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La Plagne, située au cœur de la vallée de la Tarentaise, en Savoie, dans le sud-est de la France, comprend un domaine skiable de 100 km² réparti sur les communes d'Aime, Bellentre, Champagny-en-Vanoise et Mâcot-la-Plagne. Depuis sa création en décembre 1961, projet de revitalisation rurale, ce pôle alpin est devenu l'une des destinations hivernales les plus prisées au monde, reliée par le téléphérique Vanoise Express à la station voisine des Arcs, sous l'enseigne Paradiski. Perchée entre 1 250 m d'altitude à Montchavin et 3 250 m au sommet du glacier de la Chiaupe, La Plagne attirait plus de 2,5 millions de skieurs par saison en 2014, offrant 225 km de pistes balisées, un vaste réseau hors-piste et des remontées mécaniques modernes, propriété de la Compagnie des Alpes.
Dès sa création, La Plagne fut conçue non seulement comme un lieu de loisirs, mais aussi comme un rempart contre le dépeuplement de la vallée. Confrontées au déclin de l'agriculture et de l'exploitation minière traditionnelles à la fin des années 1950, quatre communes – Aime, Bellentre, Longefoy et Macôt – formèrent une alliance pour stimuler le renouveau économique grâce au tourisme hivernal. Sous la direction du Dr Borrionne, alors maire d'Aime, deux téléskis et quatre pistes ouvrirent la veille de Noël 1961. Le succès immédiat de la station fut accéléré par l'implication du champion de ski Émile Allais, dont l'expertise façonna la conception des premières pistes et des installations d'entraînement. Un événement marquant eut lieu en 1966 lorsque le présentateur de télévision nationale Guy Lux organisa « Interneiges », opposant La Plagne à une autre station dans une compétition télévisée en direct, qui suscita la fascination du public et consolida la réputation de la jeune station.
Le système de remontées mécaniques moderne de La Plagne illustre parfaitement l'ingénierie alpine à grande échelle. Huit télécabines, trente-six télésièges – dont deux à huit places, onze à six places, dix-neuf à quatre places et cinq à deux places – et trente-huit téléskis transportent efficacement les skieurs sur quatre niveaux d'altitude. Le funiculaire Télémétro relie Plagne Centre à Aime-La Plagne, tandis que le Vanoise Express, inauguré en 2003, traverse la vallée à plus de 40 km/h, lui conférant la réputation d'être l'un des téléphériques à deux niveaux les plus rapides en exploitation. Ces installations facilitent la liaison entre La Plagne et Les Arcs, portant le nombre de pistes balisées de Paradiski à 425 km et unissant quatre communes sous un seul forfait.
Le dénivelé de la station culminait autrefois à 3 250 m sur le glacier de Chiaupe, près de Bellecôte. Cependant, à la fin de la saison hivernale 2022-2023, l'accès aux remontées mécaniques de Chiaupe a été suspendu au profit d'une initiative de « réensauvagement » visant à préserver les conditions d'enneigement en haute altitude. Bien que les skieurs puissent toujours gravir le glacier de Bellecôte au-dessus de 3 000 m, le domaine reconfiguré prend en compte les impératifs climatiques et marque une évolution vers une gestion écologique responsable du tourisme de haute montagne.
Au cœur du caractère de La Plagne se trouve sa constellation de onze stations-villages, chacune reflétant un chapitre distinct de l'urbanisme alpin. Le modèle intégré original, Plagne Centre (1 970 m), inauguré en 1961 et rebaptisé en 1982, incarne la vision fonctionnaliste de l'architecte Michel Bezançon. Sa séparation des zones skiables piétonnes et véhiculées, ponctuée d'une chapelle ornée par le designer Pierre Guariche, a servi de modèle aux développements ultérieurs. Un système de funitel, le Funiplagne, ancre Plagne Centre dans le réseau plus large des remontées mécaniques, soulignant son rôle de cœur de la station.
À 2 100 m d'altitude, Plagne Aime 2000, initialement baptisée Aime 2000, a ouvert ses portes en décembre 1969, suite à un litige d'urbanisme concernant la capacité d'accueil prévue entre la Commission interministérielle de développement du tourisme de montagne et le promoteur Robert Legoux. Surnommée le « Panier des neiges » pour sa forme aérodynamique, la structure principale a été classée au patrimoine français du XXe siècle en 2008. À proximité, le village quatre tridents « Plagne 2100 » du Club Méditerranée et l'ancien centre trois tridents exploité par MMV témoignent de l'évolution des tendances en matière de stations de vacances. Un ambitieux projet R'évolution (2015-2024), mené par le maire Jean-Michel Wilmotte et le groupe Pierre et Vacances, visait à doubler la capacité d'hébergement et à y intégrer des installations de loisirs, de commerces et aquatiques ; il a toutefois été annulé en décembre 2024 en raison de pressions financières, de préoccupations environnementales et de l'évolution du marché post-Covid.
Parmi les stations de basse vallée, on trouve Champagny-en-Vanoise, à 1 250 m d'altitude, qui a choisi en 1969 de s'affilier à La Plagne plutôt qu'à Tignes, ouvrant ses pistes sur des expositions sud ensoleillées sous le massif de la Vanoise. Montchavin, rebâti d'un hameau à moitié en ruine, a accueilli 1 500 lits en 1972 et a été relié au centre de La Plagne un an plus tard. Les Coches, conçu par Bezançon en 1977, conserve une ambiance familiale, tandis que Plagne Villages (2 050 m), inauguré en 1972, s'est écarté des plateaux uniformes en suivant les contours naturels et en s'appuyant sur des navettes et des liaisons Télébus.
Les altitudes moyennes et élevées ont connu une nouvelle expansion avec Plagne Bellecôte (1 930 m) en 1974, dont l'architecture en forme de barrage, signée Bezançon, exprime à la fois monumentalité et efficacité fonctionnelle ; en 2005, elle s'est dotée du premier télésiège huit places de La Plagne, l'Arpette, pour accueillir le flux croissant de skieurs après la liaison Paradiski. Montalbert (1 350 m), né de trois centres de vacances départementaux en 1970, est devenu un village de ski à part entière en 1980. Plagne 1800 (1 800 m), inaugurée en 1982 sur d'anciens terrains miniers, contraste avec des chalets privés dispersés et des résidences collectives de l'UCPA. Belle-Plagne (2 050 m) de 1981 a annoncé un retour de « quatrième génération » à la tradition savoyarde avec ses façades de style chalet. Enfin, Plagne Soleil (2 050 m) complète en 1990 l'ensemble des onze stations, complétant une hiérarchie panoramique en gradins depuis le fond de la vallée jusqu'aux glaciers.
Français En 2014, les onze villages abritaient collectivement 66 322 lits touristiques dans 8 823 établissements. Plagne Centre comptait à elle seule 43 725 lits répartis sur 5 555 unités, suivie de Montchavin-Les Coques avec 12 359 lits, Champagny-en-Vanoise avec 5 792 et Montalbert avec 4 446. Une étude TripAdvisor de cette année-là a classé La Plagne comme la station de ski la plus chère de France, avec des coûts quotidiens moyens de 322,83 € - dont 151 € par nuit et 53,50 € pour un forfait de ski adulte - la plaçant cinquième en Europe derrière Courchevel, Méribel, Val-d'Isère et Megève.
Ces hébergements reposent sur un cadre de gouvernance alliant contrôle public et investissement privé. Né de la liaison Vanoise Express en 2003, le domaine Paradiski s'étend sur 1 000 hectares, de 1 250 à 3 250 m d'altitude, sur quatre communes. Ses 425 km de pistes et ses itinéraires hors-piste réputés, comme la face nord de Bellecôte, attirent aussi bien les skieurs experts que les skieurs amateurs. Depuis 2008, des promotions ponctuelles proposent des forfaits à prix réduit le samedi sur samedijeskie.com, reflétant les efforts de diversification de la clientèle et d'optimisation de l'utilisation des remontées mécaniques.
La responsabilité opérationnelle incombe à la Société d'aménagement de la Plagne (SAP), filiale de la Compagnie des Alpes dont le siège social est situé dans le bâtiment Cembraie de Plagne Centre. Les investissements annuels de la SAP améliorent la capacité des remontées mécaniques : ses télésièges Arpette et Colosses comptent parmi les plus performants au monde. Le Syndicat intercommunal de la Grande Plagne (SIGP) est l'autorité délégante des remontées mécaniques, unissant La Plagne Tarentaise, Aime-La Plagne et Champagny-en-Vanoise depuis 1961. Un audit régional de 2018 a mis en évidence une structure tarifaire alambiquée, des retards dans la publication des rapports financiers et un contrat DSP de quarante ans trop long ; il a également entraîné la suppression en 2022 des forfaits gratuits privilégiés qui avaient coûté à la communauté environ 150 000 € par an.
En complément de son domaine skiable, La Plagne accueille la seule piste olympique française de bobsleigh, luge et skeleton opérationnelle, longue de 1 800 m et comptant 19 virages, datant des Jeux d'Albertville de 1992. Cette installation, intégrée au portefeuille de sports d'hiver de la station, souligne l'héritage de La Plagne en matière d'accueil de compétitions d'élite et sa capacité à réaménager les infrastructures olympiques pour une attraction toute l'année.
Physiquement, La Plagne occupe un cirque sur le versant nord du massif de la Vanoise, orienté nord-ouest pour capter la lumière matinale et protéger les pistes des vents du sud. L'accès depuis Paris, Lyon et le nord-ouest de l'Europe se fait par les autoroutes A43 et A430 jusqu'à Albertville, puis par la N90 jusqu'à Moûtiers. Depuis Aime, la D221 monte en vingt-et-un lacets jusqu'à Plagne Centre et Bellecôte ; les routes départementales D225 et D220 desservent Montchavin-Les Coques, tandis que des bus locaux relient les vallées intérieures aux centres de stations pendant les mois d'hiver.
Depuis plus de six décennies, La Plagne allie ambitions de préservation rurale, innovation architecturale et authenticité alpine. Ses stations-villages étagées tracent une trajectoire allant du modernisme fonctionnel des années 1960 au luxe des quatre tridents et à une sensibilité environnementale contemporaine. Alors que le changement climatique remodèle l'enneigement en haute montagne et que les tendances socio-économiques redéfinissent les habitudes de vacances, les adaptations continues de La Plagne – du réensauvagement des glaciers au plan directeur avorté de la Révolution – révèlent une destination en dialogue permanent avec son patrimoine et son avenir.
En assumant à la fois ses origines de lien vital pour la communauté et son rôle de terrain de jeu hivernal mondial, La Plagne illustre l'esprit résilient des Alpes. Ses pistes témoignent de détermination citoyenne, d'audace architecturale et d'efforts sportifs ; ses remontées mécaniques et ses chalets incarnent des notions évolutives de confort, d'efficacité et de gestion écologique. L'équilibre entre gravité et aspiration est essentiel à son identité : un lieu ancré dans le sol de la vallée, mais toujours tourné vers le ciel, mesuré non par la rotation ou la vitesse, mais par la conviction collective que les paysages de haute montagne peuvent soutenir à la fois l'effort humain et les merveilles naturelles.
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