Venise, la perle de la mer Adriatique
Avec ses canaux romantiques, son architecture remarquable et son importance historique, Venise, charmante ville au bord de la mer Adriatique, fascine les visiteurs. Le grand centre de…
Les voyages en solo connaissent un essor sans précédent. Des enquêtes récentes montrent que près de 60 % des voyageurs prévoient au moins un voyage en solo en 2024. Plus d'un quart d'entre eux affirment même partir en solo lors de leur prochaine escapade. Cet essor est largement motivé par des objectifs personnels : environ les trois quarts des aventuriers solitaires citent la découverte de soi, le bien-être mental et la liberté d'horaire comme principales motivations. Concrètement, cela signifie que les voyageurs solitaires se rendent dans des destinations offrant sécurité, commodité et convivialité. Les endroits à faible criminalité, dotés de bonnes infrastructures et d'une population accueillante arrivent généralement en tête de liste. Par exemple, les données du Global Peace Index classent systématiquement l'Islande, la Nouvelle-Zélande et le Canada parmi les pays les plus sûrs au monde, ce qui explique leur place en bonne place dans notre classement.
Pour élaborer ce guide, chaque destination a été évaluée selon plusieurs critères : statistiques objectives de sécurité, qualité des transports et de l'hébergement, présence d'autres voyageurs solo, coût de la vie et ouverture culturelle aux étrangers. Nous nous sommes appuyés sur des indices officiels, des enquêtes auprès des voyageurs et des rapports locaux. En combinant ces facteurs, notre sélection met en avant les expériences solo les plus enrichissantes et les plus sûres au monde. Les destinations ci-dessous offrent un mélange de capitales renommées et de trésors hors des sentiers battus, chacune offrant des attractions uniques et un accompagnement fiable pour le voyageur solitaire.
Nous avons adopté une approche rigoureuse, fondée sur les données, pour garantir l'impartialité. Les principaux critères d'évaluation comprenaient :
Nous avons évalué chaque destination selon des critères cohérents : la sécurité personnelle (souvent mesurée par le taux de criminalité ou l'indice de paix), la facilité de déplacement (qualité des transports et signalisation dans les principales langues) et les facteurs culturels (attitudes locales envers les étrangers, les voyageurs solitaires, et plus particulièrement les femmes). Nous avons également examiné le coût de la vie pour les voyageurs à petit budget et la présence d'auberges ou de réseaux communautaires pour les rencontres en solo. Les destinations qui ont excellé sur tous ces aspects se sont hissées en tête de notre classement.
Table des matières
L'Islande se classe régulièrement en tête des classements mondiaux en matière de sécurité. Selon l'Indice mondial de la paix 2023, elle est le pays le plus sûr au monde pour la 15e année consécutive. Les visiteurs soulignent souvent le sentiment de sécurité qu'ils ressentent en se promenant partout en Islande. À Reykjavik notamment, un magazine de voyage féminin a même qualifié la capitale de « l'une des villes les plus sûres au monde » (élue la plus sûre pour 2025). Les rapports soulignent que les crimes violents, même les délits mineurs de rue, y sont extrêmement rares. Pour un voyageur solitaire, cela se traduit par une tranquillité d'esprit, entre les rues ensoleillées de Reykjavik en été et les paysages enneigés de sa campagne.
Reykjavik offre une introduction en douceur à la culture et aux paysages islandais. Vous pouvez commencer par Hallgrímskirkja, l'impressionnante église qui domine la ville. Vous y accéderez par une agréable promenade le long de Rainbow Street, offrant une vue panoramique sur la ville. De là, vous pourrez flâner le long du port, peut-être pour apercevoir la sculpture du Voyageur du Soleil ou participer à une excursion d'observation des baleines depuis l'embarcadère voisin. Boutiques artisanales et cafés chaleureux bordent Laugavegur, la principale rue commerçante de Reykjavik, facilitant les rencontres. Le soir, la ville compacte vous permettra de rester à proximité de votre hôtel ou de votre auberge, que vous souhaitiez vous réfugier dans un bar pour déguster une bière artisanale islandaise ou simplement vous promener le long du front de mer illuminé. (D'ailleurs, un site de voyage recommande de toujours arriver en Islande de jour pour mieux vous orienter.)
Au-delà de la capitale, les merveilles naturelles de l'Islande vous attendent. Les voyageurs solitaires participent souvent à des excursions d'une journée ou à des visites guidées du Cercle d'Or, qui permettent de découvrir le parc national de Thingvellir, les geysers en éruption de Geysir et la cascade tumultueuse de Gullfoss. En été, le soleil de minuit baigne le paysage d'une lumière quasi infinie ; en hiver, les longues nuits créent des conditions idéales pour observer les aurores boréales. Les voyagistes précisent que les excursions d'observation des aurores boréales ont lieu principalement pendant les saisons intermédiaires (printemps et automne), lorsqu'il y a encore suffisamment de lumière pour l'aventure, mais aussi l'obscurité nécessaire pour observer les aurores. Par exemple, si vous visitez l'Islande en février ou mars, vous pouvez combiner ski en montagne ou baignade dans des sources chaudes avec une chasse aux aurores boréales nocturne sous un ciel cristallin. (À titre de comparaison, en juin ou juillet, l'Islande bénéficie de près de 24 heures de lumière, ce qui signifie que les voyageurs estivaux profitent de nuits douces plutôt que de l'obscurité.)
Le Japon est une destination idéale pour voyager seul, alliant confort moderne et richesse culturelle. Il figure régulièrement parmi les pays les plus sûrs au monde, notamment grâce à son taux de criminalité réputé faible. Un guide de sécurité de l'Office du tourisme japonais souligne que le taux d'homicides y est proche de zéro, et que même les portefeuilles perdus sont souvent restitués par des personnes honnêtes. Les voyageurs peuvent parcourir les villes de jour comme de nuit en toute sérénité : un guide observe qu'« on se sent en sécurité dans la plupart des rues, même après la tombée de la nuit ». Les transports en commun sont de premier ordre et simples d'utilisation ; les annonces et la signalisation des trains sont généralement bilingues (japonais/anglais), et un Japan Rail Pass permet de voyager efficacement et économiquement entre les villes.
Tokyo, Kyoto et Osaka offrent chacune des attraits uniques pour les voyageurs solitaires. Tokyo éblouit par ses quartiers illuminés et sa culture technologique avancée : imaginez explorer le carrefour de Shibuya, puis rejoindre un sanctuaire paisible comme Meiji. Kyoto offre un contraste contemplatif : vous pouvez visiter des temples comme le Kinkaku-ji (Pavillon d'Or) et Fushimi Inari à votre rythme, en vous imprégnant de siècles d'histoire. Osaka, quant à elle, est réputée pour sa cuisine de rue et sa vie nocturne conviviale ; dans le quartier de Dotonbori, vous pourrez déguster des takoyaki (boulettes de poulpe) ou des okonomiyaki auprès de vendeurs animés, puis discuter avec vos voisins autour d'une table commune. La signalisation en anglais est suffisamment répandue dans ces grandes villes pour faciliter les déplacements. Les villes japonaises regorgent également d'auberges, de maisons d'hôtes et d'hôtels capsules conçus pour les voyageurs solitaires, facilitant ainsi les rencontres.
Au Japon, manger seul est particulièrement confortable. De nombreux restaurants, même les bars à sushis ou les restaurants de ramen haut de gamme, proposent des tables au comptoir parfaitement adaptées aux personnes seules. Le guide de voyage souligne que « les restaurants japonais sont à la fois pratiques et agréables pour les personnes seules… beaucoup proposent des tables au comptoir, parfaites pour les personnes seules ». Si vous hésitez à manger seul, vous constaterez que les Japonais le font régulièrement. De plus, chaque région offre une escapade rapide : de Tokyo au mont Fuji, de Kyoto au parc aux cerfs de Nara, ou d'Osaka à Kobe, toute proche. L'hébergement reflète souvent cette diversité : on trouve des hôtels d'affaires (chambres compactes avec équipements pratiques) pour environ 50 à 100 $ la nuit, des auberges de jeunesse proposant des lits à partir de 25 à 45 $, et les repas varient de quelques dollars (repas de supérette) à des folies plus haut de gamme.
Le Portugal se démarque comme destination solo. Il figure régulièrement dans le classement des pays les plus sûrs d'Europe. La criminalité y est relativement faible à l'échelle nationale, et même les centres-villes de Lisbonne ou de Porto permettent de se promener seul en toute sécurité après la tombée de la nuit. Par exemple, les avis aux voyageurs indiquent que le Portugal affiche l'un des taux de criminalité violente les plus bas d'Europe occidentale. Associé à un climat doux et à des villes côtières ensoleillées, cela en fait un pays très attrayant pour les explorateurs indépendants.
Le Portugal est également réputé pour son prix abordable selon les standards occidentaux. Lisbonne et Porto comptent une importante communauté de routards et de nombreuses auberges de jeunesse. Les guides de voyage recommandent souvent des auberges spécifiques avec leurs prix. (Une analyse des budgets lisboètes a d'ailleurs révélé que les voyageurs économes peuvent se contenter d'environ 73 € (~85 $) par jour.) Les maisons d'hôtes et les hôtels milieu de gamme sont abordables en dehors de la haute saison estivale. Les transports en commun (tramways à Lisbonne, trains pour Sintra, etc.) sont fiables. Les taxis et les services de covoiturage comme Uber sont moins chers que dans la plupart des pays d'Europe. Globalement, les voyageurs solo déclarent disposer d'un budget quotidien confortable, souvent compris entre 50 et 80 $, lorsqu'ils utilisent les auberges et cuisinent.
Le Portugal possède une scène de nomades numériques bien établie, notamment à Lisbonne. Un récent rapport sur le nomadisme numérique a classé le Portugal au 7e rang mondial pour les nomades, citant la qualité de son internet, sa qualité de vie et sa maîtrise de l'anglais. À Lisbonne et Porto, vous trouverez facilement des espaces de coworking, des rencontres et des communautés d'expatriés. Le pays a même lancé un visa pour les nomades numériques afin d'attirer les travailleurs à distance. Parallèlement, l'histoire et la culture portugaises rayonnent : quartiers historiques, églises ornées d'azulejos et fado à profusion. Les excursions d'une journée au départ de Lisbonne sont faciles (la ville féerique de Sintra est accessible en quelques minutes en train). Tout cela est agrémenté d'une atmosphère portugaise chaleureuse ; les habitants des cafés, des boutiques de surf et des marchés sont généralement serviables et parlent bien anglais (le Portugal se classe au 5e rang européen pour la maîtrise de l'anglais, juste derrière les pays nordiques).
Les paysages spectaculaires et la culture décontractée de la Nouvelle-Zélande en font un pays très attractif pour les aventuriers indépendants. À l'instar de son voisin australien, la Nouvelle-Zélande est très sûre – elle se classe 4e au Global Peace Index. Les risques de criminalité sont faibles, même dans les zones sauvages. La philosophie néo-zélandaise « rien à voir ici » se traduit par une population locale accueillante sans être envahissante, offrant ainsi aux voyageurs solitaires une certaine indépendance. Des aspects pratiques importants sont également en place : la couverture mobile est correcte sur les îles principales et la signalisation routière est claire, ce qui simplifie la conduite autonome ou l'utilisation des bus publics.
Pour les aventuriers, la Nouvelle-Zélande a tout pour plaire. L'île du Nord offre des randonnées volcaniques et des centres culturels maoris (les geysers de Rotorua sont un rêve pour les randonneurs solitaires), tandis que l'île du Sud abrite les Alpes du Sud, des fjords et d'innombrables sentiers de randonnée. C'est d'ailleurs sur l'île du Sud que se trouvent les célèbres Great Walks de Nouvelle-Zélande (comme les sentiers de Milford ou de Routeburn). Ces sentiers comprennent des refuges de montagne bien entretenus que les randonneurs solitaires peuvent réserver ; un guide de randonnée souligne que l'île du Sud possède « un nombre impressionnant de refuges de randonnée », Un héritage de sa culture du plein air. Pour un voyage en solo, vous pouvez entreprendre des randonnées d'une journée comme celle de Ben Lomond à Queenstown, ou des randonnées de plusieurs jours avec un accompagnement très sécurisé.
La Nouvelle-Zélande est également idéale pour les voyages en solo sur roues. Les autocars InterCity et les emblématiques bus « Kiwi Experience » sillonnent les deux îles. Ils permettent aux voyageurs de monter et descendre dans les auberges et les villes, ce qui leur permet de se faire de nouveaux amis et de planifier leurs visites. L'office du tourisme souligne qu'à bord d'un bus « on a toujours quelqu'un avec qui partager une aventure ». Si vous êtes titulaire d'un visa vacances-travail (la Nouvelle-Zélande accorde des visas de 12 mois aux voyageurs de nombreux pays, ou jusqu'à 23 mois pour les citoyens britanniques), des emplois saisonniers dans des fermes ou l'hôtellerie peuvent financer votre voyage. De nombreux visiteurs solitaires louent un van ou un camping-car ; cette solution est très populaire en Nouvelle-Zélande, car elle combine transport et hébergement tout en parcourant les célèbres routes côtières.
L'étendue de sa nature sauvage et ses villes cosmopolites offrent une grande variété aux voyageurs solitaires. À l'instar des autres pays à sécurité élevée de notre liste, le Canada se classe remarquablement bien dans les études sur la paix mondiale (il se situe autour du 11e rang mondial). Les grandes villes comme Vancouver, Toronto et Montréal sont très accessibles : les transports en commun sont généralement efficaces et l'anglais (ou le français à Montréal) est facile à trouver. Les centres urbains offrent une scène culturelle dynamique ; par exemple, le front de mer et le parc Stanley de Vancouver, les musées et la Tour CN de Toronto, ou encore le Vieux-Montréal historique sont bien équipés pour les voyageurs solitaires. Chaque ville possède des communautés de voyageurs actives, allant des événements sociaux en auberge de jeunesse aux groupes Meetup pour la randonnée ou les restaurants.
Au Canada, la nature est une expérience en soi. Les Rocheuses (en Alberta et en Colombie-Britannique) offrent des sentiers adaptés à tous les niveaux de randonnée, avec parfois des filets de sécurité impressionnants comme des postes de garde forestier. L'hébergement varie du chalet de montagne à la yourte en pleine nature. Le Canada est également célèbre pour ses aurores boréales : les Territoires du Nord-Ouest (région de Yellowknife) connaissent l'une des plus fortes activités aurorales au monde. Selon l'Office du tourisme du Canada, les T.N.-O. voient des aurores boréales environ 240 nuits par an, ce qui offre de bonnes chances d'en apercevoir, même lors d'un court séjour. Parmi les autres hauts lieux d'observation des aurores boréales figurent le Yukon (Dawson City, Whitehorse) et Churchill, au Manitoba. Les voyageurs solitaires intéressés par la nature sauvage combinent souvent la chasse aux aurores boréales avec des excursions d'observation de la faune (ours, orignaux, caribous) dans un contexte guidé et sécurisé.
La Thaïlande est depuis longtemps un lieu de prédilection pour les voyageurs solitaires, et pour cause : elle offre des voyages abordables, une culture accueillante et des infrastructures bien établies pour les touristes indépendants. Même dans des villes animées comme Bangkok, les crimes violents contre les voyageurs sont extrêmement rares. La plupart des inquiétudes concernent des escroqueries mineures ou des vols ; le conseil le plus courant est donc simple : soyez vigilant et conservez vos objets de valeur en lieu sûr. La cuisine de rue, spécialité thaïlandaise, est généralement sans danger si vous suivez les consignes locales : privilégiez les stands à forte fréquentation et les clients locaux. Un voyageur expérimenté conseille : « À condition de respecter des règles simples – stands fréquentés, locaux – vous pourrez manger dans la rue en toute sécurité. » Cela fait de la Thaïlande un endroit sûr, même pour les voyageuses seules, qui se sentent à l'aise dans les quartiers animés la nuit.
Les villes et les îles de Thaïlande sont idéales pour les voyageurs solitaires. À Bangkok, vous trouverez de tout, des temples historiques aux bars sur les toits ; le SkyTrain et les ferries fluviaux vous permettent de vous déplacer rapidement. Chiang Mai, la Mecque des routards au nord, offre une ambiance décontractée, de nombreuses auberges et une foule plus aisée que Bangkok. L'itinéraire classique pour beaucoup consiste à partir de Bangkok et à se diriger vers le sud en passant par les villes historiques d'Ayutthaya et de Hua Hin, puis à faire des sauts d'île en île de Koh Tao à Koh Samui et Phuket, avant d'atteindre les pointes les plus méridionales, près de la Malaisie. Chaque île ou ville propose des maisons d'hôtes économiques ou des bungalows de plage à moins de 20 $ la nuit, et les bateaux reliant les deux villes sont réguliers et faciles à naviguer en solo. Même en faisant des allers-retours, il est facile de rencontrer d'autres voyageurs – si vous préférez socialiser – en séjournant dans des dortoirs, en suivant des cours de cuisine ou en participant à de courtes excursions en bateau dans des baies cachées. De nombreuses auberges de jeunesse en Thaïlande proposent des tableaux de correspondance de colocation ou des groupes WhatsApp avant le voyage, ce qui vous permet de planifier à l'avance des activités entre amis, comme des sorties snorkeling.
L'Australie est réputée pour attirer les jeunes voyageurs solo, notamment grâce à ses offres de vacances-travail. Des villes comme Sydney et Melbourne disposent d'une infrastructure dédiée aux routards bien établie. Sydney, par exemple, est non seulement une icône mondiale (pensez à l'Opéra et au Harbour Bridge), mais elle est aussi très facile à parcourir pour un voyageur solitaire. Les transports en commun fiables de la ville relient le centre-ville aux quartiers et aux plages ; Bondi, Manly et Coogee sont toutes accessibles en bus ou en train. Vous pouvez explorer en toute sécurité les promenades du port ou gravir le pont lors de visites guidées ; les autorités réglementent strictement ces activités, renforçant ainsi la sécurité. Melbourne offre une ambiance différente : un paradis pour les cafés, le street art et les ruelles (la ville est même surnommée « la Mecque australienne de la mode et de la gourmandise »). Le réseau de tramway et le centre-ville compact permettent aux voyageurs solo de flâner de jour comme de nuit (la loi de Murphy s'applique : vous pourriez vous perdre dans un café de ruelle !).
Melbourne et Sydney possèdent toutes deux d'excellents musées, parcs et calendriers d'événements. Par exemple, le Jardin botanique royal de Sydney et le zoo de Taronga sont des étapes idéales pour les personnes seules en journée. Les ruelles de Melbourne regorgent de petits cafés et galeries où il est normal et attendu de s'asseoir avec un livre ou un journal autour d'un café. En pratique, les dangers liés à la faune sauvage sont minimes en ville : vous n'aurez pas à vous soucier des serpents ou des araignées au bar (le service à l'intérieur appelle les secours en cas de scorpions, si nécessaire). En fait, les villes australiennes permettent de se promener seul en toute sécurité après la tombée de la nuit dans la plupart des quartiers, grâce à des rues bien éclairées et à la vigilance du public.
En dehors des villes, une tradition australienne pour les voyageurs solitaires est le road trip sur la côte Est. De nombreux backpackers solos louent un camping-car pas cher et roulent de Sydney vers le nord jusqu'à Brisbane, en s'arrêtant dans les villes côtières et sur les plages. C'est si courant que les guides touristiques et les auberges de jeunesse détaillent souvent l'itinéraire étape par étape. Sur la route, les jobs saisonniers pour backpackers abondent : cueillette de fruits, travail en auberge de jeunesse ou boulot dans un restaurant. Les Australiens ont étendu les visas vacances-travail à de nombreuses nationalités, permettant aux jeunes voyageurs de rester et de travailler jusqu'à deux ou trois ans (assez longtemps pour explorer tout le pays). Comme le résume un blogueur : « Que vous viviez le rêve d'un voyage vacances-travail en conduisant un camping-car sur la côte Est ou que vous économisiez pour cela en cueillant des fruits dans un verger rural, l'Australie est un endroit où vous pouvez transformer le voyage solo en une carrière d'aventure. » En échange de ces opportunités uniques, les visiteurs doivent savoir que les coûts globaux en Australie sont élevés – 10 à 30 % supérieurs aux prix nord-américains – mais le visa vacances-travail peut compenser cela en vous permettant de gagner de l'argent en dollars australiens.
Les Pays-Bas passent souvent inaperçus lors de voyages solo « exotiques », mais ils méritent qu'on s'y attarde. Les villes néerlandaises figurent régulièrement en tête des classements mondiaux pour la maîtrise de l'anglais ; une étude classe les Pays-Bas au premier rang mondial pour la maîtrise de l'anglais parmi les pays non natifs. Concrètement, cela signifie que presque tous les panneaux, menus et conversations sont accessibles. Pour un voyageur qui ne parle pas néerlandais, cela élimine un obstacle majeur.
Amsterdam, la capitale, est un point de départ idéal pour les voyageurs solitaires. Au-delà de ses célèbres canaux, elle offre des sites emblématiques : explorez la Maison d'Anne Frank ou le Musée Van Gogh à votre guise, puis parcourez l'Amstel à vélo ou le quartier du Jordaan. Les transports en commun sont propres et bien desservis, et la ville compacte permet de se promener à pied ou à vélo avec plaisir. Comme le souligne un guide nomade expatrié, Amsterdam est « incroyablement accessible à pied et à vélo » : vous pouvez louer un vélo et rejoindre les principaux musées ou espaces verts en quelques minutes. De nombreuses auberges et hôtels-boutiques sont destinés aux voyageurs solitaires ; certains organisent même des croisières sur les canaux ou des soirées dans les pubs pour faire connaissance.
En résumé, les Pays-Bas offrent aux voyageurs solitaires une certaine aisance culturelle. Vous pouvez vous comporter comme un autochtone – prendre un café en lisant un livre ou prendre le train pour la plage de Scheveningen et une session de surf le week-end – sans le stress de la langue. Son environnement sûr et ordonné permet également aux visiteurs solitaires de se sentir aussi à l'aise lors d'une promenade en bateau le soir que lors d'une visite de musées en journée.
Taïwan n'est peut-être pas la destination idéale pour les voyageurs novices, mais elle est discrètement idéale pour les voyageurs solitaires, surtout les femmes. L'île est remarquablement sûre – un expert local écrit que Taïwan est « classé troisième pays le plus sûr au monde ». Les voyageurs solitaires et les femmes se disent souvent à l'aise : la criminalité violente y est quasi inexistante. Une voyageuse seule a d'ailleurs écrit que « la criminalité violente, le viol et même la petite délinquance sont quasiment inexistants » à Taïwan. Elle a déclaré se sentir parfaitement en sécurité lorsqu'elle marchait seule la nuit et a même déclaré n'avoir « jamais été sifflée ni harcelée » comme c'était le cas ailleurs. La société taïwanaise est généralement modeste et serviable ; un spécialiste de la culture souligne que les habitants ont une « culture simple et pacifique » et sont « naturellement serviables » envers les étrangers. Tout cela permet à un voyageur solitaire de se concentrer sur son expérience sans soucis de sécurité persistants.
Taïwan est également une destination infiniment enrichissante. Taipei, la capitale animée, constitue un excellent point de départ. De là, les voyageurs solitaires peuvent s'offrir une excursion d'une journée vers des attractions incontournables : escalader la montagne de l'Éléphant pour admirer le Taipei 101, prendre le train historique autour de la vieille ville de Jiufen ou se baigner dans les sources chaudes de Beitou. En dehors des villes, la nature de l'île est étonnamment variée et accessible. Par exemple, la côte est de Taïwan offre des falaises escarpées et des routes côtières, et des sites comme les gorges de Taroko offrent des canyons impressionnants, parfaits pour des randonnées d'une journée. Un voyageur solitaire peut d'ailleurs facilement combiner courtes randonnées et visites de temples ; des sentiers bien entretenus relient de nombreux parcs naturels, et de nombreuses maisons d'hôtes bon marché (souvent avec des dortoirs pour les personnes seules) sont disponibles au départ des sentiers. Le réseau ferroviaire et de bus efficace de Taïwan permet d'atteindre même les coins les plus reculés : vous pouvez prendre un train tôt le matin pour Hualien, louer un scooter et faire le tour des gorges de Taroko, le tout dans la même journée.
À Taïwan, la ville de Kaohsiung, au sud du pays, mérite d'être mentionnée. Deuxième plus grande ville du pays, elle reste néanmoins accessible aux nouveaux arrivants. Vous pourrez y flâner dans le quartier artistique animé de Pier-2, avec ses fresques murales et ses entrepôts reconvertis, ou vous promener le long de la rivière de l'Amour au coucher du soleil. Le pont moderne du Grand Port (qui pivote même pour laisser passer les bateaux) et l'immense Centre des Arts Weiwuying illustrent l'architecture futuriste de la ville. Kaohsiung compte également de nombreux marchés nocturnes et temples très appréciés des touristes. Même sans parler mandarin, un voyageur solitaire peut utiliser la signalisation en anglais dans les grandes villes taïwanaises et trouver de nombreux commerçants anglophones pour se déplacer.
L'Écosse complète notre liste pour les voyageurs en quête de paysages grandioses lors d'un voyage en solo. Les Highlands écossais offrent certains des plus beaux sentiers de randonnée d'Europe, et la législation écossaise est réputée pour sa latitude en matière de camping sauvage. De fait, la loi de 2003 sur la réforme agraire (Écosse) accorde au public un large accès aux espaces verts pour les loisirs de plein air, y compris le droit de planter sa tente sur la plupart des terrains non clôturés. Ce « droit de circuler » signifie qu'un randonneur solitaire peut randonner et camper dans de vastes zones des Highlands sans autorisation, à condition de respecter les consignes (se tenir loin des habitations, éviter les dégâts, etc.). Pour un voyage en solo, rien de tel qu'une nuit à la belle étoile au bord du Loch Ness ou au sommet d'une vallée, légalement et gratuitement.
Les villes écossaises accueillent également les visiteurs solitaires. Édimbourg, par exemple, est très sûre et propice aux piétons. Les voyageurs solitaires peuvent gravir le mont Arthur's Seat (un volcan éteint) pour admirer le coucher de soleil sur la vieille ville, puis redescendre pour profiter des spectacles humoristiques du Fringe Festival ou des dégustations de whisky dans un pub intimiste. Glasgow possède une scène musicale dynamique et des galeries d'art, accessibles à pied en une journée. Les deux villes offrent d'excellentes auberges de jeunesse et des visites guidées à pied, ce qui facilite les rencontres avec d'autres voyageurs ou les sorties culturelles.
Les amateurs de whisky ont une raison supplémentaire de visiter l'Écosse : c'est le berceau du scotch. En 2024, on comptait environ 151 distilleries agréées produisant du whisky écossais à travers le pays. Nombre d'entre elles sont regroupées dans des régions comme le Speyside et les Highlands. Les voyageurs solitaires peuvent organiser une « route du whisky » en train ou en bus, et déguster différents single malts dans les distilleries qui proposent des visites de groupe et des salles de dégustation. Même sans alcool, les paysages des distilleries (vieux entrepôts en pierre, landes brumeuses) sont des sujets de photo saisissants au lever du soleil.
Les itinéraires de randonnée en solo abondent. Le West Highland Way, l'un des sentiers de grande randonnée les plus classiques au monde, relie Milngavie (près de Glasgow) à Fort William sur plus de 155 kilomètres ; il est très bien balisé et ponctué de dortoirs pour les randonneurs. Parmi les autres randonnées célèbres, citons le Quiraing et le Old Man of Storr sur l'île de Skye, ou encore les randonnées dans la vallée de Glencoe. Chaque sentier étant généralement doté de parkings ou de villages bien indiqués à ses extrémités, les randonneurs solitaires ont rarement peur de se perdre complètement : il y a presque toujours des panneaux indicateurs et des sentiers balisés. Bien sûr, il est toujours judicieux de consulter la météo et de prévenir quelqu'un de son itinéraire, car le temps dans les Highlands peut changer rapidement.
L'Écosse se distingue par sa nature accessible et ses infrastructures de qualité. Même en dehors des Highlands, vous pouvez profiter d'aventures rurales faciles et autonomes. Un voyage en camping-car autour du Loch Lomond ou une excursion d'une journée en solo sur une ligne de train des Highlands (comme le célèbre train à vapeur Jacobite) sont des activités tout à fait réalisables et sûres. Il est conseillé aux voyageurs d'emporter une veste imperméable robuste et une carte (ou un GPS chargé), mais au-delà de cela, l'Écosse est aussi propice aux aventures en plein air en solo qu'en Europe.
Chaque destination et chaque voyageur sont différents, mais quelques mesures de sécurité universelles peuvent faciliter les voyages en solo. Avant de partir, renseignez-vous sur la situation actuelle de votre destination : consultez les conseils aux voyageurs, apprenez quelques phrases clés dans la langue locale et, si possible, enregistrez votre projet de voyage auprès de votre ambassade. Il est conseillé d'arriver de jour pour éviter de chercher votre hôtel tard le soir. Il est également judicieux de partager votre itinéraire (ou au moins vos projets de la journée) avec quelqu'un resté chez vous. Emportez des copies de vos documents importants et confiez-les à un ami de confiance, et prévoyez un moyen de communiquer en cas d'urgence (par exemple, téléchargez une liste de contacts d'urgence locaux et rappelez-vous qu'en composant le 112, vous joindrez les services d'urgence dans la plupart des pays).
Pendant votre voyage, restez vigilant et fiez-vous à votre instinct. Un conseil souvent cité est de garder vos objets de valeur hors de vue : ne montrez pas d'argent liquide, de bijoux ou d'appareils électroniques coûteux en public. N'emportez que l'argent liquide dont vous avez besoin chaque jour et conservez une carte de crédit de secours ou une petite somme d'argent dans le coffre-fort de votre hôtel ou dans une pochette cachée. Lorsque vous visitez des lieux fréquentés (marchés, gares, sites touristiques), placez vos affaires devant vous ou rangez-les dans un sac antivol. Si vous utilisez le Wi-Fi public, évitez les transactions sensibles (applications financières ou de santé) sans VPN. Privilégiez les taxis agréés ou les applications de covoiturage réputées plutôt que de héler des inconnus dans la rue. Pensez également aux dispositifs de sécurité de votre hébergement : une alarme de porte, une serrure portable ou, au moins, un étage supérieur pour plus de sécurité. Les critiques d'auberges de jeunesse mentionnent souvent les établissements disposant d'un accès aux dortoirs avec clé et d'une réception ouverte 24h/24, ce qui peut vous guider dans votre choix.
Prévoyez toujours un plan de secours en cas de problème. Gardez une liste des numéros d'urgence locaux (police, ambulance) et connaissez l'ambassade ou le consulat le plus proche. Il est utile de mémoriser ou de conserver l'adresse et le numéro de téléphone de votre hébergement afin de pouvoir les montrer si vous devez appeler un taxi. En cas d'urgence médicale, une assurance voyage (abordée plus en détail dans la section suivante) vous permettra de demander de l'aide rapidement.
En anticipant et en restant vigilant, vous pouvez gérer seul la plupart des situations en toute sécurité. En effet, des enquêtes montrent qu'environ 70 % des voyageurs solitaires déclarent se sentir en sécurité lors de leurs voyages – un témoignage de la façon dont, avec des précautions intelligentes, partir seul peut être sûr et enrichissant.
L'assurance est un élément essentiel de la préparation à tout voyage en solo. Elle couvre les imprévus, des petits incidents aux crises majeures. Les principales garanties à privilégier sont les soins médicaux d'urgence et l'évacuation d'urgence. Ainsi, en cas de maladie ou de blessure à l'étranger, vos frais médicaux et, éventuellement, un rapatriement aérien sont couverts. Les formules complètes incluent souvent une garantie annulation/interruption de voyage (remboursement en cas d'annulation pour cause de maladie ou autre urgence), une protection contre la perte de bagages et, parfois, des clauses d'évacuation en cas de catastrophe naturelle ou politique.
Le coût d'une assurance voyage varie, mais une police d'assurance classique représente environ 5 à 10 % du coût total de votre voyage. Par exemple, pour un voyage à 2 000 $, l'assurance peut atteindre 100 à 200 $. Les voyageurs solitaires doivent également tenir compte des clauses particulières : certaines polices proposent des avenants « Réunion médicale d'urgence », qui prennent en charge le transport d'un proche à votre chevet en cas d'hospitalisation – un confort qui peut s'avérer étonnamment précieux lorsque vous êtes loin de vos proches. D'autres peuvent rembourser les soins dentaires d'urgence ou les frais de sauvetage par hélicoptère.
Lorsque vous comparez les prestataires, privilégiez les entreprises reconnues pour leur traitement équitable et rapide des sinistres. WorldNomads, SafetyWing, IMG et Allianz sont des noms fréquemment recommandés. Assurez-vous que votre contrat couvre explicitement vos activités (par exemple, les circuits d'aventure en Nouvelle-Zélande ou la location de scooters en Thaïlande). Lisez toujours les clauses en petits caractères pour connaître les exclusions (par exemple, les affections préexistantes). En bref, ne considérez pas l'assurance comme une dépense, mais comme un investissement pour votre tranquillité d'esprit : elle peut vous sauver la vie et vous faire économiser en cas de pépin.
Bien que nous ne recommandions pas de marques spécifiques, des choix populaires incluent des compagnies comme World Nomads, SafetyWing, IMG Global et Allianz Global Assistance. De nombreux voyageurs solo apprécient la flexibilité de ces prestataires, notamment la possibilité d'étendre leur couverture à l'étranger. Les niveaux de couverture et les exclusions varient ; consultez donc toujours les avis et assurez-vous que les conditions de la police correspondent à votre itinéraire. Certaines associations de voyage proposent également des assurances ; dans tous les cas, demandez des devis à plusieurs sources pour comparer les prix et les avantages. Il est conseillé de souscrire une assurance dès la réservation, car l'assurance annulation ne s'applique souvent qu'aux événements survenus avant le départ.
Voyager seul ne signifie pas rester isolé. Il existe de nombreuses façons de rencontrer d'autres voyageurs ou des locaux. Loger dans un hébergement social est l'une des plus simples. Les auberges proposent souvent des salles communes, des cuisines communes et même des événements organisés comme des tournées des bars ou des soirées jeux. De nombreuses auberges proposent désormais des applications dédiées pour se rencontrer et se saluer ou des groupes de discussion où les clients coordonnent leurs sorties. Par exemple, l'application Hostelworld vous permet de rejoindre des discussions avec des personnes séjournant dans la même auberge. Ainsi, vous pouvez organiser un dîner ou une visite de la ville avec quelqu'un avant même votre arrivée.
Les activités de groupe sont une autre excellente option. Recherchez des visites à pied, des échanges linguistiques, des cours de cuisine ou des opportunités de bénévolat. Les villes proposent souvent des groupes Meetup.com pour la randonnée, la photographie ou des soirées culturelles. Pensez également aux visites à pied gratuites : guidées par des passionnés locaux, elles sont gratuites (pourboires bienvenus). Elles offrent non seulement une excellente introduction à l'histoire de la ville, mais attirent généralement une foule de voyageurs sympathiques avec qui vous pourrez ensuite discuter.
Dans le monde connecté d'aujourd'hui, les applications peuvent aider à briser la glace : Bumble BFF, par exemple, fonctionne comme une application de rencontre pour les amis, et de nombreux voyageurs solo l'utilisent pour trouver des partenaires de café dans une nouvelle ville. Il existe aussi des applications dédiées aux voyages : Couchsurfing est réputé pour trouver des hôtes locaux, mais propose également une fonctionnalité « Hangouts » pour rencontrer des personnes à proximité. Pour les groupes souhaitant voyager ensemble, des applications comme GAFFL permettent de rejoindre d'autres voyageurs sur le même itinéraire. L'application Hostelworld, Meetup, Couchsurfing et même des groupes sur Instagram ou Facebook peuvent tous vous mettre en contact avec des personnes partageant les mêmes idées.
En fin de compte, de nombreux voyageurs solitaires expérimentés constatent que l'ouverture d'esprit et l'accessibilité sont les seules façons de rencontrer du monde. S'asseoir dans le salon d'une auberge avec un plan ou participer à une tournée des bars d'auberges suscitent souvent la conversation. En dînant seul, choisir des tables communes ou discuter avec le personnel d'un café peut vous faire de nouveaux amis. Même un simple message « Envie d'explorer ensemble ? » dans une conversation de groupe peut déboucher sur des excursions partagées. N'oubliez pas les règles de sécurité : commencez par vous rencontrer dans des lieux publics et fiez-vous à votre intuition pour les nouveaux arrivants. Comme le résume un article de questions-réponses sur les voyages : avec la prolifération des applications de voyage et des événements organisés par les auberges, « la plupart des relations sont positives, mais il est judicieux de rester prudent et respectueux » lors des rencontres.
Choisir une auberge de jeunesse, une maison d'hôtes ou une colocation peut considérablement multiplier les occasions de rencontrer du monde. De nombreuses auberges se présentent comme des « auberges festives » ou des « havres de paix », alors lisez les avis pour trouver l'hébergement qui vous convient. Même les hôtels milieu de gamme peuvent proposer un bar ou un espace détente où les voyageurs se retrouvent. Il arrive que des locaux ouvrent leurs portes via des plateformes comme Airbnb Experiences ou Meetups, organisant des dîners-clubs ou des tandems linguistiques. En rejoignant l'un de ces clubs, vous rencontrerez non seulement des touristes, mais aussi des locaux serviables.
Ne négligez pas les excursions en petits groupes : les excursions d'une journée (randonnée, cuisine, tourisme) vous emmènent souvent dans des lieux moins fréquentés, et la convivialité est un atout majeur. Pour un voyageur solo, ces excursions sont synonymes de compagnie immédiate et de conseils avisés. De même, les activités d'aventure (cours de surf, plongée sous-marine, escalade) proposent presque toujours des séances partagées, vous permettant ainsi de retrouver rapidement des amis. Prévoir d'assister à un festival, un événement sportif ou une retraite qui vous intéresse est également une excellente stratégie ; le partage d'un intérêt commun est un excellent moyen de briser la glace.
Établir un budget pour un voyage peut paraître intimidant lorsqu'on part seul, mais voyager seul peut aussi permettre de réaliser de grosses économies : vous ne partagez rien, mais vous pouvez décider seul des coûts. L'essentiel est de planifier à l'avance. Commencez par estimer vos principales dépenses : billets d'avion internationaux (souvent les plus importants), transports locaux (trains, bus et taxis occasionnels) et hébergement. Des sites web comme BudgetYourTrip détaillent les dépenses quotidiennes par ville ou par pays ; par exemple, Lisbonne coûte environ 85 $ par jour pour un voyageur économe. Cela donne un point de départ pour vos prévisions budgétaires.
Le coût de la vie varie considérablement selon les régions. En général, l'Asie et certaines régions d'Amérique latine peuvent être très bon marché ; les voyageurs se contentent souvent de 20 à 50 $ par jour en Asie du Sud-Est. Dans des pays comme la Thaïlande ou le Vietnam, même 30 $ par jour suffisent à couvrir un lit en dortoir, les repas locaux et les transports. En revanche, en Europe occidentale et en Amérique du Nord, le prix se situe souvent entre 80 et 150 $ par jour (voire plus dans les villes chères). Des pays comme l'Australie, la Nouvelle-Zélande et la Scandinavie se situent généralement dans la fourchette supérieure. Les séjours en ville nécessitent généralement un budget plus élevé que les séjours en zone rurale.
Conseils budgétaires pour les voyageurs solo : Choisissez des dortoirs ou des chambres d'hôtes plutôt que des hôtels ; ils coûtent souvent la moitié du prix d'une chambre double, même économique, et vous permettent de vous retrouver dans un environnement convivial. Préparez vos repas : les cuisines des auberges, les marchés de rue et les épiceries peuvent réduire considérablement vos dépenses alimentaires. Réservez vos transports à l'avance : les cartes de train ou de bus solo offrent parfois des réductions. Par exemple, les cartes ferroviaires en Europe peuvent vous faire économiser sur les longs trajets. Emportez toujours une bouteille d'eau réutilisable pour éviter les boissons en bouteille hors de prix.
N'oubliez pas les frais cachés : assurance voyage (environ 100 à 200 $ selon la durée du voyage et la couverture), visas (certains pays facturent entre 30 et 100 $ d'entrée) et parfois taxes de séjour (frais d'hôtel ajoutés par de nombreuses villes de nos jours). Prévoyez un fonds de réserve (environ 10 % de plus) pour les imprévus. En budgétisant des limites quotidiennes et en suivant vos dépenses (il existe de nombreuses applications gratuites de budgétisation de voyage), les voyageurs solo peuvent éviter de se retrouver à court d'argent en voyage.
Au final, un budget bien planifié prévient le stress. De nombreux voyageurs solos affirment qu'en dépensant avec prudence, leurs dépenses réelles peuvent être inférieures à leurs estimations initiales. En vous fixant des objectifs quotidiens et en établissant des priorités (par exemple, en vous consacrant à une activité qui vous tient à cœur et en réduisant les dépenses ailleurs), vous optimiserez vos ressources sans sacrifier le plaisir.
Voyageurs solitaires introvertis. Ceux qui préfèrent le calme peuvent adapter leurs voyages pour éviter la foule. Les destinations offrant de nombreuses possibilités de solitude et de méditation, comme la randonnée dans la campagne japonaise ou les explorations des Highlands écossaises désertes, peuvent être idéales. Des villes comme Kyoto, Prague ou Vancouver offrent souvent des cafés tranquilles et des musées hors des heures de pointe où un introverti peut passer inaperçu. La planification est essentielle : séjournez dans des petites maisons d'hôtes, réservez à l'avance vos visites touristiques importantes pour éviter les files d'attente et privilégiez les activités matinales (comme les promenades sur la plage au lever du soleil ou les cours de yoga en solo). De nombreux musées et parcs (comme le jardin botanique de Singapour ou le sanctuaire Meiji de Tokyo) sont paisibles même en milieu de journée.
Nomades numériques solo. Les voyageurs qui travaillent à distance recherchent souvent une connexion internet stable, des communautés de coworking et des visas. Outre le Portugal et les Pays-Bas mentionnés précédemment, d'autres destinations prisées incluent Taipei, Tallinn (Estonie) ou les destinations nomades numériques du Costa Rica. (Un rapport officiel a récemment souligné les débits internet élevés de Taïwan, ce qui lui a valu d'être salué comme une destination nomade sous-estimée.) Les hébergements flexibles à court terme, comme les appartements avec services hôteliers ou les auberges de jeunesse, sont une stratégie courante. Les nomades solitaires ont souvent un budget plus élevé, compte tenu des frais de coworking ou de location privée, mais ils bénéficient également d'avantages comme l'accès à la cuisine pour cuisiner soi-même, ce qui réduit les dépenses alimentaires.
Destinations de voyage d'aventure en solo. Pour les amateurs de sensations fortes, les meilleurs choix sont la Nouvelle-Zélande, le Canada et la Suède (escalade sur glace et traîneau à chiens). En Asie, pensez au Népal pour le trekking ou à l'Indonésie pour le surf. Les voyageurs aventureux font souvent appel à des groupes spécialisés pour les activités à risque (escalade, rafting), ou s'assurent que leur assurance les couvre entièrement. Les randonneurs solitaires amateurs d'adrénaline peuvent commencer par Christchurch (Nouvelle-Zélande) ou Vancouver (Canada), deux portes d'entrée vers les sports extrêmes, puis se lancer seuls avec du matériel de location. Ces voyageurs investissent souvent dans une seule option (expédition guidée ou location de matériel) et économisent ailleurs.
Voyage en solo en immersion culturelle. Si l'apprentissage des langues et des coutumes est votre objectif, des destinations comme l'Espagne, le Japon ou l'Inde peuvent être idéales. Les voyageurs solitaires en quête de liens locaux peuvent opter pour des séjours chez l'habitant ou des programmes de volontariat. Par exemple, suivre un court cours de langue à Taïwan ou participer à un atelier de cuisine en Italie peut se combiner parfaitement avec une exploration indépendante. Dans ce cas, privilégier des séjours plus longs au même endroit (par exemple un mois dans une même ville) permet d'optimiser son budget et d'approfondir sa compréhension culturelle. Introvertis ou extravertis, la plupart des voyageurs solitaires s'accordent à dire qu'une immersion, même superficielle, dans les coutumes locales (apprendre à se saluer, goûter à la cuisine de rue avec assurance) enrichit considérablement l'expérience.
Voyager seul est-il sûr ? En général, oui, surtout dans les destinations mentionnées ci-dessus. En choisissant des destinations réputées et en suivant des précautions de bon sens, voyager seul peut être très sûr. Les enquêtes auprès des voyageurs le confirment : environ 70 % des voyageurs solo se disent en sécurité lorsqu'ils voyagent seuls. Les femmes et les personnes voyageant pour la première fois devraient tenir compte des recommandations (par exemple, séjourner dans des dortoirs réservés aux femmes si cela améliore leur confort). Cependant, des pays comme l'Islande, le Japon, le Canada et Taïwan figurent régulièrement parmi les meilleurs en matière de sécurité, et les taux de criminalité dans des villes comme Lisbonne ou Sydney sont plutôt faibles. En résumé, il est important de bien se renseigner sur chaque destination et de se fier à son instinct, mais sans inquiétude excessive : des millions de personnes voyagent seules chaque année sans incident.
Combien coûte un voyage en solo ? Les coûts varient énormément selon la destination et le mode de transport. À titre indicatif, les régions économiques comme l'Asie du Sud-Est ou certaines régions d'Europe de l'Est peuvent coûter entre 20 et 40 $ par jour, tandis que l'Europe de l'Ouest, l'Australie ou l'Amérique du Nord dépassent souvent les 100 à 150 $ par jour. Des enquêtes auprès des voyageurs révèlent que de nombreux voyages en solo sont en réalité plutôt économiques. Une étude a révélé qu'environ 30 % des voyageurs solo prévoient de dépenser jusqu'à 2 000 $ pour un seul voyage. Mais n'oubliez pas qu'il s'agit d'un voyage par voyage et non par jour : ces 2 000 $ peuvent couvrir deux semaines de voyage en sac à dos en solo, vols compris. En budgétisant avec soin et en utilisant les auberges de jeunesse, la restauration et les réductions de groupe, voyager en solo peut s'avérer étonnamment économique (l'un de nos concurrents souligne que les backpackers en Thaïlande peuvent se permettre de dépenser jusqu'à 1 000 $). 30 $/jour). À l'inverse, si vous optez pour des hôtels haut de gamme, des visites privées ou des bateaux de luxe, vos dépenses seront naturellement plus élevées. La meilleure approche consiste à définir votre budget quotidien à l'avance et à le respecter en dépensant de manière réfléchie.
Quel est le meilleur âge pour commencer à voyager en solo ? Il n'y a pas d'âge idéal pour voyager seul : on voyage seul à toutes les étapes de la vie. Beaucoup commencent à 20 ans ou pendant leur année sabbatique, lorsqu'ils ont moins d'obligations et plus de curiosité, mais d'autres voyagent seuls à 30 ans, 50 ans, voire à la retraite. Les seules exigences essentielles sont une indépendance et une maturité de base. Les compagnies aériennes autorisent généralement les mineurs non accompagnés à partir de 5 ans environ sur les vols intérieurs (avec des dispositions particulières), mais les voyages internationaux en solo sont généralement réservés aux adultes de 18 ans et plus. En fin de compte, l'âge idéal est celui où l'on se sent prêt : les nouveaux voyageurs choisissent souvent un pays voisin ou une destination urbaine familière pour prendre confiance.
Comment gérer la solitude lorsque je voyage seul ? Il est courant de se sentir seul par moments lors d'un voyage en solo. Tenir un journal ou un blog pour retracer ses expériences, planifier des contacts réguliers avec ses proches restés au pays et séjourner dans des hébergements sociaux sont des solutions efficaces. Comme indiqué précédemment, les auberges de jeunesse et les groupes de voyage peuvent offrir de la compagnie. Il n'est pas nécessaire d'être constamment connecté ; il est tout à fait normal de se réserver des journées tranquilles. Si vous vous sentez seul le soir, pensez à une activité de groupe ou à discuter dans un café. N'oubliez pas que même les voyageurs les plus extravertis ont parfois le mal du pays ; cela fait partie de l'aventure. Prévoir un voyage avec des activités sociales intégrées (comme une randonnée en groupe ou un circuit de plusieurs jours) peut également aider. Avec le temps, de nombreux voyageurs constatent que les moments de solitude sont compensés par de nouvelles amitiés en cours de route.
Dois-je dire aux gens que je voyage seul ? Soyez prudent. Il est déconseillé d'annoncer votre voyage seul à des inconnus, surtout dans les zones à risque d'arnaque. La discrétion est de mise : par exemple, évitez de mettre une pancarte « Solo Backpacker – Please Robb Me » sur votre sac. Cependant, être honnête dans des contextes sûrs est acceptable et peut même être bénéfique : si vous rencontrez un personnel d'hôtel sympathique ou des habitants du coin et que vous mentionnez que vous voyagez seul, ils pourraient vous tenir compagnie ou vous conseiller. L'essentiel est d'évaluer la situation : lorsque vous rencontrez d'autres voyageurs ou des personnes de confiance en auberge, l'ouverture d'esprit peut favoriser la complicité. Lorsque vous interagissez avec des inconnus dans la rue ou même dans les transports en commun, il est souvent plus prudent d'adopter une attitude neutre. En règle générale, partagez vos informations de voyage avec discernement.
Voyager seul est une expérience riche et enrichissante. En choisissant l'une de ces dix destinations, où les données démontrent que la sécurité, la convivialité et l'enthousiasme sont au rendez-vous, vous préparez le terrain pour une aventure réussie. La première étape est simple : choisissez l'endroit qui correspond le mieux à vos centres d'intérêt et commencez à planifier (utilisez nos conseils sur le budget, la sécurité et les relations sociales pour faciliter votre voyage). Du soleil de minuit islandais aux marchés nocturnes de Taïwan, chacune de ces destinations offre un environnement propice à la découverte en solo. Rejoignez dès aujourd'hui la communauté mondiale des voyageurs solo, l'esprit tranquille. De nouvelles amitiés, un épanouissement personnel et des souvenirs inoubliables vous attendent sur la route.
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