Les plus grands bazars et souks du monde

Les plus grands bazars et souks du monde

Depuis toujours, les voyageurs trouvent dans les bazars et les souks une porte d'entrée vers le cœur de la culture et de l'histoire d'une région. Ces marchés tentaculaires – du Kapalıçarşı (Grand Bazar) d'Istanbul à la place Djemaa el-Fna de Marrakech – sont de véritables mosaïques vivantes de la vie locale, où épices fraîches, textiles tissés à la main, bijoux étincelants et viandes grillées se mêlent sous dômes anciens ou à ciel ouvert. À Istanbul, par exemple, le Grand Bazar s'étend sur quelque 61 rues couvertes et compte plus de 4 000 boutiques, attirant jusqu'à 400 000 visiteurs par jour. En flânant dans ces lieux – souvent situés sur les anciennes routes commerciales de la Route de la Soie – le voyageur perçoit la convergence du commerce, de la gastronomie et de la vie communautaire. Ce guide promet la carte la plus complète des souks du monde : histoire et définitions, typologies de marchés, profils détaillés des bazars emblématiques (et ce qu’il faut y acheter), techniques de négociation expertes, logistique d’expédition des achats, ainsi que des conseils adaptés aux familles, éthiques et d’accessibilité.

Qu'est-ce qu'un bazar, un souk et un marché ?

Les mots « bazar », « souk » et « marché » désignent tous des centres de commerce, mais leurs nuances révèlent des aspects historiques et régionaux. Bazar vient du persan bāzār, qui signifiait à l'origine place du marché publique ou quartier commerçant. Ce terme est entré dans les langues européennes par l'intermédiaire de l'italien au XVIe siècle. Historiquement, il désigne un marché couvert ou un quartier de boutiques, notamment en Asie centrale et occidentale. Souk (arabe sūq) signifie également place du marché, souvent à ciel ouvert et située au cœur d'une ville du Moyen-Orient. En espagnol et en portugais, mercado désigne un marché ou une halle à ciel ouvert. À travers l'Asie, des termes comme haat (Inde/Bangladesh) ou pasar (Malaisie/Indonésie) renvoient à un concept similaire.

Ces marchés sont bien plus anciens que le tourisme moderne. Nombre d'entre eux sont nés des caravansérails qui jalonnaient autrefois les routes commerciales. Le long de l'ancienne Route de la Soie – un vaste réseau reliant la Chine à Rome – les marchands échangeaient soie, épices, porcelaine et idées lors de leurs passages dans les comptoirs. Aujourd'hui encore, les marchés qui bordent ces routes sont de véritables carrefours culturels. Par exemple, le système historique des bazars persans a connu son apogée sous les Safavides (XVIe-XVIIIe siècles), tandis que les sultans ottomans ont établi des bedestens (bazars couverts) à Istanbul, au Caire et ailleurs.

Au fil des siècles, les bazars ont évolué. Les marchés médiévaux et du début de l'époque moderne étaient autant des lieux de rencontre sociale que des centres commerciaux, des points de ralliement pour les guildes et les caravanes. Aux XXe et XXIe siècles, de nombreux bazars se sont partiellement modernisés : certains souks à ciel ouvert proposent désormais des caisses automatiques, et des marchés couverts peuvent même abriter des centres commerciaux. Néanmoins, les styles traditionnels perdurent souvent. L'UNESCO reconnaît des places comme la place Jemaa el-Fna de Marrakech comme patrimoine culturel immatériel, et le Grand Bazar d'Istanbul est encore parfois considéré comme l'un des premiers « centres commerciaux » au monde. Comprendre cette évolution permet aux voyageurs de percevoir les bazars comme des musées vivants du commerce, où les traditions ancestrales côtoient les prix numériques.

Comment les marchés mondiaux sont catégorisés (taxonomie)

Tous les marchés ne se ressemblent pas. Une manière pratique de les appréhender est de les classer par forme et par spécialité. D'un côté, on trouve les bazars couverts : de véritables labyrinthes de ruelles sous des voûtes de briques ou de bois. Citons par exemple le Grand Bazar d'Istanbul et le Khan el-Khalili du Caire. Ces bazars se sont souvent développés dans les capitales ou les villes carrefours. À l'inverse, les marchés à ciel ouvert (agoras, piazzas ou pasars) s'étendent sur des places ou dans des pavillons ouverts (comme la Boqueria de Barcelone ou le bazar de Chandni Chowk à Delhi). De nombreuses villes possèdent des marchés nocturnes (courants en Asie) qui n'ouvrent qu'à la tombée de la nuit, comme le marché Shilin de Taipei ou le marché Rod Fai de Bangkok ; on y trouve une profusion de cuisine de rue et de spectacles.

Un autre axe est la spécialisation par produit. Historiquement, les commerçants organisaient les marchés par type de marchandise : les bazars aux épices (regorgeant de curcuma, de safran et de poivre), les souks de l’or (lingots et bijoux), les souks de tissus (soie et laine à profusion), les marchés alimentaires, ou encore les bazars des caravansérails dédiés aux besoins des voyageurs. Aujourd’hui, de nombreux marchés conservent cette spécialisation. À Istanbul, un quartier regorge de tapis et de kilims, un autre d’argenterie et d’écharpes. Le souk de l’or de Deira à Dubaï est réputé pour ses bijoux étincelants, tandis que le souk aux épices voisin regorge d’encens et de thés exotiques. À Delhi, des marchés à ciel ouvert animés proposent de tout, des châles de soie aux huiles ayurvédiques.

Taxonomie pratique par région/spécialité :

  • Marchés alimentaires: Des étals couverts vendant des produits agricoles, de la viande et des plats préparés. La Boqueria Barcelone est réputée pour ses fruits de mer, sa charcuterie et ses fromages locaux ; Tokyo… Toyosu (Anciennement Tsukiji) est une halle aux poissons ultramoderne. Le marché Or Tor Kor de Bangkok est un marché de fruits frais réputé pour ses durians, et les marchés nocturnes de Taïwan (Shilin, Raohe) sont de véritables paradis pour les amateurs de cuisine de rue. 
  • marchés textilesLes bazars d'Asie mettent souvent les textiles à l'honneur. À Istanbul et à Téhéran, on trouve des tapis et des kilims tissés à la main (dont la qualité est attestée par le nombre de nœuds) ainsi que des cotonnades imprimées. Les villes de bazars d'Asie centrale, comme Boukhara ou Samarcande, sont de véritables paradis pour les soies ikat et les robes brodées. 
  • Bijoux et travail du métalLes bazars du Moyen-Orient possèdent souvent des souks spécialisés dans l'or et l'argent. Au Caire, dans le Khan el-Khalili, une ruelle est réputée pour ses orfèvres. Le souk de l'or de Dubaï est soumis à une législation stricte en matière de poinçonnage, garantissant la pureté des métaux précieux. En Inde, des marchés comme Hathi Pol à Udaipur et le New Market à Calcutta proposent de l'argenterie et des bijoux en perles. 
  • bazars de tapisL'Iran, la Turquie, l'Afghanistan et le Maroc sont réputés pour leurs tapis. Les marchés de Tabriz, Istanbul, Fès et Marrakech permettent aux acheteurs d'examiner la densité du tissage, les teintures naturelles et les motifs tribaux. (Les imitations bon marché abondent, il est donc important de savoir reconnaître un tapis de qualité.) 
  • Antiquités et artisanatDans les capitales culturelles, on trouve de nombreux marchés aux puces et souks d'antiquités. Le marché aux puces de Saint-Ouen à Paris et celui de Monastiraki à Athènes proposent des antiquités et des objets vintage. Au Maroc, les souks de Marrakech mêlent ateliers d'artisans (articles en cuir des tanneries, lanternes en laiton des métallurgistes) et stands touristiques.
  • coopératives artisanalesDe plus en plus de rayons dédiés au commerce équitable apparaissent. Par exemple, de nombreux produits du nord de la Thaïlande Tribu des collines Les marchés, notamment guatémaltèques, indiqueront quels produits artisanaux soutiennent directement les tisserands ou les peintres autochtones.

Un simple tableau (région × spécialité) peut guider les voyageurs :

  • Afrique du Nord / Moyen-Orient: Épices (Maroc, Égypte), tapis (Turquie, Iran, Maroc), textiles (Maroc, Turquie), or/bijoux (Égypte, Émirats arabes unis, Turquie). 
  • Asie du Sud: Textiles et broderie (Inde, Pakistan, Bangladesh), bijoux (Inde), marchés de cuisine de rue (Inde, Pakistan). 
  • Asie de l'Est / du Sud-EstFruits de mer et fruits (Japon, Taïwan, Thaïlande), souvenirs et artisanat (rue de la soie en Chine), textiles (textiles laotiens au marché de Luang Prabang), marchés nocturnes (Thaïlande, Taïwan). 
  • EuropeGastronomie (la Boqueria en Espagne, le Mercato Centrale en Italie), antiquités (Portobello à Londres, les marchés aux puces de Paris), artisanat local (le Bazar aux épices en Turquie). 
  • Amériques: Artisanat (Otavalo, Équateur), marchés de produits frais (Pike Place à Seattle, La Merced à Mexico), textiles (marchés péruviens à Cusco, textiles mexicains à Oaxaca), artisanat indigène (tapis navajos, tricots andins en alpaga).

Le caractère unique de chaque marché provient de ce mélange de cadre et de produits. Les sections suivantes présenteront des dizaines de marchés remarquables par région ; chaque mini-profil indiquera « que faut-il acheter, comment s’y rendre, les horaires d’ouverture et les consignes de sécurité ».

Bazars emblématiques du monde entier : une liste exhaustive

Vous trouverez ci-dessous un aperçu des marchés emblématiques par région. Chaque fiche décrit leur situation géographique, leur histoire et leurs spécialités.

Moyen-Orient et Afrique du Nord

  • Grand Bazar d'Istanbul (Grand Bazar), Turquie – Un des plus grands marchés de l'histoire. Fondé en 1461, il s'étend sous cinq coupoles d'architecture ottomane. Occupant 61 allées, il propose tapis, céramiques, thés et artisanat. Que faut-il acheter ?Kilims turcs, carreaux d'Iznik, argenterie, lanternes, cuir sacs. Pour un conseilNégociez à partir de la moitié du prix demandé (et trouvez un terrain d'entente). Ouvert tous les jours de 9h30 à 19h environ.
  • Le Caire Khan el-Khalili, Égypte Le Khan el-Khalili, souk médiéval datant de la fin du XIVe siècle, devint le quartier marchand du Caire. Aujourd'hui, ses ruelles étroites regorgent de bijouteries et d'échoppes de souvenirs. Que faut-il acheter ?: Or et argent (le souk de l'or adjacent reste en activité), lanternes en laiton, huiles parfumées, narguilés. ConseilÉvitez les pièges à touristes les plus évidents (comme les souvenirs pyramidaux en albâtre hors de prix) et essayez une authentique chicha ou un café à El Fishawi, l'un des plus anciens cafés du monde (1475 !). La rue des orfèvres (au bout de la rue Muizz) est considérée comme sûre et vérifiée.
  • Marrakech, place Jemaa el-Fna et souks, Maroc – Le célèbre Allez à el-Fna La place, classée « Patrimoine vivant » par l’UNESCO, est le cœur du labyrinthe des souks de Marrakech. Le jour, charmeurs de serpents, conteurs et vendeurs de jus d’orange animent la place ; la nuit, des dizaines d’échoppes de nourriture y font leur apparition. Les souks couverts environnants (marchés du cuir, des tapis et des épices) témoignent de la vie de la médina au XIe siècle. Que faut-il acheter ?Tapis berbères rouges, bijoux berbères en argent, babouches en cuir, lanternes colorées, huile d'argan, safran et mélanges d'épices. ConseilDans ce labyrinthe, munissez-vous d'un plan. Entraînez-vous à la négociation : acheteur et vendeur jouent le jeu ; commencez par un prix bas et souriez (c'est aussi ça le plaisir). Attention à la fameuse arnaque à la monnaie sur les étals (vérifiez toujours votre monnaie). La plupart des souks sont ouverts de 9 h à 21 h environ (plus tard en été), mais il y a moins de monde tôt le matin et en fin d'après-midi.
  • Souk de l'or de Dubaï, Émirats arabes unis – Une enfilade éblouissante d'échoppes et de boutiques dans le vieux quartier de Deira, spécialisée dans la joaillerie. Tous les commerces sont agréés par le gouvernement et les produits sont poinçonnés par le bureau d'analyse de Dubaï. Que faut-il acheter ?Bijoux en or (22 ou 24 carats), diamants et créations uniques à prix détaxés (les touristes peuvent se faire rembourser la TVA à l'aéroport). Les prix varient quotidiennement en fonction du cours de l'or. ConseilVérifiez les poinçons (916 pour l'or 22 carats) et exigez une facture détaillée. Emirates exige la déclaration des importations supérieures à 3 000 AED (environ 820 USD). Souk aux épices (Bur Dubai) regorge de safran, de poudre de curry et de dattes locales. Les deux boutiques sont ouvertes tous les jours de 10h à 21h environ.
  • Tanneries et souks de Fès, Maroc Au nord de la place principale de la médina, les tanneries Chouara produisent du cuir travaillé à la main (teint selon une méthode à base d'écorce de chêne sans COV). Les souks voisins proposent des vestes en cuir, des poufs et des pantoufles. Grimpez sur les terrasses panoramiques pour admirer un spectacle féerique. Que faut-il acheter ?: Cuir, pantoufles marocaines. Troquer et vérifier la solidité des couleurs (la corne d'un vendeur de tannerie sert à montrer le mélange des teintures).
  • Bazar aux épices d'Istanbul (Bazar égyptien) Datant de l'époque ottomane, ce bazar couvert près du pont de Galata regorge d'épices, de loukoums, de noix et de fruits secs. Bien que très touristique, on y trouve souvent des étals vendant des petites boîtes de safran, des tisanes et du nougat. ConseilGoûtez avant d'acheter, surtout pour les thés.
  • Souk de la vieille ville de Jérusalem, Israël/Palestine Dans le quartier arabe de la vieille ville, les ruelles convergent autour du Dôme du Rocher. On y trouve des épices, des objets artisanaux en bois d'olivier et des articles religieux (tapis de prière, chapelets). Que faut-il acheter ?Crèches artisanales en bois d'olivier, foulards en pashmina, herbes aromatiques za'atar.

Asie du Sud

  • Chandni Chowk, Vieux Delhi, Inde – Un quartier de marché séculaire autour du Fort Rouge. Chaque rue de bazar a sa spécialité : Dariba Kalan pour les bijoux, Khari Baoli (le plus grand marché aux épices d’Asie) et Chandni Chowk proprement dit pour les textiles et les articles ménagers. Que faut-il acheter ?Épices (cardamome, piment, safran), bijoux en argent, textiles brodés, Jalebi (friandises) et paratha (pain farci).
  • Bazar de Yazd ou de Téhéran, Iran Les bazars persans se dressent souvent sous de longues voûtes en briques surmontées de dômes. Au Grand Bazar de Téhéran, les corporations de commerçants sont encore en activité. Les couleurs des tapis persans, des châles Qashqai et des encres des ateliers de faïence d'Ispahan y sont omniprésentes. Que faut-il acheter ?Tapis persans de grande qualité (tissu dense, teintures végétales), miniatures, safran et halva. Vérifiez que les tapis sont accompagnés de certificats d'origine officiels (l'Iran conserve des documents d'authenticité).
  • Bazars de la soie de Mysore ou de Jaipur, Inde Le sud de l'Inde (Mysore) est réputé pour ses saris en soie. Au Rajasthan, les marchés de textiles imprimés au bloc et de poteries bleues sont florissants.
  • Place Durbar de Patan, Népal – Les anciens marchés newars vendent des peintures Thangka, des objets en argent et pashmina.
  • Nouveau marché de Calcutta (Esplanade), Inde – Halle de marché à colonnades datant de l'époque britannique, où l'on vendait des tissus, du poisson, des en-cas de rue et des produits électroniques.

Asie de l'Est et du Sud-Est

  • Marché aux poissons de Tokyo Toyosu (anciennement Tsukiji) – Le marché de gros aux poissons ultramoderne de la baie de Tokyo. Les ventes aux enchères de thon tôt le matin sont réputées (réservation obligatoire), et en aval se trouve le marché extérieur regorgeant d'échoppes de sushis et de boutiques d'articles de cuisine. Que faut-il acheter ?: Sushis frais pour le petit-déjeuner, couteaux de haute qualité, saké.
  • Marché nocturne de Taipei Shilin, Taïwan – Un marché de rue bordé de temples qui s'anime dès le crépuscule. Goûtez au tofu puant, à l'omelette aux huîtres et au thé aux perles. Que faut-il acheter ?: T-shirts originaux, souvenirs en bambou, en-cas.
  • Marché Or Tor Kor de Bangkok, Thaïlande – Marché alimentaire public de haute qualité près de Chatuchak. Propre et climatisé, il vend des fruits tropicaux (durian, mangue), des légumes exotiques et des sauces conditionnées.
  • Rue piétonne du dimanche à Chiang Mai, Thaïlande – Un marché nocturne hebdomadaire se tient le long des douves de la vieille ville. L'artisanat des villages des tribus montagnardes – foulards, céramiques, statues de Bouddha en bronze – y est très prisé.
  • Séoul Namdaemun et Dongdaemun, Corée du Sud – Grands marchés. Namdaemun propose des produits traditionnels (tissus hanbok, ustensiles de cuisine) ; Dongdaemun reste ouvert tard le soir pour les tissus et la mode.
  • Rue de la soie et marché aux perles de Pékin, Chine – Dans les zones touristiques, on trouve des contrefaçons de marques, de montres et de perles. Le marchandage est de mise, mais les prix sont « pour touristes ». Pour la soie et le jade authentiques, privilégiez les boutiques officielles avec leurs étiquettes et certificats.

Europe

  • Barcelone, La Boqueria, Espagne – L'un des marchés alimentaires les plus célèbres d'Europe. Occupant un pâté de maisons à proximité des Ramblas, il remonte au XIIIe siècle. Que faut-il acheter ?Tranches de jambon ibérique, fromages locaux, huîtres fraîchement ouvertes, pâtisseries et smoothies aux fruits frais.
  • Paris Marché aux Puces de Saint-Ouen, France – L’immense marché aux puces situé à la périphérie nord de Paris. Plus d’une douzaine de « villages » s’y regroupent : certains sont spécialisés dans les antiquités, d’autres dans la mode vintage ou le mobilier des années 50. Que faut-il acheter ?Objets anciens (miroirs, livres, textiles), affiches rétro, articles Chanel vintage (avec prudence). Le meilleur moment pour y aller est en fin de matinée le week-end ; prévoyez du liquide (certains vendeurs n’acceptent que les euros).
  • Marché de Milan Porta Genova, Italie – Un marché hebdomadaire d'antiquités et de vêtements vintage, un lieu incontournable pour les créateurs italiens en quête d'inspiration rétro.
  • Amsterdam Waterlooplein, Pays-Bas – Marché aux puces quotidien proposant livres d'occasion, jouets et souvenirs.
  • Marché de Camden à Londres, Royaume-Uni – Un mélange original de mode, d'art et de cuisine de rue internationale dans le nord de Londres.

Amériques

  • Mexico, La Merced et Jamaica, Mexique – La Merced pour l'épicerie et les textiles, Jamaica pour les fleurs. Les deux sont un véritable chaos à ciel ouvert en journée. Que faut-il acheter ?Épices Mole, vanille mexicaine, faïence de Talavera, argent de Taxco (dans les bijouteries).
  • Marché San Pedro de Cusco, Pérou – Des étals de vendeurs à flanc de montagne proposent du maïs andin, des pulls en laine d'alpaga et d'énormes bouquets de fleurs locales. Que faut-il acheter ?Ponchos en alpaga, tapisseries tissées, calebasses sculptées à la main (coupes à maté), un avant-goût de chicha bière de maïs.
  • Marché d'Otavalo, Équateur – Célèbre pour ses tissages indigènes d'Otavalo. Textiles, ponchos, masques en bois et bijoux en noix de tagua envahissent la place centrale le samedi.
  • Marché de Pike Place à Seattle, États-Unis – Marché fermier historique en bord de mer. Pike Place est autant une expérience (avec ses poissons volants et ses artistes de rue) qu'un lieu où trouver des produits alimentaires de spécialité. Que faut-il acheter ?Saumon fumé, fromage local, fleurs fraîches, savons artisanaux.
  • Marché de Chelsea à New York, États-Unis – Halle commerciale et espace de restauration couvert à New York, aménagé dans une ancienne usine en briques. Les boutiques gourmandes proposent un large choix de produits, des tacos aux beignets en passant par les ustensiles de cuisine.
  • Marché du samedi de Portland, États-Unis – Grand marché artisanal régional en Oregon, ouvert les week-ends, proposant des bijoux, des poteries et des objets en bois amérindiens.

Marchés d'Asie centrale et de la Route de la Soie

  • Dômes commerciaux de Boukhara, Ouzbékistan – Bazar couvert à coupole datant du XVIe siècle. Trois coupoles (Coton, Soie, Bijoux) abritent chacune des loges de marchands. Que faut-il acheter ?: Textiles ikat, calottes brodées (tubeteika), des melons séchés (collation nationale) et des objets artisanaux en marqueterie de turquoise.
  • Bazar Siyob de Samarkand, Ouzbékistan À côté de la place du Registan, une entrée carrelée de vert mène aux étals d'épices et d'abricots. On y vend également les célèbres tapis tissés à la main d'Asie centrale (souvent ornés de motifs floraux turcs).
  • Bazar Tolkuchka d'Ashgabat, Turkménistan Un immense marché à ciel ouvert se trouve à la périphérie de la ville. Les tapis et les harnais pour chevaux s'y vendent très bien (le tapis turkmène est un trésor national). Le marchandage est de coutume, voire attendu comme une marque de convivialité.

Profil détaillé : Grand Bazar, Istanbul

Au cœur du vieux Istanbul s'étend le Grand Bazar, une création du XVe siècle dont les 61 rues couvertes constituaient le cœur battant du commerce ottoman. Commandé par le sultan Mehmet II en 1461, ses immenses halles de pierre abritaient autrefois des pierres précieuses, des épices et de la soie provenant de tout l'empire. Aujourd'hui, il demeure un paradis pour les voyageurs : près de 4 000 boutiques bordent ses allées, chacune étant tenue par une famille qui perpétue un savoir-faire ancestral dans chaque vente.

  • Histoire et architecture. Le cœur originel du Bazar était constitué des deux Bedesten Le bazar, composé de salles voûtées en pierre, abritait des textiles et des produits de luxe. Au fil des siècles, il s'est développé selon un plan en damier irrégulier. Les noms de Bit Pazari (rue des fabricants de tentes) et de Kürkçüler (rue des fourreurs) témoignent de l'histoire de ces corporations. Les restaurations de la Seconde Guerre mondiale ont supprimé une couronne extérieure, mais le cœur couvert du bazar ressemble beaucoup à ce qu'il était au XVIIIe siècle. Sur le plan architectural, le bazar est un labyrinthe de briques féerique, éclairé par des puits de lumière en forme de dôme. Des arcades ouvragées, des volets en bois sculpté et des enseignes peintes préservent une ambiance ottomane. (Des photos de ses allées témoignent encore aujourd'hui de siècles d'encens et d'activité intense.)
  • Que faut-il acheter ici ? Le Grand Bazar est une véritable caverne d'Ali Baba. Tapis et kilims y sont des trésors à découvrir absolument – ​​on y trouve aussi bien des modèles neufs que des pièces anciennes. Les passionnés comptent les nœuds au pouce carré et testent les teintures à la lumière du jour. Les ateliers de céramique et de poterie d'Iznik y abondent, parfaits pour dénicher des bols et des carreaux bleu-blanc. Bijoux en argent, objets en cuivre (services à thé, plateaux) et boîtes incrustées de nacre attirent le regard. Prévoyez une valise supplémentaire : les boutiques aux murs tapissés de velours regorgent de textiles raffinés (foulards en soie, chemises en velours brodées, pashminas), tandis que d'innombrables marchands d'épices proposent safran et mélanges d'épices turques. Les visiteurs de passage devraient goûter aux loukoums, au baklava ou aux châtaignes grillées. Même sans rien acheter, on peut s'attarder dans un café et observer les marchands peser des lingots d'or de 30 grammes ou se délecter des joutes oratoires – pour beaucoup, le véritable plaisir du shopping réside dans l'expérience elle-même.
  • Se repérer dans le labyrinthe. Il est facile de s'y perdre. Conseil : prenez un plan gratuit aux entrées principales (ou utilisez Google Maps hors ligne) pour repérer les sorties. Aux heures d'ouverture (environ de 9h30 à 19h00), un flot continu de locaux et de touristes déambule dans le centre commercial. Pour une visite d'une demi-journée, vous pouvez commencer par la porte Nuruosmaniye (côté ouest), vous diriger vers l'est en passant par Zincirli Han (centre des bijoux anciens), faire une pause pour un thé à la menthe chez Bekir, la confiserie historique (depuis 1777), puis sortir par la porte Kapalıçarşı près de la place Beyazit. Prévoyez du temps pour flâner dans chaque quartier. khan (Annexe du caravansérail) pour un havre de paix, où des ateliers perpétuent la fabrication artisanale d'objets en cuir et en verre. Prévoyez de la petite monnaie : les espèces (TL) sont reines, et il est judicieux de se renseigner sur l'acceptation des cartes de crédit pour les achats importants.
  • Marchandage et fixation des prix. Il est de coutume de marchander. Une technique courante : demandez une réduction de 50 à 70 % sur le prix affiché, puis négociez progressivement jusqu’à un prix moyen. Faites preuve de respect et de patience : un sourire peut désarmer même un commerçant difficile. N’hésitez pas à dire « La shukran » (non, merci) et à partir si le prix stagne ; souvent, le magasin vous rappellera avec une meilleure offre. Lorsque vous faites vos achats, fixez-vous un budget approximatif. Pour les tapis haut de gamme, en règle générale, un tapis noué à la main de 180 x 270 cm peut coûter de quelques centaines à plusieurs milliers de dollars. L’argenterie fine peut également coûter des centaines, voire des milliers de dollars ; demandez le poids et les poinçons de pureté 925 ou 835.
  • Expédition d'un tapis depuis Istanbul. Grand Bazaar vendors commonly arrange shipping if you wish. Upon purchase, ask the merchant about logistics: many tie up with international freight companies (often DHL, FedEx or local rug shippers). They typically give a box and invoice, charge weight plus insurance. A reasonable estimate might be US$7–15 per kilogram for air freight to the US (so a 20 kg rug, 6×8 ft, around US$200–300) – cheaper by sea if time allows. Whatever the method, insist on an itemized freight receipt and track it until it’s in your home country. Turkish customs forbids exporting any carpet over 100 years old, so by law all sellers should provide a “New goods” declaration. (If a seller claims a rug is antique, confirm it’s <100 years, or you might face seizure.) Small purchases require no permit, but keep all receipts for VAT refund processing at Istanbul airport (currently about 18% VAT on non-gold items can be reclaimed by foreign tourists at departure).
  • Voix d'expert. Un commerçant de longue date insiste sur la patience : « Dans notre bazar, le marchandage est une danse amicale, pas un duel. » dit-il. « Commencez par un sourire et une offre bien inférieure au prix demandé, et nous trouverons un terrain d’entente – mais toujours dans le respect mutuel. » Les touristes qui s'en souviennent repartent souvent satisfaits des bonnes affaires faites et charmés par la chaleur des négociations.

Profil détaillé : Jemaa el-Fna et les souks de Marrakech

Au coucher du soleil, la grande place Jemaa el-Fna à Marrakech se transforme en un tourbillon sensoriel. Autrefois lieu de rassemblement des caravanes, elle est aujourd'hui envahie par des centaines d'étals de nourriture et animée par des dizaines d'artistes de rue qui créent une ambiance de carnaval. Jouxtant cette place s'étend un dédale de ruelles de souk, datant du XIe siècle et bordées de murs de terre ocre. De nombreux artisans vivent encore au-dessus de leurs boutiques : teinturiers, menuisiers et autres artisans. fondoux (Auberges/ateliers) parsèment la médina.

  • Que rapporter (souvenirs et épices). Les souks marocains sont réputés pour leurs cuirs et leurs textiles, et Marrakech est le plus prestigieux. N'hésitez pas à marchander un épais tapis berbère en laine (les tapis berbères faits main présentent souvent des motifs géométriques légèrement irréguliers). Des pashminas de soie et des caftans brodés ornent les allées. Les lampes et lanternes de Marrakech sont légendaires : des dizaines de boutiques exposent tous les styles imaginables de lanternes en métal – privilégiez celles en laiton ou en bronze et vérifiez que les inserts en verre (souvent colorés) sont intacts. Les articles en cuir abondent : des poufs travaillés à la main aux vestes en passant par les babouches parfumées. Ensuite, place aux épices ! Des barils carrés de curcuma, des bâtons de cannelle et du safran en poudre se cachent à chaque coin de rue. Ne manquez pas les herbes séchées utilisées dans la cuisine marocaine – fraîches ras el hanout (mélange d'épices) et Zahra Le thé (menthe et verveine) est à essayer absolument. Enfin, les objets de baraka (bénédiction) : croix en argent et turquoise, amulettes khamsa (main) et bracelets de cheville en argent pour les femmes (en laiton pour les enfants afin d’éloigner les mauvais esprits).
  • Stands de nourriture et étiquette. Le marché nocturne de la place Djemaa el-Fna est une attraction en soi. Brochettes grillées (agneau ou poulet), couscous fumant, jus d'orange frais, soupe d'escargots frits (babboucheDes pâtisseries sucrées sont toutes proposées. Habituellement, on commande au stand et on mange debout ou sur les petits tabourets en plastique fournis. Pratiquer l'arabe de base (as-salamu alaykum "Bonjour", merci "merci", qui en dirhams N'hésitez pas à demander « combien ? ». Comme partout, ayez toujours sur vous de la petite monnaie et comptez soigneusement votre monnaie pour éviter les arnaques. (Un conseil : munissez-vous d'une lampe torche LED ou utilisez celle de votre téléphone pour examiner les mélanges d'épices aux couleurs vives ; il arrive que du curcuma moulu moins cher y soit mélangé frauduleusement.)
  • Sécurité et étiquette. La médina de Marrakech est très fréquentée. Les pickpockets peuvent opérer dans la foule, il est donc conseillé d'utiliser une ceinture porte-billets ou de garder la monnaie dans une poche avant. En général, les visiteurs masculins trouveront les gens très accueillants. Les visiteuses, quant à elles, devraient s'habiller modestement (épaules et genoux couverts) dans le souk par respect, même si Marrakech est plus libérale que le Maroc rural. Des arnaques existent : la plus connue est celle du « piège du thé », où un vendeur offre du thé à la menthe gratuit, puis vous accuse de voler des pots de sucre ou de miel si vous ne payez pas. Pour s'en sortir, il suffit de refuser poliment le thé, ou, s'il vous est proposé, de refuser simplement et fermement, mais poliment. Merci, voyageur (« Non merci, je suis un voyageur ») met généralement fin à la conversation. Évitez les rabatteurs proposant des visites d'usines ou des excursions à prix dérisoires ; vérifiez plutôt chaque excursion par vous-même.
  • Éviter les pièges à touristes. De véritables artisans locaux côtoient des boutiques qui dépendent des touristes. Un conseil : si des commerçants vous abordent en passant et insistent bruyamment pour connaître votre pointure, il y a de fortes chances qu’ils vendent des pantoufles en cuir à la commission. Dans ce cas, dites-leur poliment de le faire savoir. merci Si cela ne vous intéresse pas, passez votre chemin. Attention aux « femmes aux épices » à la sortie du souk : elles pourraient vous prendre la main en prétextant qu’elle est froide et exiger un paiement. Un « non merci » ferme et un pas en arrière suffisent généralement. Il est conseillé de faire appel à un guide local au moins une fois : il pourra vous indiquer des ateliers familiaux authentiques (par exemple, d’orfèvrerie ou de nouage de tapis) et vous guider dans les recoins les plus reculés du souk. La plupart des guides vous laisseront ensuite flâner librement et faire vos achats à votre guise.
  • Perspective humaine. Une ancienne élève de l'Université américaine du Caire, qui a visité Marrakech, remarque à quel point les souks sont vivants : « Derrière chaque étal se cache une histoire. Un vieil homme m'a confié, tout en me servant du thé, que la vente de ces lanternes était son seul moyen de subsistance depuis les années 1980. En marchandant, je me suis sentie connectée à cette longue tradition. Dans les souks de Marrakech, il ne s'agit pas seulement de faire des achats, mais de participer à un dialogue qui dure depuis des siècles. »

Profil détaillé : Souk de l'or et souk aux épices de Dubaï

Les souks traditionnels de Dubaï offrent un aperçu du commerce émirati antérieur aux gratte-ciel. Dans le souk de l'or historique (quartier de Deira), plus de 300 boutiques bordent les rues piétonnes, leurs vitrines regorgeant de colliers, de bracelets et de lingots. Le visiteur remarque le poinçon de titre sur chaque article : la loi des Émirats arabes unis exige que les produits en or certifiés portent un poinçon attestant de leur pureté (par exemple, « 916 » pour l'or 22 carats). La confiance se construit par écrit : tout achat est accompagné d'une facture certifiée.

  • Normes et évaluations de référence. Les clients peuvent acheter instantanément : il leur suffit d’indiquer le poids et le modèle, et le vendeur leur remet une facture détaillée. Celle-ci mentionne la pureté du métal, le poids et les frais de fabrication. Les prix sont mis à jour quotidiennement en fonction du cours international de l’or. En pratique, pour éviter toute confusion, il est conseillé de vérifier que la facture correspond bien au poids et au poinçon de l’article. De nombreuses boutiques proposent également des bijoux en diamants et des pierres précieuses haut de gamme. TVA et remboursements : Les Émirats arabes unis appliquent une TVA de 5 %, mais les touristes peuvent se la faire rembourser à l'aéroport grâce au programme soutenu par l'Arabie saoudite. Il est conseillé de payer les 5 % à l'avance et de présenter le reçu à l'aéroport de Dubaï (DXB) avant le départ. La TVA est exonérée pour les lingots et les pièces d'investissement (dirhams en or), ce qui rend les prix pratiqués à Dubaï compétitifs à l'échelle mondiale.
  • Souk aux épices. À quelques pas de là se trouve le Souk aux Épices, où l'air est imprégné de cannelle, de santal et de pétales de rose séchés. Les marchands y vendent en vrac des herbes et des thés d'Inde, d'Iran et d'Afrique. Le safran, vendu au gramme et provenant d'Oman ou d'Iran, est un produit de grande valeur. N'hésitez pas à déguster de petites tasses de thé pour comparer les mélanges. Le Souk aux Parfums, juste à côté, propose des attars (huiles parfumées pures) et des bâtonnets d'encens. Bien que les épices y soient généralement authentiques, les touristes doivent se méfier du « safran bon marché » : un vendeur pourrait tester quelques filaments dans de l'eau chaude pour en montrer une couleur intense, mais des additifs invisibles peuvent s'y cacher. Pour vous assurer de l'authenticité du safran, comptez les filaments dans une dose test ou achetez des boîtes scellées non ouvertes de marques réputées (de nombreuses boutiques apposent leur marque sur leurs produits).
  • Prévisions de prix et conseils aux consommateurs. Les souks de Dubaï sont très concurrentiels ; si le prix d'une boutique vous semble trop élevé, celle de votre voisin pourrait vous proposer une offre légèrement plus avantageuse. Sachez toutefois que le marché de l'or de masse est déjà strictement réglementé. Le marchandage des métaux précieux se limite à la négociation des taxes ou des frais de fabrication, et se fait toujours avec courtoisie. Lors de l'achat d'or, acceptez le prix affiché et concentrez-vous sur la négociation des frais de fabrication. Pour les épices, le marchandage est plus courant : proposez d'abord environ la moitié du prix demandé et essayez de trouver un compromis avec le vendeur. Si vous payez en espèces, demandez toujours la monnaie ou le solde.
  • Douanes et exportation. Les touristes doivent prendre connaissance de la réglementation douanière : la loi des Émirats arabes unis exige la déclaration en douane des marchandises d’une valeur supérieure à 3 000 AED. Il n’y a pas de limite à l’exportation de bijoux personnels (cependant, les pièces de taille excessive peuvent susciter des interrogations). L’expédition de bijoux en or ou en diamants de grande valeur se fait par des services sécurisés (de type DHL). Pour les achats de moindre importance, de nombreux voyageurs emportent simplement leurs bijoux en bagage cabine.
  • Voix humaine. Un trader de Dubaï de longue date commente : « Ici, l'or n'est pas caché sous le plancher, il est exposé. Nous accueillons nos clients avec un café et leur montrons même nous-mêmes les poinçons de pureté. Le secret, c'est de faire confiance au processus. Si vous souhaitez acheter de l'or chez nous, renseignez-vous sur les prix et détendez-vous : nous travaillons en toute transparence. »

Comment marchander comme un pro

Le marchandage fait partie intégrante de la culture de marché dans de nombreuses régions. Ce processus peut être convivial, voire ludique. N'oubliez pas qu'il s'agit autant d'une performance culturelle que d'une négociation. Pour exceller :

  • Faites vos recherches. Avant de vous rendre dans un souk, renseignez-vous sur les prix habituels. Les forums en ligne ou les commerces locaux peuvent vous être utiles. Si vous achetez un article courant (foulards, bracelets, épices), essayez de connaître approximativement son prix en monnaie locale.
  • Psychologie : La politesse compte. Approchez chaque étal avec un sourire et une salutation. La courtoisie est bien plus efficace que la confrontation. Utilisez des expressions amicales : dans les pays arabes, essayez « … »As-salamu alaykum(Que la paix soit sur vous) et "merci" (merci) ; en Turquie, un joyeux «Bonjour« œuvres ; en Thaïlande »N'y pensez plus jamais« Pas de problème » peut désamorcer les conflits. Le ton doit être léger ; marchander fait partie de l’expérience, ce n’est pas une insulte.
  • Scénarios et stratégies. Une tactique courante consiste à proposer initialement un prix bien inférieur – environ 40 à 60 % du prix demandé. Le vendeur peut refuser. Ensuite, augmentez légèrement le prix à chaque fois. Par exemple, si des bracelets en argent sont demandés à 200 MAD l'unité, proposez 80 MAD, puis 100, et enfin, négociez autour de 140-150 MAD. Procédez toujours par paliers, comme dans un jeu de négociation. Ne proposez jamais un prix trop élevé ; l'objectif est de parvenir à un compromis. Si vous achetez plusieurs articles auprès d'un même vendeur, regroupez-les pour un achat groupé : les vendeurs accordent souvent des réductions pour les achats importants.
  • Utilisez les expressions locales. Apprendre quelques mots clés est une marque de respect. Par exemple, sur les marchés arabes : "Est venu?" ("Combien?"), "merci" (non merci), “ma fi/mashi mushkila” (« pas de problème » en dialecte marocain) ajoute de la bienveillance. À Istanbul, une phrase de guide de conversation turc comme "Combien?" (« combien ? ») et "d'accord" (accord/d'accord) est utile. Un vendeur pourrait tenter d'attirer avec «Le meilleur prix garanti» – Répondre par un rire et un autre numéro, en gardant un ton léger.
  • Quand céder. Tous les magasins ne sont pas ouverts à la négociation. Les enseignes haut de gamme ou les chaînes de magasins pratiquent des prix fixes. Si le vendeur reste inflexible malgré des offres raisonnables, demandez-vous si l'offre est toujours équitable. Vous devriez avoir la satisfaction d'avoir fait de votre mieux. Dans le cas contraire, partir peut souvent vous valoir un appel inattendu après votre départ – mais soyez prêt à dire « non » fermement une seconde fois. Trop négocier peut être perçu comme impoli.
  • L'argent liquide est essentiel. Sur la plupart des marchés, payer en espèces (monnaie locale) permet d'obtenir un meilleur taux de change. Avoir de la petite monnaie et l'appoint vous évite de payer plus cher par inadvertance faute de monnaie. D'ailleurs, quand le guide Trafalgar affirme que « l'argent liquide est roi », c'est tout à fait vrai : les commerçants baissent souvent leurs prix de quelques pourcents pour un paiement immédiat en espèces. Si vous n'avez que des grosses coupures, essayez de les changer ailleurs au préalable.
  • Repérez les contrefaçons. Si vous achetez des articles de marque (sacs, appareils électroniques), soyez vigilant. Un prix trop beau pour être vrai l'est probablement. Vérifiez les coutures et les étiquettes. Par exemple, les sacs en cuir contrefaits ont souvent des fermetures éclair de mauvaise qualité ou des traces de colle. De nombreux souks sont aujourd'hui équipés de lampes d'inspection permettant d'examiner de près les objets en or. Demandez toujours un certificat d'authenticité ou une garantie si on vous en propose. En cas d'insatisfaction ou si vous vous sentez sous pression, remerciez le vendeur et partez : mieux vaut prévenir que guérir.
  • Normes culturelles. N'oubliez pas que les usages en matière de marchandage varient : dans de nombreux marchés nocturnes asiatiques ou marchés aux puces occidentaux, les prix sont souvent déjà bas ou fixes, et le marchandage est rare. En revanche, dans les souks du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord, le marchandage est de mise et généralement courtois. Observez toujours les locaux : si vous voyez des clients turcs ou marocains marchander activement, c'est le moment d'en faire autant.

Où acheter : Fiches pratiques sur les produits de base

Les voyageurs se demandent souvent où trouver les meilleurs produits d'une marchandise en particulier. Voici quelques guides pratiques :

  • Tapis et moquettes : Achetez des tapis persans ou turcs noués à la main directement sur le lieu de fabrication. Iran (tapis persans) : densité de nœuds fine, velours de laine ; recherchez un « certificat du vendeur » (ettelaat) mentionnant la région (Tabriz, Qom, Ispahan). Dinde: Les kilims anatoliens aux motifs tribaux géométriques sont très prisés. Dans les bazars d'Istanbul, privilégiez les tapis « el dokuma » (tissés à la main) et vérifiez l'absence de nœuds au dos : les tapis fabriqués à la machine présentent un dos à grille uniforme. Maroc: Les souks de Marrakech et de Fès proposent des tapis berbères (dont le prix varie souvent selon la couleur et le type de nœuds). Renseignez-vous sur la qualité de la laine (la laine zerafat est réputée pour sa qualité) et sachez que beaucoup sont fabriqués par des coopératives. Consultez toujours les instructions d'entretien (nettoyage aux agrumes ou au savon), car les teintures chimiques peuvent tacher.
  • Épices et thés : Pour le safran, rendez-vous en Iran (marchés de Téhéran ou de Shiraz) ou au Maroc (Marrakech). Recherchez de longs filaments rouges ; le stigmate doré est très recherché. Méfiez-vous des filaments teints en jaune (faux safran). Cardamome, cannelle, vanille : chaque région a ses spécialités : la cannelle du Sri Lanka sur les marchés de Colombo, ou la cardamome verte dans les souks omanais. Thé : Inde (feuilles de thé Darjeeling sur les marchés de Calcutta), Chine (galettes de thé Pu'er sur les marchés du Yunnan), Japon (matcha au marché Nishiki de Kyoto). Sentez et goûtez toujours un peu avant d'acheter, si possible.
  • Or et bijoux : Dubaï et Istanbul sont les capitales de l'or. Pour l'or 22 et 24 carats, le Souk de l'or de Dubaï est une référence : les bijoux sont poinçonnés et les factures indiquent leur pureté. Le Grand Bazar d'Istanbul propose également de l'or 18 et 24 carats. En Inde (à Delhi ou Mumbai), vous trouverez des diamants bruts (provenant de Surat) et des bijoux de style Kundan ; en Thaïlande (dans le quartier chinois de Bangkok), vous découvrirez de l'or thaïlandais serti de pierres précieuses. Conseil : demandez toujours un poinçon ou un certificat. Comparez les prix dans 3 ou 4 boutiques : la qualité des bijoux varie considérablement d'un vendeur à l'autre.
  • Textiles et broderie : Les tissus d'Asie centrale (ikat ouzbek, suzani turkmène) proviennent des bazars de la Route de la Soie (Boukhara, Achgabat). Le batik indonésien s'achète de préférence sur les marchés de Java (Beringharjo à Yogyakarta). Les textiles tissés du Guatemala (maya) sont d'une grande richesse de couleurs ; achetez-les directement auprès des tisserands au marché de Chichicastenango. La laine d'alpaga et de vigogne d'Amérique du Sud (pulls, couvertures) se trouve à Otavalo en Équateur ou sur les marchés de Pisac/Cusco au Pérou. Pour vérifier que les articles en alpaga ne sont pas des mélanges acryliques, tirez sur une petite fibre.
  • Céramique et poterie :
  • Maroc: Le quartier des potiers de Fès (près de Chouara). Le bleu cobalt des fèces est emblématique.
  • Dinde: La faïence d'Avanos, en Cappadoce, est réputée. À Istanbul, on trouve des carreaux de céramique de style Iznik.
  • Espagne: Carreaux andalous (Séville, Grenade) ou céramiques valenciennes.
  • Mexique: Céramiques de Talavera provenant de Puebla ou de Dolores Hidalgo.
  • Chine: Porcelaine de Jingdezhen (il est toutefois recommandé de privilégier les boutiques officielles plutôt que les étals de rue).
    Vérifiez toujours la présence de fissures et demandez si les pièces passent au lave-vaisselle (certaines contiennent un émail au plomb).
  • Articles en cuir : Les souks de Marrakech sont réputés pour leurs poufs et vestes en cuir teint ; Fès abrite également d'excellentes tanneries. Vérifiez l'odeur (elle doit être naturelle, et non chimique). En Turquie, les manteaux en cuir pour femmes et les vestes pour hommes peuvent être confectionnés sur place ; négociez le prix et le délai d'essayage. Florence, en Italie, possède des marchés du cuir (San Lorenzo), mais attention aux prix élevés du luxe.
  • Antiques & Antiques: Pour dénicher des antiquités, Londres (Jumblies Market), Paris (Brocante du Village Saint-Paul) et Pékin (Panjiayuan, marché aux puces, mais privilégiez les petits objets décoratifs) sont d'excellentes adresses. Au Moyen-Orient, g.Le vieux souk de Damas regorge d'antiquités, mais la législation en matière d'exportation est stricte. Il est impératif d'obtenir un certificat de provenance ou un acte de vente, notamment pour les objets tels que les pièces de monnaie anciennes, les œuvres d'art ou les icônes religieuses – de nombreux pays interdisent l'exportation d'antiquités (par exemple, la Turquie interdit la vente de tapis de plus de 100 ans ou de toute antiquité sans autorisation).
  • Spécialités culinaires :
  • Europe: Pour des mets gastronomiques, souvenez-vous La Boqueria à Barcelone pour le jambon et les fromages espagnols, ou à Milan Marché central pour l'huile d'olive, les truffes et les salamis.
  • Asie: Toyosu à Tokyo – le meilleur poisson frais ; les marchés de rue de Bangkok – fruits (durian, riz gluant à la mangue) et plats de nouilles.
  • Amériques : Les marchés de Mexico pour les piments et les sauces mole ; le Mercado de Surquillo de Lima pour le café péruvien et la pâte d'ají amarillo ; Pike Place à Seattle pour le saumon du Pacifique et les chowders artisanaux.

Avant tout, en cas de doute sur la réputation d'un vendeur, vérifiez son appartenance à des associations professionnelles ou demandez une brochure (de nombreux magasins proposent des dépliants plastifiés en plusieurs langues). En cas de doute, un simple « Non, merci » poli et un peu de recul valent mieux qu'un achat impulsif.

Sécurité, arnaques et conduite pratique

  • Prévention des pickpockets. Les marchés animés attirent les pickpockets. Ces hommes opèrent souvent en binôme ou en petite équipe : l’un peut vous bousculer ou vous distraire avec une démonstration « amusante » (comme la technique du « copain au sol »), tandis qu’un autre vous dérobe portefeuilles ou téléphones. Pour votre sécurité, ne montrez pas de grosses sommes d’argent ni d’objets de valeur. Portez un sac bandoulière devant vous ou une ceinture porte-billets zippée sous vos vêtements. Gardez toujours un œil sur vos sacs (dans les ruelles étroites, un voleur peut couper un sac à main en quelques secondes). Si possible, rangez votre passeport dans le coffre-fort de votre hébergement et emportez-en une copie.
  • Arnaques courantes. Outre les pickpockets, les arnaques courantes comprennent : – Arnaque et échangeUn vendeur vous offre du thé ou des bonbons gratuitement, puis vous réclame une somme importante. Évitez d'accepter des cadeaux qui se transforment en obligation. Refusez poliment les offres non sollicitées. Arnaque au « touriste généreux »Dans certains souks d'Afrique du Nord, un inconnu pourrait vous « proposer » les services d'un guide ou vous envoyer dans la boutique d'un ami, pour finalement vous présenter une facture pour des services ou des articles hors de prix. Négociez toujours un prix à l'avance (et précisez s'ils attendent un pourboire ou une commission). Monnaie falsifiée: Surtout dans les souks chaotiques, les caissiers peuvent vous rendre une monnaie ambiguë ou faire des calculs approximatifs pour vous escroquer. Comptez toujours les billets et les pièces devant eux. Dépôt du thé et des bagagesEn Turquie ou en Inde, il se peut que quelqu'un vous offre du thé gratuitement, mais vous vole vos bagages pendant que vous buvez. N'acceptez pas d'hospitalité non sollicitée ; gardez toujours vos affaires à vue. marchandises contrefaitesComme indiqué, si une offre semble trop bonne pour des sacs à main ou des appareils électroniques de marque, méfiez-vous : il s’agit probablement d’une contrefaçon. Sur les marchés de la mode, vérifiez bien les logos ; par exemple, les bagues Cartier doivent avoir un numéro de série, les montres Rolex doivent comporter des informations et sont souvent livrées avec une boîte et des documents. tactiques de perte de tempsLes boutiques douteuses peuvent prétendre, à tort, que vous devez rencontrer leur responsable (ou contacter les douanes) au sujet de votre achat, afin de gagner du temps pour rechercher vos informations et vous faire payer un prix exorbitant. Si on vous met la pression, insistez pour aller directement à la caisse. En cas de refus poli, ne suivez pas le vendeur dans une zone cachée.
  • Santé et hygiène. Sur les marchés, la cuisine de rue est généralement sans danger (les vendeurs préparent les plats à la commande devant vous). Sous les climats chauds, privilégiez les stands à fort débit. Vous pouvez vous désinfecter les mains avant de manger. Sur les marchés de produits frais (viande, fruits de mer), évitez tout contact avec les jus de fruits crus. Certains marchés mettent des lavabos à disposition : n'hésitez pas à les utiliser. Vérifiez que les restaurants et cafés utilisent de la vaisselle propre (dans les zones touristiques d'Asie, on rince les tasses à l'eau chaude). Pour l'eau, privilégiez l'eau en bouteille à l'eau du robinet (dans de nombreux pays, l'eau du robinet n'est pas potable). En cas de troubles digestifs, prenez des sachets de réhydratation orale et renseignez-vous auprès des pharmacies (présentes partout dans le monde) pour obtenir des médicaments.
  • Étiquette culturelle. Les règles de comportement varient. Dans les pays musulmans, il est poli pour les hommes d'enlever leur chapeau et de parler à voix basse à l'intérieur ; les femmes doivent se couvrir les épaules et les genoux. Dans les quartiers conservateurs (par exemple, le quartier Khan el-Khalili au Caire), une femme seule peut être abordée pour engager la conversation ; il est tout à fait acceptable de répondre poliment, ou simplement de dire "Voyages" (Je suis touriste) et éloignez-vous si vous vous sentez mal à l'aise. De nombreux vendeurs sont curieux et accueillants envers les étrangers, mais demandez toujours la permission avant de photographier le visage de quelqu'un (certaines femmes ou artisans religieux préfèrent ne pas être photographiés).
  • Photographie. En général, demander la permission est poli. Certains vendeurs d'or ou d'épices n'apprécient pas que vous photographiiez leurs prix (par crainte de contrefaçon), évitez donc d'utiliser votre téléphone au moment de payer. Pour les scènes pittoresques (comme les étals de marché ou les artisans au travail), la plupart des gens seront ravis de poser, souvent en échange d'un petit pourboire. Ne prenez jamais de photos dans les zones réglementées (temples, mosquées ou zones de sécurité). Utiliser discrètement un smartphone (en saluant gentiment) peut permettre d'obtenir des clichés plus authentiques.

Logistique : Argent, cartes, expédition et douanes

La plupart des bazars fonctionnent uniquement en monnaie locale. À Marrakech ou à Istanbul, les dollars américains et les euros ne sont acceptés que dans quelques rares boutiques de luxe, et à des taux de change peu avantageux. Prévoyez d'avoir sur vous de la monnaie locale (dirhams marocains, lires turques, dirhams des Émirats arabes unis, etc.). Vous trouverez généralement des distributeurs automatiques de billets à proximité des grands marchés (par exemple, devant le Grand Bazar d'Istanbul ou les souks de Dubaï). Apportez des billets neufs et sans marque ; les billets anciens ou déchirés peuvent être refusés.

Conseil : Ayez sur vous un mélange de billets (petites et moyennes coupures) et de pièces ; les commerçants rendent souvent la monnaie au plus petit montant ou jettent les pièces, et peuvent arrondir à l’inférieur si vous ne pouvez pas payer le montant exact. Attention : dans certains pays (comme le Maroc), il existe deux rangées de pièces jaunes ou dorées de 1, 2, 5 ou 10 en monnaie locale ; nommez votre pièce au moment de payer. « 3 dirhams » plutôt que « 3 » pour éviter toute confusion.

Si vous avez de l'argent liquide sur vous, emportez également une carte bancaire de secours, rangée dans une poche sécurisée. La plupart des bazars modernes proposent des boutiques acceptant les cartes (notamment les souks de l'or et des épices à Dubaï et les rues chics d'Istanbul). Cependant, sachez que les petits stands et les étals de nourriture exigent généralement du liquide. Si vous négociez un achat important (comme des tapis ou des meubles), préciser que vous avez du liquide peut vous permettre d'obtenir un meilleur prix.

Remboursements de TVA. En Europe et dans certaines villes asiatiques, les touristes peuvent se faire rembourser la TVA sur les achats importants. Généralement, il faut dépenser plus d'un certain montant (par exemple 50 € dans les commerces de l'UE) et obtenir un formulaire de détaxe tamponné à l'aéroport. Par exemple, si vous achetez un sac à main de marque dans une boutique de souk à Barcelone pour 200 €, vous pourriez récupérer environ 30 € après avoir présenté le ticket de caisse et votre passeport au moment du départ. Les procédures varient : en Turquie ou aux Émirats arabes unis, seules les matières premières ou l'or exporté (avec facture) peuvent être exonérés de TVA. N'hésitez pas à demander au vendeur : « Est-ce détaxé pour les touristes ? »

Expédition d'articles volumineux. De nombreux marchés vendent des articles lourds (tapis, antiquités, meubles). Si vous prévoyez de les expédier : – Renseignez-vous auprès du magasin.Les antiquaires et marchands de tapis réputés proposent généralement un service d'expédition. Ils emballent et organisent le transport maritime (moins cher) ou aérien. Ils peuvent assurer l'article. Prévoyez de payer l'intégralité des frais d'expédition à l'avance, plus une commission.
envoi postal à faire soi-mêmeDans des villes comme Istanbul ou le Caire, vous trouverez également des agences de transport (DHL, Aramex) proposant l'emballage en caisse. Demandez plusieurs devis. L'expédition d'un grand tapis (10 kg) par avion peut coûter entre 50 et 100 $ à l'international ; par voie maritime, le coût est de 30 à 50 $, mais le délai est de plusieurs mois. N'oubliez pas de prendre en compte les droits de douane à votre arrivée (le transporteur devrait vous en informer à l'avance).
permis d'exportationPour les antiquités et les œuvres d'art, renseignez-vous sur la législation. De nombreux pays (Turquie, Inde, Népal) exigent un permis pour exporter des antiquités ou des œuvres d'art d'un certain âge. Un magasin sérieux ne vous vendra pas d'objet illégal (et vous avertira si vous demandez quelque chose de trop ancien). En cas de doute, mieux vaut s'en tenir à une adresse fiable. "nouveau" ou des pièces de fabrication récente. Parfois, un vendeur fournira un certificat d'exportation si nécessaire (par exemple, les documents du ministère turc de la Culture pour les tapis de plus de 50 ans). AssurancePensez à souscrire une assurance transport pour les articles de valeur. Certains commerces la proposent (moyennant un pourcentage supplémentaire de la valeur), ou votre banque peut couvrir les « marchandises perdues ou endommagées » si vous payez par carte.

Aide-mémoire des expressions locales. Les petits gestes instaurent la confiance. Outre les salutations (voir Négociation), apprenez : – Quelque chose/kahtay khoob? (« Combien ça coûte ? » en ourdou) dans les souks du Pakistan.
Qemti daneh (prix d'un grain) pour une « pièce d'or » sur les marchés persans de l'or.
– Sur les marchés espagnols (par exemple La Boqueria), « Combien ça vaut ? » pour le prix, « C'est cher ! » car « c'est cher ».
– Thaï : "Qu'est-ce qui ne va pas?" (« Que vendez-vous ? » utilisé sur les marchés).

Authenticité et qualité : comment éviter les contrefaçons

Les bazars sont réputés pour leurs contrefaçons. Voici des conseils spécifiques à certains produits :

  • Contrefaçons de marques de luxe : Sur les marchés, du Khan el-Khalili au Caire à Ubud à Bali, vous trouverez des marques « célèbres » (ceintures Louis Vuitton, montres Rolex, chaussures Nike). Attention : si le prix est la moitié du prix de vente conseillé, il s’agit presque certainement d’une contrefaçon. Vérifiez les détails : poinçons sur les métaux, orthographe des étiquettes sur les sacs, qualité des coutures. Pour les marques, évitez d’acheter si le logo vous semble légèrement différent (les polices et l’espacement sont des marques déposées). Certains vendeurs proposent de faux « certificats » ; ceux-ci n’ont aucune valeur légale. Pour l’électronique (chargeurs solaires, appareils photo), achetez uniquement dans des magasins agréés.
  • Tapis et moquettes : Les tapis véritablement noués à la main ne présentent aucune frange cousue ; la frange correspond au bord de la chaîne du tissage (visible au verso du tapis). Au verso d'un authentique tapis noué, on distingue les nœuds individuels. Les tapis de haute qualité utilisent souvent des teintures végétales naturelles : les couleurs sont riches, mais non parfaitement uniformes. Si la teinture déteint dans l'eau, il s'agit d'une teinture synthétique. La densité des nœuds est un bon indicateur : les tapis persans de qualité peuvent compter de 200 à 800 nœuds par 10 cm². Renseignez-vous sur la densité (« kpsi », nœuds par pouce carré) et, pour les tapis tribaux, vérifiez la netteté des motifs (des motifs flous ou emmêlés peuvent indiquer un tissage mécanique). En cas de doute, demandez au vendeur une preuve d'authenticité : les boutiques de tapis sérieuses disposent souvent de lampes UV ou de microscopes pour examiner les fibres.
  • Or et bijoux : C'est plus sûr sur les marchés réglementés. Il est néanmoins utile de connaître les poinçons de base : 24K = 999 ou 9999 (or pur), 22K = 916, 18K = 750, 14K = 585. Aux Émirats arabes unis et en Turquie, tous les bijoux doivent porter le poinçon d'un bureau de garantie (par exemple, le poinçon « Dubai Central Laboratory » à Dubaï). Si le bijou vous semble plus léger qu'il n'y paraît, demandez au vendeur de le tester sur place (beaucoup possèdent des mini-kits de test d'or). Concernant les pierres précieuses : le poids des perles doit être indiqué sur le ticket de caisse, et des laboratoires existent pour les diamants ; toutefois, une vérification rapide consiste à examiner la pureté à la loupe d'un bijoutier ou à demander si la pierre possède une certification GIA ou IGI (souvent uniquement pour les gros diamants).
  • Cuir et textiles : L'odorat et le toucher sont utiles. Le cuir véritable a une texture et un parfum souples et légèrement granuleux. Le simili cuir se craquelle si on le pince fort. Pour les peaux de mouton et les plumes (manteaux ou tapis), veuillez noter que… réel Les articles en laine de mouton mongole sont très isolants ; ceux en polyester imitation ont un toucher plastique. Pour les textiles comme les pashminas, le véritable cachemire (pashmina) est très fin et peut porter l’étiquette « Pashmina Pure » ​​avec un label syndical (en Inde et au Népal). On peut parfois effectuer le test de combustion (la vraie laine brûle lentement jusqu’à se réduire en cendres, tandis que les fibres synthétiques fondent).
  • Épices: Comme indiqué, seul le véritable safran possède ce petit pistil caractéristique ; en poudre, il est difficile à imiter, mais une astuce consiste à mélanger du curcuma à du paprika ou de la cannelle. Pour le vérifier, faites tremper des filaments de safran dans de l'eau tiède : ils libéreront lentement leur couleur vive et leur arôme. Les épices moulues doivent avoir un parfum naturel ; si elles sont sèches ou sentent le renfermé, elles sont vieilles ou frelatées. Achetez-les chez un commerçant de confiance.
  • Antiquités : Demandez toujours la provenance ou un certificat délivré par l'autorité compétente en matière d'antiquités du pays. Les antiquités authentiques portent souvent la mention « interdiction d'exportation » apposée par les musées sur leur documentation. Examinez les styles : dans l'art islamique, par exemple, le tissu d'un tapis ottoman ancien présentera une usure naturelle que n'aura pas un tapis neuf d'apparence vintage. Pour les antiquités telles que les statues ou les pièces de monnaie, consultez un expert sur place si possible ; les musées et les universités peuvent fournir des références d'experts agréés.

Face à un prix anormalement bas, mieux vaut hocher la tête poliment et s'éloigner. Le faible coût de renoncer à une mauvaise affaire est bien moindre que le regret d'avoir acheté un faux objet ou d'avoir été victime d'une arnaque.

Achats sur un marché éthique et durable

Les voyageurs modernes sont de plus en plus soucieux de consommer de manière responsable. Les bazars offrent un aperçu de l'artisanat local, mais une approche éthique contribue à préserver les traditions et à garantir leur authenticité.

  • Soutenez les artisans. Dans la mesure du possible, achetez directement auprès des artisans ou dans des boutiques qui rémunèrent équitablement leurs employés. Sur certains marchés (par exemple, les textiles à Oaxaca, au Pérou, ou les tapis au Maroc), vous pourrez souvent rencontrer le tisserand ou au moins voir un étal familial. Renseignez-vous sur le créateur ou recherchez les coopératives (parfois étiquetées « fait main » ou « coopérative »). Évitez les étals tenus par des intermédiaires qui ne réinvestissent pas leurs bénéfices dans la communauté. Un objet artisanal, chargé d'histoire (par exemple, tissé par une grand-mère dans un village de montagne), a une valeur sentimentale plus profonde.
  • Certifications et commerce équitable. Certaines organisations de commerce équitable certifient la production de souvenirs (labels Fairtrade, WFTO). Par exemple, le label thaïlandais uniquement. HAUT Le programme « Un Tambon, un produit » garantit la fabrication locale de certains produits. En Europe et en Amérique, recherchez des mentions comme « Commerce équitable » ou « Teintures non toxiques » sur les paniers et les tissus. Des organisations telles que l’UNESCO ou National Geographic proposent des listes de marchés artisanaux recommandés dans de nombreux pays. Si un prix vous semble trop bas pour assurer un salaire décent, c’est probablement le cas.
  • Évitez le pillage. De nombreux pays interdisent le prélèvement d'éléments du patrimoine culturel (fragments de sites archéologiques, ivoire, etc.). N'achetez jamais d'ivoire, de peaux de reptiles ni d'objets religieux sans documents d'exportation. Par exemple, les pages de manuscrits islamiques ou les pièces de monnaie anciennes peuvent nécessiter des permis d'exportation (et ces objets doivent être vendus dans des boutiques d'antiquités agréées, munies de documents en règle). Évitez tout ce qui est qualifié d'« illicite » : l'ambre gris, la corne de rhinocéros, ou même certains bois (palissandre, santal) peuvent être soumis à des restrictions. En résumé, appliquez les mêmes règles de sécurité que pour les ventes aux enchères d'antiquités.
  • Souvenirs durables. Choisissez des objets utiles ou durables : un tapis de qualité ou une lampe en métal, par exemple, plutôt que des bibelots en plastique bon marché. Les aliments locaux qui se conservent bien (épices, café, thé) conviennent parfaitement, tandis que les confiseries périssables risquent de ne pas supporter le voyage. Privilégiez les matériaux naturels : le bois ou la céramique aux matières synthétiques. Si possible, recherchez les marchés réputés pour leurs produits biologiques ou recyclés ; par exemple, le marché d’Ubud à Bali regorge d’objets artisanaux upcyclés.
  • Redonner. Certains voyageurs profitent des marchés pour soutenir des associations ou des projets locaux. Par exemple, acheter directement auprès d'une coopérative d'artisans à Chiang Mai peut permettre de reverser les bénéfices à des écoles de la communauté. Vous pouvez aussi faire don d'un objet à un musée ou un centre culturel (par exemple, un tapis local s'il est d'un certain type) dans le cadre d'un projet de préservation collective. Même le simple fait de consommer sur un étal de marché contribue à perpétuer une tradition vivante.

Consommer de manière éthique est à la fois un acte responsable et enrichissant. Comme l'a confié un artisan bhoutanais à un visiteur : « Cette pochette que je fabrique peut contenir des pièces de monnaie. Si vous l’achetez, elle porte aussi notre espoir. »

Accessibilité, familles et besoins spéciaux

Les bazars animés présentent souvent des défis physiques. Pourtant, avec une bonne préparation, presque tout le monde peut en découvrir les merveilles.

  • De nombreux marchés traditionnels présentent des surfaces irrégulières. Pavés, marches à l'entrée des souks et passages étroits sont fréquents. Certains grands marchés modernes (comme le Souk aux épices de Dubaï) sont équipés de rampes d'accès aux entrées principales et aux trottoirs. Si vous avez des difficultés à marcher, privilégiez les heures matinales (avant la chaleur de midi) et évitez les heures de pointe de la prière du vendredi, lorsque les étals sont souvent bondés dans les ruelles étroites. Dans certains endroits (comme le Grand Bazar d'Istanbul), il est possible de louer des fauteuils roulants ou de participer à des visites guidées adaptées. Consulter Google Street View au préalable peut vous aider à anticiper la présence de marches ou d'obstacles. Si vous utilisez un scooter de mobilité ou un fauteuil roulant, faites-vous accompagner par des porteurs ou des membres de votre famille ; les petits marchés locaux sont rarement équipés d'ascenseurs ou de rampes d'accès. Pour les familles avec poussettes, choisissez un modèle à grandes roues adapté aux terrains accidentés ; les poussettes pliables passent généralement devant les entrées des magasins.
  • Sensibilités sensorielles. Les marchés peuvent être saturés d'odeurs et de sons. Si cela vous dérange, prévoyez un itinéraire qui facilite les sorties (par exemple, en commençant par les allées périphériques). Des bouchons d'oreille antibruit (dans un sac à main ou un sac à dos) peuvent s'avérer utiles. Pour les personnes sensibles à la lumière, le port de lunettes de soleil et d'un chapeau est conseillé dans les souks à ciel ouvert. Prévoyez des pauses toilettes supplémentaires : de nombreux grands marchés (Tokyo, Bangkok) disposent de toilettes publiques, mais dans les bazars plus petits, prévoyez à l'avance une pause dans un café accessible.
  • Conseils familiaux. Les marchés sont de véritables écoles colorées pour les enfants, mais gardez-les près de vous dans la foule. Montrez-leur l'artisanat local pour qu'ils en comprennent le contexte (« Ces tapis ont été teints avec des pétales de fleurs ! »). De nombreux marchés proposent des friandises adaptées aux enfants (fruits confits, biscuits locaux) à déguster. Dans les régions chaudes, emportez de l'eau et laissez les enfants jouer dans des espaces ouverts et sécurisés (certaines places sont équipées de fontaines). Par précaution, gardez toujours une carte ou une étiquette avec vos coordonnées dans la poche de l'enfant.
  • Si vous utilisez des aides à la mobilité, il est courant que les vendeurs fassent preuve de gentillesse – une politesse « Salem » Dire bonjour ou faire un signe de la main suscitera une aide amicale. Apprendre les termes locaux pour « veuillez porter » (par exemple : « s'il vous plaît, portez ») est utile. « Aider à pousser » En thaï, cela pourrait être utile. De nombreux vendeurs sur les marchés utilisent également des gestes ; un sourire et un geste suffisent généralement à surmonter la barrière de la langue.

En résumé, prévoyez votre visite, demandez des raccourcis ou de l'aide aux locaux, et allez à votre rythme. L'objectif est de profiter, pas de se presser. Avec un peu plus d'attention, chacun pourra s'imprégner de l'atmosphère du marché.

Gastronomie et marchés nocturnes : où manger et où ?

La nourriture est souvent la porte d'entrée la plus riche vers le caractère d'un marché. Qu'il s'agisse d'un bol fumant de pho Que ce soit dans un étal de rue vietnamien ou avec des huîtres fraîchement ouvertes à La Boqueria, les marchés offrent des saveurs locales.

  • Repérer les boxes propres. Privilégiez les endroits animés : un fort taux de rotation des vendeurs ambulants est généralement gage de fraîcheur des ingrédients. Sous les climats chauds, évitez tout ce qui reste à découvert à midi. Préférez les vendeurs qui cuisinent sur place (au feu de bois ou au barbecue) à ceux qui précuisent et réchauffent des aliments dont l’âge est inconnu. Utilisez des baguettes ou des pinces plutôt que vos doigts et ayez toujours du gel hydroalcoolique sur vous. Si l’eau vous inquiète, consommez des boissons en bouteille ou bouillies (de nombreux thés et cafés vendus dans la rue sont sans danger).

Plats emblématiques par marché :

  • marchés nocturnes d'Asie du Sud-EstÀ Taïwan, les plus grands succès de shilin ou Raohe incluent tofu puant, gua bao (Petits pains au porc) et calamars grillés. En Thaïlande, goûtez au riz gluant à la mangue ou au pad thaï du restaurant Talad Rot Fai à Bangkok.
  • Asie de l'EstAu Japon, à Tsukiji/Toyosu, on trouve d'excellents sushis pour le petit-déjeuner. Sans oublier la soupe miso, idéale par une matinée froide. En Chine, les marchés proposent souvent des dim sum dès l'aube, ou des nouilles étirées à la main (à voir absolument !).
  • Asie du SudMarchés indiens : cuisine de rue locale, par exemple le vada pav de Mumbai ou celui de Kolkata taper Les chaats de rue (mélanges de snacks) sont courants : par exemple, Chandni Chowk à Delhi est célèbre pour ses parathas et ses jalebis.
  • Moyen-Orient et Afrique du NordSur la place Jemaa de Marrakech, essayez tanjia (viande cuite lentement dans des urnes) ou dans le RF (lentilles et poulet aux épices). Dans les marchés couverts d'Istanbul, on trouve des classiques des cafés comme le café turc, les châtaignes grillées et simit Les beignets au sésame sont faciles à trouver. Au Khan el-Khalili du Caire, on trouve des douceurs locales (basbousa, biscuits kahk) et des stands de falafels.
  • Europe: Mercat de Sant Josep (Boqueria) de Barcelone : patatas bravas, tranches de jambon frais ou sandwich à la cecina (viande salée). Borough Market de Londres : huîtres en demi-coquille ou tarte des boulangers artisanaux.
  • AmériquesÀ Mexico, on trouve sur les marchés des tacos al pastor (porc à l'ananas) et des churros. Aux États-Unis, les marchés de producteurs proposent souvent des crêpes ou des food trucks gastronomiques : par exemple, un sandwich au homard à Pike Place, à Seattle.
  • Conseils végétariens/végétaliens. De nombreuses villes proposent désormais des étals végétariens clairement indiqués. Sur les marchés asiatiques, les plats à base de tofu et les raviolis aux légumes sont courants. Dans les quartiers musulmans, vous trouverez des samoussas aux légumes, des falafels, du houmous et des pains aux herbes. L'Inde est un pays majoritairement végétarien : dosas (crêpes de riz) et currys au paneer ou aux lentilles. En cas d'allergie, il est important de communiquer clairement, par exemple en précisant « thaï ». « OK mec » signifie « sans MSG ».
  • Manger en toute sécurité : En cas de doute, privilégiez les aliments cuits. Brochettes de satay grillées, plats de riz, pains et fritures servis immédiatement après la cuisson sont à éviter. Les jus de fruits vendus dans la rue peuvent être consommés sans risque s'ils sont fraîchement pressés et servis avec de la glace propre (mieux vaut éviter les glaçons si vous avez des doutes sur la qualité de l'eau). De nombreux voyageurs expérimentés conseillent : si vous avez des nausées, arrêtez de manger dans la rue et hydratez-vous ou prenez des comprimés de probiotiques.

Le but est de se faire plaisir : comme le dit avec humour un guide de la cuisine de rue à Bangkok, « Le meilleur repas, c'est celui qu'on mange chaud à minuit, l'estomac vide. »

Exemples d'itinéraires et de cartes routières

Intégrer les marchés à votre itinéraire de voyage peut être une expérience vraiment amusante. Voici quelques exemples d'itinéraires (avec des horaires approximatifs) :

  1. Promenade d'une demi-journée au bazar : Choisissez un grand marché. Arrivez tôt (beaucoup ouvrent dès 8h ou 9h). Flânez tranquillement dans les rues principales du bazar, faites une pause pour une collation en milieu de matinée dans les échoppes (petit-déjeuner local). Consacrez le reste de votre temps à explorer les allées spécialisées (par exemple, l'allée des épices ou celle des tissus). Sortez pour un déjeuner tardif dans un café à proximité. Exemple: Départ à 9h00 du Grand Bazar d'Istanbul pour une visite des tapis de soie et des lampes ; à 11h30, détente dans un café sur le toit surplombant le bazar autour d'un thé turc ; puis vers 13h00, départ pour la Mosquée Bleue (de l'autre côté de la rue) pour une visite de la mosquée l'après-midi.
  2. Formule journée complète marché et musée : Combinez la visite d'un marché avec des découvertes culturelles. Matinée dans un souk emblématique, après-midi sur un site culturel à proximité. Exemple: À Marrakech, de 8h à 11h, explorez les souks et la place Jemaa el-Fna. Déjeunez (tajine ou couscous). À 13h, visitez le palais Bahia ou les tombeaux saadiens (tous deux situés dans la vieille ville). Le contraste entre ces sites illustre comment le commerce a alimenté la richesse et l'art de ces villes.
  3. Immersion de deux jours dans un bazar : Consacrez le jour 1 aux marchés d'une ville, le jour 2 à une autre zone de spécialisation. Exemple: À Istanbul, le premier jour, visitez le Grand Bazar et le Bazar aux épices (le matin), puis faites une croisière sur le Bosphore en fin d'après-midi. Le deuxième jour, découvrez le marché aux poissons de Kadıköy sur la rive asiatique et les boutiques de créateurs de Nişantaşı.
  4. Séjour de plusieurs jours axé sur le souk : Si votre semaine est axée sur les marchés, prévoyez les matinées pour le shopping et les après-midi pour la détente. Exemple: Pour un voyage au Maroc : Jour 1, arrivée à Marrakech ; Jours 2 et 3, découverte des souks de Marrakech et de la place Jemaa el-Fna. Jour 4, excursion guidée au marché aux poissons d’Essaouira ; Jour 5, visite du souk Fès el Bali ; Jour 6, découverte des tanneries et du quartier des artisans de Fès. Prévoyez des pauses dans un hammam ou un café.

Cartographie et synchronisation : Utilisez Google Maps pour localiser les marchés (souvent répertoriés) et repérer les itinéraires piétonniers. Vérifiez les horaires d'ouverture : par exemple, les marchés nocturnes de Bangkok ne s'ouvrent que vers 18 h. Dans les régions chaudes (Moyen-Orient et Afrique du Nord, Asie du Sud), la chaleur est insupportable en fin d'après-midi ; privilégiez les souks en plein air avant 11 h ou après 16 h. Tenez également compte de la fermeture pour la prière du vendredi dans les pays musulmans (de nombreux souks s'arrêtent à midi le vendredi).

Conseils pour les bagages et l'emballage. Prévoyez de la place pour vos trouvailles ! Si vous voyagez en avion, emportez un sac de voyage vide ou des sacs sous vide pour compresser les textiles. Pour les séjours d'une semaine, prévoyez un bagage supplémentaire (en cabine ou en soute) pour vos achats sur les marchés. Si vous voyagez par voie terrestre, vous pouvez faire livrer les objets volumineux à votre prochain hôtel. Emballez les céramiques fragiles dans des vêtements ou du papier bulle (de nombreux hôtels fournissent du linge de maison supplémentaire pour protéger les objets fragiles). Conservez vos reçus et déclarez les envois hors format auprès des douanes de votre pays de départ.

Un petit liste de vérification des bagages Pour les déplacements sur les marchés : des chaussures de marche confortables, une lampe de jour/une lampe de poche (pour l’inspection des pierres précieuses ou les marchés nocturnes), du désinfectant pour les mains/des serviettes (pour la nourriture de rue), de la monnaie locale (certains marchés exigent des espèces), un mètre ruban (pour évaluer si un tapis convient à votre espace), un appareil photo avec un objectif macro (pour documenter les bonnes affaires) et une note de phrases d’urgence (par exemple « aide, police, traducteur »).

Utilisez les fichiers PDF téléchargeables des itinéraires fournis (voir Ressources) pour les adapter à votre propre programme.

Quand partir : saisonnalité et comment éviter les foules

La meilleure période varie considérablement selon le climat et la culture :

  • Saisons: Les marchés les plus chauds (Dubaï, Marrakech) sont à privilégier pendant les mois les plus frais (octobre à mars). À Istanbul, le printemps (avril-mai) et l'automne permettent d'éviter les fortes chaleurs estivales et l'humidité hivernale. Les marchés situés en altitude (Tibet, Népal) sont fermés en hiver. Pour les fêtes locales : la foire de Longtan à Pékin et les marchés de puja au Népal connaissent une forte affluence lors des jours fériés (par exemple, les soldes de Diwali et du Nouvel An en Inde et au Népal, qui peuvent s'accompagner de produits spéciaux et d'une foule immense).
  • Heures du jour: En règle générale, le matin est le moment idéal pour profiter des produits frais (mais les souks n'ouvrent souvent qu'à 9 h ou 10 h). Dans les pays chauds, après 16 h, le soleil se fait plus discret, mais l'affluence touristique explose. La fin d'après-midi (14 h-16 h) est souvent plus calme : les boutiques ferment parfois pour la pause thé, vous offrant un peu de répit. Sur les marchés nocturnes (Taipei, Bangkok), l'affluence maximale se situe entre 19 h et 21 h, même si les bagarres sont fréquentes après minuit.
  • Éviter les foules : Dans les bazars très touristiques (comme le Grand Bazar d'Istanbul), on croise davantage de locaux en semaine et moins de groupes de touristes. À Marrakech, évitez le vendredi midi (heure de la prière musulmane), car de nombreux magasins ferment et la foule se disperse. Après le Ramadan, pendant la saison du pèlerinage ou les fêtes de l'Aïd, l'activité de nombreux marchés alterne entre des après-midis de fermeture (pour le jeûne) et une forte affluence en soirée. Renseignez-vous sur le calendrier local : par exemple, en Égypte, le Souk al-Gom'a (marché du vendredi) du Caire a lieu tous les vendredis.
  • Facteurs climatiques : Les marchés de riz et de céréales sont inondés pendant la saison des pluies ; les étals en plein air peuvent être déplacés. Durant la mousson, les marchés d'Asie du Sud peuvent être boueux ou fermés. La saison des vents au Moyen-Orient (vents de Khamsin) peut vider les bazars en plein air. Consultez les prévisions météorologiques : une tempête de sable à Dubaï, un typhon à Taïwan ou des chutes de neige au Népal peuvent modifier l'accessibilité des marchés.

En résumé, renseignez-vous sur le calendrier climatique local et demandez conseil à votre hôtel ou à l'office de tourisme. Choisir le bon moment peut faire toute la différence entre un marché magique et paisible et une cohue infernale.

Visites guidées ou indépendantes des souks

Faut-il engager un guide ou partir seul ? Cela dépend de vos besoins.

Avantages d'un guide :
Langue et négociation : Un guide maîtrisant la langue locale peut faciliter la communication. Sur les marchés où le marchandage est complexe (comme au Caire ou à Bangkok), un guide vous évite les problèmes de traduction. Par exemple, un guide à Marrakech pourrait utiliser correctement le sénégalais. “meziane” (bien) et identifier les sections de tapis de première qualité.
Perspective culturelle : Les guides (souvent agréés par les offices de tourisme) vous feront découvrir l'histoire et les anecdotes liées au commerce local. Ils pourront vous faire découvrir des trésors cachés – un orfèvre familial au Caire ou un atelier de tuiles secret sur un toit à Istanbul – que les dépliants touristiques pourraient manquer.
Sécurité et confiance : Dans les marchés labyrinthiques, un guide est à la fois un repère et un soutien précieux. C'est un atout inestimable pour les voyageurs qui ne connaissent pas les coutumes locales ou qui craignent les arnaques. Certaines excursions incluent également des pauses thé ou des déjeuners dans des restaurants locaux de confiance.
Gain de temps : Si votre itinéraire est serré, un guide simplifiera vos achats : vous pourrez indiquer les articles qui vous intéressent (épices, tapis) et il vous emmènera directement aux meilleurs fournisseurs.

Quand devenir indépendant :
Navigation occasionnelle : Si vous aimez flâner sans but précis et bavarder avec les commerçants, partir seul (ou uniquement avec des compagnons de voyage) vous permet de prendre votre temps pour admirer vos trouvailles.
Voyages à petit budget : Les guides sont payants. Si vous maîtrisez les applications linguistiques et que vous avez le sens de la rue, vous pouvez vous repérer seul dans les grands marchés. De nos jours, de nombreux marchés affichent des panneaux en anglais ou dans d'autres langues.
Soirées et heures creuses : Les marchés nocturnes et les bazars locaux proposent souvent moins de visites guidées. Si votre escale est brève (par exemple, lors d'une croisière), un guide vous permettra d'en profiter au maximum. En revanche, si vous disposez de plusieurs jours, alterner visites guidées (une première journée, puis visite libre) vous offrira à la fois découverte et autonomie.

Choisir un guide : Si vous optez pour une excursion, recherchez des circuits officiels ou très bien notés : – Consultez des plateformes comme TripAdvisor ou Viator pour trouver des prestataires ayant de nombreux avis positifs.
– Assurez-vous que le guide possède une licence (certains pays l'exigent légalement). Par exemple, dans l'État indien du Madhya Pradesh, seuls les guides agréés par le gouvernement peuvent effectuer des visites officielles.
– Négociez le prix à l’avance, en précisant s’il inclut les pourboires, le déjeuner ou les frais de service dans les boutiques. Un guide sérieux ne vous obligera jamais à acheter quoi que ce soit.
– Les visites en petit groupe (6 à 8 personnes) sont souvent idéales : assez grandes pour une ambiance conviviale, mais assez petites pour que vous puissiez quitter le groupe si besoin.

En résumé, un guide est un plus, mais n'est pas toujours indispensable. De nombreux habitués des marchés apprécient une approche mixte : par exemple, une visite guidée du marché en début de séjour, puis une visite plus approfondie de leurs étals préférés par eux-mêmes plus tard.

Foire aux questions (FAQ)

Quelle est la différence entre un bazar et un souk ?
« Bazar » et « souk » signifient tous deux marché, mais proviennent de langues différentes. Bazar est d'origine perse (via l'italien), et désigne souvent un grand marché couvert ou un quartier commerçant (comme le Grand Bazar d'Istanbul). Souk Le terme « souk » est arabe et désigne souvent un marché à ciel ouvert ou de rue (par exemple, le souk de l'or de Dubaï ou un souk couvert dans une médina arabe). De nos jours, en pratique, les deux termes sont interchangeables : Marrakech possède un souk. souksIstanbul a bazarsmais les deux sont essentiellement des regroupements d'étals et de boutiques destinés au commerce.

Quels sont les bazars et souks les plus célèbres du monde ?
Parmi les plus célèbres, citons le Grand Bazar d'Istanbul (Turquie), la place Jemaa el-Fna et les souks de Marrakech (Maroc), le Khan el-Khalili du Caire (Égypte), le souk de l'or et le souk aux épices de Dubaï (Émirats arabes unis), Chandni Chowk à Delhi (Inde), le Grand Bazar de Téhéran (Iran), le marché Tsukiji/Toyosu de Tokyo (Japon) et la rue de la Soie de Pékin (Chine). On peut également citer La Boqueria à Barcelone (Espagne) pour sa gastronomie, La Merced à Mexico et les Rocks Markets de Sydney (Australie), plus confidentiels. (Voir la suite) Marchés emblématiques (Voir la section ci-dessus pour plus de détails sur tout cela et bien plus encore.)

Que dois-je acheter à ___ (marché spécifique) ?
Chaque marché a ses spécialités. Par exemple : Grand Bazar d'Istanbul: tapis, loukoums, épices ; Jemaa el-Fna: articles en cuir, lanternes, huile d'argan ; Khan el-Khalili: art du papyrus, épices, bijoux en or ; La BoqueriaJambon ibérique, ingrédients pour paella au safran, olives ; Marché nocturne de Shilin (Taipei): tofu puant, poulet frit épicé, thé aux perles ; Tsukiji/Toyosu (Tokyo): sushis, wasabi, couteaux japonais. (Consultez les sections relatives aux marchés régionaux ci-dessus pour obtenir des listes détaillées par marché.)

Comment marchander dans un souk ? Quels sont les conseils pour bien négocier ?
Règles de base : (1) Soyez poli et aimable. Un sourire ou une salutation met le vendeur à l’aise. (2) Commencez par une offre initiale basse – souvent autour de 50 % du prix demandé – puis augmentez-la progressivement. (3) Montrez que vous êtes prêt à partir si le prix ne vous convient pas ; les vendeurs vous rappellent parfois avec un meilleur prix lorsqu’ils vous voient partir. (4) Payez en espèces (monnaie locale) pour obtenir le meilleur prix. (5) Utilisez quelques expressions de base : « Combien ? », « Non, merci », « C’est trop cher », ou des expressions typiques du dialecte local. (6) Achetez plusieurs articles dans le même magasin pour bénéficier d’une réduction. (7) Maîtrisez votre langage corporel : vous et le vendeur apprécierez ce dialogue si vous restez courtois. (Voir la section « Comment marchander » ci-dessus pour des exemples et des conseils.)

Quels sont les horaires d'ouverture habituels des bazars et des souks ?
Les horaires varient. De nombreux souks du Moyen-Orient ouvrent généralement entre 9 h et 10 h et ferment en milieu d'après-midi pour une pause (surtout en été). Ils rouvrent souvent en fin d'après-midi, jusqu'à 19 h ou 22 h. La prière du vendredi (à midi) peut interrompre l'activité dans les pays musulmans (les souks ferment alors souvent de midi à 14 h). Les marchés alimentaires occidentaux ouvrent généralement tôt (entre 7 h et 9 h) et ferment en fin d'après-midi. Les marchés nocturnes thaïlandais commencent généralement après 18 h et restent ouverts jusqu'à minuit. Il est toujours conseillé de vérifier les horaires d'un marché en particulier, en ligne ou auprès de votre hôtel, car ils peuvent varier selon la ville et la saison.

Est-il sûr de visiter les bazars et les souks ? (Conseils de sécurité, vols à la tire)
En général, oui, si les précautions habituelles de voyage sont respectées. Les marchés peuvent être bondés, alors surveillez vos affaires (utilisez des poches cachées ou une ceinture porte-billets). Si possible, n'emportez que le strict minimum d'argent liquide. Soyez attentif à votre environnement pendant le marchandage : les clients sympathiques autour de vous ne sont pas un problème, mais si quelqu'un s'approche de trop près, éloignez-vous. Adoptez une tenue vestimentaire modeste dans les régions conservatrices pour éviter d'attirer l'attention. La plupart des commerçants sont honnêtes, mais vérifiez toujours la monnaie et comparez les prix. Suivez les conseils de sécurité mentionnés précédemment concernant les arnaques : refusez les offres de thé ou d'aide non sollicitées.

Les bazars sont-ils accessibles aux personnes à mobilité réduite ?
Les bazars traditionnels sont souvent inaccessibles. Nombre d'entre eux ont été construits il y a des siècles sans tenir compte des rampes d'accès. Les personnes en fauteuil roulant y trouveront fréquemment des ruelles étroites, des escaliers et des portes lourdes. Certains marchés modernisés (comme les parties couvertes des souks de Dubaï) sont accessibles aux personnes handicapées. Vérifiez si le marché possède des entrées avec rampes. Demandez aux locaux s'il existe des itinéraires moins pentus ou des ascenseurs (le Grand Bazar d'Istanbul est accessible par ascenseur depuis une mosquée qui le surplombe). Pour les familles, prévoyez une poussette robuste (elle sera secouée sur les pavés). Les offices de tourisme ou les guides peuvent vous indiquer des itinéraires accessibles pour les principaux marchés des grandes villes. Sinon, prévoyez des visites courtes (avec des pauses fréquentes dans les cafés) ou faites appel à un porteur sur place si besoin.

Puis-je prendre des photos dans les bazars et les souks ? Y a-t-il des règles de bienséance à respecter ?
Les règles concernant la photographie varient. En général, les photos sont autorisées dans les zones non sensibles. Sur les marchés du Moyen-Orient, évitez de photographier les gens (surtout les femmes) sans leur permission ; demandez toujours au préalable. De nombreux vendeurs ne verront aucun inconvénient à ce qu'on prenne une photo rapide de leurs étalages colorés. L'utilisation du flash est généralement autorisée, sauf si l'étal propose des objets fragiles (céramiques) ; en cas de doute, renseignez-vous. Sur certains marchés (comme Chandni Chowk à Delhi), les appareils photo ne sont pas officiellement interdits, mais vérifiez la présence de panneaux « Photos interdites » aux abords des sanctuaires ou des zones religieuses. Si un artisan est à l'œuvre (tissage de tapis, tannage de peaux), beaucoup vous montreront volontiers leur travail ; un petit pourboire est apprécié.

Comment distinguer les contrefaçons des objets artisanaux authentiques ?
La contrefaçon existe bel et bien. Pour les articles de marque (montres, sacs à main), la règle est simple : si le prix est anormalement bas, méfiez-vous. Les objets artisanaux authentiques présentent généralement de subtiles irrégularités (un nœud ou un motif irrégulier), tandis que les importations industrielles paraissent trop parfaites. Renseignez-vous sur l’origine : par exemple, les véritables tapis persans sont accompagnés d’un certificat ou d’une étiquette du vendeur. Les objets en métal peuvent porter un poinçon (or : 916/750 ; argent : 925). Vérifiez la qualité du produit : les véritables épices doivent avoir un arôme naturel intense (si le cumin sent la poussière, il est vieux ou dilué). Pour les souvenirs, recherchez les labels officiels : certaines villes apposent des étiquettes « Fabriqué au Maroc » ou délivrent des certificats de l’office du tourisme pour garantir l’authenticité des produits. Si le vendeur refuse de montrer des détails (comme l’envers d’un tapis ou l’intérieur d’une bague), méfiez-vous.

Puis-je me faire livrer des achats volumineux à domicile ? Quels sont les coûts, les frais de douane et les transporteurs de confiance ?
Oui, avec préparation. Comme indiqué, les grands vendeurs de tapis ou les antiquaires proposent souvent l'emballage et l'expédition par transporteurs internationaux. Vous pouvez également faire appel aux services postaux ou de messagerie locaux. Le fret aérien est le plus rapide (quelques jours) mais coûteux ; le fret maritime est lent (plusieurs semaines) mais moins cher au kilo. Frais: Le transport maritime d'un tapis d'Istanbul vers l'Europe coûte environ 3 à 5 dollars par kilogramme ; le transport aérien est environ trois fois plus cher. Les droits de douane varient selon les pays : les tapis d'une certaine valeur peuvent être soumis à des taxes d'importation (vérifiez la réglementation en vigueur dans votre pays – aux États-Unis, les droits de douane sur les revêtements de sol sont faibles, mais des droits supplémentaires s'appliquent au-delà des exemptions). Pour les antiquités, un expert en douane peut exiger une preuve d'origine ; conservez toujours les documents d'exportation. Parmi les transporteurs fiables, citons DHL, FedEx et les entreprises locales de transport de tapis recommandées (par exemple, à Istanbul, certaines entreprises de transport de tapis réputées ont des stands près du bazar). Il est également conseillé d'assurer les objets de valeur.

Quels sont les articles qu'il vaut mieux acheter dans quelle région ? (par exemple, les tapis, les épices, l'or)
Nous avons abordé ce sujet en partie : – Tapis/moquettes – La Turquie et l'Iran offrent la gamme la plus large et de la plus haute qualité (Ispahan, Tabriz, région de Fars en Iran ; Oushak, Kayseri en Turquie), ainsi que le Maroc pour les tapis berbères.
Épices – Maroc (ras el hanout, safran), Inde/Pakistan (poivre noir, curcuma), Asie du Sud-Est (citronnelle, galanga sur les marchés thaïlandais ; piment séché, gingembre en Chine/Indonésie).
Or/bijoux – Moyen-Orient (Souk de l'or des Émirats arabes unis, Khan el-Khalili au Caire), ainsi que Mumbai ou Delhi en Inde pour l'or (18-22 carats) avec poinçon officiel.
Textiles – Asie centrale (ikats ouzbeks, feutre kirghize), Pérou pour la laine d'alpaga et la broderie andine, Pérou/Guatemala pour les tissages, Inde pour les imprimés en coton et les pashminas, Thaïlande pour les foulards en soie (Chiang Mai), Mexique pour les blouses brodées à la main.
Nourriture et thé – L’Espagne pour le safran et les incontournables des tapas, le Japon/Taïwan pour les thés verts, la Turquie/Inde pour les thés et les douceurs, etc. Chaque région a ses spécialités (les sections « Que rapporter » ci-dessus en listent un grand nombre).

Combien dois-je payer ? Quel est un prix juste ?
Cela dépend entièrement de l'article et du lieu. À titre indicatif : les souvenirs très bon marché (cartes postales, petits bibelots) peuvent coûter l'équivalent de 1 à 3 USD. Pour les articles artisanaux : un petit châle en pashmina peut coûter entre 15 et 30 USD en Asie, mais 50 USD en Europe. Un tapis complexe (2,40 m x 3 m, ancien ou à nœuds serrés) peut coûter des milliers de dollars. La meilleure pratique reste le marchandage : si le prix initial du vendeur vous paraît excessif, essayez de commencer par la moitié ou le tiers de ce prix. Un accord équitable se trouve toujours au moment de se rencontrer. Les sites et forums de voyage cités plus haut indiquent que… sur de nombreux marchés touristiques « prix équitable » signifie souvent un peu plus cher que ce que paient les locauxen tenant compte des frais généraux et d'une petite marge. En cas de doute, demandez un deuxième ou un troisième avis à un concurrent.

Les bazars acceptent-ils les cartes ou faut-il payer en espèces ?
Le paiement se fait principalement en espèces. De nombreux commerces dans les grandes villes sont désormais équipés de terminaux de paiement portables (notamment à Dubaï et à Istanbul). En revanche, les petits commerçants n'en disposent généralement pas. Ayez toujours sur vous de l'argent liquide local pour la plupart de vos achats et pour les pourboires. Dans les petites villes des pays en développement, les distributeurs automatiques de billets peuvent être rares à l'intérieur de la médina ; retirez de l'argent à l'avance. Attention aux taux de change dynamiques : exigez le paiement en monnaie locale au terminal de paiement afin d'éviter les taux défavorables. Gardez également sur vous quelques pièces ou billets pour les pourboires ou pour marchander (par exemple, un vendeur peut accepter 1 dollar en guise de remerciement).

Quel est le meilleur moment de la journée ou de l'année pour visiter un souk afin d'éviter la foule ?
Tôt le matin (peu après l'ouverture) et en fin d'après-midi, les marchés sont généralement plus calmes. Le dimanche (dans les pays à majorité chrétienne) ou le vendredi (après midi, dans les pays à majorité musulmane), l'affluence peut être très faible (si les commerces ferment) ou très forte (s'il s'agit d'un jour de marché hebdomadaire). De nombreux marchés se vident à l'heure du déjeuner. Dans les régions où il fait très chaud, les habitants font la sieste en milieu d'après-midi. Les hautes saisons touristiques (l'été en Europe, les vacances d'hiver dans le monde entier) attirent naturellement une foule considérable sur tous les grands marchés. Les visites hors saison (en intersaison) offrent souvent plus d'espace pour flâner. Si vous avez de la chance, un membre du personnel de votre hôtel pourra vous recommander un jour et une heure où il y a moins de touristes (de nombreux blogs de voyage suggèrent le mardi pour le Grand Bazar, car de nombreux bateaux de croisière y font escale le lundi ou le jeudi, mais vérifiez les horaires actuels).

Comment se préparer/que porter pour une visite de souk ?
Habillez-vous confortablement et avec respect. Privilégiez les tissus respirants pour les climats chauds ; couvrez vos épaules et vos jambes dans les quartiers conservateurs. Prévoyez de bonnes chaussures de marche (pas de talons) : les souks sont de véritables labyrinthes. Emportez un sac à dos léger plutôt qu’un sac à bandoulière (pour des raisons de sécurité). N’oubliez pas la crème solaire et un chapeau pour les marchés à ciel ouvert. Une assurance voyage couvrant le vol et la perte est fortement recommandée. Pour les femmes, un foulard léger (non seulement par pudeur, mais aussi pour se couvrir les cheveux lors de l’entrée dans une mosquée) peut s’avérer très pratique. Une gourde réutilisable est également utile lors des longues promenades dans les souks.

Existe-t-il des risques liés à la sécurité alimentaire lorsqu'on mange sur les étals des marchés ? Que faut-il goûter ?
Comme mentionné précédemment, privilégiez les plats chauds et fraîchement préparés. Les spécialités traditionnelles sont généralement un choix sûr, car les vendeurs savent que leur réputation est en jeu. Cependant, soyez prudent avec les salades crues et les plats très gras. En cas de doute, demandez aux locaux quel est leur stand préféré (ils savent généralement quel plat est parfait). L'eau en bouteille est la plus sûre ; pour les jus, assurez-vous qu'ils soient fraîchement pressés. Une bonne règle : si un stand propose un rince-doigts ou une assiette de sel communs que tout le monde touche, évitez-les. Goûtez aux spécialités locales : le tajine marocain sur la place Jemaa el-Fna, le tajine turc… simit Avec du thé à Istanbul, du jambon espagnol et du manchego à la Boqueria, du pad krapow thaï (sauté au basilic) sur un marché nocturne de Bangkok, de l'éthiopien injera et des ragoûts au Mercato, le quartier des restaurants d'Addis-Abeba. Les vendeurs ambulants ne vous demanderont peut-être pas la recette, mais admirez leur savoir-faire : c'est le repas le plus authentique que vous puissiez déguster dans de nombreux pays.

Peut-on marchander sur les stands de nourriture (par opposition aux stands d'artisanat) ?
Rarement. Les prix des aliments dans les souks et sur les étals de rue sont généralement fixes (bien que certains vendeurs de fruits puissent accorder de légères réductions pour l'achat de grandes quantités de bananes ou de dattes). Tenter de marchander un bol de nouilles est généralement considéré comme mesquin. En revanche, le pourboire est la norme. Après le repas, un pourboire adapté au budget local est apprécié : par exemple, quelques pièces pour un repas simple, ou 10 à 15 % dans un café modeste.

Existe-t-il des lois ou des règlements locaux (par exemple, des interdictions de commerce, des articles réglementés) ?
Oui, connaître la réglementation en matière d'exportation peut vous éviter bien des problèmes. De nombreux pays interdisent l'achat d'antiquités (pièces de monnaie anciennes, manuscrits, objets archéologiques). L'ivoire et l'écaille de tortue sont généralement interdits partout. Au Maroc, les tapis de plus de 100 ans ne peuvent être exportés légalement (demandez un certificat d'authenticité). En Chine, certains produits à base de pierres précieuses et de corail sont soumis à des contrôles. Cuba imposait des restrictions strictes à l'exportation d'œuvres d'art et de cigares (vérifiez la réglementation en vigueur). Demandez toujours au vendeur les documents d'exportation pour les antiquités. Certains pays autorisent l'achat personnel de biens culturels uniquement en dessous d'un certain seuil (par exemple, la législation européenne autorise l'importation en franchise de droits d'œuvres d'art d'une valeur inférieure à 150 000 € sur présentation des documents requis).
De plus, certains marchés sont soumis à des restrictions commerciales : par exemple, celui de Delhi. bazars de kurtas On y vend du cuir, mais si vous êtes végétarien, cela pourrait vous poser problème. Les marchés indonésiens interdisaient autrefois la vente d'articles non halal pendant le Ramadan (cette interdiction est en train d'être levée). À l'échelle de la ville, certaines médinas (comme la vieille ville de Jérusalem) sont divisées en zones religieuses ; il est donc conseillé de porter une tenue respectueuse dans le quartier musulman.

Comment les bazars ont-ils évolué avec le tourisme et la modernisation ?
De nombreux marchés historiques ont subi une gentrification. Des étals de souvenirs bordent les rues, parfois au détriment des boutiques traditionnelles. Des franchises ou des chaînes de restauration rapide s'installent parfois dans les marchés touristiques (par exemple, une chaîne de cafés internationale sur la place Beyazit à Istanbul). À l'inverse, certains marchés ont été piétonnisés ou couverts pour attirer les visiteurs. On y trouve désormais partout des terminaux de paiement modernes et des panneaux multilingues. Le tourisme a également donné naissance à de nouveaux concepts de marchés : des visites guidées gastronomiques, des marchés artisanaux de charme au sein des souks (par exemple, une entreprise sociale marocaine d'artisanat vendant des produits issus du commerce équitable dans un souk), ou encore des marchés-musées où des artisans vendent leurs créations dans un caravansérail restauré.
Cependant, ces changements créent souvent des tensions avec la tradition : les habitants se plaignent de l’inflation et de la perte d’authenticité. Cela peut être un avantage pour les voyageurs (meilleures infrastructures, signalétique en anglais), mais attention : essayez toujours de trouver les parties du marché qui ont conservé leur authenticité – demandez aux locaux ou éloignez-vous un peu des rues principales.

Quels bazars sont classés sites UNESCO ou classés monuments historiques ?
Plusieurs sites : la place Jemaa el-Fna (Marrakech) est inscrite au patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO. Les marchés de la vieille ville de Fès et d'Alep sont inscrits au patrimoine mondial de l'UNESCO (et donc protégés). Le Khan el-Khalili du Caire se situe dans la zone du « Caire historique » classée par l'UNESCO. Note: La protection de l'UNESCO implique principalement des restrictions sur la modification du patrimoine historique ; elle n'empêche pas le commerce. En revanche, toute modification importante (comme la démolition d'une partie du site) nécessite l'approbation des autorités compétentes. Ces marchés sont souvent surveillés par des agents de sécurité afin de préserver le patrimoine.

Quelle est l'histoire des bazars — leur origine et leur rôle dans les routes commerciales (Route de la Soie) ?
Les bazars sont nés de simples haltes caravanières et de places publiques. Les anciens caravansérails (auberges pour chameaux en bord de route) étaient bordés de marchés. Le long de la Route de la Soie (à partir du IIe siècle avant notre ère), des marchandises comme la soie, les épices et les métaux circulaient de ville en ville, et le bazar de chaque cité s'est adapté aux besoins des caravanes et des populations locales. Au fil du temps, des empires comme l'Empire ottoman les ont formalisés : le sultan Soliman le Magnifique et ses successeurs ont construit et imposé des taxes sur les bazars. Bedesten À Istanbul, les marchands européens du Moyen Âge traversaient parfois les bazars ottomans pour vendre de la laine ou de la céramique. Les bazars remplissaient également des fonctions sociales et politiques : les maisons des corporations s’y trouvaient souvent à l’intérieur ou à proximité, et l’on y échangeait les nouvelles locales. Certains historiens affirment que les bazars étaient le cœur des villes ; autour d’eux se développaient mosquées et bâtiments gouvernementaux. (Pour une histoire complète, voir des sources telles que l’article « Route de la soie » de l’Encyclopædia Britannica ou les ouvrages universitaires cités dans la section « Pour aller plus loin ».)

Comment lire et utiliser les termes de mesure et de qualité locaux (par exemple, carat, densité de nœuds, nombre de fils) ?
Carat Pour l'or : 24 carats correspondent à de l'or pur, 18 carats à 75 % et 22 carats à 91,7 %. Les factures des fournisseurs indiqueront le titre (par exemple, 750 pour 18 carats et 916 pour 22 carats). Il est important de préciser s'il s'agit de « carat » ou de « karat » : le carat d'un diamant (poids) et le karat de l'or (pureté) sont deux notions différentes.
nœuds de tapisLe nombre de fils au pouce carré est souvent indiqué (KPSI) ou au mètre carré (KPSM). Un beau tapis persan peut avoir un nombre de fils au pouce carré de 1 200 (environ 75 KPSI). Les tapis noués à la main sont précieux ; les tapis tissés à la machine mettent souvent en avant le nombre de fils (qui n’est pas un bon indicateur de qualité). Renseignez-vous sur la composition du tapis : laine ou coton.
Nombre de fils au pouce carré du tissu : Pour le linge de lit, le nombre de fils au pouce carré indique la douceur du tissu : plus de 200 fils est une bonne indication. Cependant, sur les marchés, le linge est souvent vendu en g/m² (grammes par mètre carré) : 180 à 220 g/m² pour du coton léger, 400 à 500 g/m² pour du percale épais. N'hésitez pas à toucher le tissu pour en apprécier le poids.
alliages utilisés en joaillerie : Outre le carat, demandez si l'argent est en argent sterling 925 (la norme en Europe et aux États-Unis) ou en 800/830 pour les pièces continentales (moins pur). Les objets en platine portent le poinçon « Pt ». La différence de qualité entre les perles d'eau salée et d'eau douce est importante ; renseignez-vous toujours sur leur origine si elles proviennent d'Asie.
Classification des pierres précieuses : Si l'on vous propose un saphir « AAA », demandez à l'examiner à la loupe ; souvent, pour le vendeur, AAA signifie simplement « haute qualité ». Les diamants certifiés (avec un rapport GIA ou équivalent) sont rares sur les marchés ; fiez-vous plutôt à leur pureté et à leur couleur.
Unités Spice : La plupart sont vendus au poids (grammes ou onces). Le caratage n'a ici aucune importance.

En cas de doute, de nombreux marchés abritent de petites bijouteries ou des boutiques de gemmologie où vous pourrez faire tester les tissus, et les marchands de tissus vous feront des démonstrations de tissage et de teinture. Le glossaire (Ressources) contient d'autres termes si vous en avez besoin sur place.

Existe-t-il des façons éthiques/durables d'acheter dans les bazars ?
Oui. Privilégiez les coopératives artisanales ou les stands de commerce équitable (souvent indiqués). Évitez les produits issus de la cueillette sauvage (comme le corail ou les bois rares) qui nuisent aux écosystèmes. Optez pour des articles teints naturellement ou fabriqués à partir de textiles biologiques. Renseignez-vous sur l'origine du produit, notamment sur les pièces importées (par exemple, un vêtement). recherché Privilégiez les produits « 100 % locaux » ; sinon, considérez-les comme moins authentiques. N'oubliez pas que payer un prix juste (prix affiché divisé par 2 plutôt que par 10) fait partie d'une consommation responsable. Astuce : si une ONG locale tient une boutique dans le souk, 100 % des bénéfices peuvent être reversés à des causes sociales. Certains marchés publient même l'histoire de leurs artisans pour vous aider à faire des choix éclairés.

Comment planifier un voyage axé sur les souks (exemples d'itinéraires : demi-journée, journée complète, plusieurs jours) ?
Voir le Exemples d'itinéraires Voir la section ci-dessus. Pour une visite rapide (une demi-journée), choisissez un marché incontournable et arrivez dès son ouverture. Pour une journée complète, combinez marché le matin et site culturel l'après-midi. Pour un séjour de plusieurs jours (par exemple, « 48 heures à Istanbul »), répartissez votre visite par quartier : Jour 1 – Grand Bazar et Bazar aux épices (matin/après-midi), avec une soirée dans un hammam ou à la Mosquée bleue ; Jour 2 – Kadıköy et les marchés asiatiques (matin), puis le marché d'antiquités de Galata l'après-midi. À Marrakech, prévoyez deux demi-journées : une pour les souks et la place, l'autre pour le Mellah (quartier juif, artisanat et marché aux épices). Si vous voyagez dans une autre région, vous pouvez « suivre » le lever du soleil : par exemple, commencez par le Souk de l'Or à Dubaï le matin, puis prenez un vol court pour Le Caire en milieu de journée afin de visiter le Khan el-Khalili l'après-midi.

Quels sont les meilleurs marchés pour l'alimentation, les antiquités, les textiles, les bijoux et les épices ?
Consultez les fiches récapitulatives des produits et les listes de régions ci-dessus. Quelques suggestions d'associations : Marchés alimentaires: Les marchés asiatiques traditionnels et les marchés en plein air européens (par exemple Anvers ou Barcelone) ; les marchés nocturnes de Taïwan et de Thaïlande.
Antiquités: Les marchés aux puces de Paris, Portobello à Londres, Panjiayuan à Pékin (pour les antiquités asiatiques).
Textiles: Les bazars Suzani d'Asie centrale, les bazars de soie d'Inde, les marchés Hmong d'Asie du Sud-Est.
Bijoux: Le souk de l'or de Dubaï, le Korukhan (rue de l'or) du Grand Bazar d'Istanbul, le Bapu Bazaar de Jaipur (pierres semi-précieuses).
Épices: Johari Bazaar de Jaipur, Spice Bazaar d'Istanbul, Mercado d'Oaxaca le 20 novembre (marché du chili).

Combien de place dois-je prévoir dans mes bagages pour mes achats au marché ? Conseils pour faire sa valise.
Cela dépend de vos centres d'intérêt. Si vous prévoyez de faire beaucoup de shopping, emportez un sac de voyage supplémentaire ou pesez votre valise. À titre indicatif : prévoyez d'acheter par personne 2 à 3 kg de petits articles (épices, foulards) et peut-être un article plus volumineux (par exemple, un petit tapis, de la céramique). Si vous voyagez en avion, pensez à envoyer vos articles volumineux à l'avance par la poste internationale afin d'éviter les frais d'excédent de bagages. Mettez vos vêtements sous vide chez vous pour gagner de la place. Utilisez des cubes de compression pour le linge de maison ou les vêtements neufs. Réservez toujours au moins 5 % du poids autorisé pour vos « importations », si possible ; certains voyageurs renvoient chez eux à moindre coût les vêtements qui ne leur vont plus après avoir acheté des souvenirs.

Peut-on marchander sur les marchés touristiques modernes (par rapport aux marchés locaux) ? Les prix sont-ils fixes ?
Dans les structures strictement modernes (centres commerciaux, boutiques hors taxes, grandes chaînes de magasins), les prix sont fixes. En revanche, si par « marché touristique » vous entendez un souk aménagé pour les visiteurs (par exemple, un marché artisanal des Caraïbes ou un bazar sur le thème de Bollywood en Inde), il est parfois d'usage de marchander un peu, mais pas de demander de grosses réductions. Dans de nombreux pays, le marchandage est limité, voire inexistant, sur les marchés officiellement réglementés (comme les marchés d'État tels que Or Tor Kor à Bangkok). Si le vendeur apparaît sous l'égide d'une grande entreprise (comme une boutique sous licence de marque nationale), considérez que le prix est fixe. S'il s'agit d'un étal de rue ou d'une petite boutique indépendante, essayez toujours de marchander poliment. En cas de doute, demandez : « Pourriez-vous faire un geste commercial ? »

Existe-t-il des visites guidées des bazars ? Valent-elles leur prix ?
Oui, de nombreuses villes proposent des visites guidées des bazars (à pied ou en tuk-tuk). Il existe des visites de groupe gratuites (pourboire facultatif) et des visites payantes. Pour une première visite d'un souk complexe, une visite guidée à pied permet de s'orienter rapidement, comme les visites d'orientation gratuites qui partent du centre d'information touristique et parcourent les marchés. Les visites payantes offrent un contexte historique et permettent d'éviter les files d'attente aux endroits les plus fréquentés. Si le prix est raisonnable (souvent entre 20 et 50 dollars), cela peut valoir le coup ne serait-ce que pour les informations et les anecdotes (vous saurez par exemple quel stand propose les meilleures affaires). Consultez les avis pour des visites comme « visite des marchés alimentaires de Bangkok » ou « cours de cuisine et visite du souk de Marrakech ».

Comment éviter les arnaques (arnaque au thé, faux ateliers, déposes en taxi) ?
Nous en avons déjà abordé plusieurs ci-dessus. En résumé : – Toujours refuser les offres non sollicitéesSi quelqu'un vous invite dans une « boutique sœur » ou un « café », méfiez-vous, c'est probablement un prétexte. Dites poliment que vous préférez décider par vous-même.
Pour les taxis dans les médinas, convenez d'un prix fixe avant d'entrer ou demandez à votre hôtel d'en appeler un. Méfiez-vous des taxis « commandés par un ami » après le marché : ils peuvent emprunter des chemins détournés pour vous faire payer plus cher.
– Notez à l’avance le numéro d’un taxi ou d’une application de covoiturage fiable. Si vous prenez un tuk-tuk ou une felouque (bateau), négociez le prix au préalable.
Si un vendeur insiste sur le fait qu'un article est « le dernier » ou « à un prix spécial aujourd'hui seulement », restez sceptique. Les véritables antiquaires attendent les acheteurs sérieux ; les tactiques de pression sont donc souvent le signe d'un piège à touristes.
Et encore une fois, n'hésitez pas à vous éloigner si vous avez un mauvais pressentiment. Dans un bon bazar, un commerçant honnête vous proposera un prix plus juste. Sinon, partez poliment et allez ailleurs.

Quelles expressions locales connaître (expressions de base pour négocier) ?
Consultez notre lexique : Voici quelques exemples par région : – Arabe: "Est venu?" (Combien?), "merci" (merci), "Marchander" (naqs, ou simplement négocier le prix). – Turc: "Combien ça coûte?" (Combien ça coûte ?), "Très cher" (trop cher), "D'accord" (OK/accord), « Pourriez-vous m'accorder une réduction, s'il vous plaît ? » (Pourriez-vous me faire une réduction ?) Thaïlandais: "Tao rai ?" (Combien?), «Vous nous faites plus d'éloges ?» (Pourriez-vous baisser un peu ?) "Demain!" (Prix non indiqué). Hindi/Ourdou : "Combien ça coûte?" (Combien ça coûte?), «Faites-en un produit bon marché» (rendez-le bon marché), « C’est très cher. » (trop cher), “Aram se” (Allez-y doucement ; un mot amical lors des négociations). Espagnol: "Combien ça coûte?", « C'est cher », “¿Me lo deja en [price]?” (will you take [price] for it?). Haggling in local language goes a long way. Even “high, high!” (raising hand) is universally understood to mean “Too expensive!”.

Quels bazars proposent des ateliers/démonstrations ?
Oui, plusieurs le font. Le Grand Bazar d'Istanbul propose des démonstrations de tissage de tapis dans certaines boutiques (observez les tisserands nouer les fils). Dans les souks de Marrakech, certains riads et coopératives (comme Dar Bellarj) présentent en direct la fabrication de carreaux ou la sculpture sur bois. À Delhi, un ou deux ateliers de châles à Chandni Chowk proposent des démonstrations de teinture de la laine. De nombreux marchés proposent désormais des ateliers « d'expérience » : par exemple, une boutique de textile turc où vous pouvez vous essayer au tissage. Si vous voyez un artisan disposant d'un métier à tisser libre, demandez-lui poliment la possibilité d'observer un instant. Souvent, ils apprécient la présence d'un étranger (cela peut aussi attirer des acheteurs curieux).

Comment vérifier la provenance des antiquités/œuvres d'art avant l'achat ?
Tout d'abord, demandez les documents. Les marchands réputés fournissent des certificats d'exportation du ministère de la Culture du pays pour les objets anciens ou de grande valeur. Dans le cas contraire, méfiez-vous. Recherchez des poinçons ou des inscriptions connus : par exemple, une épée ottomane ancienne peut porter une tughra impériale. Pour les tableaux, renseignez-vous sur l'artiste et la date ; les vendeurs peu scrupuleux mentionnent parfois des noms génériques ou à consonance prestigieuse (comme « École de Rembrandt ») sans preuves tangibles. Les marchands de confiance sont souvent membres de sociétés d'antiquaires ou de salles de vente spécialisées. Si vous vous trouvez dans un grand pays, privilégiez les ventes aux enchères ou les marchés aux puces agréés. En cas de doute, négociez un prix raisonnable ou renoncez à l'achat.

Des permis spéciaux sont-ils requis pour exporter des antiquités ou des biens culturels ?
Oui, et elles varient. La Turquie, l'Inde, le Népal, le Maroc, etc., imposent des restrictions. En général : artefacts datant de plus de 100 ans often need export permits. Raw antiques (coins, manuscripts) typically require paperwork from a culture ministry. If the seller is honest, they’ll handle it: for instance, Turkish carpet dealers fill out a form for customs. If a vendor shrugs off any question about age or origin, doubt their knowledge. Many countries fine or even jail tourists who take out illegal antiques. Always get a written receipt stating “sold to customer, antique age <100 years” if applicable.

Quelles sont les options d'assurance disponibles pour les achats coûteux ?
Les objets de valeur (tapis, bijoux, etc.) peuvent être assurés auprès du transporteur ou d'un assureur spécialisé. Certaines cartes de crédit offrent une protection des achats pendant 90 jours pour les articles réglés par carte (en cas d'envoi postal) ; vérifiez les conditions de votre carte. Pour les antiquités ou les œuvres d'art achetées à l'étranger, une assurance internationale (comme Clements Worldwide) peut couvrir le transport. Si vous n'êtes pas assuré, conservez soigneusement des photos et les documents ; cela sera utile en cas de perte. Par ailleurs, de nombreux pays à fort marché disposent d'un médiateur ou d'un tribunal de la consommation. Bien que rarement utilisés, ces recours existent : en théorie, le refus d'un magasin d'honorer un contrat de vente (par exemple, si une boutique vend une bague en « or 18 carats » qui n'est pas en or pur) peut être contesté localement, même si, en pratique, peu de touristes engagent cette procédure.

Quelles sont les bonnes idées de souvenirs de bazar qui se transportent bien ?
– Non périssables : boîtes de thé, épices en bocaux hermétiques, chocolats locaux (emballés sous vide) provenant des marchés de montagne, fleurs séchées.
– Petit linge de maison : foulards, nappes, tentures murales (roulées serrées). Utilisez-les d’abord pour protéger les achats fragiles.
– Articles en métal : Les bols en laiton ou en argent sont légers et résistants.
– Œuvres d’art à emporter : Petites peintures ou estampes (roulées, dans un tube).
– Artisanat : puzzles en bois, bijoux en perles ou bracelets d’amitié noués.
– Évitez : les liquides en vrac, les poudres (attention aux douanes) et les plantes. Si vous achetez de la céramique ou du verre, enveloppez-les dans des vêtements pour le vol.

Principales différences entre les marchés nocturnes asiatiques et les souks du Moyen-Orient ?
Les marchés nocturnes asiatiques (Taipei, Hong Kong, Bangkok) mettent fortement l'accent sur nourriture de rue et sont souvent ouverts tous les soirs, proposant des en-cas, des vêtements et des gadgets à prix abordables. Ce sont généralement des étals informels sans boutiques de marque, et le marchandage y est soit inexistant (étiquettes sur les vêtements), soit discret. Ils restent ouverts tard (20h-minuit) et proposent souvent des animations (artistes de rue). Les souks du Moyen-Orient (Le Caire, Marrakech) occupent souvent des marchés permanents ou des quartiers historiques datant de plusieurs siècles, et offrent une gamme de produits plus étendue, allant de l'alimentation aux bijoux en passant par les tissus. Le marchandage y est un art ancestral. Le marché est autant un lieu de rencontre qu'un lieu d'achat.Les souks peuvent ouvrir en journée et (dans les quartiers touristiques) à nouveau après une pause de midi, mais ferment généralement en soirée (bien que les cafés/bars restent ouverts à ce moment-là).

Les règles de bienséance pour les femmes dans les bazars conservateurs ?
Les femmes doivent s'habiller modestement (épaules, décolleté et ventre couverts ; jupes arrivant au genou). Dans les médinas très conservatrices (Riyad ou certains quartiers de Jakarta), il peut même être attendu qu'elles se couvrent les cheveux. Évitez les vêtements trop moulants ou révélateurs. Dans les foules mixtes, adoptez une attitude aimable mais polie : un signe de tête ou un sourire suffisent, mais un contact visuel prolongé pourrait être mal interprété dans certaines cultures. Les femmes peuvent faire l'objet d'une attention particulière dans les marchés à forte prédominance masculine ; être accompagnée d'un homme (si cela ne vous dérange pas culturellement) peut parfois dissuader les avances importunes. Cependant, dans la plupart des souks touristiques, l'atmosphère est habituée aux visiteuses, vous pouvez donc voyager seule avec assurance mais vigilance. Si vous utilisez un appareil photo, vous ne devez pas photographier les femmes voilées sans leur permission.

Comment éviter les contrefaçons de produits de marque ?
Encore une fois : si le prix est incroyablement bas, c’est une contrefaçon. Pour certaines marques, apprenez un détail : par exemple, les ceintures Gucci authentiques ont un numéro de série et une finition métallique spécifique. Si possible, achetez les marques de luxe dans leurs boutiques (avec remboursement de la TVA) et non dans un bazar. Si vous recherchez des imitations de marques à bas prix (ce que font beaucoup de gens par curiosité), examinez attentivement les coutures et les accessoires métalliques. Un sac à main en cuir de grande valeur est un véritable gage de qualité. volonté Elles sentent le cuir (et non le vinyle). La plupart des voyageurs avisés considèrent les sacs de marque achetés dans un bazar comme un achat fantaisie, et non comme un investissement.

Où trouver des stands d'artisans contemporains par rapport aux stands de souvenirs pour touristes ?
Enfoncez-vous dans la médina ou éloignez-vous des principaux sites touristiques. Les artisans locaux ont souvent des coopératives ou des « foundouks » plus loin dans la médina (par exemple, les tapis tissés dans le quartier de Sidi Ghanem à Marrakech). Certains souks possèdent un bâtiment ou une galerie d'art (par exemple, Bab Loshita à Fès présente l'artisanat dans un cadre muséographique). À l'inverse, les étals près des attractions principales (face aux entrées) sont plus fréquentés par les touristes. Les blogs de voyage indiquent parfois ces « ruelles des locaux » ; en cas de doute, demandez conseil à un café ou à un hôtelier du coin pour trouver un marché « moins touristique ».

Comment anticiper les barrières linguistiques ? Les traducteurs et les applications sont-ils utiles ?
Les applications de traduction pour smartphone (comme Google Traduction avec l'appareil photo) sont pratiques pour les phrases courtes ou la lecture des panneaux (mais peu fiables pour les négociations complexes, surtout pour les mots rapides). Vous pouvez aussi faire appel à un guide local parlant votre langue, même pour la première journée. Sur de nombreux marchés, les vendeurs parlent couramment anglais ; si vous ne comprenez pas l'anglais, les gestes et les calculatrices peuvent être utiles. Les guides de conversation et les applications sont également pratiques. Apprendre les chiffres de 1 à 10 dans la langue locale vous permettra de confirmer les prix. Dans des pays comme la Chine ou le Japon, où l'anglais est peu parlé, certains marchés près des stations de métro proposent des menus multilingues pour les étrangers. Un routeur Wi-Fi portable ou une carte SIM locale est indispensable si vous utilisez des applications et des cartes.

août 8, 2024

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