10 villes merveilleuses en Europe que les touristes négligent
Si de nombreuses villes magnifiques d'Europe restent éclipsées par leurs homologues plus connues, l'Europe regorge de trésors de villes enchantées. De l'attrait artistique…
Les ruelles de Melbourne sont devenues une toile à ciel ouvert, reflet de l'énergie créative de la ville. Jadis haut lieu du graffiti de renommée mondiale, Melbourne célèbre aujourd'hui le street art comme partie intégrante de son identité culturelle. Dans les années 1970 et 1980, la jeunesse melbournienne s'inspirait de la scène graffiti new-yorkaise, mais au fil du temps, la ville a tracé sa propre voie. Dès les années 2000, Melbourne était surnommée la « capitale mondiale du pochoir » et a même accueilli le premier festival mondial du pochoir en 2004. Aujourd'hui, les visiteurs découvrent à chaque coin de rue des fresques murales imposantes, des pochoirs complexes et des collages colorés. Les guides officiels de Melbourne soulignent que des ruelles comme Hosier Lane et AC/DC Lane sont désormais des lieux emblématiques. Ce guide propose une exploration approfondie de l'importance de ces ruelles : de l'histoire qui a fait de Melbourne un centre névralgique du street art aux artistes et aux histoires qui se cachent derrière ces œuvres.
Table des matières
Se promener dans les ruelles couvertes de graffitis de Melbourne est une expérience bien différente de la visite d'une galerie traditionnelle. Ici, les supports sont variés : briques brutes, murs de verre, tôle ondulée et même trottoir. La texture et l'échelle des œuvres sont donc saisissantes. On y trouve des portraits vertigineux et de minuscules collages dissimulés. À tout moment, on peut apercevoir une œuvre au pochoir se dégrader lentement ou une fresque fraîchement réalisée être effacée en quelques minutes. Le spectacle est éphémère : comme le souligne une note officielle de la Ville de Melbourne, Hosier Lane est une « toile mouvante » où les graffitis disparaissent et réapparaissent du jour au lendemain.
Les ruelles sont animées en journée, surtout le week-end, mais à Melbourne, « animées » signifie plutôt vivantes que bondées. Même aux heures de pointe, les visiteurs ont tendance à flâner plutôt qu'à s'entasser, grâce à l'espace généreux des ruelles. Il est conseillé de porter des chaussures confortables – de nombreuses ruelles sont pavées ou en briques, et peuvent être glissantes lorsqu'elles sont mouillées – et d'emporter un parapluie ou un abri, car le temps à Melbourne peut changer rapidement. Le soir, les ruelles retrouvent leur calme ; certaines (comme Duckboard Place) restent suffisamment éclairées pour la photographie en pose longue, mais en général, pour plus de sécurité et pour profiter pleinement des lieux, il est préférable de privilégier les visites en journée ou les visites guidées nocturnes.
Pour une première visite, un itinéraire guidé permet de découvrir efficacement les incontournables. Trois exemples de parcours s'adaptent à différents emplois du temps et centres d'intérêt. Tous débutent dans le quartier des ruelles centrales près de la gare de Flinders Street et de Federation Square, où se concentre une grande partie de la vie artistique.
Nous examinons ci-dessous les principales ruelles de la ville consacrées au street art, en fournissant un contexte historique et des conseils pour chacune d'elles.
La scène du street art à Melbourne s'étend à d'autres quartiers, chacun avec son propre style. Au nord de la ville, Fitzroy (secteurs Collins et Brunswick) est devenu un terrain de compétition pour les fresques murales géantes. Le collectif Everfresh (Phibs, Rone, Meggs, etc.) a marqué de son empreinte les ruelles de Fitzroy dans les années 2000 ; vous pourrez donc admirer leurs œuvres sur les rues Johnston, Brunswick et Rose. Une fresque emblématique de Fitzroy (voir ci-dessous) s'étend sur 22 mètres à l'angle du Night Cat : une explosion de couleurs et de personnages caricaturaux réalisée par Everfresh en 2009. Ces dernières années, Fitzroy a également accueilli l'art aborigène (voir ci-dessous).
Collingwood est également une ville artistique. Son joyau est la fresque de Keith Haring : peinte sur un muret en béton du Collingwood Technical College (aujourd’hui Collingwood Yards) en juin 1984, cette œuvre originale de l’artiste new-yorkais est l’une des rares à avoir survécu. Cette œuvre publique, autorisée par la ville (représentant des personnages espiègles), se trouve sur la rue Johnston, près de la rue Smith. La ville s’efforce désormais de la préserver (elle est même classée au patrimoine), ce qui lui permet de conserver toute sa beauté des décennies plus tard. À proximité, de nouvelles œuvres ont fait leur apparition dans les zones industrielles bordant les rues Smith et Peel, souvent sur commande.
Plus au nord, les quartiers de Stockyards et de Lennox Street à Brunswick regorgent de graffitis et d'affiches colorées, ainsi que de quelques grandes fresques murales financées par des projets d'art urbain municipaux. Moins dense que Fitzroy, Brunswick offre une ambiance de quartier conviviale : des lieux comme le Dogg Inn Bar et les cafés locaux proposent souvent des œuvres d'art à proximité.
Sur les quais, Docklands/Southbank n'échappe pas à la créativité des artistes de rue. En 2021, l'artiste Atong Atem a installé une œuvre néon saisissante sur une façade de verre de 22 mètres à Hanover House (à Riverside Quay) : un portrait entrelacé de fleurs monumentales. Cette sculpture lumineuse en 3D est visible depuis l'autre rive de la Yarra en soirée. Ailleurs à Docklands, de nouveaux espaces présentent des fresques murales commandées (par exemple, sur les anciennes voies ferrées réaménagées de Port Melbourne). Bien que la plupart des œuvres d'art de Docklands soient planifiées et à vocation commerciale, le trajet en tramway vaut le détour pour quiconque prévoit une excursion d'une journée ou de plusieurs jours.
Les ruelles colorées de la ville doivent leur vitalité à des décennies d'histoire. L'histoire du graffiti à Melbourne a commencé à la fin des années 1970 et dans les années 1980, lorsque des sous-cultures de jeunes se sont approprié les tags et les throw-ups, inspirées par les crews américains. Dans les années 1990, les graffeurs locaux exerçaient leur art autour des gares de triage et dans les quartiers défavorisés. Dans les années 2000, une nouvelle génération a développé le street art comme une pratique à part entière. En 2004, Melbourne a accueilli le premier festival mondial du pochoir, confirmant sa réputation pour ses œuvres audacieuses à l'aérosol et au pochoir. Officiellement, il était interdit de peindre dans les ruelles, mais les autorités municipales ont progressivement assoupli leur position. Un tournant a eu lieu en 2010 lorsque la ville de Melbourne a lancé son premier programme de commandes pour les ruelles, invitant des artistes à décorer Hosier Lane avec des installations lumineuses et néon créatives.
En 2013, la National Gallery of Victoria et des collectifs d'artistes locaux ont organisé « All Your Walls », un festival où plus de 150 artistes ont repeint la rue Hosier et les ruelles adjacentes en un seul week-end. Ces événements ont consacré le street art comme partie intégrante du patrimoine culturel de Melbourne. Aujourd'hui, l'art urbain est une attraction reconnue, voire officielle. Ces rues ont accueilli des icônes internationales (Banksy y a réalisé des pochoirs en 2003, œuvres qui ont même été classées monument historique) et des légendes locales. Pourtant, la scène reste profondément dynamique : les fresques s'effacent ou sont effacées aussi vite que de nouvelles apparaissent, reflétant l'esprit de la ville selon lequel l'art doit vivre et évoluer.
Melbourne a produit de nombreux artistes de rue qui ont acquis une grande renommée :
Chacun de ces artistes jouit d'une renommée internationale, mais leurs œuvres ornent les rues de Melbourne. Leurs fans les suivent souvent sur Instagram ou sur leurs sites web, où ils annoncent leurs prochains projets de fresques murales et proposent des produits dérivés (affiches, vêtements). Acheter une estampe ou commander une fresque (via des studios comme Juddy Roller ou des programmes artistiques communautaires) est un moyen direct de soutenir ces créateurs.
La scène du street art à Melbourne se caractérise par une forte présence autochtone, reflet des Premières Nations d'Australie. L'artiste Gumbaynggir Aretha Brown (née en 2002) s'est notamment fait un nom à l'international grâce à ses fresques murales inspirées par la culture aborigène. En 2021, elle avait déjà réalisé plus de 50 œuvres publiques de grande envergure à travers le monde. Sa célèbre fresque de Fitzroy (sur le mur d'une boutique Converse, à l'angle des rues Kerr et Smith) met en scène des aînés aborigènes et utilise une peinture écologique « purificatrice d'air ». Cette œuvre, commandée en 2019, est remarquable non seulement sur le plan artistique, mais aussi technologique : la peinture riche en raisin utilisée absorberait la pollution carbone au fil du temps. L'art de Brown intègre souvent des symboles et des portraits des Premières Nations, contribuant ainsi à sensibiliser le public à la langue et à l'identité aborigènes.
Au-delà de Brown, cherchez également des fresques murales à thématique autochtone à Kensington et Collingwood, souvent liées à la Semaine NAIDOC ou à des projets communautaires. De nombreux artistes aborigènes locaux travaillent aussi bien les techniques traditionnelles que le street art. La municipalité commande parfois des œuvres autochtones (notamment pour illustrer des récits du Temps du Rêve sur les murs publics). Si vous souhaitez découvrir ces œuvres, pensez aux visites guidées ou aux festivals d'art autochtone locaux comme YIRRAMBOI (le festival des arts aborigènes de Melbourne), qui propose parfois des projets de street art. Connaître le nom de l'artiste (souvent inscrit sur la fresque) est essentiel pour en comprendre le sens. Lorsque vous photographiez ou partagez ces œuvres, il est important de mentionner l'artiste et le contexte, et de reconnaître la portée culturelle de leurs images.
L’art des ruelles de Melbourne est vibrant, mais il existe dans une zone grise de légalité et d’éthique :
Melbourne offre de nombreuses possibilités d'exploration autres que la simple flânerie en solitaire. Plusieurs agences de voyages réputées proposent des visites guidées à la découverte du street art :
Après une visite guidée, n'oubliez pas de donner un pourboire à votre guide si vous l'avez appréciée (de nombreux guides sont eux-mêmes des artistes qui complètent ainsi leurs revenus). Échanger avec les artistes dans leur atelier (par exemple à la fin de certaines visites) peut offrir un aperçu unique de leur processus créatif, comme en témoignent de nombreux avis.
Les ruelles offrent une multitude de sujets pour les photographes, qu'ils utilisent un smartphone ou un reflex numérique. Voici quelques suggestions :
Exemples de plans : (Adaptez-les à votre style) 1. Vue d'ensemble de la voie : Depuis une extrémité de Hosier Lane (par exemple près de Fed Square), prise de vue grand angle capturant toute la ruelle et la foule.
2. Détail graphique : Gros plan sur un motif graphique audacieux ou abstrait (par exemple, des lignes de pochoir, des textures de couches de peinture en aérosol).
3. Élément humain : Un portrait d'un ami ou d'un passant se tenant devant une fresque (ajoute de l'échelle et du récit).
4. Affiche collée à la colle de blé : Plan moyen de prospectus ou d'affiches se chevauchant sur Rutledge Lane, donnant l'impression d'un collage « vieilli ».
5. Réflexion: Concentrez-vous sur une flaque d'eau reflétant une fresque (retournez la caméra !).
6. exposition nocturne prolongée : Une photo d'AC/DC Lane ou de Hosier Lane au crépuscule, capturant les traînées lumineuses et les œuvres d'art illuminées.
7. Œuvres encadrées : Photographiez l'un des mini-cadres de Presgrave Place de face, de manière à ce que le cadre remplisse le cadre.
8. Vue de dessus : Depuis une cage d'escalier ou le deuxième étage (si accessible), photographiez une fresque murale dans une cour ou un patio.
9. Art d'installation : Si vous visitez une exposition temporaire (par exemple, une œuvre en néon à Hosier), photographiez l'installation dans son ensemble, y compris son environnement.
10. Photo contrastée : Placez une pièce très moderne à côté d'une étiquette usée (ou vice versa) pour montrer le contraste visuel dans une même image.
Consultez le manuel de votre appareil photo pour connaître les modes bracketing d'exposition ou HDR si vous rencontrez des difficultés avec la plage dynamique (par exemple, un ciel lumineux derrière une ruelle sombre). Et n'oubliez pas : les murs changeant constamment, photographiez ce que vous voyez aujourd'hui pour immortaliser ce témoignage de l'histoire de la rue.
Autrefois, le street art à Melbourne reposait uniquement sur la passion et le piratage, mais ces dix dernières années, il s'est mêlé au commerce et au tourisme. De grandes marques commandent désormais des fresques murales pour promouvoir leurs produits, transformant les murs en supports publicitaires. Par exemple, le programme Converse City Forests a présenté une fresque d'Aretha Brown qui servait également de campagne de sensibilisation à l'environnement. Les campagnes touristiques mettent souvent en avant les ruelles – le gouvernement de l'État a même recréé les ruelles artistiques de Melbourne à Disney World (avant que le projet ne soit finalement abandonné par les élus).
Cet afflux de capitaux a suscité le débat. Le Guardian a dressé le portrait de collectionneurs de Melbourne (le couple « Sandrew », organisateur d'expositions de street art) et a souligné l'ironie de la situation : « N'y a-t-il pas un décalage entre le street art… et la propriété privée dictée par le marché ? ». Certains artistes et amateurs craignent que les expositions en intérieur aseptisent une forme d'art autrefois contestataire. Les collectionneurs, quant à eux, affirment préserver un art qui, autrement, disparaîtrait. Comme l'expliquent Powell et King, en organisant des expositions telles que The Outsiders, leur objectif est d'aider les artistes à vivre de leur art et à toucher de nouveaux publics. Dans les faits, de nombreux artistes de rue de Melbourne jonglent désormais entre activités légales et illégales : ils peuvent, d'une part, animer des ateliers ou vendre des estampes, et d'autre part, réaliser des œuvres non autorisées la nuit.
Les collectivités locales ont activement encouragé le développement légal de l'art urbain. La ville de Melbourne et le conseil municipal de Yarra ont alloué des budgets à des programmes d'art de ruelle, et des entreprises privées, en finançant des fresques murales, ont transformé les murs en toiles payantes. Résultat : davantage de murs sont peints légalement avec un soutien à l'entretien (imperméabilisation, pré-sous-couche), mais certains critiques estiment que certaines œuvres ressemblent davantage à des panneaux publicitaires qu'à du véritable art de rue. Finalement, la plupart s'accordent à dire que la commercialisation a rendu l'art de rue plus viable pour les créateurs, même si elle en atténue quelque peu le côté brut. Ce domaine reste en constante évolution : comme l'a souligné un acteur du secteur, « on est passé du graffiti à l'art de rue, puis au muralisme. Les choses évoluent. » À mesure que le marché de l'art se développe à Melbourne, les rues elles-mêmes demeurent la véritable galerie d'art.
Le calendrier de Melbourne comprend plusieurs événements marquants du street art :
Consultez les actualités pour connaître les dates à venir : Tous vos murs Des initiatives dérivées, de nouveaux festivals de pochoirs et des muralistes internationaux (AREBA, Everfresh de retour, etc.) continuent d'affluer. Même en dehors des festivals, les ruelles de Melbourne accueillent chaque mois des dizaines d'ateliers de peinture éphémères.
Les ruelles de Melbourne sont généralement sûres en journée, mais quelques précautions pratiques faciliteront votre visite. Toutes les principales rues d'art urbain sont ouvertes 24h/24 et 7j/7 (ce sont des voies publiques), mais la prudence est de mise la nuit. La plupart sont éclairées rudimentairement après la tombée de la nuit (notamment Hosier et Duckboard), mais évitez de vous promener seul(e) trop tard dans les ruelles étroites. La fréquentation est généralement importante dans les ruelles en milieu de journée ; veillez donc à bien surveiller vos effets personnels. Les vols à la tire sont rares, mais peuvent survenir dans n'importe quel lieu touristique.
Accessibilité : Les ruelles pavées comme Hosier, AC/DC et Duckboard sont théoriquement accessibles aux fauteuils roulants, car elles sont plates entre les arrêts de tramway. Cependant, les pavés sont irréguliers et peuvent rendre la circulation difficile. Duckboard Place est de niveau et suffisamment large pour les fauteuils roulants ; en revanche, de nombreuses petites ruelles (Presgrave, Croft) sont étroites ou comportent des escaliers. Les lignes de tramway sur Bourke et Flinders Lane sont larges ; des alternatives facilement accessibles comme Drewery Lane peuvent être empruntées. Conseil : accédez aux ruelles depuis les rues principales (toutes sont équipées de rampes d’accès aux angles). Les toilettes publiques sont rares ; prévoyez d’utiliser celles de Federation Square, d’une gare ou d’un café avant de commencer votre promenade.
Météo : Melbourne est réputée pour ses « quatre saisons en une journée », alors prévoyez des vêtements à superposer. La pluie peut rendre les graffitis glissants et fluorescents la nuit ; une légère bruine peut au contraire en rehausser les couleurs et les reflets. En été (décembre à février), le soleil direct est intense ; privilégiez donc les visites tôt le matin ou en fin d’après-midi. En hiver (juin à août), les ruelles peuvent être fraîches et humides ; utilisez un trépied pour les poses longues. Consultez les prévisions météo : en cas de fortes pluies annoncées, vos activités en extérieur pourraient être limitées, mais la plupart des ruelles sont abritées par des auvents et des portes, rendant les averses passagères supportables.
Fréquentation : Si vous souhaitez profiter de Hosier Lane en toute tranquillité, privilégiez le petit matin (avant 8 h) ou la fin de soirée. En temps normal, les touristes se regroupent autour des œuvres principales ; essayez de prendre vos photos depuis les côtés ou les bords de la rue pour éviter les zones de passage. Si une fresque est très fréquentée, cherchez le mur suivant au coin de la rue : des œuvres tout aussi impressionnantes se trouvent souvent à quelques pas. Des cafés bordent Degraves et Centre Place pour une pause-café ou un déjeuner ; nous vous recommandons Market Lane Coffee à Centre Place pour un regain de caféine entre deux séances photo.
Transports et horaires : Toutes les rues et ruelles du quartier central des affaires (CBD) sont accessibles gratuitement par le tramway. Les principaux pôles d’attraction sont la gare de Flinders Street (pour Flinders et Duckboard Lane) et la station Parliament/Swanston Street (pour Hosier via Federation). Les ruelles relient les rues principales sans horaires d’ouverture affichés ; vous pouvez donc les visiter à tout moment. Les commerces et cafés à proximité sont ouverts aux heures habituelles (environ de 7 h à 17 h en semaine, plus tard le week-end) si vous souhaitez vous rafraîchir ou utiliser des toilettes.
Hosier Lane se situe dans le centre de Melbourne, entre Flinders Street et Flinders Lane, juste derrière le Nicholas Building. L'entrée principale donne sur Federation Square (angle des rues Flinders et Russell), en face de la gare de Flinders Street. Elle est très facile d'accès : n'importe quel tramway circulant dans la zone de gratuité (par exemple, les lignes sur Flinders Street ou Swanston Street) vous déposera à un pâté de maisons. À l'angle de Flinders Street et Russell Street, vous verrez la large ouverture de la ruelle. On peut également y accéder par Rutledge Lane (depuis Flinders Street) ou par Rutledge Centre Place (depuis Swanston Street). Si vous venez en voiture, sachez que le stationnement est payant dans le quartier central des affaires (CBD) ; toutefois, les transports en commun sont recommandés. Hosier Lane est accessible à pied 24 h/24, mais elle est plus fréquentée entre 10 h et 17 h. Des agents de sécurité sont parfois présents pour réguler la fréquentation aux heures de pointe.
Les célèbres ruelles de Melbourne offrent chacune une ambiance unique. Parmi les incontournables, citons Hosier Lane, AC/DC Lane, Duckboard Place, Blender Lane (avec Tattersalls Lane juste au-dessus) et Union Lane/Croft Alley. Ce sont les ruelles principales mentionnées dans la plupart des guides. Pour une découverte plus large, Centre Place, Flinders Lane et Brisbane Lane (près de l'Hôtel de Ville) abritent également de superbes fresques murales. En dehors du quartier central des affaires (CBD), explorez le quartier Brunswick/Lygon à Fitzroy et les ruelles industrielles de Collingwood : ces deux zones regorgent d'art. De nombreuses sources, comme TimeOut et What's On Melbourne, recensent ces lieux incontournables, mais en pratique, il est difficile de les trouver. Bonnetier, CA/CC, et Caillebotis Pour une première visite, c'est le trio classique par excellence. Une fois ces incontournables découverts, il est conseillé de s'aventurer plus au nord (vers les quartiers d'Everfresh) ou dans les rues adjacentes (comme Centre Place pour le jazz urbain).
Officiellement, aucun art de rue n'est véritablement « légal » sans l'autorisation du propriétaire. À Melbourne, les murs à graffitis ne sont pas autorisés par la loi. Les œuvres de Hosier Lane subsistent uniquement parce que la ville a officieusement désigné cette zone comme zone de tolérance en matière de graffitis. Concrètement, cela signifie que les petites fresques non autorisées sont rarement effacées par la police. Or, le règlement municipal de Melbourne insiste sur le fait que l'art de rue requiert l'accord écrit du propriétaire du bâtiment (et parfois une autorisation pour les sites classés). Autrement dit, peindre sur Hosier Lane sans autorisation constitue techniquement un acte de vandalisme, même si les autorités ferment généralement les yeux. La position du conseil municipal est la suivante : Avec autorisation, le street art est légal – La plupart des fresques murales que vous voyez ont été commandées ou réalisées avec l'accord du propriétaire. Conclusion : prenez plaisir à photographier l'art des ruelles, mais… pas N'essayez pas d'ajouter de nouvelles pièces, sauf si vous disposez des autorisations nécessaires.
Heure de la journée : Le petit matin est idéal pour la photographie – « le moment le plus calme et le plus propice pour photographier », selon les guides photo locaux. Si vous arrivez aux alentours du lever du soleil (entre 6 h et 7 h en été, entre 7 h et 8 h en hiver), les ruelles sont presque désertes et la lumière indirecte est douce. En fin d'après-midi (une heure avant le coucher du soleil), la lumière est également chaude et flatteuse sur les murs de briques, avec moins d'ombres. Le milieu de journée est le moment le plus fréquenté par les touristes, mais par temps couvert, cela peut convenir car la lumière est uniforme (attention toutefois à une exposition plus élevée en raison du ciel gris).
Saison: Le climat de Melbourne est changeant. Le printemps et l'automne (septembre à novembre, mars à mai) offrent une lumière agréable et un temps clément, malgré quelques averses possibles. L'été (décembre à février) bénéficie de longues journées – vous pouvez photographier en soirée sans flash – mais attention aux reflets de midi. L'hiver (juin à août) est caractérisé par des journées plus courtes ; prévoyez donc des scènes en faible luminosité (ou sous l'éclairage artificiel des lampadaires). Après la pluie, les trottoirs assombris et les flaques d'eau offrent de magnifiques possibilités de photos avec des reflets. Quelle que soit la saison, consultez toujours la météo et soyez flexible : une courte averse peut vous contraindre à faire une pause-café, mais risque de rendre les murs plus saturés une fois la pluie passée.
Oui. Plusieurs entreprises proposent des visites guidées de street art, allant des balades en groupe à petit prix aux expériences privées animées par des artistes. Une visite dure généralement entre 2 et 3 heures et couvre les principales rues de la ville. Par exemple, Melbourne Street Art Tours (mentionné plus haut) dure environ 2h30 et passe par Federation Square, Hosier Lane et les ruelles du quartier central des affaires (CBD), avant de se terminer dans un atelier d'artiste. Parmi les autres prestataires, citons SandCulture, Hoddle Street Tours et les annonces sur GetYourGuide/Viator ; vous pouvez les comparer en ligne. Les prix varient : les visites de groupe coûtent généralement entre 50 et 100 $AU par personne (boisson souvent comprise), tandis que les visites privées ou prolongées peuvent être plus chères. De nombreux voyagistes combinent histoire, anecdotes d'artistes et même visite d'atelier ; recherchez donc « street art + guide local » sur les sites de réservation. En haute saison (printemps/été), il est conseillé de réserver à l'avance, car les places sont limitées. De nombreux guides affirment que la passion qui anime Melbourne transparaît lors de ces visites ; vous découvrirez des anecdotes que vous ne trouverez pas en visitant la ville par vous-même.
Une visite libre peut suivre les itinéraires de la « Carte essentielle » ci-dessus. En général, commencez à Hosier Lane (Federation Square), puis explorez les ruelles adjacentes. Pour une visite courte, effectuez une boucle de Hosier Lane à Duckboard Place et AC/DC Lane (comme décrit dans l'itinéraire A). Si vous avez plus de temps, ajoutez Blender Lane, Union Lane et Croft Alley en marchant vers le nord le long de Flinders Street ou de Swanston Street (itinéraire B). Utilisez les trains et les tramways de la City pour vous déplacer entre les différents ensembles d'œuvres d'art. De nombreux visiteurs prolongent également leur visite jusqu'à Fitzroy en prenant le tramway sur Brunswick Street ou Nicholson Street et en découvrant les fresques d'Everfresh près des rues Russell et Napier.
Conseil important : téléchargez une carte ou une application à l’avance. Google Maps vous permet d’enregistrer des itinéraires de marche personnalisés (nos itinéraires A à C ci-dessus peuvent être tracés dans MyMaps). Vous trouverez également des itinéraires PDF gratuits sur les sites web touristiques et les blogs d’art. Imprimez-en un ou enregistrez-en un pour vous orienter, car la réception téléphonique est parfois mauvaise dans les ruelles étroites. Toutes les ruelles du quartier central des affaires de Melbourne forment un quadrillage : en partant de Hosier Street vers le nord, puis vers l’est ou l’ouest, vous pouvez facilement les parcourir méthodiquement. Et n’oubliez pas : le street art est omniprésent. Si vous vous aventurez dans une petite ruelle à l’écart des sentiers battus, jetez un coup d’œil : les artistes de Melbourne aiment cacher des trésors artistiques au détour des rues.
Parmi les figures emblématiques du street art à Melbourne, on compte Adnate, Rone, Smug, Meggs, Lushsux, Reka et les membres d'Everfresh Studios (Phibs, Facter, etc.). Adnate, par exemple, est l'auteur du portrait Hosier de 23 mètres de long ; Rone est célèbre pour ses portraits photoréalistes à Fitzroy ; Smug et Meggs pour leurs graphismes colorés ; Lushsux pour ses pochoirs provocateurs inspirés de la pop culture ; et Everfresh a collectivement contribué à définir l'esthétique de la ville dans les années 2000. Aretha Brown, née à Fitzroy, est également devenue une figure incontournable grâce à ses grandes fresques murales.
Parmi les artistes internationaux ayant laissé leur empreinte à Melbourne, on compte l'icône britannique du graffiti Banksy (dont les petits rats au pochoir sont encore visibles aujourd'hui) et le regretté Keith Haring, originaire de New York. Sa fresque de 1984 à Collingwood est l'une des rares œuvres originales de Haring encore existantes au monde. D'autres artistes de rue étrangers ont également contribué à la scène artistique de la ville : le collectif espagnol Fanakapan, par exemple, a réalisé un ange aux ailes translucides à Collingwood Yards. Wikipedia mentionne que des artistes tels que ABOVE, D*FACE, Logan Hicks, Shepard Fairey et Invader ont tous, à un moment ou un autre, réalisé des œuvres à Melbourne. En bref, Melbourne offre un mélange de talents locaux et d'artistes internationaux de renom. Si une fresque vous plaît, il y a de fortes chances que le nom de l'artiste soit indiqué à proximité, et nombre d'entre eux possèdent un portfolio en ligne où vous pouvez suivre leurs projets les plus récents.
Le street art de Melbourne s'est développé naturellement à partir de la scène graffiti des années 1970. Dès les années 1980, les ruelles du centre-ville sont devenues des toiles pour les artistes. étiquettes et les graffitis, influencés par les artistes new-yorkais. Au tournant du siècle, Melbourne développa une culture du pochoir et du collage bien à elle, ce qui lui valut le surnom de « capitale du pochoir ». Le premier festival mondial d'art du pochoir eut lieu à Melbourne en 2004. Dans les années 2000, des ruelles comme Hosier et AC/DC Lane devinrent célèbres grâce à leurs fresques murales colorées. Parmi les moments clés, on peut citer l'organisation par Melbourne des premiers festivals de street art (Stencil Fest, All Your Walls, etc.) et la mise en place d'un cadre juridique pour l'art public. Le street art actuel est le fruit de quarante années d'évolution : des tags illégaux aux fresques murales publiques largement admirées.
Les termes sont souvent utilisés indifféremment, mais de nombreux experts font une distinction subtile. Le graffiti désigne traditionnellement les tags ou throw-ups (inscriptions manuscrites) — des artistes écrivant leur nom ou un symbole sur les murs. À l'origine, il s'agissait d'une forme de marquage territorial qui a évolué vers une typographie stylisée. En revanche, le street art désigne généralement l'art public visuel : peintures murales, pochoirs, collages, installations, etc. Le dictionnaire précise que le street art est généralement riche en images Les peintures murales et les dessins sont souvent utilisés, tandis que les graffitis sont généralement composés de texte (tags). Par essence, les graffitis étaient souvent liés à un langage et à une réputation propres à un cercle d'initiés, tandis que le street art est généralement créé pour être vu par un public plus large (parfois même sur commande). À Melbourne, la frontière est floue : un muraliste peut avoir débuté comme graffeur. Toutefois, une règle générale permet de distinguer : une image élaborée ou une fresque planifiée est généralement considérée comme du street art ; un nom peint à la main ou un tag est généralement qualifié de graffiti. De nombreux artistes de Melbourne pratiquent les deux.
La seule et unique fresque authentique de Keith Haring à Melbourne se trouve à Collingwood (alors une banlieue proche), et non en centre-ville. Peinte par Haring en 1984, elle orne un mur de l'ancienne école technique de Collingwood (aujourd'hui le quartier artistique de Collingwood Yards), située aux numéros 521-525 de Smith Street, à Collingwood (à l'angle de Johnston Street). Les personnages, aux couleurs vives et expressives, sont parfaitement visibles depuis la rue. Cette fresque est l'une des trois seules fresques publiques originales de Haring encore visibles au monde. Elle bénéficie d'une protection patrimoniale : les autorités victoriennes l'ont restaurée en 2013 pour réparer les dégâts causés par les intempéries. Les visiteurs peuvent s'y rendre à pied ou en tramway (par exemple, en empruntant la ligne 112 du tramway de Smith Street) et suivre les panneaux indiquant Collingwood Yards. Contrairement aux rues du centre-ville, cette œuvre appartient à la municipalité qui en assure l'entretien et souhaite la préserver ; vous pouvez donc l'admirer en toute tranquillité, sans craindre qu'elle ne soit recouverte de peinture.
L'espace d'art urbain de l'Upper West Side est un lieu d'art extérieur officiel inauguré par la Ville de Melbourne en décembre 2017. Situé à l'ouest de Spencer Street (près de l'ancienne centrale électrique de Flinders Street), il a été créé avec le concours du collectif d'artistes de rue Juddy Roller. Cet espace se compose d'un mur de 100 mètres de long sur lequel de grandes fresques ont été commandées en une seule fois. Des artistes comme Rone, Smug et Reka ont peint des œuvres de 22 mètres de long sur sa surface en tôle ondulée. Vous pouvez visiter cet espace à l'angle de Flinders Street et de Cook's Parade West ; il est entièrement ouvert et se veut un lieu d'art légal permanent. Juddy Roller (à l'origine du festival de pochoirs de la ville) propose désormais des visites guidées et des visites d'atelier. En pratique, on peut considérer l'Upper West Side comme une extension soigneusement sélectionnée de Hosier Lane, conçue pour présenter en permanence les meilleurs artistes de rue dans un seul et même lieu.
Au-delà des rues les plus connues, la ville regorge d'œuvres moins connues. Voici quelques pistes : explorez les rues secondaires, notamment dans des quartiers comme Fitzroy, North Melbourne et Footscray – on y trouve souvent des fresques murales réalisées par la communauté, loin des circuits touristiques classiques. Consultez les hashtags sur les réseaux sociaux (par exemple #melbournestreetart) et les géolocalisations sur Instagram ; les utilisateurs y partagent régulièrement leurs découvertes. Des blogs comme The Sweet Wanderlue peuvent également vous être utiles.St et Vandalog Des œuvres cachées ont été révélées (par exemple, un projet souterrain à Centre Place ou des panneaux publicitaires rotatifs au centre-ville). Pour explorer méthodiquement, utilisez une application de cartographie GPS (certaines applications d'art urbain permettent une recherche dans un rayon donné). Si possible, participez à des programmes municipaux comme les visites guidées d'art urbain qui mettent en valeur des lieux insolites.
Observez aussi les œuvres éphémères : les chantiers, avec leurs palissades en contreplaqué, accueillent souvent des fresques temporaires. Suivez l’actualité du street art local (par exemple, Invurt.com, Melbourne Art Critic) ; ces sites annoncent régulièrement de nouveaux projets dans les zones industrielles et les banlieues. Si vous avez le temps, explorez les ruelles de Southbank, derrière la Yarra, ou promenez-vous dans les impasses résidentielles (par exemple, New Street à Brighton abrite des fresques légales). L’important est de rester attentif : même le mur d’un parking ou la ruelle d’un café peuvent receler une nouvelle œuvre.
Oui, les particuliers, les entreprises et les associations commandent souvent des fresques murales. La démarche est simple : trouver un artiste ou un atelier de peinture murale et se coordonner avec le propriétaire du mur. De nombreux artistes de rue acceptent désormais des commandes ; vous pouvez donc les contacter via leur site web ou leur agent. Si le mur est public ou situé dans un site historique, vous aurez probablement besoin d’une autorisation préalable de la ville : l’artiste ou le propriétaire doit déposer une demande de permis auprès de la Ville de Melbourne (en suivant les étapes décrites ci-dessus). Les frais de permis sont modiques, mais prévoyez un délai de traitement d’au moins 4 à 8 semaines.
Les coûts varient considérablement. Pour une fresque murale de taille moyenne dans une ruelle (environ 3 à 4 m sur 6 à 8 m), prévoyez un budget de 5 000 à 20 000 dollars australiens, selon la complexité et la notoriété de l'artiste. Les très grands murs (plus de 10 m de haut) peuvent coûter 50 000 dollars australiens, voire plus, en raison de la location d'échafaudages et de nacelles élévatrices. Le budget doit également inclure la préparation adéquate de la surface (nettoyage, apprêt) et, si vous le souhaitez, l'application d'un revêtement anti-graffiti après la peinture. Des subventions gouvernementales et des aides aux arts peuvent financer les projets ; par exemple, certaines municipalités proposent des subventions artistiques ou des financements pour les jeunes souhaitant réaliser des fresques murales dans leur quartier. Une première étape utile : contacter le programme d'art public de la ville de Melbourne pour vous renseigner sur les critères d'admissibilité et les aides financières possibles.
Pas vraiment. La plupart des œuvres de street art à Melbourne sont éphémères. Les services de nettoyage et les propriétaires recouvrent régulièrement les anciennes fresques de peinture blanche pour en installer de nouvelles. Même les peintures murales les plus populaires ne durent parfois que quelques mois ou quelques années. Par exemple, sur les murs de Hosier Lane, une œuvre reste rarement visible plus d'un an avant d'être recouverte. Cela dit, certaines œuvres commandées durent plus longtemps grâce à leur entretien. La fresque de Keith Haring, classée au patrimoine, est préservée depuis des décennies. De même, si un mur est régulièrement utilisé (un bar ou une boutique peut y accrocher une fresque commandée), celle-ci peut rester en place pendant de nombreuses années avant que l'établissement ne décide de la changer. En général, attendez-vous à découvrir des œuvres différentes à chaque visite. Ce renouvellement constant fait partie intégrante de la culture du street art à Melbourne ; prévoyez vos séances photo et vos visites en sachant que certaines œuvres peuvent disparaître rapidement. Si une fresque vous plaît particulièrement, essayez de la photographier, car elle ne restera probablement jamais exactement la même.
Les artistes apposent souvent leur signature en petits caractères sur l'œuvre (par exemple « Rone », « Adnate », « Smug One », etc.). Si elle est visible, c'est votre meilleur indice. De nombreuses fresques murales comportent également un autocollant avec un code QR ou une plaque (surtout dans le cadre des projets officiels de réhabilitation de ruelles). Si aucune signature n'est apparente, une méthode rapide consiste à effectuer une recherche d'image inversée : prenez une photo de la fresque et utilisez Google Images ou TinEye, qui permettent parfois de trouver le site web ou les publications sur les réseaux sociaux de l'artiste. Autre solution : consultez les bases de données et les blogs d'art. Des sites comme StreetArtBio et Invurt répertorient les œuvres connues de Melbourne avec le nom de l'artiste.
Sur les réseaux sociaux, recherchez le hashtag #MelbourneStreetArt accompagné du nom du quartier ou de la rue. Sur Instagram, taguer « Melbourne, Australie » et des mots-clés liés au street art permet souvent de trouver des publications de fans (certaines mentionnent l'artiste). De nombreux artistes annoncent également leurs nouvelles œuvres sur leurs pages Instagram ou Facebook ; vous pouvez les trouver en recherchant « fresque Melbourne » et sa localisation. En bref, Google et les réseaux sociaux sont généralement vos meilleurs alliés. Une fois l'œuvre identifiée, il est de bon ton de mentionner l'artiste lorsque vous partagez la photo.
Oui. Comme mentionné précédemment, les artistes autochtones occupent une place de plus en plus importante sur la scène du street art à Melbourne. Les œuvres d'Aretha Brown en sont l'exemple le plus remarquable : sa fresque murale de Fitzroy (2021) met en lumière les aînés aborigènes et a été réalisée avec de la peinture écologique. D'autres artistes noirs ont également créé des œuvres. Gardez un œil sur Fitzroy, Collingwood et même Footscray pour y découvrir des motifs aborigènes. Par exemple, en 2019, l'artiste Tony Albert a collaboré avec des habitants pour peindre une tour d'habitation à Richmond (même si ce n'est pas à proprement parler du street art). En 2020, une grande fresque murale de l'artiste aborigène Vika Matarakere (créatrice de Kulin) est apparue dans Langridge Lane à Collingwood. Consulter les circuits de street art ou les actualités permet souvent de trouver des informations sur les fresques murales autochtones récentes. De plus, des organisations comme le Koorie Heritage Trust financent parfois des fresques murales publiques réalisées par des artistes des Premières Nations. Lorsqu'une œuvre à thème aborigène est visible, il y a souvent une signalétique ou une mention sur Instagram qui reconnaît son origine culturelle. Pour une interaction respectueuse, n'oubliez pas que ces œuvres racontent souvent des histoires de la communauté ; il est donc préférable d'en apprendre le sens grâce aux descriptions fournies ou en faisant des recherches sur l'artiste.
Oui. Nous en avons mentionné plusieurs plus haut, mais voici un bref récapitulatif :
Pour connaître les dates précises et les événements en cours, consultez les programmes locaux (le calendrier TimeOut Melbourne Street Art ou la page dédiée à l'art de ruelle de la ville). De nouveaux festivals peuvent voir le jour ; dès 2025, suivez les réseaux sociaux pour ne rien manquer des événements éphémères organisés par des collectifs d'artistes.
Ce point a déjà été abordé dans la section « Photographie ». En résumé : utilisez un objectif grand angle pour les photos de murs entiers ; emportez un trépied en cas de faible luminosité ; photographiez à l’aube ou au crépuscule pour une lumière douce ; recherchez les reflets après la pluie ; incluez des personnes ou le contexte urbain pour donner une idée de l’échelle ; et soignez la composition (lignes de fuite de la ruelle, symétrie, cadrage dans les encadrements de portes). Si vous envisagez une activité photographique professionnelle (commerciale), l’art en plein air de Melbourne a beaucoup à offrir. aucune restriction particulière en matière de photographie – Tant que l'utilisation est personnelle ou éditoriale, aucun permis n'est requis. En revanche, pour tout tournage à but lucratif ou de grande envergure, il est conseillé de se renseigner auprès de la mairie et d'obtenir éventuellement un permis afin d'éviter tout problème juridique.
L'utilisation de drones dans le centre-ville de Melbourne est strictement réglementée. Conformément à la réglementation nationale de la CASA, tous les vols de drones doivent rester à une altitude inférieure à 120 m et à une distance minimale de 30 m des personnes, des bâtiments et des routes. Concrètement, cela signifie qu'aucun vol de drone de loisir ne peut être effectué au-dessus de Hosier Lane ou de n'importe quel endroit du quartier central des affaires (CBD) ; vous enfreindriez à la fois les règles de l'aviation civile et les lois locales. La ville de Melbourne exige explicitement une autorisation pour toute activité de drone (aéronef télépiloté) au-dessus des espaces publics ouverts. L'obtention de cette autorisation implique de faire une demande auprès de la ville et, le cas échéant, auprès d'Airservices Australia (pour les trajectoires de vol) si le vol a lieu à proximité de l'aéroport. Pour les amateurs : si vous vous trouvez en dehors de la ville (par exemple, à Docklands ou dans un parc), vous devez impérativement maintenir le drone en vue directe et ne pas mettre en danger le public. Pour la photographie de fresques murales, il est plus sûr d'utiliser la photographie au sol. Si la prise de vue aérienne est essentielle (pour un film, par exemple), prévoyez plusieurs mois à l'avance l'obtention d'une autorisation aérienne spéciale, engagez un télépilote de drone agréé et informez la ville afin de ne pas perturber la circulation ni le voisinage. En résumé : pour des visites classiques, il est déconseillé d'utiliser un drone dans le CBD.
Les ruelles peuvent être calmes et pleines de charme la nuit, mais il est important de rester vigilant. Les rues emblématiques du street art, comme Hosier, AC/DC et Duckboard, sont éclairées le soir et parfois fréquentées (clients nocturnes, travailleurs, agents de sécurité). En général, vous y croiserez surtout des personnes qui boivent un verre ou des sans-abri, et non des criminels. Restez sur les chemins éclairés et évitez les coins des ruelles si vous êtes seul. Si vous prenez des photos après la tombée de la nuit, sachez que certaines petites ruelles (Centre Place, Tattersalls) sont peu éclairées ; pensez à venir accompagné ou à rester en groupe. Les ruelles étant réservées aux piétons, munissez-vous d'une petite lampe torche pour les pavés et utilisez les passages piétons sur les routes fréquentées. C'est généralement sûr, mais pas désert : Melbourne est l'une des villes les plus sûres d'Australie, mais restez prudent (gardez vos objets de valeur en sécurité, attention aux surfaces glissantes). De nombreux visiteurs se sentent à l'aise dans les ruelles après le coucher du soleil, surtout s'il y a encore des bars ou des cafés ouverts tard. Faites toujours confiance à votre instinct : si une ruelle semble déserte et sombre, dirigez-vous vers la rue principale la plus proche.
Il existe des moyens directs de soutenir les artistes. De nombreux muralistes de renom (Rone, Adnate, etc.) vendent des tirages ou des toiles en édition limitée sur leurs sites web ou dans des galeries d'art locales. Voici quelques pistes pour les aider :
– Acheter des œuvres d'art/des estampes : Consultez les sites web des artistes pour découvrir leurs produits dérivés. Les artistes émergents acceptent souvent des commandes ou vendent des croquis sur les marchés (par exemple, les marchés de Blender Studio). Le magazine de street art Magot Il vend également des reproductions d'œuvres d'artistes locaux.
– Assister à des expositions : Quand des artistes de rue exposent dans des galeries (comme The Outsiders), allez-y et achetez leurs œuvres si elles sont disponibles. Même les expositions gratuites proposent souvent des ventes d'autocollants et de cartes postales.
– Faites un don aux projets : Il arrive que des projets d'art urbain acceptent le financement participatif ou les dons (par exemple, les festivals de fresques murales ont parfois recours à Patreon).
– Visites artistiques et ateliers : Réservez des visites guidées et des ateliers payants (les frais contribuent à la pérennité du secteur). Lorsque vous donnez un pourboire à un guide ou que vous participez à un atelier comme celui de Blender, une grande partie de cette somme est reversée directement aux artistes locaux.
– Diffuser avec respect : Partagez leur travail sur les réseaux sociaux en mentionnant leur nom (cela accroît la visibilité de l'artiste). Suivez et aimez leurs pages en ligne.
– Travaux sur commande : Si vous possédez un mur, engagez un artiste pour une fresque (les tarifs varient selon la taille, mais cela rémunère directement l'artiste).
– Achetez des fournitures locales pour l'art de rue : Des boutiques comme Ironlak et Art Lounge sponsorisent des fresques murales ; acheter des bombes de peinture ou des kits de pochoirs locaux de qualité (ironlak.com.au) soutient la scène artistique locale.
N'oubliez pas : publier des photos en ligne sans mentionner l'artiste peut involontairement l'exploiter. Identifiez ou nommez toujours l'artiste (beaucoup ont un profil Instagram public). En considérant le street art comme un art à part entière, et non comme une simple attraction touristique, vous contribuez à un écosystème respectueux qui permet à la culture créative de Melbourne de s'épanouir.
Oui, pour les enfants comme pour les adultes. Outre les cours proposés par les agences de voyages (mentionnés précédemment), consultez :
– Blender Studios (Collingwood) – organise régulièrement des ateliers de peinture en aérosol et de pochoirs pour débutants. Par exemple, leur « Atelier de pochoirs » permet aux participants de concevoir et de peindre leur propre support.
– Visites artistiques de Melbourne Street (ces visites) – propose des cours de pochoirs de 2 heures pour petits groupes (avec tout le matériel fourni).
– Centres d'art municipaux – Certains conseils municipaux (notamment Yarra et Moreland) organisent ponctuellement des ateliers de peinture murale pour les membres de la communauté.
– Programmes scolaires – Ne manquez pas les ateliers pour jeunes sur l'art de rue organisés par la Ville, souvent pendant les vacances scolaires.
– Festivals d'art urbain – Des événements comme la Melbourne Design Week proposent parfois des ateliers de peinture en direct animés par des artistes de renom.
Pour trouver les ateliers proposés, recherchez « atelier peinture aérosol Melbourne » ou consultez les sites d'événements locaux. Même un atelier d'art informel pourrait vous permettre de vous essayer aux techniques de peinture à grande échelle si vous le demandez. Ces cours couvrent le matériel (bombes aérosol, gants, masques, pochoirs) et les bases de la composition : une manière sûre et légale de découvrir la création en art urbain.
La plupart des artistes de rue utilisent des peintures en aérosol et acryliques de haute qualité. Les marques australiennes comme Ironlak (basée à Melbourne) sont populaires, tout comme Montana et Liquitex. Les grandes fresques murales commencent souvent par des sous-couches appliquées au rouleau et de larges coups de pinceau à l'aérosol d'un litre. Les pochoirs sont une technique emblématique : les artistes découpent des motifs dans du carton ou du plastique et les appliquent à l'aide d'un pistolet à peinture pour reproduire rapidement les images. Une autre technique fréquente est le collage d'affiches : on imprime des posters et on les colle sur les murs. On voit des posters superposés, surtout dans les coins des ruelles ; les artistes peuvent recouvrir un mur en quelques minutes en les collant. Les marqueurs et les autocollants sont également utilisés, notamment pour les tags rapides.
En résumé, le mélange comprend : – Aérosols en bombe : Pour les peintures murales et les contours réalisés à main levée. Ce sont souvent les éléments les plus visibles.
– Kits de pochoirs : Couteaux à lame et découpes en acétate ou en carton, utilisés pour tamponner des motifs répétitifs.
– Colle de blé : Impressions murales à faire soi-même, collées (faciles à apporter de chez soi).
– Techniques mixtes : Dans des lieux comme Presgrave, vous verrez des objets trouvés (cadres, maquettes 3D) intégrés.
Les artistes préparent généralement leurs œuvres chez eux (croquis, découpe de pochoirs) puis les réalisent rapidement sur place. À Melbourne, le style est varié : des graffitis « handstyles » aux portraits artistiques détaillés. Si vous observez un artiste à l’œuvre (lors d’un atelier ou d’un événement), vous remarquerez qu’il porte un masque respiratoire, des pinceaux plats, des rouleaux pour les sous-couches et souvent plusieurs embouts d’aérosol pour différentes tailles de pulvérisation.
En dehors du centre-ville, les banlieues nord regorgent de trésors en matière de street art. Fitzroy (Fitzroy et Collingwood)Comme indiqué, les rues Nicholson, Smith et Brunswick, ainsi que les ruelles adjacentes, regorgent de grandes œuvres de street art. Ne manquez pas les fresques d'Everfresh à l'angle des rues Johnston et Lygon, ni les petites œuvres plus discrètes de Fitzroy Gardens. À voir également : les rues Gertrude et Rose.
Collingwood Les quartiers de Smith Street et Gore Street comprennent des ruelles industrielles et des entrepôts. Le quartier artistique de Collingwood (incluant Collingwood Yards) est un pôle artistique plus récent, orné de fresques murales en constante évolution.
Brunswick et Brunswick EstUn peu plus loin, ces quartiers regorgent de ruelles ornées de fresques. Explorez les ruelles tranquilles près des rues Lygon et Nicholson (par exemple, une ruelle près du centre communautaire de Brunswick présente des collages en constante évolution). La ville de Merribek (anciennement Moreland Council) encourage activement le street art, et de grandes fresques apparaissent parfois sur les immeubles d'habitation.
D'autres quartiers, comme Northcote autour de High Street, les ruelles de Footscray et même la banlieue balnéaire de Williamstown, abritent des hommages artistiques au pochoir. En réalité, toute la première couronne de Melbourne regorge d'œuvres d'art ; les explorer nécessite les transports en commun, mais offre en contrepartie une expérience plus authentique et moins fréquentée.
Pour les œuvres véritablement monumentales, voici les lieux incontournables :
– Collingwood Yards et North Fitzroy : Plus de 24 mètres d'œuvres. Outre la fresque de Haring, Collingwood présente de nouvelles œuvres monumentales sur d'anciens chantiers textiles. La rue Nicholson à Fitzroy abrite des panneaux de 10 mètres de long réalisés par Reka et Kaff-eine.
– Centrale électrique de Spencer Street (CBD) : Les murs des usines abandonnées sont souvent couverts de slogans géants. Par exemple, une fresque au pochoir de 2007, inspirée par Banksy et intitulée « Pas de travail sur une planète morte » (réalisée par un habitant du coin inconnu), recouvrait sa façade. L'accès au site est dangereux, mais on peut apercevoir ces inscriptions depuis le pont de Batman's Hill Road.
– Sud de Melbourne : En 2021, la ville et le promoteur ont commandé à Atong Atem une fresque murale en néon sur un mur de sept étages de Hanover House. La nuit, elle s'illumine de fleurs en 3D de 22 mètres de haut, visibles depuis les promenades des berges.
– Docklands : Les nouvelles tours résidentielles arborent souvent des façades artistiques. Admirez les fresques colorées de 30 mètres de long qui ornent les bâtiments de Northbank Boulevard.
– Rue Fitzroy (St Kilda) : À noter : les fresques du passage souterrain à l'extrémité de Station Pier à Fitzroy (commandées par AFLAUS) sont immenses et photogéniques.
– Zones industrielles périphériques : Des quartiers comme Sunshine ou Richmond (près de Hoddle Street) accueillent parfois des fresques murales de la taille d'entrepôts, réalisées dans le cadre de projets d'art urbain commandés. Ces fresques changent d'une année à l'autre.
À Melbourne, en général, tout mur de plus de quatre étages peut accueillir une fresque murale autorisée par la ville. Les promoteurs immobiliers qui réalisent des projets de réaménagement font souvent appel à des artistes dans le cadre de projets de valorisation du patrimoine et de construction. Si vous appréciez les grandes fresques, gardez également un œil sur les ascenseurs et les parkings décorés d'œuvres de street art : ces derniers sont de plus en plus courants, les véhicules étant désormais abrités derrière des façades peintes.
La commercialisation s'avère être une arme à double tranchant. D'un côté, elle apporte financement et reconnaissance : les artistes sont rémunérés pour des projets d'entreprises et de municipalités, et leur réputation grandit. Les ruelles de Melbourne sont désormais mises en avant comme attraction touristique (la « culture des ruelles » de la ville est omniprésente dans les brochures et les campagnes publicitaires). De grandes marques organisent des festivals de fresques murales (comme le projet de Converse avec Aretha Brown) et les artistes peuvent vivre de la vente de leurs œuvres en galerie et des commandes. Cette professionnalisation fait du street art une véritable voie professionnelle à Melbourne, et non plus un simple passe-temps marginal.
D'un autre côté, les puristes s'inquiètent d'une « négligence ». Certains affirment que trop de murs servent désormais de support publicitaire (des baskets peintes ou des publicités pour des boissons énergisantes présentées comme du street art). Le portrait que le Guardian dresse des collectionneurs de Melbourne soulève la question philosophique de savoir si le passage de l'art de la rue au musée risque d'en diluer le sens. Les nouveaux venus, en quête d'authenticité, pourraient se retrouver avec un verre de vin offert lors d'un vernissage d'art urbain ! Pourtant, de nombreux artistes considèrent cette évolution comme inévitable. Comme l'explique la collectionneuse Sandra Powell, les choses évoluent et le fait que le street art se retrouve dans des intérieurs ou dans le monde de la finance ne la perturbe guère : elle croit « fermement au changement ».
Pour les visiteurs, l'avantage commercial est que la plupart des plus belles œuvres de street art de Melbourne sont préservées et bien entretenues. Les projets officiels restent généralement en place et soignés, et les visites guidées savent ce qu'il faut montrer. Le revers de la médaille est que certaines petites œuvres, purement spontanées, peuvent être effacées si elles sont jugées négligées. Globalement, les touristes profitent de la facilité d'accès à l'art – la ville est fière de promouvoir l'expérience du street art. Il ne faut cependant pas oublier que derrière chaque mur tagué se cache la tension entre l'art comme expression contestataire et l'art comme activité créative légitime. La scène artistique de Melbourne incarne parfaitement ce mélange.
Oui. Outre nos propres itinéraires ci-dessus, de nombreuses cartes sont disponibles. Le site web de la ville de Melbourne en propose une. Plan de promenade du street art des ruelles (PDF) qui indique les points d'intérêt principaux et fournit des itinéraires piétonniers. Le portail What's On Melbourne (site officiel de la ville) propose également un itinéraire autoguidé. Promenade d'art urbain Côté tourisme, VisitMelbourne et TimeOut proposent des guides interactifs (TimeOut a intégré une carte Google des rues où l'on trouve principalement du street art). Les blogs de voyage partagent souvent leurs liens MyMap. Vous pouvez rechercher « Carte Google du street art de Melbourne » pour trouver des cartes à copier dans votre compte Google.
Pour obtenir des plans imprimés, les offices de tourisme du centre-ville proposent généralement des cartes des ruelles (certaines sont gratuites). Les bibliothèques peuvent également fournir des brochures de randonnée. Pour la photographie, certains commerces vendent des cartes postales ou des fanzines d'art urbain. Dans tous les cas, il est judicieux de planifier sa visite à l'avance avec une carte téléchargée afin de ne pas dépendre de sa connexion internet dans les ruelles étroites.
Les ruelles de Melbourne regorgent de restaurants et de bars exceptionnels. Voici quelques suggestions :
À Melbourne, la culture du café s'épanouit généralement dans les ruelles : vous trouverez des cafés de torréfacteurs indépendants à presque tous les coins de rue de Fitzroy et du quartier central des affaires (CBD). Pour une virée des bars combinée à une découverte artistique, Chapel Street et Brunswick Street regorgent de ruelles animées, entre art et lieux branchés. Où que vous soyez, un café ou un bar convivial se trouve probablement à deux pas – n'hésitez pas à demander conseil à un barista pour admirer une fresque ou une ruelle à proximité.
Les médias locaux et les plateformes en ligne mettent régulièrement en avant les artistes de rue de Melbourne. Voici quelques sources :
– Investir (invurt.com) – un magazine en ligne consacré au street art australien. Ils interviewent des artistes et couvrent des événements.
– Les sections art et design du Guardian ou d'ABC News – ils publient occasionnellement des articles sur des artistes de Melbourne (voir, par exemple, la longue interview du Guardian avec les collectionneurs Powell & King sur la scène artistique de Melbourne).
– AdelaideStreetArt, Actualités du Street Art, Vandalog – Bien que d'envergure mondiale, ils couvrent parfois de grands projets à Melbourne. Les archives de Vandalog comprennent Tous vos murs et les récits du festival Stencil.
– réseaux sociaux des artistes De nombreux artistes de rue tiennent un blog ou publient des articles sur leur travail. Les suivre sur Instagram (par exemple : @adnateone, @r0neart, @lushsux) permet d’accéder directement à leurs contenus et à des interviews plus longues.
– Blogs et fanzines d'art local – le blog Melbourne Art Critic et les fanzines papier comme Juxtapoz Organise parfois des séances de questions-réponses.
– Documentaires – Il existe un documentaire de 2005 intitulé ÉRUPTION CUTANÉE À propos des graffitis à Melbourne (c'est ancien, mais cela couvre les débuts de l'émergence du street art). Un autre court métrage, Art urbain de MelbourneOn peut en trouver sur YouTube pour un aperçu visuel.
– conférences sur l'art public – Consultez les tables rondes ou les visites commentées (la NGV organise parfois des conférences sur le street art, ou des événements à la bibliothèque municipale).
Ces sources plus approfondies peuvent révéler les motivations, la technique ou l'histoire de la communauté d'un artiste (par exemple, le choix de certains sujets). Elles apparaissent généralement après des événements marquants : après le festival de 2013, on trouve de nombreuses interviews sur des blogs fin 2013, etc. Pour obtenir des informations de première main, le bouche-à-oreille reste souvent la meilleure solution : toute communauté artistique locale peut vous indiquer qui lire ou contacter pour en savoir plus.
Hosier Lane est très fréquentée du milieu de la matinée jusqu'en fin d'après-midi. Pour éviter que les gens ne gênent vos prises de vue, prévoyez une visite tôt le matin (vers 7h-8h), une fois que les éboueurs ont effacé les graffitis de la nuit et avant l'arrivée des touristes. En semaine, c'est généralement plus calme que le week-end. Si le matin n'est pas possible, privilégiez la fin de soirée (après la fermeture des magasins) : les œuvres restent bien visibles et il y a moins de monde. Autre astuce : explorez les parties moins connues de Hosier Lane : les extrémités et les étages supérieurs sont souvent moins fréquentés que le couloir central. Pour des murs complètement vierges, rendez-vous dans les ruelles… adjoindre Hosier, comme Rutledge Lane ou Bowman Lane ; on y trouve de belles œuvres d'art, mais il y a peu de passage.
Pour la photographie, la patience est de mise : attendez 5 à 10 minutes que les piétons s’éloignent, ou cadrez votre prise de vue de manière à inclure la foule au premier plan plutôt que de masquer complètement l’œuvre. Si vous filmez, multipliez les prises et supprimez les passants au montage. Le timing est crucial : l’état de la ruelle et la densité de la foule peuvent changer d’heure en heure ; si votre premier passage est encombré, revenez une demi-heure plus tard.
Le respect est primordial. Les fresques murales sont souvent le fruit d'efforts considérables (et parfois financées par les pouvoirs publics), alors traitez-les comme des œuvres d'art. Ne vous appuyez pas sur les toiles, ne touchez pas la peinture fraîche et n'essayez pas d'y apposer vos propres tags ou autocollants : de tels actes seront considérés comme du vandalisme par les artistes et la communauté. Lorsque vous prenez des photos, ne grimpez pas sur les structures ou les piliers, sauf indication contraire. Gardez une distance raisonnable avec l'œuvre (surtout de près) afin de ne pas endommager les affiches fragiles collées avec votre souffle ou l'électricité statique.
Ne retirez ni n'emportez de morceaux de l'œuvre (le vol d'affiches ou de collages est malheureusement fréquent). Si une fresque se trouve sur une propriété privée (même si le mur est public), sachez qu'elle appartient à quelqu'un. Si vous devez filmer ou photographier une personne à l'intérieur d'une fresque, demandez-lui poliment la permission.
Ne jetez pas vos déchets n'importe où : si vous avez pris un café, emportez votre tasse hors de la rue pour la jeter. De plus, n'oubliez pas que ce sont des zones de vie actives ; si une fresque orne le mur d'un café, il est poli de consommer avant d'utiliser les prises électriques ou les toilettes.
Il est également de bonne pratique de respecter les droits d'auteur des artistes. Si vous publiez des images sur les réseaux sociaux, mentionnez le nom ou le pseudonyme de l'artiste. Enfin, ne dégradez jamais l'art d'autrui par simple réaction (comme le font parfois certaines personnes qui recouvrent de tags les œuvres qui leur déplaisent). La règle tacite des ruelles est : « Regardez, photographiez, appréciez – mais ne les détériorez pas. » En faisant preuve de courtoisie et en laissant un pourboire aux guides et cafés locaux, vous soutenez l'écosystème du street art qui préserve la beauté et la richesse des ruelles.
Il n'existe pas de répertoire central par thème, mais vous pouvez utiliser des recherches ciblées et des indices contextuels. Pour l'art autochtone, recherchez les murales réalisées pendant la Semaine NAIDOC (juillet) ou sur des projets de construction menés par des organisations autochtones. Effectuez une recherche en ligne : utilisez des termes comme « murale aborigène de Melbourne » ou consultez les publications sur les réseaux sociaux concernant les événements de réconciliation. La murale Converse/Aretha Brown (œuvre d'art autochtone sur le thème du climat) à Collingwood en est un excellent exemple.
Pour les thèmes politiques, les œuvres apparaissent souvent autour de lieux emblématiques de l'activisme : cherchez près de la place de la ville ou des parcs publics pour trouver de l'art contestataire. L'une des plus remarquables était « Pas de travail sur une planète morte » sur l'ancienne centrale électrique..
Dans la catégorie portraits, beaucoup sont signés par les artistes eux-mêmes (Rone, Adnate, etc.). Les portraits d'aînés autochtones ou de célébrités sont des thèmes récurrents ; on peut citer en exemple le pochoir de Don Bradman devenu viral sur Marble Arch Lane (Brunswick Est).
Pour les collages et les pochoirs, promenez-vous dans les ruelles insolites (comme Heffernan Lane ou les petites ruelles de Smith Street) ; vous y trouverez plein de petits autocollants et d'affiches.
En pratique, le moyen le plus rapide est d'utiliser les hashtags Instagram : essayez par exemple : #pasteupMelbourne ou #stencilartMelbourneLes forums communautaires (comme les groupes Facebook « Melbourne Street Art Appreciation ») proposent souvent des discussions sur les endroits où admirer des œuvres spécifiques. Enfin, participer à une visite thématique (certains groupes organisent occasionnellement des visites guidées sur les fresques murales des Premières Nations ou comparant graffiti et art urbain) permet de découvrir des exemples et des artistes spécialisés dans chaque thème.
Les collectivités locales jouent un rôle majeur. La ville de Melbourne et d'autres municipalités gèrent activement l'environnement du street art. Des programmes comme « Projet des ruelles » Depuis environ 2009, des financements sont accordés à des collectifs d'artistes pour la réalisation de fresques murales dans certaines rues. La ville installe physiquement certaines œuvres (par exemple, elle a préservé « Little Diver » de Banksy en 2008 grâce à une vitre en plexiglas) et a officiellement désigné des zones dédiées à l'art public. Les municipalités encouragent également le tourisme lié à l'art urbain, ce qui génère un soutien public accru et des fonds supplémentaires pour l'entretien des œuvres.
Les circonscriptions ont aussi leur importance. Commissariat de Hosier et Rutledge, Quartier AC/DC, et Quartier de l'Upper West Side Il existe des zones officiellement reconnues où l'art est encouragé. Dans ces quartiers, la peinture n'est pas considérée comme du vandalisme destructeur, mais comme une activité tolérée (et parfois même encadrée par des contrats). Les municipalités commandent parfois des projets d'« activation de l'art urbain » ; par exemple, la stratégie 2020-2025 du conseil municipal de Melbourne prévoyait la commande de nouvelles fresques murales dans la rue piétonne de Brunswick Street (Fitzroy) et dans les ruelles du quartier central des affaires.
Plus largement, les municipalités doivent trouver un équilibre entre la promotion de l'art urbain dans les ruelles et le nettoyage des graffitis indésirables. Certaines (comme la municipalité de Port Phillip) disposent d'équipes dédiées à la gestion des graffitis, chargées à la fois d'effacer les tags illégaux et de protéger les fresques murales appréciées. De ce fait, le système municipal a institutionnalisé le street art : les municipalités déterminent qui est autorisé à peindre (par le biais de permis ou de subventions) et assurent parfois l'entretien des œuvres (par exemple, en effectuant des retouches sur les fresques murales à l'occasion de festivals).
En résumé : les municipalités et les gestionnaires des quartiers artistiques jouent un rôle de gardiens et de mécènes. Ils peuvent préserver une fresque murale comme une galerie préserve un tableau, ou encore attribuer de nouveaux murs aux artistes. Le street art à Melbourne doit beaucoup à ce cadre semi-officiel.
Non, pas sans autorisation. Si une fresque orne le mur d'autrui, seul le propriétaire (ou l'artiste, le cas échéant) a le droit de la recouvrir ou de la retirer. Recouvrir une œuvre commandée ou populaire sans accord préalable constituerait une violation des normes légales et de la confiance de la communauté. Juridiquement, toute œuvre d'art publiée (même murale) est protégée par le droit d'auteur ; la modifier sans consentement pourrait donc constituer une contrefaçon. Sur le plan éthique, recouvrir l'œuvre d'autrui (parfois appelé « surpeinture ») est mal vu à Melbourne et peut susciter une vive réaction du public.
Si la fresque se trouve sur une propriété vous appartenant, vous pouvez la remplacer, mais de nombreuses personnes expérimentées consulteront l'artiste d'origine (surtout si l'œuvre est appréciée du public). Indépendamment des réglementations municipales (aucune loi spécifique n'interdit d'effacer le street art), la plupart des artistes considèrent leurs fresques comme faisant partie du patrimoine public. Par souci d'éthique, la communauté attend des artistes qu'ils terminent leurs fresques avec respect ou que leur retrait soit effectué par des professionnels (par exemple, en organisant des événements de réinstallation de fresques plutôt qu'en procédant à un simple ponçage).
En revanche, si par « supprimer » vous entendez retoucher une photo (par exemple, en effaçant des personnes avec Photoshop), c'est tout à fait acceptable. Cette mise en garde ne concerne que le retrait physique d'une œuvre de la rue. En résumé : au mieux, recouvrir une œuvre de street art existante nécessite une concertation ; au pire, cela peut être considéré comme du vandalisme, voire pire. Donc non : vous ne pouvez et ne devez pas recouvrir des fresques qui ne vous appartiennent pas.
Visite d'une demi-journée (4 à 5 heures) : Privilégiez les ruelles du quartier central des affaires (Hosier, Duckboard, AC/DC, ainsi que quelques autres comme Union ou Blender Lane), comme indiqué dans l'itinéraire B ci-dessus. Commencez en milieu de matinée, prenez un café dans un café d'une ruelle (Degraves ou Centre Place), puis faites la boucle. Prévoyez environ 1 à 2 heures pour la visite (arrêts photos compris), 30 minutes pour déjeuner dans un restaurant d'une ruelle, et le reste du temps pour la marche ou les transports en commun. Cela vous permettra de découvrir l'essentiel sans vous fatiguer.
Aventure d'une journée complète (8 heures et plus) : Combinez le centre-ville avec les quartiers environnants. Le matin : faites le tour du quartier central des affaires (CBD), puis prenez le tram vers le nord jusqu’à Fitzroy. Passez l’après-midi sur les rues Brunswick et Gertrude (leurs fresques murales intemporelles et leurs ruelles pittoresques vous séduiront – pourquoi ne pas faire une pause pour un brunch à Fitzroy ?). Continuez jusqu’à Collingwood pour admirer le mur de Keith Haring et d’autres fresques. S’il vous reste du temps, faites un détour par Docklands ou Richmond, de retour près du centre-ville, pour découvrir les grandes œuvres plus récentes. Prévoyez des pauses dans des lieux incontournables (comme les jardins de Fitzroy ou une visite de brasserie à Collingwood si vous êtes fatigué de la visite). Limitez vos déplacements en transports en commun (le réseau de trams de Melbourne est efficace) : comptez environ 4 heures de marche (avec des pauses), 2 heures de trajet/attente et 2 heures pour explorer les environs.
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