Setúbal

Guide de voyage de Setúbal

Setúbal is a coastal municipality in Portugal’s Lisbon metropolitan area, encompassing 230.33 square kilometres and home to 118,166 residents as of 2014—with its urban nucleus accounting for 89,303 inhabitants in 2001—situated fifty kilometres south of the capital along the northern shore of the Sado River estuary, a location that has defined its maritime heritage, economic development and enduring appeal.

Setúbal’s origins extend deep into antiquity, when the settlement was known to its pre-Roman inhabitants as Cetobriga. Its vantage at the mouth of the Sado endowed it with strategic importance, drawing successive waves of cultures and rulers. Under Al-Andalus it became Shaṭūbar, a name that reflected the city’s integration into Iberia’s Muslim polity and its role in Mediterranean trade networks. Each era left its linguistic imprint: the medieval Christian reconquest restored a Latin resonance, and by the nineteenth century international mariners referred to the port as “Saint Ubes” in English and “Saint-Yves” in French, testimony to the breadth of its commercial reach.

The day on which Setúbal officially attained city status—15 September 1860, when King Pedro V ratified its elevation—remains the municipal holiday, a date marking the formal recognition of its growing influence within Portugal. The celebration is less a festival of pomp than a moment of collective remembrance, when residents reflect on the layers of history that precede modern boulevards and harbours. The municipal archives retain charters and royal decrees, attesting to the gradual consolidation of civic institutions and the emergence of Setúbal as a distinct urban entity.

Geography dictates both the character and the economy of Setúbal. The limpid waters of the Sado estuary widen into an ample inlet, where a resident colony of common bottlenose dolphins thrives. This remarkable cetacean community—one of only three resident pods in European waters—has become emblematic of the city’s ecological patrimony. Opposite the main town, on the estuary’s southern bank, the Tróia peninsula extends a ribbon of white and golden sands, its shoreline punctuated by luxury hotels and resorts whose silhouettes are discernible across the water on summer days.

Au nord, le parc naturel d'Arrábida s'élève abruptement de la côte, ses escarpements calcaires drapés de maquis méditerranéen, de chênes-lièges et de pins parasols. Le long de ce corridor protégé, les criques aux eaux cristallines – Albarquel, Figueirinha, Galápos, Galapinhos, Creiro et Portinho da Arrábida – se succèdent. Chaque enclave est encadrée de falaises et de forêts, une chorégraphie d'ombres et de lumières sur la mer. Les sentiers du parc sillonnent des vallées silencieuses et des promontoires rocheux, invitant les promeneurs occasionnels comme les randonneurs expérimentés à contempler l'union de la terre et de l'océan.

Au début du XXe siècle, le front de mer de Setúbal était animé par l'industrie de la conserve de sardines. Des rangées d'usines aux hautes cheminées bordaient les quais, leur production étant destinée à des marchés lointains. Les bateaux de pêche revenaient chaque aube avec des cales scintillantes de sardines aux reflets argentés, une pêche qui assurait la prospérité locale. Si les conserveries ont depuis cessé leurs activités, l'esprit maritime demeure vivant. Les quais commerciaux traitent des vracs secs et liquides, tandis que les marinas grouillent de bateaux de plaisance. Le pouls de l'océan se perpétue au rythme du chant des oiseaux de mer et du grincement des amarres.

Le tourisme s'est développé parallèlement au commerce traditionnel, tirant parti de la double façade de Setúbal, sur l'estuaire et l'Atlantique. Des hôtels de toutes tailles accueillent les visiteurs attirés par les merveilles naturelles et les trésors culturels. Les infrastructures, notamment les routes, les marinas et les centres d'accueil des visiteurs, ont été optimisées pour préserver l'intégrité écologique de la région, tout en offrant ses charmes aux voyageurs en quête d'authenticité plutôt que de spectacles artificiels. Les visiteurs exigeants trouveront à Setúbal à la fois repos et découverte.

Au-delà du littoral, Setúbal ouvre les portes de l'arrière-pays d'Arrábida. La mosaïque de chênes-lièges et de pins cède la place aux vignobles et aux oliveraies. L'agriculture méditerranéenne y perdure dans des champs en terrasses, où les vignes s'accrochent aux pentes ensoleillées et les olives mûrissent à ciel ouvert. Des vestiges archéologiques ponctuent ce tableau rural : les ruines romaines de Creiro comptent parmi les plus évocatrices, leurs fondations en pierre évoquant la vie provinciale d'il y a deux millénaires. L'héritage romain de la région s'étend à des fragments de mosaïques et à des vestiges de bâtiments, autant de vestiges qui témoignent de la présence humaine durable le long de ces côtes.

Perché au-dessus de l'estuaire se dresse le monastère de Jésus, une église des XVe et XVIe siècles, emblématique du style manuélin. Ses portails de style gothique tardif et ses motifs maritimes sculptés célèbrent l'ère des explorations, celle où le Portugal explorait des mers inconnues. Entre ces murs, le roi Jean II a apposé sa signature au traité de partage des territoires entre l'Espagne et le Portugal – un document dont la résonance se répercute sur l'ampleur de l'empire qui allait suivre. Non loin de là, la cathédrale Notre-Dame-de-Grâce est le point d'ancrage du diocèse catholique romain de Setúbal. Sa façade maniériste allie sobriété et ornementation, une étude d'équilibre architectural.

L'église São Julião, autre création manuéline, complète cet ensemble sacré. Ses portails sont ornés d'ancres sculptées et de sculptures en forme de corde. L'interaction entre symbolisme nautique et vocation dévotionnelle reflète la double identité de la ville : une communauté liée à la foi et à la pêche. Au fil des siècles de piété et de pèlerinage, ces églises ont guidé le rythme collectif, célébrant baptêmes, mariages et funérailles, leurs cloches sonnant depuis des générations.

Le château de São Filipe, construit par le roi Sébastien en 1575 comme rempart contre les raids corsaires, couronne la ville. Conçue par Filippo Terzi, la forteresse fut plus tard attribuée à tort à Philippe Ier, que la nomenclature locale honore. Ses bastions et ses ravelins furent adaptés au fil des siècles à l'évolution de la technologie militaire. Aujourd'hui, le château abrite une pousada, permettant aux visiteurs d'habiter des remparts autrefois occupés par des soldats. Depuis ses remparts, on contemple un panorama de toits de tuiles rouges, de ruelles étroites et du cours d'eau du Sado – une perspective qui relie la forme urbaine à l'horizon maritime.

Le climat de Setúbal est résolument méditerranéen. Les hivers sont doux et humides, avec des températures diurnes généralement comprises entre quinze et dix-sept degrés Celsius et des minimales nocturnes entre cinq et huit. Les étés apportent un ciel clair et chaud, des maximales diurnes entre vingt-huit et trente-et-un degrés et des températures nocturnes descendant entre quinze et dix-sept. Les précipitations annuelles se concentrent entre novembre et mars, nourrissant vignobles et vergers. La température annuelle moyenne oscille entre seize, cinq et dix-sept degrés. Pourtant, les relevés climatiques rappellent aux habitants des extrêmes plus marqués : le 4 août 2018, le mercure a atteint 45,5 degrés – la température la plus élevée jamais enregistrée sur la côte atlantique ibérique –, soulignant le potentiel de volatilité environnementale.

L'activité économique de Setúbal s'est diversifiée et durable. En 2011, la population active comptait 58 514 personnes, avec un taux de chômage de 15,6 %. Le secteur tertiaire employait 73,5 % des travailleurs, le secteur secondaire 24,9 % et le secteur primaire un modeste 1,6 %. Les installations industrielles produisent de la pâte à papier, du papier, du ciment, des engrais et des produits phytopharmaceutiques. Des chantiers de construction et de réparation navales bordent les bords de l'estuaire. Des centrales thermiques produisent de l'électricité à partir de ressources régionales. L'assemblage automobile, autrefois plus répandu, persiste désormais sous trois marques dans les zones voisines. Le port de Setúbal a traité 6,058 millions de tonnes de marchandises en 2012, se classant au quatrième rang national et représentant 7,4 % du débit du Portugal.

Des axes de transport relient Setúbal à Lisbonne et au-delà. Des trains de banlieue CP partent toutes les demi-heures pour Barreiro ou Praias do Sado – A, tandis que les voitures Fertagus traversent l'estuaire jusqu'à Roma-Areeiro à Lisbonne. Des arrêts secondaires à Praça do Quebedo et Praias do Sado – A accueillent les passagers locaux, mais sans service de nuit. Le fret est géré par les gares de Setúbal-Mar et Praias do Sado, cette dernière ayant cessé ses activités voyageurs en 2009. L'autoroute A12 mène vers le nord jusqu'à la capitale, et les routes nationales N10, N10-4 et N10-8 relient la région. Des bus urbains d'Alsa Todi desservent les lignes urbaines depuis le terminal ITS, et des transporteurs interurbains tels que FlixBus, Rede Nacional de Expressos et BlaBlaCar Bus relient Setúbal aux grands centres.

La vie culturelle de Setúbal vibre autour de son marché et de ses théâtres. Le Mercado do Livramento, sur l'Avenida Luísa Todi, est réputé pour être l'un des plus beaux marchés aux poissons d'Europe ; ses étals exposent les prises dans des couleurs vives. De modestes tascas à proximité servent des sardines grillées et des crustacés mijotés à l'huile d'olive locale. L'Avenida Luísa Todi elle-même constitue un axe à travers le centre historique, bordée de cafés où les habitants commencent leur matinée avec un café et une viennoiserie, observant le rythme de la ville au fil de l'eau.

Le Teatro Animação de Setúbal promeut les arts du spectacle en présentant des pièces en portugais qui attirent un public fidèle. Juste à côté se trouve le Centre municipal de Marcha e Corrida, au cœur du parc d'Albarquel, un espace vert de quatre hectares au pied de l'Arrábida. Ici, les promenades serpentent sous des auvents verdoyants, les enfants s'amusent sur les aires de jeux et un café-bar offre des vues sur l'estuaire et les silhouettes discrètes des stations balnéaires de Tróia au crépuscule. Les expositions du centre reflètent le patrimoine local, de la photographie aux installations d'art contemporain.

La ferveur sportive s'empare du Vitória Futebol Clube et de son stade, l'Estádio do Bonfim. Ce stade de 15 000 places se trouve à côté d'Albarquel, où les chants des jours de match imprègnent l'atmosphère d'un esprit communautaire. La double relégation du club au Championnat du Portugal en 2020 a mis à rude épreuve les loyautés, mais le football reste un pilier de l'identité civique, où débat et allégeance se mêlent à la fierté locale.

Les excursions en pleine nature sont devenues à la fois un atout économique et un outil de conservation. Des excursions d'observation des dauphins, organisées par des entreprises comme Vertigem Azul et Dolphin Bay, permettent aux passagers de traverser la baie à la rencontre de la communauté locale de grands dauphins. L'œnotourisme prospère à Azeitão, où des maisons historiques comme José Maria da Fonseca et Bacalhôa ouvrent leurs portes à des caves et des vignobles produisant des vins fortifiés depuis le XIXe siècle. La Quinta de Alcube, accessible sur rendez-vous, propose des dégustations intimes au cœur de paysages bucoliques.

Parmi les sites patrimoniaux situés au-delà du centre urbain, on trouve le Moinho de Maré da Mourisca, l'un des quatre moulins à marée de la réserve naturelle de l'estuaire du Sado. Ici, d'anciens mécanismes exploitaient le flux et le reflux des marées pour moudre le grain. La terrasse du moulin est aujourd'hui utilisée par les ornithologues et les observateurs occasionnels, qui peuvent observer hérons, flamants roses et échassiers migrateurs avec en toile de fond les marais. Cette interaction entre archéologie industrielle et faune sauvage souligne la synthèse de l'ingéniosité humaine et des processus naturels dans la région.

Des éléments archéologiques et spéléologiques enrichissent encore l'itinéraire. Les ruines romaines de Creiro évoquent les contours des habitations provinciales, avec leurs murs et leurs fondations évoquant la vie domestique et agricole. Des grottes comme Lapa de Santa Margarida et Gruta da Figueira Brava révèlent des dimensions sacrées et préhistoriques : cette dernière a livré des artefacts néandertaliens, situant Setúbal au cœur des courants profonds de l'évolution humaine. Ces passages souterrains exigent prudence et respect, leurs chambres silencieuses résonnant des échos de la présence ancestrale.

Enfin, le Palácio e Quinta da Bacalhôa incarne le patrimoine aristocratique et artistique de la région. Niché au cœur de jardins impeccables, le palais abrite des galeries d'art Renaissance et baroque, des salles ornées d'azulejos et des statues mythologiques. L'aménagement horticole et les collections d'art du domaine offrent un contraste raffiné avec la côte accidentée, invitant les visiteurs à passer des rues urbaines aux bosquets sculptés en un seul après-midi.

Par sa confluence de splendeurs naturelles, de résonances historiques et de traditions vivantes, Setúbal représente bien plus que la somme d'un port, d'une forteresse et d'un monastère. C'est un lieu où les fleuves rencontrent l'Atlantique, où l'architecture et l'industrie dialoguent avec la biosphère et la mer, où la mémoire culturelle s'inscrit sur les murs de pierre comme sur les rivages balayés par le vent. À Setúbal, la dimension du temps est palpable – dans l'encre des traités et le flux des marées, dans l'ombre des cathédrales et les terrasses des vignobles – chaque élément témoignant de l'héritage atlantique du Portugal et du charme persistant des paysages qui ont soutenu l'activité humaine à travers les millénaires.

Euro (€) (EUR)

Devise

1249

Fondé

/

Code d'appel

121,185

Population

230,33 km² (88,93 milles carrés)

Zone

portugais

Langue officielle

0-501 m (0-1 644 pi)

Élévation

HUMIDE/OUEST (UTC+0/+1)

Fuseau horaire

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