Guide des marchés nocturnes de Taïwan : Meilleurs marchés, gastronomie et conseils

Guide des marchés nocturnes de Taïwan : Meilleurs marchés, spécialités culinaires et bons plans

Les marchés nocturnes de Taïwan sont de véritables trésors culturels qui animent les soirées de l'île. Issus des rassemblements dans les temples d'antan, ils offrent aujourd'hui un lieu festif où se mêlent histoire, gastronomie et convivialité. Ce guide propose des descriptions détaillées des plus grands marchés de Taipei (Shilin, Raohe, Ningxia, etc.), une sélection de spécialités de rue incontournables avec leurs noms et descriptions en chinois, ainsi que des conseils pratiques, du budget (la plupart des en-cas coûtent entre 30 et 100 NT$) aux bonnes manières.

Les marchés nocturnes de Taïwan sont bien plus que de simples stands de nourriture : ce sont de véritables centres culturels, profondément ancrés dans le quotidien. Trouvant leurs origines dans les rassemblements autour des temples de la dynastie Tang, ces marchés ont connu un essor considérable durant la période de croissance économique de Taïwan après la Seconde Guerre mondiale. D'ici 2025, Taïwan comptera des centaines de marchés nocturnes à travers toute l'île – environ 700 au total, dont une trentaine rien qu'à Taipei. Le plus grand marché nocturne de Taïwan, Shilin (士林夜市), abrite plus de 500 stands ; collectivement, des centaines de milliers de vendeurs ambulants y travaillent, employant près d'un demi-million de personnes. Des foules de tous âges et de tous horizons affluent vers ces marchés – « attirant toutes les classes sociales » – séduites par un mélange de couleurs, de sons et de saveurs.

Sur le plan économique, les marchés nocturnes sont un véritable moteur pour le petit commerce local. Un rapport de 2020 recensait plus de 315 000 étals de rue à Taïwan, presque tous gérés de manière indépendante. Le gouvernement finance même des programmes de recyclage pour réduire la consommation de plastique et protéger l'environnement. Aujourd'hui, les voyageurs qui visitent Taïwan vivent une expérience emblématique dans les marchés nocturnes : un mélange d'histoire et d'effervescence moderne, où la foule se mêle aux ruelles illuminées au néon, aux grillades crépitantes et aux tables communes. Ce guide vous fera découvrir cet univers : du contexte historique approfondi aux conseils pratiques pour les visiteurs, en passant par un tour des principaux marchés de Taïwan et une sélection de spécialités à ne pas manquer.

Table des matières

La riche histoire et l'évolution des marchés nocturnes de Taïwan

Les marchés nocturnes de Taïwan sont nés de la rencontre entre la tradition chinoise ancestrale et les nécessités de la modernité. À l'origine, des bazars nocturnes informels se formaient autour des temples sous les dynasties Tang et Song, où des colporteurs juchés sur des perches vendaient leurs marchandises jusque tard dans la nuit. À Taïwan, cet héritage des marchés de temples a perduré sous la dynastie Qing, mais le marché nocturne moderne, en tant que phénomène de masse, n'a pris forme qu'après la Seconde Guerre mondiale. À la fin des années 1940 et dans les années 1950, l'économie taïwanaise connaissait une transformation rapide. Les ouvriers migrants, travaillant dans les usines le jour, constituaient une nouvelle clientèle nocturne pour les vendeurs de « xiaochi » (小吃, « petits en-cas »). Ces vendeurs proposaient des mets de « banquet » abordables en format miniature – raviolis frits, nouilles braisées, petites omelettes aux fruits de mer – et un lieu de rencontre convivial après le travail. Cet essor populaire d'après-guerre était intimement lié au miracle économique taïwanais : la croissance des industries entraînait une augmentation du nombre de travailleurs, qui dépendaient désormais des repas bon marché proposés sur les marchés nocturnes.

Des rassemblements dans les temples aux institutions urbaines

Les temples ont été les premiers lieux d'attraction des marchés nocturnes. À Taipei et dans d'autres villes, bien avant l'arrivée de l'électricité, des vendeurs s'installaient chaque soir aux abords des temples pour servir les fidèles. Comme le souligne une rétrospective, des groupes informels de marchands ambulants s'attardaient après le coucher du soleil autour des sanctuaires locaux, une tradition qui s'est perpétuée à Taïwan. À l'inverse, dans les villes densément bâties d'après-guerre, les marchés nocturnes ont investi les rues autrefois empruntées par les véhicules. Le premier grand marché de Taipei, le marché nocturne de Shilin, a ouvert ses portes en 1899, sous l'occupation japonaise, mais c'est dans les années 1960 qu'ils ont véritablement pris leur essor. Les coins de rue et les ruelles se sont alors remplis d'étals vendant des en-cas et autres articles divers. On y trouvait de tout, du pudding au tofu au thé aux perles, s'adaptant ainsi aux besoins des actifs urbains. Au fil des décennies, ce concept de « festin ambulant » est devenu une institution urbaine emblématique.

Comment les changements économiques ont façonné les marchés nocturnes modernes

Dans les années 1960, les marchés nocturnes taïwanais se transformaient en véritables bazars. Les produits de grande consommation et les articles de cuisine commençaient à côtoyer les denrées alimentaires. La récession des années 1970 incita les exportateurs à écouler leurs stocks excédentaires sur le marché local, ce qui entraîna une prolifération de produits électroniques, de vêtements et de bibelots, évinçant ainsi certains herboristes et diseurs de bonne aventure. Dans les années 1980 et 1990, la prospérité croissante de Taïwan amena les chaînes de restaurants à s'installer dans les principaux marchés et des boutiques touristiques apparurent dans des quartiers comme Ximending. Parallèlement, les autorités intervinrent : des marchés réputés comme Shilin et Raohe furent déplacés dans des halles couvertes spécialement aménagées, tandis que les autorités réprimaient la contrefaçon et les étals non autorisés. Dans les années 2000, de nombreux marchés nocturnes étaient devenus des espaces mixtes, formels et informels, les municipalités délivrant des autorisations et instaurant même des heures de silence pour limiter les nuisances sonores.

Le rôle du gouvernement et du tourisme

À l'origine spontanés, de nombreux marchés sont aujourd'hui partiellement organisés par les autorités locales. Par exemple, les vendeurs doivent obtenir des permis et payer des taxes, et certains marchés prospères sont gérés par des comités. Malgré cette réglementation, l'ambiance reste conviviale : les étals sont souvent familiaux et le marchandage est rare. Ces dernières années, le gouvernement a également promu la culture des marchés nocturnes à l'étranger et à Taïwan, la cultivant comme un élément de l'identité taïwanaise. Les initiatives visant à réduire les déchets plastiques et les emballages alimentaires (y compris les subventions pour les bols compostables) témoignent d'une volonté de modernisation sans sacrifier la tradition. Le tourisme international a également laissé son empreinte : de nombreux grands marchés de Taipei s'adaptent désormais aux touristes étrangers avec des menus ou des panneaux en anglais, mais les efforts se poursuivent pour préserver l'authenticité des lieux.

Comprendre Xiaochi – Le cœur de la culture culinaire des marchés nocturnes

Un concept clé de la culture des marchés taïwanais est le xiaochi (小吃), littéralement « petites bouchées ». Contrairement aux « snacks » occidentaux, le xiaochi est composé de portions individuelles ou de petites assiettes conçues pour goûter à plusieurs mets plutôt que pour constituer un repas complet. Imaginez-les comme des mini-plats de rue gastronomiques : omelettes moelleuses aux huîtres (蚵仔煎), saucisses grillées au charbon de bois enrobées de riz gluant, bols fumants de vermicelles aux huîtres épais ou cubes de tofu fermenté – le tout servi pour quelques dollars seulement. Par définition, ces mets sont bon marché et conviviaux : on partage souvent plusieurs plats entre amis ou en famille autour de tables communes. Comme le remarque un auteur, les xiaochi des marchés nocturnes « offrent des versions économiques des mets de banquet », illustrant ainsi comment ces plats démocratisent l’accès à la nourriture. Les chefs peuvent utiliser des recettes ancestrales – l’omelette aux huîtres taïwanaise trouve ses racines dans la cuisine du Fujian – mais les servent dans de minuscules échoppes de bord de route, avec des tables en plastique.

En pratique, les xiaochi créent une égalité des chances : chauffeurs de taxi, étudiants, politiciens de passage… tous peuvent s’asseoir côte à côte sur un tabouret en métal pour déguster un bol de nouilles. De fait, les marchés nocturnes attirent toutes les classes sociales. L’atmosphère décontractée (on reste pieds nus, pas de places assises formelles) favorise les rencontres entre personnes de tous âges et de tous horizons. Sur le plan économique, les barrières à l’entrée sont faibles, permettant ainsi aux jeunes entrepreneurs comme aux retraités d’ouvrir un stand. Sur le plan social, les Taïwanais fréquentent souvent les marchés nocturnes en groupe – en amoureux, en famille, entre amis – ce qui encourage le partage et les échanges autour d’un repas. Ainsi, les xiaochi et la restauration sur les marchés nocturnes reflètent un esprit de convivialité : la nourriture est faite pour être savourée ensemble, en plein air, tard dans la soirée.

Guide complet des principaux marchés nocturnes de Taipei

Taipei compte à elle seule une douzaine de marchés nocturnes réputés. Chacun possède son propre caractère, ses spécialités et sa clientèle. Vous trouverez ci-dessous une présentation des marchés les plus connus de la ville :

Marché nocturne de Shilin – Le plus grand et le plus célèbre de Taïwan

 Shilin (士林夜市) est le marché nocturne emblématique de Taipei, parfois considéré comme le plus grand de tous. Il date de 1899, mais sous sa forme actuelle, il s'étend le long de deux rues parallèles près de la station de métro Jiantan. Comment s'y rendre : Le plus simple est d'emprunter la ligne rouge du MRT jusqu'à la station Jiantan (ou la station Shilin toute proche), à ​​deux pas de l'entrée du marché. (On peut aussi y accéder à pied depuis la gare centrale de Taipei par la ligne rouge, pour une promenade courte et agréable.) Mise en page: Shilin se divise en deux zones principales : une zone de vêtements et de marchandises ouverte en journée (secteur de Jihe Road) et une zone de restauration en soirée, située derrière l’école primaire JianGuo. En 2011, Taipei a également regroupé des centaines de vendeurs de nourriture dans un immense espace de restauration souterrain à proximité. Ainsi, les visiteurs peuvent faire la queue devant des dizaines de stands proposant des calamars grillés, des raviolis vapeur, du thé au lait et bien d’autres spécialités, sans avoir à affronter la pluie.

Aliments à essayer absolument : Shilin est une vitrine des classiques taïwanais. Ne partez pas sans avoir goûté aux escalopes de poulet frites (Hot-Star Chicken est une marque réputée), aux crêpes aux oignons verts et au tofu puant frit. Shilin est également célèbre pour son jus de fruits frais et thés aux perlesLes vendeurs proposent souvent des boissons préparées sur place. Le soir, vous trouverez des chariots illuminés grillant des rouleaux de printemps géants, des omelettes aux huîtres, de la soupe de côtes de porc et des brochettes. Un incontournable est pleurotes royales grillées badigeonné de beurre à l'ail, et lait de papaye (Un jus frais et crémeux). En dessert, essayez la glace pilée locale à la mangue ou au taro, ou les boules de mochi au sésame. Achats: En plus de la nourriture, le bazar de vêtements de Shilin vend des vêtements bon marché, des jouets et des bibelots, et fonctionne jusqu'à tard (22h-23h). Meilleure période pour visiter : Shilin est particulièrement fréquenté les vendredis et samedis soirs. Pour éviter l'affluence, venez plus tôt dans la soirée ou en semaine. Même tard le soir, les files d'attente aux stands de nourriture sont longues, mais avancent assez vite.

Marché nocturne de Raohe Street – L'expérience traditionnelle

Le marché nocturne de Raohe (饒河夜市) offre une ambiance un peu plus traditionnelle dans un espace réduit. S'étendant sur une étroite rue, le long de la rue Raohe dans le district de Songshan, il est situé juste à côté du temple Ciyou (慈祐宮). Raohe est plus petit que Shilin, mais « tout aussi riche en spécialités culinaires ». Comment s'y rendre : Prenez la ligne verte du MRT jusqu'à la station Songshan (également appelée Nanjing-Fuxing), puis marchez quelques minutes jusqu'à l'entrée du marché près du temple Ciyou.

Plats signature : Raohe est célèbre pour son 胡椒餅 (hújiāo bǐng), les brioches au porc poivré cuites dans un four en argile. En fait, avant même d'entrer dans le marché, vous verrez la longue file d'attente devant le stand de brioches au poivre de Fuzhou, où des vendeurs expérimentés enveloppent de la viande et des oignons verts dans de la pâte et les plaquent contre la paroi du four. petits pains au poivre (parfois appelés « brioches au poivre noir ») sont croustillantes à l’extérieur, juteuses à l’intérieur et valent bien l’attente. Parmi les autres spécialités de Raohe, on trouve une soupe de viande aux cinq épices et aux herbes, des brioches vapeur, des brochettes de fruits de mer grillés et, comme chez Shilin… tofu puant et des omelettes aux huîtres. Raohe possède également une vaste galerie marchande couverte abritant des centaines de petits cafés et de stands de rue.

Raohe contre Shilin : Pour une première visite, Raohe offre une ambiance plus authentique : les ruelles sont plus étroites et le brouhaha des vendeurs y est plus convivial. Shilin, en revanche, est plus touristique et tentaculaire. On y trouve plus de choix (vêtements, jeux, aire de restauration intérieure), mais la foule peut être étouffante. Le vieux temple et les lanternes lumineuses de Raohe lui confèrent un charme particulier. Si vous avez le temps, visitez les deux : Raohe est idéal pour une visite d'une ou deux heures, avec dégustations non-stop, tandis que Shilin mérite une demi-journée pour être exploré en profondeur.

Marché nocturne de Ningxia – Le préféré des locaux

Ningxia (寧夏夜市) est un petit marché rectangulaire du district de Datong, réputé pour ses saveurs authentiques. Souvent plus apprécié des Taïwanais que des touristes, Ningxia offre une atmosphère plus paisible que les grands marchés. Sur une ou deux rues, on trouve une multitude d'échoppes proposant des plats traditionnels. Les vendeurs installés ici depuis longtemps sont réputés pour leur savoir-faire exceptionnel. omelettes aux huîtresOn y trouve du tofu puant et un dessert unique à base de mochi frit. Il y a aussi du riz au lait taïwanais, des crêpes aux oignons verts et des raviolis géants en soupe. Comparé à Shilin, les prix à Ningxia sont plus abordables et les portions légèrement plus petites, ce qui incite à goûter aux spécialités de plusieurs stands. (Le personnel crie souvent « Nihao ! » aux personnes parlant mandarin ou distribue des menus en anglais.) Pourquoi on a l'impression d'être près de chez soi : Ningxia ouvre tôt (vers 17h) et ferme vers 23h. Situé sur un petit pâté de maisons, le restaurant se visite rapidement. De nombreux critiques gastronomiques taïwanais notent que 70 à 80 % de la clientèle de Ningxia est composée de locaux plutôt que de touristes étrangers. La cuisine y est excellente ; par exemple, le fameux escalopes de poulet frites Ils figurent régulièrement parmi les meilleurs marchés de Taipei. Si vous préférez une ambiance plus détendue que celle des immenses marchés, Ningxia mérite une visite en fin de soirée.

Huaxi Snake Alley – L'aventure exotique

Huaxi (華西街夜市), surnommé la Ruelle des Serpents, est le marché compact du district de Wanhua, situé près du temple Longshan. Datant des années 1950, il s'étend sur deux pâtés de maisons dans une rue piétonne. Ce qui fait la particularité de Huaxi, ce sont ses spécialités exotiques : autrefois, il était réputé pour ses stands proposant du sang de serpent et de tortue, de la soupe de cobra et même du vin de pénis de cerf. Nombre de ces mets insolites ont disparu ces dernières années, mais quelques restaurants spécialisés dans la « rue des serpents » subsistent. Le gouvernement a interdit les spectacles de mise à mort de serpents vivants dans les années 2000, et le dernier restaurant entièrement dédié aux serpents a fermé ses portes en 2018. Aujourd'hui, Huaxi abrite encore de minuscules échoppes vendant de la viande de serpent sautée ou de la soupe de tortue, ainsi que des plats plus classiques. (On y trouve également des stands proposant des soupes de nouilles aux fruits de mer frais, du fait de sa proximité avec le temple Longshan.) En 2019, le Guide Michelin a même décerné à Huaxi la distinction Bib Gourmand, témoignant de son statut culte en matière de cuisine de rue. Si vous avez l'âme aventurière, essayez un bol de soupe au vin de riz et au sang de serpent ou le serpent grillé ; sinon, les principaux attraits de Huaxi sont son ambiance et sa ruelle historique éclairée par des lanternes.

Ximending – Culture jeune et cuisine de rue

Ximending (西門町) n'est pas, à proprement parler, un marché nocturne au sens strict du terme, mais ce célèbre quartier piétonnier commerçant de Taipei figure souvent dans les guides des marchés nocturnes. Surnommé le « Harajuku » de Taipei, ou centre culturel des jeunes, Ximending s'anime à la nuit tombée, s'ouvrant sur des artistes de rue et des stands de nourriture. On y trouve des en-cas modernes et créatifs – biscuits au poivre, frites au fromage, gaufres à bulles – ainsi que la légendaire soupe de nouilles de riz Ah-Chung, près du Théâtre de la Maison Rouge. L'ambiance y est branchée et tendance. Pour les visiteurs, Ximending est un mélange de galerie marchande et de marché alimentaire à ciel ouvert. Il a moins l'atmosphère rustique des marchés de rue traditionnels, mais il est inclus dans cette liste car il reste animé tard dans la nuit et propose une grande variété de spécialités taïwanaises en un seul lieu.

Marché nocturne de Nanjichang – Un joyau caché pour les gourmands

Située au cœur du district de Zhongzheng, Nanjichang (南機場夜市) est un quartier à l'écart des sentiers battus, mais très apprécié des habitants. Son nom provient d'un ancien aéroport datant de l'époque japonaise (dans la zone dite « aéroport sud ») et son histoire remonte aux années 1980. À quoi s'attendre : Contrairement à Shilin ou Raohe, Nanjichang n'est jamais envahi par les touristes ni bruyant. Comme il n'y a pas de station de métro à proximité, la plupart des visiteurs arrivent en bus ou en scooter. La longue rangée d'échoppes souligne… cuisine taïwanaise traditionnelle: boulettes de riz en bouillon, riz gluant au poulet, soupe de bœuf braisé épicée et rouleaux de printemps géants. Parmi les spécialités, on trouve les ba-wan (boulettes de porc taïwanaises enrobées d'une pâte translucide) et pains plats au sésameEn effet, plusieurs stands ont été recommandés par le Guide Michelin pour des plats comme le poulet à l'huile de sésame et le tofu puant. Grâce à sa cuisine simple et ses prix bas, Nanjichang offre une expérience authentique de marché nocturne de Taipei. La clientèle est presque exclusivement locale : un guide indique 70 à 80 % de locaux contre 20 à 30 % de touristes. Les vendeurs sont ouverts tôt le matin et tard le soir (certains cuisiniers commencent à vendre dès l'après-midi), et le marché est rarement bondé. En bref, Nanjichang, c'est comme un voyage dans le temps, au cœur de la culture culinaire du vieux Taipei.

Marchés nocturnes incontournables en dehors de Taipei

En dehors de la capitale, chaque grande ville taïwanaise possède au moins un marché nocturne réputé :

  • Taichung – Fengjia (逢甲夜市) : L'un des plus grands marchés nocturnes au monde se trouve près de l'université Feng Chia, dans le district de Xitun. Il s'étend le long de la rue Wenhua et des rues adjacentes. Fengjia est particulièrement réputé pour ses spécialités culinaires originales (comme les pommes de terre au fromage et le thé aux perles au sucre brun) et son immense foule.
  • Tainan – Marché nocturne aux fleurs (花園夜市) : Situé à l'intersection des rues He-Wei et Hai-An, le marché nocturne aux fleurs est régulièrement élu parmi les meilleurs marchés de Taïwan. Ouvert uniquement les jeudis, samedis et dimanches soirs, il est réputé pour ses spécialités locales comme le pain cercueil (une tranche de pain grillé fourrée de soupe de viande) et les rouleaux de crevettes. On y trouve également des jeux de fête foraine et des stands de vêtements, en plus des stands de nourriture.
  • Keelung – Miaokou (廟口夜市) : Près du temple Dianji, à proximité du port de Keelung, ce marché a vu le jour lorsque les fidèles faisaient la queue pour se rendre au temple. Il compte une soixantaine d'étals proposant des plats à base de fruits de mer. Les spécialités de fruits de mer y sont légion. dingbiannao (Soupe de vermicelles aux huîtres), crabe au beurre, soupe épaisse d'anguille, tempura taïwanaise, et desserts glacés. Son nom, « Temple Mouth », fait référence à son lien avec le temple, et ses ruelles bordées de stands de nourriture sont animées tous les soirs.
  • Kaohsiung – Liouhe (marché nocturne de Liuhe) : Au cœur du district de Sinsing à Kaohsiung, Liouhe s'est développé dans les années 1950 sur un terrain vague appelé Dagangpu. Le soir venu, il se transforme en une galerie marchande piétonne animée. Les stands y proposent principalement des spécialités culinaires. plats chauds Des dizaines de petits stands proposent des grillades de steak et de fruits de mer. À Kaohsiung, ville tropicale et côtière, les douceurs glacées et les fruits de mer frais sont très appréciés. Liouhe est réputé pour ses soupes de nouilles au bœuf, ses plateaux de fruits de mer et ses brochettes de calamars grillés. Ce restaurant, qui cible les familles locales, offre une cuisine abordable dans un cadre plutôt ordonné.
  • Autres: Des villes comme Hualien (Dongdamen), Yilan (Luodong) et Kaohsiung (Ruifeng) proposent des marchés nocturnes qui méritent le détour. De nombreux marchés du sud sont ouverts tous les jours, tandis que ceux du nord sont généralement plus actifs le week-end. Consultez les horaires locaux : certains, comme celui de Tainan, n’ont lieu que certains soirs.

En résumé, presque chaque ville possède un marché central. Ceux situés hors de Taipei mettent généralement en avant les spécialités locales (par exemple, les fruits de mer grillés à Keelung, les omelettes aux huîtres à Tainan) et sont souvent moins fréquentés par les touristes internationaux. Si vous avez le temps, prévoyez des excursions : le marché Fengjia de Taichung pour ses spécialités locales, les marchés des temples de Tainan pour la culture et ceux de Kaohsiung pour son ambiance tropicale.

Le guide ultime des marchés nocturnes

La cuisine de rue taïwanaise offre un choix immense. Voici quelques catégories de plats emblématiques à ne pas manquer, dont beaucoup se trouvent sur les marchés nocturnes :

Plats traditionnels taïwanais à essayer absolument

  • Tofu puant (臭豆腐) : Le fameux tofu fermenté de Taïwan, frit jusqu'à ce qu'il soit croustillant et servi avec du chou mariné et de la sauce chili. Son goût est prononcé pour certains, mais il est adoré par beaucoup. À noter que « tofu puant » Le tofu se prête à différentes préparations : frit, cuit à la vapeur ou même mijoté. Sur les marchés, la version frite est courante : des cubes de tofu noircis à l’extérieur et crémeux à l’intérieur. Les vendeurs proposent souvent des variétés douces (moins odorantes) ou très relevées. À Raohe ou Shilin, vous verrez des acheteurs ajouter des cuillerées d’ail et de piment. (Anecdote : selon les experts, plus l’odeur est forte, plus le tofu est savoureux.)
  • Omelette aux huîtres (蚵仔煎) : Une crêpe salée aux œufs et aux huîtres, l'une des spécialités taïwanaises. Préparée avec une pâte à base d'œufs et de fécule de patate douce, elle est garnie de petites huîtres du Pacifique et souvent nappée d'une sauce aigre-douce. On peut parfois la demander plus épicée. Sa texture est moelleuse et fondante, et son goût est riche. Elle est souvent agrémentée de coriandre fraîche ou de piment.
  • Boulette de viande taïwanaise (Ba-Wan, 肉圓) : Un gros ravioli gélatineux farci de porc et de pousses de bambou, servi dans une sauce épaisse aigre-douce. Sa texture est gluante. On trouve d'excellents stands de ba-wan à Nanjichang et dans d'autres marchés locaux.
  • Xiao Long Bao (raviolis à la vapeur) : Bien qu'originaires de Shanghai, les raviolis à la vapeur sont omniprésents sur les marchés nocturnes comme Raohe ou Shilin. Ce sont de délicats petits pains cuits à la vapeur, farcis de porc et de bouillon chaud ; il est préférable de les déguster rapidement pour que le bouillon ne refroidisse pas.
  • Pain cercueil Spécialité de Tainan : une épaisse tranche de pain grillé évidée et garnie comme une soupe, souvent de potage au poulet ou aux fruits de mer. Elle doit son nom à sa forme de boîte, qui rappelle celle d’un cercueil. Crémeuse et consistante.
  • Lu Rou Fan (riz au porc braisé) : Poitrine de porc hachée braisée à la sauce soja, servie sur du riz. Les vendeurs ambulants la proposent dans de petits bols : un plat réconfortant et omniprésent.

Tofu puant – Différentes préparations

Fidèle à son nom, tofu puant Il s'agit de tofu fermenté à l'odeur forte. Les vendeurs proposent différentes variantes : Frit : On le trouve surtout sur les marchés nocturnes. Le tofu est fermenté, puis frit jusqu'à ce qu'il soit bien doré. Un côté est croustillant (généralement côté peau) et l'autre est moelleux.
Grillé/Cuit à la vapeur : Certains étals nocturnes, notamment à Gongguan ou sur les marchés locaux, peuvent griller ou cuire à la vapeur le tofu pour en atténuer l'odeur. Braisé: Moins courant, mais dans certains endroits, on fait mijoter du tofu dans un ragoût.
Les saveurs diffèrent : le tofu frit a un goût de noisette, tandis que le tofu braisé est plus doux et plus savoureux. Le tofu puant taïwanais est souvent servi avec du chou mariné épicé et une sauce soja-ail. Conseil clé : Si vous ne parlez pas chinois, vous pouvez généralement repérer l'étal grâce à l'arôme qui s'en dégage : suivez votre nez jusqu'aux gros cubes de tofu noircis !

Fruits de mer et grillades

Compte tenu de la situation insulaire de Taïwan, les fruits de mer sont omniprésents :

  • Calamars grillés : Presque tous les marchés nocturnes proposent des stands où l'on fait griller des calamars entiers à la flamme. On peut les acheter aplatis ou coupés en tranches. Ils sont badigeonnés de sauce aigre-douce ou épicée pendant la cuisson.
  • Petits poissons ou crevettes grillés : Souvent vendus grillés sur des brochettes ou dans un cornet en papier.
  • Crabes et crustacés : Sur les marchés côtiers comme Keelung ou Kaohsiung, les pattes de crabe grillées au beurre ou les palourdes en demi-coquille sont très appréciées.
  • Petits pains frits au poisson : Du poisson haché façonné en galettes ou en petits pains et frit ; une spécialité de Shilin.
  • Fruits de mer froids : À Miaokou, vous trouverez des moules cuites à la vapeur ou du sashimi le soir – une exception à la norme qui ne propose que des moules frites ou grillées.

Friandises et desserts

  • Bubble Tea Sans doute la boisson la plus célèbre de Taïwan. Inventé au début des années 1980 à Taichung, le bubble tea (aussi appelé boba tea) mélange un thé noir ou vert corsé avec du lait ou du sirop de fruits et des perles de tapioca moelleuses (« boba »). On en trouve des dizaines de saveurs sur presque tous les étals des marchés nocturnes. Goûtez le classique. thé au lait perlé Il existe aussi des versions fruitées comme la mangue ou le fruit de la passion. Les boutiques de bubble tea proposent généralement différents niveaux de glace et de sucre. L'idéal est de le déguster avec la paille extra-large, qui permet de bien mélanger les perles de tapioca à la boisson.
  • Glace pilée Un dessert glacé à base de glace pilée, généreusement garni de nappages sucrés. On le trouve couramment dans les stands de desserts ambulants. La glace pilée à la mangue (morceaux de mangue fraîche et lait concentré) et la glace pilée à la gelée d'herbe sont très appréciées.
  • Mochi et boules sucrées : Les vendeurs préparent des mochis (beignets de riz gluant) sur place. Vous pourriez en trouver. rouleau de crème glacée aux cacahuètes: des éclats de cacahuètes croquantes enveloppés dans une feuille de pâte à nems avec de la glace pilée – une invention typiquement taïwanaise.
  • Lait de soja et pudding : À Raohe et sur d'autres marchés, vous trouverez des stands vendant du lait de soja chaud ou glacé et du pudding de tofu mou (douhua) garni de sirop ou de cacahuètes, surtout par temps frais.

Options végétariennes et diététiques

Bien que les marchés nocturnes soient réputés pour leurs viandes et fruits de mer, on y trouve aussi des options végétariennes et adaptées à d'autres régimes alimentaires. Cherchez les stands qui en proposent. sautés végétariens, du riz gluant frit aux légumes, ou des panneaux pour amidon nature De nombreux marchés proposent des stands de bubble tea et de jus de fruits pour une collation sans viande. On y trouve souvent du tofu frit (végétarien), des brioches vapeur fourrées aux légumes ou du pudding de patate douce taïwanais. En cas de doute, montrer les photos des stands (menus illustrés) suffit généralement ; la plupart des commerçants acceptent volontiers les demandes simples comme « sans viande ».

Prix ​​du marché nocturne et planification budgétaire

L'un des principaux atouts des marchés nocturnes est leur prix abordable.

  • Prix ​​typiques : La plupart des en-cas coûtent entre 30 et 100 NT$ (environ 1 à 3 USD). Par exemple, un petit pain au porc et au poivre (hújiāo bǐng) chez Raohe coûte environ 50 NT$. Un bol de nouilles aux huîtres ou de riz au porc braisé coûte entre 50 et 80 NT$. Les escalopes de poulet frites coûtent entre 60 et 80 NT$. En pratique, prévoyez un budget d'environ 100 à 150 NT$ par personne pour déguster plusieurs plats. Il est courant de partager différents petits plats entre amis.
  • Espèces ou cartes : Presque tous les étals de marché n'acceptent que les espèces. Les visiteurs étrangers doivent se munir d'une somme importante en dollars taïwanais (NT$). On trouve souvent des distributeurs automatiques de billets ou des banques à proximité des grands marchés. Quelques zones commerçantes modernisées (comme l'aire de restauration de Shilin) ​​acceptent parfois les portefeuilles électroniques (EasyCard, LINE Pay), mais cela reste exceptionnel. Les cartes de crédit sont rarement acceptées sur les petits stands.
  • Que faut-il emporter ? Un budget confortable se situe entre 1 000 et 1 500 NT$ par personne si vous prévoyez de goûter plusieurs plats et d'acheter un ou deux souvenirs. Si vous ne faites que goûter quelques spécialités, 500 NT$ vous permettront de vous régaler (par exemple, avec du poulet frit, un jus de fruits frais et un dessert). Prévoyez toujours un peu d'argent liquide pour les en-cas ; la petite monnaie taïwanaise facilite le partage des frais. Faites attention à votre portefeuille : les pickpockets sont toujours possibles dans les lieux fréquentés, mais les vols sont rares.

Informations et conseils pratiques pour les visiteurs

  • Heures: La plupart des marchés nocturnes ouvrent vers 17h-18h et ferment vers 23h-minuit. Rares sont ceux qui restent ouverts après minuit. Le week-end, certains stands ouvrent encore plus tôt. Consultez les programmes locaux pour connaître les horaires exacts : par exemple, Raohe est généralement ouvert de 17h à 1h du matin tous les jours, tandis que Ningxia et Shilin ferment généralement vers minuit en semaine et entre 1h et 2h du matin le week-end.
  • Quand y aller : Pour éviter les foules les plus denses, il est conseillé d'arriver juste après l'ouverture, vers 17h30-18h. Les jours de semaine sont généralement moins fréquentés que les week-ends. À Taipei, les marchés sont les plus fréquentés les vendredis et samedis soirs. Pendant les grandes fêtes (Nouvel An chinois, Fête des Lanternes), les marchés peuvent être exceptionnellement bondés, voire partiellement fermés ; il est donc recommandé de se renseigner sur les horaires locaux si vous voyagez durant cette période.
  • Comment s'y rendre : Les marchés nocturnes de Taipei sont majoritairement accessibles en métro et en bus. Shilin (ligne rouge), Raohe (ligne verte) et Ximending (ligne bleue, station Ximen) sont tous situés à proximité de stations de métro. Certains, comme Ningxia, nécessitent un court trajet en bus. Les taxis et les VTC (Uber ou applications locales) sont nombreux et relativement bon marché. Les scooters sont omniprésents ; si vous êtes à l'aise en scooter, vous pouvez en louer un pour vous déplacer rapidement d'un marché à l'autre et découvrir des stands plus excentrés. Le stationnement étant limité près des principaux marchés, les transports en commun sont généralement plus pratiques.
  • Ce qu'il faut apporter : Voyagez léger. Un petit sac à dos ou un sac bandoulière est idéal pour manger les mains libres. Emportez un chargeur de téléphone portable et des mouchoirs ou des serviettes en papier (certains stands en vendent, mais pas tous). Portez des vêtements et des chaussures confortables : vous serez souvent debout et devrez descendre des trottoirs. Un parapluie est conseillé en cas de pluie (de nombreux marchés sont en plein air). Enfin, munissez-vous d’une EasyCard (carte de transport prépayée taïwanaise) : même si vous payez en espèces, l’EasyCard permet d’accélérer les déplacements et fonctionne parfois aux distributeurs automatiques modernes.
  • Sécurité: Taïwan est une destination très sûre pour les voyageurs. Les crimes violents y sont rares. Les précautions habituelles s'appliquent : gardez un œil sur vos affaires dans la foule et évitez de transporter des objets de valeur dans vos poches arrière. Les stands de nourriture sont très fréquentés et généralement propres, mais une petite vérification (par exemple, recherchez des contenants transparents et des stands animés) est conseillée. La cuisine de rue est généralement préparée à la commande avec des produits frais. En résumé, les voyageurs solitaires comme les familles trouveront les marchés nocturnes tout à fait sûrs ; l'atmosphère y est conviviale et chaleureuse.

Conseils sur l'étiquette et la culture des marchés nocturnes

Pour profiter des marchés dans le respect des coutumes locales, observez-les :

  • File d'attente : Soyez patient et faites la queue poliment, surtout aux stands les plus fréquentés. Doubler est considéré comme impoli. S'il y a de la queue, placez-vous en fin de file et attendez votre tour : c'est la règle tacite à Taïwan, même en l'absence de barrières.
  • Manger: Il est courant d'apporter son repas ou de s'asseoir à une table commune. À Taïwan, il est poli de finir sa commande ; le gaspillage est mal vu. Vous verrez peut-être des gens manger debout ou accroupis aux comptoirs – c'est tout à fait normal. Lorsque vous avez terminé, laissez la place au client suivant.
  • Photographie: En général, prendre des photos d'étals vides ou de plats ne pose aucun problème. Si vous souhaitez photographier un vendeur ou une personne, il est poli de demander la permission au préalable (« 可以拍張照片嗎? »). Les vendeurs sont généralement ravis de se faire photographier leurs plats. Évitez d'utiliser un flash trop puissant sur les visages ; dans une ambiance tamisée, le flash peut effrayer les gens. N'hésitez pas à immortaliser vos plats : les Taïwanais sont très fiers de leur cuisine et beaucoup s'attendent même à ce que leurs clients la partagent sur les réseaux sociaux.
  • Langue: La plupart des commerçants parlent un peu mandarin ou taïwanais ; peu parlent anglais. Cependant, les menus comportent souvent des photos ou des plats bilingues. On peut généralement se faire comprendre en montrant le nom d’un plat du doigt ou simplement en le présentant. Les vendeurs les plus à l’aise avec la technologie utilisent parfois une application de traduction. Un sourire et quelques mots suffisent généralement. xièxiè Dire (« merci ») en mandarin suffit amplement à les charmer.
  • Politesse: Les Taïwanais sont généralement polis. Dire « 謝謝 » (xièxiè) en recevant votre plat est apprécié. Refuser un échantillon proposé ou faire preuve de patience si un vendeur se trompe dans votre commande contribuera à des échanges harmonieux. Les marchés nocturnes sont animés, mais il est déconseillé de marchander bruyamment : les prix y sont fixes, au niveau de la rue.

Considérations saisonnières et événements spéciaux

  • Météo: Le climat taïwanais influence les marchés nocturnes. Le printemps (mars-mai) et l'automne (octobre-novembre) offrent les soirées les plus agréables (chaudes mais sèches). L'été (juin-août) peut être très chaud et orageux ; les pluies de la saison des typhons peuvent parfois inonder les marchés. En cas de fortes pluies, de nombreux marchés se réduisent (certains stands ferment plus tôt) et la fréquentation diminue. Si vous visitez Taïwan en été, prévoyez des vêtements imperméables et attendez-vous à une forte humidité. Les nuits d'hiver (décembre-février) peuvent être fraîches, et les stands proposent parfois du thé au gingembre chaud ou des soupes épaisses ; la fréquentation reste généralement la même quelle que soit la température, mais les orages peuvent entraîner la fermeture anticipée des marchés.
  • Fêtes : Lors des grandes fêtes, des marchés nocturnes éphémères fleurissent. Par exemple, à Taipei, pendant la Fête des Lanternes (fin d'hiver), des marchés thématiques s'installent au bord de la rivière, et à Taipei, pour la Fête de la Lune (milieu d'automne), on trouve des marchés de mouton grillé lors des froides soirées d'hiver. Les foires des temples locaux proposent souvent des stands de nourriture pendant les fêtes (par exemple, au temple Longshan au printemps). Consultez les calendriers des événements locaux : certains marchés organisent des concours culinaires, des compétitions de mangeurs de tofu ou des spectacles culturels, ajoutant une touche festive à l'ambiance.
  • Saison touristique : La haute saison touristique à Taïwan (été et Nouvel An chinois) entraîne une forte affluence sur les marchés de Taipei. Si vous préférez une ambiance plus locale et moins fréquentée par les touristes, privilégiez les petits marchés en semaine ou explorez ceux des villes moyennes (Keelung, Tainan).

Guide comparatif des marchés nocturnes

Face à une telle profusion d'options, comment choisir ? Voici des comparaisons rapides basées sur les priorités des voyageurs :

  • Idéal pour les fruits de mer : Dirigez-vous vers le nord ou vers le sud. Keelung Miaokou est réputée pour ses plats de fruits de mer frais. Liouhe de Kaohsiung On y trouve également de nombreux étals de fruits de mer. À Taipei, Raohe et Shilin proposent de bons stands de calamars et de poissons, mais les plus belles prises proviennent généralement des villes portuaires.
  • Idéal pour les visiteurs qui viennent pour la première fois : Shilin est le plus grand marché, avec une immense variété de produits. Raohe offre une expérience authentique de marché local. Les deux marchés sont bien indiqués en anglais et accueillants pour les touristes. Si c'est votre première visite, nous vous conseillons de découvrir un grand marché de Taipei (Shilin) ​​et un marché spécialisé emblématique (comme Raohe pour ses brioches au poivre).
  • Les moins fréquentés : Pour éviter la foule, choisissez des marchés plus petits ou plus anciens. Nanjichang Il est rarement bondé, même le week-end. Six Night Market (Ouvert du jeudi au dimanche) est relativement calme. De nombreux marchés de taille moyenne (comme la rue Yizhong à Taichung) sont également plus détendus que les immenses marchés de Taipei.
  • Touriste contre local : Pour une expérience authentique, évitez les stands les plus connus, souvent étiquetés « spécialités touristiques ». Privilégiez les ruelles étroites et les files d'attente de restaurants taïwanais. Comparaison entre Shilin et Raohe : Shilin compte davantage de boutiques de souvenirs et de visiteurs internationaux, tandis que Raohe est plus fréquentée par les familles locales. La région de Ningxia est réputée pour sa population locale à 75 % (d'après les avis des visiteurs). Conseil d'initié : demandez à un collègue taïwanais ou consultez un forum de voyage dédié à Taïwan pour découvrir des adresses confidentielles et à jour, loin des sentiers battus.

Comment éviter les pièges à touristes

Même sur les marchés modestes, il est bon d'être avisé :

  • Stands hors de prix : Sur chaque marché, il y a quelques étals qui gonflent les prix pour les étrangers (avec des panneaux en anglais ou des mentions « recommandé par le Guide Michelin »). Observez plutôt où se forment les files d'attente locales : en général, la foule connaît les meilleurs prix. Une longue file est souvent gage de qualité. et prix équitable.
  • Qualité contre quantité : Méfiez-vous des circuits touristiques nocturnes « à volonté » ou des stands proposant une grande variété de plats de piètre qualité. Il est préférable de goûter un seul plat à la fois. Évitez également les « combos à emporter » emballés dans du plastique et vendus près des sorties ; il s’agit souvent de plats réchauffés.
  • Favoris locaux : Demandez (ou faites une recherche sur Google) les noms des stands emblématiques. Par exemple, « Ah-Chung » pour les nouilles à Ximending, ou « Hot-Star » pour le poulet à Shilin. De nombreux marchés ont un ou deux points de repère connus des locaux. Demandez des recommandations à vos amis taïwanais ou consultez des blogs culinaires réputés pour les trouver.
  • Marchés du soir vs. marchés de jour : À Taipei, il existe des marchés de jour et de nuit distincts. Attention à ne pas les confondre. Si un guide mentionne le « marché nocturne de Taoyuan », assurez-vous qu'il se déroule après la tombée de la nuit, et non le matin. Il existe également des marchés saisonniers ou de week-end (par exemple, le marché nocturne de Linjiang Street le week-end).
  • Filtres de santé : Si vous avez des restrictions alimentaires, soyez attentif aux méthodes de cuisson. Les stands de tofu puant peuvent utiliser de l'huile végétale ou du saindoux pour la cuisson ; les grillades de fruits de mer peuvent utiliser des sauces contenant du glutamate monosodique. La fraîcheur est généralement au rendez-vous, mais si vous avez des doutes, pensez à désinfecter les tables de pique-nique avant de vous asseoir (certains marchés mettent désormais à disposition des distributeurs de lingettes désinfectantes).

En restant un peu au plus près des locaux, vous profiterez du charme authentique et du meilleur rapport qualité-prix de la cuisine de rue taïwanaise.

Marchés nocturnes et culture des temples

À Taïwan, temples et marchés nocturnes sont depuis longtemps intimement liés. Autrefois, les fêtes des temples attiraient les foules en soirée, suivies par les vendeurs ambulants. Aujourd'hui, de nombreux marchés jouxtent des temples vénérables. Par exemple, le marché nocturne de Raohe entoure littéralement l'entrée du temple Songshan Ciyou, et celui de Keelung Miaokou était à l'origine un lieu de rassemblement pour les fidèles. À Taipei, le célèbre quartier du temple Longshan, à Wanhua, abritait autrefois plusieurs marchés, dont Huaxi (l'Allée des Serpents), qui s'est développée à proximité. Cette proximité n'est pas le fruit du hasard : les foires et les pèlerinages garantissaient un flux constant de visiteurs la nuit. Même aujourd'hui, on trouve souvent des étals de marchés nocturnes aux abords des temples, notamment pendant les fêtes ou après les offices du soir.

  • Marchés actuels des temples : Quelques exemples modernes : Marché nocturne de Wenhua à Chiayi Le marché nocturne se tient dans l'enceinte du temple les jeudis, samedis et dimanches, proposant des dango mitarashi et du tofu puant. Le quartier du temple Longshan à Taipei abrite encore des stands vendant des en-cas comme la soupe de tortue aux herbes. Attention cependant : de nombreux marchés nocturnes ont été déplacés d'un pâté de maisons pour des raisons de circulation. Néanmoins, la tradition perdure : gastronomie et religion s'entremêlent, et vous pourriez déguster des pâtisseries aux graines de lotus près d'une cloche de temple. Lors de votre visite, vous pourrez même faire un détour par un temple pour brûler de l'encens ou admirer l'art sacré ; cela fait partie intégrante du patrimoine culturel dont sont faits les marchés nocturnes.

L'avenir des marchés nocturnes de Taïwan

Avec la modernisation de Taïwan, les marchés nocturnes évoluent. Ces dernières années, le gouvernement a entrepris des efforts pour embellir et rénover ces zones. Certaines allées traditionnelles ont été déplacées vers des halles couvertes plus propres, avec des places assises fixes. Les organisateurs s'efforcent de préserver la culture tout en améliorant les normes d'hygiène. Par exemple, les marchés de Shilin et de Raohe imposent désormais un emballage uniforme et interdisent de fumer à proximité des aliments. Des initiatives environnementales sont également en cours : réduction des plastiques à usage unique et promotion des ustensiles compostables dans des dizaines de marchés.

Dans le même temps, le tourisme international a fait connaître la culture des marchés nocturnes taïwanais au monde entier. Les circuits touristiques et les réseaux sociaux mettent souvent en avant ces marchés, ce qui représente à la fois des opportunités et des défis. Certains vendeurs ont commencé à s'adapter aux étrangers en proposant des menus en anglais et des terminaux de paiement par carte bancaire. D'autres expérimentent de nouvelles spécialités fusion pour intriguer les visiteurs. Pourtant, de nombreux Taïwanais âgés craignent que la « revitalisation » des marchés ne les vide de leur âme, remplaçant les petits commerces familiaux par des chaînes de magasins.

Pour l'avenir, la durabilité et l'authenticité sont au cœur des débats. Les marchés resteront-ils ouverts tard et informels, ou deviendront-ils des « places nocturnes » réglementées ? Les premiers signes sont mitigés. De nouveaux mégamarchés comme Jin-Zuan à Taichung (récemment le plus grand de Taïwan) intègrent des designs modernes, tout en reproduisant des étals traditionnels. En fin de compte, la survie des marchés nocturnes taïwanais dépendra peut-être de l'équilibre entre modernité et tradition. Après tout, la passion des vendeurs locaux et l'affluence quotidienne des gourmands ont permis à ces marchés de perdurer pendant des décennies. Comme l'a dit un observateur : à Taïwan, une « culture ancestrale s'est hybridée » à chaque coin de rue, et chaque marché est un chapitre vivant de cette histoire.

Conclusion – Votre aventure au marché nocturne vous attend

Les marchés nocturnes de Taïwan sont un véritable patchwork de saveurs et d'histoire, à ne pas manquer. Des temples illuminés de Wanhua aux auvents néon de Taichung, chaque étal raconte une histoire. Grâce à ce guide – coutumes, spécialités, conseils et points de comparaison – même un visiteur novice peut explorer ces marchés en toute confiance. N'oubliez pas l'essentiel : prévoyez du liquide, partagez vos plats et laissez-vous envoûter par chaque nouvelle odeur. Engagez la conversation (un sourire et un « xie xie » suffisent souvent) ou observez discrètement les vendeurs affairés à confectionner leurs créations. Que vous soyez à la recherche de croquettes de poulet croustillantes, d'une soupe de serpent exotique ou d'un jus de canne à sucre rafraîchissant, les marchés vous réservent à la fois réconfort et surprises.

Avant tout, abordez le marché de nuit avec un cœur ouvert. C'est le lieu de rencontre des Taïwanais pour manger et se détendre. Chaque visite est à la fois un festin et une immersion culturelle. En dégustant une omelette aux huîtres ou en savourant un bol de brioche au poivre, vous découvrirez non seulement des ingrédients, mais aussi des décennies de tradition. Plongez-vous dans l'ambiance et laissez-vous emporter par l'énergie chaleureuse et vibrante de ce marché pour une odyssée culinaire inoubliable. Votre aventure nocturne vous attend – savourez chaque bouchée !

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