À la découverte des secrets de l'ancienne Alexandrie
Depuis la création d'Alexandre le Grand jusqu'à sa forme moderne, la ville est restée un phare de connaissances, de diversité et de beauté. Son attrait intemporel provient…
Le code vestimentaire marocain est un mélange complexe de foi, de tradition et de modernité. Une écrasante majorité de Marocains sont musulmans sunnites, et l'islam, religion officielle de l'État, façonne les normes de pudeur. Pourtant, le style marocain reflète également l'héritage amazigh (berbère), l'influence andalouse et l'héritage colonial français. Dans des villes comme Casablanca ou Marrakech, les hommes en costumes sur mesure côtoient les jeunes en jeans et djellabas ; les femmes, vêtues de caftans fluides et de foulards, se démarquent des autres en jupes ou tuniques occidentales. Dans les villages berbères ruraux ou au Sahara, le foulard et la robe à capuche sont plus courants, pour se protéger du soleil, du sable et des traditions. Ces strates identitaires créent un code complexe mais compréhensible pour les voyageurs : un code ancré dans l'importance de la pudeur accordée par l'islam, tempéré par la culture locale et le climat chaud. Comprendre les normes marocaines – des places cosmopolites aux oasis de montagne – permet aux visiteurs de s'habiller avec respect et de s'intégrer.
L'attachement de la société marocaine à la pudeur, partagé entre les sexes, s'exprime dans l'habillement. En général, hommes et femmes se couvrent les bras et les jambes en public. Les voyageurs y découvriront donc de nombreux témoignages culturels de l'islam, notamment des vêtements traditionnels, et devront s'habiller et se comporter conformément aux coutumes locales. Au Maroc, les femmes (et les hommes) portent souvent des vêtements amples et longs : la djellaba, une robe à capuche qui descend jusqu'aux chevilles, est omniprésente chez les hommes et de nombreuses femmes. Le port du haïk ou de la melhfa est courant chez les femmes des zones rurales, bien qu'aucune loi marocaine n'oblige les femmes à se voiler. En effet, les étrangères ne sont pas légalement tenues de se couvrir la tête, et l'on trouve « des femmes avec et sans foulard ». (Le niqab et le voile intégral sont très rares.) Les hommes portent généralement des pantalons longs ou des serwal (pantalons larges) et des manches longues ; les thobes ou gandouras traditionnelles sont présentes dans les milieux conservateurs, mais de nombreux jeunes hommes portent simplement des chemises et des jeans à l'occidentale.
Au Maroc, les couleurs et les formes varient. La tradition amazighe (berbère) apporte des motifs et des tissus éclatants : les caftans féminins (longues robes ornées) se parent souvent de broderies et de teintes vives, reflets de siècles de commerce et d'artisanat. Le célèbre caftan marocain – bien que son nom soit similaire à celui des vêtements ottomans – est arrivé il y a des siècles par l'intermédiaire des réfugiés andalous. Autrefois réservé à la royauté, il est aujourd'hui courant lors des mariages et des fêtes. Le tagelmust ou shmagh, un long tissu enroulé en turban ou voile, est également porté dans le sud pour se protéger des vents du Sahara. Dans les zones rurales, les djellabas masculines sont souvent de tons neutres (beige, gris) pour réguler la chaleur ; une large capuche (appelée qab) peut être rabattue sur la tête pour se protéger des orages ou du soleil intense. Dans le Haut Atlas, les vestes traditionnelles et les pantalons en laine tricotée des femmes aident à lutter contre le froid des montagnes. Alors que les Marocains urbains modernes mélangent souvent t-shirts, jeans ou tenues de travail, la robe superposée reste un symbole d'identité nationale et de confort dans le climat varié du Maroc.
Historiquement, le costume marocain a évolué au carrefour des empires. L'islam est arrivé au VIIe siècle, introduisant des coutumes modestes de robes et de foulards qui se sont mêlées aux costumes amazighs autochtones. Le caftan, par exemple, a été adopté par les exilés musulmans andalous et, au XVe siècle, les sultans marocains ont adopté des robes longues et distinctives. Même les babouches en cuir et les djellabas à capuche ont été perfectionnées par des générations d'habitants du désert et des montagnes confrontés à la chaleur, à la poussière, à la neige et au sable. La domination coloniale française (et, dans une moindre mesure, espagnole) au XXe siècle a ajouté de nouvelles couches : les citadins et les fonctionnaires ont été encouragés à adopter des costumes, des jupes et des chapeaux occidentaux pour paraître « modernes ». Bien que la domination coloniale ait pris fin en 1956, la mode occidentale a persisté, notamment parmi les classes instruites et les jeunes. Paradoxalement, de nombreux Marocains aujourd'hui mélangent ces héritages : une jeune femme à Marrakech peut porter un caftan coloré pour une soirée, mais porter un jean slim et un foulard au quotidien. Les tendances récentes témoignent même d'un renouveau du patrimoine : les créateurs marocains associent fièrement broderies traditionnelles et coupes modernes. En bref, la mode marocaine d'aujourd'hui reflète un dialogue entre tradition et mode internationale.
Pour les femmes, l'essentiel est de concilier pudeur et confort. Les voyageuses étrangères ne sont pas tenues de s'habiller de façon aussi conservatrice que les Marocaines, mais il est généralement conseillé de se couvrir les épaules et les genoux. Dans les grandes villes marocaines (Casablanca, Rabat, Marrakech), de nombreuses Marocaines portent des vêtements de style occidental : chemisiers, jupes longues ou pantalons amples. On trouve des shorts dans la rue, mais ils arrivent généralement au genou ou plus bas. Les maillots de bain (comme les bikinis) sont acceptés sur les plages et piscines privées, mais il est considéré comme irrespectueux de quitter la plage en maillot de bain ; un sarong léger ou un paréo est de mise pour le retour en ville. Un guide explique simplement : « Les shorts sont acceptables, mais il est conseillé de les porter au genou ou plus longs », surtout en dehors des stations balnéaires.
Dans les médinas et les hameaux ruraux marocains, les coutumes sont plus traditionnelles. En pénétrant dans les vieilles villes de Fès ou de Chefchaouen, le voyageur croisera de nombreux foulards et robes longues. Si une étrangère n'est pas obligée de se voiler comme une autochtone, il est prudent de porter un foulard ou un châle. Dans les villages de province et de montagne, les femmes portent souvent le haïk (un grand tissu blanc ou foncé drapé autour du corps) ou des foulards colorés noués sur la nuque, conformément à la coutume berbère. Pour éviter d'attirer l'attention, les visiteuses emportent généralement des tuniques, des jupes longues et des pantalons amples. Intrepid Travel conseille d'ailleurs : dans les grandes villes, « un pantalon ou une jupe sous le genou et un t-shirt à manches courtes » sont acceptables, mais une tenue plus ample est préférable, et les tuniques ou les manches longues sont élégantes pour les quartiers plus conservateurs. Les hauts moulants ou révélateurs peuvent attirer les regards, même à Casablanca, tandis qu'une robe ample arrivant à mi-mollet sera tout à fait normale.
La visite des sites religieux exige une tenue plus stricte. Les mosquées marocaines (même celles non touristiques) exigent une tenue décente : les femmes doivent se couvrir les cheveux, les bras et les jambes. Les guides insistent sur le fait de se couvrir des chevilles aux coudes et de dissimuler le décolleté. Il est de courtoisie d'apporter un foulard (les visiteurs étrangers peuvent en emprunter un dans les principaux monuments), mais un châle ample suffit ; quelques mèches de cheveux ne gêneront pas. Les hommes doivent retirer leur chapeau et les shorts sont interdits. Dans toute kasbah, madrasa ou riad respectant les traditions, une tenue vestimentaire conservatrice témoigne du respect. Par exemple, les voyageurs enroulent souvent un pashmina autour de leurs épaules lorsqu'ils entrent dans une mosquée à Rabat ou un sanctuaire à Meknès.
Globalement, le style vestimentaire des femmes marocaines d'aujourd'hui varie du très occidental au très traditionnel. Dans les boutiques chics de Casablanca, on peut voir des robes d'été et des foulards, tandis que dans les villages reculés, les femmes portent encore la longue et lourde djellaba ou le haïk. Il est important de noter que « les Marocains sont habitués aux étrangers et pardonnent généralement les faux pas vestimentaires. » L'objectif est un confort respectueux : comme le conclut un guide de voyage, « couvrir ses épaules et ses genoux… vous aidera à vous fondre dans la masse et à éviter d'attirer l'attention. » En emportant des vêtements polyvalents (jupes longues, tuniques et foulards), une voyageuse peut se déplacer sans problème dans les mosquées, les marchés et les villages de montagne.
La tenue vestimentaire masculine au quotidien est relativement simple. En ville, les hommes marocains portent généralement des pantalons longs (ou un sarouel léger) avec des chemises – souvent des polos ou des chemises occidentales. Les jeans et les t-shirts sont omniprésents chez les jeunes hommes, notamment dans les centres d'affaires comme Casablanca ou les villes agricoles comme Meknès. Cependant, les normes de pudeur incitent à couvrir les genoux et les épaules. Les hommes évitent généralement les débardeurs ou les maillots sans manches en dehors des plages et des salles de sport. En zone rurale et dans les contextes religieux, on peut porter la djellaba traditionnelle (avec capuche) ou une simple gandoura à manches longues. Le vendredi et les jours fériés, les hommes pieux en ville portent souvent le thobe ou la djellaba, associé au fez (bonnet rouge en laine), reflétant la tradition islamique. Cependant, la loi et la coutume n'imposent pas de tenue vestimentaire stricte aux hommes ; en effet, comme dans la plupart des endroits, la mode varie considérablement selon les générations et les lieux.
Conseils pratiques pour les voyageurs masculins : les tissus amples et respirants sont idéaux. Des pantalons longs et légers en coton ou en lin, associés à des chemises respirantes, vous gardent au frais tout en restant respectueux. Les shorts jusqu'aux genoux sont acceptables dans les villes côtières (Marrakech, Tanger) et certainement sur les plages, mais nous recommandons au moins une longueur mi-cuisse ou plus longue. En pratique, un gentleman à Marrakech peut se permettre un short mi-long et un t-shirt, mais à Fès ou Ouarzazate, les shorts au-dessus du genou pourraient être perçus comme un manque de pudeur. Les tenues de sport sans manches de couleur vive sont préférables pour les séances d'entraînement ; de nombreux guides conseillent d'emporter une veste ou une chemise légère pour le soir, car la météo marocaine, même en été, peut chuter rapidement après le coucher du soleil. En résumé, il est prudent de s'habiller « un peu plus modestement que d'habitude » au Maroc. (Par exemple, les circuits en tribus dans l'Atlas recommandent souvent le port du foulard pour se protéger du froid ou du sable.)
Les régions du Maroc présentent des nuances. Casablanca et Rabat, métropoles modernes, ressemblent à l'Europe du Sud par leurs codes vestimentaires ; pensez à l'Espagne ou à la Grèce par une chaude journée. Marrakech est à la fois exotique et cosmopolite : vous pourriez y croiser des cafés branchés où des femmes marocaines et occidentales sirotent un thé à la menthe, foulards et lunettes de soleil en main. Fès, en revanche, est traditionnellement conservatrice. Dans la vieille ville de Fès el-Bali, de nombreuses femmes portent encore le hijab à capuche ou le haïk, et les hommes en djellabas sont monnaie courante. Tanger, au nord, mêle les influences méditerranéennes et marocaines : les habitants portent souvent des vêtements occidentaux et le foulard est moins omniprésent. Dans les contreforts de l'Atlas, l'habillement est très traditionnel : le foulard, la djellaba en laine et les babouches en cuir sont monnaie courante pour les deux sexes. Le sud du Sahara (Ouarzazate, Zagora, Merzouga) est caractérisé par des vêtements du désert et une forte présence culturelle berbère. Les tatouages et les bijoux en argent des femmes sont plus visibles, et les hommes portent parfois des burnous (manteaux en laine de chameau) pour affronter le froid du désert. Partout, les guides de voyage insistent sur l'adaptabilité : « bien superposer » les couches pour passer de l'humidité côtière au froid des montagnes.
Selon les saisons, les extrêmes modifient également les attentes. En été, le coton léger et le lin dominent. Une source souligne que les vêtements amples et couvrants sont non seulement culturellement modestes, mais aussi pragmatiquement frais, maintenant la température corporelle basse. En hiver, la laine et la polaire sont de mise. En décembre, un voyageur trouvera peut-être des locaux vêtus d'épais manteaux de laine ou de djellabas superposées ; les visiteurs étrangers devraient également emporter un manteau d'hiver pour les randonnées en montagne ou un gilet isolant réfléchissant pour les soirées dans le désert. Pendant le Ramadan (les dates varient, selon le calendrier lunaire), les tenues vestimentaires locales sont souvent plus conservatrices : les femmes sont plus nombreuses à porter des jupes longues ou des châles, et les restaurants ou les plages peuvent imposer des codes vestimentaires (par exemple, interdire le port du maillot de bain en journée). Il est donc judicieux de consulter le calendrier avant de voyager.
Les normes marocaines se situent à mi-chemin entre les codes vestimentaires des pays musulmans. À titre de comparaison, l'Arabie saoudite exigeait traditionnellement que les femmes portent l'abaya (manteau noir) et se couvrent les cheveux, bien que cette réglementation se soit assouplie ces dernières années. En 2018, le prince héritier saoudien a annoncé que les femmes « n'étaient pas tenues de porter le voile ni l'abaya noire tant que leur tenue est “décente et respectueuse” ». En pratique, de nombreuses Saoudiennes portent encore l'abaya par coutume, mais les étrangères peuvent aujourd'hui souvent s'habiller comme les Marocaines (épaules couvertes, sans dévoiler leur corps). L'Iran applique un code vestimentaire islamique strict dans tout le pays : depuis la révolution de 1979, toutes les femmes (y compris les touristes) doivent se couvrir les cheveux et porter des tuniques ou des manteaux amples. Toute infraction peut même entraîner une amende ou une arrestation. En Turquie, une tradition laïque autorisait les vêtements occidentaux ; ce n'est qu'en 2013 que l'interdiction du foulard dans les fonctions gouvernementales a été levée. Aujourd'hui, les Turques choisissent de porter ou non le foulard selon leurs préférences personnelles, comme c'est le cas dans les villes marocaines. L'Indonésie, pays musulman le plus peuplé au monde, n'a pas de loi nationale sur le hijab, sauf dans la province d'Aceh. (Aceh applique la charia : toutes les femmes doivent porter le hijab et une tenue décente. Ailleurs en Indonésie, les chemisiers et sarongs en batik aux couleurs vives sont traditionnels, et de nombreuses femmes se couvrent les cheveux, mais le streetwear moderne est courant dans des villes comme Jakarta.)
En bref, le code vestimentaire marocain est plus permissif que celui de l'Arabie saoudite ou de l'Iran, mais plus conservateur que les normes occidentales. Il ressemble à celui de la Turquie, qui autorise les femmes à choisir leur coiffure, et à celui de l'Indonésie (hors Aceh), qui marie mode internationale et pudeur locale. Des points communs traversent tous ces pays : la pudeur est valorisée et, sur les lieux religieux ou ruraux, hommes et femmes se couvrent le corps et souvent les cheveux. Mais la longue histoire pluraliste du Maroc – influences des cultures arabe, berbère et méditerranéenne – lui confère un équilibre particulier. Les voyageurs européens ou asiatiques constateront qu'une garde-robe marocaine respectueuse (pantalon et manches couvrants) est rarement en contradiction avec les styles vestimentaires courants dans les pays islamiques comparables.
Dans tous les cas, le principe directeur est le respect culturel par la pudeur. Les Marocains remarqueront un visiteur qui fait un effort – même un simple châle ou des manches longues témoignent de sensibilité. Comme le dit un conseiller : « L'effort visible est ce qui compte » lorsqu'il s'agit de se couvrir. En suivant les exemples locaux et ces conseils, les voyageurs pourront apprécier la diversité vestimentaire du Maroc – des tisserands aux teintes bleues de Chefchaouen aux cafés cosmopolites de Rabat – sans malentendu ni offense.
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