Le café est l’élixir le plus recherché dans une symphonie de vapeur parfumée et d’attrait doux-amer ; il crée une mosaïque de prix sur tous les continents. Le distributeur britannique de plaisirs caféinés, « Service Partner ONE », a publié son mystérieux « Coffee Price Index » pour 2016, un enregistrement fascinant de la consommation mondiale de café et de sa valeur financière.
Deux villes se dressent comme des opposés dans cette mosaïque complexe : Rio de Janeiro, où le café coule comme un fleuve, et Zurich, où le nectar des dieux coûte une somme princière. À Rio, pour seulement 0,98 €, vous pouvez vous offrir une tasse d’ambroisie fumante ; à Zurich, le même plaisir coûte 3,40 €, ce qui est plutôt onéreux. Ces moyennes, un délicat ballet de tarifs à domicile, au travail, dans les cafés et chez Starbucks, révèlent une disparité surprenante dans l’économie de la consommation de caféine.
Le chant des sirènes de Starbucks semble attirer les consommateurs avec des prix aussi audacieux que ses boissons. Une tasse Starbucks ne vous coûtera que 1,41 € à Rio et Sao Paulo, deux villes ensoleillées du Brésil. Pourtant, si vous voyagez à Genève, Berne, Bâle, Zurich ou un autre paradis suisse, cette même tasse vous coûtera 5,76 €.
Mais l’histoire ne s’arrête pas aux prix. En examinant de plus près la consommation, l’« Indice des prix du café » révèle que les buveurs les plus économes sont à Hanoï, au Vietnam, avec une consommation de seulement 0,4 kg par habitant. En revanche, les Finlandais d’Helsinki consomment un nombre impressionnant de 9,6 kg par habitant et se montrent les champions de la consommation de caféine.
Mais même dans cette quête globale, des ombres planent. Des mondes encore mystérieux, comme les Balkans, le Moyen-Orient, la Russie et l’Afrique, ont leurs cultures de café et leurs prix cachés. Peut-être qu’une prochaine version de l’« Indice des prix du café » révélera leurs secrets, renforçant ainsi cette histoire séduisante.