Dans un monde où les destinations touristiques sont nombreuses et réputées, certains sites incroyables restent secrets et inaccessibles à la plupart des gens. Pour ceux qui ont l'audace de…
Entrer à Bahreïn est un mélange unique de confort moderne et de profond respect des traditions locales. Les voyageurs constatent que le processus d'entrée au Royaume reflète à la fois son rôle de plaque tournante mondiale et son riche patrimoine culturel. Par exemple, les passeports doivent généralement être valables au moins six mois après la date prévue du séjour. Les visiteurs doivent également posséder au moins une page vierge pour le tampon d'entrée. Ces formalités protègent les frontières de Bahreïn, comme partout ailleurs, mais elles ne constituent qu'une étape. Un voyageur prudent vérifiera les dernières règles sur le portail officiel de l'immigration de Bahreïn ou les directives consulaires pour garantir une arrivée en douceur. Concrètement, un passeport en cours de validité et une préparation préalable garantissent un accueil chaleureux.
Pour les citoyens des pays voisins du Conseil de coopération du Golfe (CCG), voyager est extrêmement simple. En vertu des accords de libre circulation du CCG, les ressortissants d'Arabie saoudite, du Koweït, du Qatar, d'Oman et des Émirats arabes unis n'ont pas besoin de visa pour entrer à Bahreïn. Ils peuvent même utiliser leur carte d'identité nationale délivrée par le gouvernement au lieu d'un passeport à la frontière.
Cet arrangement reflète les liens étroits et l'héritage commun des États du Golfe. Un visiteur koweïtien ou saoudien peut souvent entrer à Bahreïn avec une simple carte d'identité, rappelant que ces nations se considèrent comme faisant partie d'un foyer élargi plutôt que comme des « étrangers ». (Néanmoins, il est conseillé aux voyageurs du CCG de se munir également d'un passeport valide en cas de voyage au-delà de Bahreïn.) Quoi qu'il en soit, les règles de validité des passeports restent en vigueur : la règle des six mois reste en vigueur afin de garantir que personne ne se retrouve bloqué avec un document expirant.
Bahreïn a récemment simplifié l'entrée au pays pour la plupart des visiteurs étrangers. Un système de visa électronique en ligne a été lancé en octobre 2014 pour compléter ou remplacer les visas consulaires traditionnels. Grâce à cette plateforme, les citoyens de plus de 200 pays peuvent demander le permis approprié entièrement en ligne. Ce service est disponible pour les voyages touristiques et d'affaires, reflétant la volonté de Bahreïn d'accueillir des visiteurs diversifiés. Les demandeurs renseignent leurs informations personnelles, sélectionnent le type de visa et téléchargent leurs documents numériques ; le traitement ne prend généralement que quelques jours.
Par exemple, les demandeurs doivent fournir une copie numérisée de la page de données personnelles de leur passeport (valable au moins six mois à compter de la date d'arrivée) et une photo d'identité récente. Ils doivent également présenter un billet d'avion aller-retour, confirmer leurs projets d'hébergement (réservation d'hôtel ou adresse d'un hôte bahreïnien) et fournir un relevé bancaire d'au moins 1 000 USD. Ces exigences sont communes à de nombreux régimes de visas électroniques modernes, et celui de Bahreïn est traité en 3 à 5 jours ouvrés environ.
Le visa électronique de Bahreïn est disponible en plusieurs catégories de durée. Un voyageur peut demander un permis de court séjour de deux semaines (entrée unique) ou opter pour un visa multi-entrées plus long, de trois mois, voire d'un an, selon ses besoins. Certains visiteurs peuvent d'ailleurs prétendre à des visas encore plus longs : un visa électronique multi-entrées de cinq ans est disponible pour les ressortissants de certains pays. (Cette option de cinq ans est soumise à des conditions d'éligibilité, mais elle offre une plus grande flexibilité aux voyageurs admissibles.)
Tous les visas électroniques doivent être utilisés dans les trois mois suivant leur approbation, sous peine de nullité. Les demandeurs s'acquittent de frais modestes (par exemple, un visa électronique de deux semaines coûte 9 BD, tandis que l'option d'un an coûte 44 BD), remboursables sous certaines conditions en cas de refus du visa.
La plupart des voyageurs étrangers se rendent à Bahreïn avec un visa touristique. Pour les séjours les plus courts, Bahreïn délivre généralement un visa touristique de deux semaines, disponible à l'avance ou à l'arrivée. En pratique, de nombreux visiteurs utilisent simplement le portail eVisa : ils font une demande en ligne pour le permis de deux semaines et reçoivent un visa électronique avant leur départ. Cependant, Bahreïn accepte également les demandes de visas touristiques plus ambitieux. Par exemple, les voyageurs qui déposent leur demande longtemps à l'avance (par l'intermédiaire d'une ambassade ou d'un consulat bahreïnien) peuvent obtenir des visas touristiques à entrées multiples valables jusqu'à un an, voire plus. Cette flexibilité reflète la volonté de Bahreïn d'encourager le tourisme répété et les séjours prolongés.
Dans les deux cas, la documentation nécessaire pour un e-Visa touristique est simple : un scan du passeport, une réservation de vol aller-retour et une preuve d’hébergement ou d’accueil local. Des relevés bancaires des trois derniers mois (d’au moins 1 000 USD) sont également requis, garantissant aux autorités que le visiteur peut subvenir à ses besoins. L’assurance voyage n’est pas explicitement obligatoire, mais Bahreïn exige que tous les visiteurs de long séjour (y compris les touristes séjournant plus de deux semaines) souscrivent une assurance médicale. (Les personnes obtenant un visa touristique de plus longue durée doivent s’assurer que leur assurance répond aux normes bahreïniennes.)
ImportantBahreïn interdit formellement de travailler avec un visa touristique. Comme le souligne l'ambassade des États-Unis : « Ne travaillez pas à Bahreïn avec un visa touristique. Même si les employeurs vous conseillent de ne pas le faire, les autorités bahreïniennes vous en tiendront personnellement responsable. » Enfreindre cette règle peut entraîner de lourdes amendes, voire l'expulsion, et l'interdiction de voyager. En résumé, le tourisme et les visites touristiques sont autorisés avec un visa touristique, mais tout travail rémunéré, quel qu'il soit, nécessite impérativement un visa et un permis de travail appropriés (voir ci-dessous).
Pour les personnes entrant à Bahreïn pour affaires, le pays délivre un visa d'affaires (également via le système eVisa). Ce visa d'affaires est structurellement identique à l'eVisa touristique : il est disponible en version à entrée unique (deux semaines) et à entrées multiples (trois mois ou un an). Les documents requis sont également très similaires : passeport, itinéraire de vol, adresse de l'hébergement ou du sponsor, et justificatif de fonds. Selon la nature du séjour, les demandeurs peuvent être tenus de soumettre une lettre d'invitation ou d'approbation du partenaire commercial bahreïni. Sinon, la procédure de demande de visa se déroule sur le même portail en ligne, avec les mêmes délais de traitement.
Comme pour le visa touristique, les titulaires d'un visa d'affaires peuvent assister à des réunions, des conférences ou des événements commerciaux à Bahreïn, mais ne peuvent pas y accepter d'emploi. Les personnes titulaires d'un visa d'affaires souhaitant occuper un poste rémunéré doivent d'abord obtenir de leur employeur un visa et un permis de travail en bonne et due forme. De même, un séjour d'affaires ne constitue pas une porte dérobée pour s'installer ou occuper un emploi régulier. Les autorités bahreïniennes ont clairement indiqué que même les visiteurs d'affaires officiellement autorisés doivent respecter les restrictions en matière d'emploi.
Les étrangers souhaitant travailler à Bahreïn doivent être titulaires d'un visa de travail (permis de séjour pour travail) et d'un permis de travail délivré par l'Autorité de régulation du marché du travail (LMRA). L'essentiel est de bien se préparer : l'employeur bahreïni doit demander le permis de travail avant l'arrivée du travailleur. Comme le recommande le Département d'État américain, il est conseillé d'obtenir un permis de travail valide et un contrat de travail signé avant l'arrivée à Bahreïn. Concrètement, cela signifie qu'une entreprise ou un sponsor bahreïnien soumet les documents nécessaires à la LMRA au nom de l'employé. Ces documents comprennent l'offre d'emploi ou le contrat et les informations personnelles pertinentes.
Le contrat de travail lui-même doit clairement énoncer toutes les clauses de l'accord. Les autorités bahreïniennes recommandent que les contrats détaillent des dispositions telles que les frais de déménagement, les conditions de logement (y compris le nombre d'occupants), les frais de visa, les échéanciers de paiement des salaires et les éventuelles conditions de la période d'essai. Ces contrats détaillés permettent d'éviter les malentendus et de garantir que l'employeur et l'employé ont des attentes claires.
Une fois le permis de travail accordé (généralement tamponné sur le passeport de l'employé ou envoyé numériquement), le travailleur se rend à Bahreïn et obtient un visa de travail/séjour auprès des services d'immigration. À son arrivée, le nouvel employé doit effectuer la procédure d'enregistrement de résidence. Celle-ci comprend des examens médicaux et la prise d'empreintes digitales, après quoi Bahreïn délivre un permis de séjour étranger et une carte d'identité nationale (la carte CPR). À ce stade, le travailleur est légalement autorisé à vivre et travailler à Bahreïn. L'ensemble du processus – embauche, visa, enregistrement – peut prendre quelques semaines. Pendant ce temps, les employeurs fournissent souvent des visas d'entrée temporaires pour pallier le traitement des formalités administratives. Dans tous les cas, la règle est stricte : aucun travail n'est autorisé sans visa et permis de travail. Toute personne surprise à travailler avec un visa touristique ou d'affaires s'expose à une amende immédiate, à une arrestation ou à une expulsion.
Enfin, il convient de noter que le droit du travail bahreïnien impose aux employeurs de restituer le passeport original de l'employé dans les 30 jours suivant son embauche (ils ne peuvent donc pas le conserver indéfiniment). Les employés doivent également conserver une copie de leur passeport et de leur visa. Le respect des règles de visa et de résidence permet d'éviter de graves conséquences et est essentiel à une vie professionnelle stable à Bahreïn.
Les expatriés résidant et travaillant légalement à Bahreïn peuvent parrainer des membres de leur famille pour les rejoindre grâce au permis de séjour pour personne à charge (visa familial). Ce permis permet aux conjoints, aux enfants célibataires (généralement de moins de 24 ans) et, dans certains cas, aux parents ou autres personnes à charge de vivre à Bahreïn avec le titulaire principal du visa. Bahreïn autorise même le parrainage des conjoints étrangers de ressortissants bahreïniens.
Pour postuler, le parrain (qui doit être titulaire d'un permis de travail valide et avoir un permis de séjour légal) soumet sa demande de visa familial via le système en ligne de la LMRA (EMS). Les documents requis comprennent les copies numérisées des passeports de chaque personne, le permis de travail du parrain, l'acte de mariage (du conjoint) et les actes de naissance des enfants. Les autorités exigent également une preuve de revenus suffisants. Plus précisément, l'employé parrain doit gagner au moins environ 400 BHD nets par mois (environ 1 000 USD) pour être admissible. Ce niveau de revenu garantit que la famille sera prise en charge sans aide publique.
Une fois déposées, les demandes de visa familial sont généralement traitées rapidement, souvent en une semaine. Si elles sont approuvées, les membres de la famille reçoivent un visa leur permettant de résider (et d'aller à l'école, etc.) à Bahreïn. Ils doivent ensuite obtenir des tampons de résidence bahreïniens et des cartes CPR comme tout autre résident. Les personnes à charge titulaires d'un visa familial ne sont pas autorisées à travailler sans obtenir leur propre permis de travail. En pratique, de nombreuses familles ne trouvent un emploi ou des opportunités d'études dans le secteur privé qu'après avoir modifié leur statut de visa. Le permis de séjour familial est renouvelable tant que le permis de travail du parrain est valide.
Les étudiants internationaux admis dans les universités ou collèges bahreïnis doivent obtenir un visa étudiant. Les établissements d'enseignement supérieur bahreïnis (notamment à Manama) accueillent des milliers d'étudiants étrangers, et la procédure d'obtention du visa est simple mais précise. Le candidat doit présenter une lettre d'acceptation officielle de l'établissement confirmant son inscription à un cursus à temps plein. Il doit également prouver qu'il dispose des moyens financiers nécessaires pour subvenir à ses besoins (généralement par un dépôt de fonds) et que ses frais de scolarité ont été payés ou garantis. Une assurance maladie privée couvrant la durée des études est également requise. Il est important de démontrer l'intention claire de rentrer dans son pays après l'obtention de son diplôme, une clause standard des régimes de visa étudiant.
Le sponsor d'un visa étudiant est généralement l'établissement d'enseignement ou le tuteur de l'étudiant. Une fois accordé, le visa est valable pour la durée du cursus (généralement jusqu'à un an, renouvelable annuellement). Après son arrivée, l'étudiant s'enregistre auprès des services d'immigration et reçoit un permis de séjour. Comme les titulaires d'un visa familial, les titulaires d'un visa étudiant ne peuvent travailler à Bahreïn, sauf pour des petits emplois à temps partiel spécifiquement autorisés par le ministère de l'Éducation. Il est indispensable d'avoir sur soi sa carte d'étudiant et la page d'identification de son passeport lors de ses déplacements sur le campus ou à Bahreïn.
Bahreïn a également lancé le programme Golden Residency, un permis de résidence renouvelable de dix ans visant à encourager les investissements et les talents au Royaume. Instauré en 2022, il permet à certains expatriés de haut niveau de vivre à long terme à Bahreïn sans sponsor local. Plusieurs voies d'accès sont possibles : les candidats peuvent être des investisseurs immobiliers, des retraités, des salariés de longue date ou des personnes qualifiées de « talentueux ». Les principales catégories incluent notamment les propriétaires de biens immobiliers bahreïniens d'une valeur minimale de 200 000 BHD (environ 530 000 USD), les retraités non-résidents percevant un revenu mensuel d'au moins 4 000 BHD, les salariés résidents avec au moins cinq ans d'expérience professionnelle et un salaire conséquent, les retraités bahreïniens ayant une longue expérience professionnelle ou les talents désignés par le gouvernement.
Tous les candidats à la Résidence Dorée doivent présenter un passeport valide et une assurance maladie bahreïnienne, ainsi qu'une preuve de revenus ou de patrimoine (relevés bancaires, titres de propriété) et un rapport médical récent confirmant leur bonne santé. Ils sont également soumis aux vérifications d'antécédents habituelles. Leur admissibilité leur permet d'obtenir un permis de séjour de 10 ans, renouvelable indéfiniment si le titulaire continue de répondre aux critères du programme. Les titulaires bénéficient de nombreux avantages : sécurité de résidence à long terme, possibilité de parrainer des proches et facilité de déplacement à Bahreïn sans renouvellement fréquent de visa. Il est à noter que le permis de Résidence Dorée ne confère pas en soi la citoyenneté ; la citoyenneté bahreïnienne reste rare et n'est accordée que par décret spécial. Néanmoins, la Résidence Dorée est l'un des programmes de résidence les plus généreux de la région, témoignant de l'ouverture de Bahreïn aux talents et aux investissements internationaux.
Bahreïn propose un visa de transit aux passagers en transit vers une autre destination. Ce visa de court séjour permet un séjour (de quelques jours maximum) à l'aéroport de Bahreïn ou une brève visite de la ville lors d'une escale. Les informations concernant le visa de transit (gratuité, durée de validité et documents requis) n'étaient pas détaillées dans les documents consultés. Les voyageurs prévoyant une escale importante à Bahreïn sont donc invités à se renseigner directement auprès de la Direction générale des passeports de Bahreïn ou de leur compagnie aérienne pour connaître les exigences et les modalités de traitement des visas de transit.
Outre les ressortissants des pays du CCG, la liste des exemptions de visa pour les passeports ordinaires à Bahreïn est assez limitée. La quasi-totalité des visiteurs non ressortissants du CCG ont besoin d'un visa (électronique ou à l'arrivée). Cependant, les titulaires de passeports diplomatiques ou officiels (gouvernementaux/de service) bénéficient de privilèges supplémentaires. Par exemple, les ressortissants de pays comme la Chine, la France, la Grèce, Israël, le Japon ou la Jordanie peuvent entrer à Bahreïn sans visa pour une durée maximale de 90 jours. Les fonctionnaires de certains autres pays (Botswana, Inde, Malaisie, Singapour, etc.) bénéficient d'une exemption de visa pendant 30 jours. Ces exemptions reconnaissent les liens diplomatiques et la réciprocité de Bahreïn avec certains pays. En résumé, les titulaires de passeports ordinaires (à l'exception des pays du CCG) doivent prévoir un visa, mais les visiteurs diplomatiques ou officiels doivent vérifier s'ils bénéficient de ces dispositions spéciales d'exemption de visa.
Outre l'e-Visa, Bahreïn propose un visa à l'arrivée (VOA) pour la plupart des nationalités (à quelques exceptions près). La quasi-totalité des voyageurs éligibles à un e-Visa peuvent l'obtenir à l'aéroport international de Bahreïn ou au port maritime à leur arrivée. Le système VOA facture des frais modestes : environ 5 BD (environ 13 USD) pour un visa de deux semaines et 12 BD (environ 32 USD) pour un visa de trois mois. Ces visas à l'arrivée ont la même durée de validité que les e-Visas. Il existe trois exceptions notables : les citoyens d'Iran, du Kosovo et de Corée du Nord ne peuvent pas utiliser le VOA ou l'e-Visa seuls ; ils ont besoin d'un garant bahreïni (sponsor) pour obtenir un visa. Pour tous les autres voyageurs, le VOA constitue une solution de secours pratique, particulièrement utile pour les voyages de dernière minute ou les entrées en dernière étape. Cependant, les candidats doivent toujours avoir tous les documents nécessaires (passeport, billet, preuve de fonds/hébergement) prêts au cas où les agents d'immigration le demanderaient.
Les règles sanitaires d'entrée à Bahreïn sont relativement simples. Par défaut, aucune vaccination systématique n'est obligatoire pour les voyageurs en provenance directe de la plupart des pays. Cependant, des règles s'appliquent concernant la fièvre jaune : les visiteurs en provenance (ou transitant pendant plus de 12 heures) de pays à risque de transmission de la fièvre jaune doivent présenter un certificat de vaccination antiamarile valide. Cette règle s'applique aux voyageurs de plus de 9 mois et est strictement appliquée, conformément aux directives sanitaires internationales. Par exemple, si vous voyagez en avion depuis un pays d'Afrique ou d'Amérique du Sud où la fièvre jaune est endémique via Dubaï et que vous vous rendez à Bahreïn, vous devez présenter une preuve de vaccination contre la fièvre jaune. En dehors de la fièvre jaune, Bahreïn suit généralement les recommandations de l'OMS : les visiteurs doivent être à jour de leurs vaccinations systématiques (rougeole, hépatite A/B, etc.) conformément aux recommandations des autorités sanitaires de leur pays d'origine.
Pendant la pandémie de COVID-19, les règles d'entrée ont évolué. Depuis 2025, Bahreïn n'exige plus de tests ni de quarantaines avant le départ pour les voyageurs vaccinés (bien que les règles puissent évoluer). Les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) recommandent que « tous les voyageurs éligibles soient à jour de leurs vaccins contre la COVID-19 ». Concrètement, cela signifie avoir effectué la première série de vaccins et les rappels si recommandés. Le port du masque et les exigences en matière de tests sont actuellement laissés à l'appréciation du voyageur et aux politiques de chaque compagnie aérienne. Il est conseillé de se renseigner peu avant le voyage pour éviter toute nouvelle alerte sanitaire.
Le VIH/SIDA est un problème de santé crucial. Bahreïn applique des politiques strictes aux résidents et aux visiteurs de longue durée infectés par le VIH. Des informations publiques indiquent que « les étrangers déclarés séropositifs risquent une expulsion immédiate » et que le gouvernement peut révoquer les visas des non-citoyens dont le test est positif. Les établissements médicaux sont tenus de signaler les cas de séropositivité au ministère de la Santé. Par conséquent, tout voyageur séropositif doit emporter suffisamment de médicaments pour la durée de son séjour, car les pharmacies bahreïniennes ne délivrent pas de médicaments contre le VIH aux non-résidents sans autorisation spéciale. En résumé, Bahreïn traite la séropositivité comme une question médicale sensible : les personnes concernées doivent planifier soigneusement leur voyage, suivre leur traitement prescrit et voyager avec un stock suffisant.
Enfin, il est fortement recommandé à tous les voyageurs de souscrire une assurance maladie voyage complète couvrant Bahreïn. L'assurance maladie américaine (y compris Medicare/Medicaid) ne couvre pas les frais à l'étranger, et les soins médicaux peuvent être coûteux pour les personnes non assurées. Une bonne assurance offre une tranquillité d'esprit en cas d'urgence, ce qui est particulièrement important pour les titulaires de visas de long séjour, comme les travailleurs ou les étudiants.
Beyond HIV medication, anyone who takes prescription drugs should be cautious. Bahrain has strict rules on controlled substances. The U.S. Embassy notes that travelers should “always carry [prescription] medication in original packaging, along with your doctor’s prescription.” Before departure, check that your medicines are legal in Bahrain – some painkillers, stimulants or sedatives that are common elsewhere may be banned. Customs will likely ask to see prescriptions or clearance letters for any drugs.
Ne transportez jamais d'analgésiques narcotiques ou de psychotropes sans autorisation expresse. Les médicaments en vente libre sont généralement autorisés, mais apporter une copie du certificat médical et le conserver dans son emballage d'origine étiqueté simplifie grandement les choses. En cas de pénurie, Bahreïn dispose de pharmacies modernes, mais là encore, les ordonnances étrangères peuvent ne pas être honorées sans l'autorisation locale. Il est conseillé aux voyageurs d'emporter une réserve suffisante de médicaments pour leurs affections chroniques.
À l'arrivée et au départ, les douaniers appliquent des réglementations visant à protéger l'économie et la société bahreïniennes. Il n'y a pas de limite au montant de devises locales ou étrangères qu'un voyageur peut apporter à Bahreïn, mais si vous possédez plus de 10 000 USD (ou l'équivalent) en espèces ou en chèques de voyage, vous devez les déclarer. L'absence de déclaration de sommes importantes peut entraîner des amendes ou une confiscation. À la sortie, les douanes surveillent à nouveau la présence d'argent non déclaré ou d'articles interdits. Outre les devises, Bahreïn autorise généreusement les importations en franchise de droits pour un usage personnel.
Les voyageurs non musulmans peuvent notamment emporter jusqu'à 400 cigarettes, ou 50 cigares/250 g de tabac, et 1 litre d'alcool (plus 6 canettes de bière) en franchise de droits. Les femmes et les hommes ayant l'âge légal pour consommer de l'alcool (21 ans et plus) doivent respecter ces limites. De plus, jusqu'à 240 ml de parfum et 250 BD (environ 660 USD) de cadeaux ou souvenirs personnels sont exonérés de droits. Les bagages personnels (vêtements, appareils photo, ordinateurs portables en quantité raisonnable) sont également exonérés de droits de douane, à condition qu'ils soient destinés à un usage personnel et non à la revente.
Cependant, de nombreux articles sont strictement interdits. Les drogues illicites sont absolument interdites ; la possession, même en petite quantité, peut entraîner de lourdes peines de prison. Les armes et les munitions sont passibles de lourdes sanctions, tout comme les contrefaçons. Les douanes bahreïniennes confisquent également toute marchandise d'origine israélienne ou portant des marques israéliennes, conformément à la réglementation du pays. Les animaux vivants, certaines viandes ou produits végétaux nécessitent un permis spécial ou sont purement et simplement interdits. Il est conseillé d'inspecter vos bagages avant de voyager afin d'en retirer tout objet suspect ou douteux (y compris les cadeaux de fête comme les feux d'artifice, parfois rapportés de chez vous).
Enfin, si l'alcool est disponible à Bahreïn, n'oubliez pas que la production nationale est interdite et que le gouvernement impose des droits de douane extrêmement élevés sur l'alcool et le tabac importés : 125 % sur les spiritueux et 200 % sur le tabac. Par conséquent, acheter hors taxes à l'aéroport (ou limiter sa consommation) est bien plus économique.
Bahreïn est généralement un pays sûr pour les voyageurs, mais la prudence est de mise. Les crimes violents sont rares et les petits vols se produisent principalement dans les zones fréquentées comme les marchés. Il est conseillé aux voyageurs de conserver leurs portefeuilles et passeports en lieu sûr, surtout dans les bazars animés ou les quartiers touristiques. Des précautions de bon sens, comme éviter de se promener seul tard le soir dans des endroits inconnus, suffiront à la plupart des visiteurs. Le Département d'État américain souligne que, malgré un faible taux de criminalité à Bahreïn, des pickpockets sont présents dans des endroits comme le vieux marché de Manama ; la vigilance est donc de mise.
Les menaces terroristes sont considérées comme faibles à modérées. Ces dernières années, les autorités bahreïniennes ont déjoué plusieurs complots extrémistes, mais des incidents isolés se sont produits dans la région. Il est généralement recommandé de rester vigilant, en particulier lors de grands rassemblements publics (événements sportifs, festivals ou célébrations religieuses). Des manifestations et des protestations peuvent éclater à des dates politiquement sensibles. Si la plupart des manifestations à Bahreïn sont pacifiques, certaines ont dégénéré ou ont donné lieu à des affrontements. Il est recommandé aux visiteurs d'éviter les manifestations et les rassemblements de manifestants, même s'ils semblent anodins. Les médias locaux (journaux, radio et télévision anglophones) fournissent des informations actualisées en temps réel ; les voyageurs peuvent également s'inscrire auprès de leur ambassade pour recevoir des alertes.
Les services médicaux à Bahreïn sont généralement de bonne qualité. Les hôpitaux publics et les cliniques privées offrent des soins de qualité, bien que coûteux sans assurance. Le système de santé du pays est moderne, mais comme indiqué, l'accès à certains traitements (comme les soins contre le VIH) est restreint aux étrangers. Enfin, les utilisateurs de nouvelles technologies doivent veiller à leur sécurité : utiliser des VPN fiables et éviter les réseaux Wi-Fi non sécurisés peut protéger les données, notamment lors de la saisie de mots de passe ou d'informations financières. (Ce conseil est universel, mais utile compte tenu de la connectivité avancée de Bahreïn et de ses nombreux cybercafés.)
Le système juridique de Bahreïn allie droit civil et principes islamiques. Les visiteurs sont tenus de respecter ces lois afin d'éviter toute infraction involontaire. L'alcool est autorisé pour les non-musulmans dans les établissements autorisés, mais l'ivresse sur la voie publique est une infraction pénale. La conduite sous influence est également interdite ; la simple odeur d'alcool dans l'haleine peut entraîner une arrestation. Les voyageurs surpris en train de boire dans des lieux publics non autorisés s'exposent à une amende.
Les relations sexuelles extraconjugales et la cohabitation sont illégales à Bahreïn. Cette règle stricte peut surprendre les couples. Les amis de sexe opposé doivent faire preuve de discrétion en public, et les relations intimes ne sont autorisées que dans le cadre du mariage. Les couples non mariés (en particulier les ressortissants du Golfe) doivent éviter les situations privées et ne doivent en aucun cas tenter de voyager en enfreignant ces lois ; cela a conduit à des arrestations dans la région. Si un enfant naît d'un étranger non marié, de sérieuses formalités administratives s'imposent concernant l'enregistrement et la citoyenneté. Tenez toujours compte des définitions locales de la famille et du mariage lorsque vous expliquez vos projets de voyage.
La tenue vestimentaire et le comportement sont davantage régis par la coutume que par la loi, mais il est préférable de privilégier la pudeur. Dans la plupart des lieux publics, hommes et femmes doivent éviter les tenues trop révélatrices. Les maillots de bain sont autorisés aux piscines des hôtels et sur les plages privées, mais les femmes sur les plages publiques portent souvent des shorts ou des paréos. Les démonstrations d'affection en public (baisers, accolades) entre couples sont mal vues et peuvent attirer l'attention. La gestuelle et le langage sont essentiels : la loi bahreïnienne interdit les gestes « indécents » ou les insultes. Même un geste aussi innocent que des gestes obscènes de la main, typiques de la culture occidentale, peut entraîner de lourdes amendes ou des poursuites. Les visiteurs ne doivent jamais exprimer leur colère envers des représentants officiels ou des dignitaires religieux ; la déférence est valorisée.
La photographie est un autre domaine à surveiller. Il est illégal de photographier certains bâtiments, notamment les installations gouvernementales, militaires ou industrielles. Cela inclut le palais royal et de nombreux sites de sécurité. Soyez toujours attentif aux panneaux « Interdit de photographier ». Cependant, photographier des monuments comme le fort de Bahreïn, les mosquées, les souks et les scènes de rue est généralement autorisé ; soyez simplement discret si les habitants semblent mal à l'aise. Demandez toujours la permission avant de photographier des personnes (surtout les femmes, qui préfèrent ne pas être photographiées par des inconnus).
Les normes sociales bahreïniennes sont conservatrices mais accueillantes. Dans les mosquées et les bâtiments gouvernementaux, il est obligatoire de se déchausser avant d'entrer. De nombreux Bahreïnis parlent anglais, mais apprendre quelques salutations arabes (comme « as-salām ʿalaykum » pour « que la paix soit sur vous ») est apprécié et peut contribuer grandement à établir des liens. Le vendredi est un jour saint (le jour de repos musulman) et le dimanche marque le début de la semaine de travail ; les horaires d'ouverture en témoignent. Pendant le Ramadan (le mois sacré du jeûne), les non-musulmans doivent s'abstenir de manger, de boire ou de fumer en public pendant la journée par respect, même s'ils ne sont pas légalement tenus de jeûner. Ces pratiques culturelles sont aussi importantes que les lois officielles pour faire bonne impression.
Enfin, soyez attentif aux questions LGBT. Bahreïn ne criminalise pas les relations homosexuelles entre adultes consentants, mais les mentalités sont conservatrices. Les actions de sensibilisation ou les manifestations publiques (comme les symboles de la fierté) doivent être abordées avec une extrême prudence. Les voyageurs transgenres ont parfois été confrontés à des difficultés liées à l'expression de leur genre. De manière générale, il est conseillé aux visiteurs LGBT d'adopter une attitude discrète concernant leur sexualité en public.
En substance, le cadre juridique bahreïni récompense les comportements respectueux. Le respect des coutumes et des lois locales – des codes vestimentaires à l'étiquette – est non seulement juridiquement sûr, mais aussi une marque de courtoisie. Les hôtes bahreïnis sont généralement chaleureux et généreux, et faire preuve de compréhension des normes locales enrichit l'expérience du voyage.
Quitter Bahreïn est généralement simple, mais quelques problèmes importants peuvent bloquer le départ. Bahreïn applique une politique stricte d'interdiction de sortie pour les personnes ayant des problèmes financiers ou juridiques non résolus. Si vous avez des dettes impayées, notamment des contraventions ou des factures impayées, la loi bahreïnienne peut vous interdire de quitter le pays jusqu'à leur règlement. Un dépassement de visa, des affaires judiciaires en cours ou des prêts bancaires ouverts peuvent tous entraîner une interdiction de sortie. Par le passé, des expatriés ayant laissé des dettes impayées se sont retrouvés dans l'impossibilité d'embarquer à bord d'avions au départ de Manama. Il est donc crucial de régler ces problèmes avant de tenter de partir. En cas de doute, vous pouvez vérifier auprès du service d'immigration de l'aéroport ou du ministère de l'Intérieur si la personne figure sur une liste d'interdiction de voyager.
Les résidents qui prévoient de rentrer à Bahreïn après un voyage doivent accomplir des formalités supplémentaires. Tout expatrié résidant à Bahreïn doit être titulaire d'un visa à entrées multiples ou d'un permis de retour valide dans son passeport. Officiellement, un visa de retour valide au moins six mois est requis pour revenir après avoir quitté Bahreïn. Les résidents en cours de séjour doivent également conserver leur carte d'identité bahreïnienne et renouveler leur visa auprès de la Direction générale de la résidence (NPRA) avant leur départ.
Il est également important de noter que la loi bahreïnienne, conforme aux pratiques des pays du Golfe, prévoit que les employeurs (sponsors) exercent un certain contrôle sur les voyages de leurs employés. Généralement, les entreprises doivent approuver les congés des travailleurs. En cas de litige avec un employeur (par exemple, concernant la résiliation d'un contrat), l'autorisation de sortie d'un employé peut lui être refusée jusqu'à l'arbitrage. Il s'agit là d'un autre obstacle potentiel aux voyages. Pour éviter de telles complications, il est conseillé de quitter Bahreïn en bonne et due forme avec son sponsor et les autorités.
Avis aux voyageurs: Différents gouvernements mettent régulièrement à jour leurs avis aux voyageurs pour Bahreïn. Des problèmes tels que les tensions régionales ou les troubles civils peuvent influencer ces avertissements. En 2025, Bahreïn est généralement considéré comme sûr, mais certains avis mettent en garde contre le terrorisme ou les troubles politiques locaux. Consulter des ressources comme le site de voyage du Département d'État américain ou le FCDO du Royaume-Uni avant le départ peut vous fournir des alertes rapides. L'ambassade des États-Unis à Manama encourage également les Américains à s'inscrire à son programme STEP pour être informés des évolutions de la sécurité. En résumé, les voyageurs prudents se tiendront informés de l'actualité, mais il ne faut pas vivre dans la peur ; il suffit d'être vigilant.
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