À la découverte des secrets de l'ancienne Alexandrie
Depuis la création d'Alexandre le Grand jusqu'à sa forme moderne, la ville est restée un phare de connaissances, de diversité et de beauté. Son attrait intemporel provient…
Visiter un monastère ou un centre spirituel est souvent une expérience enrichissante, accessible aussi bien aux pèlerins qu'aux voyageurs curieux. En effet, les touristes peuvent généralement visiter les monastères ; la plupart des communautés accueillent les visiteurs respectueux, quelle que soit leur confession. Les voyageurs peuvent explorer les salles de prière, assister aux offices, voire même passer la nuit sur place si cela est autorisé. Les monastères mettent l'accent sur la bienveillance et l'humilité : comme le souligne un abbé bouddhiste, « aucun bon moine ne s'offusquera de l'absence de règles de bienséance », pourvu que l'attitude soit sincère.
Avant votre visite, n'oubliez pas : une tenue vestimentaire modeste est de mise (épaules et genoux couverts – des foulards et des châles sont souvent fournis). Veuillez mettre votre téléphone en mode silencieux et parler à voix basse. Demandez toujours l'autorisation avant de prendre des photos ; de nombreux sanctuaires interdisent le flash et les photos de moines en prière. Prévoyez de la monnaie ou de l'argent liquide pour les dons – l'entrée est généralement gratuite, mais l'entretien repose sur les dons.
Table des matières
Les monastères se présentent sous de nombreuses formes. Dans les gompas bouddhistes ou les temples zen, vous trouverez des salles de méditation et des repas souvent végétariens. Les traditions varient : un gompa tibétain (par exemple au Népal ou au Tibet) peut exiger une longue randonnée et des rituels karma-pa stricts, tandis qu’un monastère forestier d’Asie du Sud-Est (comme Wat Pah Nanachat) met l’accent sur la méditation Vipassana et les Cinq Préceptes (abstinence d’alcool, de relations sexuelles, etc.). Les ashrams hindous ou jaïns (principalement en Inde) privilégient la méditation, la prière et la simplicité volontaire ; les visiteurs participent souvent à des chants collectifs ou à des cérémonies yajna. Les maisons soufies ou autres retraites spirituelles peuvent proposer des cercles de dhikr ou des prières, mais ces lieux sont rarement ouverts aux touristes sans réservation préalable.
Les monastères chrétiens (catholiques ou orthodoxes) offrent un rythme de vie différent. De nombreuses abbayes bénédictines, par exemple, sont dotées d'hôtelleries. Celles-ci reposent sur un vœu d'hospitalité – la Règle de saint Benoît appelle même les pèlerins « Christ » à servir. Un hôte peut assister à la messe quotidienne ou aux vêpres avec les moines et participer à de simples tâches ménagères (jardinage, copie de manuscrits). Les repas sont partagés en silence ou dans une conversation à voix basse. Les chambres sont simples (souvent avec un lit simple ou double, parfois en dortoir) et disposent au minimum d'une salle de bain privée ou d'installations communes.
Dans le monde orthodoxe, la plupart des monastères accueillent les deux sexes, mais avec un protocole plus strict. Par exemple, les monastères des Météores (Grèce) exigent le port de la jupe pour les femmes et des épaules couvertes pour tous. Le Mont Athos (Grèce) constitue une exception notable : seuls les hommes y sont admis (une règle millénaire) et chaque visiteur doit obtenir une autorisation spéciale (le Diamonitirion) plusieurs mois à l’avance. (Les femmes sont invitées à envisager d’autres lieux de pèlerinage, comme les Météores ou les couvents féminins.)
Enfin, réfléchissez à l'expérience que vous recherchez. Aspirez-vous au silence et à la méditation ? Une retraite zen (sesshin) ou bouddhiste (vipassana) pourrait vous convenir. Êtes-vous passionné d'histoire et d'architecture ? Les grandes abbayes d'Europe ou les monastères perchés (voir ci-dessous) sont alors idéaux. Souhaitez-vous vivre une vie communautaire ? Certains ordres religieux invitent les laïcs à participer à la liturgie ou aux activités. Le choix le plus adapté dépend de vos objectifs : un pèlerinage pédestre vers des temples en altitude, une retraite chrétienne paisible ou du bénévolat dans une cuisine communautaire sont autant d'expériences très différentes.
La plupart des monastères sont de petites communautés ; Les arrivées sans prévenir sont souvent déconseillées.Réservez à l'avance autant que possible. Nombre d'établissements (surtout en Occident) publient leurs coordonnées en ligne ou utilisent des plateformes de réservation. Par exemple, l'annuaire Monasteries.com recense des centaines d'abbayes-auberges européennes (avec des lits à partir de 40 à 50 € la nuit environ). En Asie, même si aucun prix n'est affiché, contactez directement le monastère par courriel ou par téléphone. Le monastère d'Abhayagiri (Californie) précise qu'il est indispensable de réserver une chambre ; les voyageurs sans réservation sont généralement refusés.
Le règle générale Dans tout monastère, le respect est primordial. Les moines et les moines accordent une grande importance à la sincérité, bien plus qu'à l'obéissance aveugle. Comme l'explique le guide d'Abhayagiri, l'humilité (« absence de mauvaises intentions ») prime sur le respect rigide de chaque formalité. Il existe néanmoins quelques marques de politesse universelles :
N'oubliez pas : les moines et les nonnes attendent de vous des efforts, pas la perfection. Si vous trébuchez (par exemple, en heurtant un seuil ou en oubliant de saluer), de simples excuses sincères sont généralement acceptées. La plupart des moines et nonnes ont déjà entendu les mêmes questions de la part des novices d'innombrables fois. Une attitude respectueuse et une volonté d'apprendre permettront de surmonter la plupart des erreurs.
Bien que les règles ci-dessus s'appliquent de manière générale, chaque tradition religieuse a ses propres coutumes :
Chaque culture a ses nuances, mais la règle d'or reste la même : Observez, interrogez discrètement et honorez ce qui vous semble sacré. Traitez les moines et les nonnes comme vous le feriez avec un professeur bienveillant : écoutez d'abord, parlez ensuite.
De plus, tenez compte des restrictions alimentaires et liées au genre. Prévoyez des protections hygiéniques supplémentaires (serviettes/tampons) si nécessaire ; les monastères en sont rarement pourvus. Les dortoirs monastiques séparent souvent les hommes et les femmes (le dortoir des femmes peut se trouver dans un autre bâtiment) ; renseignez-vous à l’avance si vous voyagez en famille.
Avant tout, la flexibilité et l'esprit d'aventure sont essentiels. Perdre le réseau ou se heurter à des règles inattendues fait partie intégrante de l'expérience. La vie monastique consiste à renoncer au confort ; le visiteur devrait s'efforcer de ne pas tout contrôler dans les moindres détails. Un petit désagrément est souvent largement compensé par la sérénité qui règne entre ces murs ancestraux.
Un séjour au monastère s'apparente moins à des vacances à l'hôtel qu'à une immersion dans leur mode de vie. Voici un aperçu du rythme de vie typique :
Durant votre séjour, les tâches à accomplir sont minimes mais bien réelles. Il se peut qu'on vous demande de ranger votre chambre ou d'enlever les draps au moment du départ. Vous pourriez également avoir à finir votre assiette, comme dans de nombreuses traditions de repas partagés. Si l'on vous propose d'aider (porter des provisions, jardiner), n'acceptez que si vous le souhaitez vraiment ; cela fait partie intégrante de votre journée, mais reste entièrement volontaire.
Faites preuve de souplesse : les horaires dans les monastères peuvent varier selon la saison ou les besoins de l’abbé. Si une visite ou une conférence est annulée, c’est généralement parce qu’une tâche monastique ou un rituel est prioritaire. Acceptez la situation avec bienveillance. Si vous devez partir plus tôt ou arriver en retard (par exemple, après la fermeture des portes), prévenez à l’avance : les monastères sont des lieux de vie communautaire, mais tous ne disposent pas d’accueil. Certains temples bouddhistes isolés ferment leurs portes le soir ; les retardataires doivent donc patienter dehors avec respect.
La journée type d'un visiteur se compose ainsi d'un mélange de temps structuré (prières, repas) et de temps libre, le tout dans un cadre calme et minimaliste. Nombreux sont ceux qui trouvent que s'immerger dans cette routine – programmer son réveil pour la prière à 6 heures, se laver à l'eau de source froide, converser tranquillement avec un moine assistant – offre un aperçu émouvant de la vie monastique.
La plupart des monastères proposent une alimentation simple, composée de produits locaux. Le riz et les céréales constituent la base de leur repas ; on y trouve également des légumineuses, des légumes et des fruits selon la saison. Les monastères occidentaux servent souvent de copieux ragoûts de légumes, du pain et de la soupe. De nombreux monastères asiatiques proposent exclusivement des plats végétariens (en raison des préceptes religieux) ; vous pourrez par exemple déguster un curry de pommes de terre ou un dahl de lentilles. Il est rare de trouver de la viande ou de l'alcool, sauf si cela est explicitement proposé lors d'occasions spéciales.
Attendez toujours la bénédiction : dans de nombreux ordres, on ne mange pas avant que le repas n’ait été béni (une prière de grâce est récitée à voix haute dans les contextes orthodoxes/catholiques, ou un bref chant dans les contextes bouddhistes/jaïns). Lorsque la cloche sonne ou qu’un moine désigné commence, commencez à manger. Restez silencieux ; concentrez-vous sur la gratitude et la pleine conscience. Il est tout à fait acceptable de faire des remarques polies ou de remercier discrètement les serveurs, mais les longues conversations se font généralement à l’extérieur du réfectoire.
S'il y a un buffet ou un service en commun, patientez. Dans les monastères, les moines sont parfois servis en premier, à une place d'honneur. Si seuls les moines sont servis et que vous les voyez s'installer, attendez qu'ils vous fassent signe de commencer. Ne prenez que ce que vous pouvez manger ; les moines enseignent souvent le contentement par de petites portions et des repas partagés. Si on vous propose une deuxième portion, vous pouvez accepter en silence ou d'un signe de tête. Sinon, ne vous en faites pas, cela va de soi.
Si vous avez des exigences alimentaires particulières (sans gluten, végétalien, allergies), informez-en vos hôtes à l'avance. Nombre d'entre eux feront leur possible pour s'adapter à vos besoins (par exemple, une cuisine jaïn propose souvent des options végétariennes ou même végétaliennes). Cependant, sachez que dans certains monastères stricts (notamment les monastères forestiers), la nourriture est servie telle quelle, et être trop difficile pourrait être perçu comme impoli. Emporter quelques barres de céréales ou des aliments de base (barres protéinées, sachets de flocons d'avoine) peut s'avérer judicieux, surtout si vous voyagez dans des pays en développement où les ingrédients sont limités.
Dans les monastères, il est souvent attendu que vous partagiez les mêmes repas que la communauté (afin d'éviter de manger seul à des heures indues). Organisez votre journée en conséquence. Si le petit-déjeuner est servi à 7 h, n'arrivez pas à 9 h en ayant faim : il est plus respectueux de manger avec les moines ou de reporter votre repas au suivant.
Considérez votre appareil photo comme un objet sacré en ces lieux. En cas de doute, abstenez-vous. De nombreux temples et chapelles interdisent formellement toute photographie à l'intérieur. À l'extérieur, les magnifiques paysages sont souvent propices à la prise de photos, mais faites preuve de discrétion. Observez toujours les alentours : si vous apercevez des moines ou des nonnes à proximité, ou des fidèles en prière, abstenez-vous.
Une bonne règle à suivre : demandez discrètement une seule fois. Dans la boutique du monastère ou à l’entrée, dites : « Puis-je prendre une photo de cette salle ? » ou « Est-il possible de photographier le jardin ? » Si la réponse est hésitante, respectez un refus. Ne prenez pas de photos en cachette de moines en train d’étudier ou de méditer ; c’est une intrusion grave dans leur vie privée. Dans certaines cultures (dans certaines régions de Thaïlande, par exemple), photographier des moines sans leur permission est un tabou sérieux.
Si quelqu'un autre Si une personne souhaite être prise en photo avec vous (par exemple, un moine souriant ou une photo de groupe), demandez-lui toujours la permission. Si c'est autorisé, restez bref et discret. Partagez les photos en privé (par exemple, plus tard sur votre propre appareil) plutôt que de les publier en direct où les gens pourraient se reconnaître. Lorsque vous les partagez sur les réseaux sociaux, choisissez une légende respectueuse (par exemple : « Moines du monastère X pendant les chants du soir », et non une remarque désinvolte). Évitez de distraire les spectateurs ; concentrez-vous sur l'essentiel. expériences Pas seulement l'esthétique.
L'enregistrement audio est encore plus délicat. La plupart des rituels ont une intensité spirituelle que les fidèles ne souhaitent pas voir enregistrée. Les prières et les chants doivent être entendus, non enregistrés. Si une cérémonie est proposée publiquement aux touristes (comme une représentation dans un temple), il est poli de demander la permission d'enregistrer. Sinon, mieux vaut simplement… Écoutez pleinement l'instant présent.
N'oubliez pas : vous êtes un invité. Il est toujours préférable de publier vos photos une fois rentré chez vous (avec les visages floutés ou des notes respectueuses) plutôt que d'insister pour prendre des photos sur place. Le souvenir de cette atmosphère particulière restera gravé dans votre mémoire ; si la photo est importante, vous la trouverez probablement sur des banques d'images.
Même les visiteurs les plus bienveillants peuvent parfois offenser. Imaginez que vous pointiez accidentellement votre pied vers un autel ou que vous parliez trop fort pendant la méditation. La solution est simple : présentez-vous brièvement et poursuivez votre chemin. Une légère inclinaison de la tête et un « Pardon » discret au moine ou à l’assistant le plus proche suffisent, puis corrigez votre posture (par exemple, en repliant vos pieds derrière vous). Les gens comprennent que les étrangers peuvent commettre des erreurs. Inutile d’en faire tout un plat ; les moines vous souriront généralement et vous indiqueront la conduite à tenir si besoin.
En cas de malentendu (par exemple, si vous arrivez au mauvais moment), ne discutez pas. Si, par exemple, vous vous aventurez dans une zone interdite ou si l'on vous refuse de prendre des photos, éloignez-vous simplement et remerciez le moine. De nombreuses communautés considèrent chaque situation comme une occasion d'enseignement et vous guideront avec douceur et sans gêne.
Si l'on vous refuse l'entrée (comme cela peut arriver au Mont Athos ou si un couvent est complet), restez respectueux. Saluez le portier d'une révérence et d'un sourire. Dans de nombreuses traditions, il est courant de recevoir une bénédiction à l'entrée : vous pouvez déposer une petite offrande sur l'icône ou dans le tronc pour exprimer votre gratitude. Ensuite, prévoyez une autre activité : visitez par exemple un temple, un musée ou une église à proximité. Profitez-en pour prendre des notes ou prier ailleurs, plutôt que de faire des histoires.
Dans les situations délicates (comme entrer par inadvertance dans une salle de méditation pendant un vœu de silence), sortez discrètement, ne vous excusez auprès de personne en particulier, et attendez dehors ou promenez-vous dans le lieu. L'important est de reconnaître le caractère sacré du moment.
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