Top 10 des plages nudistes en Grèce
La Grèce est une destination populaire pour ceux qui recherchent des vacances à la plage plus libres, grâce à son abondance de trésors côtiers et de sites historiques de renommée mondiale, fascinants…
À l'ère du surtourisme, les villes européennes moins connues offrent une alternative bienvenue : une culture authentique, une foule maîtrisée et des prix plus bas. Comme le soulignent les experts du voyage, la promotion de « trésors cachés » permet de vivre des expériences authentiques, loin de la foule. Ces destinations méconnues permettent aux visiteurs de sortir des sentiers battus, bénéficiant souvent de coûts 30 à 50 % inférieurs à ceux de capitales comparables (par exemple, un guide rapporte qu'un routard peut vivre avec environ 50 à 60 € par jour à Kuldīga, en Lettonie). Explorer ces villes allège également la pression sur les hauts lieux touristiques et répartit les retombées économiques plus largement. Les défenseurs du tourisme durable soulignent que la découverte de petites villes ou de villages isolés peut « soutenir les communautés locales et préserver le patrimoine culturel et environnemental ».
Guidant les voyageurs vers 20 de ces villes, cet article explique les critères de sélection (peu de visiteurs internationaux, patrimoine préservé, commodités de base et attraits uniques) et offre des conseils pratiques pour planifier. Dans un souci d'équilibre et d'authenticité, la liste couvre tous les coins d'Europe – des villes médiévales baltes aux villages de ski alpin en passant par les villes lacustres de l'Adriatique. Nombre de ces villes sont des sites classés à l'UNESCO ou des pôles créatifs émergents : par exemple, les quartiers historiques de Tallinn et de Kuldīga sont inscrits au patrimoine mondial de l'UNESCO, tout comme Ohrid en Macédoine du Nord. D'autres sont prisées pour leur culture locale, comme la région des lacs de Cachoubie ou les villages viticoles d'Italie.
Le tableau ci-dessous présente un aperçu rapide des 20 destinations, avec le pays, les thèmes les plus adaptés, les budgets quotidiens moyens, les hautes saisons et les points forts de chaque ville. Ce guide rapide aidera les voyageurs à comparer les options avant de se plonger dans les profils détaillés. (Remarque : les coûts quotidiens moyens sont approximatifs et peuvent varier selon la saison et le style de voyage ; nous citons des exemples précis dans chaque section lorsque cela est possible.)
Ville | Pays | Idéal pour | Coût quotidien moyen (EUR) | Meilleure période pour visiter | Point culminant unique |
Tallinn | Estonie | Patrimoine médiéval, technologie | 60–90 € | fin du printemps–début de l'automne | Vieille ville médiévale classée au patrimoine mondial de l'UNESCO, pôle technologique de premier plan |
Alta | Norvège | Aurores boréales, Sami | 100–150 € | Novembre-mars (pic hivernal) | Aventures arctiques, gravures rupestres de l'UNESCO |
Îles Féroé | Danemark | Nature dramatique | 80–120 € | mai–septembre | Falaises imposantes, villages aux toits d'herbe |
Kuldiga | Lettonie | Ville patrimoniale, budget | 40–60 € | Mai–septembre (saison calme) | La plus grande cascade d'Europe, vieille ville classée au patrimoine mondial de l'UNESCO |
Braşov | Roumanie | Châteaux de Transylvanie | 30–50 € | mai–septembre | Porte d'entrée vers la tradition de Dracula (château de Bran) et château de Peles (Sinaia) |
Zagreb | Croatie | Culture de l'Europe centrale | 50–70 € | printemps ou automne | Scène artistique dynamique (par exemple, Musée des relations brisées), marché de la vieille ville |
Lac de Bohinj | Slovénie | Nature alpine, randonnée | 40–70 € | Juin–août | Porte d'entrée du PN du Triglav, lac pittoresque de Bohinj (alternative tranquille à Bled) |
Brême | Allemagne | Histoire hanséatique | 60–100 € | Avril-octobre (Oktoberfest d'automne) | Statue médiévale de Roland et hôtel de ville (UNESCO) |
Saas-Fee | Suisse | Des montagnes toute l'année | 120–180 € | été et hiver | Village alpin sans voiture, téléphérique de 3 500 m avec le restaurant rotatif le plus haut du monde |
Gand | Belgique | Architecture médiévale | 80–120 € | avril-octobre | Noyau médiéval intact : château, beffroi, cathédrale |
Aveiro | Portugal | Canaux et cuisine | 50–80 € | avril-juin, septembre | La « Venise du Portugal » avec ses bateaux moliceiros colorés et ses friandises ovos moles |
Doux | Italy | Pays viticole | 80–120 € | mai–septembre | Château Scaliger perché sur une colline surplombant les vignobles |
Lien | Italy | Retraite au lac de Côme | 60–90 € | avril-octobre | Cascade cachée dans un village lacustre (gorges d'Orrido) |
Saturnia | Italy | Sources thermales | 50–80 € | Oct.–avr. (hors pointe) | Sources chaudes en cascade gratuites (Cascate del Mulino) |
Albarracín | Espagne | Architecture médiévale | 35–60 € | mars-octobre | Ville perchée au sommet d'une falaise aux teintes roses et aux murs sinueux |
Île de Pico | Portugal (Açores) | Volcans et vignobles | 50–80 € | juin-septembre | Paysage viticole classé au patrimoine mondial de l'UNESCO et observation des baleines |
À travers | Grèce | Une vie insulaire préservée | 45–75 € | Mai–octobre | Île sans voiture, manoirs en pierre, ruines d'un château médiéval |
Eastbourne | Angleterre, Royaume-Uni | Randonnées côtières | 70–110 € | mai–septembre | Station balnéaire victorienne au pied des falaises de craie (Beachy Head) |
Cachoubie (région) | Pologne | Lacs et culture | 45–70 € | mai–septembre | Forêts et plus de 100 lacs, langue et artisanat cachoubes uniques (patrimoine brodé) |
Ohrid | Macédoine du Nord | Cité lacustre classée au patrimoine mondial de l'UNESCO | 40–60 € | mai–septembre | Lac et églises byzantines (la « Perle des Balkans »), classés au patrimoine mondial de l'UNESCO |
Pourquoi choisir des destinations européennes moins connues ? Les capitales bondées ont fait la une des journaux, mais les voyageurs avisés recherchent des histoires hors des sentiers battus. Des trésors cachés promettent des rencontres plus authentiques : flâner sur des places pavées presque désertes, partager des repas dans des tavernes familiales et découvrir des traditions centenaires. Comme le remarque un expert italien du tourisme, explorer des villes moins connues « offre des expériences authentiques loin de la foule ». Ces lieux conservent souvent un caractère local intact – des festivals régionaux aux boutiques d'artisanat – qui se perd dans le flot du tourisme traditionnel. Économiquement, les petites villes peuvent aussi être bien plus abordables. Par exemple, un guide de voyage souligne que la nourriture et l'hébergement sont très abordables à Kuldīga, en Lettonie ; les routards y arrivent avec environ 50 à 60 € par jour, une fraction de ce que des budgets similaires permettraient à Prague ou Oslo. En général, les destinations moins connues sont 30 à 50 % moins chères que les attractions phares d'Europe.
Au-delà du coût et de la culture, choisir des destinations plus confidentielles favorise un voyage plus durable. Cela permet de répartir les revenus touristiques vers les communautés qui en ont besoin, plutôt que de surcharger quelques destinations touristiques. Les experts soulignent qu'il s'agit d'un remède contre le surtourisme : en redirigeant les visiteurs vers des destinations plus petites, on peut « alléger la pression sur les villes plus touristiques et offrir aux voyageurs des expériences uniques ». De plus, passer du temps dans des endroits plus calmes réduit son empreinte environnementale : on évite les vols charters vers les capitales bondées et on privilégie le vélo, la randonnée ou les trains locaux. En bref, les villes moins connues de cette liste sont gagnantes sur tous les plans : rapport qualité-prix, intégrité culturelle, espace personnel et même durabilité. La dernière section propose des conseils de planification (par exemple, comment se rendre dans ces endroits reculés et quand s'y rendre) pour un voyage sans accroc.
Comment nous avons sélectionné ces 20 villes européennes cachées. Pour élaborer ce guide, chaque ville a été choisie pour son caractère authentique et son accessibilité (au moins ses infrastructures touristiques de base). Toutes accueillent nettement moins de touristes internationaux que les villes phares : ce sont des « secrets les mieux gardés » avec une vie locale authentique plutôt que des zones touristiques soigneusement sélectionnées. Nous avons privilégié la diversité géographique (au moins une ou deux villes par région) et une variété d'expériences (vieilles villes historiques, cures thermales, merveilles naturelles, etc.). Nombre de villes de cette liste sont, officiellement ou non, remarquables : par exemple, l'UNESCO a inscrit la ville médiévale de Tallinn, la ville de Kuldīga et le paysage culturel d'Ohrid au patrimoine mondial. D'autres détiennent des records ou des niches uniques : Tallinn vient d'être nommée « meilleure ville du monde pour les start-ups » dans l'enquête Monocle 2025, mettant en avant ses infrastructures de haute technologie au cœur de remparts médiévaux, tandis que les gravures rupestres préhistoriques d'Alta sont inégalées en Europe du Nord. Dans tous les cas, nos choix offrent une richesse historique et une authenticité qui font défaut aux destinations plus traditionnelles.
Référence rapide : les 20 joyaux cachés de l'Europe en un coup d'œil. Le tableau ci-dessus offre une comparaison concise de toutes les destinations, incluant le pays, les thèmes, les budgets, les saisons et les points forts. Il montre, par exemple, que la liste comprend un mélange de villes anciennes (Brasov, Albarracín, Ohrid) et de refuges naturels (Alta, le lac Bohinj, Saas-Fee). Nous indiquons la meilleure période pour visiter chaque ville afin de faciliter la planification ; par exemple, les stations alpines comme Saas-Fee sont les plus ensoleillées en été, tandis que les destinations de l'extrême nord comme Alta brillent pendant la saison des aurores boréales en hiver. Grâce à cet aperçu, les voyageurs peuvent identifier les villes qui correspondent à leurs centres d'intérêt avant d'explorer les détails ci-dessous.
Table des matières
Tallinn allie avec brio histoire féérique et innovation moderne. Sa vieille ville, classée au patrimoine mondial de l'UNESCO, est un port hanséatique du XIIIe siècle remarquablement intact. Des toits de tuiles rouges se dressent derrière d'épais murs de pierre, où la fine flèche de Saint-Olaf et l'hôtel de ville gothique dessinent une carte postale hivernale infinie. Pourtant, à quelques pas, l'autre caractère de la ville émerge : des immeubles de verre et d'acier vertigineux, des cafés branchés et du street art. Cette juxtaposition reflète l'évolution de Tallinn : désignée comme « meilleure ville du monde pour les start-ups » selon une étude de 2025, la ville s'enorgueillit d'une technologie de pointe (dont les célèbres programmes de résidence en ligne estoniens) aux côtés de ses pavés. Comme le soulignait avec humour le magazine Monocle, Tallinn offre « la qualité de vie nordique sans les prix nordiques », soulignant que son infrastructure numérique avancée et son faible coût de la vie sont des atouts inattendus. Concrètement, cela signifie que votre euro est plus cher ici qu'à Helsinki ou Stockholm.
Au-delà des clochers de la vieille ville, les visiteurs découvriront une scène créative et dynamique. Le quartier rénové de Rotermann, autrefois une zone industrielle, regorge de boutiques et d'hôtels design. Le port d'hydravions de Lennusadam abrite aujourd'hui un musée maritime de premier ordre : son immense hangar abrite un sous-marin intact de la Seconde Guerre mondiale (le Lembit) et le célèbre brise-glace Suur Tõll. Les amateurs d'art pourront flâner dans le parc de Kadriorg, juste à l'extérieur du centre-ville. Le palais rococo de Kadriorg (construit pour l'épouse de Pierre le Grand) se dresse au milieu de magnifiques jardins, tandis que le musée d'art contemporain KUMU présente l'art estonien et que le musée, plus petit, de la Maison de Pierre le Grand se trouve à proximité. De ces hauteurs, la silhouette médiévale de Tallinn et le port moderne s'offrent à vous.
Nichée au-dessus du cercle polaire arctique, Alta offre un aperçu de la Norvège du Nord, loin de l'agitation touristique de Tromsø. Elle se niche au cœur de vastes forêts de pins et de fjords, avec le plateau sauvage de Finnmarksvidda au nord. Alta est réputée pour ses aurores boréales : les nuits claires de novembre à mars colorent souvent le ciel de vert et de violet. Selon l'office du tourisme norvégien, les aurores boréales dansent au-dessus du nord de la Norvège « entre septembre et avril, lorsque le ciel est clair et sombre ». (Les archives indiquent que la période de novembre à mars est la période idéale pour l'observation à Alta.) Les visiteurs peuvent s'échapper bien avant le lever du soleil si nécessaire : la population d'Alta est d'à peine 20 000 habitants et l'hiver offre de longues nuits paisibles.
Le patrimoine culturel est ici profondément ancré. Le musée d'Alta (concentré sur les gravures rupestres à la tête du fjord) est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO. Ce site abrite des milliers de gravures et de peintures rupestres réparties sur 45 sites, laissées par les chasseurs de l'âge de pierre – la plus grande collection connue de Scandinavie. Se promener parmi ces pétroglyphes sous le soleil de minuit ou les aurores boréales est une expérience inoubliable. Aujourd'hui, Alta rend également hommage au peuple sami : les visiteurs peuvent en apprendre davantage sur les éleveurs de rennes semi-nomades, participer à des excursions en traîneau à rennes ou rencontrer des familles samies. Par exemple, des prestataires locaux proposent des expériences « traîneau à rennes et culture sami » à Alta, permettant aux touristes de découvrir les traditions autochtones.
Les voyageurs d'humeur aventureuse ont de quoi s'occuper. Motoneige, ski de fond et sentiers de traîneau à chiens sillonnent la nature sauvage hivernale. En été (juin-août), le soleil de minuit permet d'innombrables randonnées au cœur de la flore arctique florissante. La petite ville elle-même dégage une atmosphère compacte et chaleureuse : une cathédrale luthérienne colorée et quelques restaurants (dont une remarquable taverne de poisson locale) se regroupent le long de la rivière Altaelva. Le budget journalier moyen est élevé (environ 100-150 €), comme partout en Norvège, mais le prix est élevé : la nature sauvage et l'authenticité de la culture nordique. La meilleure période pour visiter est l'hiver pour les lumières (novembre-mars) ou l'été pour les longues journées (juin-août).
Les îles Féroé incarnent l'isolement et la beauté sauvage. Archipel danois autonome de l'Atlantique Nord, l'archipel des Féroé est un véritable tapis de falaises escarpées, de montagnes verdoyantes et de minuscules villages nichés au cœur d'étroits fjords. Les touristes y sont rares : les 18 îles ne comptent qu'environ 55 000 habitants. Un voyageur s'est extasié sur « des paysages spectaculaires, des falaises escarpées, des fjords immaculés et des villages isolés » comme principal attrait. En effet, des sites emblématiques comme la cascade de Mulafossur (qui se jette dans la mer depuis l'île de Vágar) ou les pitons rocheux de Risin et Kellingin à Tjørnuvík semblent tout droit sortis d'un mythe. Amateurs de photographie et randonneurs s'y pressent, mais de manière contrôlée. Les Îles Féroé encouragent un tourisme responsable, limitant l'extension des routes et favorisant les excursions en bateau locales.
L'été (mai-septembre) est la haute saison, avec de longues journées et des collines couleur émeraude. Les tempêtes hivernales peuvent interrompre la liaison par ferry avec le Danemark, mais aussi envelopper les îles de brume et de neige – une magie toute particulière pour les voyageurs les plus courageux. Les tarifs sont modérés (80 à 120 €/jour), mais incluent les produits importés et les fréquentes traversées en ferry. Reykjavik ou Copenhague sont des points de départ fréquents, desservis par les jets d'Atlantic Airways et les ferries de Smyril Line.
Nichée au pied des Carpates, Brașov est une pittoresque cité médiévale qui vous plongera dans un conte de fées. Fondée par des colons saxons, elle possède une vieille ville pavée avec une place centrale (Piața Sfatului) entourée de façades baroques aux tons pastel. Les voyageurs choisissent souvent Brașov comme point de départ pour visiter les châteaux emblématiques de Transylvanie : le château de Bran (surnommé « château de Dracula ») et le château de Peleș à Sinaia. En effet, les excursions d'une journée commencent généralement par la place de Brașov, puis se poursuivent par le château de Bran, surnommé « château de Dracula », avant de s'arrêter à Sinaia pour visiter le château de Peleș, l'ancien palais d'été royal. Peleș (construit en 1883) est particulièrement somptueux : un guide l'a qualifié de « premier château au monde entièrement alimenté à l'électricité » lors de son inauguration. Bran, en revanche, est une forteresse du XIVe siècle avec des légendes effrayantes (notamment son lien ténu avec Vlad Țepeș).
À Brașov même, histoire et folklore abondent. L'Église Noire gothique (Biserica Neagră), cathédrale du XVe siècle, célèbre pour son orgue géant et ses murs sombres, est « la plus grande église gothique de Roumanie ». À proximité, les vestiges des remparts et des bastions médiévaux de la ville se dévoilent à travers les jardins. Une visite serait incomplète sans une promenade à pied ou en téléphérique jusqu'à la colline de Tampa, où un panneau rouge sculpté indique « Brașov » (à la Hollywood). Du sommet, on offre une vue panoramique sur les toits de tuiles et les collines environnantes. Plus bas, le quartier animé de Schei et la place du Conseil regorgent de cafés, de pubs servant des bières artisanales et de marchés. Le Musée du Livre et l'insolite Musée des Armes médiévales ajoutent une touche culturelle particulière.
Brașov est une ville abordable selon les normes occidentales : le coût quotidien moyen (hébergement, repas, transports) est souvent inférieur à 40-50 €, ce qui en fait une destination économique en Europe de l'Est. Son accessibilité piétonne et sa taille compacte rendent les transports en commun peu nécessaires. La meilleure période pour visiter la ville est de mai à septembre (saison chaude et festive) ou octobre, lorsque les couleurs automnales habillent les pentes boisées. L'hiver peut être froid, mais la station de ski voisine de Poiana Brașov est ouverte au ski.
La capitale croate est souvent à l'ombre de Dubrovnik et de la côte dalmate, mais Zagreb s'est tranquillement développée pour devenir une ville branchée et piétonne à l'atmosphère éclectique qui lui est propre. Son cœur est la Ville Haute (Gornji Grad), un quartier piétonnier aux ruelles médiévales sinueuses et aux grandes places. C'est là que se dresse l'église Saint-Marc, facilement repérable à son toit de tuiles colorées orné des armoiries de Zagreb et de la Croatie. Comme le souligne un récit de voyage, « la Ville Haute est imprégnée d'histoire », avec la tour Lotrščak et le temple Sainte-Catherine, ainsi que le célèbre Musée des Amours Brisées (une exposition insolite de souvenirs d'amours ratées). La Ville Basse (Donji Grad) offre des boulevards austro-hongrois bordés de cafés animés et le marché central de Dolac, un vaste marché en plein air où les vendeurs proposent des produits et des fromages de toute la Croatie.
Zagreb possède une culture raffinée : elle compte plusieurs galeries d'art (dont le Musée croate d'art naïf et le Musée d'art contemporain) et accueille de nombreux festivals. Par exemple, un festival annuel de street art expose des fresques murales dans des cours intérieures cachées, et en hiver, la capitale accueille un charmant marché de l'Avent (Noël) qui rivalise avec l'Autriche. La ville offre également des espaces verts surprenants : le parc Maksimir (avec son zoo) et la montagne Medvednica (accessible en télécabine) se dressent à ses abords.
Côté budget, Zagreb est abordable : une journée avec repas, musées et tickets de tram peut coûter bien moins de 50 €. La ville est parfaitement accessible à pied entre le quartier des musées et la vieille ville, et les tramways circulent fréquemment. Si vous visitez les célèbres lacs de Plitvice en Croatie, Zagreb est un point de départ logique : de nombreuses excursions parcourent les 2 à 3 heures vers l’ouest pour admirer les cascades en terrasses du parc national de Plitvice. (Un guide souligne que Plitvice est « loin des grandes villes croates », ce qui souligne la commodité d’un point de départ à Zagreb.)
À quelques minutes en voiture du célèbre lac de Bled, le lac de Bohinj offre une escapade alpine plus tranquille. Plus grand lac de Slovénie, il est la porte d'entrée du parc national du Triglav. Entouré de sommets vertigineux et de forêts, Bohinj se niche au cœur des Alpes juliennes. Les voyageurs y découvrent quelques charmants villages (les gorges et la cascade de Mostnica se trouvent à une extrémité) et des kilomètres de sentiers s'étendant à travers les montagnes. Contrairement à l'ambiance souvent surpeuplée des stations balnéaires du lac de Bled, Bohinj est un lieu paisible : un chroniqueur de voyage observe qu'à Bohinj, « c'est déjà un monde à part… c'est beaucoup moins fréquenté que le lac de Bled ».
Ici, la randonnée est reine. Les sentiers grimpent à travers des forêts de sapins immaculées jusqu'aux panoramas du mont Triglav (2 864 m) ou aux cascades cachées comme la Savica (la cascade de 78 m qui alimente la source du lac). En été, les eaux du lac prennent une couleur émeraude et les habitants s'y baignent ou font du pédalo depuis de petites plages. En hiver, le domaine skiable voisin de Vogel (accessible par téléphérique) est moins connu des étrangers, mais offre du ski sur glacier avec des vues spectaculaires. Le téléphérique emmène d'ailleurs les skieurs jusqu'à 1 540 m d'altitude, « là où les majestueuses Alpes s'élèvent tout autour ». Que vous fassiez du snowboard ou que vous profitiez simplement des panoramas enneigés du lac, Bohinj est un joyau caché, même en hiver.
Les dépenses quotidiennes à Bohinj sont généralement faibles (40 à 70 €) compte tenu de son cadre champêtre. Si l'hébergement varie de la simple maison d'hôtes à la station de ski, les restaurants privilégient souvent la cuisine slovène copieuse (comme le ragoût de jota ou la truite). La meilleure période pour visiter Bohinj dépend des centres d'intérêt : randonneurs et nageurs privilégient la période de juin à août, lorsque les départs de sentiers comme le télésiège du Mont Vogel sont ouverts. La fin du printemps et le début de l'automne offrent un air pur et moins de touristes ; notez que certains hébergements ferment hors saison.
Brême surprend par sa petite ville allemande au charme démesuré. Port hanséatique médiéval, elle fut autrefois un important carrefour commercial ; aujourd'hui, elle est accueillante et a conservé ce patrimoine. Au cœur de la place du Marché de Brême se dressent deux joyaux classés au patrimoine mondial de l'UNESCO : l'hôtel de ville du XVe siècle et la statue de Roland. Roland, un chevalier de pierre de dix mètres sculpté en 1404, symbolisait la liberté de la ville ; la légende raconte que tant que Roland subsistera, Brême restera libre. L'UNESCO souligne d'ailleurs que l'hôtel de ville de Brême et Roland « symbolisent l'identité de la ville en tant qu'important centre commercial de la Ligue hanséatique ». Aujourd'hui, sa belle façade et son entrée en bronze sont des incontournables, et une tradition insolite veut que les voyageurs fassent tourner le pouce de Roland pour se porter chance.
Au-delà de la place, d'étroites ruelles dévoilent des maisons à colombages, la célèbre statue des Musiciens (tirée de la fable des frères Grimm) et le quartier sinueux de Schnoor avec ses boutiques d'artisans. Parmi les sites culturels, on compte un excellent musée d'architecture et la cathédrale Saint-Pierre, dotée d'un intérieur baroque et d'une tour d'observation. Brême possède également une âme dynamique : comme le souligne un journaliste de voyage, elle « allie ses magnifiques bâtiments patrimoniaux à une industrie moderne axée sur l'aviation et l'espace », reflétant son économie actuelle (Airbus y possède une usine). La ville est compacte et conviviale ; on peut s'attarder autour d'une bière dans une brasserie locale ou flâner le long de la promenade de la Schlachte, au bord de l'eau.
Les voyageurs à petit budget trouveront Brême moins chère qu'Hambourg ou Munich. L'hébergement varie, des auberges historiques près de l'hôtel de ville aux hôtels plus récents du centre-ville. La ville est très accessible à pied (une grande partie est piétonne) et dispose d'un réseau de tramway et de bus efficace. Essayez la brasserie locale Beck's, installée sur une terrasse au bord de la rivière, pour une expérience brême complète.
Perché au sommet des Alpes valaisannes, Saas-Fee est un village pittoresque entouré de 18 sommets de plus de 4 000 mètres (dont l'Allalinhorn, à 4 500 mètres). L'attrait particulier de Saas-Fee réside dans l'interdiction des voitures au centre du village. Les visiteurs arrivent en taxi ou en bus électrique, puis empruntent les larges passerelles en bois pour respirer l'air pur de la montagne. Le résultat est une sérénité absolue : pas de bruit de circulation, seulement les cloches des vaches et les carillons des églises. Ce cadre idyllique est complété par un accès aux montagnes de premier ordre : un téléphérique monte les touristes jusqu'à la station de Mittelallalin, à 3 500 m, où une vue à 360° et le « restaurant tournant le plus haut du monde » les attendent. Les convives filent le long des glaciers et des sommets escarpés tout en savourant la cuisine alpine suisse.
Saas-Fee est un paradis toute l'année. En hiver, c'est une station de ski de premier ordre (reliée à Saas-Grund et Saas-Almagell) avec un enneigement garanti d'octobre à mai grâce aux glaciers. En été, randonneurs et alpinistes s'attaquent aux sentiers menant aux alpages et aux refuges, tandis que les enfants jouent sur les deux lacs du village. Comme le souligne un responsable du tourisme, Saas-Fee est « réputée pour son excellent domaine skiable à 3 600 m d'altitude, ainsi que pour ses magnifiques paysages de montagne et ses glaciers ». La ville elle-même compte des hôtels de style chalet, des complexes spa et des restaurants de fondue.
Visiter Saas-Fee ne coûte pas cher : le coût moyen d'une journée est comparable à celui des autres stations suisses (environ 150 à 200 €, hébergement compris). De nombreux visiteurs viennent avec un pass ferroviaire et séjournent dans des maisons d'hôtes de milieu de gamme. Hors saison (juillet-août), les prix baissent et le village est luxuriant et fleuri. Ces mois sont véritablement des « perles cachées » : l'affluence touristique est modeste par rapport à Verbier ou Zermatt, et pourtant toutes les remontées mécaniques et installations fonctionnent.
Sur la côte ouest du Portugal, la ville d'Aveiro s'étend le long d'une série de lagunes et de canaux d'eau salée, ce qui lui vaut le surnom de « Venise du Portugal ». Ses rues sont bordées de bâtiments Art nouveau pittoresques et de moliceiros aux couleurs pastel. Ces bateaux longs et étroits (à l'origine utilisés pour la récolte des algues) proposent désormais des promenades aux touristes. Comme le souligne un guide, Aveiro est « construite autour d'un réseau de canaux » et est « connue pour ses moliceiros colorés, son architecture Art nouveau et son riche patrimoine maritime ». En naviguant sur les canaux entre les ponts en arc, les visiteurs peuvent admirer des fresques murales en faïence et d'anciens entrepôts de sel.
La vie locale à Aveiro est centrée sur sa gastronomie et ses marchés. Une spécialité incontournable est l'ovos moles, une douceur crémeuse à base de jaunes d'œufs et de sucre, enrobée de gaufrettes. Les marchés regorgent de fruits de mer frais (essayez le riz à la seiche ou le ragoût de lamproie). Dans le village voisin de Costa Nova, les maisons de pêcheurs aux couleurs vives et rayées bordent la plage – un paradis pour les photos. Le port et les poissonneries d'Aveiro rappellent le Portugal traditionnel, tandis que les cafés branchés accueillent une importante population étudiante.
Le climat est doux toute l'année, mais le printemps (avril-juin) et l'automne sont idéaux pour éviter les vacances d'été. La ville est compacte ; la plupart des sites touristiques sont accessibles à pied ou à vélo (les locations de vélos sont populaires le long des canaux). Les voyageurs à petit budget apprécient les avantages d'Aveiro : l'hébergement et les repas y sont moins chers qu'à Lisbonne ou Porto. Par exemple, les pensions et auberges modestes proposent des lits autour de 20 à 30 € la nuit, et les dépenses quotidiennes (nourriture et transport) peuvent descendre jusqu'à 40 à 60 €.
Nichée au cœur des vignobles vallonnés à l'est de Vérone, Soave est une ville perchée sur une colline, dotée d'un château du Xe siècle surplombant des champs verdoyants et paisibles. Elle est surtout connue pour son vin de Soave, un blanc éclatant célébré dans toute l'Italie. Ici, la vie paisible tourne autour du raisin : à l'automne, les cafés de la ville proposent du Soave pétillant à la pression, et les habitants parlent fièrement des millésimes de leurs collines. La ville elle-même est magnifiquement préservée. Les remparts médiévaux encerclent un château perché sur une falaise (Castello di Soave) qui domine l'horizon ; les remparts et les tours du château sont accessibles à l'escalade pour une vue imprenable. À l'intérieur des remparts, de paisibles ruelles bordées de maisons aux murs couleur ivoire mènent à la place principale, où les habitants prennent l'apéritif avant un dîner italien classique.
Bien qu'à seulement 20 minutes de Vérone en train, Soave semble à mille lieux de la ville. On la surnomme « ville au passé glorieux, entourée de remparts médiévaux », et ces remparts sont restés intacts. Le château Scaliger, forteresse construite à l'apogée de la puissance de la Venise médiévale, est l'attraction phare de la ville. Promenez-vous entre ses tours et ses remparts, tout en profitant d'une vue imprenable sur un patchwork de vignobles et les Alpes au loin. À proximité, de petits domaines viticoles accueillent les visiteurs pour des dégustations (essayez le Soave Classico sec, élaboré à partir de Garganega). La gastronomie locale est à la hauteur du vin : polenta, risottos aux champignons et pâtes maison dans des trattorie rustiques.
Soave est une ville paisible et peu fréquentée, idéale pour les voyageurs qui préfèrent siroter du vin en terrasse plutôt que de se bousculer dans la foule. Le prix d'une journée est modeste (environ 80 à 120 €, vin et repas compris). La meilleure période pour visiter la ville s'étend de la fin du printemps au début de l'automne, lorsque le temps est chaud et que les vignobles sont luxuriants. L'automne apporte les vendanges et les fêtes du vin, ce qui ajoute au charme de la ville.
Sur les rives du lac de Côme, de nombreux voyageurs se rendent à Bellagio ou à Varenna, mais l'un des secrets les plus enchanteurs du lac est le village de Nesso, à seulement 25 km au nord de la ville de Côme. Niché dans une gorge étroite, Nesso est célèbre pour ses cascades jumelles et son romantique pont de pierre du XIIe siècle qui les enjambe. Un blogueur de voyage qualifie Nesso de « village paisible réputé pour son charme authentique, sa cascade pittoresque et ses ruelles pavées historiques ». En effet, les maisons aux toits roux du village s'étagent à flanc de colline, toutes centrées sur la passerelle (le Ponte della Civera) qui enjambe le torrent impétueux en contrebas. De ce pont, un large torrent se déverse dans le lac – un spectacle rafraîchissant rarement vu sur les rives de Côme.
Comparée aux villes touristiques de la rive ouest, Nesso reste calme. On a l'impression de remonter le temps : les habitants pêchent la perche depuis le rebord du pont, et les poules errent encore sur les places. Des cafés pittoresques servent des expressos le jour et de la polenta le soir. Même en plein été, on peut trouver un banc tranquille sur le pont ou se rafraîchir (les habitants se baignent dans une piscine formée au pied des chutes). Les prix sont modérés pour le lac de Côme (environ 60 à 90 € par jour) et l'hébergement se compose de quelques chambres d'hôtes et maisons d'hôtes nichées à flanc de colline. Un guide de voyage indique que le coût de la journée à Nesso peut s'élever à environ 60 à 90 € pour les visiteurs, ce qui est moins cher que dans les villes plus célèbres du lac.
Au cœur des collines vallonnées du sud de la Toscane se trouve Saturnia, un petit village mondialement connu pour ses sources chaudes naturelles. Contrairement aux stations thermales des Alpes, les sources de Saturnia (la Cascate del Mulino) sont en plein air et entièrement gratuites. L'eau chaude jaillit de la campagne dans une série de bassins en travertin en terrasses, où les touristes peuvent se prélasser au cœur du paysage toscan. La température de l'eau est constante d'environ 37,5 °C (99,5 °F) toute l'année, ce qui la rend idéale même en hiver. Un guide touristique s'exclame : « Le plus ? L'entrée est entièrement gratuite. » En effet, il n'y a ni installations ni frais d'entrée, juste le doux murmure de l'eau qui coule et la vapeur qui s'élève à la lumière du matin. Cette accessibilité est presque inégalée ; à Saturnia, vous entrez littéralement dans un jacuzzi géant en pleine nature.
Visiter Saturnia est davantage un pèlerinage bien-être qu'une simple visite de la ville. Les voyageurs peuvent passer des heures à se déplacer entre les bassins, à frotter la mousse des pierres ou simplement à laisser la chaleur sulfureuse apaiser leurs douleurs. En ville, de modestes trattorias servent une cuisine toscane copieuse (pensez bistecca grillée et pain croustillant) pour compléter les vertus curatives des eaux. Les prix sont étonnamment bas : un guide indique qu'un budget journalier de 50 à 80 € est suffisant ici (l'hébergement et les repas sont moins chers qu'ailleurs en Toscane).
Les sources attirent aussi les romantiques : les visites au crépuscule sous les étoiles peuvent être magiques. L'été, la foule est dense, mais les bassins sont spacieux et les habitants arrivent tôt ou tard pour éviter l'affluence de midi. Les visites en automne et au printemps sont également agréables, avec les feuilles d'automne encadrant les cascades. Meilleure période : en dehors des principales périodes de vacances en Italie ; même hors saison, les eaux sont agréables.
Surplombant les plaines d'Aragon, Albarracín s'accroche à un éperon rocheux entre le fleuve Guadalaviar et une falaise abrupte. Ce village perché ressemble à un tableau vivant : ses maisons sont enduites d'une chaude teinte rose, une couleur dérivée de l'argile locale. Un écrivain de voyage décrit Albarracín comme « niché dans les collines… construit dans le virage en épingle à cheveux du petit rio Guadalaviar », la gorge du fleuve formant un fossé naturel sur trois côtés. Derrière les épais remparts médiévaux se dresse un labyrinthe tortueux de ruelles, d'arcades et de places en terrasses, le tout rendu dans cette teinte rouge rosé uniforme.
Albarracín est reconnue depuis longtemps pour son authenticité : le gouvernement d'Aragon l'a officiellement déclarée site historique protégé, et grâce à une restauration soignée, la ville conserve son aspect d'antan. Les visiteurs plongent dans l'ère des chevaliers et des Maures. Le château central d'Albarracín (XIIIe siècle) se dresse fièrement au-dessus, et l'on peut encore parcourir le chemin de ronde de la ville pour admirer la vue sur le fleuve. Le long des rues en pente, des cathédrales comme Santa María ornent les collines, tandis que les boutiques locales vendent de l'huile d'olive, du miel et des produits artisanaux. L'endroit le plus pittoresque est sans doute le Mirador (point de vue) sur le méandre du fleuve, où les photographes s'attardent souvent.
Bien qu'un peu à l'écart des sentiers battus, Albarracín est devenu un lieu secret et apprécié. Classé parmi les Pueblos más bonitos d'Espagne, il bénéficie d'une gestion touristique rigoureuse. Les budgets journaliers sont modestes (environ 35 à 60 €) ; les restaurants privilégient les plats montagnards traditionnels (charcuterie, ragoûts). L'été (juin-septembre) offre les températures les plus chaudes, tandis que le printemps et l'automne évitent la chaleur et les foules des vacanciers. Les rues étroites de la ville invitent à la marche, mais on trouve de petits parkings en périphérie.
Située dans l'archipel médio-atlantique des Açores, l'île de Pico se distingue par ses paysages de vignobles volcaniques. Sur les pentes du mont Pico (2 351 m, le plus haut sommet du Portugal), les vignerons ont aménagé des milliers de minuscules champs rectangulaires (« currais ») entourés de murets de pierre. L'UNESCO qualifie ce paysage de « paysage extraordinaire façonné par l'homme », soulignant que les murets protègent les vignes des vents de l'Atlantique et des embruns. Il en résulte un patchwork de vignes vertes et de rochers noirs qui s'étend jusqu'au rivage – un site classé au patrimoine mondial de l'UNESCO connu sous le nom de Paysage de la culture viticole de l'île de Pico.
La culture de Pico allie vin et baleines. Le passé baleinier de l'île offre aux visiteurs modernes de nombreuses croisières d'observation des baleines. D'avril à octobre, des voiliers sillonnent les côtes de Pico à la recherche de cachalots et de baleines bleues (les Açores sont l'un des rares paradis baleiniers d'Europe). De retour à terre, dégustez du verdelho (le vin blanc vedette de Pico) dans de minuscules caves à vin. Le sol volcanique et les eaux minérales confèrent au vin une saveur particulière. Un guide de voyage décrit Pico comme un « paradis viticole volcanique » – un nom tout à fait approprié.
Pico est résolument hors des sentiers battus : ses deux principales villes, Madalena et Lajes do Pico, dégagent une atmosphère authentique et décontractée. Les visiteurs y trouveront des pensions et des auberges modestes, dont le prix journalier oscille entre 50 et 80 € (un repas dans un simple restaurant de fruits de mer coûte entre 10 et 15 €). L'ascension du mont Pico est un incontournable pour les randonneurs expérimentés (escalade estivale uniquement) ; même sans cette excursion, le tour de l'île en voiture révèle des baies de sable noir isolées et des éperons marins.
Halki (parfois appelée Chalki) est une minuscule île du Dodécanèse au large de la côte ouest de Rhodes. Avec moins de 400 habitants, elle incarne la douceur de vivre des îles grecques. Ici, pas de voitures ; seul un village, Nimporio, abrite des ruelles pavées et des demeures néoclassiques aux tons pastel. Comme le dit un guide, Halki est « intemporelle et aristocratique », avec « des demeures de maître, des ruelles fleuries et une absence quasi totale de voitures ». Cela résume bien le paysage : des rues pavées de pierres blanches ornées de bougainvilliers, des tavernes ombragées servant du poisson fraîchement pêché et des enfants jouant sur la place du port.
Nimporio est encerclée par un fort vénitien (les chevaliers de Saint-Jean ont construit le château supérieur au XIVe siècle), témoignage du passé stratégique de Halki. Aujourd'hui, l'économie de l'île est simple : pêcheurs et pêcheurs d'éponges sillonnent encore les mers autour de Halki. Moins de 20 tavernes et cafés grecs accueillent tous les visiteurs, ce qui permet aux visiteurs de s'asseoir où ils le souhaitent. Venez entre mai et septembre pour profiter du beau temps et des plages presque désertes ; en dehors de ces mois, les ferries sont moins fréquents.
Côté budget, Halki est très abordable (environ 45 à 75 €/jour). Des ferries en provenance de Rhodes ou de Symi partent quotidiennement en été (20 à 40 minutes de Rhodes), faisant de Halki une escale idéale lors d'un voyage dans le Dodécanèse. On y trouve un petit hôtel et quelques maisons d'hôtes ; il est conseillé de réserver à l'avance, car les chambres se remplissent rapidement en été.
Sur la côte sud de l'Angleterre, Eastbourne offre une expérience balnéaire britannique classique, sans la foule de Brighton. Cette élégante ville fait face à la Manche et se dresse au pied des South Downs. Comme le souligne un guide touristique, Eastbourne est « nichée entre la mer et les South Downs », offrant « une vue imprenable depuis Beachy Head (la plus haute falaise de craie du Royaume-Uni) ». En effet, un court trajet en voiture ou à pied vers le nord mène à Beachy Head et aux Seven Sisters, d'impressionnantes falaises blanches plongeant dans l'océan. La ville elle-même est un héritage de l'époque victorienne : une jetée majestueuse, une élégante promenade en bord de mer et un centre-ville de style Régence.
Au-delà de la plage, Eastbourne est verdoyante et décontractée. Le parc national des South Downs jouxte la ville ; on peut s'y promener ou à vélo pour explorer les collines verdoyantes et les points de vue panoramiques (le phare de Beachy Head, tout en contrebas). En ville, le kiosque à musique victorien en briques rouges et les théâtres Art déco lui confèrent un charme discret. Les fish and chips et les arcades en bord de mer évoquent la Grande-Bretagne d'antan. Un petit-déjeuner anglais frais composé de harengs ou d'un thé à la crème au bord de la jetée offre une ambiance à la fois pittoresque et authentique.
Les coûts de la vie à Eastbourne sont inférieurs à ceux de Londres. Les chambres d'hôtes sont nombreuses, souvent situées dans des maisons édouardiennes. La ville est très accessible : la gare d'Eastbourne relie Londres (environ 1h30) et des bus locaux desservent le front de mer.
La Kaschoubie (Cachoubie) est une région culturelle et naturelle du centre-nord de la Pologne, connue pour ses lacs, ses forêts et son patrimoine cachoube distinctif. Son paysage est parsemé de centaines de lacs et d'étangs, formant un archipel pittoresque. (La légende et certaines sources estiment le nombre de lacs à environ 150 à 700, ce qui lui vaut le surnom de « Pays des Mille Lacs ».) De petits villages aux maisons en bois et aux églises richement décorées, reflets d'une culture cachoube aux racines slaves, s'étendent au milieu des pinèdes et des lacs aux eaux cristallines. Un site inscrit à l'UNESCO met en valeur le patrimoine immatériel de la Kaschoubie : l'« école de broderie cachoube de Żukowo » est inscrite sur la liste nationale polonaise pour ses motifs multicolores complexes. À Kaszuby, vous pourrez entendre la mélodieuse langue cachoube dans les rues des villages et découvrir le folklore local exposé dans les musées en plein air (Skansen).
La Cachoubie est idéale pour les amoureux de la nature. Les touristes trouveront des plages tranquilles sur les lacs comme Wdzydze et Raduńskie, et pourront louer des kayaks ou des voiliers sur les plus grands plans d'eau. Le parc paysager de Wdzydze, au centre de la Cachoubie, est une zone protégée de sentiers et de forêts primaires. Les sports d'hiver y sont peu pratiqués, mais l'automne offre des feuillages éclatants qui se reflètent dans les lacs calmes. Les dépenses quotidiennes sont relativement faibles (souvent inférieures à 50 €), car c'est l'une des régions rurales les plus abordables de Pologne. Des plats traditionnels de la ferme polonaise (pierogis, poisson fumé, pain de seigle) sont servis dans des auberges de style agritourisme.
Nichée entre les flancs des montagnes et un lac d'un bleu profond, la ville d'Ohrid est une révélation de l'Antiquité. Le lac d'Ohrid est l'un des plus anciens et des plus profonds d'Europe, célèbre pour ses eaux cristallines et ses espèces de poissons endémiques. La « ville d'Ohrid » sur ses rives possède une riche histoire : palais des empereurs byzantins, forteresse médiévale et dizaines d'églises anciennes parsèment ses collines. Elle a été surnommée à juste titre « la Perle des Balkans ». Aujourd'hui, l'UNESCO a reconnu le patrimoine naturel et culturel de la région du lac d'Ohrid, reflétant l'importance multidimensionnelle de la ville. Comme le souligne un guide touristique, le lac d'Ohrid est « un site du patrimoine mondial de l'UNESCO… l'un des lacs les plus anciens et les plus profonds d'Europe », écrin du cœur médiéval compact d'Ohrid.
Se promener dans la vieille ville d'Ohrid, c'est comme traverser l'histoire. La rue principale pavée (place Samuel) grimpe le long d'églises et de fontaines du IXe siècle. Au sommet de la colline, la forteresse du tsar Samuel offre une vue à 360° sur les toits et le lac. L'église Sainte-Sophie, près du rivage, abrite des fresques byzantines du XIe siècle. Les soirées à Ohrid sont décontractées : habitants et touristes sirotent de la rakija (eau-de-vie de fruits) en terrasse ou flânent le long de la promenade au bord du lac. La plage du lac, près de la ville, est idéale pour la baignade en été.
Visiter Ohrid est économique. Comme dans de nombreuses destinations des Balkans, l'hébergement et la nourriture sont abordables par rapport aux standards occidentaux (comptez entre 40 et 60 €/jour). La truite d'eau douce est un plat du jour au menu des restaurants. La meilleure saison s'étend de la fin du printemps au début de l'automne (de mai à septembre). L'hiver, les nuits sont plus fraîches, mais les visiteurs sont moins nombreux. La semaine de Pâques est particulièrement festive si vous y allez en même temps.
La Grèce est une destination populaire pour ceux qui recherchent des vacances à la plage plus libres, grâce à son abondance de trésors côtiers et de sites historiques de renommée mondiale, fascinants…
La France est reconnue pour son important patrimoine culturel, sa gastronomie exceptionnelle et ses paysages magnifiques, ce qui en fait le pays le plus visité au monde. De la découverte des monuments anciens…
Les voyages en bateau, notamment en croisière, offrent des vacances uniques et tout compris. Pourtant, comme pour tout type de voyage, il y a des avantages et des inconvénients à prendre en compte…
Du spectacle de samba de Rio à l'élégance masquée de Venise, découvrez 10 festivals uniques qui mettent en valeur la créativité humaine, la diversité culturelle et l'esprit universel de la fête. Découvrez…
Construits précisément pour être la dernière ligne de protection des villes historiques et de leurs habitants, les murs de pierre massifs sont des sentinelles silencieuses d'une époque révolue.