Cameroun

Guide de voyage Cameroun - Aide aux voyageurs
Le Cameroun, malgré sa taille compacte, est un monde à part : le majestueux mont Cameroun, les denses forêts tropicales du sud, les savanes du nord et la côte atlantique se côtoient en son sein. Cette « Afrique en miniature » d'une grande diversité promet des marchés urbains animés (Douala, Yaoundé), des villages montagnards paisibles (Bamenda, Bafoussam) et des merveilles écologiques isolées (les réserves de Korup et de Dja). Le guide ci-dessus couvre tout ce dont un voyageur a besoin pour 2025 : conseils pratiques sur les visas, la santé et les transports, aperçus culturels, spécialités culinaires incontournables (ndolé, poulet DG) et festivals à ne pas manquer (fête de l'eau Ngondo, cérémonies Bamoun). Que vous partiez en trek sur les sommets volcaniques, à la rencontre des gorilles, vous détendiez sur les plages de sable fin de Kribi ou savouriez les ragoûts épicés du Cameroun, nos informations détaillées vous garantissent un voyage sûr et enrichissant au cœur de ce joyau caché.

Les contours du Cameroun défient toute classification singulière. À cheval entre l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique centrale, cette république est limitrophe du Nigéria à l'ouest et au nord, du Tchad au nord-est, de la République centrafricaine à l'est et, plus au sud, de la Guinée équatoriale, du Gabon et de la République du Congo. Son littoral, niché dans le golfe du Biafra, s'ouvre sur le golfe de Guinée et, à terme, sur le grand Atlantique. Cette position géographique a fait du Cameroun un carrefour de peuples, de langues et d'écosystèmes, lui valant le surnom d'« Afrique en miniature ».

Près de trente et un millions d'habitants peuplent les paysages variés du Cameroun. Ils parlent quelque 250 langues autochtones en plus des langues officielles – le français sous l'ancien mandat français et l'anglais sous l'ancien Cameroun britannique ; beaucoup maîtrisent les deux. Parmi les premiers habitants figuraient les Sao, dont les terrassements bordaient autrefois le lac Tchad, et les Baka, habiles chasseurs-cueilleurs de la forêt tropicale du sud-est. Au XIXe siècle, les guerriers peuls ont fondé l'émirat d'Adamawa au nord, tandis qu'une multitude de chefferies et de fondoms se développaient parmi les peuples des prairies de l'ouest.

Au XVe siècle, les marins portugais baptisèrent l'embouchure du fleuve qu'ils découvrirent Rio dos Camarões – « Rivière aux Crevettes ». Ce nom, déformé par les langues successives, devint le Cameroun. La colonisation officielle débuta en 1884 avec la création du Kamerun par l'Allemagne. Après la Première Guerre mondiale, des mandats attribuèrent les quatre cinquièmes du territoire à la France et un cinquième au Royaume-Uni. La France administra sa part jusqu'au 1er janvier 1960, date de l'émergence de la République du Cameroun sous la direction d'Ahmadou Ahidjo. Le Cameroun méridional britannique rejoignit cette république le 1er octobre 1961, créant ainsi la République fédérale du Cameroun. Un référendum de 1972 dissout la fédération au profit de la République unie du Cameroun, et en 1984, un décret présidentiel de Paul Biya rétablit le nom de République du Cameroun. La démission d'Ahidjo en 1982 précipita l'ascension de Biya ; il est toujours en fonction, ayant gouverné comme Premier ministre depuis 1975 et comme président par la suite.

Le Cameroun est une république présidentielle unitaire. La Constitution de 1996 (et ses amendements ultérieurs) divise le pays en dix régions semi-autonomes, chacune dirigée par un Conseil régional élu et supervisée par un gouverneur nommé par le président. Les gouverneurs disposent de pouvoirs étendus : gestion de la fonction publique, maintien de l'ordre public, et même commande de propagande ou réquisition des forces de sécurité. Au-dessous des régions se trouvent cinquante-huit départements, administrés par des préfets, puis des arrondissements sous la direction de sous-préfets, et enfin des districts dirigés par des chefs de district.

Des tensions ont éclaté entre les régions francophones et anglophones. Les responsables politiques anglophones ont réclamé une plus grande décentralisation, voire une sécession pure et simple. La création du Conseil national du Cameroun méridional et, plus récemment, l'insurrection de 2017 visant à établir l'« Ambazonie » ont donné lieu à de violents affrontements dans les deux provinces anglophones.

D'une superficie d'environ 475 442 km², le Cameroun s'étend entre les latitudes 1° et 13° N et les longitudes 8° et 17° E. Sa diversité géologique se divise naturellement en cinq grandes zones :

S'étendant sur 15 à 150 km à l'intérieur des terres, cette bande culmine en moyenne à 90 m au-dessus du niveau de la mer. Chaleur et humidité y règnent, ponctuées d'une brève saison sèche. Une dense forêt sempervirente persiste dans les forêts côtières du Cross-Sanaga-Bioko, parmi les zones les plus pluvieuses du monde.

  • Plateau du Sud-Cameroun
    S'élevant à environ 650 m, ce plateau abrite une forêt tropicale équatoriale atlantique tempérée par une saison sèche plus prononcée.
  • chaîne du Cameroun
    Une chaîne irrégulière de pics, de plateaux et de collines s'étend du mont Cameroun sur la côte – culminant à 4 095 m d'altitude – jusqu'au lac Tchad. Les sols volcaniques y sont extrêmement fertiles ; des lacs de cratère comme celui de Nyos, dont l'éruption de dioxyde de carbone en 1986 a fait entre 1 700 et 2 000 victimes, témoignent de la volatilité géologique de la région. Le Fonds mondial pour la nature (WWF) classe ces hautes terres dans l'écorégion des forêts des hautes terres camerounaises.
  • Plateau d'Adamawa et plateau sud
    Le plateau sud s'élève vers le nord jusqu'au plateau de l'Adamawa, à environ 1 100 m d'altitude. Les températures varient de 22 °C à 25 °C, avec des pluies d'avril à octobre culminant en milieu d'année. La savane et les broussailles définissent son paysage.
  • plaines du nord
    Du bord de l'Adamawa jusqu'au lac Tchad, les altitudes chutent à 300–350 m. Les faibles précipitations et la chaleur élevée donnent naissance à une savane semi-aride.

Quatre principaux réseaux hydrographiques traversent le Cameroun. Les fleuves Ntem, Nyong, Sanaga et Wouri se jettent vers le sud-ouest dans le golfe de Guinée. Le Dja et le Kadéï alimentent le bassin du Congo. Au nord, la Bénoué se jette dans le Niger, tandis que le Logone se jette dans le lac Tchad.

Près de la moitié du territoire camerounais était boisée en 2020, soit quelque 20,34 millions d'hectares, contre 22,5 millions en 1990. Quinze pour cent de cette superficie se trouvait dans des aires protégées, bien que toutes les forêts soient restées propriété de l'État. Le pays abrite la deuxième plus grande concentration de biodiversité d'Afrique, abritant une myriade de flore et de faune dans ses écozones.

Douala, perchée sur le fleuve Wouri, constitue le cœur économique et le principal port maritime. Yaoundé, à l'intérieur des terres à l'est, est la capitale politique. Garoua constitue le point d'ancrage au nord, tandis que Limbé offre un port naturel sur la côte sud-ouest. Le port en eau profonde de Kribi, opérationnel depuis 2014, complète les installations de Douala.

Trois autoroutes transafricaines traversent le Cameroun : les axes Lagos-Mombasa, Tripoli-Le Cap et Dakar-N’Djamena. Pourtant, seulement 6,6 % des routes sont goudronnées. Les postes de contrôle se sont transformés en points de revenus pour la police et la gendarmerie, tandis que le banditisme sévit dans les couloirs frontaliers, s’aggravant depuis 2005 dans le contexte de l’instabilité en République centrafricaine. Les bus interurbains privés dominent le transport terrestre, complétés par les services ferroviaires Camrail reliant Kumba, Bélabo et Ngaoundéré. Les aéroports internationaux de Douala et Yaoundé gèrent la majeure partie du trafic aérien ; l’aéroport de Maroua était en construction en 2021. La Bénoué, navigable saisonnièrement, offre un accès fluvial au Nigéria.

Français Le PIB par habitant du Cameroun (parité de pouvoir d'achat) s'élevait à 3 700 dollars américains en 2017. La croissance annuelle moyenne est proche de 4 %. Entre 2004 et 2008, la dette publique est passée de plus de 60 % du PIB à 10 %, tandis que les réserves officielles ont quadruplé pour atteindre plus de 3 milliards de dollars américains. Les principales exportations sont destinées aux Pays-Bas, à la France, à la Chine, à la Belgique, à l'Italie, à l'Algérie et à la Malaisie. Membre de la Banque des États de l'Afrique centrale, de l'UDEAC et de l'OHADA, le Cameroun utilise le franc CFA. Le chômage était estimé à 3,38 % en 2019, mais 23,8 % des habitants vivaient en dessous du seuil de pauvreté de 1,90 dollar américain par jour en 2014. Depuis la fin des années 1980, les programmes de la Banque mondiale et du FMI ont orienté la privatisation et la croissance, parallèlement aux efforts de l'État pour favoriser le tourisme.

La liberté de la presse s'est progressivement améliorée depuis le début des années 2000, mais les journaux s'autocensurent souvent et les radiodiffuseurs restent largement publics. Les lignes fixes et les télégraphes sont sous contrôle gouvernemental, tandis que la téléphonie mobile et les services Internet, en forte expansion depuis les années 2000, sont pour la plupart déréglementés. Le Cameroun se classe au 123e rang de l'Indice mondial de l'innovation 2024.

En 2021, le Cameroun comptait 27 198 628 habitants. L'espérance de vie s'établissait à 62,3 ans : 60,6 ans pour les hommes et 64,0 ans pour les femmes. Le ratio hommes-femmes est légèrement en faveur des femmes, avec 50,5 %. La population est jeune : plus de 60 % ont moins de 25 ans, tandis que seulement 3,11 % ont plus de 65 ans. Les modes de peuplement se répartissent presque également entre zones urbaines et zones rurales, les densités culminant à Douala, Yaoundé, Garoua, dans les hautes terres de l'ouest et les plaines du nord-est. De vastes étendues comme le plateau de l'Adamaoua et le plateau du Sud-Cameroun restent peu peuplées.

Environ 70 % des Camerounais parlent français et 30 % anglais. L'allemand, langue des premiers colons, a reculé. Dans les régions anglophones, c'est le pidgin anglais camerounais qui prédomine, tandis que les jeunes urbains adoptent de plus en plus le camfranglais – un mélange de français, d'anglais et de pidgin depuis les années 1970. Le christianisme représente environ les deux tiers des fidèles ; l'islam en compte environ un quart ; les croyances traditionnelles persistent. Les chrétiens se concentrent dans les provinces du sud et de l'ouest ; les musulmans prédominent dans le nord, bien que les deux coexistent dans les grandes villes.

La musique et la danse sont indissociables de la vie quotidienne. Les mouvements cérémoniels vont de la dévotion religieuse aux réjouissances collectives, séparant souvent les participants par âge ou par sexe. L'accompagnement peut être aussi élémentaire que des applaudissements et des coups de pied, mais les instruments régionaux comprennent les cloches, les claquettes, les tambours – dont le tambour parlant –, les flûtes, les cors, les crécelles, les grattoirs, les cithares à cordes et les xylophones. L'oralité régit la transmission ; le refrain d'un soliste trouve un écho dans un chœur.

Les genres populaires modernes reflètent des origines régionales : l'ambasse bey sur la côte, l'assiko chez les Bassa, le mangambeu des Bangangté et le tsamassi des Bamiléké. Le makossa, né à Douala de courants folk, highlife, soul et congolais, a connu une renommée mondiale dans les années 1970-1980 grâce à des figures comme Manu Dibango et Petit-Pays. Le bikutsi, autrefois musique de guerre ewondo, a évolué vers le dancehall, porté à l'international par Anne-Marie Nzié et Les Têtes Brûlées.

Les plats de base sont composés de taros, de maïs, de manioc, de millet, de plantains, de pommes de terre, de riz ou d'ignames, écrasés en une pâte semblable au foufou et accompagnés de sauces à base de légumes verts, d'arachides ou d'huile de palme. Viandes et poissons enrichissent la table lors des occasions festives, le poulet étant réservé aux célébrations. Le piquant se dégage des sauces au poivron rouge ou de l'assaisonnement maggi. Les couverts cohabitent avec la coutume de manger de la main droite. Les repas du matin réutilisent le pain et les fruits, accompagnés de café ou de thé, ou encore de snacks de rue comme les puff-puff, les bananes d'Accra et les gâteaux aux haricots.

Les tenues vestimentaires varient selon le climat, les croyances et les échanges culturels. Les femmes portent des pagnes – des pagnes aux motifs colorés – tandis que les hommes portent des ganduras ou des sacs à main kwa. Les coiffures vont de la chéchia des musulmans du Nord aux tissus et motifs spécifiques à la région. Les pagnes et les pagnes sont omniprésents, leur coupe et leurs ornements reflétant des influences peules, igbos ou yorubas. Imane Ayissi, la créatrice camerounaise la plus reconnue internationalement, s'appuie sur l'artisanat local et la haute couture pour atteindre une renommée internationale.

Par sa complexité politique, sa diversité écologique et sa fécondité culturelle, le Cameroun incarne la multiplicité. Son histoire d'empires, de colonisation et de fédération a légué une nation résiliente, capable de gérer les tensions et la diversité. L'avenir de la république dépendra de sa capacité à harmoniser ces multiples voix tout en préservant les terres et les traditions qui en font une véritable Afrique en miniature.

Franc CFA de l'Afrique centrale (XAF)

Devise

1er janvier 1960 (Indépendance de la France)

Fondé

+237

Code d'appel

30,966,105

Population

475 442 km² (183 569 milles carrés)

Zone

Français et anglais

Langue officielle

point le plus bas : 0 m (océan Atlantique), point le plus haut : 4 100 m (mont Cameroun)

Élévation

Heure de la mer (UTC+1)

Fuseau horaire

Pourquoi visiter le Cameroun ?

Le Cameroun, situé au carrefour de l'Afrique de l'Ouest et de l'Afrique centrale, mérite bien son surnom d'« Afrique en miniature ». Dans ce pays compact, le voyageur découvre des côtes et des forêts tropicales, des montagnes et des savanes, le tout mêlé à une riche mosaïque culturelle. La silhouette imposante du mont Cameroun (4 100 m) domine des terres agricoles volcaniques, tandis qu'au sud, d'épaisses forêts tropicales abritent gorilles, chimpanzés et éléphants de forêt. De luxuriants deltas fluviaux côtoient de longues plages de sable fin le long de l'Atlantique. Partout au Cameroun, plus de 250 langues locales et des traditions vivantes coexistent : on peut visiter un marché colonial à Douala un jour et un village de café des hauts plateaux à Bamenda le lendemain. Cette diversité – de paysages, de faune et de populations – fait la singularité du Cameroun. Les visiteurs sont attirés par des aventures uniques : l'ascension d'un volcan actif au lever du soleil, la découverte de sentiers animaliers isolés dans le parc national de Korup, la participation à une fête de l'eau au bord du fleuve à Douala ou l'observation des pêcheurs en pirogue dans la lagune de Kribi. Moins fréquenté que de nombreuses destinations africaines, le Cameroun offre une véritable immersion culturelle, une hospitalité chaleureuse et de nouvelles découvertes à chaque tournant.

Informations essentielles et faits saillants

  • Emplacement: Afrique centrale, bordée par le Nigéria (à l'ouest), le Tchad (au nord-est), la RCA (à l'est), la Guinée équatoriale, le Gabon, le Congo (au sud) et le golfe de Guinée (au sud-ouest). Latitude principalement de 2° à 12°N, longitude de 8° à 16°E.
  • Capitales et villes : Yaoundé (capitale), Douala (plus grande ville et port sur le fleuve Wouri), Garoua (ville du nord), ainsi que Limbé, ville côtière et ville touristique de Kribi, et les centres des hauts plateaux de Bamenda, Bafoussam, Buea.
  • Population et langues : Environ 31 millions d'habitants. Les langues officielles sont le français et l'anglais (le Cameroun est bilingue). Dans les faits, beaucoup utilisent le pidgin camerounais sur les marchés et dans les villes, et des dizaines de langues autochtones (peul, ewondo, bassa, etc.) sont parlées par différents groupes ethniques. Apprendre quelques mots de français ou des expressions locales de base (« bonjour », « assi » pour saluer en pidgin) est très utile avec les locaux.
  • Devise: Franc CFA d'Afrique centrale (code ISO XAF). Un euro vaut environ 655 XAF (taux de change fixe), un dollar américain environ 600 à 650 XAF. Le CFA est indexé sur l'euro. Billets en circulation : de 500 à 10 000 XAF. Les pièces sont rares. On trouve des distributeurs automatiques de billets (distribuant de 2 000 à 50 000 XAF) dans les grandes villes, mais les zones rurales n'acceptent que les espèces. Changez votre argent dans les banques ou les bureaux de change officiels (évitez les bureaux des hôtels et des aéroports qui proposent des taux défavorables). Les cartes de crédit sont acceptées dans les grands hôtels et les boutiques haut de gamme de Douala et de Yaoundé, mais il est généralement conseillé d'avoir beaucoup d'argent liquide sur soi, surtout dans les petites villes. Conseil financier : Ne prévoyez pas d'acheter tout par carte – il est judicieux d'avoir sur soi des billets de petite valeur (1 000 à 5 000 XAF) pour les taxis, les pourboires et les marchés.
  • Fuseau horaire: Heure d'Afrique de l'Ouest (UTC+1) toute l'année (pas de changement d'heure). Le Cameroun a une heure d'avance sur Londres (en hiver) et deux heures (en été).
  • Climat: Climat équatorial et tropical. Le sud et la côte sont humides et chauds, avec de longues saisons des pluies ; les hauts plateaux (Bamenda, Buea) sont plus frais. Le nord (Adamaoua, Extrême-Nord) est semi-aride, avec des périodes chaudes et sèches. En résumé, voici ce à quoi vous pouvez vous attendre :
  • Saison des pluies : Mars-octobre (les pluies les plus fortes ont lieu en mai-juin et septembre-octobre). Dans le sud, on observe des averses quotidiennes ; les routes peuvent être boueuses ou impraticables.
  • Saison sèche : Novembre-février : temps plus ensoleillé, nuits plus fraîches, déplacements plus faciles. C’est généralement la période idéale pour voyager.
  • La saisonnalité joue un rôle important selon les régions : le sud-ouest (Limbé) connaît de fortes pluies d’avril à octobre. Le plateau central (Yaoundé) présente deux pics de précipitations (mai/juin et septembre/octobre), suivis d’un temps plus frais de décembre à février. L’extrême nord connaît une courte saison des pluies (juin à septembre) et une longue saison sèche (novembre à mai), avec une chaleur accablante autour du mois de mars.
  • Conditions d'admission : La plupart des visiteurs doivent obtenir un visa avant leur arrivée (seuls les citoyens de quelques pays voisins sont exemptés de visa). Le Cameroun propose désormais un système de visa électronique (visas de transit touristique/affaires) ; il est conseillé de faire la demande via le portail officiel ou auprès de l’ambassade au moins 2 à 3 mois à l’avance. À leur arrivée, les visiteurs doivent présenter un passeport valide pendant au moins 6 mois avec des pages vierges, un visa imprimé ou une approbation de visa électronique, ainsi qu’un certificat de vaccination contre la fièvre jaune. (Note aux voyageurs : les frontières avec le Nigéria et le Tchad requièrent des autorisations spéciales.) Les ressortissants américains et européens doivent obtenir leur visa à l’avance ; il n’existe pas de visa à l’arrivée, sauf dans certains cas diplomatiques. Il est recommandé d’avoir toujours sur soi des copies de ses documents en cas de contrôle d’immigration.
  • Exigences sanitaires : La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire pour entrer sur le territoire (le CDC recommande qu'elle soit administrée à tous les voyageurs âgés de 9 mois et plus). Les autres vaccins recommandés sont ceux contre l'hépatite A et B, la typhoïde et un rappel contre la poliomyélite si votre dernière dose remonte à longtemps. Le paludisme est endémique partout en dessous de 1 800 m d'altitude ; il est donc conseillé de prendre un traitement prophylactique (par exemple, atovaquone-proguanil ou doxycycline) avant, pendant et après votre voyage. Utilisez un répulsif anti-moustiques et des moustiquaires la nuit. Ne buvez que de l'eau en bouteille ou bouillie (évitez les glaçons et les salades crues). Des intoxications alimentaires sont possibles ; évitez de manger dans les échoppes fréquentées ou les restaurants réputés. Consultez un centre de vaccination international 4 à 6 semaines avant votre départ pour obtenir des conseils personnalisés.
  • Tension et prises : 220–230 V CA, 50 Hz. Prises de type européen (broches rondes, type C et E). Munissez-vous d'un adaptateur universel.

Conseil de voyage : Faites des photocopies ou des numérisations de votre passeport, de votre visa et de vos documents médicaux. Conservez-les séparément des originaux et envoyez-vous une copie par courriel. Cette précaution supplémentaire est essentielle dans les régions isolées où les passeports peuvent être perdus ou volés.

Le Cameroun est-il sûr pour les touristes ?

La sécurité au Cameroun varie considérablement selon les régions. Zones de conflit : Le Nord, l'Extrême-Nord et les deux régions anglophones (Nord-Ouest et Sud-Ouest) ont connu des troubles : activités de Boko Haram près des frontières nigériane et tchadienne, et violences séparatistes dans les zones anglophones. Les avertissements gouvernementaux sont fréquents. « Ne voyagez pas » Dans ces régions, il est plus prudent d'éviter les zones frontalières les plus septentrionales et les provinces du nord-ouest et du sud-ouest jusqu'à ce que la situation se stabilise. Privilégiez les zones Centre et Sud (Yaoundé, Douala, la côte, la région Ouest et certaines parties de l'Adamaoua/Centre), qui sont relativement stables. Consultez toujours les dernières recommandations aux voyageurs de votre pays d'origine avant de planifier un voyage.

Dans les villes et les zones touristiques, la criminalité est généralement discrète, mais elle existe. Les petits délits (vols à la tire, vols de sacs, vols de portefeuilles) peuvent se produire, notamment sur les marchés, dans les gares routières et dans les lieux de vie nocturne animés. Prenez les précautions habituelles : mettez vos objets de valeur en sécurité, n’emportez que le strict minimum d’argent liquide et méfiez-vous des inconnus trop amicaux. Évitez d’exhiber vos bijoux ou appareils électroniques. Les fraudes aux distributeurs automatiques de billets de rue et les changeurs de monnaie non officiels peuvent tenter d’escroquer les touristes ; utilisez les distributeurs automatiques rattachés aux banques et vérifiez attentivement les billets.

Voici quelques autres arnaques et dangers courants : les chauffeurs de taxi pratiquent souvent des tarifs exorbitants pour les étrangers ; convenez toujours d’un prix avant la course (encore mieux, utilisez les taxis avec compteur ou les applications de covoiturage lorsqu’elles sont disponibles). Méfiez-vous des faux policiers qui pourraient vous demander un pot-de-vin pour contrôler vos papiers ; ayez toujours vos papiers d’immatriculation sur vous et interrogez-vous sur tout arrêt imprévu. Dans les marchés animés, quelqu’un pourrait vous renverser quelque chose dessus pour vous distraire pendant qu’un complice vous fait les poches ; restez vigilant. Les femmes doivent également être prudentes, surtout la nuit, car le harcèlement sexuel est possible et les locaux désapprouvent que des femmes marchent seules après la tombée de la nuit.

Les questions de santé et de voyage sont tout aussi importantes : les hôpitaux camerounais sont très rudimentaires en dehors des grandes villes. Les pharmacies proposent un choix limité de produits et les blessures graves nécessitent une évacuation sanitaire. Nous vous conseillons vivement de souscrire une assurance voyage complète incluant une couverture d’évacuation médicale. Le CDC recommande une prophylaxie antipaludique et la mise à jour de vos vaccins de routine (ROR, polio, tétanos). Emportez une trousse de premiers secours bien garnie, un répulsif anti-moustiques (DEET) et vos médicaments sur ordonnance dans leur emballage d’origine.

Conseil de sécurité : Voyagez uniquement de jour sur les routes principales et évitez l'auto-stop et les nuitées dans des endroits isolés. Si vous prenez des vols intérieurs ou des taxis partagés entre les villes, réservez auprès de compagnies réputées (par exemple Camair-Co pour les vols). Des voyagistes de confiance peuvent organiser des safaris animaliers et des randonnées en jungle en toute sécurité. Enfin, n'oubliez pas : les salutations polies (voir les conseils de politesse ci-dessous) facilitent grandement les échanges avec la population locale.

Meilleure période pour visiter le Cameroun

Météo selon les saisons : De manière générale, la saison sèche (novembre-février) offre le climat le plus agréable dans tout le pays : le ciel est plus dégagé, l’humidité plus faible et les parcs plus accessibles. Cette période est idéale pour l’ascension du mont Cameroun, les safaris animaliers dans les parcs (moins de moustiques) et les séjours balnéaires. La courte saison des pluies, en mars-avril, offre des paysages luxuriants, mais des averses commencent à tomber l’après-midi dans le sud. La longue saison des pluies (juin-septembre) peut rendre certaines routes impraticables et les vols aléatoires ; les déplacements deviennent plus difficiles, sauf dans les régions montagneuses qui reçoivent encore des précipitations importantes.

Notes régionales :
Le long de la côte et au sud (Limbé, Kribi, Campo), les pluies sont abondantes de mai à octobre, avec une brève accalmie fin juillet. Privilégiez les mois secs (décembre à février) pour vos séjours à la plage.
Sur le plateau central (Yaoundé, Bafoussam), des orages peuvent éclater en début d'après-midi durant la saison des pluies, mais les matinées sont généralement sèches. Décembre et janvier sont agréables (journées chaudes, nuits fraîches).
Au nord (Garoua, Maroua), la saison des pluies est plus courte (juin-septembre) ; le reste de l’année est chaud et sec. Attention : l’Extrême-Nord est devenu instable, les parcs du nord (Waza, Benoue) sont donc actuellement interdits d’accès.

Festivals et événements : Planifier votre visite en fonction des festivités locales peut s'avérer enrichissant. Décembre est une période festive : le festival Ngondo sur le fleuve Wouri (Douala) est une célébration traditionnelle des Sawa (tribus côtières) en l'honneur des esprits de l'eau, avec des courses de pirogues et des rituels. La période de Noël et du Nouvel An est marquée par de nombreux spectacles culturels et les longues vacances de Ngariba, durant lesquelles les habitants retournent dans leurs villages. En janvier, ne manquez pas la Course de l'Espoir du Mont Cameroun (une course à pied jusqu'au sommet) autour de la ville de Buea – une expérience palpitante si vous vous trouvez dans le sud-ouest. Le mois d'août est souvent l'occasion du festival Nguon de Foumban (cérémonies royales Bamum) et d'autres fêtes régionales. Les mois pluvieux proposent moins d'événements publics, mais vous trouverez des marchés et des fêtes chrétiennes tout au long de l'année.

Conseil de voyage : Pour observer les gorilles, privilégiez la saison sèche (décembre à mars), lorsque les sentiers de la jungle sont moins boueux et les cours d'eau moins élevés. Pour l'observation des oiseaux, le début de la saison des pluies (avril-mai) attire les espèces migratrices dans les zones humides.

Se rendre au Cameroun

Aéroports: La plupart des voyageurs arrivent par avion. Les deux principaux aéroports internationaux sont l'aéroport international de Douala (DLA) et l'aéroport international de Yaoundé Nsimalen (NSI). Douala est le plus fréquenté ; il dessert des vols en provenance d'Europe, d'Asie et d'autres capitales africaines. L'aéroport de Yaoundé (à 45 minutes au sud de la ville) accueille également des vols internationaux et est plus proche des hauts plateaux. Des vols plus récents relient le Cameroun à Istanbul, Addis-Abeba, Paris, Dubaï et à des plateformes régionales comme Nairobi.

De plus, des aéroports régionaux desservent des vols intérieurs : Garoua (Nord), Maroua (Extrême-Nord), Bertoua (Est) et Bamenda (Nord-Ouest) disposent de petits aéroports proposant des vols intérieurs. Si vous prévoyez d’entrer par voie terrestre, les principaux points de passage frontaliers sont Ekok (Nigeria – Région Sud-Ouest), Kenzou (République centrafricaine – Adamawa) et Kyé-Ossi (Guinée équatoriale – Sud). Attention : les trajets routiers peuvent être longs et les contrôles de police fréquents ; munissez-vous de votre passeport et de votre carnet de vaccination. Aux aéroports et aux postes frontières terrestres officiels, présentez votre autorisation de visa et votre certificat de vaccination contre la fièvre jaune.

Procédure de visa : Faites votre demande au plus tôt. Le portail en ligne des e-Visas pour le Cameroun (Cameroon-evisa.org) permet de déposer une demande d'entrée (tourisme, affaires, transit). Remplissez le formulaire, téléchargez une photo et une copie scannée de votre passeport, puis payez les frais (généralement entre 100 et 200 dollars, selon la nationalité et la durée du séjour). Après soumission, vous recevrez un courriel confirmant l'approbation de votre e-Visa ; imprimez-le et présentez-le au contrôle frontalier. Vous pouvez également faire votre demande auprès de l'ambassade du Cameroun de votre pays. Prévoyez un délai de traitement de quelques semaines et vérifiez si des pièces justificatives sont requises (une lettre d'invitation peut être demandée pour certaines nationalités).

Si vous traversez une frontière terrestre, certaines (comme celle du Nigéria) comportent un poste d'immigration où vous devrez présenter vos documents. À noter : les ressortissants du Nigéria, du Tchad, de la République centrafricaine et de la République du Congo n'ont pas besoin de visa (accord CEMAC), contrairement à ceux des autres pays. Il n'existe pas de visa à l'arrivée pour les touristes occidentaux (à l'exception des diplomates) ; prévoyez donc votre voyage à l'avance. Consultez également les exigences actuelles liées à la COVID-19 (en 2025, aucun test n'était requis, mais la réglementation est susceptible d'évoluer).

Note sur l'immigration : À votre arrivée, les services d'immigration récupéreront votre passeport et imprimeront un formulaire d'entrée. Conservez-le précieusement ; vous devrez le restituer à votre sortie du territoire. Le dépassement de la durée de séjour autorisée par le visa est passible d'une amende, soyez donc vigilant quant à vos dates de séjour. Par ailleurs, les autorités camerounaises peuvent vous demander une preuve de vaccination contre la fièvre jaune ; tout certificat valide fera l'affaire.

Se déplacer au Cameroun

Vols intérieurs : La taille du pays et l'état des routes rendent l'avion attractif pour les liaisons entre les régions éloignées. La compagnie nationale Camair-Co (basée à Douala) et quelques compagnies aériennes plus petites (lorsqu'elles opèrent) desservent les principales villes. Par exemple, on peut voler de Douala à Garoua (au nord) en 1 h 30 ou de Douala à Ebolowa (au sud) rapidement. Les billets sont abordables en réservant à l'avance, mais leur prix peut grimper en flèche à la dernière minute. La franchise bagages est souvent limitée à 20-25 kg, il est donc important de bien peser ses bagages. Prendre l'avion permet d'économiser des jours de voyage sur des routes difficiles : par exemple, le trajet Douala-Garoua par la route dure plus de 16 heures, contre seulement 2 h 30 en avion.

Transport routier : Les bus et les taxis collectifs constituent l'essentiel du transport terrestre. Des compagnies de bus nationales et privées assurent des liaisons entre les grandes villes. Les bus « express » (climatisés) desservent les liaisons Douala-Yaoundé, Douala-Bafoussam, Yaoundé-Bamenda, etc. Les trajets sont peu coûteux (environ 10 à 20 dollars) mais peuvent durer de 8 à 12 heures avec les arrêts. En dehors des grands axes routiers, les déplacements sont plus lents. En ville, le terme « taxi » peut désigner des minibus ou des voitures particulières de 4 places. ”car rapides”Ne partez que lorsque le bus est plein – soyez patient et prêt à vous serrer. Négociez un tarif forfaitaire pour les trajets réguliers. Conseil: Demandez toujours le prix avant de monter dans un taxi ; les chauffeurs utilisent rarement le compteur.

Location de voiture et conduite : Louer une voiture avec chauffeur est la solution la plus sûre pour voyager en toute indépendance. Certaines agences (Avis, Hertz, Budget localement) sont présentes à Douala et Yaoundé. Conduire soi-même est possible, mais attention : la signalisation est rare et les routes hors des grandes villes peuvent être en mauvais état ou comporter des points de contrôle militaires. Au Cameroun, on conduit à droite. Il est déconseillé de conduire la nuit : l’éclairage public est insuffisant et des obstacles non signalés (piétons, bétail, points de contrôle) peuvent apparaître soudainement. Si vous conduisez, gardez les fenêtres fermées en ville et ayez toujours sur vous votre passeport ou votre carte grise. Vous trouverez des stations-service sur les grands axes routiers.

Eau et rail : Les voies navigables intérieures (fleuves Sanaga et Wouri) sont peu utilisées pour le transport de passagers, hormis quelques services locaux de pirogues-taxis dans la mangrove. Le train Camrail circule de Douala (sur la côte) à Ngaoundéré (Adamawa), en direction du nord. Le trajet, long (environ 18 à 20 heures), se fait en wagons-lits ; il peut constituer une manière originale de découvrir l’intérieur des terres, mais il est plutôt conseillé aux voyageurs expérimentés.

Conseil de transport : Une fois au Cameroun, les vols intérieurs ou les bus longue distance/taxis réservés sont les options les plus pratiques. Par exemple, Douala–Limbé (45 km) se fait rapidement en une heure en taxi partagé, tandis que Douala–Ngaoundéré (800 km) peut se faire en train de nuit ou en bus (trajet d'une journée). Si vous louez une voiture, assurez-vous qu'elle dispose d'une roue de secours fiable et d'un téléphone.

Principales destinations et villes

Chaque région du Cameroun offre des atouts distincts :

  • Yaoundé (The Capital): Nichée sur sept collines dans la région du Centre, Yaoundé est plus paisible que Douala. Parmi les sites incontournables, on peut citer… Musée national (ancien palais présidentiel) avec de l'art tribal et des palanquins, et le Cathédrale Saint-JosephMontez au Mont Fébé pour profiter d'une vue imprenable sur la ville ou visitez le Zoo de Mvog-Betsi (Jardins botaniques) pour observer des lions, des serpents et la flore locale. Promenez-vous dans les jardins extérieurs. Marché de jour On peut y déguster de la cuisine de rue (poisson grillé, brochettes de soja) et acheter du batik. Les larges boulevards de la ville (avenue Kennedy) sont bordés de cafés et de bâtiments à l'architecture coloniale. Le soir, le Quartier latin propose des clubs de musique et des expositions d'art.
  • Douala (le centre économique) : Douala, la plus grande ville et le principal port du Cameroun, est située sur le delta du fleuve Wouri. Son activité commerciale est intense : des marchés comme Sandaga proposent épices et artisanat. Pour en savoir plus sur son histoire, consultez… Monument de la Réunification (place de la fontaine) et des espaces artistiques comme Doual'art avec des expositions modernes. Le jardin botanique et centre de protection de la faune de Limbé (au sud de la ville) recueille des chimpanzés et des gorilles – une courte excursion qui vaut le détour. Douala offre également une vie nocturne animée : le quartier de Bastos abrite des hôtels haut de gamme avec bars, tandis que les bars locaux maquis Dans les tavernes du centre-ville, on peut écouter de la musique makossa en direct. L'air y est humide ; les habitants se détendent le week-end dans les stations balnéaires près de Douala (plage d'Édée).
  • Limbe & Kribi (Escapades à la plage) : Sur la côte atlantique sud-ouest, ces villes sont de véritables joyaux balnéaires camerounais. Limbé (anciennement Victoria) possède une plage de sable noir bordée d'anciens bungalows coloniaux allemands et un charmant jardin tropical perché sur une falaise. À proximité, le Centre de la faune sauvage de Limbé abrite des primates orphelins au cœur d'une forêt tropicale luxuriante (une visite s'impose pour en apprendre davantage sur la conservation locale). Plus au sud, Kribi offre de longues plages dorées aux vagues douces. Des promenades et des cabanes à fruits de mer longent le front de mer. Les chutes de Lobé, une cascade d'eau douce se jetant directement dans l'océan, sont incontournables. Des excursions en bateau permettent également d'observer les dauphins au large. Kribi est aussi réputée pour ses villages de pêcheurs (Tonka, Itende) où pirogues et filets de pêche offrent un aperçu pittoresque de la vie côtière.
  • Bamenda & Bafoussam (Highlands & Culture): Dans les régions du Nord-Ouest et de l'Ouest, les hauts plateaux plus frais abritent le peuple Bamileke. Bamenda (qui accueille chaque année le festival de chant Manu Dibango) est nichée au cœur de collines ondulantes. Son royaume Bamendjou propose des marchés artisanaux où l'on trouve des masques sculptés et des paniers tressés. Les voyageurs empruntent souvent les routes panoramiques. Route de contournement Autour de Bamenda, la région relie villages de montagne, terres agricoles et forêts de nuages. Goûtez une bière brassée avec du maïs (dolo) dans les pubs. Plus à l'ouest, Bafoussam, capitale de la province de l'Ouest, est réputée pour son tissage minutieux de tissu de boue (Fomumbot).
  • Autres villes et villages notables : Foumban (Nord-Ouest), ancienne capitale du royaume de Bamum, abrite un fascinant palais royal et le musée du Sultan, riche en art ancestral. Au nord de Yaoundé, Foumbot propose des marchés de poterie traditionnelle. Buea (Sud-Ouest), ville de montagne au pied du mont Cameroun, conserve une architecture coloniale témoignant de son passé allemand. Dschang (Ouest) possède un musée du café et des plantations de café verdoyantes. Ne manquez pas Nkongsamba, dans la région du Littoral, porte d'entrée des plantations de cacao. Enfin, envisagez une excursion au lac Nyos (Nord-Ouest), un lac de cratère pittoresque, tristement célèbre pour un incident tragique survenu en 1986 (une fuite de gaz). Aujourd'hui, des passerelles en bois permettent d'admirer en toute sécurité ses eaux paisibles et ses flamants roses.

Principales attractions et activités à faire

Mont Cameroun (Fako) : Le majestueux volcan près de Buea est le plus haut sommet d'Afrique de l'Ouest (4 100 m). Les randonneurs les plus courageux peuvent atteindre le bord du cratère en 2 à 3 jours de marche à travers la forêt de nuages, accompagnés de porteurs locaux. Par temps clair, la vue depuis le sommet s'étend de l'Atlantique jusqu'au Nigeria. Chaque année en janvier, la Course de l'Espoir attire des milliers de participants, à pied ou en courant, jusqu'au sommet. Pour une excursion plus courte, explorez les sentiers des contreforts du parc national du Mont Cameroun : la forêt tropicale y abrite des singes de Preuss et des drills, espèces menacées. Conseil : la météo en montagne est très changeante. Même en été, prévoyez des vêtements chauds et une lampe de poche pour les ascensions matinales.

  • Parcs nationaux et faune sauvage : Les neuf parcs du Cameroun préservent sa faune sauvage la plus remarquable. Parc national de Korup (SO) : L'une des plus anciennes forêts tropicales d'Afrique, abritant une faune riche et variée : oiseaux rares, gorilles, chimpanzés et des centaines d'espèces de papillons. Des lodges simples en pleine jungle proposent des randonnées guidées au cœur de la forêt dense. Parc national de Waza (Extrême Nord) : Une réserve de savane classique (éléphants, buffles, lions, guépards, nombreuses antilopes), idéale pour les safaris en 4x4. Note: Waza connaît actuellement des problèmes de sécurité ; vérifiez toujours les conditions. Réserve faunique de Dja (SE) : Site inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO – 5 000 km² de forêt de plaine exceptionnelle abritant une faune riche en gorilles, éléphants de forêt et caméléons. Accès uniquement en excursion organisée (aucune route ne traverse le site). Parc national Benoué (Nord) : Réserve de biosphère de l'UNESCO avec des hippopotames de rivière, des lions, des girafes et un lac peuplé de flamants roses. Campo Ma'an et Lobéké (S) : Forêts tropicales côtières et marais, abritant des pangolins, des éléphants de forêt et des lamantins.
  • Plages, cascades et lacs : La côte atlantique offre des eaux chaudes et des plages de sable fin. La plage de la Côte d'Or à Kribi est idéale pour bronzer et déguster des fruits de mer frais (tilapia et homard grillés). Les chutes de Lobé (près de Kribi) forment une cascade photogénique se jetant dans la mer – accessible en pirogue locale. À Limbé, le parc marin de Limbé, aux eaux turquoise rappelant la mer Rouge, permet aux plongeurs d'observer des poissons de récif et, parfois, des requins-baleines. À l'intérieur des terres, les chutes d'Ekom-Nkam (département de Menoua) sont un site pittoresque renommé (aperçu dans les films de Tarzan). Les lacs de cratère Nyos et Monoun, dans les hauts plateaux du nord-ouest (lacs volcaniques naturels), sont d'une beauté mystérieuse (et sûrs avec un guide). Ne manquez pas le lac municipal de Yaoundé – un lieu paisible pour une promenade ou une balade en pédalo au milieu des papyrus, avec vue sur la ville.

Observation des oiseaux et promenades dans la nature : Avec sa diversité d'habitats, le Cameroun est un paradis pour les ornithologues. Mangroves, lagunes et forêts attirent les espèces du bassin du Congo. Aux abords de Douala, la lagune de Nkomo est un refuge pour les oiseaux d'eau. Dans les forêts tropicales humides, ouvrez l'œil pour apercevoir des touracos, des trogons et des calaos. Même les parcs urbains accueillent des espèces locales comme les souimangas et les perruches. Pensez à des randonnées guidées dans les mangroves de Douala ou à des excursions d'accrobranche à Korup. Les migrations saisonnières (limicoles et canards) atteignent leur apogée dans le nord du pays de novembre à mars.

Conseil d'aventure : Pour une expérience unique, optez pour un safari nocturne dans des parcs comme Bouba Njida (nord du Cameroun) afin d'observer les hippopotames sur les berges des rivières ou les genettes et porcs-épics nocturnes. Des guides locaux expérimentés rendent ces excursions animalières à la fois sûres et enrichissantes.

Culture et traditions camerounaises

La société camerounaise est aussi variée que son relief.

  • Langues et groupes ethniques : Le double héritage colonial fait du français et de l'anglais les langues véhiculaires officielles, mais au quotidien, nombreux sont ceux qui utilisent le pidgin camerounais, un créole que les locaux appellent simplement « pidgin ». Plus d'une centaine de langues autochtones sont parlées par des groupes ethniques tels que les Beti-Pahuin (sud), les Bamiléké (ouest), les Peuls (nord), les Bamileke, les Mbororo et les Pygmées Baka (sud-est). Chaque groupe possède ses propres cérémonies culturelles. Les voyageurs découvrent souvent les rythmes entraînants du makossa ou du bikutsi lors de festivals informels et dans les bars locaux.
  • Religion: La majorité des Camerounais sont chrétiens (catholiques, protestants et évangéliques), l'islam étant principalement pratiqué dans le nord. Les croyances animistes traditionnelles persistent, surtout en milieu rural ; de nombreuses cérémonies sont liées au culte des ancêtres et aux rites de passage. Le respect des aînés et de la lignée est profond. On trouve des églises dans les villes et des mosquées dans les régions à majorité musulmane ; le ramadan (jeûne musulman) est observé dans le nord, tandis que Noël et Pâques sont célébrés dans tout le pays.
  • Salutations et étiquette : Les Camerounais sont généralement polis et formels dans leurs salutations. Il est d'usage de dire « Bonjour » ou « Salut » avant de parler, même aux commerçants ou aux agents de sécurité. Serrez la main lors des présentations, en commençant par la personne la plus âgée. Dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, les hommes serrent souvent la main avec douceur, à deux mains ; dans le Sud et le Centre, une poignée de main plus ferme est de mise. Adoptez une tenue vestimentaire sobre en dehors des stations balnéaires : dans les villages et les villes, les femmes doivent se couvrir les épaules et les genoux, et les hommes évitent de porter des shorts en public. Il est courtois d'enlever ses chaussures avant d'entrer chez quelqu'un ou dans un lieu de culte. La modestie étant une valeur importante pour de nombreux Camerounais, les démonstrations d'affection en public sont mal vues.
  • Fêtes et célébrations : Les fêtes tribales et locales sont des temps forts. Le festival Ngondo (Douala), en décembre, honore les esprits de l'eau avec des courses de pirogues et des plongeons rituels. Le festival Nguon (organisé environ tous les deux ans à Foumban) célèbre le patrimoine du royaume Bamoun avec des cérémonies royales. En août/septembre, différentes chefferies organisent des danses « Nya » ou « Fet » en l'honneur des ancêtres. Parmi les fêtes nationales figurent la Fête de l'Indépendance (1er janvier) et la Journée de la Jeunesse (11 février), souvent marquées par des défilés. Sur n'importe quel marché ou place de village, vous pourriez assister à un mariage ou à une cérémonie de baptême : tambours, troupes de danse en costumes colorés et festins sont courants lors de ces événements.
  • Tenue vestimentaire et pourboires : La tenue traditionnelle varie : les hommes peuvent porter un boubou Les femmes portent souvent des pagnes et des blouses aux motifs colorés, ou des dashikis. En ville, les vêtements de style occidental sont la norme. Le pourboire n'est pas obligatoire, mais il est d'usage dans le secteur touristique : 5 à 10 % au restaurant sont appréciés si le service est bon. Les frais de portage (500 à 1 000 XAF par bagage) et les petits pourboires au personnel hôtelier (quelques centaines de XAF) sont courants. Pour les taxis, il est d'usage d'arrondir le prix de la course. Il est préférable de donner le pourboire en monnaie locale.

Conseil culturel : En entrant dans un magasin ou une maison, il est poli de saluer le vendeur. Si vous êtes invité dans un village ou une maison, vous pouvez goûter un peu de la bière locale ou du vin de palme sucré qu'on vous propose, mais évitez de trop boire d'alcool en public (la modestie et la maîtrise de soi sont appréciées).

Guide de la cuisine et de la gastronomie camerounaises

La cuisine camerounaise est un savoureux mélange d'ingrédients locaux et de techniques culinaires. Attendez-vous à des ragoûts riches, des fruits tropicaux et une abondance de cacahuètes et de bananes plantains. Voici quelques spécialités locales :

  • Ndolé : Souvent considéré comme le plat national du Cameroun. Un ragoût copieux préparé à partir de doux-amer Légumes verts cuits avec des cacahuètes moulues et des épices, généralement servis avec du bœuf, des crevettes ou du poisson fumé. Essayez-les avec des bananes plantains ou du manioc fermenté (miondo).
  • Poulet DG (« Chika DG ») : Littéralement « Poulet du directeur général », ce plat festif se compose de morceaux de poulet frits nappés d'une sauce savoureuse aux oignons, poivrons et tomates, servis sur des tranches de plantain frites. Il est censé être préparé en l'honneur des hauts fonctionnaires.
  • Koki Corn : Semblable au moi-moi nigérian, ce dessert est composé de haricots à œil noir écrasés, mélangés à de l'huile de palme et des épices, enveloppés dans des feuilles de bananier et cuits à la vapeur jusqu'à obtenir une consistance de pudding. Savoureux et collant, il est souvent consommé avec du manioc ou de l'igname bouillis.
  • Achu (Soupe jaune) : Un plat du Nord-Ouest, composé d'igname pilée en une pâte collante d'un jaune vif, servie avec une soupe épicée aux noix de palme (colorée en jaune par les épices). Très copieux !
  • Kondreh (bananes plantains vertes) : Bananes plantains vertes mijotées avec de la viande de chèvre fumée et des épices ; un plat acidulé et populaire dans les régions occidentales.
  • Eru et Waterfufu : Un ragoût de légumes (eru) à base de feuilles amères et de feuilles aquatiques, originaire du Sud-Ouest, servi avec du fufu (pâte de manioc ou de taro bouillie). Riche en huile de palme, il contient souvent du poisson ou des pieds de bœuf.
  • Brochettes et poissons grillés : En plus des plats principaux, les vendeurs ambulants proposent soya (brochettes de bœuf ou de chèvre épicées) et poisson braisé (Tilapia ou barracuda grillés sur des braises, puis refroidis et enveloppés dans des feuilles de bananier). Voilà la version camerounaise du barbecue.

En-cas et accompagnements : Les bananes plantains frites sucrées (alloco), les beignets appelés puff-puff et les ragoûts de haricots sont omniprésents. Privilégiez les étals fréquentés : à Yaoundé, le marché Mokolo et le marché central sont d’excellents endroits pour déguster ces spécialités de rue en toute sécurité. Les normes d’hygiène varient ; choisissez des vendeurs qui manipulent les aliments avec des pinces et où la viande est bien cuite.

Sécurité alimentaire : Ne buvez que de l'eau en bouteille scellée ou de l'eau bien bouillie/filtrée. Pelez les fruits ou limitez-vous aux bananes et aux oranges. Si vous avez l'estomac sensible, commencez par des aliments peu épicés. Pour les en-cas pratiques en voyage, vous pouvez acheter des chips de plantain ou de la semoule de manioc sur les marchés.

Boissons : Les jus tropicaux (gingembre, bissap à base d’hibiscus, mangue) et le vin de palme (sans alcool ou légèrement alcoolisé, sucré) sont des boissons locales populaires. Les boissons gazeuses et la bière (marques 37° ou Castel) sont largement disponibles en ville.

À manger: Dans les villes, vous trouverez de simples « maquis » (cafés en terrasse avec chaises en plastique) servant des repas complets pour seulement 1 500 à 2 500 XAF. Les restaurants plus chics (souvent situés dans des hôtels) proposent des repas occidentaux ou des dîners gastronomiques locaux pour un prix allant de 5 000 à 15 000 XAF. Conseil : essayez au moins une fois les restaurants d’hôtels dans les grandes villes ; on y mange bien et on y risque moins de troubles digestifs.

Hébergement au Cameroun

Les options vont des maisons d'hôtes basiques aux hôtels internationaux :

  • Hôtels et maisons d'hôtes : Les grandes villes comme Douala et Yaoundé proposent des hôtels de moyenne et grande catégorie (par exemple, Hilton, PAV). Le prix des chambres varie entre 30 000 et 60 000 francs CFA (50 à 100 dollars) par nuit dans les hôtels quatre étoiles. Ces derniers sont généralement équipés de la climatisation, d'un parking sécurisé et souvent d'une connexion Wi-Fi gratuite. Les hôtels économiques ou les pensions de famille proposent des chambres propres mais simples, pour un prix compris entre 10 000 et 25 000 francs CFA (15 à 40 dollars). Il faut s'attendre à des coupures d'eau ou d'électricité irrégulières. Dans les petites villes, l'hébergement est spartiate : une chambre peut se composer d'un lit superposé et d'un ventilateur pour environ 5 000 à 10 000 francs CFA (10 à 20 dollars).
  • Éco-lodges et camps : Dans les parcs, privilégiez les éco-lodges ou les campings. Par exemple, le Korup Lodge ou le camp de Campo Ma'an proposent des chalets simples en pleine jungle (prix variables, souvent à partir de 50 $). Vous pouvez louer du matériel de camping sur place ou séjourner dans les refuges gérés par le parc. Les installations sont minimales ; pensez à emporter une lampe de poche et des piles de rechange. Ces séjours vous plongent au cœur de la nature (le concert des insectes et les cris des animaux nocturnes au coucher du soleil sont inoubliables). Renseignez-vous toujours sur les mesures de sécurité (certaines réserves exigent la présence d'un guide après la tombée de la nuit).
  • Conseils de réservation : Les chambres se remplissent rapidement en haute saison (décembre à février) ou pendant les périodes de festivals. Réservez à l'avance via les sites de réservation internationaux ou en contactant directement les hôtels. Dans les zones rurales sans connexion internet fiable, essayez de réserver par le biais d'agences de voyages. Prévoyez des coupures de courant fréquentes : de nombreux hébergements disposent de générateurs de secours, mais pensez à recharger vos téléphones et appareils photo dès que possible.
  • Séjours uniques : Pour une expérience culturelle, certains touristes optent pour un séjour chez l'habitant dans des villages (notamment dans les collines de Baka ou de Bamenda), organisé par des voyagistes. Ces séjours permettent de découvrir la vie quotidienne, mais le confort est très rudimentaire (on dort sur des nattes ou des lits simples).

Conseil en matière d'hébergement : Vérifiez bien que l'eau chaude est bien fournie. De nombreuses salles de bains camerounaises ne sont équipées que de robinets d'eau froide. Si un chauffe-eau est présent, testez-le dès votre arrivée. Par ailleurs, confirmez la devise de paiement : certains lodges isolés n'acceptent que les espèces.

Argent, coûts et budget

  • Coûts journaliers : Le Cameroun offre un coût de la vie modéré. Comptez entre 300 et 1 000 XAF pour un repas de rue. Au restaurant (cuisine locale), le prix varie entre 1 500 et 4 000 XAF. Les voyageurs à petit budget peuvent prévoir environ 30 à 40 $ par jour (en dormant dans une guesthouse, en mangeant local et en utilisant les transports en commun). Les voyageurs recherchant un confort moyen dépensent environ 60 à 100 $ par jour. Il convient d'inclure dans leur budget les hôtels (10 000 à 60 000 XAF), les repas (moins de 10 000 XAF pour deux) et les transports locaux.
  • Devises et change : Comme indiqué, le franc CFA est utilisé partout. Les billets de forte valeur (10 000 XAF) sont les plus courants. Les bureaux de change des aéroports de Douala et de Yaoundé, ainsi que les banques, proposent des taux avantageux ; évitez les changeurs au marché noir. Les dollars américains et les euros s’échangent facilement, mais les petites devises (yen, couronne) peuvent être refusées. Prévoyez des billets de différentes coupures pour les petits achats (un billet de 20 000 XAF peut être difficile à fractionner). Vous devez déclarer à la sortie du territoire tout montant supérieur à 3 000 000 XAF (environ 4 500 $).
  • Cartes de crédit et distributeurs automatiques : Il est plus sûr d'avoir de l'argent liquide sur soi. Seuls les hôtels haut de gamme, certaines compagnies aériennes et les restaurants chics de Douala et Yaoundé acceptent les principales cartes bancaires (souvent avec une majoration de 5 à 10 %). On trouve des distributeurs automatiques de billets dans les grandes villes (cherchez les points suivants : Société Générale, Ecobank, L'Afrique d'abordCes distributeurs automatiques distribuent des billets de 5 000 ou 10 000 XAF. Attention, ils peuvent être vides ; prévoyez de l’argent liquide ou des cartes de secours. Informez votre banque de vos projets de voyage afin d’éviter le blocage de votre carte.
  • Négociation et paiements : Il est courant de marchander sur les marchés et avec les chauffeurs de taxi. Même après avoir convenu d'une course, confirmez le prix à l'arrivée (les chauffeurs ignorent souvent les accords initiaux). Sur les marchés, les vendeurs peuvent pratiquer des prix plus élevés pour les étrangers ; n'hésitez pas à faire une contre-offre polie ou à demander conseil à un habitant pour connaître le prix juste. Au restaurant ou à l'hôtel, prévoyez de régler l'addition en monnaie locale. Le pourboire (en espèces) est à votre discrétion, comme indiqué précédemment.

Communication et connectivité

  • Cartes SIM et téléphones mobiles : Achetez une carte SIM locale dans le hall des arrivées de l'aéroport ou dans les boutiques de télécommunications en ville (votre passeport sera nécessaire pour l'enregistrement). Les principaux opérateurs sont MTN et Orange (meilleure couverture nationale). Une carte SIM coûte moins de 500 francs CFA et le crédit initial peut être ajouté via des cartes prépayées (vendues en magasin) ou par application bancaire mobile. Les forfaits de données sont abordables (quelques milliers de francs CFA permettent d'obtenir plusieurs Go valables un mois). Le signal est fort en ville et le long des grands axes routiers, mais peut être faible dans la jungle dense ou dans l'extrême nord. Si vous utilisez un GPS ou des cartes, téléchargez des cartes hors ligne à l'avance.
  • Internet et Wi-Fi : Attendez-vous à une connexion internet lente ou instable. Certains hôtels et cafés en ville proposent le Wi-Fi, mais le débit est souvent limité et les routeurs peuvent être désactivés en cas de panne. En zone rurale, le Wi-Fi public est quasiment inexistant. Si rester connecté est essentiel, rechargez votre forfait de données mobiles et utilisez votre téléphone comme point d'accès. Pour une utilisation intensive, pensez à emporter une carte SIM internationale de voyage en cas de besoin, même si les cartes SIM locales sont moins chères pour une utilisation dans le pays.
  • Rester en contact à l'étranger : Le Wi-Fi étant peu fiable, disposer d'un numéro local peut s'avérer utile si vous perdez le contact avec votre groupe. L'itinérance internationale peut être onéreuse. En cas d'urgence, composer le +237 pour le Cameroun est simple. Des cybercafés sont encore disponibles dans les centres-villes (comptez environ 500 à 1 000 XAF par heure) si besoin. Utilisez des applications de messagerie (WhatsApp, Telegram) pour passer des appels via les données mobiles.

Conseil de connectivité : De nombreux visiteurs constatent qu'il est possible de louer ou d'acheter à Douala un routeur Wi-Fi de poche (MiFi) pour les voyages de groupe, afin de partager une connexion internet. Cependant, l'autonomie de la batterie et la recharge peuvent s'avérer problématiques dans les zones où l'alimentation électrique est instable.

Assurance santé, sécurité et voyage

  • Vaccinations : Comme indiqué, le certificat de vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire pour entrer sur le territoire. Par ailleurs, assurez-vous d'être à jour de vos vaccins de routine (tétanos-diphtérie, ROR, etc.). Le CDC recommande les vaccins contre l'hépatite A et B, la typhoïde et un rappel contre la poliomyélite pour les séjours prolongés. La rage est présente (les chiens errants sont fréquents) ; envisagez donc une vaccination préventive si vous prévoyez de vous rendre dans des zones reculées ou à proximité d'animaux. Emportez un répulsif anti-moustiques et des moustiquaires (surtout pour les voyages dans les régions forestières ou du nord) afin de vous protéger contre le paludisme, la dengue et autres maladies transmises par les moustiques.
  • Soins de santé : Les infrastructures médicales sont limitées en dehors de Douala et Yaoundé. Dans les villes, on trouve quelques cliniques et hôpitaux privés (par exemple, l'hôpital Laquintinie à Douala, l'hôpital général à Yaoundé), mais leur équipement est souvent rudimentaire. Les pharmacies en ville proposent des médicaments courants, mais pas toujours les marques les plus récentes. Prévoyez une trousse de premiers secours : antibiotiques contre la diarrhée du voyageur, antipaludéens, sels de réhydratation, analgésiques et pansements. Si vous avez besoin de médicaments sur ordonnance, emportez-en une quantité suffisante (dans leur emballage d'origine).
  • Sécurité de l'eau et des aliments : Évitez l'eau du robinet. Privilégiez l'eau en bouteille ou traitée pour boire et vous brosser les dents. Les glaçons dans les boissons ne proviennent généralement pas d'eau en bouteille. Consommez des aliments cuits, évitez les légumes crus (sauf si vous pouvez les peler vous-même) et les produits laitiers non pasteurisés. Les jus de fruits sont généralement sans danger s'ils sont scellés. Soyez vigilant·e face aux stands de nourriture de rue après de fortes pluies ou en cas de conditions d'hygiène précaires ; privilégiez les stands fréquentés par les locaux.
  • Assurance voyage : Fortement recommandé. Une assurance complète devrait couvrir l'interruption de voyage, les urgences médicales et l'évacuation (y compris l'évacuation sanitaire vers un pays voisin si nécessaire). Numéros d'urgence au Cameroun : composez le 112 ou le 117 pour la police (appels non garantis depuis tous les téléphones) et le 118 pour les ambulances/les secours médicaux.

Conseil santé : La prévention des piqûres de moustiques est essentielle. Appliquez un répulsif (20 à 50 % de DEET) sur la peau exposée et envisagez de porter des vêtements imprégnés de perméthrine. Même en ville, les moustiques sont particulièrement actifs au crépuscule et à l'aube. Les symptômes du paludisme peuvent apparaître jusqu'à deux mois après l'exposition ; il est donc conseillé de prendre une dose supplémentaire d'antipaludiques à votre retour, sur avis médical.

Voyages durables et responsables

  • Écotourisme : Choisissez des excursions et des hébergements respectant les principes de conservation de la faune. Dans des parcs comme Korup ou Boumba Bek, privilégiez les guides agréés qui ne dérangent pas les primates (pas de photos avec les chimpanzés, pas de nourrissage). Utilisez des jumelles et restez silencieux sur les sentiers. Dans les parcs marins (Limbé), ne ramassez ni coquillages ni coraux. Les récifs sont fragiles : pratiquez la plongée avec tuba en douceur.
  • Soutenir les communautés locales : Achetez vos souvenirs directement auprès des artisans (tissus tissés, sculptures sur bois, etc.) plutôt que dans les centres commerciaux. Un marché comme celui de Foumban est idéal pour trouver de l'artisanat authentique. Lors de vos randonnées près des villages, demandez la permission avant d'y entrer et envisagez de verser une petite contribution aux chefs ou aux projets communautaires. Pour une immersion culturelle, participez à des projets communautaires, comme une visite culturelle Ba'Aka (Pygmées) où votre contribution est reversée au bien-être du village. N'oubliez pas de donner un bon pourboire à vos guides, car le guidage est une activité essentielle pour la population locale.
  • Conservation: Évitez tout produit issu d'espèces sauvages menacées (ivoire, écailles de pangolin, cuirs exotiques). Refusez la viande de brousse (chauves-souris, singes) : c'est illégal et cela peut transmettre des maladies. Jetez vos déchets correctement ; emportez des gourdes et des sacs réutilisables pour limiter les déchets plastiques (la collecte des ordures est rare en dehors des villes). N'achetez pas d'objets en carapace de tortue ni de souvenirs d'hippocampe ; leur vente est souvent illégale.
  • Empreinte écologique liée au voyage : Les voyageurs en groupe ou ceux qui séjournent plus longtemps devraient compenser leur empreinte carbone si possible (certaines compagnies aériennes acceptent les dons pour le reboisement de l'Afrique). Privilégiez les bus ou le covoiturage aux vols intérieurs courts et fréquents. Soutenez les hébergements ayant des politiques environnementales (panneaux solaires, recyclage).

Conseil écologique : Lors de vos visites en milieu rural ou forestier, restez sur les sentiers balisés afin de ne pas piétiner la végétation. Pensez à emporter un petit sac pour vos déchets : même les déchets biodégradables (épluchures de fruits) peuvent perturber la faune locale s’ils sont laissés sur les sentiers.

Activités d'aventure et de plein air

  • Randonnée et trekking : Au-delà du mont Cameroun, plusieurs sentiers de montagne vous attendent. Dans la région de l'Ouest, partez à l'ascension du mont Manengouba (et ses deux lacs de cratère) ou explorez les villages du pays Bamiléké. Les monts Bamboutos et Mbu, près de Bafoussam, offrent des sentiers plus frais à travers prairies et exploitations agricoles. Au sud, des éco-guides organisent des randonnées dans les réserves de Campo ou de Lobéké, avec la possibilité d'observer la faune forestière. N'oubliez pas vos chaussures de marche robustes et votre équipement de pluie.
  • VTT : Les hauts plateaux de Bamenda offrent quelques itinéraires de VTT sur leurs anciennes routes circulaires, et les passionnés de cyclisme s'aventurent parfois sur les routes poussiéreuses entre les villes.
  • Sports nautiques : Kribi est la capitale du surf ; ses fortes houles attirent les surfeurs (surtout pendant la saison des fêtes). Explorez le lagon paisible de Kribi ou la mangrove de Douala en kayak ou en paddle. Plongez avec masque et tuba dans le parc marin de Limbé et admirez les poissons multicolores, les tortues marines et, de novembre à février, le passage des baleines à bosse. Des sorties de pêche sont proposées dans le golfe de Guinée (réservation conseillée).
  • Voyages d'aventure : Des parcours d'accrobranche et des tyroliennes ont été aménagés dans certains lodges forestiers. Le rafting sur les rivières du Cameroun reste encore expérimental, mais quelques prestataires près de Dschang proposent des excursions en bateau pneumatique dans les rapides. Même les balades en canoë dans les criques de mangrove peuvent offrir une expérience riche en aventures. Surtout, il est essentiel de toujours faire appel à des guides locaux qui connaissent le terrain et les consignes de sécurité.

Conseil du guide : Si vous souhaitez randonner dans des régions reculées ou gravir des sommets, faites appel à un guide d'une association officielle (par exemple, les organisateurs de la Course du Mont Cameroun proposent des guides aux amateurs). Randonner seul dans des forêts denses peut être déroutant. Les guides font également office d'interprètes et de médiateurs culturels.

Voyages en famille et en groupe au Cameroun

  • Activités familiales : De nombreuses attractions mentionnées ci-dessus sont accessibles aux familles. Les jeunes enfants adorent généralement… Centre de faune sauvage de Limbe (observer les singes depuis des plateformes sécurisées), le Yaoundé ZooLes promenades en bateau sont faciles. Les plages comme Kribi sont calmes et peu profondes, idéales pour les enfants. Les centres culturels interactifs (par exemple, une courte visite d'un village culturel Fon avec démonstration) peuvent être instructifs. Les marchés et les ateliers d'artisanat offrent une expérience colorée et stimulante aux plus grands.
  • Visites de groupe et guides : Les familles font souvent appel à des voyagistes proposant des formules incluant transport, guides et hébergement. Des agences comme Intrepid ou des entreprises locales peuvent concevoir des itinéraires adaptés aux enfants. Pour des raisons de sécurité et de confort, il est recommandé de louer un minibus avec chauffeur : le code de la route camerounais est complexe et les conducteurs locaux le connaissent mieux que quiconque. Si vous voyagez en groupe (amis ou famille), la location d'un minibus privé est une solution économique.
  • Écoles et éducation : Le Cameroun dispose d'un système scolaire à vocation urbaine ; les familles s'y installant pour une longue durée peuvent se renseigner sur les écoles internationales ou missionnaires locales. En revanche, les visiteurs de courte durée n'auront pas accès à des solutions structurées.
  • Sécurité avec les enfants : Comme toujours, gardez les enfants à vue dans les foules. Apprenez-leur à éviter les spectacles de rue (comme les spectacles de singes massant des coquillages) qui peuvent impliquer de jeunes enfants à leur insu. Un répulsif anti-moustiques est essentiel pour les enfants, notamment contre le paludisme.

Conseil familial : Prévoyez des médicaments contre le mal des transports si vous voyagez en voiture ; les routes de montagne peuvent être très sinueuses. Emportez également quelques en-cas préférés en bagage cabine pour pallier les retards – même si les fruits frais et les jus de fruits achetés sur les marchés peuvent être un moment agréable du voyage si vos enfants aiment découvrir de nouvelles saveurs.

Liste de vérification pour l'emballage et la préparation

  • Vêtements: Chemises et pantalons légers en coton respirant pour la journée. Une polaire ou un pull chaud pour les hauts plateaux (Bamenda, Buea ou le soir à Yaoundé). Une veste imperméable ou un poncho (il pleut souvent soudainement). Des chaussures confortables et robustes ou des chaussures de randonnée. Si vous visitez des villages ou des sites religieux, les shorts/jupes doivent couvrir les genoux et les chemises les épaules. Maillot de bain pour la plage ou la piscine de l'hôtel. Chapeau ou casquette et lunettes de soleil.
  • Santé et sécurité : Répulsif anti-insectes (DEET ou picaridine), crème solaire (indice 30+), gel hydroalcoolique. Traitement antipaludique et médicaments sur ordonnance. Trousse de premiers secours (pansements, antiseptique, sels de réhydratation, Imodium). Pastilles de purification d'eau ou purificateur d'eau UV (plus sûr pour les longs séjours).
  • Documents: Passeport et visa (en cours de validité), carnet de vaccination contre la fièvre jaune, informations d'assurance. Photocopies de tous les documents. Itinéraire de voyage et adresses importantes notés.
  • Électronique: Adaptateur universel (prises de type C/E) et batterie externe (les coupures de courant peuvent être intermittentes). Téléphone avec application de cartographie hors ligne (données cartographiques du Cameroun). Lampe torche ou frontale (les coupures de courant sont fréquentes). Appareil photo avec carte mémoire supplémentaire.
  • Argent et accès : Cartes de crédit/débit (prévenez votre banque), espèces en dollars américains ou en euros (pour le change initial). Portefeuille sécurisé ou ceinture porte-billets. Photos d'identité supplémentaires (certaines photos d'identité peuvent être nécessaires pour les permis).
  • Autre: Lunettes de soleil et chapeau pour se protéger du soleil. Jumelles pour observer la faune et les oiseaux. Sac étanche pour les objets de valeur (en cas de kayak ou de randonnée). Petit cadenas pour les bagages (les bus permettent de verrouiller les compartiments à bagages). Sac à dos pour les excursions. En-cas (noix, céréales) pour les longs trajets en voiture ou les randonnées.

Conseil pour faire ses bagages : Les bagages peuvent être fouillés et les sacs peuvent être transportés sur les barres de toit des bus. Attachez vos affaires avec des sangles et évitez les sacs brillants. Emportez également un foulard ou un sarong (utile comme couverture légère, nappe de pique-nique ou pour vous couvrir les épaules discrètement dans les villages).

Foire aux questions (FAQ)

  • Le Cameroun est-il une destination sûre pour les voyageurs solitaires ? C'est possible, moyennant quelques précautions. Les voyageurs solitaires doivent éviter les voyages isolés et surtout se tenir à l'écart des zones à haut risque (Nord-Ouest, Sud-Ouest et Extrême-Nord). Il est conseillé de visiter les centres-villes ou de participer à des excursions organisées. Si vous vous aventurez en zone rurale, faites toujours appel à des chauffeurs ou des guides locaux. De nombreux voyageurs solitaires font état de rencontres amicales et de voyages sans encombre sur les grands axes routiers, mais l'essentiel est de rester vigilant, surtout la nuit, et de suivre les recommandations des populations locales.
  • L'eau du robinet est-elle potable au Cameroun ? L'eau du robinet au Cameroun n'est pas traitée selon les normes occidentales. Utilisez uniquement de l'eau en bouteille ou bouillie, y compris pour vous brosser les dents et préparer des glaçons ou du café. Évitez les boissons contenant des glaçons provenant de sources non vérifiées. L'eau en bouteille est largement disponible (environ 300 à 500 francs CFA le litre).
  • Quelle est la tension du courant électrique ? 220–230 V, 50 Hz (norme européenne). Les prises sont de type C et E (deux broches rondes). Prévoyez un adaptateur. Attention : les coupures de courant sont fréquentes ; il est donc conseillé d’avoir une lampe de poche ou d’utiliser le groupe électrogène de secours de l’hôtel la nuit.
  • Comment puis-je respecter les traditions locales ? Saluez les gens poliment et apprenez quelques phrases de base en français ou en pidgin (comme « bonjour » ou « l’affaire du jour » Pour dire « bonjour », utilisez un simple « bonjour ». Adoptez une tenue vestimentaire modeste dans les villages et les zones rurales. Demandez toujours la permission avant de photographier des personnes, notamment sur les marchés ou lors de cérémonies religieuses. Lorsqu'on est invité à un repas ou chez l'habitant, il est poli d'accepter au moins une gorgée de la boisson offerte. Renseignez-vous sur les usages en matière de pourboires (un petit geste est apprécié, mais non obligatoire). Faire preuve de curiosité et d'humilité est toujours apprécié ; les Camerounais sont fiers de leur patrimoine et aiment partager leurs coutumes.
  • Quels souvenirs vaut-il mieux acheter ? L'artisanat camerounais est authentique. Recherchez les pagnes tissés à la main (tissus aux couleurs chatoyantes) de Foumban, les masques ou statues en bois sculpté (styles Bamum et Bamileke), les bijoux en laiton ou les objets en cuivre. Parmi les spécialités culinaires locales, on trouve le café en grains torréfié de Dja ou les paniers d'ananas. Sur la côte, on vend des figurines de tortues ou de crocodiles sculptées, mais attention à la réglementation CITES si vous souhaitez les emporter à l'étranger (vous préférerez peut-être les objets décoratifs en coquillage plutôt que de véritables tortues). Évitez l'ivoire et tout produit en peau d'animal. N'hésitez pas à marchander sur les marchés et transportez vos achats dans vos bagages (déclarez les souvenirs de valeur à la douane si nécessaire).
  • Comment trouver des guides locaux ? De nombreux hôtels et éco-lodges peuvent vous mettre en relation avec des guides agréés. Pour les parcs nationaux, renseignez-vous auprès des offices des parcs ou des voyagistes à l'avance. En ville, demandez à votre hôtel de vous recommander des guides réputés pour des visites à pied ou pour réserver des excursions à la journée. Certaines plateformes en ligne répertorient également des guides locaux ; consultez les avis. Un ami ou un contact expatrié peut vous aider à choisir un guide. Négociez toujours un tarif à l'avance et confirmez le programme. Les bons guides font souvent office d'interprètes informels et enrichissent votre expérience.
  • Quels sont les principaux problèmes de sécurité ? Hormis les zones de conflit régionales (consultez régulièrement les avis gouvernementaux pour rester informé), les principaux problèmes concernent la petite délinquance et la sécurité routière. Évitez de partir seul en randonnée dans des zones inconnues. Les touristes peuvent être la cible de petits voleurs dans les zones fréquentées ; utilisez une ceinture porte-billets et n’utilisez pas le flash de votre appareil photo. Les accidents de la route représentent un danger (les routes peuvent être en mauvais état et certains conducteurs imprudents), soyez donc prudent. Sur le plan sanitaire, le paludisme et la typhoïde sont des risques importants ; prenez un traitement préventif et buvez de l’eau potable.
  • Quels sont les numéros d'urgence ? Composez le 112 ou le 117 pour joindre la police. En cas d'urgence médicale, appelez le 118. Veuillez noter que les délais d'intervention peuvent varier et que certains numéros ne sont pas accessibles depuis tous les téléphones. Informez votre ambassade de votre itinéraire ; certaines ambassades proposent des alertes voyage ou des services d'enregistrement pour leurs ressortissants.
  • Qu'en est-il d'internet et des cartes SIM ? Comme indiqué précédemment, procurez-vous une carte SIM MTN ou Orange (demandez un forfait 4G). La couverture est bonne en ville. Vous pouvez acheter du crédit prépayé (setip) dans les kiosques. Il existe des cybercafés et le Wi-Fi des hôtels, mais il est plutôt adapté à un usage occasionnel. Pour une connexion permanente, privilégiez les données mobiles (quelques gigaoctets pour 5 à 15 $ suffisent généralement).
  • Le Cameroun est-il cher ? Ce n'est pas aussi bon marché que certains pays africains, en raison des coûts d'importation et du manque de tourisme de masse. Cependant, les voyageurs avisés peuvent trouver des offres intéressantes. La nourriture de rue et les transports locaux sont abordables, mais prévoyez un budget plus important pour tout ce qui implique des prestations à l'étranger (voyages en avion, hôtels internationaux, safaris guidés). Changez davantage d'argent dans les villes (il est possible que les villages ruraux n'acceptent pas les devises étrangères). Les taxis sont très bon marché (souvent moins de 2 000 francs CFA pour un trajet en ville). En général, un budget quotidien de 50 à 70 dollars permettra à la plupart des visiteurs de voyager confortablement.
  • Comment rester en bonne santé ? Maintenez une bonne hygiène : lavez-vous les mains, utilisez un répulsif et assurez-vous d’être à jour dans vos vaccinations. Prenez votre traitement antipaludique exactement comme prescrit, même après votre départ du Cameroun. Méfiez-vous des taxis-motos (benskins) : les accidents sont fréquents. Baignez-vous uniquement sur les plages surveillées (la plage principale de Kribi est surveillée, mais les courants peuvent y être forts).
  • Assurance voyage ? Oui, c'est indispensable. Assurez-vous que la police couvre les soins de santé (évacuation médicale) et le vol/la perte. Certaines polices couvrent également les frais juridiques (les procédures judiciaires au Cameroun peuvent être longues en cas de problème, il est donc préférable de prévenir).
  • Restrictions de voyage: Il n'y a actuellement aucune interdiction d'entrée générale, mais assurez-vous d'avoir un passeport et un visa à jour. La sécurité aux frontières implique d'éviter les déplacements non essentiels. Consultez les avis sanitaires (comme les précautions contre Ebola en 2014). À partir de 2025, aucun test COVID ne sera exigé, mais les autorités sanitaires pourront demander une preuve de vaccination.
  • Voyage durable : Pour réduire votre consommation de plastique, apportez vos sacs d'hôtel. Privilégiez les hébergements écoresponsables. En forêt, restez sur les sentiers balisés pour préserver la flore. Enfin, demandez toujours la permission avant de manipuler ou de nourrir les animaux sauvages : photographier la nature avec délicatesse est la meilleure approche.
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