La Grèce est une destination populaire pour ceux qui recherchent des vacances à la plage plus libres, grâce à son abondance de trésors côtiers et de sites historiques de renommée mondiale, fascinants…
La Thaïlande, officiellement le Royaume de Thaïlande, occupe une place centrale en Asie du Sud-Est. Sa population s'élève à environ 66 millions d'habitants (fin 2023). Bangkok, capitale et plus grande ville du pays, abrite plus de 17 millions d'habitants dans son agglomération et sert de porte d'entrée à la plupart des visiteurs internationaux. L'économie thaïlandaise est dynamique et axée sur les exportations ; avec un produit intérieur brut (PIB) d'environ 515 milliards de dollars américains en 2023, elle se classe parmi les dix premières économies d'Asie. Le tourisme est un pilier majeur de cette économie : en 2019, près de 39,8 millions de visiteurs internationaux sont arrivés, et après une pause due à la pandémie, la reprise a enregistré environ 35,5 millions d'arrivées en 2024.
Ces chiffres témoignent de l'attrait international de la Thaïlande. Les voyageurs sont attirés par sa culture réputée pour son hospitalité et l'étonnante diversité de ses paysages. Des plages tropicales de Phuket et Koh Samui aux hautes terres brumeuses de Chiang Mai et Chiang Rai, le relief thaïlandais s'étend des plaines fluviales fertiles aux montagnes imposantes et aux îles paradisiaques. Le pays est situé à cheval sur le bassin du Chao Phraya dans les plaines centrales, avec le vaste réseau fluvial des rivières Ping, Yom et Nan au nord, et le large Mékong qui dessert une partie de sa frontière orientale avec le Laos. Ces vallées fertiles produisent du riz et des fruits, tandis que d'étroits karsts calcaires s'élèvent de manière spectaculaire le long de la côte de la mer d'Andaman. Au sud, des plages bordées de palmiers et des récifs coralliens délimitent deux mers : la mer d'Andaman à l'ouest et le golfe de Thaïlande à l'est. Le point culminant est le Doi Inthanon (2 565 m), dans la province de Chiang Mai, et la géographie du pays offre non seulement des plages, mais aussi des forêts tropicales, des cascades et des parcs nationaux.
Le climat est tropical, mais varie selon les régions. Un régime de mousson généralisé prédomine : environ six mois de saison humide (pluies de mai à octobre environ), trois mois d'hiver frais (novembre-février) et trois mois d'été chaud (mars-mai). Les températures peuvent varier d'environ 18 °C pendant les mois les plus frais à 35-38 °C au plus fort de l'été. La meilleure période pour visiter l'île varie souvent selon la région : de novembre à février, le temps est sec et doux dans presque tout le pays, tandis qu'avril marque le pic de chaleur et la fête de l'eau de Songkran. Le sud connaît deux moussons distinctes : la côte d'Andaman (Phuket, Krabi) connaît de fortes pluies de mai à octobre environ, tandis que la côte du Golfe (Koh Samui, Hua Hin) est la plus pluvieuse d'octobre à décembre. Comprendre ces schémas est essentiel pour planifier un itinéraire.
Table des matières
Population et démographie : Environ 66 millions (estimation 2023). Sur le plan ethnique, environ 80 % se déclarent d'origine thaïlandaise (avec des sous-groupes tels que les Thaïlandais du Centre, les Laotiens d'Isan, les Lanna et les Thaïlandais du Sud), et il existe d'importantes communautés minoritaires (Chino-Thaïlandais, musulmans malais au sud, tribus montagnardes au nord, etc.). Le bouddhisme (Theravada) est la religion prédominante (environ 94 % de bouddhistes), étroitement liée aux croyances animistes populaires et au respect de la monarchie.
Économie et PIB : Avec un PIB d'environ 17 900 milliards de bahts (environ 515 milliards de dollars américains) en 2023, la Thaïlande est la deuxième économie d'Asie du Sud-Est (après l'Indonésie) et était la neuvième d'Asie cette année-là. Les exportations (électronique, automobile, riz, caoutchouc, produits de la mer) stimulent l'économie, mais le tourisme y contribue également de manière significative (plus de 15 % du PIB). Le PIB par habitant est d'environ 7 300 dollars américains. Le baht thaïlandais est une monnaie régionale majeure. La pauvreté a fortement diminué ces dernières décennies, mais des disparités subsistent entre les centres urbains et les zones rurales.
Profil du visiteur : La Thaïlande est réputée pour sa popularité auprès de tous types de voyageurs : familles, routards, touristes de luxe, couples en lune de miel, aventuriers et, de plus en plus, « nomades numériques ». Les infrastructures du pays (aéroports, routes, hôtels, hôpitaux) sont bien développées par rapport à celles de nombreux voisins. L'aéroport Suvarnabhumi de Bangkok est une plaque tournante internationale majeure, et des aéroports secondaires comme Chiang Mai et Phuket desservent directement les touristes. Les arrivées de touristes ont culminé à environ 40 millions en 2019 ; en 2024, elles ont rebondi à environ 34-36 millions. Les principaux pays d'origine ont été la Chine (avant la pandémie) et, de plus en plus, les visiteurs européens et américains. Environ 60 % des arrivées à la fin des années 2010 étaient des visiteurs réguliers.
La Thaïlande occupe la partie centrale de la péninsule indochinoise, bordée par la Birmanie à l'ouest et au nord, le Laos au nord et à l'est, le Cambodge au sud-est et la Malaisie au sud. Le pays s'étend sur environ 1 650 km du nord au sud, traversant le tropique du Cancer et d'importantes zones de mousson. La région nord est montagneuse et boisée (elle abrite des cascades, des villages de tribus montagnardes et des parcs nationaux comme Doi Inthanon et Doi Mae Salong). Le centre de la Thaïlande est dominé par la vallée plate et fertile du fleuve Chao Phraya, propice à la riziculture intensive et berceau de la culture thaïlandaise (où se trouvent Ayutthaya et Bangkok). L'est de la Thaïlande, bordé par le Golfe, abrite des plantations d'hévéas et de fruits. Le sud de la Thaïlande se compose de deux longues côtes : la côte ensoleillée d'Andaman (à l'ouest) et ses plages calcaires spectaculaires (Phuket, Krabi, les îles Phi Phi et Similan) et la côte du Golfe (à l'est), bordée d'îles bordées de palmiers (Koh Samui, Koh Phangan) et de plages de sable plus calmes. En général, le nord est plus frais et sec en hiver ; le sud est chaud toute l'année. Cette diversité géographique contribue à l'attrait touristique de la Thaïlande : on y trouve presque tous les types de paysages.
Visa: Les citoyens de nombreux pays bénéficient d'une exemption de visa à leur arrivée (30 jours ou plus). (Voir notre section détaillée sur les visas ci-dessous.)
Devise: Baht thaïlandais (฿) ; les distributeurs automatiques de billets sont omniprésents. Les cartes de crédit (Visa, MasterCard) sont largement acceptées en ville, mais les espèces sont indispensables en zone rurale et pour les petits commerçants. Les pourboires sont appréciés, mais pas obligatoires (par exemple, 20 à 50 ฿ dans les restaurants, arrondir les prix des taxis).
Tenue et coutumes : Une tenue décente (genoux et épaules couverts) est obligatoire pour les visites au temple. Retirez vos chaussures dans les temples et certains magasins. pas Toucher la tête des gens ou pointer le pied vers des objets sacrés. Utiliser la main droite pour donner/recevoir. Apprendre quelques salutations thaïlandaises (comme « Sawadee ») est courtois.
Santé: Les vaccins de voyage standard (rougeole, hépatite A/B, typhoïde, etc.) sont recommandés. Les locaux ne boivent pas d'eau du robinet ; les touristes doivent se contenter d'eau en bouteille ou filtrée. Évitez les glaçons dans les boissons vendues dans la rue. Un anti-moustique est indispensable le soir pour prévenir la dengue.
Sécurité: Des vols mineurs et des escroqueries sont possibles (voir la section Sécurité ci-dessous). Surveillez toujours vos effets personnels dans la foule. La circulation à Bangkok peut être chaotique ; privilégiez les taxis fiables ou les applications de VTC comme Grab. Munissez-vous d'une photocopie de votre passeport. Une assurance voyage avec couverture médicale est conseillée.
La Thaïlande possède de nombreuses images emblématiques dans l'imaginaire mondial : temples bouddhistes dorés couronnés de flèches ornées (le Grand Palais de Bangkok, le Temple Blanc de Chiang Rai, le Wat Phra That Doi Suthep de Chiang Mai), cuisine de rue mondialement connue et plages ensoleillées où l'on peut siroter un cocktail à la noix de coco ou faire de la plongée avec tuba sur des récifs coralliens aux couleurs vives. Pourtant, l'attrait du pays transcende les clichés. Voici quelques caractéristiques qui le définissent :
La culture ancienne dans la vie moderne : L'histoire de la Thaïlande (voir section suivante) remonte à des millénaires, et la société a préservé de profondes traditions tout en embrassant la modernité. Il est courant de voir une princesse conduire une voiture de luxe, mais aussi des moines en robes safran dans les rues. Les fêtes et les rituels font partie intégrante de la vie quotidienne ; par exemple, presque chaque ville et village organise une foire au temple à un moment ou un autre de l'année, et presque chaque Thaïlandais mérite des funérailles respectueuses. Les temples ne sont pas seulement des sites touristiques, mais des lieux de vie communautaire. De nombreux Thaïlandais allient dévotion (à la famille, à la monarchie et au bouddhisme) à un mode de vie urbain très contemporain (smartphones, culture pop internationale, mode). La coexistence de l'ancien et du moderne confère à la Thaïlande une atmosphère unique.
Épicentre culinaire : La cuisine thaïlandaise est célébrée dans le monde entier pour son équilibre entre sucré, acide, salé, épicé et amer. Si les incontournables de la cuisine de rue (nouilles pad thaï, curry vert et salade de papaye som tam) sont emblématiques, la cuisine thaïlandaise varie considérablement selon les régions. Au nord, on trouve de copieux plats montagnards (nouilles au curry khao soi, saucisse épicée), tandis que l'Isan (nord-est) est réputé pour ses salades intensément acides et épicées et son riz gluant. Le sud propose de riches currys au lait de coco et aux fruits de mer frais. Dîner est autant un rituel social qu'un moyen de subsistance : familles et amis se retrouvent sur les marchés en plein air, dans les restaurants au bord de l'eau et dans les bazars nocturnes. La réputation gastronomique mondiale de la Thaïlande lui a même valu des places dans les palmarès internationaux des « meilleures cuisines ».
Beauté naturelle : Les paysages thaïlandais sont d'une extraordinaire diversité. Les touristes s'émerveillent devant les falaises calcaires de la baie de Phang Nga émergeant d'eaux émeraude, les jungles denses le long des frontières avec la Birmanie et le Laos, et les rizières ensoleillées s'étendant à perte de vue dans les plaines centrales. Le pays abrite 147 parcs nationaux, dont des parcs montagneux comme Khao Yai et des sanctuaires marins comme Mu Ko Similan. Les plages sont un atout majeur, des rivages festifs comme Koh Phi Phi aux criques isolées de Koh Tarutao. L'écotourisme est en plein essor : les voyageurs partent en randonnée avec des éléphants dans des sanctuaires éthiques, font du kayak dans les mangroves ou plongent dans la mer d'Andaman. Même dans la mégapole de Bangkok, on trouve des espaces verts surprenants : parcs historiques, bassins de lotus et canaux ruraux.
La Thaïlande offre des expériences exceptionnelles à un large éventail de voyageurs. Son infrastructure touristique bien développée, associée à une hospitalité chaleureuse (on la surnomme le « Pays du Sourire »), permet de voyager en toute confiance. Les hôpitaux des grandes villes sont accrédités internationalement, la signalisation est souvent bilingue et l'anglais est largement compris dans les zones touristiques. Le coût du voyage est généralement faible par rapport à l'Occident (bien qu'en hausse dans les destinations populaires). De nombreux voyageurs trouvent le pays agréablement simple à parcourir, avec la possibilité de passer d'une attraction à l'autre grâce à un réseau efficace de vols, de trains et d'autoroutes.
Cependant, une vision équilibrée reconnaît certains inconvénients. Les grandes villes peuvent être surpeuplées et polluées ; la silhouette de Bangkok est souvent enveloppée d'une brume pendant la saison sèche. La chaleur et l'humidité saisonnières (surtout en mars et avril) peuvent être intenses. Les sites touristiques et les îles balnéaires peuvent sembler bondés, et des lieux populaires comme Maya Bay (la célèbre plage du film « La Plage ») ferment périodiquement pour permettre la régénération écologique. Il faut se méfier des petites arnaques : par exemple, les chauffeurs de tuk-tuk peuvent proposer des excursions qui se terminent dans des boutiques hors de prix, ou dans des boutiques de pierres précieuses et de tailleurs qui font pression sur les visiteurs. La circulation peut être dangereuse ; la Thaïlande affiche l'un des taux de mortalité routière les plus élevés au monde. Les visiteurs sans assurance voyage doivent être prudents, car même les soins médicaux les plus simples dans les hôpitaux privés peuvent être coûteux. Enfin, ceux qui ont de fortes attentes culturelles doivent noter que le processus démocratique thaïlandais a été mouvementé : des divisions politiques de longue date peuvent refaire surface dans les conversations sociales (bien que les touristes n'en ressentent généralement que peu d'effet).
Qui devrait visiter et qui pourrait reconsidérer sa décision ? La Thaïlande est idéale pour les nouveaux voyageurs en Asie, alliant aventure et sécurité. Elle convient aux routards (offre d'auberges de jeunesse florissante), aux familles (hôtels bon marché, parcs d'attractions), aux retraités (communautés d'expatriés à Chiang Mai ou Phuket) et aux couples (hôtels balnéaires de luxe dans le Golfe). C'est également un excellent choix pour les voyageurs à petit budget qui réservent un séjour rapide, car les visas à l'arrivée couvrent de nombreuses nationalités. À l'inverse, les voyageurs hésitent, notamment ceux qui sont extrêmement sensibles à la chaleur et à l'humidité ou à certaines rencontres avec la faune (par exemple, ceux qui sont mal à l'aise avec les singes ou les reptiles). De plus, les voyageurs solitaires qui préfèrent les destinations très calmes peuvent trouver certaines régions de Thaïlande trop fréquentées. Et bien que la criminalité envers les touristes soit faible, ceux qui n'ont jamais voyagé à l'étranger pourraient commencer par la Thaïlande, plus facile d'accès, plutôt que de se lancer directement dans des pays plus restrictifs.
La « Thaïness » est un terme utilisé par les Thaïlandais pour décrire une éthique nationale intangible : un mélange de convivialité, d'accent mis sur l'harmonie sociale et d'une approche plutôt informelle de la vie. Des concepts comme sanuk (recherche du plaisir dans toute activité), sabai (confort décontracté) et greng jai (préoccupation pour autrui, évitement des conflits) sont ancrés dans les interactions quotidiennes. Les visiteurs remarquent rapidement les sourires chaleureux et les manières polies des Thaïlandais ; même les vendeurs ambulants traitent souvent leurs clients comme des amis. L'influence du bouddhisme signifie que manifester sa colère ou s'opposer bruyamment est culturellement mal vu. L'idée de « garder la face » et de rester calme (jai yen yen, littéralement « cœur froid ») explique pourquoi les Thaïlandais désamorcent souvent les critiques personnelles ou les conflits par l'humour ou une excuse polie.
Un autre aspect de l'identité thaïlandaise réside dans le respect mêlé de la monarchie et de la religion. La famille royale est profondément vénérée et les temples servent souvent de lieux de rencontre pour la communauté. Les festivals mêlent coutumes bouddhistes, animistes et royales. Par exemple, lors du Nouvel An national (Songkran, mi-avril), le pays tout entier célèbre de grandes cérémonies de jets d'eau, symbole de la dissipation du malheur. On verse aussi respectueusement de l'eau sur les mains des moines ou les pieds des personnes âgées pour obtenir des bénédictions. Comprendre et respecter ces normes culturelles – la priorité accordée à la famille, à l'harmonie sociale, au respect des moines et de la royauté – enrichira tout séjour. Le mélange de philosophie bouddhiste et de vie quotidienne en Thaïlande crée une ambiance douce et accueillante que les voyageurs apprécient souvent.
L'histoire de la Thaïlande remonte à des millénaires. Les premiers royaumes de Dvaravati (VIe-XIe siècles environ), dans les plaines centrales, et de Lopburi (début de la culture khmère), ont posé les bases d'une civilisation thaïlandaise unique. Le royaume de Sukhothai (XIIIe-XIVe siècles) est souvent célébré comme un âge d'or ; il a donné naissance à l'alphabet thaï, toujours en usage, et a connu un essor artistique et littéraire. Aux XIVe-XVIIIe siècles, Ayutthaya est devenue une plaque tournante du commerce mondial ; sa capitale multiculturelle a attiré des commerçants et des émissaires d'Europe, de Perse et du Japon, tandis que les rois successifs ont construit d'imposants temples. Les visiteurs européens ont laissé des témoignages d'une ville riche et cosmopolite. Cependant, Ayutthaya est tombée sous le coup d'une invasion birmane en 1767, après quoi le roi Taksin a brièvement réunifié le territoire et établi une nouvelle capitale.
L'État thaïlandais moderne, alors appelé Siam, doit en grande partie sa survie au roi Rama Ier (fondateur de la dynastie Chakri, fin du XVIIIe siècle), qui construisit le Grand Palais de Bangkok et résista à l'empiétement colonial occidental. Contrairement à ses voisins, la Thaïlande parvint à éviter la colonisation en cédant prudemment une partie de son territoire (à la France et à la Grande-Bretagne) et en modernisant le pays sous le règne du roi Rama V (Chulalongkorn) au tournant du XXe siècle. Cette époque vit l'abolition de l'esclavage et la centralisation de l'administration.
En 1932, un coup d'État transforma le Siam en monarchie constitutionnelle ; le nom devint Thaïlande (« Terre de la Liberté ») en 1939. Le pays connut l'occupation japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale, mais émergea du côté des Alliés. L'après-guerre fut marqué par une alternance de gouvernements civils et militaires, une croissance économique rapide et une démocratisation progressive. Pourtant, la Thaïlande connut également des périodes de troubles politiques intenses. Un chapitre marquant commença par des manifestations massives en faveur de la démocratie en 1973, puis en 1992, contrées par des coups d'État en 2006 et 2014 qui renversèrent les gouvernements élus. Les tensions entre villes et campagnes se cristallisèrent entre l'establishment des « chemises jaunes » et le mouvement rural des « chemises rouges ».
Ces dernières années (années 2010-2020), le paysage politique a de nouveau évolué : un mouvement de jeunesse de la fin des années 2010 a milité en faveur de réformes sociales et d'un assouplissement des lois strictes sur la diffamation royale (article 112). En 2020-2021, des manifestations d'une ampleur sans précédent ont éclaté, exigeant une réforme constitutionnelle, la fin de l'influence militaire sur la politique et même une réforme du rôle de la monarchie. Bien que l'establishment royaliste (y compris les institutions militaires et celles liées au palais) reste puissant, le débat public s'est intensifié. En janvier 2025, la Thaïlande a franchi une étape importante en légalisant le mariage homosexuel (résultat à la fois d'un changement social et d'un plaidoyer juridique). Cela reflète l'évolution continue de la Thaïlande : un pays toujours ancré dans la monarchie et la tradition, mais qui accueille de nouvelles générations en quête d'un discours plus ouvert et d'une participation accrue à la gouvernance. Pour le voyageur, cela signifie que la Thaïlande d'aujourd'hui est une société où le respect des coutumes coexiste avec de subtiles évolutions de la culture et de l'expression urbaines.
Le climat tropical de la Thaïlande est propice aux voyages toute l'année, mais les conditions météorologiques et la fréquentation varient considérablement. Le cycle des trois saisons du pays détermine les périodes idéales pour différentes régions :
Le schéma général ci-dessus peut être affiné par région. Par exemple, la côte sud-ouest (Phuket, Krabi) est la plus sèche de novembre à mars et la plus humide de juin à octobre. La côte est (îles du Golfe) est plus sèche de novembre à avril et souvent plus humide d'octobre à décembre. Les collines du nord peuvent connaître des pluies importantes en été, mais aussi un soleil intense. Ainsi, planifier ses déplacements d'île en île permet de minimiser les précipitations : par exemple, prévoyez Phuket/Krabi de novembre à avril et Koh Samui/Chumphon de juin à octobre.
Pour de nombreux voyageurs, choisir la période de leur séjour se résume à un équilibre entre la météo, la foule et le coût. La saison fraîche est la plus propice aux touristes étrangers, mais aussi la plus chargée ; les mois intermédiaires (fin octobre, mai, début novembre) offrent des compromis agréables. Les principaux festivals thaïlandais (Songkran, Loy Krathong, Nouvel An chinois en janvier/février et Loy Krathong en novembre) sont de merveilleuses expériences culturelles, mais attirent aussi bien les habitants que les touristes. Si votre itinéraire le permet, programmer votre visite pour qu'elle coïncide avec au moins un festival peut renforcer l'immersion. Cependant, soyez prêt à faire face à des contraintes logistiques : les voyages intérieurs peuvent afficher complet à ces dates.
En toute saison, des « tempêtes culturelles » peuvent survenir : par exemple, la saison des pluies est parfois marquée par des manifestations politiques dans les centres urbains (bien que celles-ci soient rarement une source d'inquiétude pour les touristes). Consultez toujours les avis de voyage récents pour savoir si des zones (comme les provinces de Pattani, Yala et Narathiwat, dans l'extrême sud) sont signalées comme présentant des risques de sécurité. Cependant, pour la plupart des touristes, une planification rigoureuse des conditions météorologiques et des festivités garantira une expérience optimale.
Un voyage réussi en Thaïlande allie préparation et spontanéité. Vous trouverez ci-dessous un plan détaillé, de la prise de vue à la descente de l'avion.
Définissez votre style de voyage :
Avant toute chose, demandez-vous quel type de voyageur vous êtes. Êtes-vous un routard en quête d'évasion ou un adepte du luxe, à la recherche de plages cinq étoiles et de restaurants raffinés ? Voyagez-vous en famille (et recherchez-vous des complexes hôteliers et des activités adaptés aux enfants) ou en solitaire (privilégiant les auberges de jeunesse ou les retraites de méditation) ? La Thaïlande s'adresse à tous. En définissant clairement vos priorités (culture vs nature, détente vs fête, isolement vs métropole), vous pourrez adapter chaque étape. Par exemple, un itinéraire de trekking en montagne est incompatible avec un programme serré limité à deux semaines de plages. Rédigez une courte liste d'incontournables (comme « visiter un sanctuaire d'éléphants », « voir des ruines antiques », « manger dans des marchés de rue ») pour éclairer vos choix ci-dessous.
Établissez un budget réaliste (et respectez-le) :
La planification financière peut déterminer la forme de votre voyage. La Thaïlande est souvent perçue comme un pays bon marché, mais les coûts varient. Fixez-vous un budget quotidien cible par personne. À titre indicatif : un routard peut prévoir environ 25 à 30 $ USD par jour (hébergement en dortoir, restauration de rue, transports locaux). Un voyageur de milieu de gamme peut prévoir entre 60 et 75 $ USD pour les hôtels économiques, les repas occasionnels au restaurant et les bus ou trains interurbains. Un voyageur de luxe peut facilement dépenser plus de 200 $ USD par jour (hôtels-boutiques, restaurants gastronomiques, vols intérieurs, visites privées). N’oubliez pas les dépenses ponctuelles : vols long-courriers (souvent entre 800 et 1 200 $ USD depuis les États-Unis/l’Europe), visas thaïlandais (si nécessaire), assurance voyage (souvent entre 50 et 100 $ USD pour une assurance de deux semaines) et vaccins (pour un total pouvant atteindre plus de 200 $). Tenez également compte des coûts cachés :
Frais de guichet automatique et de carte : La plupart des banques facturent environ 200 bahts par retrait d'espèces à l'étranger. Pour minimiser les frais, prévoyez des retraits moins nombreux et plus importants, ou procurez-vous une carte de voyage. De nombreux commerces acceptent uniquement les espèces.
Prolongations/Extensions de visa : Si votre séjour peut dépasser 30 jours avec une exemption de visa, tenez compte soit d'un voyage dans un pays voisin, soit des frais de visa (les visas touristiques thaïlandais coûtent environ 60 à 80 $ et permettent un séjour plus long).
Pourboires et service : La Thaïlande n'a pas de culture très marquée du pourboire, mais les petits pourboires sont appréciés (10 à 50 ฿ par repas ou course en taxi, ou arrondis à la centaine supérieure). Dans les restaurants, il est courant d'ajouter 10 % de frais de service. Prévoyez 5 à 10 % du budget de votre restaurant pour les pourboires et les extras.
Visites et tarifs : Les parcs nationaux facturent des frais d'entrée (souvent entre 100 et 300 bahts). Les excursions spéciales (certification de plongée, randonnée guidée dans la jungle, cours de muay thaï) coûtent entre 30 et 100 dollars, voire plus. Prévoyez ces activités si elles figurent à votre itinéraire.
Créez une simple feuille de calcul ou une note des dépenses prévues, puis prévoyez une marge (10 à 15 %) pour les imprévus. Par exemple, si vous prévoyez un voyage de 14 jours avec un budget moyen en 2025, vous pourriez prévoir un total d'environ 1 200 à 1 500 $ (hors vols internationaux). N'oubliez pas que les devises occidentales sont souvent plus chères en Thaïlande ; votre budget sera donc probablement confortable s'il est réaliste.
Tracez votre itinéraire idéal :
En tenant compte de vos centres d'intérêt et de votre budget, établissez un itinéraire. La taille de la Thaïlande incite à tout voir d'un coup, mais évitez de trop vous attarder. Une stratégie judicieuse consiste à se concentrer sur une seule région par voyage ou à traverser en avion si vous parcourez de longues distances. Pour un premier séjour (1 à 2 semaines), une boucle classique est Bangkok → Chiang Mai → Phuket/Krabi, mais même cela implique beaucoup de transport aérien. Alternativement, Bangkok → Kanchanaburi/Ayutthaya (plaines centrales) → Chiang Mai → retour via Bangkok.
Pour les circuits du nord : pensez à la « Mae Hong Son Loop » (Chiang Mai–Pai–Mae Hong Son–Chiang Mai), célèbre auprès des motards pour ses routes pittoresques, et visitez également Chiang Rai (Temple Blanc, Triangle d'Or).
Pour les îles du sud : choisissez entre le Golfe et les îles Andaman en fonction de la saison (voir ci-dessus). Côte est (Koh Samui, Koh Phangan) ou côte ouest (Phuket, Krabi, Phi Phi). Koh Lanta et Koh Samui sont idéales pour les familles ; Koh Phangan pour la vie nocturne ; Koh Tao pour la plongée.
Utilisez des ressources en ligne pour affiner les distances et les temps de trajet. N'oubliez pas que si l'avion peut parcourir des centaines de kilomètres en une heure, les bus et les trains sont plus lents. Exemple d'itinéraire (2 semaines) :
Jours 1 à 3 : Bangkok (Grand Palais, Wat Pho, marchés, Chinatown)
Jours 4-5 : Ayutthaya (excursion d'une journée ou d'une nuit pour voir les ruines du temple)
Jour 6 : Voyage à Chiang Mai (train de nuit ou vol)
Jours 7 à 9 : Chiang Mai (temples, Doi Suthep, sanctuaire des éléphants)
Jour 10 : Excursion à Chiang Rai (Wat Rong Khun) ou trek dans la région de Mae Taeng
Jour 11 : Vol pour Phuket ou Krabi
Jours 12 à 14 : Plages et mer (par exemple, faites un saut d'île en île à Phi Phi et détendez-vous)
Jour 15 : Retour via Bangkok ou départ d'un aéroport du sud si possible.
Adaptez les jours par ville à votre rythme : certains voyageurs aiment se prélasser sur une plage après une visite de la ville, tandis que d'autres privilégient l'exploration urbaine et moins de temps passé sur les îles. Utilisez des outils comme Google Maps pour vérifier la durée des trajets (notez que certains vols intérieurs sont très courts, moins de 2 heures, mais tenez compte de l'enregistrement à l'aéroport).
Réserver des vols internationaux :
Une fois les dates et l'itinéraire fixés, comparez les vols. Bangkok (BKK) est la principale plaque tournante, mais Chiang Mai (CNX) et Phuket (HKT) proposent également des vols internationaux de compagnies régionales. Pour les billets multi-destinations (vols à escale), vous pouvez atterrir à Bangkok et repartir de Phuket pour éviter les retours en arrière. Consultez les sites d'alertes tarifaires (Google Flights, Skyscanner, etc.) pour trouver des offres avantageuses. Les vols du dimanche soir et en milieu de semaine sont souvent moins chers.
N'oubliez pas que l'aéroport de Suvarnabhumi (BKK) dessert la plupart des compagnies aériennes régulières, tandis que Don Mueang (DMK) dessert les compagnies low-cost. Si vous réservez un vol international low-cost, vérifiez l'aéroport desservi. Si vous arrivez tôt le matin ou partez tard le soir, prévoyez votre transport en conséquence (Bangkok propose des options de train, de bus ou de limousine la nuit ; d'autres villes ne proposent des tuk-tuks qu'à des heures irrégulières).
Hébergement sécurisé :
Dès que les vols sont confirmés, réservez vos premières nuits d'hébergement. De nombreux voyageurs commencent par Bangkok, Chiang Mai ou une plage ; il est donc possible de réserver à l'avance. Les segments suivants peuvent être plus flexibles, mais en haute saison ou sur des îles très fréquentées (par exemple, Koh Phi Phi, Koh Phangan pendant la Full Moon Party), il est conseillé de réserver à l'avance.
Hôtels/Complexes hôteliers : Des marques internationales aux marques locales milieu de gamme, la plupart proposent une annulation gratuite jusqu'à quelques jours à l'avance, ce qui vous offre une certaine flexibilité en cas de changement de programme.
Auberges/Maisons d'hôtes : On les trouve en abondance à Bangkok, Chiang Mai, Phuket, Pai, Khao San Road, etc. Les prix par lit peuvent descendre jusqu'à moins de 10 $ US en dortoir ; des chambres privées sont également souvent disponibles. Les auberges disposent souvent de guichets pour réserver des excursions ou des bus.
Options de long séjour : Si vous prévoyez un très long voyage, envisagez des appartements avec services ou un loyer mensuel (en particulier à Bangkok/Chiang Mai).
N'oubliez pas la géographie : être au cœur des attractions ou des transports en commun permet de gagner du temps. À Bangkok, par exemple, séjourner près d'une station de métro aérien (BTS) ou de MRT (quartier Siam, Asoke ou Silom) réduira les embouteillages. Sur les îles, les bungalows en bord de mer sont agréables, mais peuvent vous isoler des commerces ; une courte promenade à l'intérieur des terres peut s'avérer plus pratique.
Conditions de visa et d'entrée :
Vérifiez les conditions de visa selon votre nationalité. Depuis 2025, les détenteurs de passeports d'une soixantaine de pays (dont les États-Unis, l'UE, le Royaume-Uni et l'Australie) peuvent entrer en Thaïlande sans visa touristique pendant 30 jours (prolongeable de 30 jours une fois, en se rendant dans un bureau d'immigration local). Les citoyens de certains pays doivent obtenir un visa à l'avance. Les sites web du ministère thaïlandais des Affaires étrangères et de l'ambassade détaillent les dernières exigences. Actuellement, avec la reprise de la mobilité internationale après la pandémie, la Thaïlande peut exiger un enregistrement électronique à l'arrivée ou une preuve de vaccination ; vérifiez toujours à l'approche du départ.
Si vous prévoyez un séjour plus long (études, retraite, volontariat), renseignez-vous sur les visas de long séjour. La Thaïlande propose des visas d'études, des visas de mariage, des visas de retraite (pour les plus de 50 ans sur présentation d'un justificatif financier) et le nouveau « Visa Élite » moyennant des frais. Les visas touristiques (si nécessaire) peuvent généralement être obtenus auprès des consulats thaïlandais sur présentation de documents standard (photos d'identité, relevés bancaires, itinéraire de voyage). Gardez à l'esprit que les règles relatives aux visas peuvent changer ; il est donc préférable de consulter les sources officielles (sites des ambassades thaïlandaises).
Plongée en profondeur dans l'assurance voyage :
L'assurance est parfois négligée, mais elle est essentielle en Thaïlande. Idéalement, choisissez une formule qui couvre : l'évacuation médicale d'urgence (vers l'hôpital le plus proche ou votre domicile), les visites à l'hôpital et la responsabilité civile si vous louez une moto ou pratiquez des sports d'aventure. En 2025, de nombreuses polices d'assurance couvrent désormais explicitement les traitements contre la COVID-19. Comparez les polices en ligne ; les formules annuelles peuvent être avantageuses si vous voyagez fréquemment. Imprimez ou téléchargez votre police et conservez-la avec votre copie de passeport.
En cas d'urgence, les hôpitaux de Bangkok, Chiang Mai, Phuket et Pattaya acceptent les cartes de crédit si vous pouvez garantir le paiement, mais les frais restants seront remboursés ultérieurement par l'assurance. Les cliniques locales pour les problèmes mineurs (grippe, coupures mineures) sont peu coûteuses. Ayez toujours sur vous votre carte d'assurance maladie et vos informations d'identification.
Préparations pour la santé :
Outre les vaccins habituels, pensez aux problèmes de santé qui pourraient survenir en Thaïlande. La diarrhée du voyageur est fréquente, comme le souligne le CDC : sur les marchés de rue, de nombreux aliments sont lavés ou préparés avec de l'eau non filtrée. Si vous mangez dans la rue, privilégiez les stands fréquentés où les aliments sont fraîchement cuisinés ; évitez les légumes crus ou les fruits que vous ne pouvez pas peler. L'eau en bouteille ou bouillie est fortement recommandée ; la glace peut être dangereuse à l'extérieur des grands hôtels.
Consultez votre médecin bien avant votre voyage si vous prévoyez de faire de la randonnée dans des jungles reculées (une prophylaxie antipaludique peut être conseillée dans les zones forestières proches des frontières). Faites également les vaccins nécessaires contre l'hépatite A, B et la typhoïde, et envisagez l'encéphalite japonaise si vous vous rendez dans des zones rurales, agricoles ou forestières pendant plusieurs semaines. La dengue et le virus Zika sont transmis par les moustiques en Thaïlande ; utilisez un répulsif et portez des manches longues si vous sortez à l'aube ou au crépuscule.
Préparez une trousse de premiers secours contenant des pansements, un antiseptique, des médicaments antidiarrhéiques, des sels de réhydratation et éventuellement des antibiotiques (après consultation d'un médecin). Les pharmacies sont nombreuses dans les villes thaïlandaises ; la plupart des médicaments sont en vente libre. Notez que la rage canine et féline existe ; si vous prévoyez d'interagir avec des animaux ou de vous rendre dans des zones très rurales, discutez de la vaccination pré-exposition contre la rage avec votre médecin.
Faire ses valises intelligemment : la liste ultime des bagages à emporter en Thaïlande :
Vêtements: Vêtements légers (t-shirts, shorts), tissus à séchage rapide. Tenues sobres pour les temples (pantalons ou jupes longues, au moins un châle pour couvrir les épaules). Un foulard léger ou un sarong peut servir de paréo pour les temples ou de paréo de plage.
Chaussure: Sandales pour la ville/la plage, chaussures de marche robustes/bottes de randonnée pour les sentiers ou les parcs à éléphants.
Vêtements de pluie : Même un petit parapluie pliable ou un poncho léger peuvent s'avérer salvateurs en cas de brèves averses.
Protection solaire : Chapeau, lunettes de soleil, crème solaire à indice élevé. Le soleil peut être intense toute l'année.
Électronique: Chargeurs de téléphone et d'appareil photo, batterie supplémentaire ou batterie externe (les coupures de courant sont rares, mais possibles dans les régions reculées), adaptateur de voyage (prises thaïlandaises A, B, C). De nombreux hôtels disposent de coffres-forts ; utilisez-les pour vos objets de valeur.
Argent: Une combinaison d'argent liquide et de cartes. Munissez-vous d'une ceinture porte-monnaie ou d'une pochette dissimulée si vous craignez les pickpockets. Conservez une photocopie ou une photo numérique des pages de votre passeport/visa sur votre téléphone ou votre adresse e-mail.
Suppléments : De petits cadeaux (stylos, autocollants) peuvent être utiles si vous souhaitez les partager avec les enfants des villages (demandez-le d'abord). Du gel hydroalcoolique et des mouchoirs sont également utiles (toutes les toilettes ne sont pas équipées de papier).
Pré-réservez vos visites et transports :
Décidez quelles activités ou quels transports réserver à l'avance. Articles très demandés :
Vols intérieurs : Les billets pour les vols intérieurs (notamment Phuket–Bangkok et Chiang Mai–Bangkok) sont souvent mis en vente plusieurs mois à l'avance. En période de pointe, réservez au moins 1 à 2 mois à l'avance. Utilisez les compagnies aériennes thaïlandaises à bas prix (AirAsia, Nok Air, Thai VietJet) pour bénéficier de réductions.
Ferries : Pour les voyages inter-îles (par exemple, de Krabi à Koh Phi Phi puis Koh Lanta), les horaires des ferries varient selon les saisons. En haute saison, il est conseillé de réserver en ligne ou au moins un jour à l'avance. Vous pouvez utiliser des sites web comme 12go.asia ou des compagnies de ferry directes.
Randonnée/Éléphants : Les randonnées dans la jungle ou les sanctuaires d'éléphants réputés ont souvent des places limitées. Si vous prévoyez une randonnée de plusieurs jours dans le nord ou une visite d'une journée complète dans un sanctuaire, réservez tôt. Vérifiez que les sanctuaires respectent les règles d'éthique (interdiction de monter à cheval).
Spectacles culturels : Les programmes de dîner-spectacle à Bangkok (spectacles de danse thaïlandaise) ou les événements de boxe Muay Thai affichent complet les soirs de combat.
Transport: Les trains sur les lignes principales (par exemple, Bangkok–Chiang Mai de nuit) peuvent être réservés sur le site web de la Société nationale des chemins de fer. Les bus interurbains circulent fréquemment ; dans certains cas (comme les bus-couchettes de nuit), vous pouvez acheter vos billets sur place la veille. Les taxis et les bus locaux en ville sont généralement non réservés.
En suivant ce guide préparatoire étape par étape, les voyageurs arriveront en Thaïlande armés de connaissances et d'un sens du but, prêts à se lancer dans l'exploration sans retards ni contretemps évitables.
Les conditions d'entrée en Thaïlande sont relativement simples pour les touristes, mais des ajustements ont été apportés ces dernières années. Il est donc conseillé de toujours vérifier à l'approche de votre date de voyage. À la mi-2025 :
Exemption de visa (Visa Waiver) : Les citoyens d'une soixantaine de pays (dont les États-Unis, le Royaume-Uni, l'UE, l'Australie, le Japon, la Corée du Sud, etc.) peuvent entrer en Thaïlande pour des raisons touristiques sans visa et y séjourner jusqu'à 30 jours. À l'arrivée, le contrôle des passeports accorde généralement un visa valable 30 jours (certaines nationalités peuvent bénéficier de 45 jours grâce à l'assouplissement des mesures liées à la COVID, mais il n'est pas possible de prolonger leur séjour). Pour les séjours touristiques plus longs, il est possible de demander une prolongation de 30 jours auprès d'un bureau d'immigration local en Thaïlande (coût : environ 1 900 ฿). Si votre séjour dure plus de 30 jours consécutifs, vous devrez soit prolonger l'exemption de visa, soit obtenir un visa en bonne et due forme avant votre départ.
Visa touristique (TR) : Pour les personnes non exemptées de visa ou souhaitant un séjour initial plus long, le visa touristique à entrée unique peut être obtenu auprès d'une ambassade ou d'un consulat thaïlandais à l'étranger. Il permet généralement un séjour de 60 jours (prolongable de 30 jours) et coûte environ 60 à 80 dollars. Les conditions requises comprennent généralement un passeport valide (avec ≥ 6 mois restants), un itinéraire de voyage (réservations de vol), une preuve de fonds (souvent 20 000 bahts par personne, environ 600 dollars américains en banque) et une réservation d'hôtel. Les ambassades de nombreux pays proposent des services de demande de visa en ligne. Veuillez noter que les règles relatives aux visas thaïlandais ont fréquemment changé entre 2020 et 2022 en raison de la pandémie (visas gratuits à l'arrivée, prolongations automatiques), mais qu'en 2025, elles sont revenues à la normale. Il est donc conseillé de toujours faire sa demande bien avant le voyage.
Visas de long séjour et spéciaux :
Éducation/MISS : Les étudiants, les chercheurs ou les personnes participant à des programmes d'échange officiels doivent demander un visa Non-ED (éducation) ou Non-IM (mission) via le consulat thaïlandais.
Mariage/Retraite : La Thaïlande propose des visas « Non-0 » pour mariage (si marié à un citoyen thaïlandais) et des visas « Non-OA/B » pour retraite (pour les personnes de plus de 50 ans répondant aux critères financiers). Ces visas permettent des séjours de 6 à 12 mois. Ils doivent être obtenus auprès des services d'immigration thaïlandais ou de l'ambassade avant l'arrivée.
Spectacle d'élite : Un programme de visa premium (Visa Élite) accorde un séjour de longue durée (5 à 20 ans) aux titulaires d'une adhésion spécifique (coûtant des dizaines de milliers de dollars américains). Ce programme pourrait intéresser ceux qui prévoient de passer une grande partie de l'année en Thaïlande, comme les nomades numériques ou les retraités.
Avis COVID-19 : Depuis 2025, toutes les restrictions de voyage liées à la COVID-19 (tests, quarantaine, assurance obligatoire) ont été levées pour l'entrée en Thaïlande. Une assurance voyage standard reste fortement recommandée, mais aucune condition spécifique à la pandémie ne s'applique à la frontière.
Pour les transits en Thaïlande (par exemple, escale à Suvarnabhumi), s'ils séjournent uniquement à l'aéroport et repartent le lendemain, de nombreux voyageurs peuvent bénéficier d'une exemption de visa de transit ou n'ont pas besoin de visa. Cependant, la Thaïlande étant un pays très touristique, les transits courts (jusqu'à 24 heures) ne nécessitent généralement pas de visa s'ils ne quittent pas la zone de transit. Consultez les sources officielles si votre transit comprend une nuitée dans un hôtel de Bangkok.
Conseils d'entrée : Gardez à portée de main les informations relatives à votre vol de retour (ou de continuation), car les agents d'immigration pourraient vous demander une preuve de départ. Ayez également l'adresse de votre premier hôtel ou contact en Thaïlande. Les agents d'immigration tamponneront votre passeport ; assurez-vous que la date du tampon correspond à votre arrivée et que le nombre total de jours autorisés est correct. Tout dépassement de la durée de séjour autorisée (même d'un jour) est passible d'amendes (généralement 500 bahts par jour) et d'un éventuel arrêté d'expulsion. Soyez donc scrupuleux quant aux dates.
Vous trouverez ci-dessous un tableau récapitulatif (remarque : vérifiez toujours car les politiques peuvent changer) :
Exemption de visa (30 jours) : États-Unis, Royaume-Uni, UE, Australie, Canada, etc. ; extensible de 30 jours une fois.
Visa touristique (60 jours + 30 prolongations) : Autres nationalités ou séjour plus long requis.
Visas de retraite/mariage : disponibles pour les candidats éligibles, doivent être demandés au préalable.
e-Visa : La Thaïlande développe son service de visa en ligne. Les citoyens de certains pays peuvent faire leur demande de visa en ligne à l'avance. Pour plus de commodité, vérifiez si cette option vous concerne.
La réputation de la Thaïlande comme destination bon marché est largement fondée, mais comme partout ailleurs, les coûts dépendent des choix. Nous analysons ci-dessous les dépenses courantes et réfutons l'idée que la Thaïlande est un pays accessible à tous :
Hébergement: Les lits en dortoir dans les auberges de jeunesse peuvent coûter entre 200 et 300 ฿ (6 à 9 $ US) par nuit en basse saison. Une chambre double ou twin économique (avec ventilateur ou climatisation) coûte généralement entre 500 et 1 000 ฿ (15 à 30 $ US) dans les petites villes, tandis que les chambres d'hôtel à Bangkok peuvent coûter environ 800 ฿ (25 $ US) pour un confort basique. Les hôtels occidentaux de milieu de gamme facturent souvent entre 1 500 et 3 000 ฿ (45 à 90 $ US) par nuit. Les complexes hôteliers de luxe ou les séjours uniques (villa dans la jungle, bungalow sur pilotis) peuvent facilement coûter 5 000 ฿ (150 $ US) et plus.
Nourriture: La cuisine de rue thaïlandaise est bon marché et copieuse. Une assiette de pad thaï ou de curry vert au marché coûte généralement entre 50 et 100 ฿ (1,50 à 3 $). Un repas complet dans un restaurant bon marché (boisson comprise) peut coûter entre 120 et 200 ฿ (3,50 à 6 $). La cuisine occidentale ou gastronomique coûtera plus cher (une pizza peut coûter entre 300 et 600 ฿, un steak ou un dîner de fruits de mer à plus de 800 ฿). Les fruits frais et les boissons au marché sont tout aussi abordables (une noix de coco fraîche environ 30 ฿, un riz gluant à la mangue environ 50 ฿). Comptez au moins 400 à 600 ฿ (12 à 18 $) par jour pour la nourriture pour un voyage à petit budget ; 800 à 1 500 ฿ (25 à 45 $) pour un voyage de milieu de gamme ; davantage si vous dînez fréquemment dans des restaurants plus chics.
Transport: Les déplacements en ville peuvent être très économiques. À Bangkok, un trajet en Skytrain (BTS) ou en métro coûte entre 16 et 59 ฿ (0,50 à 1,80 $) selon la distance. Les taxis équipés de compteurs commencent à 35 ฿ ; les tuk-tuks négocient (généralement entre 50 et 100 ฿ pour les courts trajets en centre-ville). Les bus longue distance (voitures VIP climatisées) coûtent environ 200 à 300 ฿ pour 100 km (par exemple, Bangkok–Ayutthaya environ 100 ฿, Bangkok–Chiang Mai environ 800 ฿). Le prix des trains varie : un aller simple en couchette de nuit en 2e classe de Bangkok à Chiang Mai coûte environ 800 ฿. Les vols intérieurs peuvent être très bon marché en réservant tôt (parfois moins de 1 000 ฿ pour un vol Bangkok–Chiang Mai ou Bangkok–Phuket), mais en réservant tard, ils atteignent souvent 2 000 à 4 000 ₽฿ et plus. Les ferries entre les îles coûtent environ 200 à 600 ฿ par trajet (selon la vitesse et la distance). Prévoyez un budget pour des trajets occasionnels en Grab (covoiturage) (plus de 5 km : 100 à 300 ฿).
Activités et attractions : Les droits d'entrée aux temples sont modestes (le Wat Pho à Bangkok coûte 200 ฿, les petits temples sont souvent gratuits). Les complexes palatiaux de Bangkok peuvent coûter 500 ฿. Les parcs nationaux coûtent souvent entre 100 et 300 ฿ pour les étrangers. Les visites guidées (promenades en tuk-tuk, visites gastronomiques de rue, randonnées nature) peuvent coûter entre 20 et 100 $ et plus. Activités onéreuses : une certification de plongée d'une journée complète coûte environ 8 000 ฿ (230 $), une demi-journée dans les sanctuaires d'éléphants entre 1 200 et 3 000 ฿ (35 à 85 $), des soins spa/massages entre 300 et 800 ฿ (9 à 24 $) de l'heure selon le lieu.
Tous/Permis : Comme indiqué, un visa touristique (si nécessaire) coûte environ 60 à 80 dollars. Les permis d'accès aux parcs (comme Khao Sok ou Mu Ko Ang Thong) sont généralement inclus dans les tarifs des guides ou coûtent environ 300 bahts par jour.
Budgets quotidiens globaux (par personne, 2025) :
Backpacker/petit budget (~฿900–฿1000/$25–30) : Séjournez dans des dortoirs ou des chambres économiques (฿200–400), mangez principalement de la nourriture de rue (฿150/jour), utilisez les bus/trains pour les trajets interurbains, bières simples dans les auberges.
Milieu de gamme confortable (~฿3000/$75) : Chambre double privée (฿1000), manger dans un mélange de cafés locaux et de restaurants occasionnels (฿500/jour), prendre quelques vols ou taxis privés, prendre en compte les frais d'entrée et certaines visites.
Luxe (~฿8000+/$200+) : Complexe hôtelier haut de gamme ou hôtel de charme (฿4000+), plusieurs repas au restaurant (฿1500+), vols fréquents ou voitures privées, massages, spa et expériences guidées, un peu de shopping.
Bien que la Thaïlande puisse être très abordable, soyez conscient de coûts cachésLes retraits aux distributeurs automatiques à l'étranger coûtent généralement environ 200 bahts chacun ; les paiements par carte de crédit dans les zones touristiques ajoutent parfois une majoration de 3 %. Les zones très touristiques comme Khao San Road ou Patong Beach pratiquent des prix plus élevés (parfois le double) pour des produits identiques trouvés ailleurs ; négociez ou comparez les prix. Évitez les pièges à touristes, comme les visites hors de prix ou les arnaques aux souvenirs, en réservant auprès d'agences réputées.
En résumé : Thaïlande est Moins cher que de nombreuses destinations occidentales en termes de restauration et d'hébergement, mais les coûts ont augmenté. Le luxe urbain peut rivaliser avec l'Europe ou les États-Unis. Prévoyez un budget adapté à votre style, puis prévoyez une marge. L'excellent rapport qualité-prix de la Thaïlande permet de vivre une expérience enrichissante en dépensant avec parcimonie.
Le réseau de transport thaïlandais est bien développé, mais pour s'y déplacer efficacement, il est essentiel de connaître les différentes options. Des portes d'entrée internationales aux petites routes locales, voici ce dont vous avez besoin :
Aéroport Suvarnabhumi (BKK) – Bangkok : L'aéroport le plus fréquenté de Thaïlande et une plaque tournante majeure en Asie. La plupart des vols long-courriers (en provenance d'Europe, d'Amérique et d'Asie de l'Est) y atterrissent. Après la douane, plusieurs options de transfert s'offrent à vous : l'Airport Rail Link (vers le centre de Bangkok, de 5h30 à minuit, 45 bahts l'aller simple) est rapide et abordable, avec une correspondance pour le BTS Skytrain à Phaya Thai. Les taxis sont nombreux ; veillez à utiliser le compteur (comptez environ 300 à 400 bahts pour le centre de Bangkok + 50 bahts de supplément aéroportuaire + les péages autoroutiers éventuels). Un service de limousine ou de classe affaires est également disponible dans le terminal.
Aéroport Don Mueang (DMK) – Bangkok : Dessert principalement les compagnies low-cost et les vols régionaux. Il se trouve à environ 30 minutes au nord du centre de Bangkok. Il est relié par bus public (n° 59) à la station de BTS/MRT Morchit (30 ฿, 24h/24) ou par taxi. Si vous atterrissez à Bangkok avec une compagnie aérienne low-cost nationale (comme Nok Air ou Thai Lion Air), vérifiez l'aéroport que vous utiliserez ; il est courant de devoir prendre une navette ou un taxi entre BKK et DMK (cette navette est gratuite si vous avez réservé une correspondance sur le même billet).
Chiang Mai (CNX) : Porte d'entrée du nord de la Thaïlande, desservie par des vols internationaux en provenance de certaines villes asiatiques et de nombreux vols intérieurs en provenance de Bangkok et d'autres villes thaïlandaises. L'aéroport est situé à 3 km au sud de la ville ; des minibus collectifs et des camions rouges locaux (songthaews) desservent la vieille ville (environ 20 à 30 bahts), ou des taxis (taxi BTS avec compteur à prix fixe).
Phuket (HKT) : Dans le sud de la région d'Andaman, l'aéroport de Phuket est une plaque tournante majeure pour les touristes se rendant sur l'île de Phuket et les îles voisines. Situé à environ 30 km de la ville de Phuket, il propose des transferts en taxi et en minibus. Soyez attentif aux tarifs des taxis sans compteur ; une négociation à prix fixe ou un taxi prépayé peuvent être plus sûrs (comptez environ 500 à 600 bahts pour la ville de Phuket).
Chiang Rai (CEI), Hat Yai (HDY), Krabi (KBV), Koh Samui (USM) : Ces aéroports desservent des régions spécifiques (Chiang Rai pour la pointe nord et le Triangle d'Or, Hat Yai pour l'extrême sud, Krabi pour la côte d'Andaman, Koh Samui pour les îles du Golfe). Ils proposent des vols intérieurs et quelques vols internationaux (notamment en provenance de Chine ou de compagnies régionales). Le transport vers les villes voisines se fait principalement en taxi ou en songthaew.
Pour les aéroports moins connus, notez que les arrivées de vols peuvent être très rares ou saisonnières. Il est essentiel de planifier à l'avance si vous prévoyez d'utiliser ces petits aéroports (par exemple, pour les vols vers certaines villes d'Isan ou Trat, près de Koh Chang).
Vols intérieurs : C'est souvent le moyen le plus rapide pour parcourir de longues distances. Les vols Bangkok–Chiang Mai ou Bangkok–Phuket durent environ 1 h 20 et sont souvent proposés à moins de 50 $ en réservant à l'avance sur des compagnies comme AirAsia, Nok Air, Thai VietJet ou Bangkok Airways. Les prix grimpent en haute saison, alors anticipez. Renseignez-vous auprès des grandes compagnies et des compagnies low-cost ; attention, ces dernières ajoutent des frais pour les bagages, le choix des sièges et même les cartes d'embarquement si elles ne sont pas imprimées à domicile. Bangkok Airways est plus chère, mais inclut les bagages et l'accès aux salons.
Trains (Chemins de fer d'État de Thaïlande – SRT) : Le réseau ferroviaire thaïlandais rayonne depuis Bangkok. Les trains de nuit panoramiques à destination de Chiang Mai et de Surat Thani (pour les îles) sont très prisés. Les trains sont disponibles en 1re classe (cabines-lits privées), 2e classe (couchettes/sièges climatisés ou ventilés) et 3e classe (sans climatisation, banquettes rudimentaires). Les réservations sont ouvertes 60 jours à l'avance (ou 30 jours en ligne via le site web de SRT ou ses partenaires). Par exemple, le train-couchette Bangkok-Chiang Mai (14 à 17 heures) coûte environ 800 ฿ pour une couchette climatisée en 2e classe ; une cabine en 1re classe coûte environ 2 000 ฿ et plus. Des trains de jour (avec couchettes d'observation) sont également disponibles, mais sont plus lents. Les voyages en train sont plus lents, mais peuvent être charmants (traversant des paysages ruraux) et parfois moins chers que l'avion. Les principales lignes sont : Bangkok–Chiang Mai (nord), Bangkok–Ubon Ratchathani (est), Bangkok–Nong Khai/Laos (nord-est), Bangkok–Padang Besar (sud vers la Malaisie). Si vous êtes pressé par le temps et que votre budget est serré, le train est une expérience inoubliable.
Bus : Le réseau de bus est étendu. Pour les trajets longue distance, des autocars « VIP » et « super VIP » circulent sur les lignes principales, généralement équipés de larges sièges inclinables et de la climatisation (comptez entre 300 et 800 ฿ selon la distance). Par exemple, un trajet Bangkok-Chiang Mai en bus peut coûter 800 ฿ (10 à 12 heures) contre 800 ฿ en train. Les routes montagneuses du nord (par exemple, Chiang Mai-Pai) sont desservies par de nombreux minibus (150 à 200 ฿, 3 heures). Privilégiez toujours les compagnies reconnues ; évitez les bus stationnés en bord de route sans signalisation. En zone rurale, des minibus et des songthaews (pick-up partagés) sont très bon marché (20 à 100 ฿) pour les courtes distances, mais peuvent être bondés et sans horaires.
Voyage d'île en île : Les célèbres îles de Thaïlande nécessitent un transport maritime. Pour les îles Andaman (Phi Phi, Similan, Lanta, etc.), des ferries et des vedettes rapides partent de Phuket, Krabi (Ao Nang/Tha Lane) et parfois de Ranong. Les ferries mettent plus de temps (2 à 3 heures) et sont moins chers (300 à 600 ฿), tandis que les vedettes rapides sont plus rapides mais plus chères. Il est généralement prudent de réserver en ligne un jour à l'avance ; les horaires peuvent varier en fonction des marées. Les îles du Golfe (Samui, Phangan, Tao) sont desservies depuis Surat Thani ou Chumphon par un trajet en deux étapes (forfait bus + ferry) ou depuis des ports de ferry directs comme Donsak. Les horaires et les conditions météorologiques peuvent affecter les traversées (la mer peut être agitée pendant la mousson ; de nombreux ferries annulent les jours de mauvais temps). Pour les îles très isolées (comme Koh Adang près de Tarutao), des locations de bateaux peuvent être nécessaires.
Train aérien de Bangkok (BTS) et MRT : Le BTS Skytrain de Bangkok (lignes Sukhumvit et Silom) et le MRT (lignes bleue et violette) sont les moyens de transport les plus rapides aux heures de pointe. Ils sont propres, efficaces et relient la plupart des principaux quartiers commerçants et résidentiels. Les tarifs sont calculés en fonction de la distance (tarifs actuels : environ 16 à 59 bahts l'aller simple). Achetez des cartes à valeur stockée ou des jetons dans les stations. Le BTS est également relié à l'Airport Rail Link. Les trajets sont relativement peu coûteux et permettent d'éviter les embouteillages de Bangkok.
Tuk-tuks et taxis : Les tuk-tuks (taxis motorisés à trois roues) sont emblématiques, mais ils sont presque toujours plus chers que les taxis avec compteur et sujets à des suppléments touristiques (par exemple, un tarif fixe de 100 à 200 bahts pour une courte course, contre 30 bahts pour un taxi). Si vous utilisez un tuk-tuk pour la nouveauté ou pour de courts trajets (moins d'un kilomètre), négociez le prix à l'avance. Pour les courses plus longues en ville, insistez pour un taxi avec compteur (activez le compteur, le premier appel est de 35 bahts). Attention, les taxis refusent parfois les courses courtes ou prétextent des embouteillages pour exiger des tarifs plus élevés ; une insistance ferme est de mise. Évitez les arnaques aux « taxi touristiques » (par exemple, un rabatteur de taxis sur un site touristique proposant un tarif élevé fixe) en vous éloignant poliment et en trouvant une autre voiture. Les applications de VTC (Grab, Bolt) fonctionnent à Bangkok, Chiang Mai et dans les grandes villes ; elles offrent des tarifs fixes et la commodité du paiement sans espèces.
Motos-taxis : Pour les trajets très courts (notamment dans les embouteillages de Bangkok et Chiang Mai), les motos-taxis (pilotes en gilet orange) peuvent vous emmener rapidement. Comptez entre 10 et 50 bahts pour une course courte. Négociez ou vérifiez toujours le compteur électronique de votre moto (certaines n'en avaient pas auparavant). Portez un casque (la loi l'exige, mais son application varie). Réservez les motos-taxis aux voyageurs seuls et aux courtes distances ; elles ne sont pas une option sûre avec des bagages ou une circulation dense.
Songthaews (camions partagés) : À Chiang Mai et dans les villes du nord, l'omniprésent songthaew rouge (ou rose ou bleu) est l'équivalent thaïlandais du taxi collectif. Ce sont des pick-up équipés de bancs, circulant sur des itinéraires fixes ou des trajets négociés (souvent entre 20 et 60 bahts en ville). Il suffit d'en héler un, d'indiquer votre destination et de monter à bord (si c'est le bon itinéraire) ou de le louer en exclusivité (négocier). Dans d'autres régions de Thaïlande, des camionnettes ou fourgonnettes partagées similaires circulent (par exemple, les « chaloeng » de Chiang Rai, les camionnettes blanches d'Issan). Très bon marché, ils offrent une expérience de voyage locale authentique, mais la vitesse est ralentie en raison des arrêts.
Location de motos/scooters : Populaire sur les îles et les zones rurales, la location de scooter (environ 150 à 300 ฿ par jour) offre une certaine liberté, mais comporte des risques. Les accidents sont fréquents. Conditions requises : un permis de conduire international valide (généralement pour moto) et une bonne assurance ; malheureusement, de nombreuses locations n'assurent pas les étrangers, ce qui vous engage à assumer la responsabilité. Portez toujours un casque, conduisez prudemment et ne vous aventurez pas sur les autoroutes ou les cols escarpés si vous êtes inexpérimenté. La loi exige de rouler à gauche ; la police donne des contraventions (et des amendes pouvant aller jusqu'à 1 000 ฿ et plus), notamment en cas d'excès de vitesse ou de port du casque. Inspectez le vélo pour détecter tout dommage et assurez-vous de son bon fonctionnement avant de le louer. Pour les familles ou les novices, il est plus prudent de privilégier les taxis locaux (ou de louer une voiture si vous êtes expérimenté).
Trains (trajets locaux) : En dehors de Bangkok, certaines villes disposent de trains de banlieue ou de navettes rapides. Par exemple, le Chao Phraya Skytrain de Bangkok relie la périphérie au centre-ville. À Chiang Mai, un train rouge local fait le tour de la ville. Ces trains sont généralement des nouveautés ; ils ne sont pas indispensables aux touristes.
Bateaux et ferries dans les villes : Les taxis fluviaux et les bateaux-mouches de Bangkok sont un moyen agréable d'éviter les embouteillages. Le bateau-mouche Chao Phraya (drapeaux orange, vert et bleu) s'arrête aux principaux quais (Grand Palais, Wat Arun, etc.) et coûte environ 15 à 30 bahts. Les bateaux-mouches (khlongs) circulent sur les étroites voies navigables du côté de Thonburi – une alternative aventureuse, mais les horaires peuvent être irréguliers. Dans certaines villes insulaires, de petits bateaux à moteur font office de ferries locaux (par exemple, le quai central de Koh Chang dessert les quais environnants).
En combinant ces modes de transport – vols rapides pour traverser le pays, trains ou bus pour les trajets panoramiques, et tuk-tuks ou bateaux locaux pour les courts trajets – les voyageurs peuvent explorer efficacement le relief varié de la Thaïlande. Dernier conseil : vérifiez toujours les horaires et les prix par écrit lorsque cela est possible (billets électroniques ou guichets officiels) et conservez des copies ou des captures d'écran de vos réservations. La technologie (des applications comme Google Maps ou le système thaïlandais BOTBOT) peut vous aider à planifier le dernier kilomètre, mais n'hésitez pas à demander aux habitants ou au personnel de l'hôtel quel est le meilleur itinéraire. Le plaisir du voyage en Thaïlande réside souvent dans le voyage lui-même, et pas seulement dans la destination.
On pense souvent à la Thaïlande en fonction de ses principaux attraits touristiques – Bangkok, Chiang Mai, Phuket –, mais chaque région possède un caractère unique. Nous explorons ci-dessous les principales régions en détail.
Bangkok (Grand Fleuve) : Capitale culturelle et économique de la Thaïlande. Avec ses gratte-ciels, ses rues animées et sa population de plus de 8 millions d'habitants (plus ses banlieues), c'est le cœur financier de l'Asie du Sud-Est. Les touristes y viennent pour découvrir des temples dorés au cœur d'une vie nocturne animée. Parmi les incontournables de Bangkok, on compte :
Le Grand Palais et le Bouddha d'Émeraude (Wat Phra Kaew) : Le palais royal est le cœur historique de Bangkok. Construit en 1782 pour servir de résidence au premier roi de la dynastie Chakri, ses temples et pavillons complexes (recouverts d'or et de tuiles vernissées) constituent une référence en matière d'art thaïlandais. Juste à côté se trouve le Wat Phra Kaew, qui abrite la minuscule mais vénérée statue du Bouddha d'Émeraude. Prévoyez une visite tôt le matin pour éviter la chaleur de midi et habillez-vous en conséquence.
Quoi Pho : À proximité, ce complexe de temples est célèbre pour son Bouddha couché de 46 mètres et son école de massage thaïlandais traditionnel. Les pieds dorés et opulents du Bouddha et sa posture paisible incarnent l'artisanat thaïlandais. Les visiteurs peuvent (et devraient) y suivre un massage thaïlandais (les séances durent de 30 à 60 minutes) pour apprendre une méthode de guérison traditionnelle.
Wat Arun (Temple de l'Aube) : De l'autre côté du fleuve Chao Phraya, face au Grand Palais, le prang (tour centrale) du Wat Arun s'élève tel un monolithe de porcelaine. L'ascension de ses marches abruptes offre une vue panoramique sur le fleuve. Au coucher du soleil, il resplendit de mille feux. Accès par un court trajet en ferry depuis l'embarcadère de Tha Tien.
À la découverte des Khlongs (canaux) : Bangkok était autrefois surnommée la « Venise de l'Orient ». Aujourd'hui, certains canaux historiques (comme le Khlong Saen Saeb) traversent encore la ville. Descendre un khlong en bateau à longue queue (du quartier du Mont d'Or à Sukhumvit, par exemple) offre un aperçu fascinant de la vie d'antan à Bangkok : maisons en bois, temples et marchés au fil de l'eau. Une autre option est le bateau sur le Chao Phraya (bateau à pas ou bateau touristique) pour découvrir les sites riverains.
Achats: Le paysage commercial de Bangkok s'étend des centres commerciaux de luxe (Siam Paragon, ICONSIAM, CentralWorld) aux galeries marchandes (MBK, Platinum Fashion Mall) en passant par les marchés en plein air. L'immense marché du week-end de Chatuchak (plus de 15 000 étals) propose de tout, de l'artisanat aux animaux de compagnie, et est surtout connu pour ses vêtements, ses antiquités et sa cuisine de rue. Les images, les sons et les odeurs du marché sont une véritable aventure. Préparez-vous à marchander. Pour les produits de première nécessité et les produits frais, les marchés locaux de chaque quartier proposent des fruits, des légumes et des en-cas frais.
Le Bangkok moderne possède également une scène gastronomique florissante (vendeurs ambulants, cuisine internationale et un nombre surprenant de restaurants thaïlandais étoilés au Michelin). Pour sortir le soir, les bars sur les toits comme le Sky Bar de la Lebua State Tower offrent une vue imprenable (et des prix très élevés). Les marchés nocturnes comme l'Asiatique et le marché de Rod Fai (Talad Rot Fai) permettent de faire du shopping et de se restaurer sous les lumières.
Malgré sa modernité, le charme tranquille de Bangkok réside dans ses temples cachés au cœur des ruelles et dans ses quartiers : les balades à vélo dans des quartiers comme Bang Krachao (l'île « poumon vert » de Bangkok) offrent une pause loin de la circulation. Le contraste entre les temples et les tours de Bangkok illustre le mélange de passé et de présent de la Thaïlande.
Parc historique d'Ayutthaya : À une ou deux heures de route au nord de Bangkok, Ayutthaya était la capitale du Siam (XIVe-XVIIIe siècles). Les ruines du parc – têtes de Bouddha géantes entrelacées dans des racines de banian, chedis en ruine et remparts – évoquent une cité autrefois puissante et détruite. Ayutthaya est souvent visitée en excursion d'une journée, mais pensez à passer la nuit dans l'une des maisons d'hôtes avec jardin (l'éclairage nocturne confère aux ruines une atmosphère particulière). Classée au patrimoine mondial de l'UNESCO, elle est bien préservée ; les guides locaux vous expliqueront qu'Ayutthaya était, à son apogée, l'une des plus grandes villes du monde, réputée pour son commerce et sa diplomatie. Le vélo ou le tuk-tuk sont des moyens courants de découvrir le parc (qui s'étend sur de nombreux temples).
Kanchanaburi : À l'ouest de Bangkok, la province de Kanchanaburi offre un havre de paix verdoyant et un riche passé de la Seconde Guerre mondiale. Le Chemin de Fer de la Mort a été construit par des prisonniers de guerre le long de la rivière Kwaï, et le tristement célèbre pont (toujours intact) est devenu un lieu de mémoire (le train le traverse toujours). Les musées et cimetières adjacents racontent la dure histoire de sa construction. Au-delà de l'histoire, Kanchanaburi offre des sites naturels exceptionnels : le luxuriant parc national d'Erawan abrite des cascades turquoise à plusieurs niveaux (chutes d'Erawan, sept niveaux) où les visiteurs peuvent se baigner dans des piscines naturelles. D'autres parcs, comme Sai Yok, proposent des randonnées dans la jungle et des grottes. L'hébergement varie des bungalows en bord de rivière aux complexes hôteliers en pleine jungle. Kanchanaburi illustre une autre facette de la Thaïlande : sa beauté naturelle mêlée aux sombres chapitres du XXe siècle.
Chiang Mai : Souvent surnommée la capitale culturelle du Nord, Chiang Mai était le centre du royaume de Lan Na (XIIIe siècle) et demeure un haut lieu de la culture du nord de la Thaïlande. Les visiteurs apprécient l'ambiance décontractée de Chiang Mai, le charme de la vieille ville et son excellente cuisine (la soupe khao soi est une spécialité du nord). Expériences phares :
Temples de la vieille ville : Au sein de la vieille ville fortifiée, à moitié engloutie par les douves, se trouvent des dizaines de temples. Parmi les plus importants, citons le Wat Phra Singh (qui abrite la vénérée statue du Bouddha Lion) et le Wat Chedi Luang (avec son imposant chedi partiellement en ruine). La plupart sont ouverts tous les jours, avec des droits d'entrée minimes (voire nuls), et les moines abordent souvent avec courtoisie les touristes curieux. Le matin est un moment idéal pour visiter les temples, lorsque les moines collectent les aumônes et que l'air est frais.
Rue piétonne du dimanche : Chaque dimanche soir, Ratchadamnoen Road, dans la vieille ville, se transforme en marché piétonnier. Les vendeurs s'y pressent pour proposer artisanat, vêtements, bougies et délicieuse cuisine de rue (viandes grillées, fruits tropicaux, riz gluant à la mangue, etc.). Des spectacles traditionnels accompagnent souvent le marché. C'est l'endroit idéal pour goûter à la cuisine du nord et acheter des souvenirs comme des objets en argent ou des foulards en coton.
Doï Suthep : Surplombant la ville se trouve le Wat Phra That Doi Suthep, un temple de montagne doré (à environ 15 km du centre-ville). Selon la légende, la relique fondatrice du temple se serait miraculeusement divisée en deux ; les habitants auraient suivi la moitié jusqu'à cet endroit. Montez 309 marches (ou prenez un funiculaire) pour atteindre l'enceinte principale et son stupa doré du XVIIIe siècle. De là, vous aurez une vue imprenable sur Chiang Mai. Dans les collines environnantes se trouve un petit sentier de méditation pour moines (départ près de Doi Suthep), où les Occidentaux se portent souvent volontaires pour pratiquer la méditation marchée aux côtés de moines et de nonnes thaïlandais (les agences de voyages peuvent vous aider à organiser ce type de sentier).
Sanctuaires d'éléphants : Le nord de la Thaïlande était autrefois réputé pour l'exploitation forestière et les promenades à dos d'éléphant, mais de nombreux sanctuaires proposent aujourd'hui des rencontres respectueuses de l'environnement. Des lieux comme Elephant Nature Park ou de petits camps communautaires permettent aux visiteurs d'observer et de nourrir les éléphants secourus dans un environnement respectueux (pas de promenade, pas de chaînes). Ces excursions sont généralement d'une journée (2 500 à 4 000 ฿), repas et transport compris. Renseignez-vous au préalable : certains sanctuaires sont plus adaptés pour observer les éléphants dans des conditions plus naturelles ; évitez ceux qui proposent encore des promenades ou des tours.
Art et artisanat : La région de Chiang Mai est un haut lieu de l'artisanat traditionnel : sculpture sur bois (village de Sankampaeng), poterie, tissage de la soie, peinture à l'ombrelle (village de Bo Sang). Des excursions d'une journée permettent de combiner démonstrations artisanales et points de vue panoramiques (par exemple, dans la région de Mae Sa). Pour les amateurs d'art, les galeries et ateliers de Chiang Mai présentent des œuvres d'art populaire et contemporain thaïlandais.
Chiang Mai est aussi une ville gastronomique moderne et un pôle d'attraction pour les nomades numériques. Les hôtels-boutiques, les cafés et les espaces de coworking abondent. Son marché dominical et son bazar nocturne sont animés chaque soir. À proximité, faites une excursion d'une journée à Chiang Rai pour admirer les surréalistes Temple Blanc (Wat Rong Khun) et Temple Bleu (Wat Rong Suea Ten), ou partez plus au nord, dans la région du Triangle d'Or, à la croisée de la Thaïlande, du Laos et de la Birmanie.
Chiang Rai : Plus petit et plus calme que Chiang Mai, l'attraction phare de Chiang Rai est le Temple Blanc (Wat Rong Khun), une création des années 1990 de l'artiste local Chaloemchai Kositpipat. Il ressemble à une vision cristalline au milieu de la jungle. Non loin de là se trouve l'original Temple Bleu, orné de mosaïques bleu vif. Chiang Rai est également un point de départ idéal pour explorer les zones rurales des tribus montagnardes ou les rives du Mékong, dans le Triangle d'Or (où l'histoire du commerce de l'opium peut être découverte dans un musée local). Le domaine du Temple Blanc abrite des structures moins connues, comme un bâtiment surréaliste en forme d'« univers », abritant des œuvres d'art contemporain originales et un petit musée.
Boucle de Pai et Mae Hong Son : À l'ouest de Chiang Mai, la route vers Pai (via les sources chaudes et la forêt) est réputée auprès des routards. La ville de Pai (environ 3 000 habitants) est un haut lieu de l'aventure à l'ambiance hippie, réputée pour sa beauté naturelle. De Pai, on peut poursuivre une boucle à travers la province montagneuse de Mae Hong Son (sixième des sept couleurs de terre : collines, cascades, villages karens, et même un temple de style birman à la périphérie de Pai). Le retour à Chiang Mai (environ 600 km au total) traverse 1 864 virages, ce qui en fait une véritable balade à moto. Nombreux sont ceux qui louent des scooters pour la route Pai-Mae Hong Son, mais les conducteurs expérimentés sont recommandés (les virages peuvent être dangereux par temps humide ou de nuit). Parmi les arrêts pittoresques, citons la grotte de Tham Lot (une grotte fluviale abritant des chauves-souris), le village de Lod (cultures tribales Lisu et Lahu) et la ville au climat frais de Mae Hong Son. La région est moins touristique que les grandes villes et les hébergements vont des bungalows en bambou à Pai aux jolis complexes hôteliers de Mae Hong Son.
L'attrait de la Thaïlande comme destination balnéaire est immense. La péninsule sud se divise entre la mer d'Andaman (côte ouest) et le golfe de Thaïlande (côte est), chacun possédant sa propre saveur.
Phuket : Phuket, la plus grande île de Thaïlande et porte d'entrée vers les îles Andaman, a connu un développement massif et offre donc toutes les commodités : grands centres commerciaux, hôpitaux internationaux et divers hôtels. Des plages comme Patong (très fréquentée et animée) et Kata (idéale pour les familles) bordent la côte ouest. La vieille ville de Phuket (au nord-est) conserve des maisons-boutiques sino-portugaises et accueille des festivals colorés. Elle peut servir de base, mais de nombreux voyageurs utilisent Phuket principalement pour se rendre sur d'autres îles ou se détendre dans des complexes hôteliers. Évitez les excès de Patong si vous préférez des plages plus calmes ; Ao Nang à Krabi ou Koh Lanta pourraient mieux vous convenir.
Province de Krabi : Connu pour ses paysages karstiques à couper le souffle. Points forts :
Ao Nang : Une petite ville avec une jolie plage, des restaurants et un point de départ pour les îles voisines. Des excursions en bateau desservent des îles comme Koh Poda et Chicken Island.
Plage de Railay : Accessible uniquement par bateau à longue queue (depuis Ao Nang ou la ville de Krabi), Railay possède deux plages, East Railay et West Railay, séparées par une falaise rocheuse. Railay est réputée pour ses falaises calcaires (excursions et cours pour débutants disponibles). Les eaux calmes de Railay sont également idéales pour le kayak et la plongée avec tuba. Une promenade à pied depuis Railay jusqu'à la plage voisine de Phra Nang (une petite plage de gorges abritant un célèbre sanctuaire de la « grotte de la princesse ») est une activité mémorable.
Îles Phi Phi : Un ensemble d'îles emblématiques. Connues mondialement depuis le film La plageMaya Bay sur Phi Phi Le a rouvert (avec un nombre limité de visiteurs) après des efforts de restauration écologique. Phi Phi Don est animée avec ses hébergements, ses bars et ses boutiques de plongée. Pour une expérience plus tranquille, séjournez sur Phi Phi avec une excursion matinale (ou un bateau de nuit) vers Phi Phi Le et l'île de Bamboo toute proche. Attention, Phi Phi est très fréquentée en haute saison.
Koh Lanta : Koh Lanta, une île plus grande et allongée au sud de Krabi, attire les familles et les expatriés. Ses plages (Kantiang Bay, Long Beach) sont longues et sablonneuses. Au nord, se trouve la petite ville de Ban Saladan, desservie par des ferries. Koh Lanta n'a pas une ville aussi animée que Patong ; elle est plus calme et propose des excursions de plongée sous-marine aux îles Andaman. Les vélos et les scooters sont les principaux moyens de transport locaux.
Îles Similan : Au nord de Phuket, ces îles forment un parc national réputé pour la plongée sous-marine. Leurs eaux cristallines et leurs récifs coralliens en font l'un des meilleurs sites de plongée d'Asie. Des excursions d'une journée (avec snorkeling) ou des croisières de plongée sont proposées de novembre à avril (le parc ferme pendant la mousson).
Phuket et Krabi (Kathu, Karon, Ao Nang) Les hébergements sont d'un bon rapport qualité-prix et les marchés locaux abondent. Les restaurants bordent les rues principales, proposant souvent des plats internationaux (cuisine chinoise, indienne, russe) et thaïlandais. Le paysage de falaises calcaires plongeant dans une eau turquoise est emblématique de la côte ouest. Attention aux courants et à la sécurité en mer : nagez toujours entre les drapeaux et faites attention aux sauveteurs, car des courants de retour peuvent se former.
Les îles du Golfe sont généralement plus tropicales et bénéficient d'eaux plus calmes (et de saisons opposées) que les îles Andaman. Destinations principales :
Koh Samui : La plus grande île du Golfe, avec ses complexes hôteliers de luxe et ses plages animées. La plage de Chaweng est la plus animée nocturnement ; Lamai est plus tranquille. Samui possède un aéroport international, ce qui la rend très accessible. Elle regorge de complexes hôteliers (villas privées, grands hôtels) et offre un confort occidental. Temple remarquable : Wat Phra Yai (statue du Grand Bouddha). À l'intérieur des terres, on trouve des cascades (Na Muang) et des points de vue. L'aéroport de Samui est desservi par Bangkok Airways (certains vols en provenance d'autres pays) et par Thai AirAsia au départ de Bangkok.
Appelé Phangan : Célèbre pour sa Full Moon Party (rave mensuelle sur la plage de Haad Rin), l'île offre également des criques cachées, des retraites de yoga et des cascades dans la jungle. L'intérieur sud abrite des auberges de jeunesse bon marché pour les routards. En dehors des soirées festives, Koh Phangan est paisible ; de nombreux visiteurs louent des scooters pour explorer les plages sauvages de la côte nord ou faire de la plongée (Koh Tao est à quelques minutes en bateau). Pour une version plus calme, il existe également les fêtes « Half Moon » et « Jungle Experience » (non officielles).
Koh Tao : Au sud de Phangan, cette petite île compte des milliers de boutiques et de cours de plongée, Koh Tao étant un haut lieu de la plongée sous-marine de renommée mondiale (eaux chaudes, récifs, épaves). Le village principal (Mae Haad) est animé, mais l'hébergement en bungalows ombragés peut être très abordable. C'est un paradis pour les plongeurs. La vie marine (tortues, poissons de récif) y est abondante ; la nage en surface avec un tuba de base est également excellente. On y trouve un joli point de vue au sommet d'une colline (le point de vue de John-Suwan) pour admirer le coucher du soleil.
Koh Chang (province de Trat) : Plus à l'est, près du Cambodge, Koh Chang est une grande île entourée de jungle et de montagnes à l'intérieur. Plus calme et plus naturelle que l'archipel de Samui, elle offre cascades et villages de pêcheurs côtiers. Ambiance décontractée, avec une préférence pour les bungalows et les activités nautiques. Des ferries en provenance du continent (Trat) acheminent les voyageurs. Remarque : les ressortissants sans visa obtiennent un visa de 30 jours s'ils entrent à l'aéroport ou à la frontière de Trat.
Ko Samet, Ko Sichang : Petites îles de week-end près de Bangkok pour les touristes thaïlandais locaux ; elles offrent de belles plages mais manquent d'infrastructures touristiques internationales, ce qui peut rendre les voyages moins pratiques pour les étrangers.
Les meilleures saisons sur les îles du Golfe sont sensiblement opposées à celles d'Andaman (par exemple, les mois les plus secs à Koh Samui sont de décembre à avril ; les pics de pluie atteignent leur maximum entre octobre et novembre). Si vous planifiez votre voyage sur cette île, tenez compte de cette différence.
Nord-est de la Thaïlande, connu sous le nom de Issan, souvent négligée par les touristes, est pourtant essentielle à l'âme culturelle de la Thaïlande. C'est la région la plus vaste en superficie, mais la plus pauvre par habitant et la moins visitée par les étrangers. L'anglais y est rare et les sites touristiques ont une atmosphère très locale. Pourtant, pour le voyageur aventureux, l'Isan offre :
Temples khmers : Par exemple, Prasat Hin Phanom Rung, dans la province de Buriram, est un spectaculaire temple khmer perché sur une colline (IXe-XIIe siècles), semblable à des ruines cambodgiennes. Non loin de là, le parc historique de Phimai abrite un temple de style angkorien, l'un des sites antiques les plus importants de Thaïlande. Ces vestiges témoignent de l'épanouissement des civilisations pré-thaïlandaises.
Ubon Ratchathani : Connue pour son festival des bougies (Khao Phansa en juillet, célébrant le carême bouddhiste), où d'immenses bougies sculptées en cire d'abeille défilent. C'est un véritable régal pour les yeux, souvent relayé par la télévision régionale. La ville compte également des temples paisibles et des parcs en bord de rivière.
Nong Khai et le Mékong : La ville frontalière de Nong Khai surplombe le Laos de l'autre côté du Mékong. Chaque année en mars, un festival insolite, appelé « Boules de feu Naga », a lieu : de mystérieuses boules lumineuses jaillissent du fleuve (les sceptiques soupçonnent un piège à gaz, mais le spectacle est enchanteur). Par ailleurs, Nong Khai offre des cafés décontractés au bord du fleuve et un paisible parc bouddhiste (Sala Kaew Ku) orné de sculptures mythiques géantes.
Parc national de Khao Yai : À cheval entre l'Isan et le centre, c'est le plus ancien parc national de Thaïlande (classé au patrimoine mondial de l'UNESCO). Ses montagnes boisées abritent des éléphants sauvages, des gibbons et des oiseaux. Des lodges et des cabanes dans les arbres sont disponibles. Les activités populaires incluent les safaris nocturnes et les cascades. Près de Khao Yai se trouve la région viticole de Khao Yai (l'une des rares régions viticoles de Thaïlande, grâce à son climat vallonné), où le vignoble PB Valley propose des dégustations.
Culture thaïlandaise Isan : Les Isanais ont une langue typique d'origine laotienne, une cuisine épicée (la salade de papaye serait née en Isan) et des festivals. Parmi les spécialités culinaires phares : le laab (salade de viande), le riz gluant (mangé à la main) et le porc grillé accompagné de sauces épicées. La vie publique se concentre souvent autour des marchés locaux et des rizières. La générosité des villageois et le rythme plus lent donnent aux visiteurs un aperçu de la « Thaïlande authentique », sans le tourisme.
Bien que l'Isan soit dépourvu de plages et de grandes stations balnéaires, il offre une immersion dans la vie rurale thaïlandaise. Les voyageurs doivent noter que la signalisation et les services en anglais peuvent être limités ; la location de voiture ou les circuits organisés sont courants. Les distances sont longues ; par exemple, Bangkok se trouve à 600 km par la route d'Ubon Ratchathani. Cependant, des trains desservent Nong Khai depuis Bangkok, et la ligne à grande vitesse du nord-est s'est améliorée (des trains laotiens relient désormais Nong Khai à Vientiane). Globalement, l'Isan ravira ceux qui recherchent l'authenticité et une escapade hors des sentiers battus.
La Thaïlande est aussi célèbre pour sa gastronomie que pour ses paysages. L'expression « la nourriture est partout » est tout à fait vraie : chaque quartier possède une mosquée, une église et un stand de cuisine de rue. Un repas thaïlandais est plus qu'un simple repas ; c'est un événement sensoriel aux saveurs et aux textures variées. Pour explorer ce paysage culinaire :
La cuisine thaïlandaise repose sur cinq saveurs clés : le salé, le sucré, l'acide, l'épicé (piquant) et l'amer (sans oublier l'umami parfois présent dans les pâtes de poisson et de crevettes fermentées). Ces saveurs sont savamment équilibrées dans chaque plat. Par exemple, la soupe Tom Yum Goong est crémeuse grâce à la noix de coco (sucrée), acidulée grâce au citron vert (aigre), salée grâce à la sauce de poisson et piquante grâce au piment.
La notion de plat national est difficile à cerner : le pad thaï (nouilles sautées) est souvent cité à l’international, mais les locaux considèrent le som tam (salade de papaye épicée), le tam mak hung (salade de papaye à la mode d’Isan) ou le khao niao som tam (riz gluant à la salade de papaye) comme tout aussi emblématiques de la culture audacieuse de la street food thaïlandaise. Autres prétendants : le Tom Kha Gai (soupe de poulet à la noix de coco) ou le Massaman Curry (un curry riche d’influence musulmane). Au lieu de nommer un seul plat, considérez que ce qui est « national » est l’esprit de partage et la variété des repas ; il est courant de commander plusieurs plats à partager.
La cuisine thaïlandaise change considérablement d’une région à l’autre, reflétant les ingrédients locaux et les influences culturelles :
Thaïlande centrale (y compris Bangkok) : Connue pour sa cuisine royale à l'époque d'Ayutthaya/Bangkok : des plats raffinés comme le khao chae (riz dans de l'eau glacée parfumée au jasmin) et de nombreux currys. La cuisine du centre de la Thaïlande est modérément épicée. Les marchés regorgent de poissons d'eau douce et de crevettes de rivière. Les Bangkokois se régalent de plats de rue raffinés (fruits de mer grillés, soupe de nid d'oiseau) et de plats fusion.
Nord de la Thaïlande (cuisine Lanna) : Influencé par les saveurs birmanes et chinoises, le khao soi (soupe de nouilles au curry et feuilles de moutarde marinées), le nam prik ong (saucisse épicée au porc et aux tomates) et le sai oua (saucisse du nord de la Thaïlande aux herbes) sont ses spécialités. Le riz gluant est courant. Moins de noix de coco, plus d'herbes (citronnelle, galanga) et de piments doux.
Sud de la Thaïlande : Le lait de coco et le galanga dominent. Les currys sont riches et souvent très épicés. Le curry massaman (au tamarin et à la noix de coco) et le curry panang sont originaires de la région. Les fruits de mer sont omniprésents. La côte sud consomme davantage d'ananas (dans des plats comme le gaeng som à l'ananas) et utilise beaucoup de curcuma.
Isan (Nord-Est) : Typiquement épicé et salé-aigre. Parmi les incontournables, on trouve le som tam (salade de papaye verte épicée), le larb (salade de viande hachée) et le nam tok (salade de viande grillée avec de la poudre de riz). Le riz gluant est le principal glucide. La sauce de poisson fermentée (pla ra) est utilisée pour une touche plus originale. Ces plats sont composés de plus petites portions de viande ou de poisson, ce qui les rend abordables et faciles à partager.
Une bonne façon de goûter à cette diversité est de dîner sur les marchés locaux où les spécialités régionales se côtoient. Par exemple, sur un marché de rue thaïlandais, vous trouverez peut-être un vendeur de riz au poulet haïnan (héritage chinois), quelqu'un grillant des saucisses de style Isan et un autre préparant un curry crémeux du Sud, le tout dans des stands voisins. Utilisez des baguettes ou une cuillère pour manger presque tout (les baguettes sont principalement utilisées pour les nouilles ou les plats chinois ; les Thaïlandais mangent généralement avec une cuillère et une fourchette).
La cuisine de rue est essentielle. Installez-vous à un stand animé au bord de la route aux heures de pointe et vous verrez probablement une file d'attente de locaux ; c'est le gage de qualité ultime. Conseils pour réussir votre cuisine de rue :
La foule est la clé : Recherchez les stands bondés de locaux (ils sont un gage de fraîcheur et de rotation).
Respecter l'hygiène : Bien que les normes d'hygiène varient, de nombreux stands appliquent de bonnes pratiques (vaisselle couverte, gants, woks propres). Évitez les endroits où la nourriture semble périmée ou où les mouches pullulent.
Plats à essayer absolument :
Pad Thaï : Nouilles de riz sautées aux crevettes, tofu, germes de soja et tamarin, souvent servies avec des cacahuètes concassées et du citron vert. Chaque cuisinier a son propre style.
Je suis là: Salade de papaye râpée épicée. Des variantes peuvent être ajoutées aux crevettes séchées, aux cacahuètes ou même au poisson fermenté (pla ra) à la manière du nord-est.
Tom Yum Goong : Soupe aigre-douce parfumée aux crevettes, citronnelle, galanga, feuilles de citron vert kaffir et piments.
Bien manger : Cuisse de porc mijotée sur du riz (fréquent au petit-déjeuner ou au déjeuner), souvent accompagnée d'un œuf dur. La sauce est sucrée-salée.
Moo Ping ou Gai Yang : Brochettes de porc ou de poulet grillées, marinées dans une sauce sucrée-épicée, généralement servies avec du riz gluant et une sauce à tremper.
Khao Neow Mamuang : Mangue avec du riz gluant – un dessert très apprécié, surtout lorsque les mangues sont de saison (de mars à mai).
Chai Yen et O-Liang : Le thé glacé thaïlandais (au lait concentré) et le café glacé thaïlandais (O-liang) sont des boissons incontournables pour se rafraîchir.
Comment commander : Montrez des images ou le wok pour communiquer. Ayez une poche de petites coupures (20, 50 ฿) pour faciliter le paiement exact ; si vous payez avec des billets plus importants (100 ฿ et plus), attendez la monnaie.
Note de sécurité : Bien que la plupart des aliments de rue soient parfaitement sûrs, soyez prudent avec les aliments crus (par exemple, les salades fraîches) consommés dans des conditions insalubres. Les plats préparés à la commande (soupes de nouilles, viandes grillées, sautés) sont généralement acceptables.
Plutôt qu'une liste complète de 20 plats, voici quelques plats incontournables avec leurs noms :
Pad Thaï (ผัดไทย) – “Fried Thai [noodles]”
Khao Soi (Khao Soi) – Soupe de nouilles au curry (Nord)
Gaeng Keow Wan (Curry vert) – Curry vert (généralement du poulet ou du poisson)
Moo Ping (Brochettes de porc grillées)
Je suis là (Somtam) – Salade de papaye verte
Gaeng Som (Curry aigre) – Curry aigre (souvent avec du poisson et des légumes)
Tom Yum Goong (Tom Yum Goong) – Soupe de crevettes aigre-douce
Khao Kha Moom (Riz avec cuisse de porc mijotée)
Pla Pao (Poisson grillé) – Poisson grillé en croûte de sel
Kai Jeow (Omelette) – Omelette thaïlandaise (souvent servie sur du riz avec de la sauce chili)
Yum Won Chan (Salade de nouilles de verre)
Sai Oua (Sai Ua) – Saucisse épicée du nord de la Thaïlande
Poitrine (Larb) – Salade de viande épicée (souvent du porc ou du poulet, style Isan)
Pad See Ew (Pad See Ew) – Nouilles plates sautées au soja
Khanom Jeen Nam Ya (Khanom Jeen Kaeng) – Nouilles de riz à la sauce au curry de poisson
Riz gluant à la mangue (Khao Neow Mamuang) (Riz gluant à la mangue) – Dessert sucré
Khao Tom (Porridge de riz, souvent avec du porc (petit-déjeuner courant)
Satay Moo (Satay de porc) – Satay de porc à la sauce aux cacahuètes
Bonjour (Omelette aux huîtres) – Omelette croustillante aux moules (version de rue)
(Ceux-ci illustrent la variété : currys, salades, soupes, grillades, sautés et sucrés.)
Pour de nombreux voyageurs, un cours de cuisine en Thaïlande est un moment fort. Les cours commencent généralement par une visite du marché (explication des herbes et des épices), suivie d'une séance de cuisine pratique (utilisation d'un mortier et d'un pilon, utilisation correcte d'un couteau thaï). Ils comprennent généralement 3 à 5 plats : un curry, un sauté, une salade et un dessert, par exemple. Chiang Mai, Bangkok, Phuket et Chiang Rai proposent des cours (souvent d'une demi-journée ou d'une journée entière). Apprendre les techniques culinaires thaïlandaises peut vous permettre d'approfondir votre appréciation de la cuisine et de préparer des plats thaïlandais à la maison.
Les Thaïlandais apprécient de nombreuses boissons locales. Parmi les incontournables :
Cha Yen (ชาเย็น) : Thé glacé thaïlandais – sucré et riche, préparé à partir de thé de Ceylan fortement infusé avec des épices, du lait concentré et du sucre.
Cha Manao (Thé au citron) : Thé glacé au citron thaï (amer et rafraîchissant).
Nam Do (Limeade) : Limonade fraîche (sans thé) – acidulée et fraîche.
O-Liang (Oleang) : Café glacé thaïlandais, torréfié foncé avec du sucre et du lait.
Maiyen (หมาเย็น) : Jus d'hibiscus ou boisson à base de fleurs de pois papillon – à base de plantes, parfois sucré avec du sucre ou du miel.
Bière: Les bières locales comme Singha, Chang et Leo sont largement disponibles. La bière artisanale est en plein essor (surtout à Chiang Mai). L'alcool est bon marché au restaurant (une bière peut coûter moins de 100 bahts).
Esprits : Le whisky thaïlandais (Mekhong) et le rhum (Sangsom) sont des options. Les « shots » de whisky de riz bon marché sont courants dans les bars de rue. Des mixers peuvent être nécessaires pour ceux qui ne sont pas habitués aux alcools thaïlandais forts.
Les boissons de rue non alcoolisées comprennent l'eau de coco (à partir d'une noix de coco verte, 30 à 60 ฿), le jus de canne à sucre, les smoothies aux fruits frais et l'eau avec du jus de pois papillon (couleur bleue) sur les étals du marché.
Tout au long de vos voyages, laissez-vous guider par votre palais. La culture culinaire thaïlandaise est généreuse : partager les plats, goûter à tout et savourer tranquillement est encouragé. Cela peut paraître intimidant au début, mais le simple fait de montrer du doigt le plat de son voisin est souvent source de délices culinaires. Avec de l'attention et de la curiosité, la cuisine thaïlandaise devient plus qu'un simple repas, mais une exploration de l'âme du pays.
S'immerger dans la culture thaïlandaise est l'une des plus belles récompenses d'un voyage, mais cela nécessite de connaître les coutumes locales. Certains comportements peuvent offenser. Voici « Les 7 choses à ne surtout pas faire en Thaïlande » :
Manquer de respect à la monarchie ou à la religion : Évitez strictement toute remarque négative ou plaisanterie concernant la famille royale. Les lois sur le crime de lèse-majesté sont sévères (de 3 à 15 ans de prison), et même des étrangers ont été poursuivis. De même, ne profanez pas et ne manipulez pas les images ou statues de Bouddha (prenez des photos respectueuses et ne grimpez pas sur les statues sacrées). N'escaladez jamais les murs des temples et ne vous penchez jamais vers les statues de Bouddha.
Toucher la tête ou pointer les pieds : La tête est considérée comme la partie la plus sacrée du corps ; ne touchez jamais la tête de quelqu'un (même pas celle d'un enfant). Les pieds sont considérés comme les plus bas et les plus sales ; ne les pointez donc jamais vers des personnes ou des objets religieux, et n'enjambez pas une personne allongée au sol. Par exemple, au Wat Pho de Bangkok, des plaques et des avertissements interdisent de pointer les pieds vers le Bouddha couché.
Perdre son sang-froid (« Jai Yen Yen » – Cœur froid) : La culture thaïlandaise privilégie le sang-froid. Manifester sa colère, crier ou faire des gestes agressifs peut faire perdre la face. Même en cas de frustration, essayez de garder votre calme et de résoudre les conflits en silence. L'expression « jai yen yen » signifie littéralement « garder son sang-froid ». Les touristes doivent faire preuve de patience si l'attente est longue ou si le service est lent, car la confrontation en public est culturellement hors norme.
Manque de respect envers les pratiques religieuses : Enlevez vos chaussures pour entrer dans les temples et dans de nombreuses maisons. Habillez-vous de manière sobre pour les visites au temple (épaules et genoux couverts, pas de débardeurs ni de jupes courtes). Dans certaines zones rurales, les femmes doivent éviter d'entrer dans les salles d'ordination ou de prière réservées aux hommes. S'il y a une file d'attente pour monter les marches du temple (par exemple, Doi Suthep), attendez poliment. Règles concernant les photos : certaines salles sacrées à l'intérieur des temples peuvent interdire les photos ; respectez les panneaux et le personnel du temple.
Comportement inapproprié avec les moines : Les moines bouddhistes (généralement vêtus de robes orange ou safran) sont très respectés. Les femmes ne doivent jamais toucher un moine ni lui donner d'objets directement (elles peuvent utiliser des intermédiaires ou déposer des objets sur un tissu que le moine prend). Faites toujours preuve de déférence envers les moines dans les conversations et en vous asseyant. En présence d'un moine, ne vous asseyez pas plus haut qu'eux.
Drogues et autres actes illicites : La Thaïlande applique une tolérance zéro envers les drogues illicites. Même une petite possession peut entraîner de lourdes peines de prison. Évitez tout soupçon d'implication. Les drogues festives sont souvent source d'ennuis. Concernant l'alcool, ne conduisez jamais sous l'influence de l'alcool (routes très dangereuses et contrôles de police). Par ailleurs, le cannabis a récemment été dépénalisé au niveau national, mais son introduction ou sa sortie en Thaïlande reste illégale ; n'en consommez surtout pas.
Jeter des détritus ou ne pas respecter les lois locales : En Thaïlande, les détritus et les crachats sont passibles d'amendes. Ne jetez pas d'ordures dans la rue ; utilisez les poubelles. Il est interdit de fumer dans certains espaces publics (zones fumeurs) sous peine d'amende. Si vous louez un scooter, respectez la réglementation (casque, permis) pour éviter les amendes.
Trois concepts clés thaïlandais reviennent souvent : sanuk (สนุก), qui signifie plaisir, sabai (สบาย), qui signifie confort ou détente, et greng jai (เกรงใจ), qui signifie considération pour autrui ou refus de s'imposer. Les Thaïlandais recherchent le sanuk au quotidien ; même le travail est abordé avec plaisir. Sabai reflète l'approche détendue locale : tout s'arrange, alors détendez-vous. Greng jai explique pourquoi les Thaïlandais ne demandent pas d'aide lorsqu'ils en ont besoin (ils ne veulent pas vous déranger). En tant que visiteur, faire preuve de sabai (amabilité décontractée) et de greng jai (politesse envers ses hôtes) favorise la bienveillance. Vous remarquerez des vendeurs ambulants bavarder amicalement avec les clients, ou des musiciens de rue jouant de la musique joyeusement. À l'inverse, les Thaïlandais peuvent cacher leur irritation (ne pas affronter quelqu'un de front s'ils sont en colère).
Profond respect pour la famille royale : La monarchie thaïlandaise est profondément liée à l'identité nationale. Des portraits du roi (et de la reine) ornent les hôtels et les boutiques, et de nombreux Thaïlandais se saluent au son de l'hymne royal lors d'événements publics. Des références culturelles à Rama (le roi soleil) apparaissent dans les médias et les cours. Bien que l'actuel roi Rama X (Maha Vajiralongkorn) soit moins populaire que son défunt père, le roi Bhumibol, l'institution inspire le respect. Les étrangers devraient éviter de parler de la monarchie. Il faut être conscient que les projets royaux (par exemple, le développement rural) bénéficient d'un large soutien ; tout commentaire sur les inégalités ou la politique peut être délicat.
La religion dans la vie quotidienne : Environ 94 % des Thaïlandais sont bouddhistes (secte Theravada). L'influence du bouddhisme est omniprésente : encens de prière dans les boutiques, moines demandant l'aumône à l'aube et rituels de mérite. Enlevez toujours vos chaussures dans les temples et les sanctuaires. Si vous êtes invité chez un Thaïlandais, il vous sera peut-être demandé de retirer vos chaussures à l'entrée. Une pratique courante consiste à accumuler des mérites en nourrissant les moines le matin ou en faisant des dons aux temples. Observer un moment de paix au passage d'un sanctuaire ou d'un moine est apprécié (beaucoup de personnes interrompent brièvement leur activité et la foule se sépare respectueusement).
Le Wai (salutation thaïlandaise) : Le « wai » consiste à s'incliner légèrement, paumes jointes. Les Thaïlandais saluent (surtout les aînés) et remercient. Il n'est pas obligatoire de saluer tout le monde (les touristes ne sont pas censés saluer les enfants des rues ou le personnel de service), mais répondre à un « wai » témoigne du respect. En général, faites un signe de tête amical si vous n'êtes pas familier.
Code vestimentaire du temple : Épaules et genoux couverts. Certains temples fournissent des châles ou des cache-cœurs aux visiteurs en short ou en débardeur. Retirez votre chapeau. Les femmes peuvent également être tenues nues si elles portent des vêtements trop suggestifs. Les appareils photo sont autorisés dans l'enceinte du temple, mais soyez attentif aux panneaux interdisant l'utilisation de flash dans les salles d'ordination.
Pourboire : Non obligatoire, mais apprécié. Arrondissez les additions ou donnez un pourboire d'environ 10 à 20 bahts aux chauffeurs de tuk-tuk ou de taxi pour un bon service. Au restaurant, si le service de 10 % n'est pas inclus, laisser un petit pourboire ou arrondir est une politesse. Les grooms et les porteurs d'hôtels demandent 20 à 50 bahts par bagage. Les massothérapeutes thaïlandais demandent souvent 20 à 50 bahts.
Comportement public : Évitez les démonstrations publiques bruyantes de colère ou d'affection (dans la culture thaïlandaise, même les accolades, surtout entre personnes de même sexe, sont rares). Se tenir la main entre amis proches ou en couple est acceptable, mais certains Thaïlandais très traditionnels pourraient désapprouver les marques d'affection entre personnes de même sexe.
Images sur les réseaux sociaux : Notez que publier des photos de moines en train de boire ou de personnes dévêtues dans les temples peut être mal vu, voire déconseillé. Réfléchissez-y à deux fois avant de publier quoi que ce soit qui pourrait sembler irrespectueux localement.
Étiquette alimentaire : Il est de bon ton de goûter un peu de tous les plats qui vous sont présentés lors d'un dîner chez des hôtes thaïlandais. Ne plantez pas vos baguettes (ou votre fourchette) à la verticale dans un bol de riz (cela ressemble à un rite funéraire) ; posez-les sur l'assiette ou à côté du bol lors des pauses.
Conversation et sensibilité : Les éloges pour la Thaïlande et l'intérêt pour les coutumes locales sont toujours appréciés. Si vous abordez les problèmes du pays (circulation, pollution), faites-le avec douceur. De nombreux Thaïlandais aiment discuter de nourriture, de famille et de divertissement. La politique peut être un sujet délicat ; à moins d'y être invité, il est préférable d'éviter les débats politiques houleux ou les critiques, quelle qu'en soit la raison.
Utilisation de l'anglais : La maîtrise de l'anglais varie. Dans les centres touristiques (Bangkok, Phuket, Chiang Mai), de nombreux employés de service et jeunes parlent bien anglais. Dans les petites villes et les zones rurales, l'anglais est limité. Apprenez quelques formules de politesse thaïlandaises :
«Sawadee« (Bonjour) – bonjour/au revoir (ajoutez khrap/ka à la fin par politesse : khrap pour les hommes, ka pour les femmes).
«Articulation« (Merci) – merci (encore une fois, khrap/ka pour la politesse).
«Ne pense plus jamais« (Peu importe/ce n'est pas grave) – une phrase clé que les Thaïlandais utilisent pour dire que ce n'est pas un problème.
«Madame Aroy"(très délicieux) – très délicieux.
«Si riche ? (Combien) – combien ? (Utile sur les marchés)
Un bon guide de conversation ou une bonne application thaïlandaise vous aidera à commander et à demander votre chemin. Même en essayant de parler le thaï de base (surtout avec le sourire), vous gagnerez l'affection des locaux.
Phonétique: Le thaï est tonal, mais pour la plupart des voyages, une approximation suffit. Par exemple, « Sabai dee mai ? » (สบายดีไหม) signifie « Comment allez-vous ? », mais de nombreux Thaïlandais simplifient leur réponse en anglais en « Bien, merci ». Le « Wai » de style Namasté et les phrases simples sont très efficaces.
Signalisation : Les panneaux de rue et de magasin sont souvent en anglais (notamment les noms de rue translittérés à Bangkok ou les avis de sites touristiques). Sur les autoroutes, les noms de villes peuvent être en anglais. Cependant, dans les bus locaux ou dans les régions isolées, les itinéraires peuvent être uniquement en thaï. Si vous voyagez en bus, notez la prononciation ou l'orthographe locale de votre destination pour vous renseigner auprès du chauffeur.
95 % thaï, 5 % anglais : Lors d'entretiens, les responsables thaïlandais estiment ce ratio pour la compréhension linguistique. Dans les commerces haut de gamme, le français ou l'allemand peuvent également être utilisés, ce qui reflète la démographie touristique.
La Thaïlande répond à toutes les passions du voyage. Voici quelques itinéraires spécialisés :
Le terrain varié de la Thaïlande en fait un terrain de jeu d’aventure :
Plongée sous-marine et snorkeling : La mer et le golfe d'Andaman offrent des sites de plongée de renommée mondiale. Dans les îles Andaman, Phuket, Similan et Surin offrent récifs, épaves et requins. Dans le golfe, Koh Tao et Sail Rock (près de Koh Phangan) sont célèbres. De nombreux centres de plongée proposent des cours de plongée (PADI) et des plongées d'exploration. Les amateurs de snorkeling apprécieront les eaux claires autour de Koh Rok (près de Lanta) et du parc marin d'Ang Thong (près de Koh Samui).
Escalade : Railay Beach (Krabi) et Tonsai (à côté de Railay) comptent parmi les meilleurs sites d'escalade sportive d'Asie, avec des voies de tous niveaux sur de superbes parois calcaires. Les écoles d'escalade d'Ao Nang et de Railay fournissent matériel et guides.
Trekking et expéditions dans la jungle : Les collines du nord de la Thaïlande (provinces de Chiang Mai et Chiang Rai) sont jalonnées de sentiers traversant des villages forestiers. Les randonnées de plusieurs jours s'arrêtent souvent dans des villages de tribus montagnardes (Hmong, Karen) et permettent d'admirer des cascades. À Kanchanaburi et Umphang (ouest), les montagnes escarpées abritent des grottes et une faune rare. Pour votre sécurité et pour mieux connaître la région (pour repérer les sentiers et la faune), optez toujours pour un guide agréé. Portez de bonnes chaussures de randonnée et un pantalon long pour les sentiers dans la jungle.
Kayak : Les mangroves du Golfe (parc national d'Ao Phang Nga, lac Khao Sok) et les grottes marines d'Andaman (baie de Phang Nga, grottes marines de Krabi) sont des destinations prisées des kayakistes. Participez à des excursions d'une demi-journée ou louez votre propre kayak. La faune (singes, oiseaux, paysages calcaires) y est abondante.
Parcs de tyroliennes et d'accrobranches : Pour une dose d'adrénaline sans effort, des sites comme Flight of the Gibbon (près de Chiang Mai) et Jungle Flight (Phuket) proposent des tyroliennes, des passerelles et des parcours d'accrobranche. Casques et harnais sont fournis aux participants.
En Thaïlande, le luxe ne se résume pas à une chambre luxueuse ; c'est une expérience. Le luxe thaïlandais est souvent synonyme d'intimité, de nature et d'un service impeccable. Idées d'itinéraire haut de gamme :
Villas et retraites avec piscine privée : Les complexes hôteliers de luxe avec piscine privée sont nombreux sur les îles (le Four Seasons de Koh Samui, le Trisara de Phuket). À l'intérieur des terres, les villas perchées sur des falaises (le Four Seasons Tented Camp de Chiang Mai) ou les hébergements au cœur des rizières (les villas de plantation d'Amanpuri) offrent une expérience unique.
Location de yachts : Les eaux émeraude de la mer d'Andaman sont idéales pour la voile. Louez un yacht privé ou participez à une croisière en petit groupe pour naviguer entre Phuket, Phi Phi, Krabi et même les îles Similan, plus reculées. De nombreux charters incluent un chef à bord et proposent des plongées avec tuba ou avec tuba depuis le bateau.
Restauration exclusive : La cuisine thaïlandaise à son meilleur peut être dégustée dans des restaurants comme Nahm à Bangkok ou Gaggan (l'ancien établissement bangkokais du chef Gaggan Ananda, formé à Manille et souvent classé parmi les meilleurs au monde). Pour un mélange des genres, réservez une table de chef dans un restaurant de charme. Pour une expérience véritablement unique, certains hôtels proposent des dîners en couple sur des plages désertes ou dans des vallées de forêt tropicale.
Bien-être et Spa : Le massage thaïlandais est mondialement réputé ; dans les spas de luxe (Fah Lanna à Chiang Mai ou Chevasai à Bangkok), les soins intègrent des herbes et des huiles locales. Les centres de retraite de yoga (notamment à Koh Samui et Chiang Mai) s'adressent aux voyageurs haut de gamme avec des programmes bien-être de plusieurs jours, incluant souvent yoga, régimes détox et méditation. Une retraite méditative « vipassana » (silence assis) peut également être un luxe profond, bien qu'elle soit austère et basée sur un don plutôt qu'une expérience de bien-être.
Immersion culturelle : Des visites privées de musées (la Maison de Jim Thompson à Bangkok, les musées d'art de Chiang Mai), des visites de temples en accès réservé ou des cours de cuisine personnalisés chez un chef créent des expériences personnalisées. Un service de limousine avec chauffeur pour une journée ou des transferts en hélicoptère (par exemple de Bangkok à Hua Hin) sont proposés à des tarifs premium pour ceux qui privilégient le confort.
La Thaïlande est sans doute la destination la plus accueillante d'Asie pour les routards, avec d'excellentes infrastructures pour voyager en toute indépendance. Les itinéraires classiques, notamment pour les séjours de 1 à 4 semaines, incluent :
Itinéraire de randonnée d'une semaine : Focus sur le sud – par exemple, Bangkok (2 jours), vol pour Surat Thani, bus + ferry pour Koh Phangan (3 à 4 jours : plages, marchés nocturnes, peut-être un cours de plongée), puis ferry pour Koh Tao (2 jours : plongée), et continuation vers Koh Samui (1 jour : aéroport ou vol de retour vers Bangkok).
Boucle de 2 semaines pour les routards : Bus vers le nord : Bangkok (1 jour), train ou bus jusqu'à Chiang Mai (3 jours : temples, marché de nuit, trek dans la jungle), bus jusqu'à Pai (2 jours : boucle en moto, ambiance décontractée), retour à Chiang Mai, puis vol vers le sud jusqu'à Phuket (2 jours : exploration, peut-être excursion d'une journée à la baie de Phang Nga), ferry jusqu'à Krabi Ao Nang (2 jours : Railay, points de vue), puis peut-être retour à Bangkok en train ou en bus.
Itinéraire d'un mois : Combinez le nord et le sud : Bangkok → Ayutthaya → Chiang Mai → Chiang Rai → Mae Hong Son → Chiang Mai → Bangkok → Kanchanaburi → Phuket → Krabi → Koh Lanta → Koh Phi Phi → Bangkok. Ou faites une boucle au Cambodge/Vietnam si votre visa le permet.
Auberges: Les auberges de jeunesse thaïlandaises sont confortables et conviviales. De nombreux routards prolongent leur séjour dans leurs endroits préférés. À Chiang Mai et à Bangkok notamment, les auberges font souvent office d'agences de voyages, organisant des descentes en bouée dans les grottes, du rafting dans la jungle ou des programmes de bénévolat. Des sites comme HostelWorld et Booking.com proposent de nombreuses offres thaïlandaises. Parmi les services les plus courants : cuisines communes, bars sur les toits, billards et dîners familiaux.
Astuces budgétaires : Manger dans la rue, prendre des minibus partagés et utiliser les bus locaux permettent de réduire les coûts. De nombreux routards achètent le Thailand Rail & Bus Pass (pour les étrangers) pour voyager en train et en bus de manière illimitée pendant un mois (un bon plan pour les longs trajets terrestres). Les vols intérieurs, réservés longtemps à l'avance, peuvent être économiques et faire gagner du temps. Pour Internet : achetez une carte SIM thaïlandaise (cartes SIM prépayées 5G ou 4G avec données mobiles ; environ 300 ฿ pour 30 jours) à l'aéroport ou dans les kiosques en ville.
La Thaïlande peut être très adaptée aux familles, mais cela demande une certaine planification. Conseils :
Destinations adaptées aux enfants : Hua Hin (à quelques minutes en voiture de Bangkok, plages calmes), la côte ouest de Phuket (stations balnéaires familiales bien aménagées, comme à Bang Tao, avec piscines pour enfants et plages peu profondes) et Chiang Mai (activités culturelles et zoos). Des parcs aquatiques existent dans plusieurs villes (Cartoon Network Amazone à Pattaya, Fantasia Lagoon à Bangkok, Splash Jungle à Phuket). Pour les plus jeunes, privilégiez les hôtels avec suites ou chambres communicantes.
Activités: Parcs d'éléphants (choisissez ceux qui offrent des rencontres douces), aquariums/océanariums (aquarium de Phuket, zoo de Chiang Mai) et spectacles culturels avec des histoires faciles à comprendre (théâtre de marionnettes thaïlandais à Bangkok, Siam Niramit à Bangkok). Une journée à Safari World (Bangkok) ou Safari Park (Pattaya) peut être amusante pour les enfants.
Considérations relatives à la santé : Assurez-vous que les enfants ont de l'eau potable (évitez de les laisser boire de l'eau du robinet ou des glaçons). Emportez une crème solaire et un anti-moustique à indice de protection élevé, ainsi qu'un insecticide. De nombreuses pharmacies thaïlandaises vendent des médicaments pour enfants.
Emballage: Une poussette légère pour les plus jeunes (les terrains sont généralement lisses, même si de nombreux marchés sont bondés). Un chapeau et un maillot de bain anti-UV sont utiles (le soleil thaïlandais est fort).
Cartes SIM et connectivité : Prévoyez une carte SIM thaïlandaise pour les données afin que les enfants puissent regarder des films pendant le voyage (la plupart des Thaïlandais sont férus de technologie ; vous trouverez des 7-Elevens avec des forfaits téléphoniques adaptés aux enfants).
La Thaïlande reste une destination prisée des visiteurs de longue durée et des expatriés, y compris des travailleurs à distance. Chiang Mai et Bangkok sont des destinations prisées :
Meilleures villes pour le travail à distance :
Chiang Mai : Coût de la vie faible, nombreux espaces de coworking (Punspace, Hub), rencontres d'expatriés. L'atmosphère décontractée et le climat tropical de Chiang Mai sont des atouts majeurs.
Bangkok : Plus cher, mais avec de meilleures connexions aériennes internationales et une connexion internet ultra-haut débit. Les chaînes de coworking (WeWork, The Hive) possèdent plusieurs emplacements dans les quartiers centraux.
Koh Lanta et Chiang Rai : On y trouve également des communautés nomades en pleine expansion, avec des espaces de coworking. Koh Lanta attire les amateurs de plage, tandis que Chiang Rai privilégie une vie plus tranquille à la montagne.
Internet: Fiable et rapide en ville (internet par fibre optique courant dans les copropriétés, avec des débits supérieurs à 100 Mbit/s). L'internet mobile (5G) couvre la plupart des zones urbaines. TAT News souligne les améliorations des infrastructures numériques visant à attirer les nomades.
Coût de la vie: Variable ; Chiang Mai peut être visité pour 1 000 $/mois hors loyer (la location d'une chambre peut ne coûter que 200 à 300 $ en périphérie). À Bangkok, les frais sont plus élevés (plus de 1 500 $). Les revenus thaïlandais étant inférieurs aux revenus occidentaux, les services (taxis, ménage, massages, restaurants) sont relativement abordables. Les visas de long séjour (comme les nouveaux « Smart Visa » ou « Elite Visa ») peuvent intéresser les nomades numériques.
Travail juridique : Officiellement, un permis de travail est nécessaire pour gagner de l'argent auprès d'une entreprise thaïlandaise ou travailler en freelance pour des clients thaïlandais. Cependant, de nombreux nomades négligent cette condition et privilégient le télétravail pour des employeurs étrangers (les étrangers n'étant pas censés enregistrer leur entreprise thaïlandaise uniquement pour le télétravail). Sachez que travailler en Thaïlande nécessite légalement un visa si vous êtes rémunéré par une source thaïlandaise.
Communauté: Des groupes Meetup et Facebook anglophones (par exemple, « Digital Nomads Thailand ») sont actifs. Les espaces de coworking de Chiang Mai accueillent souvent des événements sociaux. De nombreux expatriés apprennent les bases du thaï ou suivent des cours de langue (les visas de long séjour peuvent inclure des cours de langue comme justification).
Le tourisme de bien-être est en plein essor :
Retraites de méditation et de Vipassana : La Thaïlande compte de nombreux centres de méditation enseignant la méditation Vipassana (la méditation de la vision profonde). Les plus célèbres sont le Wat Suan Mokkh à Chaiya (retraite de survie de 10 jours) ou le Wat Pah Nanachat (monastère forestier d'Ubon, réservé aux étrangers). Ces retraites silencieuses sont payantes. Pour des séjours plus courts, il est possible de faire des retraites de 3 à 5 jours près des villes (Chiang Mai en propose plusieurs). Préparez-vous au silence et aux repas végétariens, mais l'expérience peut être transformatrice.
Massage et Spa Thaïlandais : Le massage thaï traditionnel (nuat phaen boran) est plus qu'un simple soin de spa ; il s'agit d'étirements similaires au yoga. Des écoles de massage réputées (Wat Pho, Bangkok ; écoles de la vieille ville de Chiang Mai) proposent des soins pour adultes ou des séances de formation. Les complexes hôteliers de luxe proposent souvent des forfaits bien-être intégrant les techniques de guérison thaïlandaises (compression aux herbes, aromathérapie). Découvrez la différence entre le massage des pieds, le massage à l'huile et la version traditionnelle avec pressions et étirements.
Retraites santé : Certains visiteurs réservent des retraites détox ou yoga (principalement à Koh Phangan, Koh Samui, Phuket et Chiang Mai). Celles-ci vont du simple shala de yoga à des programmes de santé holistique de plusieurs semaines.
La Thaïlande est généralement sûre, mais la connaissance des risques permet de voyager sans problème.
Escroqueries courantes : La plupart des Thaïlandais sont honnêtes, mais les arnaques les plus courantes impliquent souvent des locaux opportunistes qui ciblent les touristes. On peut citer par exemple l'arnaque aux pierres précieuses (fausses offres de bijoux, souvent avec des promesses de pierres précieuses rares qui se révèlent ensuite sans valeur), la surfacturation des taxis/tuks (d'où l'importance du compteur), et les fameux « kiosques à pierres précieuses » ou les tailleurs qui appâtent les touristes par de fausses promesses (évitez les offres de voyages non sollicitées). Sur les plages, l'arnaque au jet-ski consiste à louer un jet-ski et à accuser les touristes d'avoir causé des dommages. Pour éviter ce genre de situation, inspectez soigneusement les jet-skis avant utilisation et prenez des photos des dommages constatés.
Délinquance mineure : Les petits vols (vols à l'arraché, vols à la tire) sont fréquents, surtout dans les lieux très fréquentés : zones touristiques de Bangkok, marchés nocturnes et gares. Utilisez une ceinture porte-monnaie ou une pochette dissimulée pour vos passeports et vos grosses sommes d'argent. Les marchés nocturnes sont souvent surveillés par des policiers ; restez dans la foule et gardez vos sacs devant vous. Les vols dans les casiers des auberges de jeunesse sont rares, mais utilisez des cadenas si possible. Les crimes violents contre les touristes sont rares en dehors du sud profond (ce que le FCO britannique recommande d'éviter).
Sécurité de quartier à Bangkok : Il existe de nombreux quartiers sûrs (Sukhumvit, Siam, Silom, Riverside). Certains quartiers méritent d'être prudents après la tombée de la nuit : comme Khao San Road à Bangkok (attention aux pickpockets et aux bars clandestins) et certains quartiers chauds (marchez prudemment, surtout tard le soir). En dehors de Bangkok, des villes comme Chiang Mai et Hua Hin sont généralement sûres, même la nuit. Comme le souligne Vigilios, les mesures de sécurité habituelles (ne pas afficher sa richesse, se méfier des distributeurs automatiques de billets isolés après la tombée de la nuit) sont judicieuses.
Risques naturels : Le danger le plus courant en Thaïlande est la circulation : motos et voitures peuvent surgir soudainement. Si vous conduisez ou scooter, portez un casque et conduisez prudemment. Même les piétons doivent faire attention aux véhicules, car les conducteurs peuvent refuser de céder le passage. Autres préoccupations naturelles : pendant la saison des pluies, des crues soudaines peuvent se produire (par exemple, certaines routes de Bangkok ou du Nord peuvent être inondées ; évitez de conduire à des profondeurs inconnues). Pour la baignade, respectez les avertissements des drapeaux de plage, car les courants d'arrachement sont mortels. Des méduses apparaissent pendant certains mois de mousson (des panneaux d'avertissement sont installés) ; ne vous baignez pas si un drapeau rouge flotte. Le gouvernement britannique met en garde contre de forts courants de retour dans le Golfe (notamment dans la région de Koh Samui en octobre).
Bangkok est-elle sûre la nuit ? Oui, en grande partie ; de nombreux Thaïlandais et étrangers sortent après la tombée de la nuit. Les zones touristiques sont bien surveillées. Cependant, soyez prudents : privilégiez les taxis ou les applications fiables pour les trajets tardifs, restez dans les rues bien éclairées et méfiez-vous des boissons alcoolisées (fréquentes dans les bars touristiques). Déplacez-vous en groupe si possible et signalez toujours votre présence à quelqu'un.
Femmes voyageant seules : La Thaïlande est souvent considérée comme l'un des pays d'Asie les plus accueillants pour les femmes voyageant seules. En général, les femmes seules se sentent en sécurité, surtout dans les zones touristiques. Néanmoins, il est conseillé de prendre des précautions : évitez de vous promener seule tard le soir dans les zones désertes, soyez prudent lorsque vous acceptez des boissons offertes par des inconnus (le dopage est un problème signalé) et pensez à réserver un hébergement avec de bons avis. Les Thaïlandais, hommes et femmes, sont amicaux et protecteurs, et les crimes violents sont rares. Fiez-vous à votre instinct : si un chauffeur de taxi emprunte un itinéraire suspect, demandez à descendre. Les églises, les temples et les commissariats de police sont des refuges si vous vous sentez menacé.
Voyages LGBTQ+ : La Thaïlande est largement considérée comme tolérante. Bangkok, Phuket et Pattaya ont une communauté gay dynamique, et les manifestations de fierté (Bangkok Pride, Phuket Pride) se multiplient. Le mariage homosexuel est devenu légal en janvier 2025, faisant de la Thaïlande le premier pays d'Asie à le faire. Les femmes transgenres sont visibles dans les médias et la société, même si elles font toujours l'objet d'une stigmatisation sociale. Les voyageurs non LGBTQ+ pourraient être surpris par l'ouverture d'esprit des Thaïlandais en matière d'expression de genre (par exemple, les « kathoey » ou les personnes du troisième genre dans la vie quotidienne). Cependant, évitez les blagues ou références irrespectueuses. Dans les zones plus rurales, les attitudes peuvent être conservatrices. Globalement, les visiteurs LGBTQ+ se disent aussi en sécurité qu'ailleurs en Thaïlande.
Eau potable: En Thaïlande, l'eau du robinet est traitée, mais les Thaïlandais la font généralement bouillir ou la filtrent, car ils n'ont pas l'habitude de la boire. Pour les voyageurs, ne buvez que de l'eau en bouteille ou bouillie. Le CDC recommande de ne pas boire l'eau du robinet et d'éviter les glaçons (sauf si vous savez qu'elle est fabriquée à partir d'eau filtrée). La plupart des hôtels proposent des fontaines à eau filtrée ou de l'eau en bouteille gratuite.
Prévention des maladies transmises par les moustiques : La Thaïlande est touchée par la dengue, le virus Zika et le chikungunya (transmis par les moustiques Aedes diurnes), ainsi que par le paludisme dans certaines zones frontalières occidentales reculées. Portez des vêtements à manches longues et utilisez un répulsif à base de DEET, surtout à l'aube et au crépuscule. En ville, éliminer les eaux stagnantes réduit la reproduction. Si vous voyagez dans la jungle rurale, envisagez une prophylaxie contre l'encéphalite japonaise.
Médecine et Pharmacies : Les pharmacies sont nombreuses et proposent des remèdes courants (paracétamol, antibiotiques, antidiarrhéiques). Si vous prenez des médicaments chroniques, emportez-en suffisamment. Certains médicaments en vente libre (comme les antibiotiques ou la pilule contraceptive) peuvent être disponibles sans ordonnance, mais soyez prudent et n'utilisez-les qu'en cas d'urgence. Les tiques et les puces peuvent provoquer des maladies rares (typhus transmis par les puces et les tiques) ; lavez-vous la peau après une randonnée dans la jungle.
Soins d'urgence : En cas d'urgence médicale grave (accident, appendicite), Bangkok et Chiang Mai disposent d'excellents hôpitaux internationaux (Bumrungrad, Bangkok Hospital, Siriraj, etc.). En dehors des villes, de grands hôpitaux provinciaux existent, mais manquent parfois de spécialistes. Dans les zones moins développées, des cliniques rurales dispensent des soins de base. Ayez toujours à portée de main les informations relatives à votre assurance voyage. Le numéro de la police touristique en Thaïlande est le 1155 ; celui de l'ambulance d'urgence est le 1669 ou le 1668.
Malheureusement, les accidents de la route sont la principale cause de mortalité touristique en Thaïlande. De nombreux facteurs contribuent à ce phénomène : circulation dense, routes vallonnées, absence de ceintures de sécurité dans les tuk-tuks et utilisation de scooters par des conducteurs inexpérimentés. Conseils pour rester en sécurité :
Transports en commun : Si vous hésitez à conduire, optez pour des taxis agréés ou des autocars touristiques. Les excursions organisées à la journée éliminent les soucis de sécurité routière (bien que des accidents se soient produits sur des routes plus fréquentées).
Trottinettes : Si vous louez un scooter (c'est courant sur les îles ou dans le nord), portez toujours un casque. Ne buvez pas d'alcool avant de prendre le volant (la police thaïlandaise est stricte à ce sujet). Attention aux règles de conduite : attention aux camions qui font demi-tour, aux changements de voie brusques et aux motos qui zigzaguent entre les voies. Si vous n'êtes pas à l'aise, envisagez de louer une voiture avec chauffeur.
Conduite de nuit : Évitez de conduire la nuit sur les autoroutes ou les routes rurales, sauf si nécessaire, car certains conducteurs n'utilisent pas leurs phares et des animaux peuvent se trouver sur la route.
Ceintures de sécurité et sécurité des enfants : La ceinture de sécurité est obligatoire dans les voitures et les bus, mais son respect n'est pas toujours vérifié. Insistez pour la porter. La Thaïlande n'a pas de réglementation sur les sièges enfants ; soyez donc particulièrement vigilant avec les enfants en voiture. Installez-les à l'arrière ou, si possible, choisissez un siège avec une sangle.
Qualité de la route : Les autoroutes principales sont en bon état, mais les routes rurales peuvent être étroites et pleines de nids-de-poule. En cas de pluie, attention aux inondations. Si vous voyagez dans une région isolée, sachez qu'il peut falloir du temps pour obtenir de l'aide ; planifiez donc en conséquence.
Capital: Bangkok (Krung Thep Maha Nakhon) – environ 15 millions d'habitants.
Population: ~66 millions (2023), ethniquement diversifiés (80 % thaïlandais).
Langue: Thaï (primaire) ; anglais largement parlé dans les zones touristiques ; dialectes locaux dans certaines régions (lao/isan, thaï du nord, malais dans l'extrême sud).
Devise: Baht thaïlandais (THB). (Billets : 20, 50, 100, 500, 1000. Pièces : 1, 5, 10 bahts ; petits bahts en satang (cents), rarement utilisés).
Fuseau horaire: GMT+7 (pas d'heure d'été).
Indicatif d'appel : +66. Les cartes SIM mobiles dans toute la Thaïlande coûtent environ 300 ฿ pour 30 jours de données.
Électricité: 220 V, prises de types A, B, C (similaires aux USA/Japon et UE).
Religion principale : Bouddhisme Theravada. Les coutumes religieuses font partie de la vie quotidienne.
Numéros d'urgence : Police touristique 1155 (service anglais), Ambulance/Pompiers 1669, Police 191.
Santé: L'eau du robinet n'est pas potable (l'eau en bouteille est bon marché). Anti-moustiques recommandé. Vaccins contre les maladies courantes, hépatites A/B et typhoïde conseillés.
Visa: De nombreux ressortissants bénéficient d'une exemption de visa de 30 jours (prolongeable). D'autres ont besoin d'un visa touristique. Consultez la réglementation en vigueur dans votre pays.
Jours fériés : Songkran (Nouvel An thaïlandais, mi-avril), Loy Krathong (pleine lune de novembre) et anniversaires du roi ou de la reine (12 juillet et 12 août). À ces dates, les bureaux ferment et les festivités ont lieu.
Q: Quelles sont les conditions d'entrée (passeport, visa) pour la Thaïlande ?
UN: La plupart des touristes occidentaux bénéficient d'une exemption de visa de 30 jours à leur arrivée. Assurez-vous que votre passeport est valide au moins six mois. Pour les séjours plus longs ou les voyages d'affaires, demandez un visa auprès d'une ambassade ou d'un consulat thaïlandais avant votre départ.
Q: La Thaïlande est-elle sûre pour les femmes voyageant seules ?
UN: Oui, en général. La Thaïlande est considérée comme plus accueillante pour les femmes que de nombreux pays asiatiques. Prenez les précautions d'usage : évitez les endroits isolés la nuit, faites confiance aux hébergements bien notés et soyez prudent avec les inconnus (il arrive que des boissons soient dopées, alors surveillez votre boisson). Les habitants sont généralement serviables si vous avez besoin d'indications. Privilégiez les taxis agréés ou les applications de VTC la nuit.
Q: De combien d'argent ai-je besoin par jour en Thaïlande ?
UN: Cela dépend du style de vie. Les voyageurs à petit budget peuvent se contenter d'environ 800 à 1 500 ฿ par jour (25 à 45 $), incluant l'auberge, les repas et les transports locaux. Un budget moyen d'environ 3 000 ฿ par jour (75 $) couvre les hôtels plus chics et les vols occasionnels. Les voyages de luxe dépassent facilement 8 000 ฿ par jour (200 $). Prévoyez toujours de l'argent liquide pour les imprévus ; les distributeurs automatiques facturent environ 200 ฿ par retrait.
Q: Quelle est la meilleure période pour visiter la Thaïlande ?
UN: La saison sèche et fraîche (novembre-février) est la plus agréable à l'échelle nationale. Cependant, pour moins de monde et des prix plus bas, privilégiez les mois intermédiaires (fin octobre, début mai) ou la mi-mousson (juillet-août) si la pluie ne vous dérange pas. Notez que la côte ouest des Andamans est plus agréable de novembre à avril, tandis que la côte est du Golfe est plus agréable de janvier à août (la saison des pluies y est plus tardive).
Q: Que dois-je savoir sur la culture et l’étiquette thaïlandaises ?
UN: Respectez la monarchie et les temples en toutes circonstances. Enlevez vos chaussures à l'intérieur, habillez-vous décemment dans les lieux de culte et soyez poli. Saluez « wai » ou souriez simplement. Ne pointez pas les pieds vers les gens ou vers Bouddha. Restez calme en public (les Thaïlandais évitent la confrontation). En cas de doute, observez les habitants ou posez des questions discrètes.
Q: Bangkok est-elle sûre la nuit ? Les tuk-tuks et les taxis sont-ils fiables ?
UN: La plupart des quartiers sont sûrs, mais avec prudence. Restez dans les rues animées après la tombée de la nuit. Pour vos déplacements, insistez toujours pour prendre un taxi avec compteur (à partir de 35 bahts) ou utilisez l'application Grab. Les tuk-tuks sont sûrs, mais coûtent souvent plus cher ; négociez le prix à l'avance. Les trains BTS/MRT bien éclairés circulent jusqu'à minuit sur les lignes principales.
Q: Que dois-je emporter/porter en Thaïlande ?
UN: Vêtements tropicaux : chemises légères, shorts/jupes. Pour les temples, prévoyez une tenue modeste (épaules et genoux couverts). Prévoyez un maillot de bain, un chapeau et un imperméable léger ou un parapluie. De bonnes chaussures de marche ou des sandales sont indispensables. Une petite trousse de premiers secours (pansements, médicaments) est utile.
Q: Comment se déplacer en Thaïlande ?
UN: Des vols régionaux relient rapidement le nord et le sud. Les trains (Bangkok–Chiang Mai, Bangkok–Surat Thani) offrent des trajets pittoresques. Les bus longue distance sont confortables et bon marché. En ville : Bangkok dispose de BTS/MRT, Chiang Mai de songthaews et de tuktuks ; les îles utilisent les taxis ou les scooters. Des ferries et des bateaux relient les îles.
Q: Que faire en cas d’urgence médicale ?
UN: Appelez la police touristique (1155) pour obtenir de l'aide. En cas de problème grave, rendez-vous dans un grand hôpital (Bangkok : Bumrungrad ou Bangkok Hospital ; Chiang Mai : Chiang Mai Ram). Munissez-vous d'une assurance voyage ; de nombreux hôpitaux exigent une caution ou une garantie par carte de crédit. Les pharmacies peuvent traiter les affections mineures en anglais.
Q: Ai-je besoin de vaccins ?
UN: Les vaccins standard (tétanos, rougeole, hépatites A/B, typhoïde) sont recommandés. Le risque de paludisme est faible, sauf en cas de visite nocturne dans les zones forestières frontalières. Consultez un médecin spécialiste des voyages pour obtenir des conseils sur l'encéphalite japonaise si vous prévoyez un long séjour en zone rurale.
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