Située sur le majestueux fleuve Congo, Kinshasa éblouit par sa scène musicale animée, son art de rue audacieux et son riche patrimoine congolais. Ce guide de voyage complet propose des mises à jour de sécurité, des informations sur les visas (y compris le nouveau système de visa électronique), des précautions sanitaires (vaccins, paludisme, conseils sur la variole du singe) et des conseils avisés sur l'argent et les cartes SIM. Les lecteurs découvriront les principales attractions – du Musée national et du parc Makala au sanctuaire unique de Lola ya Bonobo et aux Petites Chutes de la Lukaya – ainsi que des itinéraires de 1 à 3 jours. Les incontournables culinaires (moambe, pondu, makayabu) et les zones de restaurants réputés sont répertoriés. Grâce à des conseils pratiques sur les transports (chauffeurs, Yango ou bus) et à des conseils pour traverser le fleuve jusqu'à Brazzaville, ce guide permet aux voyageurs de parcourir Kinshasa en toute confiance.

Kinshasa se déploie comme un palimpseste vivant d'histoires et d'ambitions, sa forme tentaculaire façonnée par des siècles de peuplement humain, d'imposition coloniale et de réinvention post-indépendance. Dès ses débuts, modeste village connu des Teke et des Humbu sous le nom de Nshasa, le site sur lequel elle se dresse aujourd'hui ne ressemblait guère à la métropole grouillante de 2024, abritant environ 17 millions d'âmes. En « découvrant » la colonie en 1881, Henry Morton Stanley lui conféra le nom de Léopoldville en l'honneur du roi Léopold II de Belgique ; quatre-vingt-cinq ans plus tard, cette épithète coloniale céda la place à Kinshasa, s'inscrivant dans la campagne de zaïrianisation du président Mobutu Sese Seko et rendant hommage au village ancestral dont elle ravive le souvenir.

D'une étroite bande de plaine alluviale longeant la rive sud du grand bassin Malebo, le centre urbain de Kinshasa s'étend sur 9 965 km² de terrain plat et vallonné. Son flanc ouest jouxte la République du Congo – Brazzaville se trouve à seulement quatre kilomètres de l'autre côté du puissant fleuve Congo – tandis qu'à l'est et au sud s'étendent les provinces du Maï-Ndombe, du Kwilu, du Kwango et du Kongo Central. Sous une voûte d'air humide, la ville s'élève de 275 m d'altitude dans sa plaine inondable à plus de 700 m d'altitude dans ses collines en forme de cirque, les strates de grès, d'argile et de limon offrant le témoignage silencieux de millénaires de forces géologiques.

Kinshasa, l'une des mégapoles à la croissance la plus rapide d'Afrique, défie toute classification simple. Plus de 90 % de son territoire reste rural, même si ses communes occidentales vibrent d'une vie urbaine dense. Administrativement, elle fait office de ville et de province, divisée en 24 communes, 365 quartiers et en groupements imbriqués. Gombe, Barumbu, Limete et Masina se regroupent le long des berges du fleuve ; Maluku, essentiellement rurale, représente près des quatre cinquièmes du territoire de la ville-province. Les infrastructures peinent à suivre le rythme : les routes non goudronnées constituent encore 90 % des 5 000 km du réseau, tandis que l'eau potable, fournie de manière inégale par la compagnie nationale d'électricité Regideso et les associations locales, varie de 306 L/jour/habitant à Gombe à à peine 2 L à Kimbanseke. L'alimentation électrique est peu fiable ; les coupures de courant périodiques sont la norme.

Le tissu hydrographique de Kinshasa s'étend au-delà du Congo lui-même. Ses affluents – la Lukunga, la Ndjili, la Nsele, la Bombo et la Mbale – sillonnent le tissu urbain, longtemps vital pour la navigation et le potentiel hydroélectrique, mais aujourd'hui grevé par la pollution et un assainissement insuffisant. Le bassin Malebo, d'environ 35 km sur 25 km, demeure le cœur maritime de la ville : des barges fluviales remontent le fleuve jusqu'à Kisangani, et l'immense débit du Congo promet une énergie suffisante pour alimenter la moitié de la population africaine.

Le climat de la ville, classé tropical humide et sec, alterne entre une saison des pluies d'octobre à mai et une saison sèche relativement brève et légèrement plus fraîche de juin à septembre. Le contraste des températures est modeste ; le rythme de Kinshasa est constant, oscillant seulement entre des averses équatoriales et le souffle occasionnel des feuilles soufflées par le vent.

Au cœur de ce vaste et complexe paysage se dressent des édifices d'importance nationale. Le Palais du Peuple, le Palais de la Nation et l'Hôtel du Gouvernement proclament l'autorité de l'État ; la Cour de cassation et la Cour constitutionnelle scellent la légitimité juridique ; le Palais de Marbre et le Centre financier de Kinshasa abritent le pouvoir économique. Les institutions culturelles, elles aussi, ancrent l'identité de la ville : le Musée national, l'École supérieure des hautes études en stratégie et défense, l'Université pédagogique nationale et l'Académie des beaux-arts de Kinshasa forment un ensemble de savoir et de créativité. En 2015, l'UNESCO a reconnu Kinshasa comme Ville de musique, une distinction méritée pour une métropole dont la bande sonore a façonné la culture populaire africaine.

Les rues cosmopolites de Kinshasa ont le français comme langue véhiculaire : décrets gouvernementaux, médias et commerce haut de gamme s'expriment dans la langue des anciens colons, tandis que le lingala résonne sur les marchés et entre amis. Pourtant, sous ces langues se cache une mosaïque de langues vernaculaires congolaises : le kikongo, le tshiluba et le swahili se mêlent au lingala, selon les couches sociales qui dictent les modes d'expression. Les habitants, appelés Kinois en français et Kinshasans en anglais, évoluent quotidiennement sur ce terrain linguistique.

L'activité économique se concentre dans l'industrie manufacturière, les télécommunications, la banque et le divertissement. Des entreprises comme Marsavco, All Pack Industries et Angel Cosmetics s'imposent à Gombe ; Trust Merchant Bank et de nombreux prestataires de services bordent les avenues. Bien que seulement 13 % de la population du pays réside ici, Kinshasa contribue à environ 85 % du PIB de la République démocratique du Congo. Le secteur informel absorbe près de 70 % de la main-d'œuvre ; l'emploi dans le secteur public représente environ 17 %, le secteur privé formel moins de 10 %. Les réserves de change ont dépassé 4,5 milliards de dollars US fin 2022, soutenues par des partenariats avec le FMI, la Banque mondiale, la BAD, l'Union européenne, la Chine et la France. Les deux piliers de l'exploitation minière – le cobalt et le cuivre – ont généré de solides recettes d'exportation et attiré des vagues d'investissement.

La vie culturelle se déroule en contraste frappant avec les routes défoncées et les services publics intermittents de la ville. La musique reste prédominante : l’Orchestre symphonique kimbanguiste, fondé en 1994, a gagné en maturité, tant en moyens qu’en réputation ; rock, rumba, soukous et ndombolo se répandent dans les clubs et les radios. Les Kinois à la mode aspirent à l’idéal mikiliste, un mélange de panache urbain incarné pour la première fois par Papa Wemba et Adrien Mombele, dont le dandysme flamboyant – connu sous le nom de La Sape – demeure une caractéristique visuelle du style congolais. Pourtant, la nostalgie des origines rurales persiste ; nombreux sont ceux qui déplorent l’érosion des rythmes ruraux au profit de l’anonymat urbain.

Les espaces verts urbains offrent un répit loin des étendues bétonnées. Le parc de la vallée de la Nsele, le plus grand de Kinshasa, trace des sentiers de pique-nique le long de la rivière qui porte son nom. Le parc présidentiel, sur les rives du Congo, présente des étangs, des fontaines et le Théâtre de Verdure, son mini-zoo, un divertissement relaxant. À Gombe se trouvent le Jardin zoologique et le Jardin botanique, sanctuaires de la faune et de la flore. Au sud de la ville, Lola ya Bonobo abrite des primates orphelins, à côté des Petites Chutes de la Lukaya.

Sport et spectacle animent la place publique. Le Stade des Martyrs accueille des équipes de football nationales – Vita Club, Daring Club Motema Pembe, AS Dragons – tandis que les dojos forment les pratiquants d'arts martiaux. Le 30 octobre 1974, cette ville a été le théâtre du « Rumble in the Jungle », lorsque Muhammad Ali a repris le titre des poids lourds à George Foreman.

Les artères de Kinshasa restent inégales. Les bus de Transco sillonnent les principaux axes routiers ; les taxis et les taxis-bus agréés sillonnent les rues, vêtus de jaune. Une application mobile lancée en 2023 promet une alternative plus fiable. Deux aéroports relient la capitale au continent et au-delà : N'Dolo gère les avions à turbopropulseurs nationaux ; N'Djili facilite les vols vers l'Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique subsaharienne, avec une dizaine de départs internationaux par jour.

Malgré ses imperfections, Kinshasa demeure un témoignage de résilience et de possibilités humaines. Son rythme peut perturber les sens, ses lacunes en matière d'urbanisme frustrent l'ingénieur civil et ses inégalités provoquent des tensions sociales. Pourtant, malgré toutes ses contradictions – boutiques de luxe au milieu des bidonvilles ; PIB en plein essor et coupures de courant quotidiennes – Kinshasa demeure un creuset urbain, forgeant l'avenir à partir des sédiments de son passé.

Franc congolais (CDF)

Devise

1881 (comme Léopoldville)

Fondé

+243

Code d'appel

17,071,000

Population

9 965 km² (3 848 milles carrés)

Zone

Français

Langue officielle

240 m (790 pi)

Élévation

UTC+1 (heure d'Afrique de l'Ouest)

Fuseau horaire

Instantané : Pourquoi Kinshasa, pourquoi maintenant

Kinshasa, la vaste capitale de la République démocratique du Congo, est la plus grande ville francophone d'Afrique et un monde à part. À cheval sur le large fleuve Congo, elle est connue pour son patrimoine musical (berceau du soukous et de la rumba) et son style flamboyant (la culture de la mode La Sape). La ville vibre au rythme de ses rues, des marchés animés aux musiciens dansants. Des événements d'envergure (festivals, concerts) s'y déroulent sporadiquement, reflétant une énergie créative qui attire les curieux. Les infrastructures s'améliorent – ​​de nouvelles routes et de nouveaux hôtels ont vu le jour ces dernières années – mais Kinshasa reste une ville qu'il faut aborder avec aménagement. Un visiteur étranger en visite en 2025 découvre un lieu de contrastes : des jardins verdoyants et de nouvelles boutiques rutilantes côtoient des nids-de-poule et des bâtiments coloniaux historiques. Le paysage urbain des berges du fleuve est ponctué de tours modernes et de toits de vieux quartiers. Le français et le lingala sont largement parlés ; l'anglais est moins souvent compris. La vie diurne est animée et colorée. En bref, Kinshasa offre une culture riche (scènes culinaires et nocturnes, galeries d'art, concerts), un cadre riverain spectaculaire et une histoire unique de résilience. Les visiteurs qui prennent des précautions raisonnables peuvent découvrir une ville dynamique, rarement fréquentée par les touristes.

Kinshasa est-elle une ville sûre à visiter ?

Kinshasa a la réputation d'être une ville à risque, notamment en raison de la criminalité largement médiatisée ou des troubles politiques qui secouent la RDC. Cependant, la ville elle-même peut être relativement sûre pour les voyageurs vigilants. Des sources officielles recommandent la prudence : depuis mi-2025, le Département d'État américain classe l'ensemble du pays au « Niveau 3 : Reconsidérer les voyages » (rehaussé par rapport au niveau 4 strict de 2024). Le dispositif sécuritaire de la capitale s'est suffisamment amélioré pour limiter les zones d'interdiction de voyager, principalement aux zones de conflit de l'est. La plupart des grandes ambassades opèrent à Kinshasa sous une sécurité renforcée. Les visiteurs doivent savoir que les risques à Kinshasa résident principalement dans la petite délinquance (vols dans des véhicules ou des hôtels, pickpockets) et occasionnellement dans les rassemblements de protestation ou les barrages routiers du quartier diplomatique. Les agressions violentes contre les étrangers sont rares à Gombe (le quartier central) ou dans d'autres quartiers très fréquentés, mais elles se produisent et impliquent généralement des vols opportunistes.

Avis et contexte

Les avis officiels aux voyageurs soulignent deux points : (1) Criminalité et troubles : Les délits mineurs sont fréquents : téléphones ou sacs à main arrachés aux fenêtres des voitures, vols de sacs à proximité de foules ou faux contrôles de sécurité. Il est conseillé aux résidents étrangers de ne pas laisser d'effets personnels visibles dans les voitures garées. Les voyageurs solitaires doivent éviter les rues mal éclairées ou désertes la nuit. Les grands rassemblements publics (rassemblements politiques, manifestations syndicales) peuvent être annoncés à la dernière minute ; les visiteurs doivent éviter la foule et ne pas photographier les officiers en uniforme ni les convois. La ville est fréquemment contrôlée par la police ou l'armée ; ralentissez toujours, laissez les vitres de votre voiture partiellement baissées pour permettre aux agents de parler et présentez une pièce d'identité si on vous le demande. Les cortèges de Kinshasa (surtout ceux des fonctionnaires) ont la priorité ; à l'approche d'un convoi avec sirène, la politesse est de se garer prudemment. Photographier les zones militaires ou présidentielles est tabou et peut donner lieu à du harcèlement. (En bref, soyez respectueux, répondez calmement aux questions et ayez toujours sur vous une copie de votre passeport ou de votre pièce d'identité avec photo.) (2) Troubles publics : En février 2025, de violentes manifestations ont eu lieu devant les ambassades de Kinshasa ; des sources locales affirment que ces troubles sont imprévisibles. Des manifestations sont parfois organisées pour marquer des anniversaires politiques ou des difficultés économiques. Elles ne ciblent généralement pas directement les étrangers, mais toute vague de colère spontanée peut être dangereuse pour les passants. Les gouvernements occidentaux exhortent les visiteurs à rester attentifs à l'actualité, à éviter les rassemblements de foule et à prévoir des plans de sortie d'urgence (renseignez-vous sur l'emplacement de votre ambassade).

Kinshasa contre le reste du pays

La RDC n'est pas toute pareille. Les provinces de l'est (Nord-Kivu, Ituri, Sud-Kivu, etc.) sont des zones de conflit actif où s'affrontent milices armées et armées régulières, ce qui rend les déplacements difficiles. extrêmement Dangereux. À l'inverse, Kinshasa, à l'autre bout de ce vaste pays, n'a pas connu de conflit armé depuis des décennies. La menace la plus courante dans la capitale réside dans les gangs criminels occasionnels ou les troubles civils. En bref, Kinshasa est bien plus sûre que l'est de la RDC, mais reste plus risquée que de nombreuses capitales africaines. Il est conseillé aux visiteurs de s'enregistrer auprès de leur ambassade à leur arrivée et de maintenir des contacts locaux. Les ambassades (États-Unis, Union européenne, Nations Unies, etc.) sont prêtes à intervenir en cas de problème, mais elles soulignent que la police locale peut être peu fiable ou manquer de ressources.

Conseils pratiques de sécurité

Choisissez des hébergements dans des quartiers réputés (Gombe est le meilleur choix ; Ngaliema, à proximité, est également prisée des expatriés ; les grands complexes hôteliers sont souvent surveillés 24 h/24 et 7 j/7). Évitez de vous aventurer dans les quartiers périphériques la nuit. Pour vos déplacements, privilégiez les transports en commun : réservez une navette officielle de votre hôtel ou utilisez l'application Yango (voir ci-dessous). Évitez de héler les taxis de rue au bord du trottoir ; beaucoup sont des minibus sans permis, propices à la délinquance. Conservez vos objets de valeur (passeports, appareils photo, tablettes, bijoux, grosses sommes d'argent) dans le coffre-fort de votre hôtel. En public, utilisez une ceinture porte-monnaie discrète ou une pochette dissimulée pour transporter vos essentiels. Laissez vos montres et bijoux de valeur à la maison. Dans les restaurants et les boîtes de nuit, surveillez toujours votre consommation et évitez de vous asseoir près des sorties.

Sécurité des transports

Les transports en commun (bus, motos-taxis, minibus « clandos ») ne sont généralement sûrs qu'en plein jour, à condition d'être extrêmement vigilant ; la plupart des étrangers les évitent complètement. Les routes peuvent être chaotiques : les conducteurs peuvent klaxonner ou faire des embardées imprévisibles. Attachez toujours votre ceinture de sécurité en voiture. Si vous louez un véhicule avec chauffeur, vérifiez l'identité et la plaque d'immatriculation du véhicule. Évitez de conduire vous-même, sauf si vous êtes un conducteur local très sûr de vous ; le code de la route est peu appliqué. Après le coucher du soleil, il est conseillé d'utiliser une voiture de l'hôtel ou d'appeler Yango, le service de VTC agréé. Les conducteurs signalent les petits vols aux contrôles routiers ; si vous êtes arrêté par un véhicule, restez donc à l'intérieur et ne parlez poliment que par la fenêtre.

Vol et fraude

Les voyageurs sont souvent la cible d'arnaques. Des vendeurs ambulants ou des guides autoproclamés peuvent inciter les touristes à acheter de fausses cartes ou de faux bijoux. Vérifiez les prix des souvenirs par vous-même et méfiez-vous des vendeurs insistant. Surveillez vos mains et vos poches dans la foule (surtout sur les marchés comme le Marché Central). Pour changer de l'argent, utilisez uniquement les banques ou les bureaux de change officiels ; refusez les offres de change dans la rue. (Des faux billets circulent parfois ; n'acceptez jamais de billets sans les vérifier.) Aux distributeurs automatiques, ne laissez personne vous regarder saisir votre code PIN.

Risques saisonniers

Le climat tropical engendre une autre préoccupation : les inondations. De fortes pluies (d'octobre à mai) peuvent submerger les rues et couper l'électricité. Les quartiers de basse altitude (Limete, certaines parties de Kintambo) sont sujets aux inondations après une averse. Évitez de circuler sur les portions de route inondées : quelques centimètres d'eau suffisent à immobiliser une voiture. La saison des pluies est également synonyme de coupures de courant plus fréquentes, car les transformateurs tombent en panne lors des orages. Dans les hôtels, attendez-vous à des coupures de courant occasionnelles ; une lampe de poche à piles ou une batterie externe sont pratiques. En cas de pluie, prévoyez vos visites le matin, lorsque le ciel est plus dégagé ; l'après-midi et le soir peuvent être marqués par de violents orages de courte durée.

Conseils saisonniers

Prévoyez des voyages pendant la saison sèche (juin-septembre) pour visiter la ville sans souci : journées ensoleillées, soirées fraîches et pluies minimales. De nombreux visiteurs apprécient cette période, même si les températures diurnes atteignent encore les 20 à 30 °C. (Juillet est généralement le mois le plus frais.) La saison des pluies (novembre-mai) est plus chaude et extrêmement humide ; les moustiques sont nombreux, d'où l'importance de prendre des précautions strictes contre le paludisme. La saison des pluies offre une beauté luxuriante – les parcs et la campagne sont d'un vert profond – mais les déplacements peuvent être plus lents et les hébergements plus humides. De décembre à mars, la ville accueille des événements festifs (Noël, Nouvel An), qui peuvent être agréables pour les habitants, mais ces périodes peuvent aussi être synonymes de magasins bondés et de suppléments pour les services.

En résumé, avec des précautions raisonnables, Kinshasa peut être visitée sans incident majeur. La visite des principales attractions et des restaurants en journée est généralement acceptable. La nuit ou hors des sentiers battus, voyagez avec un guide ou un taxi. Informez toujours quelqu'un de vos projets. D'ici 2025, de nombreux visiteurs expérimentés constateront que « Kinshasa semble plus sûre qu'autrefois », même si l'avertissement officiel reste prudent. Choisir des conducteurs avertis, rester dans des quartiers sûrs et se tenir au courant de l'actualité réduira considérablement les risques et permettra aux sites touristiques et à la culture de la ville de rayonner.

Meilleure période pour visiter Kinshasa

Le climat tropical de Kinshasa offre un choix clair de saisons. saison sèche La saison des pluies s'étend approximativement de juin à septembre, période pendant laquelle les pluies cessent presque complètement. Les journées sont chaudes (entre 20 et 30 °C) avec une faible humidité, et les soirées fraîches atteignent les 10 °C. Le ciel est généralement dégagé, ce qui en fait un endroit idéal pour les visites en plein air et les randonnées hors de la ville. Cette période coïncide également avec des routes moins encombrées (une fois les affouillements causés par la pluie éliminés), ce qui facilite les excursions d'une journée. En revanche, la saison des pluies (d'octobre à mai) apporte de fortes averses presque tous les jours, avec un pic en novembre-décembre et en avril-mai. Les averses sont souvent courtes mais intenses, inondant rapidement les rues. Si vous visitez pendant la saison des pluies, prévoyez des activités en intérieur ou au musée en prévision des averses de l'après-midi, et emportez un parapluie ou un imperméable. L'humidité est élevée toute l'année, atteignant son maximum à la fin de la saison humide.

Pour une décision rapide : juillet et août La pluie est rare et la couverture nuageuse est minimale ; ces mois sont propices aux voyageurs en provenance de climats plus frais (angle d'ensoleillement plus faible, brises occasionnelles). Si l'affluence vous préoccupe, sachez que juillet-août coïncide également avec certains déplacements locaux et les vacances scolaires ; les hôtels de catégorie moyenne peuvent donc réserver tôt. La saison des pluies présente des avantages : les jardins, les parcs et les cascades de Kinshasa (comme les Petites Chutes) sont à leur apogée, et les zones rurales environnantes se parent de verdure. Les prix des hôtels et des excursions peuvent légèrement baisser en basse saison (d'octobre à mai), mais le risque de retard est plus élevé.

Un bref guide mois par mois:
Déc.–janv.:Temps chaud (frôlant souvent les 30 °C) avec des orages quotidiens. Ambiance festive à Gombe, même si certains habitants se réfugient dans les hautes terres plus fraîches.
Fév-marsSimilaire à décembre-janvier ; très chaud et humide, surtout avant les pluies de fin d'après-midi. Le risque de moustiques est maximal ; toutes les mesures de prévention sont cruciales.
Avril-maiLes précipitations diminuent progressivement fin mai, mais avril reste pluvieux. Les températures commencent à baisser légèrement la nuit à l'approche de la saison sèche.
Juin:Transition marquée vers un temps sec ; quelques averses occasionnelles en début de mois, puis ciel généralement dégagé. Nuits et matinées plus fraîches.
Juillet–aoûtMois les plus frais et les plus secs. Idéal pour la randonnée (mont Mangengenge, chutes de Zongo), moins de moustiques et moins de monde. Des manches courtes suffisent en journée ; un pull léger peut être utile à l'aube ou au crépuscule.
Septembre:La saison sèche se poursuit, avec une légère hausse d'ici la fin du mois. Quelques événements de fin d'année (2014) sont à signaler, mais rien d'important autour de Kinshasa.

Prévoyez des vêtements légers et respirants toute l'année : du coton ou des tissus absorbants pour la journée (chemises, shorts ou pantalons). Prévoyez toujours une veste de pluie et des vêtements à séchage rapide si vous voyagez pendant les mois pluvieux. De bonnes chaussures de marche sont indispensables pour les pavés urbains et les randonnées en saison sèche. Un chapeau à larges bords et une crème solaire puissante sont recommandés en toutes circonstances, le soleil équatorial étant intense. En raison des coupures de courant fréquentes, prévoyez également une petite lampe de poche pour les excursions en zone isolée ou dans l'obscurité. Pendant les mois secs, une polaire douce ou un châle peuvent être réconfortants dans les espaces climatisés.

Visas et entrée : exactement ce dont vous avez besoin

La plupart des ressortissants étrangers doit obtenir un visa avant l'arrivéeLe régime des visas en RDC a changé ces dernières années, mais en 2025, il n'existe plus de visa à l'arrivée pour les touristes ordinaires. Les détenteurs de passeports américains et européens doivent déposer une demande à l'avance ou via le nouveau système de visa électronique. Visa électronique : Lancé en 2025, le portail officiel de visa électronique pour la RDC permet désormais aux visiteurs de déposer leur demande en ligne. Ce visa est valable pour de courts séjours (souvent jusqu'à 7 jours, renouvelable une fois) et doit être utilisé dans un délai défini (le portail standard indique que le visa délivré doit être utilisé dans les 3 mois suivant son octroi). Il nécessite toujours une invitation par courriel d'un hôte ou d'un hôtel congolais ; les touristes téléchargent donc généralement une lettre de réservation d'hôtel. Pour les séjours de plus d'une semaine, un visa traditionnel peut être requis. Si vous arrivez sans visa en règle, l'entrée vous sera refusée.

Visa Volant (« visa volant ») : Certains voyageurs ont obtenu un visa à approbation rapide en contactant à l'avance par courriel la Direction des migrations de la RDC (DGM) à Kinshasa. Ils envoient les détails de leur passeport et une lettre d'invitation (souvent d'un hôtel ou d'une agence de voyages), et la DGM peut renvoyer une lettre d'approbation. Ce « visa volant » permet à certains ressortissants de retirer un visa de 7 jours à l'aéroport. Cependant, il ne s'agit pas d'une procédure officielle et publique, et elle peut être imprévisible. Se fier à un visa volant sans planification préalable peut entraîner un refus ou des retards.

Demande d'ambassade : Pour un séjour plus long ou si le temps le permet, déposez votre demande auprès d'une ambassade ou d'un consulat de RDC dans votre pays ou région d'origine. Vous devez généralement fournir : un formulaire dûment rempli ; des photos d'identité ; un passeport valide au moins six mois ; une preuve de vaccination contre la fièvre jaune ; une lettre d'invitation d'un sponsor local (hôtel ou organisation d'accueil) ; et les frais de visa (souvent plus de 160 $ pour un visa touristique). Le traitement des demandes peut prendre de deux à trois semaines ; il est donc conseillé de faire votre demande suffisamment à l'avance. Le Département d'État américain avertit que les missions diplomatiques demandent parfois des pots-de-vin ou retiennent les passeports ; exigez donc des reçus et utilisez uniquement les canaux officiels.

Coûts et frais de visa : Les frais de visa touristique varient environ entre 100 et 200 dollars selon la durée (30 jours ou 90 jours), plus un taxe de séjourÀ la sortie de Kinshasa, les voyageurs étrangers s'acquittent d'une taxe de sortie officielle (généralement 50 USD), plus des frais d'embarquement (5 USD) au comptoir de la compagnie aérienne. Conservez tous les reçus, car des fonctionnaires corrompus prétendent parfois qu'ils n'ont pas été payés. Les départs nationaux sont également soumis à des frais (10 USD) pour les vols Kinshasa-Lubumbashi, par exemple. Pour les journalistes et le personnel des ONG, il est à noter qu'un permis de presse distinct de 250 USD est délivré par le ministère de la Communication pour chaque mois de séjour ; il doit être obtenu à l'arrivée.

Fièvre jaune et santé à la frontière : Un certificat de vaccination contre la fièvre jaune (FJ) est requis Pour entrer en RDC, assurez-vous que votre passeport est à jour (datant d'au moins 10 jours à l'entrée et valable à la sortie). Au contrôle des passeports, les agents vérifieront votre carnet de vaccination. Préparez-le. Dans le cas contraire, le personnel médical de l'aéroport vous refoulera. Une prophylaxie antipaludique est fortement recommandée avant le voyage (voir ci-dessous).

Processus d'inscription : À votre arrivée à l'aéroport international de N'Djili, présentez-vous à l'immigration. Gardez votre visa et votre carte de vaccination contre la fièvre jaune à portée de main. Les agents peuvent également vous demander une preuve de votre voyage aller ou retour et de votre hébergement. Ils apposent généralement un tampon dans votre passeport (et non un document séparé) indiquant le type de visa et la durée autorisée. Ne dépassez pas la durée autorisée ; les amendes en cas de dépassement peuvent être salées, voire entraîner une détention.

Remarques spéciales : Réglementation relative aux passeports et aux devises : Votre passeport doit être valable six mois et comporter au moins une page de visa vierge. À l’arrivée, vous pouvez emporter des espèces déclarées jusqu’à 3 000 USD ou 5 millions de francs congolais (au-delà, vous risquez la saisie). L’importation de devises étrangères est autorisée, mais il est illégal d’introduire de grosses sommes de francs congolais, car vous ne pourrez pas les sortir. Utilisez uniquement les services de change officiels. Gardez sur vous un mélange de dollars américains et de francs congolais ; les billets en dollars doivent être neufs et dater d’après 2006 (les billets plus anciens peuvent être refusés).

Douanes et restrictions : Comme dans de nombreux pays, certains articles sont interdits. Les drogues, les fruits frais et la littérature politique (ou les médias sensibles) feront l'objet d'une surveillance. Les règles de visa de Kinshasa ont été simplifiées pour les touristes, mais les journalistes devraient se souvenir Une autorisation écrite est nécessaire pour tout reportage de terrain hors de Kinshasa. Pour le matériel d'ONG ou scientifique, il est conseillé de se munir des documents du ministère compétent en cas de passage en douane.

Santé et vaccins (sans surprises)

Les précautions sanitaires sont cruciales pour voyager en RDC. Outre le vaccin obligatoire contre la fièvre jaune, les CDC et l'OMS recommandent plusieurs autres mesures. Premièrement, Fièvre jaune:obligatoire pour tous les voyageurs de plus de 9 mois, munis d'un certificat de vaccination valide présenté à l'entrée.

Autre vaccinations recommandées:
Hépatites A et B: fortement recommandé. L'hépatite A est fréquente en Afrique subsaharienne par l'alimentation ou l'eau. Le risque d'hépatite B est modéré (transmission par les fluides corporels). Si vous n'avez jamais contracté ces maladies, faites-vous vacciner bien avant votre voyage.
Typhoïde: recommandé pour toute visite en dehors des restaurants des grandes villes. Un vaccin contre la typhoïde ou des comprimés oraux peuvent prévenir les maladies graves liées à la nourriture locale.
PolioLa RDC est l'un des rares pays à lutter encore contre la polio sauvage. Consultez les recommandations des CDC : les adultes doivent s'assurer d'avoir reçu un rappel récent du vaccin contre la polio.
CholéraDes épidémies récentes se produisent. Si vous voyagez en zone rurale ou en situation de risque humanitaire (ou si l'épidémie est en cours selon les informations), envisagez la vaccination contre le choléra (une ou deux doses). Sinon, une hygiène hydrique stricte est la principale mesure de prévention : buvez uniquement de l'eau en bouteille ou bouillie et consommez uniquement des aliments bien cuits.
RageLa rage touche les chiens et les animaux sauvages en RDC. Pour un court séjour, la vaccination systématique n'est pas obligatoire, sauf si vous prévoyez une exposition importante (exploration de grottes, longs séjours en milieu rural ou manipulation d'animaux). Évitez néanmoins les animaux errants ; prenez le vaccin antirabique (série pré-exposition) si votre itinéraire comprend des recherches sur la faune sauvage ou des nuitées dans des zones très reculées.
Autres vaccins de routine: Assurez-vous que les vaccins contre le tétanos, la rougeole, les oreillons et la rubéole, ainsi que tous les vaccins de routine sont à jour.

Paludisme: Kinshasa est à haut risque Pays touché par le paludisme toute l'année. Chaque voyageur devrait prendre un traitement prophylactique (par exemple, atovaquone-proguanil, doxycycline ou méfloquine) avant son arrivée et une semaine après son départ. Aucune résistance naturelle n'est significative. Outre les comprimés, utilisez des mesures de prévention contre les piqûres de moustiques : dormez sous une moustiquaire (fournie par de nombreux hôtels, mais vérifiez avant de réserver), appliquez régulièrement un répulsif au DEET et portez des manches longues ou des pantalons du crépuscule à l'aube. Même avec un traitement prophylactique, emportez un test rapide du paludisme ou des médicaments (artéméther-luméfantrine) au cas où vous auriez de la fièvre et ne pourriez pas vous rendre immédiatement à la clinique, bien que la stratégie principale reste la prévention et les soins médicaux précoces.

La variole du singe : L'Afrique centrale (RDC incluse) reste endémique pour le clade I du mpox. Depuis 2022, les cas sont en augmentation dans la région. Les voyageurs doivent être vigilants. Le vaccin antivariolique/mpox (JYNNEOS/Imvanex) n'est généralement pas proposé aux touristes de loisirs en 2025, mais il est recommandé pour certains groupes à risque (par exemple, les professionnels de santé ou les contacts de cas connus). Pour les visiteurs ordinaires, il suffit d'appliquer les précautions de bon sens : éviter tout contact physique intime ou prolongé avec des inconnus, examiner rapidement toute éruption cutanée et ne pas manipuler d'animaux sauvages. Maintenir une bonne hygiène des mains dans les lieux fréquentés (le virus peut se propager par des lésions cutanées ou éventuellement par des gouttelettes respiratoires dans des espaces confinés). Si vous développez une éruption cutanée ou de la fièvre inexpliquée pendant ou après votre voyage, consultez un médecin et mentionnez vos antécédents de voyage, car le mpox est traitable s'il est détecté tôt.

Conseils de santé pour les voyageurs :
Eau et nourriture : L’eau en bouteille est indispensable (vérifiez les étiquettes scellées). Évitez les glaçons, les fruits non pelés, les crudités et les salades de rue, sauf si vous les avez vus rincés à l’eau claire. Mangez dans des restaurants réputés. Si vous voyagez dans votre région (marchés ou villages), pensez à emporter des comprimés d’iode ou un purificateur UV.
– Diarrhée : Prévoyez des sels de réhydratation orale et du lopéramide. Même une légère diarrhée est fréquente après avoir mangé des aliments inconnus. Pour les plats locaux (comme le poulet moambe ou le poisson grillé), privilégiez les établissements fréquentés par les Congolais (chaussons frais) ou les établissements réputés.
– Médicaments : Apportez une trousse de premiers soins de base, comprenant des pansements, une pommade antibiotique, des analgésiques, des comprimés antipaludiques et des médicaments sur ordonnance (emportez-en suffisamment pour votre séjour ; certains médicaments de marque peuvent être difficiles à trouver). Il existe des pharmacies à Kinshasa, mais les stocks sont variables et la qualité incertaine.
– Assurance : Ayez une bonne assurance voyage qui couvre l’évacuation d’urgence. Kinshasa dispose d’hôpitaux de qualité (les cliniques privées de la Gombe peuvent traiter le paludisme et les traumatismes), mais des soins spécialisés peuvent nécessiter une évacuation.

Enfin, concernant le contexte de santé publique : il n’existe aucune obligation générale de vaccination, hormis celle contre la fièvre jaune. Les CDC mettent régulièrement à jour leur page sur la RDC (à la mi-2025, ils mettent en garde contre les épidémies de variole et de rougeole dans certains pays africains, mais aucune alerte au chikungunya n’est spécifiquement prévue pour Kinshasa). Il est conseillé de consulter les derniers avis des CDC et de l’OMS avant tout voyage. Sur place, soyez attentif à toute alerte concernant la fièvre de Lassa (rare en RDC), la rougeole ou d’autres maladies infectieuses. Munissez-vous de votre preuve de vaccination (carte de vaccination contre la fièvre jaune) et de vos ordonnances éventuelles dans leurs emballages d’origine étiquetés, afin de les présenter aux douanes ou aux cliniques si nécessaire.

Comment s'y rendre et y arriver : Vol vers N'Djili (FIH)

L'aéroport international de N'Djili (FIH) est le seul grand aéroport de Kinshasa. Il accueille la plupart des vols internationaux reliant l'Afrique, l'Europe et le Moyen-Orient. D'ici 2025, les compagnies aériennes desservant FIH incluent Ethiopian Airlines (au départ d'Addis-Abeba, 2 à 3 vols par semaine), Kenya Airways (Nairobi), Royal Air Maroc (Casablanca), Air France (Paris), Brussels Airlines (Bruxelles) et Turkish Airlines (Istanbul). Les vols régionaux incluent Congo Airways (Moroni), TAAG (Luanda) et Air Côte d'Ivoire (Abidjan). Des compagnies locales proposent également des vols courts de Johannesburg au Caire. Il n'existe pas de vol direct entre les États-Unis et Kinshasa ; les voyageurs américains transitent donc généralement par l'Europe ou l'Afrique (itinéraires fréquents : Washington-Bruxelles-Kinshasa).

Arrivées et processus aéroportuaire

La plupart des vols long-courriers arrivent tôt le matin (5h-7h) ou tard le soir. Les formalités d'immigration et la récupération des bagages peuvent prendre du temps. Préparez d'abord votre passeport et votre visa. Après l'atterrissage, vous rejoindrez les files d'attente pour le contrôle des visas et la douane. Attendez-vous à une brève inspection de vos documents. Le personnel est parfois serviable, mais aussi vigilant : quelques « assistants » entreprenants (assistants non officiels) peuvent proposer de porter vos bagages dans la foule ou d'accélérer les formalités administratives, moyennant des frais. Accepter ou non l'aide est votre choix, mais soyez clair dès le départ : personne ne peut vous assister pour votre entretien de visa et le délai de traitement officiel ne doit pas être bâclé. Si vous payez quelqu'un, demandez son nom et ne laissez un pourboire qu'après le service. De nombreux voyageurs expérimentés préfèrent simplement refuser et partir seuls (de préférence avec un contact local de confiance convenu à l'avance).

Ensuite, récupérez vos bagages. Gardez-les à portée de main jusqu'à ce qu'ils soient sortis du tapis roulant ; un vol de bagages a été signalé. Il arrive que les agents demandent à scanner les bagages ; autorisez-les, mais assurez-vous qu'aucun frais caché n'apparaît. Vérifiez toujours que les reçus de vos bagages correspondent aux numéros figurant sur vos étiquettes.

Entrée et frais

Après l'immigration, vous devrez récupérer tous vos bagages et emprunter un passage vert ou rouge pour la douane. Ne présentez rien, ou seulement des contrôles aléatoires occasionnels. Après la douane, vous sortirez vers le hall des arrivées. Un poste de contrôle officiel est à votre disposition. comptoir des taxes/frais d'aéroport À l'intérieur du terminal. Les touristes au départ de l'international doivent payer 50 USD (plus 5 USD de frais d'embarquement) ; les vols intérieurs ajoutent 10 USD. Payez aux bornes ou aux comptoirs (on vous remettra des reçus). Conservez-les : la police de l'aéroport contrôle parfois les voyageurs et ceux qui ne présentent pas de reçu sont verbalisés.

Transferts vers la ville

Il y a environ 25 à 30 km entre l'aéroport et le centre-ville de Gombe (environ 45 minutes en voiture, souvent plus longtemps dans les embouteillages). Des taxis agréés attendent à l'extérieur ; ce sont des taxis équipés de compteurs. Cependant, la négociation est courante. Si vous prévoyez de prendre un taxi, demandez d'abord le prix à votre hôtel (environ 30 à 40 $). Une approche plus sûre : organisez-vous à l'avance. De nombreux hôtels proposent des transferts depuis l'aéroport pour 30 à 70 $. Utiliser un service de transfert aéroport officiel ou un service d'accueil assure la sécurité, mais est plus cher (50 à 100 $). La file d'attente du « service protocolaire » comprend souvent un chauffeur agréé par la DRC et un assistant qui vous aide à l'immigration. Cela peut être utile si vous arrivez tard ou si c'est votre première fois.

Vous pouvez également utiliser l'application Yango (le service de VTC agréé de Kinshasa, le seul autorisé depuis juillet 2025) pour obtenir une voiture directement depuis le trottoir devant le terminal. Remarque : l'application nécessite un numéro de téléphone local ; il est donc plus facile de l'enregistrer après l'achat d'une carte SIM (voir la section « Connectivité »). Les chauffeurs de Yango connaissent la ville et parlent souvent un peu français. Si vous prenez un taxi ou Yango, asseyez-vous à l'arrière. Verrouillez les portes et surveillez vos affaires. Voyagez uniquement de jour ou avec un chauffeur bien noté si vous arrivez après la tombée de la nuit.

Conseils d'arrivée :
– Donnez vos informations de vol à votre proche ou au contact de votre hôtel.
– Changez une petite somme en monnaie locale au guichet de la banque de l’aéroport (limite sur la distribution de billets locaux, il est donc préférable d’utiliser les distributeurs automatiques ou de changer des USD ailleurs).
– Si vous ne vous sentez pas bien à votre arrivée (le décalage horaire et la chaleur peuvent vous épuiser), hydratez-vous avec de l'eau potable et reposez-vous. Évitez de vous lancer immédiatement dans des activités.

Se déplacer : chauffeurs, taxis, Yango et bus

Une fois à Kinshasa, les choix de transport sont nombreux, à condition toutefois de savoir que les véhicules et les routes locales nécessitent de la patience.

Chauffeur privé/Location de voiture

De nombreux visiteurs et expatriés font appel à un chauffeur privé pour leurs déplacements quotidiens. C'est sans doute la solution la plus simple. le plus sûr et le plus pratique Moyen de transport idéal. Les chauffeurs connaissent la ville, les langues (lingala, français) et le code de la route local. Ils savent gérer les contrôles routiers véreux avec politesse et trouver des places de stationnement légales. Les tarifs journaliers pour une voiture avec chauffeur varient entre 50 et 100 $ selon le véhicule (4×4 ou berline) et les horaires. Il est courant de louer à la journée ou à la demi-journée. Cela évite les soucis de circulation nocturne ou les problèmes de taxi. Si votre budget le permet, cette option est recommandée pour les nouveaux arrivants ou les groupes. Assurez-vous de préciser qui paie le carburant, les péages et le stationnement (généralement le passager) et laissez toujours un pourboire d'environ 5 à 10 %. Conservez vos coordonnées au cas où le chauffeur devrait revenir vous chercher.

Applications Yango et Taxi

Comme indiqué précédemment, Yango est désormais la seule application de VTC autorisée. Son fonctionnement est similaire à celui d'Uber : commandez via votre smartphone et payez en espèces ou par carte. Les chauffeurs de Yango sont titulaires d'un permis (ils ont passé les contrôles municipaux) et les tarifs sont transparents dans l'application. Comme tous les autres services ont été interdits mi-2025, Yango domine le marché. Cependant, attendez-vous à des tarifs majorés en cas de fortes pluies ou aux heures de pointe. Yango ne peut souvent pas prendre en charge les clients à l'intérieur de certains complexes (par exemple, les aéroports et les grands centres commerciaux) ; le chauffeur vous attend à l'entrée. Utilisez l'application en journée ou en début de soirée. La nuit, moins de chauffeurs circulent ; réserver une voiture à l'avance est donc plus sûr. Il existe également des taxis traditionnels avec compteur : généralement des voitures blanches ou colorées avec un petit panneau. Cependant, rares sont ceux qui sont fiables. Si vous en utilisez un, insistez pour que le chauffeur active le compteur ou convenez d'un prix à l'avance. Évitez les offres de taxi non sollicitées dans la rue.

Minibus (« Clandos » et Transco)

Voici les combis et minibus locaux que les Congolais utilisent quotidiennement. La compagnie de bus officielle de l'État (Transco) exploite de gros bus (rouge-jaune) sur des itinéraires fixes reliant le centre-ville à différentes communes (Ngaliema, Limete, etc.). Très bon marché (moins d'un dollar américain), ils sont extrêmement bondés et lents. Les minibus (parfois appelés « cedi cedi ») sont pleins partout et n'ont pas d'horaires : ils partent lorsqu'ils sont pleins et n'importe qui peut les héler. Ils sont encore moins chers, mais exigus et sujets aux accidents. Les Congolais parlent rarement anglais, et les passagers montent sur le toit ou s'entassent à l'intérieur. Pour un voyageur aventureux, une seule course vers midi peut être une expérience culturelle, mais ne comptez pas sur eux pour les urgences. En tant qu'étranger, les emprunter fréquemment peut vous exposer aux pickpockets et à la confusion.
Si vous choisissez de les emprunter, surveillez attentivement vos objets de valeur, restez vigilant et ne les utilisez que de jour et sur des itinéraires familiers. Une autre option économique consiste à prendre les « sièges nationaux » dans les grands bus, mais là encore, ils ne sont pas adaptés aux touristes.

Trafic et timing

Prévoyez un temps de trajet supplémentaire à Kinshasa. Aux heures de pointe (environ 7h-9h et 16h-19h en semaine), les principales artères (boulevard du 30 Juin, avenue des Huileries, etc.) sont embouteillées. Si vous avez des rendez-vous fixes, planifiez-les en conséquence ou prévoyez le double du temps de trajet habituel. Évitez les trajets nocturnes (après 22h), sauf nécessité, car l'éclairage public en dehors du centre de Gombe peut être faible et la circulation est moins dense. Les longs trajets (hors de la ville, par exemple vers les Petites Chutes) sont à effectuer le matin. Renseignez-vous toujours auprès du conducteur sur l'état des routes si vous prévoyez un déplacement à l'extérieur ou vers les zones frontalières.

En résumé, choisissez le mode de transport qui vous convient : chauffeur privé ou Yango pour la sécurité et la facilité ; bus locaux pour le budget et l'immersion (avec prudence) ; et marchez uniquement dans les zones sûres et centrales. Ne descendez des taxis et des bus que dans les zones bien éclairés et fréquentées.

Traversée du fleuve : excursion d'une journée à Brazzaville

Une option unique depuis Kinshasa est de rejoindre rapidement Brazzaville, en République du Congo, la capitale la plus proche du monde. Le fleuve Congo les sépare de quelques kilomètres seulement. Les excursionnistes se demandent souvent si c'est faisable.

Il est C'est possible, mais avec un peu de planification. Vous aurez besoin de deux visas (sauf si votre nationalité bénéficie d'une exemption d'un côté). Par exemple, les citoyens américains ont besoin d'un visa pour la RDC et la République du Congo. Comptez environ 2 à 3 semaines de traitement pour chaque visa. Avec un accord préalable, vous pourrez peut-être obtenir votre visa pour le Congo à votre arrivée (certains affirment que vous pouvez en acheter un au terminal des ferries pour environ 25 $, mais les règles changent ; veuillez donc vérifier les pratiques en vigueur).

Le ferry est le moyen de transport le plus classique. De la plage Ngobila (port sud) de Kinshasa au quai Bacongo de Brazzaville, les bateaux partent environ toutes les 30 à 60 minutes, du petit matin (vers 8 h) jusqu'en fin d'après-midi. En semaine, les départs sont fréquents ; cependant, les ferries s'arrêtent le dimanche et parfois les jours fériés. Une traversée aller simple dure 20 à 30 minutes. Les billets sont bon marché (quelques dollars) et vendus à quai. Le bateau est à ciel ouvert : une journée ensoleillée offre de superbes vues sur le fleuve, mais par forte pluie, vous risquez de vous mouiller. Le ferry est très fréquenté le matin et en fin d'après-midi, donc si votre emploi du temps le permet, privilégiez la mi-journée.

À votre arrivée à Brazzaville, vous pouvez héler un taxi local jusqu'au centre-ville (environ 5 $). Le centre-ville colonial français de Brazzaville est accessible à pied ; les sites remarquables incluent le palais présidentiel (extérieur), la cathédrale Sainte-Anne et la promenade du fleuve. Vous pouvez déjeuner dans un restaurant congolais ou français. Il est toutefois conseillé de rentrer en fin d'après-midi ; la sécurité à Brazzaville est généralement bonne, mais les commerces ferment vers 19 h-20 h. Le ferry de retour ferme également en fin d'après-midi ; il est donc conseillé de confirmer le dernier départ (généralement vers 17 h, mais renseignez-vous sur place). Si vous le manquez, vous devrez y passer la nuit ou prendre un petit hors-bord, ce qui peut entraîner des frais plus élevés.

Vols : Alternativement, il est possible de prendre l'avion pour rejoindre Brazzaville (BZV) en 15 minutes, depuis Kinshasa (FIH). Plusieurs compagnies aériennes proposent des vols, dont Air France (deux fois par jour) et Ethiopian Airlines (via Addis-Abeba). Les tarifs ont baissé ces dernières années ; comptez entre 300 et 400 $ pour un aller simple. Les aéroports gèrent les visas à certains guichets, et il arrive qu'un visa d'un jour soit délivré à l'arrivée à l'aéroport de Brazzaville. Cependant, il ne faut pas s'y fier sans consulter la politique congolaise en vigueur. Les vols permettent d'éviter les tracas liés aux horaires des ferries, mais coûtent beaucoup plus cher.

En résumé, une excursion d'une journée à Brazzaville est tout à fait réalisable : prenez un ferry tôt le matin, explorez le pays en quelques heures (à pied ou en taxi), puis revenez en milieu d'après-midi. Assurez-vous d'avoir les visas des deux pays, d'avoir une pièce d'identité et de bénéficier d'un service téléphonique local. Les cultures des deux côtés du fleuve sont très similaires (toutes deux francophones), mais sur le papier, il s'agit de nations distinctes. De nombreux voyageurs soulignent qu'une traversée en ferry du fleuve Congo est une expérience à tenter s'ils ont du temps libre.

Où séjourner : meilleurs quartiers et sélections

Choisir le bon quartier à Kinshasa peut grandement influencer votre séjour. Voici les principales options :

  • Gombe (quartier central des affaires/diplomatique) : C'est le quartier le plus sûr et le plus convivial. Gombe abrite le siège des Nations Unies, des ambassades, des boutiques haut de gamme et un ensemble d'hôtels. La journée, on peut facilement s'y promener (selon les standards de Kinshasa). De nombreux restaurants et bars accueillent les expatriés et les voyageurs. Des postes de sécurité surveillent les frontières de Gombe, ce qui renforce le contrôle. La plupart des hôtels pour les voyageurs d'affaires et les touristes s'y trouvent. Hôtels haut de gamme : Le Hilton Kinshasa (ouvert en 2022) offre un service fiable, une piscine extérieure et plusieurs restaurants. Le Pullman Grand Kinshasa (rebaptisé vers 2023) est un hôtel 5 étoiles plus récent avec un bar et un spa sur le toit. Le légendaire Hôtel Memling (récemment rénové, parfois fermé pour rénovation) reste un choix de luxe emblématique, légèrement plus ancien. Parmi les options milieu de gamme, citons l'Hôtel Fleuve Congo (au bord du fleuve avec piscine) et le Novotel Kinshasa La Gombe rénové (prix compétitifs pour son standing). Budget : Les séjours vraiment économiques sont rares. Il existe quelques établissements 2 ou 3 étoiles (comme l'Hôtel Riviera) proposant des chambres basiques autour de 50 à 80 $, mais ils se remplissent rapidement. Certaines ONG et consultants louent également des appartements ou des suites pour séjours prolongés à Gombe. Pour une première visite, Gombe est recommandé malgré son prix plus élevé, en raison de sa présence constante de sécurité et de ses équipements.
  • Ngaliema (ouest de la Gombe) : Juste en face de Gombe, à l'embouchure du fleuve, Ngaliema est un quartier vallonné et verdoyant. Il abrite la Symphonie des Arts (un jardin-galerie à ciel ouvert) et le Jardin botanique. Les hôtels sont plus rares et souvent plus petits ou de type « boutique ». On trouve l'Oceana Kinshasa (un hôtel d'affaires plus récent) et quelques maisons d'hôtes surplombant le fleuve. Ngaliema offre de magnifiques couchers de soleil sur la piscine Malebo et est plus calme que le centre de Gombe. Le quartier est sûr, mais moins surveillé la nuit. Si vous êtes plutôt loisirs ou romantique, ce quartier a du charme. Notez toutefois que les restaurants sont moins accessibles à pied ; une voiture peut donc être nécessaire pour vos repas.
  • Province de l’Est : Bandalungwa/Matonge : Ce quartier est le cœur culturel de Kinshasa à la nuit tombée. Il regorge de bars, de discothèques et de marchés, notamment le quartier animé de Matonge. Cependant, Bandalungwa compte peu d'hôtels de standing et peut être un peu rude. Les visiteurs s'y intéressent généralement. pas Passez la nuit ici en raison du nombre limité d'hébergements, mais une soirée vous fera certainement découvrir cette zone. Si vous êtes aventureux, rencontrez les habitants après un dîner à Gombe et prenez un taxi pour vous rendre en boîte de nuit. (Sinon, évitez de vous promener seul la nuit.)
  • Limete et ses environs : Limete est la banlieue est, densément peuplée, avec sa tour et son stade des Martyrs. Les hôtels y sont moins connus des étrangers et souvent moins chers. Cependant, la circulation locale entre Limete et Gombe est dense. Mieux vaut éviter d'y séjourner, sauf si vous avez des affaires urgentes à proximité.

Où séjourner selon le type de voyageur

  • Entreprise/ONG : Les hôtels de Gombe (comme le Hilton ou le Fleuve Congo) sont la norme. De nombreuses ONG louent des maisons ou utilisent la maison d'hôtes La Rondavel, récemment très populaire (Gombe, complexe sécurisé).
  • Loisirs (culture/alimentation) : Gombe ou Ngaliema, pour être proche des sites touristiques et des restaurants.
  • Backpacker à petit budget : Les véritables hôtels bon marché pour routards sont rares. Certains optent pour des maisons d'hôtes ou des Airbnb en périphérie, mais soyez très vigilants quant à la sécurité. Pour des expériences de type « chez l'habitant », contactez les communautés d'expatriés locales.

Conseil de pro : De nombreux hôtels disposent de générateurs de secours. Cependant, en raison des coupures de courant occasionnelles, renseignez-vous pour savoir si l'ascenseur et le Wi-Fi restent allumés pendant les coupures. Certains voyageurs apportent leurs propres petits chargeurs UPS pour téléphones.

Argent et connectivité : paiement, électricité et cartes SIM

Monnaie et paiements : La monnaie locale est le franc congolais (CDF). Pour la plupart des visiteurs, le dollar américain est la monnaie étrangère la plus pratique. Les grands hôtels, certains restaurants et les boutiques pour expatriés proposent des prix en dollars américains ou en euros (USD de préférence). Ayez toujours sur vous des dollars américains en petites coupures (de préférence des billets neufs ou en bon état de moins de 50 $, idéalement des billets de 20 $ et de 10 $) ; les billets anciens ou usés pourraient être refusés. Les retraits en CDF sont possibles, mais délicats. Les distributeurs automatiques de billets ne sont présents que dans le centre de la Gombe (à l'intérieur des banques ou dans les halls des centres commerciaux). Ils peuvent être fréquemment à court d'argent et les limites de retrait peuvent être basses. Une limite typique est d'environ 100 $ par transaction. Les cartes de crédit/débit sont acceptées de manière irrégulière : elles fonctionnent dans les grands hôtels (Hilton, etc.) et certains restaurants (par exemple, Chez Gaby, Caprice au Kin Plaza), mais nulle part ailleurs. Vérifiez toujours auprès de votre banque que le DRC est activé (il ne l'est souvent pas par défaut). Prévoyez des frais de transaction à l'étranger de 3 à 5 %. Emportez un mélange : de l'argent liquide en dollars américains, peut-être une carte de voyage (Visa/MasterCard).

Remarque sur les pourboires : Le service n’est pas toujours inclus. Au restaurant, un pourboire de 10 à 15 % est apprécié si le service est bon. Un petit pourboire (quelques francs CDF) pour les bagagistes ou les chauffeurs de taxi (s’ils aident à charger les bagages) est une marque de politesse. Inutile de donner un pourboire aux vendeurs ambulants ou aux agents de sécurité, sauf s’ils se mettent en quatre pour vous aider.

Électricité et Internet : À Kinshasa, le courant est de 220 volts alternatif à 50 Hz. Les types de prises les plus courants sont les prises européennes C (deux broches rondes), les prises britanniques D (trois grandes broches rondes en triangle), et aussi les prises françaises/belges E (deux broches rondes avec terre femelle). Des adaptateurs pour les types C et D sont utiles. Des coupures de courant sont occasionnelles, surtout tard le soir ou pendant les orages. De nombreux hôtels disposent de générateurs, mais le passage à un autre type de générateur peut entraîner de courtes coupures de courant. Il est conseillé d'avoir un chargeur de téléphone portable ou une batterie externe si vous transportez beaucoup d'appareils. Téléphones portables : les blocs de charge doivent être de type 220 V ; la plupart des ordinateurs portables et des téléphones prennent en charge 110-240 V.

L'internet mobile couvre bien Kinshasa. Les principaux opérateurs sont Orange, Vodacom Congo, Airtel et Africell. Orange est souvent considéré comme le plus performant en matière de données, Vodacom est fiable, Airtel offre une bonne couverture et Africell est généralement le moins cher. Au terminal de l'aéroport, vous trouverez des bornes ou des comptoirs de toutes les grandes marques où vous pourrez acheter une carte SIM. Prix : en 2025, les cartes SIM coûtent quelques dollars seulement (elles incluent souvent un petit forfait de données). Un forfait de données de base (par exemple, 5 à 10 Go valable un mois) coûte environ 5 à 15 $. Vérifiez que votre téléphone est débloqué. Munissez-vous de votre passeport pour l'enregistrement.

Pour vous connecter : Après avoir acheté une carte SIM, suivez les instructions de configuration par SMS ou USSD. Ces réseaux utilisent la 4G (il n'existe pas encore de 5G). À Gombe et Ngaliema, le débit de données est correct en ville, mais diminue au fur et à mesure que l'on s'éloigne. On dit souvent : « Faites-moi un paquet d'internet 20 Go ». De nombreux habitants rechargent fréquemment leur forfait, alors demandez conseil à vos amis sur les promotions.

Vous pouvez également acheter des cartes SIM partout en ville. Vous trouverez des bornes téléphoniques indépendantes partout, sur les marchés ou à proximité des centres commerciaux. Pensez également à vous rendre au bureau de change de votre hôtel (certains ont des stocks limités). Si vous avez besoin d'une connexion continue (par exemple pour des raisons professionnelles), procurez-vous une eSIM à l'avance auprès d'un opérateur international. Cependant, la carte SIM prépayée locale est moins chère pour une utilisation intensive.

Le Wi-Fi est sporadique. Certains hôtels et cafés le proposent (souvent uniquement dans les espaces publics), mais le débit peut être lent ou intermittent. Ne comptez pas sur le Wi-Fi pour la navigation ou les communications essentielles. Ayez toujours au moins une carte SIM locale fonctionnelle.

Enfin, les coupures de courant et les ralentissements de la connexion internet sont occasionnels. Dans les hôtels d'affaires, il existe généralement une alimentation de secours ; les maisons d'hôtes peuvent ne pas l'être. Prévoyez donc votre équipement en conséquence.

Les meilleures choses à faire à Kinshasa

Kinshasa est une ville qui mérite d'être explorée. Ses attractions allient lieux culturels, sites historiques, quartiers animés et expériences uniques. Voici les incontournables :

  • Musée National de la RDC (National Museum) – Récemment rénové, ce musée présente le patrimoine congolais : ethnographie (objets de diverses tribus), expositions historiques et objets célèbres (comme le tabouret royal du peuple Kuba et les reliques de Lumumba). Fermé pendant des années, il a rouvert ses portes avec une sécurité renforcée et de nouvelles galeries. C’est un haut lieu culturel. Prévoyez des horaires du mardi au vendredi de 9 h à 17 h ; horaires réduits le week-end. L’entrée coûte environ 10 $ par personne. (Les élèves et les enfants de la région viennent souvent ici pour une sortie scolaire. C’est une halte calme et pédagogique, avec des étiquettes principalement en français et quelques légendes en anglais.)
  • Académie des Beaux-Arts (Academy of Fine Arts) Ce campus verdoyant (adresse : Boulevard Mulele-Pierre, Gombe) ressemble à un parc de sculptures à ciel ouvert. Vous pourrez flâner parmi les statues, les sculptures et les peintures créées par des étudiants et des professeurs d'art congolais. Il ne s'agit pas d'une visite officielle du musée ; il suffit de flâner dans le parc (entrée gratuite). Les œuvres reflètent des thèmes de la vie et de l'histoire congolaises. Un café simple est disponible sur place pour se rafraîchir. Les visiteurs trouvent l'ambiance tranquille, une agréable pause dans l'agitation urbaine. Il n'y a pas de centre d'accueil des visiteurs ; il est conseillé d'y aller de jour et de respecter les étudiants et les classes.
  • Symphonie des Arts – Un concept unique : une galerie verdoyante créée par un couple germano-congolais. Située à Ngaliema, elle présente l'art africain moderne dans une ambiance décontractée. Œuvres d'art (peintures, sculptures, artisanat) sont disposées autour de pelouses luxuriantes et de parterres de fleurs. Vous pouvez y flâner librement (entrée payante ou don suggéré). Le personnel est accueillant et toujours prêt à discuter des œuvres. Prenez un café ou un jus de fruit dans le pavillon au bord de la rivière pendant qu'un artiste vous explique une sculpture. L'inventaire change fréquemment, chaque visite apporte donc une nouveauté. Un peu à l'écart des circuits touristiques, cet endroit est pourtant très apprécié des amateurs d'art locaux.
  • Marché central (marché Zando) Pour une expérience authentique du marché congolais, rendez-vous au Marché Central, près du centre-ville. Ce marché animé (aussi appelé localement « Zando ») est l'endroit où les Kinois achètent tissus, produits d'épicerie, vêtements et objets artisanaux. Il est conseillé de s'y rendre en petits groupes et de bien ranger ses objets de valeur. Il est préférable de le faire en journée, en semaine (le samedi est également très fréquenté). Le marchandage est monnaie courante. Vous y verrez des étagères de tissus wax colorés, des vendeurs de kambombo (gâteaux de manioc), des poulets vivants en cage et des stands de bord de route proposant des bijoux en perles et des sculptures sur bois. En tant que visiteur, vous pourrez y trouver des souvenirs (comme des statues en bois ou une veste de conducteur à quatre poches). Négociez toujours le prix au moins de moitié. Si possible, faites-vous accompagner par un guide local ou un chauffeur de taxi ; ils pourront vous aider en lingala ou en français et vous indiquer les bons stands. Attention : les photos peuvent offenser les vendeurs ; demandez donc la permission avant de prendre des photos.
  • Cathédrale Notre-Dame du Congo – Cette imposante cathédrale blanche et moderniste se dresse à Gombe. Construite dans les années 1940, elle présente une forme ronde en forme de dôme radio et peut accueillir des milliers de personnes. Elle se distingue par son architecture plutôt que par ses ornements : imposante par ses dimensions, elle est décorée à l'intérieur avec parcimonie. Visitez-la en dehors des heures de culte pour plus de tranquillité. Pour beaucoup, l'impression est meilleure de l'extérieur, appréciant sa forme inhabituelle face aux gratte-ciel du centre-ville. Parfois, les habitants s'y rassemblent en costumes traditionnels ; on peut entendre une répétition d'orgue ou de chorale pendant les heures libres. L'entrée est gratuite. Veuillez vous habiller modestement (épaules couvertes) si vous entrez.
  • Tour et esplanade de Limete – Les locaux l’appellent Tour de l’ÉchangeurIl s'agit d'une imposante tour pyramidale en béton à Limete, visible depuis de nombreux quartiers de Kinshasa. Initialement un projet gouvernemental bloqué pendant des décennies, il est récemment devenu accessible aux visiteurs. Une plateforme d'observation s'étend jusqu'au 12e étage. Si elle est ouverte, vous profiterez d'une vue panoramique sur Kinshasa et le fleuve – l'ascension des 16e à 18 étages en vaut la peine. L'intérieur offre une atmosphère d'aventure : des escaliers en béton brut et un intérieur parsemé de graffitis, culminant sur des plateformes en plein air. Ce n'est pas un site touristique raffiné, mais si vous souhaitez une vue d'en haut, demandez à un contact local un accès électrique (parfois, un gardien ou un électricien peut laisser entrer de petits groupes moyennant un pourboire). Le domaine est bordé par un parc. Allez-y en journée pour plus de sécurité ; il n'y a pas d'électricité aux étages supérieurs, alors apportez une lampe de poche pour téléphone si nécessaire.
  • Riverfront Promenade (Avenue du Fleuve) – Le tronçon de route qui longe le fleuve Congo offre une vue sur le bassin sablonneux de Malebo, en direction de Brazzaville. Une série de cafés et de restaurants modestes sont installés sur des pontons ou des bancs de sable (appelés « brochettes sur sable »). Une expérience recommandée est une excursion en bateau-barbecue : de petites embarcations vous emmènent sur un banc de sable au milieu du fleuve où l'on fait griller du poisson et de la viande sur un feu ouvert tout en admirant le coucher du soleil. C'est une expérience très informelle ; par exemple, les bateliers du port de plaisance (le quai principal près de Gombe) vous demanderont si vous souhaitez un « bateau-barbecue pour 3 ou 4 personnes ». Comptez environ 10 à 15 $ par personne pour l'aller-retour en bateau, plus un repas simple. C'est rustique mais mémorable : boire du vin de palme ou de la bière tout en savourant du poisson frais sous le ciel crépusculaire. Note de sécurité : Faites appel uniquement à des prestataires qui ont l'air convenables (bateaux solidement amarrés, gilets de sauvetage disponibles). Ou dînez dans des restaurants flottants comme le Majestic River ou Le Zénith (la péniche vitrée), où vous pourrez profiter de la vue sur le fleuve et des groupes locaux, tout en conservant le confort d'un restaurant traditionnel. Ces établissements sont souvent climatisés et acceptent les cartes de crédit.
  • Government Palaces (Palais de la Nation & Palais du Peuple) Ces imposants bâtiments ne sont visibles que de l'extérieur. Le Palais de la Nation (près de Gombe Central) était le palais présidentiel de Mobutu ; il est aujourd'hui utilisé pour les cérémonies officielles. Non loin de là, le Palais du Peuple est l'immense salle parlementaire. Tous deux présentent une architecture remarquable (style moderne tardif) et arborent fièrement des drapeaux, mais tous deux sont soumis à des règles strictes en matière de photographie et d'accès. Garez-vous dehors un instant si vous êtes curieux, prenez une photo depuis le portail, puis poursuivez votre chemin. De loin, ils constituent davantage des points d'intérêt que des lieux d'entrée.
  • Croisière sur le fleuve Congo ou bateau barbecue (répétition) Si vous ne l'avez pas déjà fait au bord du fleuve, optez pour une courte croisière en bateau. Une simple promenade de 30 minutes sur le fleuve Congo, en longeant lentement la rive, permet d'apprécier l'immensité du fleuve et d'apercevoir des villages riverains ou des bancs de sable. N'hésitez pas à contacter un hôtel ou un chauffeur Yango pour un service de pilotage local. Comptez environ 20 $/heure.
  • Jardin botanique et zoo : Le zoo de Kinshasa (près du jardin botanique) abrite une faune locale (lions, singes, perroquets). Cependant, il est petit et les enclos ne sont pas conformes aux normes internationales des zoos. De nombreux voyageurs déconseillent de s'y rendre pour des raisons éthiques. Si vous devez absolument prendre une photo souvenir, faites-le rapidement et respectueusement, sachant que le zoo est sous-financé. Le jardin botanique adjacent abrite des palmiers, des nénuphars, un enclos de paons blancs et un étang paisible. Il est ouvert à midi, avec entrée gratuite ou réduite. On y pique-nique souvent.
  • Marché de la Liberté (Liberté Market) – Le dimanche, des artisans installent une foire près du Palais du Peuple. C'est l'endroit idéal pour dénicher de l'artisanat congolais, des sculptures sur bois, des peintures Tinga-tinga et des paniers tressés à la main. C'est aussi l'occasion d'admirer la mode de La Sape : des « sapeurs » congolais, élégamment vêtus, s'installent au stand de leurs amis. Promenez-vous en fin de matinée, marchandez avec soin et dégustez un en-cas local sur l'un des stands.

L'offre touristique de Kinshasa repose davantage sur les habitants et l'ambiance que sur des formules touristiques raffinées. Chacun de ces sites offre un aperçu de la vie urbaine, de l'art congolais ou de la nature de la région. Intégrez-les à votre itinéraire et demandez aux habitants de vous révéler des trésors cachés.

Faune et nature éthiques à proximité de la ville

Bien qu'urbaine, Kinshasa offre un accès surprenant à des sanctuaires de faune et de nature qui méritent des excursions d'une journée :

  • Sanctuaire Granny Bonobo À environ 40-50 km au sud du centre-ville, près de Kimwenza, voici peut-être la meilleure expérience animalière éthique de Kinshasa. Lola ya Bonobo est le seul sanctuaire de bonobos orphelins au monde. Ces grands singes (ressemblant à des chimpanzés, mais plus doux) sont endémiques du Congo et étroitement liés à l'homme. Visite: Les excursions d'une journée ont lieu du mardi au dimanche (fermées le lundi). Les départs sont à heures fixes (souvent de 10h à 15h) et durent environ une heure. Aucune réservation n'est nécessaire pour les voyageurs occasionnels, mais les groupes peuvent réserver par e-mail. L'entrée est de 10 $ par adulte, 5 $ pour les adolescents et gratuite pour les moins de 12 ans. Une visite guidée vous emmène à travers le site forestier pour observer les bonobos depuis des plateformes surélevées. Règle stricte : il est interdit de toucher ou d'approcher les bonobos. L'utilisation de l'appareil photo de votre téléphone est autorisée, mais les appareils photo plus gros sont interdits. Les bonobos s'approchent à leur guise. Les guides et les soigneurs sont accueillants et expliquent l'histoire de chaque groupe de bonobos.

Le sanctuaire offre également une déjeuner simple (50 $/personne, entrée incluse) et peut venir vous chercher à Kinshasa pour 150 $ aller-retour (maximum 3 personnes par trajet). Il est conseillé d'organiser votre prise en charge au moins une semaine à l'avance en contactant le sanctuaire par e-mail (adresses disponibles sur bonobos.org). Vous pouvez conduire vous-même (la route après l'aéroport de N'Djili devient assez rurale et sablonneuse), mais un SUV robuste est recommandé. Un van partagé au départ des hôtels de Gombe peut également être organisé par des voyagistes locaux pour environ 20 à 30 $ par personne, ce qui représente une excursion d'une demi-journée. N'oubliez pas qu'il s'agit d'un site de conservation, alors restez discret et respectez ces animaux en voie de disparition.

  • Petites Chutes de la Lukaya – À côté de Lola ya Bonobo. Ce sont de petites cascades et des bassins dans un cadre luxuriant. Les familles congolaises y pique-niquent souvent le week-end. Les visiteurs peuvent patauger dans les bassins, même si l'eau peut être trouble. Les installations sont rudimentaires : stands de restauration locale (foufou, poisson, brochettes de chèvre) et tables en plein air. C'est un endroit agréable pour se rafraîchir après avoir observé les bonobos. L'entrée est minime. Combinez facilement avec la visite des bonobos ; il est souvent nécessaire de payer une seule navette pour les deux sites. Côté nature, une simple promenade sur les sentiers pour admirer les chutes et écouter les oiseaux est rafraîchissante.
  • Parc de la vallée de la Nsele (Parc de la vallée de la Nsele) À environ 50 km à l'est de Kinshasa, le parc de la Nsele est une réserve animalière privée située autour de la rivière Nsele. Il se présente comme un mini-safari près de la ville. L'entrée est modique (environ 15 à 25 $ selon la formule). En contrepartie, vous bénéficiez d'une balade (souvent en camion ou en charrette ouverte) à travers des zones clôturées où vous pourrez observer des animaux sauvages : zèbres, girafes, buffles et babouins importés, entre autres. (Remarque : il n'y a pas de grands prédateurs ici.) Le parc propose également des balades à cheval, de la tyrolienne, du VTT et des lodges où passer la nuit. Les avis des voyageurs sont mitigés : certains louent la diversité des activités et les efforts de conservation du parc ; d'autres se plaignent des menus trop chers et des visites guidées trop rapides. Si vous aimez les safaris, sachez que c'est bien plus accessible que de vous rendre dans les parcs nationaux de Kahuzi-Biega ou de la Garamba. Gardez à l'esprit que vous êtes toujours dans un parc contrôlé : nourrissez les animaux uniquement aux points désignés.

Si vous visitez le parc, prévoyez d'y aller tôt (il peut faire chaud et humide) et d'emporter de la crème solaire et un insectifuge (les singes attirent les mouches tsé-tsé). Les visites durent généralement 2 à 3 heures, plus le temps de trajet en voiture, soit une demi-journée ou une journée entière. La circulation étant dense, il est préférable de louer une voiture ou un chauffeur (l'itinéraire sur la N1 est sinueux). Nsele est souvent apprécié des familles avec enfants ; le parc dispose d'une petite aire de jeux et d'une piscine.

Ces sites naturels permettent aux visiteurs d'interagir avec la faune congolaise de manière éthique : pas de zoos ni de cirques, juste l'observation d'animaux réhabilités dans des habitats semi-naturels. Soutenez-les toujours de manière responsable : les droits d'entrée à Lola ya Bonobo contribuent directement à la conservation des primates. Ne marchandez pas les prix dans ces lieux ; payez les droits officiels pour qu'ils puissent poursuivre leur action.

Les grandes excursions d'une journée au départ de Kinshasa

Au-delà des limites de la ville, Kinshasa propose des excursions remarquables. Celles-ci nécessitent une journée entière (ou une nuit), mais sont très populaires :

  • Chutes de Zongo (chutes de Lusanga) Souvent appelées « le Niagara du Congo », ces chutes se situent à environ 200 km au sud de Kinshasa, le long de la rivière Inkisi (Bundi), dans la province de Bandundu. C'est une cascade spectaculaire avec un immense bassin naturel. L'accès est difficile : la route est principalement en terre au-delà de la ville de Mbanza Ngungu ; un 4×4 (ou un SUV) à grande garde au sol est donc recommandé. Le trajet peut durer de 4 à 5 heures aller simple. De nombreux voyagistes proposent des circuits de plusieurs jours ; une seule journée implique un départ matinal (par exemple, 5 h ou 6 h) et un retour très tardif. Si vous manquez de temps, envisagez de passer la nuit à Mbanza Ngungu ou dans un petit lodge près des chutes (on y trouve des emplacements de camping et des bungalows modestes).

À Zongo, il y a un portail d'entrée (renseignez-vous sur le prix ; il est modique). Vous pouvez nager dans les bassins si les guides le jugent sûr (à l'abri des courants forts) et vous promener le long des sentiers des falaises pour profiter de différents points de vue. Le rugissement de l'eau et la forêt verdoyante offrent un contraste saisissant avec la ville de Kinshasa. Apportez un pique-nique ou des en-cas (pas de restaurant traditionnel sur place). Soyez attentif à l'état de la rivière ; des crues soudaines peuvent survenir. Cette excursion est réservée aux amateurs d'aventure. (Certains évitent Zongo et préfèrent une autre cascade plus proche de Kinshasa, en contrebas.)

  • Mont Mangengenge – Cette randonnée facile d'accès se trouve à environ 10 km au sud-est de l'aéroport de N'Djili. À 718 mètres d'altitude, c'est le point culminant de Kinshasa. L'ascension est agréable (comptez environ 1 à 2 heures de montée, selon le rythme) et, au sommet, se dresse une immense croix blanche, érigée dans les années 1990. Par temps clair, vous pourrez admirer l'immensité du Pool Malebo et la ville au-delà. C'est un lieu de pèlerinage : vous y rencontrerez des fidèles locaux chantant et priant pendant l'ascension. De nombreux visiteurs s'y rendent avant l'heure du déjeuner. La première partie du sentier traverse un petit village (la paroisse Sainte-Angèle), puis devient raide et sablonneuse. Le gardien (souvent un villageois) peut demander une petite contribution (1 à 3 $) au départ, qui est reversée à la communauté locale.

Préparation de la randonnée : portez des chaussures solides (le sable peut être épais et glissant en saison sèche). Prévoyez beaucoup d'eau (1 à 2 litres, plus s'il fait chaud ou pour le retour). Un chapeau et de la crème solaire sont essentiels. Lors d'une randonnée, vous pourriez rencontrer des villageois sympathiques (surtout des femmes âgées) qui pourraient vous demander de porter vos sacs à dos pour un franc ou deux ; si c'est le cas, donnez-leur un généreux pourboire (ce sont des villageois qui reçoivent un pourboire). Les chiens peuvent errer dans la région ; ils sont généralement inoffensifs, mais un répulsif peut être utile. L'aller-retour peut être effectué en 3 à 4 heures environ, pauses comprises. Entrée gratuite. Les meilleurs jours sont en semaine ; le week-end, la foule locale peut rendre l'endroit plus fréquenté.

Logistique: Il n'y a pas de transports en commun jusqu'au départ du sentier ; prenez donc un chauffeur ou un taxi jusqu'au Mont Mangengenge. La dernière route est très sablonneuse ; un 4×4 est préférable. Certains groupes touristiques incluent également la randonnée dans leurs excursions d'une journée à Kinshasa. La récompense est de taille : au sommet de la colline, les gens se réjouissent souvent ou rejoignent les familles locales pour un pique-nique improvisé avec des canettes de soda que vous auriez peut-être emportées.

Ces deux excursions – cascade et montagne – permettent aux visiteurs de découvrir le paysage congolais dans son ensemble (forêt tropicale, vallées fluviales, collines) sans s'aventurer dans les zones de conflit. Si le temps le permet, combiner une excursion nature et des visites de la ville constitue une visite enrichissante de Kinshasa.

Nourriture et boissons : que manger et où

La cuisine de Kinshasa est copieuse et épicée, ancrée dans les traditions congolaises. Les voyageurs devraient savourer les plats locaux dans des conditions d'hygiène strictes. Principaux plats à goûter :

  • Moambe (Poulet au Moambe) – Souvent appelé le plat national du Congo. Il s'agit de poulet (ou de poisson) mijoté dans une sauce rouge épaisse à base de beurre ou de pulpe de palme (appelé moambe ou dende), de cacahuètes et de légumes locaux. Sa saveur est riche, terreuse et légèrement noisetée. Il est généralement servi sur du riz blanc ou du chikwangue (pain de manioc).
  • Saka-Saka (Pondu) – Des feuilles de manioc cuites dans un ragoût de légumes verts avec de l'huile de palme et parfois du poisson ou de la viande. Le saka-saka est un plat courant au déjeuner et très nutritif (les feuilles de manioc apportent des protéines).
  • Chikwangue (Kwanga) Manioc compressé et fermenté, enveloppé dans des feuilles ; il ressemble à une bûche collante. C'est un accompagnement riche en amidon pour de nombreux ragoûts, similaire au fufu utilisé en Afrique de l'Ouest.
  • Paquet – Aliments (poisson, poulet, bœuf ou légumes verts à feuilles) enveloppés dans des feuilles de bananier ou similaires, puis cuits à la vapeur ou rôtis. La feuille apporte une saveur fumée.
  • C'est déroutant Poisson salé et séché, souvent du maquereau, préparé dans une sauce tomate épicée. Son goût est familier (fort goût de poisson), mais courant.
  • Agrafes : Riz, plantains (frits ou bouillis) et bouillie de maïs (pâte) accompagnent les plats. Attendez-vous à une cuisine riche en huile et parfumée d'épices comme le piment, l'ail et le poivre local.

Où manger

Restaurants de l'hôtel : De nombreux étrangers choisissent de manger à l'hôtel pour la propreté et la variété (ils proposent généralement aussi des menus internationaux). Les salles à manger ou terrasses des hôtels (Hilton, Pullman, Fleuve) proposent des classiques congolais, ainsi que des steaks, des salades ou des pizzas. Les prix sont élevés (15 à 25 $ par personne, boissons comprises), mais fiables.

  • Restaurants de milieu de gamme : À Gombe, certains restaurants proposent un mélange de cuisine locale et internationale. Chez Gaby est une brasserie française populaire où vous pourrez déguster un bon steak-frites ou du poisson grillé, accompagné d'accompagnements congolais. (L'établissement est propre et haut de gamme, mais souvent complet ; il est conseillé de réserver.) Le Caprice All-Day Dining du Kin Plaza propose un buffet international incluant des plats congolais certains soirs. O Jardins de Ville est un endroit plus agréable pour déguster du poisson grillé et du fufu (bien que plus cher). La Résidence Fleuve (à l'intérieur de l'Hôtel Fleuve Congo) est un autre restaurant proposant une vue sur le fleuve depuis sa véranda et une cuisine congolaise correcte.
  • Saveurs locales : Pour une cuisine locale authentique, renseignez-vous sur Chez Maman Colonel (un petit restaurant réputé pour son moambe et son saka-saka copieux ; l'ambiance est simple : les clients mangent le chikwangue avec leurs mains). Chez Fatou est un autre restaurant de street food proposant des brochettes et des ragoûts locaux (renseignez-vous auprès des expatriés). Ce n'est pas luxueux – chaises en plastique et toilettes communes, par exemple – mais la nourriture est bon marché (5 à 10 $ le repas complet) et savoureuse. Vérifiez toujours que la viande est bien cuite et évitez les plats pas assez cuits ou les salades crues.
  • Aliments du marché : Si vous souhaitez essayer quelque chose d'audacieusement local, arrêtez-vous à un stand de vendeur pour beignet (boules de pâte frites) ou chapelure (pain sucré frit) pour le goûter. Les commerçants offrent souvent des échantillons de Maboke (poisson en feuille) si vous achetez des légumes. Les fruits frais sont omniprésents : mangues, ananas, jacquier, papayes. Épluchez-les vous-même ou demandez à un vendeur de le faire. L'avocat et la banane sont également des incontournables ; ne manquez pas un bon bol de maïhewu à la sauce cacahuète et poivre si on vous le propose.
  • Café et boissons : Le café congolais (du Kivu) est corsé. De nombreux cafés de Gombe servent des expressos et des cappuccinos. Pour une touche locale, essayez le « café bobba » (café chaud au lait et aux épices). L'eau Sapele (au goût de noix de cola amère, disponible en bouteille) est également très appréciée. Alcools : le vin de palme est vendu en sachets plastique sur des stands informels (fort et acide). La capitale compte également des brasseries ; la Primus lager et la Skol sont des bières locales. Le vin et les spiritueux importés sont chers. Lorsque vous buvez de la bière locale, vérifiez l'opercule des bouteilles. L'eau en bouteille est recommandée : Aquatip, Solibra ou de grandes carafes pour les hôtels. Évitez l'eau du robinet ou de puits.

Ayez toujours un mouchoir ou du gel hydroalcoolique à portée de main après les repas, car de nombreuses toilettes publiques manquent de savon. Donnez un pourboire d'environ 10 % aux serveurs si le service est bon. Pensez à vous hydrater : les jus de fruits ou l'eau de coco sont rafraîchissants par temps chaud ; les stands de limonade sont fréquents.

Vie nocturne et musique

Kinshasa est célèbre pour sa musique, et même si la foule est méfiante la nuit, il existe des moyens de profiter des rythmes congolais en toute sécurité.

  • Lieux de concerts : Le quartier de Matongé/Bandalungwa La nuit tombe. Des clubs comme le Black and White, le Rococo ou le Muzey Lounge (situés sur des bateaux le long du Fleuve) accueillent des groupes de ndombolo ou de rumba le week-end. Ces lieux peuvent être remplis de Sapeurs en train de se pavaner, de danseurs et d'une foule enthousiaste. L'entrée peut coûter entre 5 et 10 dollars et les boissons sont au prix d'un club africain haut de gamme (prévoyez entre 5 et 8 dollars la bière). On y est en sécurité, mais les pickpockets peuvent se produire dans les foules denses ; gardez donc votre téléphone et votre portefeuille à portée de main. Habillez-vous correctement (même décontracté) : ces endroits sont tendance.
  • Matongé Streets: Tard dans la nuit à Matongé, la musique résonne dans les rues. Les bars en plein air installent des enceintes ; des « mbongos » informels (pistes de danse en plein air) fleurissent et les habitants vibrent au rythme. L'ambiance est conviviale mais bruyante. Si vous vous promenez, faites-le avec un ami ou un chauffeur local. Les taxis sont nombreux, mais privilégiez les taxis agréés avec compteur. Négociez une légère réduction si vous venez du centre-ville.
  • Bars et salons : À Gombe, les hôtels proposent souvent des bars diffusant de la musique douce ou du jazz pour les étrangers. Le Seray et le Chacha (salons Med) proposent des cocktails avec vue sur la ville. Plus décontractés, ils sont plus chers. Ils ferment généralement à minuit. Si vous êtes intéressé, vous pouvez essayer des cocktails congolais (souvent du rhum mélangé à des jus de fruits). Évitez de trop mélanger ; ayez toujours de l'eau en bouteille pour rester hydraté.
  • Étiquette: Gardez toujours une main sur votre verre ; vous risquez de vous faire voler votre téléphone ou votre portefeuille si vous tournez la tête. Laisser un pourboire aux barmans (20 à 50 CDF, une petite note) est une marque de politesse. Le bruit peut être très fort ; des bouchons d'oreilles peuvent être utiles si vous prévoyez de sortir tard.

Dans l'ensemble, abordez la vie nocturne avec prudence. Prévoyez un moyen de transport fiable pour rentrer chez vous (un taxi ou un chauffeur connu vous attend). C'est en soirée que la jeunesse dynamique de Kinshasa s'épanouit ; assister à un concert de danse congolaise est un moment inoubliable.

Exemples d'itinéraires

Un programme bien planifié vous permettra de découvrir les points forts de Kinshasa en 1 à 3 jours. Voici un aperçu. Adaptez les horaires à votre rythme et pensez à réserver un chauffeur pour une flexibilité maximale.

24 heures (1 jour) : Arrivée en milieu de matinée et installation à votre hôtel à Gombe. Après le déjeuner, départ pour le Musée National (après-midi) pour profiter du calme des expositions culturelles. Ensuite, marchez jusqu'à l'Académie des Beaux-Arts (à proximité, environ 10 minutes à pied) pour admirer le parc de sculptures. Au coucher du soleil, dirigez-vous vers la tour Limete pour admirer le panorama sur la ville. Descendez et dînez dans un restaurant au bord de la rivière (goûtez du poisson frais) vers 19h. Si vous avez encore de l'énergie, assistez à un concert dans un club de Matongé (fin vers 23h). Nuit à Gombe.

48 heures (2 jours) :
Jour 1 : Suivez le plan 24h ci-dessus.
Jour 2 : Départ matinal : visite de Lola ya Bonobo (prise en charge prévue à 8 h). Matinée au sanctuaire, puis repas aux Petites Chutes de la Lukaya. Retour en début d'après-midi pour vous reposer. En fin d'après-midi, rendez-vous au Marché Central (Zando) pour faire du shopping et découvrir la vie locale. Fin de journée à la Cathédrale Notre-Dame pour des photos au crépuscule. Dîner Chez Gaby ou similaire, dégustation de moambe. Sortie nocturne facultative à Seray ou concert à Matonge.

72 heures (3 jours) :
Jour 1 et 2 : Comme ci-dessus.
Jour 3 : Offrez-vous une excursion d'une journée hors de la ville. Option A : Chutes de Zongo – prévoyez un chauffeur pour un départ avant l'aube, un pique-nique et un retour en fin de soirée (une longue journée). Ou option B : Parc de la vallée de la Nsele – une excursion d'une journée plus tranquille (safari + tyrolienne). Terminez par un dîner tranquille à votre hôtel ou dans un café du quartier, en vous remémorant votre voyage.

Chaque jour, prévoyez du temps pour vous reposer et vous adapter à la circulation. Remplacez chaque activité mentionnée par un musée ou un marché selon vos centres d'intérêt. Si vous préférez, optez pour une activité légère le dimanche (certains endroits sont fermés, d'autres marchés sont ouverts). Ce programme allie culture, faune, nature et saveurs locales.

Aide-mémoire linguistique : français + lingala

L'anglais n'est pas très répandu. Apprendre quelques phrases vous permettra de vous faire apprécier des locaux et de faciliter les interactions. Vous trouverez ci-dessous quelques expressions utiles en français (langue officielle) et en lingala (couramment parlé à Kinshasa). Prononciations entre parenthèses. Saluez toujours les commerçants.

  • Bonjour / Bonne matinée: Bonjour (bohn-zhoor) / Bonjour (pas encore)
  • Bonne soirée: Bonsoir (bohn-swahr)
  • Comment vas-tu?: Comment ça va? (koh-mohn sah vah) / Quand l'ai-je acheté ? (Ndehn-geh ni-nee)
  • Je vais bien merci): Bien, merci. (byan, plus-voir) / Bonjour mon cher. (mah-lah-moo, mah-tohn-dee)
  • S'il te plaît: S’il vous plaît (voir voo pleh)
  • Merci: Merci / Merci beaucoup (mah-tohn-dee meeng-gee)
  • Oui / Non: Oui (petit) / Non (Bien)
  • Excusez-moi / Désolé: Excusez-moi (mon ex-femme) / Pardon (par-dohn)
  • Parles-tu anglais?: Parlez-vous anglais? (par-lay voo ahn-glay) – probablement pas, mais demandez amicalement.
  • Combien?: C’est combien? (dites kohm-byen) / Et l'argent ? (Ndehn-geh nee-nee mbon-go)
  • Trop cher: C’est trop cher (dites troh shehr)
  • Où est… ?: Où est…? (et euh) / Où…? (wah-pipi)
  • Gauche / Droite / Droite: Gauche / Droite / Tout droit (gohsh / drwaht / too drwa) / Anglais : Environnement (e-see-kah), Mokonzi (gauche), Le roi de la nation (right) [Note: local road directions often said informally].
  • Eau: Eau (oh) ou beaucoup (Lingala pour eau)
  • Nourriture / Eau OK ?: Miam cette survie ? (mee-ahm ee poh-nah) ou demander Eau potable? (oh poh-tah-bleu)
  • Bon / Délicieux: Bien / Delicieux (Français) / Que de nombreuses bénédictions (Lingala, « très bien »)
  • Vérifiez, s'il vous plaît: L’addition, s’il vous plaît (lah-dee-sion, cellule voo pleh) / Est-ce que ce sont des refus ? (bhee-loh-koh oh-yoh ndeh mah-boy-ee) [ask in Lingala if the food was okay].
  • Je ne comprends pas: Je ne comprends pas (Zhuh Noah Kohm-Prohn Pah) / Je ne parle pas anglais (nah-loh-bee est en lingala)
  • Au revoir: Au revoir (oh reste-vwahr) / Réveille-toi juste (ils-deh mah-lah-moo)

Apprendre quelques chiffres en lingala peut également aider sur les marchés : un (1), deux (2), trois (3), quatre (4), cinq (5). Si vous négociez, commencez à environ la moitié du prix demandé ou dites « chez les médecins ? » (« Peux-tu baisser ? »). Surtout, souriez. Les Kinois apprécient tout effort pour parler leur langue, et un chaleureux « mbote » ou « merci » est toujours un plus.

Voyage responsable et respectueux

Être respectueux à Kinshasa signifie respecter les normes locales et la conscience environnementale :

  • Photographie: Évitez de photographier des policiers, des militaires, des bâtiments gouvernementaux ou toute autre personne sans autorisation. Photographier des scènes de rue est généralement autorisé, mais soyez prudent lorsque vous photographiez des personnes (surtout des enfants ou des personnes en mauvais état). Si quelqu'un s'y oppose, excusez-vous et supprimez la photo. La photographie au flash ou au drone est strictement interdite. Dans les aéroports et aux points de contrôle, les photos sont absolument interdites. À Lola ya Bonobo, vous pouvez utiliser votre téléphone portable, mais les appareils photo grand format nécessitent une autorisation (le matériel professionnel est interdit pour protéger les bonobos). Demandez toujours à l'entrée du site si la photographie est autorisée.
  • Points de contrôle : Si vous êtes arrêté par la police ou l'armée (fréquent sur les autoroutes ou à l'entrée des zones sécurisées), restez calme. Ne sortez pas de votre véhicule sans y être invité. Préparez votre passeport ou votre carte d'identité, car ils pourraient vous les demander. Ils pourraient faire le tour de votre véhicule pour l'inspecter. Une poignée de main polie n'est pas d'usage ; gardez les mains visibles et sur le volant. Si des frais sont exigés, sachez que les frais légitimes (comme les frais de visa ou de stationnement) sont accompagnés de reçus. Ne les corrompez pas. S'il insiste, notez le nom et le badge de l'agent et contactez votre ambassade.
  • Tenue et comportement : Kinshasa est plus conservatrice que les villes occidentales. Dans les églises (par exemple, la cathédrale Notre-Dame), il est conseillé de se couvrir les épaules et les genoux. Le port du foulard n'est pas obligatoire pour les femmes, mais la pudeur est appréciée. Évitez les démonstrations d'affection en public, au-delà de se tenir la main. Conseil : les Congolais saluent souvent avec un sourire dans les magasins et les taxis ; un signe de tête poli et une salutation en retour sont d'usage.
  • Respect de l'environnement : Les détritus sont un problème. Si vous visitez des parcs ou des espaces naturels (Bonobo, Zongo, Mangengenge), emportez tous vos déchets. Ne nourrissez pas les animaux sauvages et restez sur les sentiers balisés. En ville, emportez des mouchoirs ou un sac plastique pour vos déchets (les poubelles peuvent être rares). Il est illégal d'endommager une réserve naturelle ou de prélever des plantes ou des animaux.
  • Engagement communautaire : Kinshasa compte de nombreux orphelins et enfants des rues. Si vous vous sentez concerné, faites preuve de charité en faisant appel à des ONG réputées. Distribuer de l'argent ou des bonbons aux enfants des rues peut encourager la mendicité. Si vous souhaitez aider les communautés locales, pensez à faire un don ou à faire du bénévolat auprès d'une organisation reconnue (par exemple, en soutenant une école ou un dispensaire).
  • Éthique de la faune sauvage : Au sanctuaire des bonobos, respectez scrupuleusement les règles (ne pas toucher, ne pas courir, ne pas faire de bruit). Cet organisme à but non lucratif s'appuie sur le respect des consignes de conservation par ses visiteurs. De même, ne montez pas sur des animaux sauvages et n'achetez pas d'ivoire ou de produits animaux sur les marchés (c'est illégal et cela alimente le braconnage).

Voyagez avec respect et les Kinois vous respecteront en retour. Ils sont connus pour être chaleureux et curieux. De simples politesses (s'il vous plaît, merci) et une attitude amicale sont très utiles.

Questions fréquemment posées

  • Kinshasa est-elle une ville sûre en ce moment ?
    Kinshasa a ses défis mais quartiers centraux (Gombe, Ngaliema) sont relativement sûres pour les visiteurs. La criminalité est principalement opportuniste. D'ici 2025, les avis officiels recommandent une prudence accrue (les agences de surveillance classent actuellement la RDC au niveau 3). Le bon sens est de mise : voyagez de jour, mettez vos objets de valeur en lieu sûr et restez dans les zones reconnues. Évitez toute perturbation ou manifestation à la frontière.
  • Quel est le meilleur moment pour y aller ?
    La saison sèche (juin-septembre) est idéale pour la météo et l'organisation du voyage. Attendez-vous à de faibles précipitations et à des voyages plus confortables. La saison des pluies (octobre-mai) est marquée par de fortes pluies, mais moins de visiteurs. Si les averses ne vous dérangent pas, vous trouverez des paysages verdoyants. Le pic de précipitations se situe entre novembre et avril ; planifiez en conséquence. Les vols matinaux sont fréquents ; si vous prenez l'avion, arrivez le matin après un vol de nuit.
  • Ai-je besoin d'un visa / Qu'en est-il du e-visa ou du visa-volant ?
    Oui. Les citoyens des États-Unis, de l'UE et de la plupart des nationalités ont besoin d'un visa. Depuis 2025, la RDC propose un visa. e-Visa (demande en ligne, généralement pour 7 jours) ou un visa traditionnel auprès de l'ambassade. Les voyageurs peuvent également contacter le service d'immigration de la RDC par courriel pour obtenir un visa volant préapprouvé et obtenir un visa de 7 jours à l'arrivée. En pratique, il est conseillé de faire sa demande à l'avance. Prévoyez plusieurs semaines pour le traitement et obtenez une lettre d'invitation ou une réservation d'hôtel si nécessaire.
  • Vaccins et pilules contre le paludisme ?
    Vous devez être vacciné contre la fièvre jaune (certificat exigé à l'entrée). Autres vaccins recommandés : hépatite A, hépatite B, typhoïde et rappel de la polio. Le paludisme est endémique ; prenez un traitement prophylactique (Malarone, doxycycline, etc.) et utilisez un anti-moustique tous les soirs. Envisagez le vaccin contre le choléra si vous vous rendez dans des régions isolées et maintenez vos vaccinations de routine. Moustiquaires et répulsifs antipaludiques sont indispensables.
  • Comment se rendre de FIH (aéroport) à la ville en toute sécurité ?
    Prévoyez un transfert si possible. De nombreux hôtels proposent des transferts (payants). Vous pouvez également utiliser un taxi agréé ou Yango Ride. pas Acceptez l'offre d'« assistants » inconnus à l'intérieur qui prétendent accélérer votre passeport ; déclinez poliment. Empruntez la sortie de l'aéroport où des taxis équipés de compteurs attendent. Le prix pour Gombe devrait être d'environ 30 à 40 $ ; insistez pour que le compteur soit allumé ou convenez à l'avance. Garder 1 à 2 $ US pour les porteurs ou les bagagistes est une bonne chose. Si vous arrivez tard, pensez à un service officiel d'« accueil et d'assistance » (20 à 50 $) pour vous accélérer et vous ramener à votre voiture.
  • Les taxis/Yango sont-ils sûrs ?
    Oui, mais avec prudence. Yango est l'option la plus sûre sur application (elle est réglementée et les chauffeurs sont contrôlés). Pour les taxis de rue, assurez-vous qu'il s'agit d'un taxi officiel (avec un marquage sur la portière) et utilisez un compteur ou un prix fixe négocié. Le soir, préférez organiser votre course via votre hôtel ou Yango pour éviter les taxis illégaux. Asseyez-vous toujours à l'arrière ; ne partagez pas un taxi avec des inconnus. Si quelque chose vous semble anormal (par exemple, une sortie de route), demandez des explications à votre chauffeur et notez les informations du véhicule.
  • Puis-je faire une excursion d'une journée à Brazzaville ? Horaires des ferries ?
    Oui. Les ferries publics circulent fréquemment (environ toutes les 1 à 2 heures) de 8 h à 17 h environ, mais aucun le dimanche. Renseignez-vous auprès de votre hôtel ou auprès des services de voyage pour connaître les horaires les plus récents. Préparez vos visas pour les deux pays. Le trajet en ferry est court (30 minutes aller simple) et peu coûteux. Des vols locaux bon marché (15 minutes) permettent également de contourner les horaires du ferry, mais sont plus chers. N'oubliez pas que Brazzaville exige également des visas pour la plupart des étrangers.
  • Puis-je utiliser des dollars américains ? Des distributeurs automatiques ? Des cartes ?
    Les dollars américains sont très utiles. Les hôtels et les magasins facturent souvent leurs services en dollars. Assurez-vous que vos billets sont intacts. Les distributeurs automatiques sont peu fiable – Ils pourraient être hors service ou hors d'usage. Si vous utilisez des distributeurs automatiques, privilégiez les grandes banques (par exemple, Rawbank, Ecobank) à Gombe et retirez uniquement des CDF (de préférence des billets de 1 000 à 2 000 CDF). Les cartes de crédit ne sont acceptées que dans les grands hôtels et les restaurants haut de gamme (Visa/MasterCard acceptées chez Fleuve, Caprice, etc.). Ayez toujours de la monnaie locale (CDF) pour les petits achats et les taxis.
  • Adaptateur secteur/tension ?
    La tension est de 220 V et la fréquence de 50 Hz. Les prises sont souvent de type européen à deux broches (type C) ou, plus anciennement, à trois broches (type D). Munissez-vous d'un adaptateur universel compatible avec les prises C, D et E. Des pannes de courant peuvent survenir ; il est donc conseillé de recharger les appareils à l'avance et d'avoir une batterie.
  • Comment visiter Lola ya Bonobo ?
    Le sanctuaire est ouvert du mardi au dimanche, avec des visites guidées vers 10h, 11h30, 13h et 14h30. L'entrée coûte 10 $ pour les adultes. Allez-y le matin pour éviter la foule (fermeture à 16h). Réservez votre transport à l'avance : le sanctuaire facture 150 $ pour un aller-retour en minibus partagé depuis le centre de Kinshasa (jusqu'à 3 personnes). Vous pouvez également louer votre propre voiture avec chauffeur. Prévoyez des chaussures de marche et un en-cas pour après. Il est strictement interdit de toucher les bonobos ; les téléphones sont autorisés pour les photos, mais pas les appareils photo professionnels.
  • Les chutes de Zongo sont-elles réalisables en une journée ?
    Oui, mais la journée est très longue. Comptez environ 4 à 5 heures de route aller-retour sur des routes accidentées. Si vous quittez Kinshasa avant 6 h et revenez avant 22 h, c'est techniquement possible (location de 4×4 fortement recommandée). De nombreux voyageurs optent plutôt pour un voyage de deux jours avec hébergement à Mbanza-Ngungu. Si vous ne partez que pour une journée, prévoyez un pique-nique et prévoyez de partir à l'aube pour arriver à Zongo en milieu de matinée afin de profiter de quelques heures avant le retour. Le paysage vaut le détour, mais attention à la fatigue.
  • Dans quel quartier est-il préférable de séjourner ?
    Pour les débutants, Gombe Le meilleur : c'est là que la sécurité est la plus stricte et que les attractions se concentrent. Ngaliema est également agréable, surtout si vous préférez un quartier plus calme et verdoyant, mais il y a moins d'hôtels. Ne prévoyez pas de séjourner à Matonge/Bandalungwa ou Limete – ce sont des hébergements animés, mais pas des zones touristiques. Utilisez Gombe (ou Ngaliema, à proximité) comme point de chute.
  • Les gens parlent-ils anglais ? Quelle langue locale est la plus utile ?
    L'anglais n'est pas couramment parlé en dehors des hôtels. Il est important de connaître un peu le français ou le lingala. Le français vous mènera loin (le français est la langue administrative). Le lingala est la langue la plus parlée par les Kinois ; un « Mbote ! » (bonjour) ou un « Matondi ! » (merci) amical vous fera sourire. Le swahili est rare ici (on le trouve plutôt à l'est de la RDC), alors ne vous en faites pas.
  • Puis-je boire l'eau du robinet ? Comment éviter les maladies ?
    Non, l'eau du robinet est impropre à la consommation. Buvez toujours de l'eau en bouteille ou bouillie (même celle des hôtels confirme qu'elle est bien en bouteille ou bouillie). Évitez les glaçons, sauf s'ils proviennent d'eau purifiée. Mangez chaud et fraîchement cuit. Pelez les fruits ou assurez-vous qu'ils ont été lavés à l'eau potable. Ayez toujours du gel hydroalcoolique sur vous et utilisez-le avant de manger. En cas de diarrhée, utilisez immédiatement des sels de réhydratation orale et prenez des antidiarrhéiques si nécessaire.
  • Règles de photographie (gouvernement, cortèges, etc.)
    Comme indiqué ci-dessus : ne photographiez jamais ni ne filmez avec un drone les bâtiments officiels, les aéroports, les véhicules militaires ou les manifestations. Respectez la signalisation. Si vous voyez un convoi militaire ou un cortège présidentiel, arrêtez votre voiture pour les laisser passer et ne les photographiez pas. Vous pouvez photographier les paysages urbains, les marchés et la vie quotidienne, mais demandez toujours la permission si les personnes sont le sujet principal.
  • Les pannes de courant sont-elles courantes ?
    Oui, de brèves coupures (de quelques minutes à quelques heures) sont fréquentes, même à Gombe. Certains parlent de coupures tournantes en cas de forte demande. Les hôtels disposent généralement de générateurs, mais le système de secours peut mettre 2 à 3 minutes à se mettre en marche, ce qui provoque des coupures d'électricité et de climatisation. Pour votre sécurité, ne comptez pas sur les ascenseurs ou les robinets électriques (certains hôtels coupent également les pompes à eau en cas de coupure).
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Guide de voyage de la République démocratique du Congo - Travel S Helper

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