières (visa à l'arrivée pour certains, visa à l'avance pour d'autres).
Avant de réserver votre vol, téléchargez l'application Yango et vérifiez votre compte. Ainsi, vous n'aurez aucun mal à trouver un taxi à votre arrivée. Apprenez au moins les chiffres de 1 à 10 et les formules de politesse de base en français : compter de l'argent et commander à manger vous facilitera grandement la tâche. Ayez toujours sur vous une carte avec l'adresse de votre hôtel en français (utile si le chauffeur de taxi ne parle pas anglais).
Une fois à Abidjan, voici quelques conseils pratiques : ayez toujours sur vous de la monnaie et des petites coupures pour les pourboires et les bus. Si un chauffeur de taxi n’a qu’un billet de 10 000 XOF, insistez pour qu’il vous rende la monnaie avec un billet d’une valeur supérieure ou descendez (10 000 XOF équivalent à environ 16 $ et le bus peut coûter seulement 1 000 XOF !). Gardez votre téléphone dans une poche intérieure ou un étui : les vols à l’arraché surviennent à tout moment, surtout aux feux rouges. Si vous visitez les marchés, voyagez léger : emportez seulement de l’argent et votre carte d’identité.
Erreurs courantes à éviter : Ne présumez pas que tout le monde parle anglais, même un peu. Ne mangez pas de salade crue dans la rue sans précaution. Ne montrez pas vos objets de valeur (appareil photo de luxe, bijoux en or) de façon ostentatoire dans la rue ou dans les bus. N'oubliez pas les horaires d'ouverture : de nombreux commerces sont fermés entre midi et 14 h. Suivez les conseils des habitants concernant les quartiers : si un policier ou un employé d'hôtel vous dit « évitez cette rue », écoutez-les.
Vivez pleinement votre expérience locale : engagez la conversation (en français ou même à l’aide d’applications de traduction) avec les commerçants ou les chauffeurs de taxi. N’hésitez pas à marchander, mais avec le sourire. “S’il vous plaît” Lors de votre commande, même à un étal de vendeur ambulant, dégustez un repas avec les doigts dans un maquis. Laissez-vous tenter par des en-cas de rue comme des beignets de cacahuètes ou du jus de coco.
Enfin, armez-vous de patience. Le rythme d'Abidjan peut sembler imprévisible : retards inattendus, klaxons de taxis, coupures de courant, voire contrôles de police. Mais armez-vous aussi de curiosité, car chaque imprévu est l'occasion d'une nouvelle anecdote. Et armez-vous de respect, pour la culture et les habitants. En cas de doute, faites comme eux : ils ralentissent le rythme à la nuit tombée et ont toujours de la monnaie sur eux.
Abidjan surprend souvent ses visiteurs : sous ses gratte-ciel et son trafic chaotique se cachent chaleur, résilience et charme. Vous repartirez avec des souvenirs de marchés animés, de saveurs riches et une connaissance nouvelle d’une région d’Afrique de l’Ouest que la plupart des touristes ignorent. C’est une ville en pleine floraison, encore méconnue du reste du monde, qui récompense les voyageurs qui s’aventurent au-delà des sentiers battus.
Profitez de votre voyage à Abidjan — dites “Bonne voyage!” et “Amusez-vous bien!”
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