Suriname

Le Suriname a un climat tropical extrêmement chaud et pluvieux, et les températures ne changent pas beaucoup tout au long de l'année. Il est situé de 2 à 5 degrés au nord de l'équateur. L'humidité relative moyenne est comprise entre 80% et 90%. La température moyenne oscille entre 29 et 34 degrés Celsius (84 à 93 degrés Fahrenheit). En raison de l'humidité élevée, les températures réelles peuvent sembler jusqu'à 6 degrés Celsius (11 degrés Fahrenheit) plus chaudes que la température signalée. L'année est divisée en deux saisons humides : d'avril à août et de novembre à février. Il a également deux saisons sèches, qui durent d'août à novembre et de février à avril.

Le Suriname a une population de 541,638 2012 personnes selon le recensement de 2016. La société surinamaise se distingue par son degré élevé de variété, aucun groupe ethnique ne constituant la majorité. C'est le résultat de siècles de domination néerlandaise, qui ont entraîné des périodes répétées de migration forcée, forcée ou volontaire par différentes nations et groupes ethniques du monde entier.

Les Indiens de l'Est sont le groupe ethnique le plus nombreux, représentant 27 pour cent de la population. Ils sont les descendants des travailleurs contractuels indiens du XIXe siècle, principalement des États indiens contemporains du Bihar et de l'est de l'Uttar Pradesh, qui bordent le Népal. Les Marrons du Suriname, dont les ancêtres étaient principalement des esclaves fugitifs qui ont fui vers l'intérieur, sont le deuxième groupe le plus important avec 19% ; ils sont divisés en cinq grands groupes : Ndyuka (Aucans), Kwinti, Matawai, Saramaccans et Paramaccans. Les créoles surinamais, une race hybride descendant d'esclaves africains et principalement d'européens néerlandais, représentent 21.7% de la population. Les Javanais représentent environ 15.7% de la population et, comme les Indiens de l'Est, sont principalement les descendants d'ouvriers embauchés de l'ancienne île des Indes néerlandaises de Java (l'Indonésie moderne). 14% de la population est d'origine ethnique mixte.

Parmi les autres groupes importants, citons les Chinois, qui comptaient plus de 40,000 2011 personnes en 19 et descendaient de travailleurs contractuels du XIXe siècle et de certaines migrations récentes; des Levantins, principalement des maronites du Liban et des juifs d'origine séfarade et ashkénaze, dont le centre de population était la communauté de Jodensavanne ; et des Brésiliens, dont beaucoup étaient des ouvriers qui cherchaient de l'or.

Un petit mais important groupe d'Européens reste dans le pays, représentant environ 1% de la population. Ils descendent pour la plupart d'agriculteurs immigrés néerlandais du XIXe siècle connus sous le nom de « Boeroes » (dérivé de boer, le terme néerlandais pour « agriculteur ») et, dans une moindre mesure, d'autres communautés européennes telles que les Portugais de Madère. Après l'indépendance de l'Afrique du Sud en 19, la majorité des Boeroes ont fui.

Les Akurio, Arawak, Kalina (Caraïbes), Tiriyó et Wayana sont les principales tribus indigènes, représentant 3.7 pour cent de la population. Ils sont principalement concentrés dans les districts de Paramaribo, Wanica, Marowijne et Sipaliwini.

La capitale du Suriname, Paramaribo, et la côte abritent l'écrasante majorité de la population du pays (environ 90%).

Dans les années qui ont précédé l'indépendance du Suriname en 1975, les gens ont eu la possibilité de devenir citoyens surinamais ou néerlandais, ce qui a entraîné un énorme exode vers les Pays-Bas. Ce mouvement a persisté au lendemain de l'indépendance, tout au long de l'administration militaire dans les années 1980, et pour des raisons principalement économiques, a duré jusque dans les années 1990. En 2013, la communauté surinamaise aux Pays-Bas comptait 350,300 566,000 personnes, contre environ 2016 2016 Surinamiens au Suriname.

La composition religieuse du Suriname, tout comme sa composition ethnique, est diversifiée et reflète le multiculturalisme du pays. Selon le recensement de 2012, près de la moitié de la population (48.4 %) était chrétienne, 21.6 % étaient catholiques romaines, 11.18 % étaient pentecôtistes, 11.6 % étaient moraves et le reste appartenait à diverses autres confessions protestantes.

Les hindous étaient le deuxième groupe religieux du Suriname, représentant 22.3% de la population, le troisième pourcentage le plus élevé de toutes les nations de l'hémisphère occidental derrière la Guyane et Trinité-et-Tobago. Le peuple indo-surinamais abrite presque tous les adeptes hindous. Les musulmans représentent 13.9% de la population, le pourcentage le plus élevé des Amériques, et sont principalement d'ascendance javanaise et, dans une moindre mesure, indienne.

D'autres groupements religieux incluent Winti, une religion afro-américaine suivie principalement par les Marrons ; le javanisme , une foi syncrétique embrassée par certains Surinamais javanais; et de nombreuses traditions folkloriques indigènes qui sont souvent absorbées par l'une des principales religions (généralement le christianisme). Un peu plus de 10% de la population est irréligieuse ou n'a pas déclaré de foi.

La langue officielle du Suriname est le néerlandais. L'anglais est couramment compris.

Les Néerlandais ont réprimé la langue créole Sranang Tongo pendant de nombreuses années, mais c'est aujourd'hui la langue la plus parlée au Suriname. C'est la langue maternelle de la majorité des Surinamais et est utilisée comme lingua franca par tous les groupes ethniques. En Guyane française, il est parfois appelé Taki-Taki et était autrefois connu sous le nom de nengre ou negerengels (néerlandais pour « Negro English »). Il est basé sur l'anglais puisque les esclaves n'étaient pas autorisés à parler néerlandais. Malgré le fait qu'il y a relativement peu de matériel écrit en Sranang Tongo, la langue a sa propre orthographe légalement définie depuis 1986.

Le sarnami (un dialecte hindi), le javanais, le chinois (mandarin, hakka et cantonais), l'espagnol et le portugais sont également parlés au Suriname.

La démocratie du Suriname s'est renforcée après les tumultueuses années 1990, et l'économie du pays est devenue plus diversifiée et moins dépendante de l'aide financière néerlandaise. L'extraction de la bauxite (minerai d'aluminium) reste une source importante de revenus, et la découverte et l'exploitation de pétrole et d'or ont considérablement accru l'indépendance économique du Suriname. L'agriculture, en particulier le riz et les bananes, continue d'être une composante importante de l'économie, tandis que l'écotourisme crée de nouvelles possibilités économiques. La forêt tropicale vierge du Suriname couvre plus de 80 % de sa superficie ; avec la création de la réserve naturelle centrale du Suriname en 1998, le Suriname a marqué son engagement en faveur de la protection de cette ressource précieuse. La réserve naturelle du centre du Suriname a été désignée site du patrimoine mondial de l'UNESCO en 2000.

L'économie du Suriname est tirée par le secteur de la bauxite, qui représente plus de 15 % du PIB et 70 % des bénéfices à l'exportation. Le riz, les bananes et les crevettes sont d'autres exportations importantes. Le Suriname vient de commencer à exploiter certains de ses importants gisements de pétrole et d'or. Un quart de la population travaille dans l'agriculture. L'économie du Suriname dépend fortement du commerce, les Pays-Bas, les États-Unis, le Canada et les pays des Caraïbes, à savoir Trinité-et-Tobago et les îles des anciennes Antilles néerlandaises, servant de principaux partenaires commerciaux.

Après avoir pris ses fonctions à l'automne 1996, l'administration Wijdenbosch a mis fin au programme d'ajustement structurel du gouvernement précédent, affirmant qu'il était injuste pour les segments les plus pauvres de la société. Comme les taxes existantes ont expiré et que le gouvernement n'a pas adopté de nouvelles options fiscales, les recettes fiscales ont chuté. La distribution d'argent frais de développement néerlandais avait été interrompue à la fin de 1997, alors que les relations du gouvernement néerlandais avec les États-Unis se sont détériorées. En 1998, la croissance économique a ralenti en raison du déclin des secteurs de l'exploitation minière, de la construction et des services publics. Des dépenses publiques excessives, une collecte inadéquate des impôts, une fonction publique pléthorique et une diminution de l'aide étrangère ont tous conduit au déséquilibre budgétaire, qui devait représenter 11 % du PIB en 1999. Le gouvernement a tenté de compenser le déficit par une expansion monétaire, ce qui a entraîné une hausse significative de l'inflation. Le Suriname prend en moyenne plus de temps que presque tout autre pays dans le monde pour enregistrer une nouvelle entreprise (694 jours ou environ 99 semaines).

Si vous souhaitez visiter le Suriname et que vous n'êtes pas citoyen de l'un des pays énumérés ci-dessous, vous devez vérifier que vos documents de visa sont en règle. Si vous avez besoin d'un visa, veuillez contacter l'un des consulats du Suriname répertoriés sous Contact. Les visas ne sont pas requis pour les citoyens des pays suivants pour entrer au Suriname :

Argentine, Aruba, Bahamas, Barbade, Belize, Brésil, Pays-Bas caribéens, Curaçao, Dominique, Grenade, Guyane, Hong Kong, Israël, Jamaïque, Japon, Malaisie, Montserrat, Philippines, Saint-Kitts-et-Nevis, Sainte-Lucie, Saint-Vincent-et-les Grenadines, Singapour, Sint Maarten, Corée du Sud, Trinité-et-Tobago

Les citoyens des pays suivants peuvent obtenir une carte touristique à entrée unique de 90 jours à l'aéroport international Johan Adolf Pengel pour 25 USD ou 20 € (en espèces) à compter de novembre 2011 : Autriche, Belgique, Bolivie, Canada, Chili, Cuba, République tchèque , Danemark, Estonie, Finlande, France, Allemagne, Grèce, Hongrie, Islande, Italie, Lettonie, Liechtenstein, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Norvège, Panama, Pa

Si votre pays ne figure pas dans la liste ci-dessous, vous devez obtenir un visa à l'avance auprès de votre mission locale du Suriname.

La plupart du temps, vous recevrez un visa/carte de tourisme à entrée unique. En conséquence, vous ne serez autorisé à visiter le Suriname qu'une seule fois. Si vous souhaitez visiter le Suriname et un autre pays, comme la Guyane ou la Guyane française, vous devrez demander un visa à entrées multiples (coût plus élevé).

Entrée par voie terrestre (fluviale) : – Les visas et les cartes touristiques ne sont pas acceptés à la frontière. Le consulat du Suriname à Cayenne, en Guyane française, vend désormais des cartes touristiques pour 31 €, qui peuvent être obtenues en moins d'une heure. Il n'est pas nécessaire de remplir de papiers; remettez simplement votre passeport et votre argent / carte. Les heures de semaine sont de 9 h à 2 h - L'ambassade du Suriname à Georgetown, en Guyane, fournit également la carte de touriste, mais vous oblige à revenir dans l'après-midi pour la récupérer. Le coût est de 35 USD. Deux choses à garder à l'esprit : les ambassades/consulats du Suriname sont fréquemment fermées sans avertissement préalable/extensif, et il n'y a pas de site Web à consulter à l'avance. Ne soyez pas choqué si l'ambassade/consulat est fermée à votre arrivée, avec un communiqué indiquant qu'elle sera fermée le mercredi, vendredi et lundi sans raison, mais merci de votre compréhension. NB Ceux qui ont des passeports de l'UE (libre circulation) peuvent ne pas avoir besoin d'être tamponnés en Guyane française, mais ils doivent DÉFINITIVEMENT être tamponnés hors de la Guyane française avant de passer au Suriname. Sinon, vous serez renvoyé sur le fleuve (et facturé le double) pour acquérir votre tampon de sortie français !

Comme le guichet automatique d'Albina n'accepte pas les cartes étrangères, vous devrez échanger votre argent contre (idéalement) des euros.

Bien que la carte de touriste soit valable 90 jours, le tampon d'entrée standard n'est valable que 30 jours, ce qui peut être prolongé au Suriname. Le dépassement de la durée de séjour peut entraîner une interdiction d'entrer dans le pays pendant un an, comme indiqué sur votre passeport.

Lorsque vous arrivez au Suriname, vous devez informer les autorités de votre séjour prévu. En conséquence, dans la semaine suivant votre arrivée, vous devez vous rendre au bureau d'enregistrement des étrangers au « Nieuwe Haven ». C'est quelque chose que le douanier vous rappellera. (Cela ne semble plus essentiel.)

Plus d'informations peuvent être trouvées sur le site de la Ambassade du Suriname à La Haye.

Aéroport international Johan Adolf Pengel

(IATA : PBM) Il se trouve à 45 kilomètres au sud de Paramaribo et était autrefois connu sous le nom d'aéroport international de Zanderij.

Le vol quotidien KLM part d'Amsterdam. Surinam Airways propose également des vols d'Amsterdam vers d'autres destinations des Caraïbes.

Le service aérien est assuré depuis les États-Unis par Surinam Airways et Caribbean Airlines, avec une escale à Trinidad. Outre le voyage quotidien vers les Pays-Bas, il existe des vols directs hebdomadaires depuis Trinidad, le Brésil (Belem) et Curaçao vers le Suriname.

Vous pouvez prendre un taxi ou un bus pour vous rendre en ville depuis Johan Adolf Pengel International. Un taxi (s'il est privé) coûtera environ 80 SRD. Cependant, les prix peuvent varier en fonction du conducteur. Avant de voyager quelque part, assurez-vous d'établir et de convenir d'une redevance avec le chauffeur.

Aérodrome de Zorg-en-Hoop

(IATA : ORG) Une petite piste d'atterrissage située plus loin de Paramaribo qui dessert principalement les avions locaux et nationaux. Les compagnies aériennes suivantes opèrent de nombreux vols quotidiens depuis/vers Ogle Aerodome à Georgetown (Guyane) :

Le Suriname est accessible par la route depuis la Guyane. Georgetown, Guyana, s'enquiert des minibus se rendant au Suriname. Il convient de noter qu'il est interdit d'entrer au Suriname, Nieuw Nickerie par bateau depuis la Guyane. Chaque jour, des bus partent de Georgetown vers la frontière surinamaise. Renseignez-vous sur le parking de Berbice. Il y a un ferry fluvial fréquent entre la Guyane et le Suriname à l'ouest (frontière Guyane-Suriname).

Il est possible de se rendre en automobile depuis la Guyane française (il y a un petit car-ferry entre le Suriname et la Guyane). De petits bateaux et un ferry relient Albina (Suriname) à Saint-Laurent à l'est (Guyane française). Le coût est généralement d'environ 10 SRD ou 5 € par personne.

Vous pouvez prendre le bus d'Albina (à la frontière avec la Guyane française) à Paramaribo pour environ 30 SRD ou 10 €.

Prenez le mini bus n ° 63a de Georgetown, en Guyane, à Molson Creek dans l'est de la Guyane, à proximité de la rivière du Suriname. Le trajet prendra au moins 3 heures. Vous traverserez ensuite la douane du côté guyanais. Puis, à 11h00, prenez le bateau pour traverser la rivière jusqu'à South Drain. Le trajet en bateau lui-même dure environ 30 minutes.

Il y a un ferry fluvial fréquent entre la Guyane et le Suriname à l'ouest. Le bateau depuis la Guyane coûte 10 USD et ne fonctionne qu'une fois par jour à 11h00. A 11h00, le bateau quitte le Suriname pour la Guyane (le Suriname a une heure d'avance sur la Guyane). Depuis décembre 2010, il y a un bateau supplémentaire qui part deux heures plus tard. Regardez dans les détails.

Parce qu'il y a peu de visiteurs au Suriname et que la campagne est difficile d'accès, les frais de déplacement sont plus élevés que prévu. Les attractions touristiques peuvent être plus coûteuses qu'en Europe ou aux États-Unis. Cela devrait changer dans un proche avenir, car il y a une augmentation annuelle du nombre de visiteurs internationaux, ce qui nécessite le développement de routes améliorées et d'autres modes de transport.

Louez une voiture si vous n'allez pas loin à l'intérieur des terres, mais sur les chemins de terre, louez toujours un véhicule à quatre roues motrices. Le loueur se renseignera sur votre destination. Certaines entreprises ne vous laisseront pas voyager dans la forêt avec votre véhicule à moins que vous ne louiez un SUV.

• La circulation au Suriname se fait sur le côté gauche de la route.
• Il y a un certain nombre de dos d'âne avec le mot drempel écrit dessus. Ceux-ci peuvent être extrêmement élevés, vous obligeant à ralentir jusqu'à presque rien. A l'entrée et à la sortie des quartiers et des carrefours, la plupart des bosses sont construites en jumelles.
• La majorité des routes sont dépourvues de voies de circulation.
• Bien qu'il y ait peu de ponts, ceux que vous croiserez peuvent être en mauvais état. Ralentissez pendant que vous conduisez. Si vous prévoyez de vous rendre en voiture à Jodensavanne, n'oubliez pas que le pont Carolina sur le fleuve Suriname est bloqué en raison d'un effondrement partiel. Il y a un car-ferry qui peut accueillir environ six voitures.
• Il y a beaucoup de stations-service, mais si vous quittez les routes goudronnées, vous devrez faire le plein.

Vous pouvez louer un bateau à un prix raisonnable sur n'importe quelle rive. Voyager avec un guide touristique est généralement une bonne idée.

Deux avions locaux assurent des liaisons privées vers le centre-ville. Gumair et Bluewing Airlines.

Paramaribo

La capitale de Paramaribo et ses environs immédiats, qui abritent plus de la moitié de la population du pays, sont aussi occupés que possible. Il dispose d'un charmant centre historique et de plusieurs cafés et restaurants qui répondent aux besoins de tout voyageur. Il est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. C'est aussi un excellent point de départ pour visiter le reste du pays.

La côte ouest

La côte ouest est connue pour ses oiseaux et la réserve naturelle de Bigi Pan est un incontournable lors de tout voyage au Suriname. Il y a quelques villages et quelques options d'hébergement, mais c'est un endroit à l'écart de la foule et parfois négligé par les voyageurs.

La côte est

La région orientale possède certains des plus grands exemples d'anciennes plantations coloniales, dont certaines sont encore utilisées, tandis que d'autres ont été abandonnées et sont totalement endommagées. Certaines des plages de nidification les plus remarquables pour les tortues de mer dans l'ouest de l'Atlantique se trouvent autour de la côte.

Forêt tropicale du Suriname

Les parties intérieures du Suriname font partie de l'immense région amazonienne et sont presque totalement couvertes de forêt tropicale humide. La savane de Sipaliwini est située au sud-ouest. Des chaînes de montagnes peuvent être trouvées dans le centre et le sud, mais le plus haut sommet, Julianatop, ne culmine qu'à 1280 mètres. Cette région abrite la majorité des Amérindiens et des Marrons, dont beaucoup vivent dans des conditions primitives. Le réservoir de Brokopondo est l'un des plus grands réservoirs du monde.

• Paramaribo – La capitale et seule ville du pays
• Albina – Plaque tournante vers la Guyane française
• Apoera - Village indien de l'ouest du Suriname
• Domburg – le point de rencontre du dimanche pour les habitants de Paramaribo
• Groningen - Endroit détendu sur la rivière Saramacca
• Lelydorp - La deuxième plus grande ville du Suriname
• Moengo - L'ancien centre minier de la bauxite
• Nieuw Amsterdam - Mieux connu pour son fort
• Nieuw Nickerie - Ville la plus à l'ouest protégée par une digue
• Santigron - Un village marron le long de la rivière Saramacca

• Réserve naturelle de Bigi Pan - Une vaste zone d'eau libre, de vasières et de forêt de mangroves
• Parc naturel de Brownsberg – Un parc naturel près de Paramaribo
• Réserve naturelle du centre du Suriname - l'une des régions sauvages les plus reculées, les plus anciennes et les plus vierges de la planète
• Colakreek - Un lieu de baignade couleur Cola au milieu de la savane
• Réserve naturelle de Galibi – Plages où les tortues marines pondent leurs œufs
• Jodensavanne - Une colonie historique en ruine de juifs séfarades
• Nature Resort Kabalebo – Flore et faune dans la nature intacte de la splendide forêt amazonienne
• Anciennes plantations à Commewijne - Meilleur endroit pour visiter les plantations telles qu'elles étaient autrefois
• Réserve naturelle de Raleighvallen - Un vaste ensemble de rapides dans la partie supérieure de la rivière Coppename
• Haut Suriname - Villages marrons authentiques le long du fleuve Haut Suriname

À Paramaribo et Nickerie, il existe de nombreuses excellentes auberges et chambres d'hôtes. Il est conseillé de se procurer un hamac à Paramaribo avant de s'aventurer dans la jungle. Certaines chambres d'hôtes en forêt proposent des hamacs, bien qu'elles soient moins hygiéniques car les machines à laver sont rares dans la jungle. Lorsque vous vous aventurez dans la forêt, apportez un insectifuge et de la crème solaire.

Les vastes zones naturelles du Suriname et la variété de la flore et de la faune qu'elles contiennent sont le principal attrait touristique du pays, avec près d'un tiers du pays désigné comme réserve nationale. Visitez les plages de Galibi et d'Albina pour observer le spectaculaire processus de reproduction d'énormes tortues luth, ou faites un tour en hélicoptère vers l'une des plages les plus isolées pour vivre la même chose avec moins de monde. Pendant le voyage, cherchez des dauphins de rivière et observez les bois de mangrove caractéristiques qui existent entre la côte et les forêts tropicales. Les forêts tropicales amazoniennes constituent la majorité de la superficie terrestre du Surinam et abritent des centaines d'oiseaux, de reptiles, de singes et même quelques jaguars.

Alors que le tourisme se développe, les excursions guidées et les lodges au milieu de la jungle se multiplient, offrant une alternative agréable à ceux qui souhaitent passer quelques jours à voir des animaux ou une flore comme l'hévéa, les palmiers à pointes, les orchidées et les cactus. Des excursions d'une journée sont également possibles. Les cascades de Raleigh et le mont Voltzberg sont situés dans la réserve naturelle centrale du Suriname, qui est la plus populaire des réserves. Le réservoir de Brokopondo, situé dans le parc naturel de Brownsberg, est l'un des plus grands lacs artificiels du monde. Visitez l'île de Tonka pour assister à l'initiative d'écotourisme mise en place par les Saramaccaner Maroons.

Les colonies marrons et amérindiennes peuvent être situées au plus profond de la jungle, bien que beaucoup se trouvent également le long des berges. Une excursion en bateau sur la rivière Marowijne, avec la Guyane française uniquement de l'autre côté, est une merveilleuse occasion de voir le meilleur de la forêt, de voir plusieurs villes et de faire des sauts de frontière pendant que vous y êtes. Nagez à Cola Creek, une zone de loisirs d'eaux noires (Blaka Watra) à 50 kilomètres de Paramaribo, très appréciée des familles surinamaises. Sur le chemin du retour, arrêtez-vous à la Jodensavanne (savane des juifs), où les juifs étaient autorisés à vivre au 17ème siècle. Seuls les vestiges de ce site historique nous rappellent les temps passés.

La ville de Paramaribo est un endroit charmant et son centre historique est un site du patrimoine mondial de l'Unesco. La capitale possède de nombreuses qualités d'une grande communauté rurale, et malgré le manque de monuments et d'attractions authentiques, c'est un endroit agréable pour passer du temps. Passez du temps sur le Waterkant, la rue au bord de l'eau avec ses anciennes maisons coloniales en bois, et prenez un repas dans l'un des stands de restauration. Visitez le marché central et découvrez le Jules Wijdenboschbrug. Promenez-vous dans le Palm Tree Garden et la Place de l'Indépendance pour atteindre Fort Zeelandia. Incluez la cathédrale catholique romaine Saint-Pierre-et-Paul dans votre promenade, car il s'agit de la plus grande structure en bois d'Amérique du Sud.

Les anciennes plantations vous transporteront à l'époque coloniale, lorsque le café et le sucre étaient cultivés sur la propriété. D'autres bâtiments de la plantation ont été restaurés, et certains sont même utilisés pour produire du café et des crevettes séchées. Parcourez à vélo la région paisible et luxuriante entre les bananiers et les anciennes plantations portant des noms tels que Einde Rust (End of Rest), Worsteling Jacobs (Struggle Jacobs), Zorgvliet et Zeldenrust (Rarely Rest).

En raison de la diversité ethnique, un large éventail d'aliments inhabituels sont accessibles. Des cuisines indienne (en particulier roti avec du poulet), chinoise, javanaise (indonésienne) et créole sont disponibles.

Javanais

Bien que le terme "cuisine indonésienne" puisse sembler exact, les Indonésiens du Suriname sont principalement, sinon entièrement, originaires de l'île de Java. Et Java a sa propre cuisine qui est différente du reste de la cuisine indonésienne. De plus, la cuisine s'est développée pour refléter la culture surinamaise et est donc distincte de la nourriture trouvée à Java. Néanmoins, il a un goût délicieux et vous devriez l'essayer. Les endroits les plus populaires pour obtenir une telle cuisine sont les «warungs» à Lelydorp sur la route de l'aéroport à Paramaribo, ou à Blauwgrond à Paramaribo et, plus récemment, à côté du pont à Commewijne. Chaque warung sert du bami (nouilles) et du nasi (riz frit). Il est servi avec du poulet chaud ou du satay avec une sauce aux arachides. Le baka bana (banane frite) et le petjil sont des plats végétariens (légumes à la sauce cacahuète). Telo est du manioc frit servi avec du poisson salé. Soato, un bouillon avec des lanières de poulet, des germes de soja, des œufs et des poivrons tranchés, est populaire parmi les Javanais.

Chinois

La cuisine chinoise du Suriname est délicieuse. Paramaribo a un certain nombre d'excellents restaurants. Visitez le marché chinois le dimanche, ainsi que plusieurs restaurants de dim sum.

Est indien

La cuisine des Indes orientales est moins épicée que la cuisine indienne traditionnelle, mais c'est toujours un dîner populaire. Le roti, des crêpes assaisonnées au masala farcies de poulet, de pommes de terre et de kouseband (haricots longs), est un plat populaire. Le bara est un gâteau de haricots frits, semblable à un beignet, qui suinte de graisse.

Créole

Le Suriname a beaucoup de ce type de cuisine, y compris des plats comme la soupe de manioc, le pom (un plat au four avec du tubercule de tajer moulu et du porc salé), le pastei (un plat au four en pâte feuilletée avec des haricots bruns) et la soupe aux cacahuètes avec tom tom ( boulettes de bananes cuites).

Autre

Des cuisines internationales sont proposées dans les restaurants et les hôtels les plus coûteux du centre-ville de Paramaribo.

Le Suriname ne serait pas le paradis tropical qu'il est aujourd'hui s'il ne disposait pas d'une large gamme de délicieux jus de fruits. Même le jus d'orange bien connu est délicieux, mais n'ayez pas peur d'essayer de merveilleux fruits tropicaux comme le fruit de la passion (connu localement sous le nom de "markoesa") ou le corossol, également connu sous le nom de Guanábana (connu localement sous le nom de "zuurzak"). Le sucre est ajouté à la plupart des jus vendus en bouteilles car les indigènes ont la dent sucrée. Il est préférable de demander du jus fraîchement produit pour du pur jus.

Dans la ville, vous pouvez également acheter de la glace pilée de différentes saveurs auprès de vendeurs locaux, ce qui est extrêmement rafraîchissant dans la chaleur tropicale.

Le dawet, une boisson rose (et parfois verte) à base de lait de coco, est populaire parmi les Javanais.

Si vous en avez l'occasion, demandez à un « indien de l'Est » de vous préparer un verre de lassi.

Alcool

Essayez la « bière Parbo » locale, également connue sous le nom de « djogo » lorsqu'elle est vendue en bouteilles d'un litre. Le Suriname a finalement reçu de la bière Parbo en canette en 2008, ce qui était une grande occasion dans le pays. La Guinness est une bière d'importation populaire, c'est pourquoi Parbo fabrique également une très bonne variante de stout : Parbo Stout, ainsi que ses propres rhums : Borgoe et Black Cat. Naturellement, les bières étrangères, les whiskies et les rhums sont accessibles.

L'hébergement et les repas sont à des prix raisonnables. Les prix de vente au détail des vêtements, cadeaux et autres articles sont comparables à ceux des États-Unis.

Les articles suivants valent la peine d'être achetés :

• Bijoux artisanaux
• sculptures sur bois artisanales
• art
• Fleurs tropicales
• Parfums

Le dollar du Suriname est la monnaie locale et est désigné par le symbole SRD (qui est également le code de devise international ISO 4217). L'argent peut être librement converti (mais presque impossible de s'en débarrasser en dehors du Suriname sauf pour les pays voisins et un bureau de change à l'aéroport d'Amsterdam).

Le change de devises est disponible dans toutes les banques et dans la plupart des cambios. Des guichets automatiques sont accessibles à Paramaribo et dans la majorité des grandes villes du nord. Les guichets automatiques de la banque RBTT acceptent la majorité des cartes bancaires étrangères. Payer avec une carte de crédit dans les magasins, les hôtels et les restaurants est rare. Attendez-vous à des frais supplémentaires de 2 à 6 %.

Les magasins au Suriname sont généralement ouverts de 8h00 à 16h30 du lundi au jeudi. Le vendredi, la plupart des entreprises restent ouvertes jusqu'à 19h00, tandis que le samedi, la plupart ferment à 14h00. Les magasins chinois fleurissent dans tout le pays, même dans les villages les plus reculés. Ils sont ouverts jusque tard dans la nuit.

Les banques et les bureaux de poste sont ouverts de 07h30 à 14h00 du lundi au vendredi.

Les services gouvernementaux sont accessibles de 7 h à 00 h, du lundi au vendredi.

• 1 Janvier - Jour de l'An
• 25 février - Jour de la Révolution
• 1er mai - Fête des travailleurs
• 5 juin - Jour de l'arrivée des Indiens
• 1er juillet - Keti-koti (créole Sranantongo pour «les chaînes sont coupées»). Cette journée est également connue sous le nom de (Prisiri) Maspasi, signifiant «Émancipation (Festival)».
• 9 août - Jour d'arrivée des Amérindiens et Javanais
• 10 octobre - Fête des Marroons
• 25 novembre - Fête de l'indépendance
• 25 Décembre - Jour de Noël
• 26 décembre - Boxing Day

• Owru Jari (Nouvel An) – Un événement de trois jours célébrant l'ancienne et la nouvelle année avec beaucoup de pièces pyrotechniques.
• Carnaval (février) – Défilés de carnaval passionnants.
• Avondvierdaagse (avril) – Quatre jours de marche et de danse dans les rues de Paramaribo. L'événement commence à 17h00. Chaque jour, le chemin change et une nouvelle surprise vous attend. Il serpente à travers les différents quartiers, chacun avec sa propre personnalité distincte.
• Bodo (fin de la période de jeûne javanais) - Bodo est le terme javanais désignant la célébration de l'Aïd al-Fitr (fête du sucre) au Suriname.
• Divali – Cette fête hindoue de l'illumination est déclarée fête nationale au Suriname depuis 2010.
• Jaran Képang – Jaran Kepang est une danse traditionnelle javanaise exécutée sur l'accompagnement de la musique gamelan. Le Suriname est bien connu pour sa belle danse folklorique.
• Le 1er juillet, Keti Koti (créole sranantongo signifiant « les chaînes sont coupées ») Est observé. Ce jour est également connu sous le nom de (Prisiri) Maspasi, qui se traduit par « Émancipation (Festival) ». (Malgré le fait que les Britanniques avaient aboli l'esclavage lors de leur réoccupation au début des années 1800, les Pays-Bas l'ont réintroduit au Suriname en 1817, pour "l'abolir" 46 ans plus tard en 1863.) Les esclaves n'étaient pas devenus complètement libres jusqu'en 1873, après une période de transition obligatoire de 10 ans au cours de laquelle les esclaves étaient obligés de travailler dans les plantations pour une faible rémunération et sans torture sanctionnée par l'État.)
• Winti Pré – Un rite de danse pour les dieux et les esprits dans la religion créole.

Si vous craignez pour votre sécurité, évitez de sortir seul la nuit. Lorsque cela est possible, faites du vélo. Évitez le Palm Garden la nuit à Paramaribo, car il s'agit d'un haut lieu du crime bien connu où se produit un trafic de drogue considérable. Parce que les forces de police sont limitées en taille, elles ne peuvent vous protéger que dans une certaine mesure. Par conséquent, restez là où vous savez que la protection policière est disponible. Veuillez faire preuve de discernement lorsque vous sortez du centre-ville, ce qui peut être problématique en soi. N'allez pas seul dans la brousse (binnenland).

Il n'y a pas de vaccinations spécifiques requises pour entrer au Suriname, mais certaines sont suggérées (voir ci-dessous). Si vous prévoyez des vacances dans la jungle, ce qui est fortement encouragé, il est probable que vous deviez prendre une prophylaxie contre le paludisme, selon la région que vous visiterez (bien que depuis 2005, aucun cas de paludisme n'ait été signalé au Suriname).

Vérifiez auprès de BOG, de votre pharmacie locale ou d'un centre de santé pour déterminer quelle prophylaxie vous devez prendre. La dengue, transmise par les moustiques et pour laquelle il n'existe ni vaccin ni traitement, est devenue une préoccupation majeure ces dernières années. La diarrhée des voyageurs peut également être un problème.

La vaccination contre la fièvre jaune est conseillée. (Ceci est obligatoire pour entrer au Brésil !) La vaccination contre le tétanos et la diphtérie est conseillée. La vaccination contre l'hépatite A est conseillée.

La prévalence du VIH/sida chez les adultes est de 2 %, soit un adulte sur 50, ce qui est trois fois plus élevé qu'aux États-Unis et neuf fois plus élevé qu'aux Pays-Bas. Assurez-vous d'avoir des rapports sexuels protégés.