Les bus n'existent pas. Le trafic de Conakry est notoirement mauvais. Dans toute l'Afrique de l'Ouest, les camionnettes de transport local de Conakry semblent être les plus encombrées. Même si vous louez un taxi pour une demi-journée ou une journée complète, les taxis sont extrêmement bon marché. Vous pouvez vous attendre à devoir vous arrêter pour faire le plein d'essence dès que vous montez dans le véhicule. Malheureusement, les quartiers gouvernementaux et commerciaux de la ville sont situés à la pointe d'une péninsule longue et étroite qui n'est reliée au reste de Conakry, qui s'étend sur le continent, que par deux autoroutes. Aux heures de pointe, c'est très agaçant. Parfois, les files d'attente dans les stations-service de Conakry peuvent être très longues et chaotiques. Étant donné que la plupart des infrastructures autour de l'aéroport sont en cours de rénovation, les trajets vers le centre-ville ou la minière peuvent nécessiter des déviations uniques.
Les taxis de brousse (abrégés en "504" d'après le modèle populaire Peugeot 504) sont utilisés pour se rendre d'une ville à l'autre. Gardez à l'esprit qu'il y a un couvre-feu nocturne et que si vous essayez de vous rendre à Conakry en voiture, vous devrez attendre à l'extérieur de la ville jusqu'au matin. Les transports locaux de Conakry peuvent généralement partir après la tombée de la nuit. Le transport local n'a pas d'horaires de départ fixes. Vous pouvez être assuré qu'un taxi quittera "toute suite" (immédiatement) le matin, mais il se peut qu'il ne quitte Conakry que bien après la tombée de la nuit. En Guinée, les déplacements interurbains demandent de la patience et un horaire flexible. Voler de ville en ville est également une option, mais arrivez tôt et ayez des fonds en main pour payer vos billets.
La moto, souvent utilisée comme taxi, est un moyen de transport nettement plus rapide et agréable.